Catégorie : A LA UNE

  • Journées E-Learning : La qualité au profit de l’apprentissage, la démarche itérative

    Journées E-Learning : La qualité au profit de l’apprentissage, la démarche itérative

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    Au- delà des Mooc penser la massification des usages numériques dans la formation

    Les Mooc, ces cours d’enseignement par Internet accueillant des dizaines de milliers de personnes, ont installé dans le paysage de la formation (tant universitaire que professionnelle) la massification des dispositifs d’enseignement. Ce fut le sujet central de l’édition 2013. Aujourd’hui il convient d’aborder la question de la massification des usages numériques dans la formation, ou comment faire en sorte que demain toute formation recourt largement au numérique.

    Intégrer le numérique et gérer la conduite du changement liée à cette massification du numérique n’est pas une fin en soi mais répond à une exigence bien plus supérieure : améliorer la qualité de l’apprentissage.

    Pour sa 9ème édition les Journées du E-Learning traiteront de l’apport des processus de gestion dela qualité dans la mise en œuvre des projets d’enseignement avec le numérique : l’approche itérative.

    Cette année le colloque abordera plusieurs thèmes et notamment :
    • la massification du E-Learning,
    • l’adaptation du droit aux nouveaux usages du E-Learning et plus généralement du numérique,
    • les nouveaux modes d’intégration du numérique dans les dispositifs E-Learning,
    •Les perspectives d’usages du numérique pour l’apprentissage.

    Des universitaires et spécialistes de renommée nationale et internationale viendront à la rencontre du public.

    Cette manifestation est organisée avec le soutien du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la
    Recherche, de l’Université de Lyon, des trois Universités lyonnaises, de l’Université de St Etienne, de l’INSA de Lyon, de l’ENS de Lyon, de l’Ecole Centrale de Lyon et de VétagroSup.

    Ce colloque est ouvert à tout public.

    Plus d’infos :
    Site du colloque : http://www.journees-elearning.com

  • Ardoises numériques BIC en CLIS TED : un outil relationnel pour chaque enfant

    Ardoises numériques BIC en CLIS TED : un outil relationnel pour chaque enfant

    La CLIS TED est un concept d’enseignement particulier, comme le décrit Philippe Robinet, Inspecteur de l’Education Nationale de la circonscription, en charge du numérique pour le département de la Moselle.

    « Dans cette classe de l’école de Creutzwald, nous accueillons des enfants qui souffrent de troubles envahissants du développement et qui ont, outre des problèmes cognitifs, des troubles de la relation ».

    En acceptant l’expérimentation d’ardoises BIC, Philippe Robinet a émis l’hypothèse, qui s’avère d’ailleurs se confirmer : celle que l’ardoise numérique puisse servir de frontière symbolique, de « protection pour un enfant qui a du mal à se situer dans son environnement » mais aussi de « médiation entre l’enseignant ou l’Auxiliaire de Vie Scolaire et l’élève, tout en laissant la possibilité à cette personne d’intervenir en temps réel sur ce que fait l’élève, sans entrer en relation verbale avec lui ».

    D’après lui, ce double avantage justifie et rend tout à fait cohérente l’entrée des ardoises BIC dans une CLIS TED.

    Les dix enfants de la CLIS TED de Creutzwald ne sont pas tous scolarisés à 100% du temps ; certains jours, ils vont rester toute la journée et d’autres jours, ils ne viennent que par demi-journées. Pour l’enseignante, Julie Tufféry, il est donc difficile de prévoir des groupes de niveaux car les enfants en capacité de composer un groupe ne sont pas tous présents au même moment.

    De ce fait, c’est un travail préparatoire personnalisé qu’elle doit effectuer pour chaque enfant, au jour le jour.

    Trois Auxiliaires de Vie Scolaire accompagnent Julie pour l’encadrement des élèves. Cette enseignante, déjà au fait des pratiques numériques pour avoir expérimenté des tablettes par le passé, voit, elle-aussi, de nombreux avantages à l’usage des ardoises BIC dans ses pratiques pédagogiques quotidiennes.

    Le quotidien d’une CLIS TED

    La journée est rythmée par des temps de travail en classe, des temps en inclusion dans les autres classes et des moments de récréation ou de temps libre. Pour ces enfants à besoins particuliers, chaque période de travail n’excède pas vingt minutes et est toujours suivie d’un temps libre de 5 minutes.

