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  • Retour sur le 2e Sommet sur l’iPad en éducation : la parole aux élèves !

    Retour sur le 2e Sommet sur l’iPad en éducation : la parole aux élèves !

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    Par Brigitte Léonard, publié le 6 mai 2014, sur Infobourg

    Les 1er et 2 mai derniers se tenait la 2e édition du Sommet de l’iPad en éducation, à Montréal. Enseignants, conseillers pédagogiques et gestionnaires étaient réunis pendant ces deux jours bien remplis afin d’assister à des dizaines de présentations, d’ateliers pratiques et de conférences traitant de l’utilisation des tablettes en classe, des innovations vécues dans diverses écoles et des changements souhaités en éducation.

    Les élèves étant au coeur de cette rencontre, on leur a, comme l’an dernier, donné la parole lors d’un panel d’élèves utilisant l’iPad ainsi que dans les ateliers « L’iPad et l’iClasse » et « L’utilisation de l’iPad en classe : un speed dating d’applications ». Voici donc ce qu’ils avaient à partager à propos du populaire outil de travail.

    Bien installés aux côtés de M. Thierry Karsenti, animateur du panel, neuf garçons du Collège de Montréal et du Collège St-Jean-Vianney ont répondu avec enthousiasme aux questions qui leur étaient adressées.

    Quelles sont leurs activités et applications préférées? Comment cet outil les aide-t-il à réussir en classe et à la maison? De quelle façon les enseignants gèrent-ils leur utilisation des tablettes? Etc.

    D’entrée de jeu, Hector s’est présenté comme étant un autodidacte qui utilise beaucoup son iPad pour faire des recherches et regarder des vidéos éducatives. Il a ensuite expliqué comment cet outil lui permet de lire plus efficacement, malgré sa dysphasie, à l’aide de la fonction « énoncer » et des audiolivres.

    Membre de l’Escouade DÉ-CLIC du Collège St-Jean-Vianney, Ruddy a souligné la simplicité d’utilisation de la tablette avec laquelle les élèves aiment créer des vidéos ou des diaporamas et prendre des notes en classe. Tellement simple, à son avis, qu’il lui arrive parfois d’aider des enseignants car « ils ne comprennent pas tout »!

    Pour sa part, Angel a dit apprécier le fait de ne plus avoir de limite d’espace pour écrire, alors que Yassin a mentionné sa surprise lorsqu’il a appris qu’il utiliserait le iPad en permanence à son arrivée en 1ère secondaire, puisqu’au primaire, la technologie était peu présente en classe.

    Pour Benjamin, il est motivant d’y lire des romans et l’iPad a l’avantage d’alléger son sac d’école. Lui arrive-t-il d’oublier des livres à la maison? « Oui ! Mais jamais mon iPad ! », a-t-il mentionné le sourire en coin.

    Les jeux et autres divertissements sont-ils problématiques en classe ? Selon ces élèves, certains ont créé, pour reprendre leurs mots, des « massacres » tellement ils étaient populaires ! Cependant, la meilleure façon dont un enseignant peut gérer ces distractions, selon Nobert, c’est « d’arriver très furtivement » près d’eux ou de s’installer derrière la classe afin d’avoir un oeil sur les écrans.

    Malgré tout, tous étaient d’accord pour dire que plus ils se sentent engagés et actifs dans leurs tâches, moins la tentation de jouer est présente pour les garçons, ou d’utiliser les réseaux sociaux pour les filles.

    Dans l’atelier sur l’iPad et l’iClasse, les élèves du primaire qui présentaient des applications accompagnées de leurs propres productions ont impressionné les participants. Calmes, maniant leur iPad de mains de maîtres et s’exprimant très clairement, ils ont expliqué qu’en classe, ils ont le choix d’utiliser les outils et les applications qu’ils jugent les plus appropriés pour réaliser leurs travaux.

    Leur enseignant, François Bourdon, a également mentionné que la différenciation pédagogique était amplement facilitée avec l’utilisation des tablettes, alors que Pierre Poulin, l’autre enseignant, les qualifiait de « facteur saut du lit » en parlant de l’engagement qu’elles suscitent chez les élèves, comme chez les enseignants, des iClasses.

