Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Classe mobile, élève mobile ou enseignant mobile, faut-il faire un choix ?

    Classe mobile, élève mobile ou enseignant mobile, faut-il faire un choix ?

    120920114e6dabdfc5057Plusieurs questions découlent du titre :

    Un portable, une tablette pour chacun ?

    Des équipements en classes mobiles ?

    Des dotations pour chaque enseignant ?

    Comment permettre la fluidité et la continuité des politiques ?

    Les équipements évoluent trop vite , les dotations vieillissent également ?

    Laurent Charon, de SFR, présente la modélisation de 2 expériences (En savoir plus sur l’expérience SFR ) :

    Le smartphone à Rouen

    Le projet a été long à mettre en place à cause de soucis administratifs pour l’utilisation en cours de langue de l’outil (chaque élève avait son smartphone, y compris à domicile).

    Classe ultra mobile dans le Rhône

    Le projet existe depuis 2009. La classe équipé de  mini PC 10 et de tablettes 10  disponible pour chacun des élèves, afin qu’ils puissent accéder en toute simplicité aux manuels numériques et à leur ENT. Le numérique s’intègre dans la classe (il n’y a plus de salle informatique).

    Sur la première question posée, qu’est ce qui est (doit) être mobile : la classe, l’enseignant ou l’élève ?

    Rapidement, la discussions s’engagent pour savoir si une classe composée d’élèves mobiles devient automatiquement une classe mobile ou la classe est-elle obligatoirement composée d’un enseignant et d’élèves mobiles.

    De même, le contenu doit-il être figé ? En effet, en corollaire de l’enseignement mobile, le contenu devient-il ou est-il mobile lui aussi…

    Mario Asselin, animateur du débat, demande au public de lui donner des indicateurs permettent de reconnaître ou de caractériser les enseignants, les élèves et les classes que l’on pourrait qualifier de mobiles.

    Restitution des groupes de travail :

    L’enseignant mobile doit être équipé d’un dispositif mobile et formé à l’usage des outils. Il emploie, en permanence, les outils dans et en dehors de l’établissement.

    Peut-on mesuré qualitativement et quantitativement le temps d’utilisation pour évaluer l’efficacité de sa mobilité, par exemple en mesurant la production de travail ou sur résultat (atteinte d’objectifs) ?

    Classe mobile : équipements informatiques identiques nomades et mis a disposition d’une classe d’élèves a un moment donné en nombre suffisant pour un usage individuel, utilisé de façon ponctuelle comme l’usage actuel des tv et magnétophones.

    Mode de gestion organisé pour les utiliser ?

    Logique de collectivisation ou de mutualisation ?

    Cet équipement n’est pas affecté à un lieu.

    Elève mobile : celui qui a accès avec lui à ces ressources et son réseau (sa/ses communautés).

    Les échanges entre les différents groupes émergèrent rapidement vers de nouvelles questions. Quid de l’enseignement mobile, de l’école mobile… sur les différentes formes de mobilité  (pas seulement géographique).

    Parfois avec des réponses comme par exemple, dans l’institution scolaire, a-t-on besoin de peu, beaucoup, moyennement, de mobilité ? Réponse du public :  plutôt moyennement !

    Beaucoup de situations d’apprentissage se retrouvent dans un modèle qui s’est adapté aux outils utilisés. La connaissance désormais est partout et aujourd’hui l’enseignant n’est pas le seul media de l’apprentissage avec de nombreux débats houleux sur ces sujets.

    Le barcamp se termine par un tour de table avec comme question : «qu’est ce qui m’a interpellé ; ai-je appris ou changé d’avis ?» Voici quelques éléments de réponse :

    Le rapport à la ressource, la mobilité de l’enseignement, théoriser la mobilité est difficile.

    L’espace temps bouge, on est dans un « entre deux« .

    Le numérique et la mobilité trouvent des résistances dans l’enseignement.

    La manière dont on apprend différemment n’est pas évoquée.

    Apprendre ensemble, en communauté, c’est en cohérence avec la mobilité.

    Comment induire de la mobilité ?