    « Nous faisons un travail sur des temps très courts de vingt minutes qui sont alternés avec des temps de repos de cinq minutes qui permettent à l’enfant de se recentrer ».

    Le « Timer » est un outil logistique très précieux qui décompte le temps et permet à l’ensemble du personnel encadrant de se repérer au fil de la journée sans avoir besoin de se parler : le silence et le calme sont de mise en CLIS TED.

    Concentrer et motiver ces élèves au travail : un challenge de chaque instant où l’ardoise numérique BIC prend tout son sens

    La concentration et la motivation sont deux facteurs déterminants à développer chez ces enfants, comme l’explique Julie :

    « Nous cherchons beaucoup la motivation chez ces élèves ; pour eux, il n’y a pas forcément de motivation à faire des mathématiques ; ils vont rechercher un plaisir au travers une récompense promise à la fin d’un exercice, par exemple ».

    Dans cette recherche de concentration et de motivation, l’ardoise numérique remporte la partie.

    « L’ardoise numérique nous permet de motiver certains élèves ; je constate que certains rentrent plus facilement dans les activités lorsqu’elles se font sur l’ardoise », décrit Julie. Et « elle peut être aussi un moyen de remotiver l’élève et de lui proposer un autre support pour qu’il puisse se remettre au travail », ajoute-t-elle.

    Audrey Monguillon, AVS dans la classe de Julie, bien qu’ayant encore peu travaillé sur les ardoises numériques depuis la rentrée, a déjà constaté les effets de l’outil sur la concentration des élèves, « qui sont moins attirés par l’environnement autour et les autres enfants qui travaillent ».

    Avec l’ardoise BIC, « on se met vite au travail et on va à l’essentiel »

    Par rapport à quelques formes de handicap comme des difficultés de coordination ou de motricité fine, l’ardoise numérique permet de les occulter et de rester concentré sur la compétence, « et pas sur le découpage, le collage ou ramasser des objets qui sont tombés etc. », explique Julie.

    Un argument qui est repris par Audrey qui trouve que l’ardoise permet un « tout en un » sans avoir en permanence sur la table des objets comme la trousse, la colle ou les ciseaux qui « tombent, ce qui nous fait perdre du temps », souligne-t-elle.

    Julie apprécie également de pouvoir se mettre au travail dès l’entrée en classe, aussi bien pour elle que pour les AVS. Tout le travail est déjà prêt et une fois l’ordinateur de classe consulté, chacun sait ce qu’il a à faire.

    « Les AVS n’ont pas besoin d’aller chercher du matériel pour tel ou tel enfant ; il n’y a qu’à prendre l’ardoise et on s’y met tout de suite ».

    La fonction « Replay », utile pour les enseignants mais aussi pour les élèves

    L’enregistrement du travail effectué par l’élève en classe, rendu possible par le logiciel BIC Connect est une fonctionnalité très appréciée, comme cela a déjà été démontré dans d’autres retours d’usages (http://www.ludovia.com/2014/03/differenciation-classes-multi-niveaux-avec-les-ardoises-numeriques-bic/).

    En CLIS TED, non seulement elle sert à l’enseignant lorsqu’il veut corriger ou voir le cheminement d’un élève sur un exercice, mais Julie s’en sert également pour montrer aux élèves leur progression avant qu’ils n’arrivent au résultat final, ce qui leur permet de découper leur travail en étapes.

    Pour exemple, sur un travail sur la thématique du château-fort et « comment les besoins de l’époque ont déterminé les choix architecturaux », Julie avait proposé aux élèves de dessiner un château-fort sur l’ardoise en pointant toutes les parties caractéristiques qui composent ce type d’ouvrage.

    « Sur papier, nous n’aurions pas pu revoir la construction du château-fort étape par étape mais seulement le schéma final », indique-t-elle.

    Le fait de visionner le film de leur progression permet aux élèves de commenter ce qu’ils voient à l’écran et d’expliquer, pour l’exemple du château-fort, l’utilité de chaque élément de la construction (meurtrières, pont-levis, créneaux etc.).