    Pendant ce temps, dans une autre salle avait lieu le Speed dating d’applications par des élèves, « les vrais experts » selon Sonya Jean, leur enseignante.
    Aux dires des participants ayant assisté à cette présentation, les jeunes ont relevé le défi haut la main! Rafraîchissants à souhait, impliqués et authentiques, ils ont su démontrer que, plus que jamais, ils ont leur place dans les rencontres en éducation.

    Souhaitons que cette tendance se maintienne car leur présence sait nous ramener vers l’essentiel dans nos pratiques !

    Article et photo Brigitte Léonard

    À propos de l’auteur Brigitte Léonard enseigne au 1er cycle du primaire au Campus Mont-Tremblant, à la CS des Laurentides. Passionnée du monde de la technologie et reconnue comme « Enseignante distinguée Apple » (ADE), elle partage ses découvertes et travaux sur son blogue : http://brigitteprof.brigitteleonard.com

  • Retours « à chaud » du Sommet de l’iPad à Montréal : pédagogie générale

    Retours « à chaud » du Sommet de l’iPad à Montréal : pédagogie générale

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    Deux éléments me viennent immédiatement à l’esprit, avant de consulter mes notes durant la douzaine de conférences auxquelles j’ai assisté :

    Une communauté très active

    Environ 60 000 iPads sont sur le territoire Canadien.

    La communauté des utilisateurs éducatifs, ainsi que les personnes ressources : informaticiens, conseillers TIC (Très nombreux et très efficaces) se connaissent. Chaque découverte, chaque essai est très vite partagé. Cette logique de partage est naturel, par conséquent, ils apprennent très vite et très efficacement. Les résultats sont publiés et donc partagés : ainsi, nos « hôtes », Thierry Karsenti et Aurélien Fievez, ont publié un livre et un rapport très pertinent. Ce dernier est sans parti pris. Les faits sont basés sur une étude récemment réalisée.

    « Nous avons également questionné les enseignants sur les défis que comportait lusage quotidien de la tablette tactile en classe. Tout comme les élèves, ils ont été très nombreux à souligner que la tablette constituait avant tout une source de distraction majeure pour les élèves. Les difficultés pour les élèves à produire des longs textes ont aussi été mentionnées par plusieurs enseignants, tout comme les défis inhérents à la gestion des travaux scolaires.

    Comme les élèves, plusieurs enseignants ont souligné les problèmes de certains manuels scolaires, notamment ceux où les élèves devaient tous, en même temps, être connectés à Internet pour y avoir accès. Enfin, quelques-un ont même indiqué que cela pouvait avoir chez certains élèves un impact négatif sur leur réussite scolaire ».

    Ces mots ne sont pas ceux que j’attendais de l’auteur d’un tel sommet, mais les faits qui suivent ces constats, sont sans appel :

    « Nos résultats montrent que les avantages dépassent les défis rencontrés ». Ainsi, le ton est donné dès l’ouverture de ce sommet par la présentation de cet ouvrage.

    Des réactions rapides

    Sur les deux jours de sommets des centaines de tweets se sont échangés. Ici, les personnes ne s’échangent aucune carte de visite, on se tweete !

    Dans les prochains jours, je vous proposerai une sélection de ces tweets pour ceux qui n’ont pas accès à ces derniers qui mettent en avant quelques partages très pertinents. Ainsi, des dizaines d’iPads ou d’ordinateurs dans la salle sont sur twitter à chaque instant. Chacun réagit de manière constructive pour compléter le discours entendu, vérifier, affiner les chiffres avancer ou illustrer le contenu. La communauté se révèle ainsi.

    De nombreuses personnes absentes suivent le congrès de cette façon également. Certains ici se rencontrent pour la première fois physiquement, entre deux conférences, pour mettre un visage sur un pseudo twitter déjà connu.

    La culture est réellement différente. Ce don naturel du partage explique, selon moi, une grande partie de leur avance pédagogique.

    La pédagogie, cœur du congrès

    On peut penser à la lecture du titre brut du sommet, que c’est une population de geek chevronnée qui va se rencontrer et se conforter dans leurs choix matériels. Il n’en est rien !… 80 % des conférences sont pédagogiques.

    Tous ici sont enseignants ou responsables de déploiement de tablettes et tous ont une idée en tête : quel est l’apport de cette technologie sur ma pédagogie ?

    Par contre, 100% des conférenciers ont apporté la preuve que l’outil sert leur pédagogie et qu’ils ne sont pas au service de l’outil.

    Le plus grand défi noté durant le discours d’ouverture de M. Karsenti est : « le défi de gestion de classe ».