  • Création d’une ressource interactive mobile par un enseignant ou un élève, limites technologiques, limites pédagogiques

    Création d’une ressource interactive mobile par un enseignant ou un élève, limites technologiques, limites pédagogiques

    120920114e6db421a2710Après une ouverture en mode conférence sur le programme/projet Sankoré (voir ci-dessous), l’innovation était de mise sur ce BarCamp/

    Les animateurs proposent d’emblée la division des « barcampeurs » en deux groupes localisés, travaillant sur une thématique chacun. Pour l’un, les ressources libres ; pour l’autre, les ressources propriétaires.

    Le pitch ! Se choisir un avocat et lui donner l’ensemble des arguments qu’il va défendre dans une joute orale contre l’équipe d’avocats adverses.

    Le début des débats très animé, sur des bases théâtrales, fut un grand moment de détente, ponctué malgré tout de quelques remarques intéressantes.

    * Sans propriétaire, pas de libre ! Sans libre pas de propriétaire.
    * Dans le libre, tout le monde participe et échange, mais en réalité seul quelques leaders d’opinions ont réellement la parole.

    Le résultat du vote final fut aussi quasi unanime, Les deux types de ressources (libres/propriétaires) peuvent/doivent cohabiter.

    Sankoré, plus qu’un logiciel pour TBI

    Sankoré est à la base un logiciel d’enseignement numérique interactif, gratuit et Open-Source. Issus du monde des TBI, il se donne pour mission de regrouper tous les usages du numérique en environnement scolaire.

    Sankoré possède un code et un format de fichier ouvert, comme tout projet libre. il peut en permanence être étudié, perfectionné et adapté à de nouveaux besoins. La possibilité de créer des apps (accessible en greffons a la manière de firefox ou Ooo lui permettra à termes, selon leurs concepteurs, de balayer l’ensemble des fonctionnalités souhaitables dans un espace d’éducation.

    Actuellement, outre les fonctions habituelles de l’outil de base, (annoter, dessiner,mettre en évidence,…) Sankoré offre la possibilité d’enrichir le contenu de son cours en important des animations flash, des images, du son, des vidéos ou en intégrant des documents existants .pdf ou .ppt.

    « Il n’a rien a envier aux solutions embarquées dans les différents TBI présents sur le marché« .

    Le futur du logiciel passera par la mise en place dans un écosystème plus vaste dédié à l’enseignement numérique. La communauté Sankoré se propose de mettre à disposition des enseignants, du contenu, des ressources numériques variées.

    Le développement du programme s’inscrit dans une démarche politique et éducative visant à réduire les fractures numériques que ce soit en Europe ou en Afrique, continent ou Sankoré se propose d’être un exemple de solidarité Nord-sud.

    Synthèse réalisée par Sébastien Reinders

  • Ouverture de l’établissement sur la vie locale avec un E.N.T.

    Ouverture de l’établissement sur la vie locale avec un E.N.T.

    120920114e6daa6822808Ouverture de l’établissement sur la vie locale avec un E.N.T. ? Sujet débattu lors du troisième BarCamp de l’Université d’été de Ludovia.

    «L’établissement n’est pas un sanctuaire», phrase de Pierre Martin,  proviseur d’un lycée d’Auch dans le Gers. L’ouverture est nécessaire pour ne pas dire un passage obligé pour nos écoles de demain.  L’ENT et l’ouverture sur la vie locale, tel est le sujet de ce BarCamp, mais est-ce la solution pour sortir du santuaire ?

    La société Kosmos nous fait une démonstration de sa solution K-d’école, choisie par la Midi-Pyrénées pour la généralisation de l’ENT en région. Deux exemples d’ouverture sur la vie locale : informations remplies sur l’ENT par le chef d’établissement à destination de la collectivité, qui peut permettre à cette dernière de connaître rapidement les moyens à débloquer.

    Autre exemple : un parent d’élève peut consulter des informations sur l’ENT sur les transports scolaires au lieu d’aller sur le site de la collectivité. On le comprendra, un seul et unique portail offert à l’ensemble de la communauté éducative pour une meilleure fluidité.

    Bruno Roussel du Conseil Régional Midi-Pyrénées, confirme cet enjeu. «L’engagement des collectivités est bien d’englober l’ensemble des fonctions et des missions d’un établissement. Nous avons passé le cap des tuyaux. La vie de l’établissement, c’est L’ENT».

    Mais attention, comme il le souligne, «l’optique de l’ENT n’est pas d’être utilisé comme une sorte de propagande» ! Alors ouverture, mais quelles frontières» ?