    Enfin, plus que dans n’importe quelle autre classe ou niveau, le travail de différenciation, largement plébiscité par tous les enseignants utilisant le logiciel BIC Connect, prend ici tout son sens.

    La différenciation possible avec les ardoises BIC largement mise à profit en CLIS TED

    Bic_creutzwald2_050614Pour une séance, le logiciel BIC Connect laisse la possibilité à l’enseignant de choisir un nombre précis d’exercices en fonction de l’élève ou encore de panacher par des travaux différents par élève, sur une même discipline.

    Cette fonctionnalité est très utilisée par Julie car elle correspond complètement à ses pratiques pédagogiques quotidiennes.

    « Par exemple, sur un même travail, je vais proposer plus d’exercices à Alexis que Romain car je sais qu’Alexis travaille plus vite ».

    Du matériel solide : un élément incontournable pour des élèves atteints de troubles du comportement

    Julie Tufféry rapporte que ses élèves refusent parfois tout objet nouveau dans l’environnement de la classe ; c’est un peu l’appréhension qu’elle avait à l’arrivée des ardoises BIC.

    Aujourd’hui, malgré quelques comportements houleux mais épisodiques de la part de certains élèves, le matériel semble avoir trouvé sa place dans la CLIS TED de Creutzwald et les ardoises, qui sont déjà tombées plusieurs fois, ont bien résisté aux chocs et fonctionnent sans problème, comme souligne Julie.

    Motivation, concentration des élèves et intérêt de l’ensemble des acteurs face à ce nouvel outil résument bien l’intégration des ardoises BIC dans la CLIS TED de Julie Tufféry ; un pari, loin d’être gagné au départ, qui promet encore de beaux retours d’usages si l’on en juge ces débuts prometteurs.

  • Les ENT vont-ils devenir des espaces numériques de création ?

    Les ENT vont-ils devenir des espaces numériques de création ?

    Jean-François travaille depuis une trentaine d’années sur les questions relatives aux usages des technologies numériques dans le champ de l’éducation. Il s’intéresse plus spécifiquement aux processus d’appropriation des technologies par les institutions et par leurs acteurs et usagers ; ses recherches étant réalisées dans le cadre du laboratoire TECHNE qu’il dirige depuis 2012 ( voir son profil ici http://ludovia.org/2014/2014/04/18/jean-francois-cerisier-directeur-laboratoire-techne/)

    Les Espaces Numériques de Travail ont été conçus en reproduisant les structures de l’Ecole et restent une idée française. Dans des colloques internationaux, il est nécessaire d’expliquer aux participants étrangers en quoi consistent ces Espaces…

    Les ENT ont aussi été conçus dans un autre temps ; il y a dix ans, notre espace culturel et sociétal n’était pas celui d’aujourd’hui…

    Et à cette époque, en 2003, « la conceptualisation des ENT a consisté à projeter dans ces espaces la forme scolaire traditionnelle (suivi des retards, des absences, emplois du temps, partage de fichiers etc) » ; comme une façon de ne rien changer lorsque les promesses et les réalités des usages du numérique sont bien différentes …

    Aujourd’hui ces espaces sont critiqués et posent question. Loin de souhaiter leur « mort », il faut juste repenser le cahier des charges pour leur donner un second souffle ; et imaginer des environnements où les élèves pourront être à la fois encadrés dans des activités mais être aussi complétement autonomes dans d’autres et donc être créateurs d’activités.

    Rappel : vous pourrez assister à la conférence débat sur le thème de l’année de Ludovia le 25 août prochain avec Jean-François Cerisier, Jean-Marc Merriaux, Dominique Cardon et Jérémy Lachal en direct sous la forme d’une Webconférence sur www.ludovia.org/2014, animée par Bruno Devauchelle.

     

  • La stratégie numérique au Maroc avec le programme GENIE

    La stratégie numérique au Maroc avec le programme GENIE

    Le programme GENIE (GÉNéralisation des Technologies d’Information et de Communication dans l’Enseignement au Maroc) a démarré avec trois axes : infrastructures, formation et contenus numériques, un peu comme dans tous les pays, précise Mme Laaziz.

    Deux objectifs majeurs au départ pour ce programme : l’amélioration de la qualité des apprentissages et le développement professionnel des enseignants.