    Il ne faut pas oublier l’adage qui a été le nôtre durant 2 jours : « une activité ennuyante reste ennuyante, même sur l’iPad ».

    En effet, il est normal de passer par la voie de la substitution avant d’aller s’aventurer, éventuellement sur la voie de l’innovation. Le modèle SAMR (de Ruben Puentedura) est très souvent cité ici, comme exemple de mise en place de l’iPad dans une classe :

    Une première phase dite “d’amélioration” se découpe en 2 parties :

    . La substitution :

    on ne fait que réutiliser ce que l’on a déjà, il n’y a pas de modification réelle

    Exemple : lipad ne sert qu’à visionner un support : lire un livre, consulter internet

    . L’augmentation :

    on change un outil par un autre, avec une amélioration qui devient fonctionnelle

    Exemple : lipad est utilisé avec pour sa fonction de géolocalisation sur Plan ou sur google-earth

    La seconde phase dite  de “transformation”  se découpe à son tour en 2 parties :

    . La modification :

    la technologie permet de repenser de façon significative l’action engagée.

    Exemple : liPad est utilisé pour faire de la géométrie dans lespace avec Google Sketch-up ou plus ludiquement avec MineCraft

    . La redéfinition :

    la technologie permet à présent de créer de nouvelles tâches qui avant étaient inconcevables.

    Réaliser un reportage vidéo ou un livre interactif à partager en quelques minutes. (iMovie, bookCreator)

    En Vidéo : http://linkis.com/ow.ly/r778o

    Nous sommes d’accord ici, pour dessiner la roue pédagogique de Type SAMR en y proposant quelques applications pour l’illustrer http://apple.ididactic.com/wp-content/uploads/2013/09/photo.png

     

    Le point de discorde que nous nous autorisons dans les ateliers est la liste des applications que l’iPad doit posséder pour réaliser les différentes phases de cette dernière.

    Cependant, même si cela n’est que du détail, il ne faut pas oublier que le centre d’intérêt de tout cela reste l’élève.

    Evitons que ces derniers ne se perdent dans une foule d’applications. Il est donc inconcevable qu’un iPad d’élève puisse posséder cette liste d’applications. A nous, enseignants, à faire une veille active et efficace pour proposer à nos élèves peu d’applications, mais pertinentes et qui peuvent se compléter. (Ce que l’on nomme, depuis le sommet de Boston, le « App smash », les applications se complètent les unes les autres, en s’enchainant afin de créer une production originale : dans mon article précédemment paru, ma proposition pédagogique illustre ce principe.

    La loi Pareto, nous met tous d’accord sur ce sujet : 80% du temps sur l’outil est consacré à 20% de ses applications.

    Enfin, les questions techniques sont très rares ici, voir quasi inexistantes.

    Par contre, le constat est le suivant : actuellement, durant la première minute de mise en activité des élèves, une question technique survient toujours. Elle dure en moyenne moins d’une minute. Ce qui est plus étonnant, c’est que les élèves interrogés par nos collègues, dans les différentes enquêtes qui sont présentées ici, ne semblent pas comprendre la question !!!

    Les élèves ne voient pas de problèmes techniques majeurs, cependant, ils notent que certaines applications sont « plates« , comme on dit ici (pas grand intérêt).

    Dans les paroles de Nancy Brousseau qui brosse l’école de ses rêves, elle part des deux constats suivants :

    –   les élèves souhaitent des « Vrais problèmes », par là, il faut entendre des problèmes de la vie courante, de la vie réelle et non « à quelle heure vont se croiser deux trains qui roulent à des vitesses différentes en partant à des heures, elles aussi différentes ! »

    –   les élèves souhaitent apprendre des choses « vraiment importantes », comme ils disent.

    Fort de ces deux jours de conférence, je pense que travailler avec les outils de leur quotidien est un déjà aller vers eux, dans leurs « vraies » réalités. Cela ne suffit évidement pas.

    «La folie, c’est de se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent.»
    [ Albert Einstein ]

    Dans la suite de mes prises de notes, que je tenterai de partager, je m’attarderai sur les faits sur lesquels il faut se pencher pour faire évoluer nos pratiques afin de s’attendre à un résultat différent.

    La conclusion de cette première journée, que j’ai entièrement consacrée à la pédagogie générale, sera pour moi que cet outil possède un immense potentiel mais que c’est ce que l’enseignant amène à faire à ces élèves qui fait la différence.