    Quatre questions au débat et quelques éléments de réponse :

    –       Quels sont les instruments et règles qui permettent d’organiser les flux d’informations ?

    Dans le schéma actuel du système éducatif c’est très compliqué, alors faut-il changer le système ?

    –       Qui fait quoi dans l’ENT ?

    Plusieurs questions découlent de la première : quels contenus, quels choix, quelles limites d’information ?

    Faire des liens institutionnels éducatifs qui ne soient pas des redites des sites institutionnels. Créer des espaces sur l’ENT, car chaque partie concernée n’aspire pas aux mêmes informations.

    –       Qu’est ce qui est hors périmètre usagers ?

    Encore une fois, cela engendre plus de questions que de réponses. L’organisation scolaire est très fragmentée.

    L’ENT est peut-être un moyen d’ouvrir une porte. Il doit y avoir des charnières entre la MJC, le CLAE… du coup l’ENT dépasse le champ éducatif de l’école.

    Parlons davantage d’ENE (Education Numérique d’Echange) ; le périmètre des ENT, c’est la communauté éducative (les associations, la famille, le conservatoire..), mais il faut un coordinateur des acteurs de la communauté éducative, une refondation de ce qu’est la communauté educative, il n’y a pas vraiment de limites en fait…

    L’enseignant dépasse l’institutionnel avec l’ENT ; «J’ai appris quelque chose hors de l’école et je vais en parler dans l’ENT».

    L’ENT comme cheval de Troie ?

    –       L’ENT n’est-il pas un outil d’aide à l’apprentissage de la citoyenneté ?

    Mais si, mais si !

    L’ENT ne peut pas être qu’un site institutionnel et il a toute sa place dans la vie de la société. Il faut laisser de l’autonomie aux collectivités et au chef d’établissement pour valoriser les expériences locales sur le territoire.

    Exemple du lycée d’Auch de Pierre Martin où l’ENT permet d’accéder à des informations  culturelles mais qui est aussi en partenariat avec la Mairie pour les élèves internes, partenariat avec l’hôpital….

    En bref conclusion, l’ENT est un réceptacle pour valoriser toutes les expériences de la vie locale.

    Synthèse réalisée par Aurélie Julien

  • Mobilité pour l’école : pouvoir enseigner, accompagner et apprendre hors les murs de la classe

    Mobilité pour l’école : pouvoir enseigner, accompagner et apprendre hors les murs de la classe

    120920114e6dacdaa763cVoici une synthèse des quelques interrogations posées sur le sujet N°1 d’un BarCamp de l’Université d’été de Ludovia.

    Question 1 : Dessiner votre logiciel de mobilité idéal

    Dans un contexte de sortie de la classe et de maintenir les élèves en contact avec le monde réel, les mobiles offrent d’immenses possibilités, des usages qui restent encore à imaginer et à définir. Les animateurs invitent les participants à dessiner sur une feuille leur conception d’un logiciel idéal pour un appareil mobile. Ils procèdent à la distribution de post-its aux quatre sous-groupes constitués.

    • L’application idéale fonctionne sur une tablette numérique, une tablette avec un écran de 10 po., intègre un navigateur, permet le partage et la collaboration en mode synchrone, le traitement de texte, la photo, la vidéo, et l’audio; enfin il tend à l’autonomie de l’utilisateur. Par conséquent, il répond à un besoin de connexion entre les utilisateurs.

    • Une équipe a conçu un logiciel idéal pour un usage spécifique, soit pour la conception d’un rapport de stage. Dans cette perspective, il intégrera la prise et l’ajout de photos. Sur le plan de l’évaluation, il mettra l’accent sur l’autoévaluation.

    • L’outil idéal est celui que l’on pilote à la voix.

    • L’outil idéal est conçu selon une ergonomie adaptée à l’utilisateur.

    Présentation des logiciels pour l’éducation, par François Cadeau, de Wizzbe.

    Le principe de base à l’origine de ce qui est allait devenir Wizzbe a la force de sa simplicité, soit servir d’interface entre l’input des élèves et l’output de l’application.

    Les données sont stockées sur un serveur sécurisé chez Wizzbe, en connexion avec les tablettes. L’enseignement peut accéder aux données des élèves, pour évaluation, sur le même serveur.