    « En cours de route, un axe important avait été omis : c’est le développement des usages, qui permet l’ancrage et l’intégration véritable du numérique après avoir équipé, formé et mis du contenu dans les établissemements scolaires », explique Mme Laaziz.

    La suite en vidéo…

    Retrouvez toutes les vidéos et communications en ligne sur notre page « plateau TV » ici
    Retrouvez toutes les communications écrites et les photos d’Educatank Forum 2014 ici

  • Droit et numérique éducatif

    Droit et numérique éducatif

    « Nous ne pouvons plus développer des nouveaux usages et des nouveaux services sans s’intéresser à l’environnement juridique dans lequel on les met en œuvre », souligne Eric Barbry.

    En cela, il est très heureux d’avoir été invité sur le forum national du numérique éducatif des NetJournées ; invitation qui prouve bien une prise de conscience de la part des différents acteurs sur l’importance du droit dans ce domaine.

    Sur une conférence de plus d’une heure, Eric Barbry a tenté de nous dresser un portrait rapide du panorama des problématiques juridiques dans le numérique éducatif qu’il tente de nous résumer en moins de dix minutes dans la vidéo ci-contre.

    Exercice difficile pour Eric Barbry car, comme il le souligne, « le numérique éducatif est un gros gâteau avec plusieurs petits gâteaux à l’intérieur et leurs problématiques associés : ordinateurs, tablettes, réseaux informatiques… autant de questions de droit qu’on a d’usages ».

    Un sujet passionnant et tellement vaste qu’Eric Barbry nous a donné envie d’approfondir…

     

  • Pierre-Yves Duvoye, Recteur de l’académie de Versailles, témoin des NetJournées

    Pierre-Yves Duvoye, Recteur de l’académie de Versailles, témoin des NetJournées

    L’académie de Versailles pèse 10% de la France environ  avec un million d’élèves et 80 000 enseignants sur les 800 000 du territoire national ; c’est en cela, la plus importante académie de France.

    Le contraste est une des particularités de l’académie de Versailles.

    Le numérique a une déjà une longue histoire dans cette académie et dans les quatre départements qui la composent : Hauts de Seine, Essonne, Val d’Oise et les Yvelines.

    « Avec le CRDP et à sa tête Pascal Cotentin, nous avons développé beaucoup d’actions dans plusieurs domaines touchant au numérique : ressources, baladodiffusion, tablettes etc et aujourd’hui nous avons toujours un certain nombre d’expérimentations en cours ; sans oublier de nombreux enseignants dynamiques et engagés dans le numérique qui sont prêts à modifier leur manière d’enseigner« , souligne M. le Recteur.

    La présence de M. le Recteur sur la 6ème édition des NetJournées est d’autant plus cohérente tant l’académie est impliquée dans l’ENT, notamment sur les départements des Hauts de Seine et du Val d’Oise dont Pierre-Yves Duvoye a pu suivre une courte présentation, qui n’a fait que confirmer son intérêt pour l’outil comme il l’exprime : « je connaissais les contours de l’ENT ; je viens d’en voir la démonstration : elle est totalement exceptionnelle« .

    Et il tient à préciser qu’en cela, l’académie a déployé déjà beaucoup de moyens dans l’accompagnement des enseignants à ces outils.

    « Et je suis tout à fait déterminé à y mettre les moyens nécessaires pour qu’on puisse utiliser ces ressources de façon optimale et de plus en plus« , souligne t-il.

    Et lorsqu’on lui pose la question sur les deux autres départements, l’Essonne qui est en cours de déploiement (http://moncollege.essonne.fr) et les Yvelines, pas encore équipé, il s’avoue confiant, « fort d’ailleurs des deux expériences réussies des Hauts de Seine et du Val d’Oise« , conclut-il.

    Toutes les interviews réalisées sur les NetJournées sont à voir sur notre page plateau TV ici

     

     

  • L’ardoise numérique BIC fait son entrée en maternelle, dès la petite section

    L’ardoise numérique BIC fait son entrée en maternelle, dès la petite section

     

    Du numérique en maternelle ? Initiative du projet d’ardoises numériques.

    La rectrice de l’académie de Nancy-Metz est à l’initiative du projet d’implantation des ardoises BIC à l’école maternelle de Dompaire. Il y a, dans ce choix, une volonté d’expérimenter les technologies de type nomades, comme les tablettes ou les ardoises numériques, dans les petites classes.