    Cependant, cet outil exacerbe les différences de pratique entre les enseignants : ces derniers qui ont quelques difficultés à se questionner sur leurs pratiques ont encore plus de problèmes à s’emparer efficacement de l’iPad. La phase de transformation de la pratique est alors peu souvent atteinte. Soyons attentifs à chacun, afin de réfléchir ensemble et de ne laisser personne de bonne volonté sur le chemin.

     

  • Retour du Sommet de l’iPad à Montréal par un enseignant, « artisan tâtonneur »

    Retour du Sommet de l’iPad à Montréal par un enseignant, « artisan tâtonneur »

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    Le thème qui nous réunit est la réflexion sur un outil technologique de plus en plus présent dans les salles de classe : la tablette iPad.

    Comment intégrer ce nouvel outil dans les établissements scolaires ? Comment concevoir des séquences de cours efficientes ? Quels sont les usages dans les classes ? Quels sont les défis rencontrés ? Quelles modifications apporte-t-il au niveau de l’enseignement et de l’apprentissage ?

    Plus de 90 chercheurs, enseignants et praticiens québécois et internationaux seront présents pour faire partager leurs analyses, leurs pratiques, leurs résultats.

    C’est à ce titre, d’enseignant – « Artisan tâtonneur » (un « bricoleur », tel que le définissait Jean-Paul Moiraud dans un de ses articles http://www.ludovia.com/2014/03/bricolage-bricoleurs-dans-leducation-cest-du-serieux), que je pars dans quelques heures outre-Atlantique, présenter mes résultats et mes avancées.

    Pour ma part, je reste dans l’esprit du collaboratif qui m’habite depuis la mise en place d’un Environnement Numérique de Travail (ENT, mis en place en 2010, récompensé par le trophée d’innovation pédagogique en 2012 au printemps du numérique).

    L’atelier présenté est nommé :

    L’iPad, catalyseur d’intelligence collective : un apprentissage individuel pour un enrichissement collectif, (Atelier pratique de 30 minutes)

    Dans cet atelier, nous allons découvrir comment l’iPad peut être un outil de production individuel, mais aussi un outil de collaboration et de partage. La tablette est souvent utilisée comme un outil de production individuel pour un usage propre.

    Cependant, l’iPad peut développer des capacités habituellement retrouvées en travail de groupe et permettre secondairement de faire progresser l’ensemble des utilisateurs par la mutualisation des stratégies d’apprentissage, au-delà même des résultats.

    La production finale n’est plus le seul objectif pour l’élève ni pour l’enseignant. Une métacognition sur l’apprentissage devient plus évidente à mettre en place pour l’enseignant et donc plus simple à utiliser par les élèves les plus jeunes comme par les plus expérimentés. Des stratégies pédagogiques doivent être mises en place au préalable pour réaliser ce type d’activité.

    Grâce à l’outil, qui nous affranchit d’un certain nombre de contraintes matérielles, une nouvelle réflexion s’engage alors pour l’enseignant, qui peut proposer des activités qui ne sont limitées que par son imagination et sa pertinence pédagogique.

    Voici un exemple d’activité :

    Cet atelier accueillera une centaine d’enseignants ou de chercheurs. Lorsque je ne serai pas moi-même au pupitre pour présenter, je serai donc à mon tour dans la salle pour écouter et participer à d’autres conférences.

    Je tenterai de vous faire vivre à distance cet événement mondial à travers les colonnes de Ludovia Magazine et sur mon compte twitter @verbert_seb

    Quelques photos et prises de son permettront de s’immerger dans les lieux afin de profiter indirectement des avancées de nos collègues.

     

  • L’adolescent connecté : consommateur ou créateur de numérique ?

    L’adolescent connecté : consommateur ou créateur de numérique ?

    Jean-François travaille depuis une trentaine d’années sur les questions relatives aux usages des technologies numériques dans le champ de l’éducation. Il s’intéresse plus spécifiquement aux processus d’appropriation des technologies par les institutions et par leurs acteurs et usagers ; ses recherches étant réalisées dans le cadre du laboratoire TECHNE qu’il dirige depuis 2012 ( voir son profil ici )

    L’adolescent connecté
 est-il un consommateur de numérique ? Comment agit-il en tant qu’élève dans l’environnement scolaire ? Est-il la même personne ?