    L’accent est mis sur la simplicité de l’interface graphique, de façon à faciliter son appropriation par les utilisateurs.

    Questions 2 : Comment apprendre, enseigner, accompagner hors de la classe ?

    Comment favoriser la mobilité ? Netbook vs. tablette ?

    Comment faire le lien entre l’usage en classe et l’usage hors de la classe ?

    Comment détourner les outils non numériques pour mettre en oeuvre le m-learning ?

    Autant d’interrogations intéressantes qui clôturent ce BarCamp…

     

     

  • Le manuel numérique comme locomotive des ressources numériques ?

    Le manuel numérique comme locomotive des ressources numériques ?

    250120124f1fbbd043def
    « L’offre de KNE comporte 60% de manuels numériques (au nombre de 700 environ) pour 40% d’autres ressources« , nous confie Pierre Garnier. La part attribuée aux ressources «hors manuels numériques» est donc non négligeable.

    Alors pourquoi a t-on l’impression que le manuel numérique est la « locomotive » des ressources numériques ?

    L’arrivée du numérique est une véritable révolution pour les enseignants : d’abord de nouveaux supports avec le matériel (vidéoprojecteurs, TBI, classe mobile…), ensuite de nouveaux contenus avec les ressources. C’est peut-être beaucoup de choses en même temps !

    Comme nous l’explique Pierre Garnier, «l’arrivée du manuel numérique où l’enseignant retrouve le contenu de son manuel papier, qu’il a validé, a un facteur rassurant. Pas besoin pour lui de changer la pédagogie de son cours et il a, en plus, l’interactivité et toutes les fonctionnalités qu’offre le numérique».

    A priori, pas trop de nouveauté pour le corps enseignant à utiliser ce nouvel outil…

    De plus, les manuels numériques sont proposés par de grandes marques, connues et reconnues grâce aux éditions papiers en circulation depuis de nombreuses années. Pas besoin donc aux éditeurs d’user d’une importante force de persuasion pour convaincre les établissements. «Le manuel numérique a permis d’avoir beaucoup de clients, établissements et enseignants, qui n’étaient pas auparavant sur le marché du numérique», ajoute Pierre Garnier. Pour lui, «la réussite du manuel numérique a fait disparaître ce qui pouvait encore freiner l’évolution du numérique».

    Pour Charles Sol d’Edumedia, «une collectivité va se positionner avec le manuel numérique car le terme « manuel » est rassurant».  Il ajoute «qu’ il n’y a qu’en France où le manuel numérique existe et fonctionne bien ; le choix du manuel numérique a été fait car c’est un outil presque « traditionnel »».

    Serait-ce grâce au «conservatisme français» que le manuel numérique a fait son entrée et comme il s’avère être l’élément déclencheur au développement des ressources numériques,  c’est plutôt positif…?

    A propos d’eduMedia :
    eduMedia est née en 2003 sous l’impulsion du projet ENS (Espace Numérique des Savoirs) du ministère de l’Éducation Nationale ; disponible en 6 langues dont l’Arabe, les ressources eduMedia, innovantes pour l’apprentissage des sciences et réellement interactives, sont distribuées dans plus de 30 pays.
    eduMedia c’est à la fois une banque de ressources pédagogiques pour l’enseignant, un outil de travail et de révision pour l’élève, une encyclopédie scientifique multimédia à destination du grand public et des bibliothèques.

    A propos du Kiosque Numérique de l’éducation :
    Crée en 2004 par le Groupe Hachette-Livre, le Kiosque numérique de l’éducation propose un catalogue commun de près de 600 ressources numériques pédagogiques issues d’un regroupement de 31 éditeurs de contenus scolaires et de référence.
    Aujourd’hui très attentifs à la demande des enseignants, des académies et des collectivités locales et territoriales , les éditeurs du KNE, avec des manuels numériques personnalisables, des bases de données de ressources, des dictionnaires, des encyclopédies et des atlas couvrent toutes les matières et tous les niveaux scolaires.
    Le Kiosque numérique de l’éducation est également un portail gratuit d’accès aux ressources acquises par et pour les établissements scolaires, les enseignants et les élèves. Il permet un usage en classe ou à la maison et est accessible depuis Internet ou un Intranet scolaire ou toute solution d’Espace Numérique de Travail déployé dans les établissements.