    « Madame le recteur est persuadée, comme moi, que beaucoup de choses peuvent se mettre en place dès la maternelle ; elle a donc initié ce projet qu’on appelle maternelle connectée », explique Pascale Bolsius, inspectrice de circonscription, en charge de la mission TICE sur le département vosgien.

    L’école de Dompaire a été choisie comme « maternelle connectée » ; d’une part pour les qualités pédagogiques de ses enseignants et d’autre part, de par l’engouement de ces derniers pour les pratiques numériques et la variété d’usages qui y est associée ; usages qui ont d’ailleurs été possibles grâce à l’investissement de la commune dans des matériels variés comme les TNI ou encore les ordinateurs portables, porté par un Maire bien au fait des enjeux du numérique à l’école.

    Comme le précise Pascale Bolsius, « il était indispensable que le projet puisse s’implanter au sein d’une équipe investie, créative et qui mutualise ses pratiques » et elle tient à ajouter que

    « ce n’est pas le numérique qui va faire de bons enseignants mais bien au départ, l’existence de bonnes pratiques pédagogiques dont le numérique va s’avérer un support ».

    Le numérique en maternelle, c’est possible ! Exemple avec les ardoises BIC.

    BIC_maternelles2Ces ardoises sont-elles adaptées pour les classes de maternelle ?

    C’est la question qui s’est naturellement posée lors de la mise en place du projet.
    Aujourd’hui, à Dompaire, les trois sections de maternelle les utilisent.

    En petite section, Valérie Eisen nous explique le type d’activités qu’elle a mises en place. Aujourd’hui, elle propose aux enfants un travail de langage sur l’ardoise après avoir réalisé déjà plusieurs séquences de cours sur un thème choisi : le jardinage.

    Autour de cette thématique du jardinage, elle a réalisé des travaux pratiques au cours desquels elle a pris des photos ; sur la séance d’après, elle a vidéo-projeté les photos aux enfants et leur a demandé d’expliquer ce qu’ils voyaient à l’écran, étape par étape ; en parallèle, la maîtresse a écrit ce que lui dictaient les élèves puis s’est enregistrée à l’aide du micro interne de son ordinateur de manière à créer des séquences sonores.

    Ces ressources, audio et images, lui ont ensuite permis de créer un document de travail sur les ardoises : chaque enfant devait replacer, dans l’ordre, en se servant du stylet, la photo et l’enregistrement sonore qui lui était associé (une consigne sonore qu’ils peuvent écouter à l’aide de leur casque individuel relié à l’ardoise).

    Dans cet exemple, Valérie précise que « l’ardoise numérique n’est qu’un prolongement de ses pratiques pédagogiques ».

    Par contre, elle voit un avantage certain à utiliser les ardoises numériques dans ce type d’exercices : la plus-value d’un vrai travail en autonomie.

    Avec les ardoises numériques, facilité du travail en autonomie.

    BIC_Maternelles3Valérie laisse chaque enfant effectuer le travail à son rythme et c’est ce qu’elle trouve particulièrement intéressant : la différenciation est possible et surtout plus aisée à mettre en pratique.

    Rebecca Roy, la maîtresse de Grande Section, quant à elle, insiste sur la notion de différenciation pour des élèves en difficulté. Pour elle, l’ardoise numérique leur évite d’être « stigmatisés » au sein de la classe.

    « En classe, lorsque je donne à un élève un exercice différent des autres, cela se voit et il doit supporter le regard de ses camarades ; alors que sur l’ardoise, chaque élève se concentre sur son travail et ne voit pas ce que son voisin a sur la sienne ».

    L’enfant en difficulté va moins ressentir la sensation d’être mis à l’écart du groupe classe et ce mode de fonctionnement convient très bien à Rebecca.

    Valérie rappelle qu’un des objectifs de la petite section est d’arriver à ce que les enfants deviennent des élèves et donc acquièrent de l’autonomie. La composante sonore qui est disponible sur l’ardoise BIC, depuis la mise en place de la version 2, est essentielle pour les petites classes et aide à cette autonomie.

    La fonction « son » des ardoises BIC largement plébiscitée.