    Alors que l’institution scolaire tente depuis 25 ans de scolariser les technologies numériques pour les intégrer à sa panoplie d’outils pédagogiques, les adolescents se les sont appropriées pour y conquérir les espaces-temps de liberté que les adultes leur refusent. Difficile dans ces conditions d’en faire un moyen de séduire les élèves !

    A ces questions, Jean-François Cerisier répond en images dans ce premier épisode et donne matière au débat du 25 août prochain (conférence-débat qui sera retransmise en direct sous la forme d’une Webconférence et que vous pourrez suivre sur www.ludovia.org/2014).

  • Décodage de l’e-sport : jeux vidéos et apprentissage ?

    Décodage de l’e-sport : jeux vidéos et apprentissage ?

    « Les pratiquants de l’e-sport sont des cyber-athlètes, des sportifs de haut niveau ; ils pratiquent un entraînement sportif, portent des valeurs sportives, ont un esprit d’équipe et une hygiène de vie », décrit Vanessa Lalo, psychologue du numérique.

    Pourquoi rapprocher l’e-sport de l’enseignement ?

    Vanessa Lalo explique dans la vidéo ci-contre que le rapprochement peut se faire dans un partage de valeurs ; l’e-sportif va rechercher la performance, atteindre le meilleur, s’entraîner et se dépasser ; de vraies valeurs qui sont aussi valables à l’école.
    « On va dépasser les notions d’efficacité et de productivité toujours présentes à l’école en développant de nouvelles compétences comme l’esprit d’équipe par exemple« .

    Elle part du principe que dans un jeu vidéo, le joueur prend du plaisir et gère sa frustration. « Finalement on a un impact d’apprentissage qui est directement lié au jeu« .

    « Le jeu vidéo serait donc un outil sérieux pour des professionnels comme c’est un outil de divertissement pour certains ou encore un outil pédagogique ou thérapeutique pour d’autres ».

  • L’ENT Lorrain PLACE a 10 ans : une belle place aux usages pédagogiques

    L’ENT Lorrain PLACE a 10 ans : une belle place aux usages pédagogiques

    En démarrant avec le projet PRISME Lorraine dans 11 sites expérimentaux, la grande aventure de plus de 10 ans démarrait, parcours marqué de temps forts mais aussi de passages à vide, que l’académie de Nancy-Metz a décidé de mettre à l’honneur en ce mercredi 16 avril dans le lieu majestueux de l’Abbaye des Prémontrés.

    Un partenariat fort entre Education nationale et collectivités locales

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    L’ENT PLACE est maintenant distribué dans l’ensemble des collèges et lycées de l’académie, grâce au concours financier de tous les départements à savoir la Moselle, la Meurthe et Moselle, la Meuse et les Vosges et celui de la région Lorraine.

    « Rien n’aurait été possible sans le climat de confiance qui a marqué ce partenariat », est-il souligné dans le PLACEINFOS N°9, le magazine d’information de l’ENT Lorrain.

     

     

    Aujourd’hui, ce sont plus de 220 000 lorrains qui utilisent l’ENT PLACE.

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    Passés les usages contraints, d’ordre administratif tels que la mise en ligne des notes ou le cahier de textes, c’est bien sur les usages pédagogiques que les enseignants de Lorraine ont misés.

    Un nombre remarqué et remarquable d’usages pédagogiques

    Loin de l’image peu « glamour » que l’ENT véhicule au premier contact, nous avons découvert tout au long de cette journée anniversaire, un panaché d’usages surprenants dans toutes les disciplines (économie-gestion, arts plastiques, SVT, maths, lettres, EPS …) qui viennent redorer le blason de l’ENT pour lui donner une image plus attractive.

    Pour Blandine Hombourger, enseignante en lettres classiques et Luc Di Pol, enseignant en EPS par exemple, le principal intérêt pédagogique de l’ENT est la promotion d’une méthode de travail à l’horizontal…

    Privilégier la mutualisation et la collaboration entre élèves n’est plus une utopie : du discours, on est passé aux actes dans cette académie.