  • Les tablettes numériques, le futur cartable numérique ?

    Les Académies de Créteil et de Grenoble ainsi que le Département de la Corrèze, qui expérimentent déjà ces technologies, sont là pour témoigner.

    Assumant son rôle de modérateur, Gilles Braun, dresse un tableau de la situation concernant les tablettes numériques dans les écoles, soulignant que quelques intervenants sont absents, dans l’attente de l’annonce de projets dans leur milieu.

    Premier à prendre la parole, Claudio Cimelli, de l’Académie de Créteil, expose les pratiques et les expérimentations qui ont cours sur son territoire.

    Dans un collège, d’abord, on a doté chaque enseignant d’un appareil nomade, afin qu’ils s’habituent à l’outil et à ses logiciels. En 2012, tous les élèves seront munis des mêmes appareils.
    Pour Claudio Cimelli, « il importe que l’on dispose d’outils quantifiables (temps d’utilisation, diversité des activités pédagogiques, etc.)« .

    Il constate, avec les tablettes, une augmentation du nombre d’activités proposées aux élèves. Il observe aussi une plus grande motivation chez les élèves, parlant même de plaisir du coté élève.

    De plus, l’interface tactile n’a pas causé problème. Les tablettes s’avèrent plus maniables et ne semblent pas faire barrière entre l’enseignant et les élèves.

    Les limites
    Parmi les limites de l’outil, il note les problèmes de compatibilité de formats en passant à des appareils Apple. Par ailleurs, on n’a pas résolu tous les défis de catalogage et de mutualisation de l’information pour faciliter le partage et la recherche de ressources pour les enseignants. Claudio Cimelli évoque les questions relatives à la santé, notamment par rapport au wi-fi, et auxquelles il faut rester attentif.

    Prenant la relève, Didier Anselm, de l’Académie de Grenoble, présente le projet d’expérimentation d’iPads dans les établissements.

    Ils se sont tournés vers  l’iPad, intéressés par le coté novateur de l’appareil et séduits par sa simplicité d’utilisation. On voyait alors dans la tablette le chaînon manquant entre l’activité scolaire et un outil numérique plus naturel.

    L’intérêt de l’expérimentation porte essentiellement sur les usages, au-delà de l’instrument.

    La tablette semblait intéressante pour les élèves inscrits à des programmes sport-étude, élèves très mobiles. L’intervenant remarque sa satisfaction dans l’analyse que l’on fait du travail des élèves, très rapidement, souvent même immédiatement,  en projetant le travail des élèves au TBI, dans le contexte de la classe.

    Stéphane Carasco et Philippe Mittet, de l’académie de Bordeaux, rejoignent les deux premiers intervenants quant au déploiement des tablettes.

    Le principal intérêt de leur expérimentation porte sur la lecture numérique. À cette fin, on a créé un serveur de 200 livres numériques, lesquels sont offerts sur les tablettes, en l’occurrence des iPads et des Archos.

    Sur le plan de l’organisation des appareils, on a constitué des mallettes comprenant chacune 6 tablettes et une borne. On a pris soin de former les inspecteurs en amont de l’expérimentation et de solliciter leur participation quant au choix des livres.

    On note un net avantage dans l’utilisation des tablettes quand elle s’accompagne d’une réflexion pédagogique. Parmi les autres points forts, retenons la fiabilité de la solution et l’intégration à un projet pédagogique.

    Philippe Mittet maintient, malgré les critiques à l’endroit des ENT, sa conviction de leur nécessité pour assurer la convergence de l’activité scolaire des élèves et des enseignants.

    Laurent Charon présente un projet de classes ultra-mobiles dans le Rhône.

    L’expérimentation s’est d’abord faite avec des notebooks, rangés dans un meuble mobile, que l’on distribuait aux élèves dans la classe.

    Une vidéo illustre l’utilisation des notebooks dans la classe, dans une approche instructiviste, commandée par l’enseignant.

    Dans une autre phase d’expérimentation, on s’est tourné vers l’iPad. Certains élèves ont manifesté une préférence pour la souris. Considérant la nouveauté des tablettes, tant à l’école que dans le grand public, on se retrouve dans une situation où l’on dispose de peu d’antécédents de pratique et qu’on découvre les possibilités de l’instrument à l’usage.