    « Comme nous avons des élèves non-lecteurs, le son émis dans leur casque, qu’ils peuvent gérer à leur rythme, permet une vraie autonomie », souligne Valérie.

    La composante sonore aide aussi les élèves à faire le rapprochement entre l’écrit et l’oral. « L’enfant qui entend une phrase écrite sur l’ardoise peut faire la correspondance et ainsi donner du sens au texte écrit en l’entendant dans son casque ; ce sont les préliminaires de l’entrée dans la lecture, même en petite section », poursuit Valérie.

    On parlerait déjà d’apprentissage de la lecture en petite section ?

    Pour répondre à cette interrogation, Valérie a plusieurs cordes à son arc et notamment l’argument que ce travail de correspondance oral-écrit va enrichir le vocabulaire de l’enfant qui aura ensuite plus d’aisance à entrer dans la lecture.

    Pour Rebecca, la fonction « son » des ardoises BIC est un moyen de varier les supports, notamment lorsqu’elle propose à ses élèves des exercices de phonologie qui demandent beaucoup de répétitions.

    « En phonologie, c’est tout un travail d’entraînement à l’oreille donc si je propose toujours les mêmes supports, les enfants se lassent, surtout ceux qui sont tout de suite en réussite et qui peuvent vite décrocher ».

    Un autre apprentissage qui est mis en œuvre dès la petite section est la prise en main du crayon. Pour exemple, Valérie trouve que le stylet fourni avec l’ardoise BIC n’est pas un simple crayon qui sert à écrire sur une tablette numérique ; à lui seul, il peut être un outil au service de l’apprentissage.

    Le stylet BIC, un outil au service des apprentissages

    BIC_maternelles4Cet argument avait pesé dans la balance lors de la décision de l’IEN de circonscription dans son choix d’école pour la mise en place des ardoises BIC.

    Elle avait alors pris appui sur l’utilisation du TNI dans les classes de maternelle de Dompaire, qui se faisait déjà avec un outil « stylet ».

    « Nous avions déjà constaté que les petits étaient assez habiles avec ce stylet et nous avons pensé que cela pourrait tout aussi bien fonctionné sur l’ardoise BIC », explique t-elle.

    D’après les enseignantes, le stylet fourni avec l’ardoise leur permet de travailler sur la position et la tenue du crayon, comme en témoigne notamment Valérie : « le stylet est bien pensé de manière ergonomique à savoir que le petit ergo blanc qui se situe au–dessus de la pointe permet aux enfants de situer leur doigt sur l’objet et d’avoir une bonne prise du crayon » et elle ajoute que les bonnes habitudes se prennent dès la petite section alors que les mauvaises habitudes sont difficiles à perdre par la suite.

    Faire entrer le numérique dans l’école et « éduquer » au numérique, dès les petites classes

    La finalité des ardoises BIC en école maternelle n’est pas un objectif de résultats.

    « Comme n’importe quel autre support, l’objectif est que les élèves manipulent les outils numériques pour les maîtriser et même les dominer de sorte que plus grand, ils sauront l’utiliser dans leur vie professionnelle et seront prêts », explique Pascale Bolsius.

    En ce sens, l’inspectrice souhaite initier les élèves à évoluer autour et avec les objets du quotidien et ne pas laisser l’école « en dehors ».

    Elle prône une démarche d’éducation au numérique, pour préparer ces enfants, dès le plus jeune âge, aux bons usages, « tout en mettant ces technologies au service des apprentissages », ajoute t-elle.

    Elle mentionne également la problématique de la fracture numérique qui existe toujours dans ce type de communes rurales comme celle de Dompaire, à population très hétérogène ; fournir des ardoises numériques à l’école permet à certains de se familiariser avec le numérique, pour des enfants dont les familles n’en sont pas dotées à la maison.

    L’école numérique, c’est aussi l’école de l’égalité des chances.

    Un argument qui est également repris par les enseignantes que nous avons interrogées.

    Enseignants et élèves de maternelle ont adopté les ardoises numériques

    Bien qu’accoutumées aux pratiques numériques grâce au TNI, aux Netbooks ou autres technologies qui ont été installés par la commune pour favoriser les usages, les enseignantes des trois sections de maternelle ont découvert les ardoises BIC.