    Pour Blandine, « l’ENT est une coquille dans laquelle on peut mettre toutes les ressources qu’on veut ». D’un travail sur le thème de l’Ara Pacis pour préparer ses collégiens de 3ème à l’oral d’histoire de l’art du Brevet des collèges, l’enseignante a développé au sein d’un groupe de travail « virtuel » sur l’ENT ( en fait constitué par ses trois classes de latin), un certain nombre de ressources pour les aider dans cette préparation : des fiches de travail, un forum à l’instar de « Dialogus » qui permet de se mettre dans la peau d’un personnage remarquable de l’histoire et de poser des questions en rapport avec le thème ; ici, les élèves se mettent dans la peau du premier empereur romain Auguste, une sorte de jeu de rôle qui leur permet d’acquérir des connaissances sur le sujet, « sans avoir l’impression de travailler », confie Blandine.

    Elle avoue être même « épatée » par le niveau de motivation et l’implication des élèves sur ce projet, car « ils travaillent dans des espaces qui leur parlent, à l’image des réseaux sociaux ».

    Sauf qu’avec l’ENT, les échanges se font dans un espace sécurisé et respectant les données personnelles, « ce qui n’est pas le cas avec un système Google doc ou Dropbox », comme le souligne Luc Di Pol. Lui aussi fait la « promo » des groupes de travail qui lui permettent de mettre en place un système de travail collaboratif entre élèves et de mieux gérer ses séances.

    Place2_160414Dans toutes les disciplines et à des degrés différents selon l’année d’entrée de l’ENT dans les établissements sur cette dernière décennie, la journée autour de l’ENT PLACE dévoile des facettes toutes aussi intéressantes les unes que les autres ;

    elle démontre aussi combien l’ENT se doit d’être un projet fédérateur entre les communautés d’enseignants, entre les établissements mais aussi entre les entités que sont l’Education Nationale et les différentes institutions territoriales que sont ici le conseil régional et les conseils généraux des différents départements concernés.

     

  • Synthèse du colloque écritech’5 par Daniel Auverlot

    Synthèse du colloque écritech’5 par Daniel Auverlot

    Il propose de ressortir trois thèmes dominants de ce colloque :
    – Qu’est ce qui fait que le numérique marche dans un établissement ?

    – Temps et espace

    – Ressources et services

    Nous vous invitons à consulter son document de présentation ici et à visionner la vidéo ci-contre.

  • Inscriptions en ligne ouvertes pour EDUCATANK FORUM 2014

    Inscriptions en ligne ouvertes pour EDUCATANK FORUM 2014

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    Plus que quelques semaines et la première édition du Forum Educatank permettra aux enseignants, chercheurs, éditeurs et industriels français et marocains de faire un point sur l’utilisation du numérique en salle de classe. Ecran ou pas écran ? La question sera tranchée sous toute ses formes par une conférence présentée par jean-Paul Moiraud de l’Université Lyon I, invité de cette rencontre. Le ton sera donné par Mme Ilhaam Laaziz, directrice du programme GENIE qui co-introduira le forum avec Gilles Braun sur le thème des apprentissages avec les écrans et le numérique aussi bien coté français que côté marocain.

    Ces journées permettront de faire un point sur les réflexions des laboratoires et centres de formation et d’éducation au Maroc avec notamment, des communications d’intervenants venant des quatre coins Royaume chérifien et pays du Mahgreb.

    Le Forum sera hébergé pendant deux jours dans un endroit paradisiaque, ce qui ne gâchera rien au plaisir de la centaine de participants qui auront choisi de faire le déplacement (places limitées de par les installations), à la veille du pont de l’ascension ; les organisateurs ayant prévu la possibilité de prolonger le forum par une visite de Marrakech et de ses environs.

    Quelques exemples de propositions de communications qui ont été retenues :