    On manifeste certaines craintes relativement à la fragilité de l’instrument et l’univers fermé d’Apple.

    Christophe Monnet, d’Érasme, également du département du Rhône, décrit une expérience dont la question initiale est “Et si un coin de table devenait un lieu de connaissances et de partage”.

    On a eu recours au dispositif Kaleidoscope, un dispositif inédit et très novateur, soit une table interactive qui reçoit quatre tablettes et qui sert d’espace de jeu éducatif ou de travail collaboratif (ou compétitif selon l’activité) pour résoudre une question ou un problème quelconque. Le dispositif est né du travail d’un développeur, d’un designer et d’un artiste.

    Pascal Bringer, de la société Maskott, fait une brève présentation, considérant que le sujet a déjà été présenté lors d’un barcamp, d’applications développées pour tablette Samsung à partir de ressources libres.

    Il rappelle que la conception des logiciels s’est faite en collaboration avec les enseignants et que l’on a beaucoup misé sur la simplicité d’utilisation des logiciels afin de minimiser le temps d’appropriation par les enseignants et les élèves.

    Pour terminer le tour de table, Pierre Mathieu, directeur du CDDP de Corrèze, présente un déploiement de tablettes iPad dans les écoles de son territoire.

    L’approche mise sur un déploiement et une analyse dans l’action, accompagnés d’une formation sur les usages de l’outil.

    Petit à petit, et progressivement, on gomme les difficultés au fur et à mesure qu’elles émergent. Comme pour l’Académie de Grenoble, la primauté de tout ce déploiement demeure les usages, au-delà des outils.

    On compte sur un compte iTunesU pour cataloguer et distribuer les ressources. L’opération compte sur l’observation et l’analyse des usages pour raffiner les pratiques, tant pédagogiques qu’administratives.

    On considére la simplicité et la convivialité des appareils comme une caractéristique essentielle à l’intégration des usages numériques dans un cadre d’apprentissage.

    En guise d’exemple, la rapidité d’activation du travail sur les outils numériques n’est pas négligeable, considérant qu’on est déjà au travail sur un iPad après tout au plus une minute, alors qu’on peut prendre jusqu’à six minutes pour brancher et lancer un ordinateur portable.

    La table ronde se termine sur ce dernier témoignage, sans trop de questions ou interactions avec le public, ces dernières ayant ponctué la table ronde après chaque présentation.

    Synthèse réalisée par François Guité et Jean-Marie Gilliot

  • Un nouveau paysage pour les ressources numériques éducatives


    * Quelles sont les implications de la multiplication des systèmes d’exploitation mais aussi des supports et des modes de consultation sur la production et l’utilisation des ressources numériques éducatives ?

    * Quelles sont les implications des nouveaux modes de distribution (arrivée des applications sur Androïd Market, Itunes,… propositions des éditeurs) ? Quelles tendances, quelles attentes ?

    * Ressources numériques éducatives libres ou propriétaires : où en est-on ? Tendances et attentes ?

    A cause du rythme soutenu de l’innovation et des techniques, impliquant une multiplication des usages et une diversité des OS de fonctionnalité nouvelles (tactile, …), les éditeurs essayent de s’adapter a ces différentes attentes tout en coordonnant leurs actions avec les exigences du ministère.

    Facteur amplifiant, les éditeurs ne sont pas persuadés d’obtenir des retours financiers suffisants mais la transversalité des ressources (comme le cas du dictionnaire) permet un ROI acceptable.

    Certains parmi eux, pensent simplement rajeunir et proposer de nouvelles ressources à partir de leur ancien catalogue et de leurs best-sellers, sans réelle introspection sur le contexte de ressource numérique.

    Du coté de l’administration de l’enseignement, l’avis est que les plate-formes de ventes ne sont pas spécifiquement adaptées au monde de l’éducation, les applications sont principalement orientées usages pour des usages personnels. Peu d’applications de productions réellement disponibles pour un travail en classe ont pu être détectées.

    Les markets étant obscurs et la difficulté de choisir la bonne application poussent la réflexion sur une possibilité pour l’administration de créer des listes d’application à usage pédagogique au sein des institutions publiques telle que CDDP, CRDP, … Au risque de freiner la liberté de choix et d’innovation donnée aux enseignants.