    Une fois passé le temps de la prise en main et de l’appropriation, ce nouvel outil est désormais entré dans leurs pratiques de classe et ne requiert pas plus de temps de préparation de cours, comme le souligne Valérie :

    « C’est un nouveau matériel pour moi donc il y a la phase d’appropriation mais c’est vrai qu’une fois que je saurai manipuler ce matériel, ce ne sera pas plus long de préparer un travail sur les ardoises qu’un livret papier par exemple, aussi très chronophage ».

    La mobilité du chariot sur roulettes est aussi mise en avant puisque les ardoises sont utilisées par les trois enseignantes de l’école maternelle et que le chariot doit donc circuler entre les classes : très peu de perte de temps en manipulation.

    « La seule contrainte, si je peux m’exprimer ainsi, est de ne pas oublier de recharger l’ordinateur enseignant qui va avec le chariot ; sinon, c’est très facile : les ardoises, une fois rangées, se rechargent toutes seules et sont prêtes à utilisation », souligne Rebecca.

    Enfin, le chariot de six ardoises correspond bien aux pratiques des trois enseignantes pour un fonctionnement en ateliers ; des groupes souvent constitués de six élèves car, comme le précise Rébecca, « beaucoup de jeux de manipulation que nous utilisons sont destinés pour six personnes ». Le chariot de six ardoises, peu encombrant et mobile semble donc répondre aussi aux habitudes de travail en maternelle.

    Dans cette école, la dynamique était déjà présente et les notions d’échange et de partage entre enseignants existaient. L’arrivée des ardoises numériques dans ce contexte vient renforcer cette dynamique et offrir de nouveaux sujets de conversation à l’équipe ! Un constat dont se réjouit l’inspectrice de circonscription :

    « nous sommes aujourd’hui à un stade où elles souhaiteraient encore plus de possibilités sur les ardoises ; elles sont très demandeuses », conclut-elle.

     

  • Manutan Collectivités :  apporter une vision d’expert en numérique, adaptée à vos besoins

    Manutan Collectivités : apporter une vision d’expert en numérique, adaptée à vos besoins

    Pour reprendre brièvement l’historique de Camif Collectivités, il faut savoir qu’en 2009, Camif Collectivités a fait l’objet d’un rachat à la disparition du groupe CAMIF ; Manutan, une entreprise familiale, leader sur son marché en matériels industriels, a racheté l’entreprise à ce moment-là dans l’idée d’amorcer un développement dans le secteur des collectivités publiques. L’usage de la marque CAMIF étant limité à cinq années, le changement de nom s’est imposé.

    C’est ainsi que Camif Collectivités est devenu Manutan Collectivités.

    Néanmoins, « cela ne change ni les équipes, ni la stratégie, ni la volonté de Manutan de développer son savoir-faire auprès des collectivités », précise Frédéric Verrier, Directeur de la Business Unit Audiovisuel & Solutions Numériques.

    « Aujourd’hui, la force de Manutan Collectivités est d’avoir une vision globale des besoins des structures de type éducatives tant sur le plan audiovisuel que sur les solutions numériques et informatiques », souligne t-il.

    Une vision complète du marché et une technicité reconnue

    La force sur le terrain, ce sont aussi des commerciaux qui vont à la rencontre des collectivités pour détecter leurs besoins et des chefs de produit qui ont une connaissance très approfondie de chacun des domaines, que ce soit pour répondre aux besoins dans la classe, dans les centres de ressources, dans la communication à l’intérieur de l’établissement, comme l’affichage dynamique par exemple.

    Il est vrai qu’aujourd’hui, le facteur « prix » joue un rôle prépondérant dans les décisions des collectivités ; mais le facteur « temps » est aussi à prendre en compte : avec un seul interlocuteur qui gère plusieurs sujets, le technicien en charge des investissements dans les établissements, choisira volontiers la simplicité de dialogue et d’échanges, qui va lui faire gagner du temps.

    Penser les équipements de manière personnalisée et adaptée à l’établissement

    « Avant de proposer des solutions d’équipement, nous identifions, dans chaque coin de l’établissement, quelle peut être l’implication des solutions numériques », explique Frédéric Verrier.

    Le Directeur de l’unité Solutions Numériques tient à mettre l’accent sur les habitudes de travail de ses équipes ; Manutan Collectivités n’est pas seulement un fournisseur d’équipement mais joue bien un rôle de conseil en la matière.