    1. Les TICE comme outil de dévoilement et de franchissement de strates d’obstacles didactiques en mathématiques (Mohamed BAHRA – CRMEF du Grand Casablanca)
    2. Le TNI au Maroc, quelle formation pour quels usages en classe ? (Soufyane ZANFOUKH – Direction du Programme GENIE – Ministère de l’Education Nationale)
    3. Plateformes collaboratives d’enseignement à distance (CMS, LMS et LCMS), Systèmes de gestion de contenus (DMS, ECMS), Environnement Numériques de Travail (ENT), EIAH, groupware et bureau virtuel (BOUKELIF Aoued – ICT’s Research Team Communication Networks, Architectures and Multimedia laboratory University of S.B.A)
    4. WEB 2.0 ET L’ENSEIGNEMENT APPRENTISSAGE DE LA LANGUE FRANCAISE : ECRITURE INTERACTIVE COMME EXEMPLE (OUAMARI Mimoun – délégation AZILAL)
    5. Innover ? Absolument. Mais pourquoi ?… Un cas d’école cross-média en Education au numérique (Garreau Pascale – Tralalere)
    6. Conception et évaluation d’un support d’apprentissage basé sur l’intégration de l’ExAO dans l’enseignement des sciences physique (CHETOUANI AHMED – Centre Régional des Métiers de l’Education et de la Formation  »CRMEF ». de la Région orientale)
    7. Un scénario d’apprentissage mobile en situation de collaboration pour apprendre la physique (Mohamed DROUI – UCRP-MEN)
    8. Contribution de la technologie de l’information et de la communication à la modélisation en classe de physique (El Moussaouy Abdelaziz – Laboratoire de Dynamique et d’Optique des Matériaux, Département de Physique, Faculté des Sciences, Université Mohamed I)
    9. Rôle de l’EXAO dans l’apprentissage des sciences physiques au niveau de l’enseignement secondaire qualifiant (REDA TAZI MOHAMMED – Centre régional des métiers de l’éducation et de formation)
    10.  Le Web Sémantique : Un nouveau Outil pour les TICE (BENNANI Anas – Faculté Polydiciplinaire de Tétouan)
    11.  Les technologies d’information et de communication comme médiateur et promoteur d’une langue, cas de la langue amazighe (Boumediane Mounia – Institut Royal de la culture amazighe)

     

    Plus d’informations : www.educatank.org/educatank-forum2014/

    Programme complet / Informations pratiques /Partenaires & Organisation / Participer  s’inscrire en ligne

    Certains conférences seront retransmises sur le web et un plateau TV sera animé par Ludomag les 27 et 28 mai (Attention décalage horaire entre le Maroc et la France)

  • «Le numérique à l’école» thème du 5ème écriTech’ à suivre en direct sur LudoMag

    «Le numérique à l’école» thème du 5ème écriTech’ à suivre en direct sur LudoMag

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    Dans l’actualité de la stratégie pour faire entrer l’École dans l’ère du numérique, ce colloque, qui aura lieu du 10 au 11 avril 2014, examinera les conditions et les modalités pour développer la collaboration entre les élèves, favoriser leur autonomie, rapprocher les familles de l’école et faciliter les échanges au sein de la communauté éducative.

    Trois grandes thématiques autour du numérique à l’Ecole seront développées :

    – La notion d’établissement connecté :

    en plus des aspects techniques et pédagogiques, toute une réflexion sera faite sur  l’impact du numérique sur le quotidien des élèves et de la communauté scolaire.

    – La notion d’élargissement de l’espace scolaire et du temps nouveau de la classe : 

    l’accès immédiat au savoir, quels que soient le lieu et l’heure, redéfinira l’image traditionnelle de la classe.

    – La recherche d’une facilité d’usage pour tous :

    la présence d’outils numériques dans les établissements scolaires ne suffira pas à les démocratiser auprès des enseignants et des élèves. Il sera ainsi nécessaire de mettre en place des mesures visant à les rendre accessibles et utiles.

    Jean-François Cerisier, spécialiste des usages des technologies numériques de l’information et de la communication dans le champ éducatif et Enseignant-chercheur en Sciences de l’Information et de la communication à l’Université de Poitiers, interviendra dans le cadre de la conférence inaugurale.

    Au programme :

    Jeudi 10 avril :

    • 09h00 – 10h30 : Ouverture et présentation du colloque et de la problématique
    • 11h15 : Conférence inaugurale
    • 14h00 – 17h30 : Piloter un établissement connecté
    • 18h00 : Cocktail

    Vendredi 11 avril :

    • 09h00 – 12h30 : Elargir l’espace scolaire et le temps nouveau en classe
    • 14h00 – 17h00 : Faciliter l’usage des services et des ressources numériques dans les apprentissages
    • 17h00 – 18h00 : Conférence de clôture par le grand Témoin, Daniel Auverlot,  Inspecteur Général de l’Education Nationale

    (Divers ateliers auront également lieu durant ces deux jours)

     

    Plus d’infos :
    pour suivre le colloque sur twitter : @ecritech
    pour en parler : #ecritech
    Pour vous inscrire : www.ecriture-technologie.com

    Pour suivre les intervenants du colloque en direct sur le  plateau TV LudoMag et consulter le programme, c’est ici :
    http://www.ludovia.com/plateaux-TV