    Du coté du monde libre, on s’impatiente… Les Creatives Commons sont investis par les enseignants qui se mettent a produire des ressources correspondant le mieux à leurs besoins.

    Ces ressources libres ont fait leurs preuves, divers exemples comme Sankoré tendent à le prouver. Le libre est un espoir pour l’Afrique, si celle-ci peut y imposer sa marque, mais peut-être aussi un espoir pour l’éducation européenne dans ses principes d’ouverture, de partage et de collaboration.

    Des exemples proches comme l’expérimentation des tablettes en Corrèze se heurtent au problème de l’accès à coût raisonné aux ressources, le libre étant peut-être dans ce cadre également une solution de choix.

    l’Académie de Créteil avec Julien Llanas a relevé les principales interrogations sur le sujet chez les enseignants. La propriété semble être le thème central, à savoir entre autres :

    * Le coût d’acquisition et de la légitimité du prix, l’efficience pédagogique et la valeur ajoutée parl’éditeur en relation avec une production personnelle de l’enseignant.

    * Le coût lié à la jouissance. La capacité matérielle et intellectuelle (formation) d’utiliser cette ressource

    * D’autres réflexions sont orientées sur la propriété des productions réalisées, de la portabilité et de la pérennité de la propriété.

    Julien Llanas conclut sur le sujet que si le prix est nul, que la ressource soit libre ou non, cette problématique peut être évacuée de la réflexion.

    Une autre solution à la problématique du coût et de la propriété pourrait être l’établissement de médiathèque de ressources disponibles, et non un achat massif de livres numériques et ou de ressources numériques qui ont un taux d’obsolescence élevé.

    La validité de ces sources pourrait être maintenue et amplifiée par rapport au livre numérique en assurant une granularité de ces ressources ; les rendre autonomes dans le cadre plus global d’une médiathèque. Cela permet d’assurer une validité constante de ces ressources.

  • la « Wizzbe Tablette »

    Extrait de la synthèse du BarCamp « Présentation des logiciels pour l’éducation » par François GUITÉ, blogueur :

    «Le principe de base à  l’origine de ce qui allait devenir Wizzbe a la force de sa simplicité, soit servir d’interface entre l’input des élèves et l’output de l’application.

    Les données sont stockées sur un serveur sécurisé en connexion avec les tablettes.

    L’enseignant peut accéder aux données des élèves, pour évaluation, sur le même serveur.

    L’accent est mis sur la simplicité de l’interface graphique, de façon à  faciliter son appropriation par les utilisateurs».

    La solution «Wizzbe Tablette» permet aux élèves de tous âges de travailler sur des applications d’apprentissage des langues directement sur leurs tablettes.

    Plus d’infos :
    Le blog de Caroline JOURNEAU-SION, Ludovia jour 3 ; Exrait : « L’équipe de Logosapience a ensuite partagé avec nous les difficultés à surmonter pour passer d’une application de laboratoire de langue à une application mobile : comment permettre aux élèves d’accéder au matériel multimedia fourni par l’enseignant, comment stocker et permettre l’échange du matériel multimédia produit par l’élève en dehors de la classe ? Résultat de leurs efforts : leur logiciel Wizzbe ».

  • TELISS : l’outil en ligne indispensable pour une rentrée scolaire zen

    TELISS : l’outil en ligne indispensable pour une rentrée scolaire zen

    080920114e68b5954a0ceAvec TELISS, Issy met à disposition des parents isséens un portail en ligne facile d’accès et pratique.

    La solution de gestion et de facturation des activités périscolaires isséennes, TELISS (Télé-services d’Issy-les-Moulineaux), a été repensée et améliorée. Cette nouvelle version est plus ergonomique, plus stable et plus simple d’utilisation.

    Les familles peuvent ainsi préinscrire leurs enfants aux activités :
    –       la restauration du midi
    –       les goûters
    –       l’étude du soir
    –       les garderies élémentaires et maternelles matin et soir
    –       les classes d’environnement
    –       les ateliers langues
    –       les accueils de loisirs du Clavim

    Au début de chaque mois, une facture – également téléchargeable – est envoyée par e-mail pour les consommations du mois précédent.

    Elle peut être réglée par plusieurs moyens de paiement : prélèvement automatique, Internet, carte bleue, chèque, espèces, CESU.

    Plus d’infos : sur Issy.tv