    « Il est important de raisonner globalement dans un établissement pour entrer ensuite pôle par pôle puis dans le détail des applications qui vont être choisies », ajoute t-il.

    « Il faut bien réaliser qu’aujourd’hui, le produit pédagogique n’est pas uniquement fondé sur l’achat de matériels « secs », c’est véritablement la conception d’un ensemble global qui est au cœur de nos préoccupations ; c’est dans ce domaine que nous intervenons avec le management et la logistique que nous portons avec nos partenaires constructeurs, services et toute la partie ressources », ajoute Bertrand Chavanel, chef de produits micro-informatique.

    Une offre de produits numériques pour la classe toujours novateurs

    Permettre aux enseignants d’enrichir leurs cours en proposant des outils numériques, mais en gardant « les pieds sur terre ».

    Manutan Collectivités a pour ambition de proposer des matériels qui puissent être utilisées par les enseignants et qui leur facilitent le quotidien par une prise en main simple et aisée.

    Aujourd’hui, c’est une large gamme de produits qui s’offrent à eux dont parmi les nouveautés Manutan Collectivités : un matériel pour créer des vidéos élèves et enseignants et appliquer le principe de classe inversée, avec le logiciel Moviestorm qui permet de produire un contenu complètement interactif, de créer son avatar, d’aménager son intérieur avec un mobilier choisi etc.

    Des grands écrans de télévision tactiles, idéals pour un centre de documentation par exemple ; ou encore des tablettes tactiles très ergonomiques, résistantes aux chocs et disposant de toute la connectique nécessaire, à des tarifs très compétitifs.

    A l’heure où il est demandé aux enseignants d’être de plus en plus performants, Bertrand Chavanel constate qu’il n’est pas évident pour les enseignants de « transposer une démarche classique avec des outils classiques à une démarche utilisant les outils de demain ». C’est aussi pour cela que les équipements qu’ils introduisent dans les classes doivent prendre en compte cette considération.

    Manutan2_130514Pour exemple, avec l’outil de création vidéo Moviestorm ils répondent, d’après lui à cette problématique,  « puisque le film créé est très moderne par son côté virtuel en 3D et jeu de synthèse tout en apportant aussi le confort de l’habitude par l’utilisation d’un support vidéo ».

    La vocation de Manutan Collectivités est aussi de « dénicher » les bonnes techno partout dans le monde, pour pouvoir les proposer à ses clients. Et comme cela a été évoqué en début d’article, le but à termes est bien de fournir une solution globale et ne pas se limiter au stade des matériels.

    « Nous menons toujours une recherche en matériels associés à du service et aujourd’hui, nous tentons d’y associer les ressources », conclut Bertrand Chavanel.

    Plus d’infos : www.manutan-collectivites.fr

     

     

     

     

  • Enseignants et élèves : des consommateurs de technologies pour créer de la pédagogie ?

    Enseignants et élèves : des consommateurs de technologies pour créer de la pédagogie ?

    Jean-François travaille depuis une trentaine d’années sur les questions relatives aux usages des technologies numériques dans le champ de l’éducation. Il s’intéresse plus spécifiquement aux processus d’appropriation des technologies par les institutions et par leurs acteurs et usagers ; ses recherches étant réalisées dans le cadre du laboratoire TECHNE qu’il dirige depuis 2012 ( voir son profil ici).

    Dans ce deuxième épisode, Jean-François Cerisier reprend quelques grandes étapes historiques de l’arrivée de l’informatique puis du numérique dans les classes. D’après lui, certainement contraints par des logiques de marché, nous assistons à une logique qui veut que « nous utilisons la technique pour construire de la pédagogie ».

    Il conseillerait de réfléchir à l’inverse et de penser pédagogie avant de choisir quelles technologies pourraient correspondre.

    Nous vous laissons découvrir en images son argumentaire.

    Rappel : vous pourrez assister à la conférence débat sur le thème de l’année de Ludovia le 25 août prochain avec Jean-François Cerisier, Jean-Marc Merriaux, Dominique Cardon et Jérémy Lachal en en direct sous la forme d’une Webconférence sur www.ludovia.org/2014, animée par Bruno Devauchelle.