Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Une école rurale à la pointe du numérique

    Une école rurale à la pointe du numérique

    Pour 3 classes, l’école compte 2 TBI et une classe mobile. Pour l’instant l’ENT (iconito) est en place à titre expérimental ; il est surtout utilisé pour la mise en ligne du blog de l’école, sur lequel chaque jour est relaté un événement important de la journée.

    «C’est un moment de langage important pour les enfants qui permet de clôturer la journée», nous confie Teddy Gracia.

    Dès la rentrée et après réunion d’information pour ne pas dire de «formation»  avec les parents, l’ENT sera effectif et on pourra y trouver les fiches de liaison, les bulletins, les évaluations… mais également permettre les échanges entre enseignants. «L’ENT permet de faire plus d’activités à moindre coût», ajoute le Directeur d’école.

    Sur la vague du numérique, l’école utilise également la visioconférence pour l’apprentissage des langues.  Chloé Dedieu, enseignante en cycle 2, utilise la «visio» pour enseigner l’espagnol à toute l’école et pour tous les niveaux, du CP au CM2.

    Le projet a démarré par la recherche de correspondants et les candidatures ne manquent pas ! Elle nous confie même qu’elle n’a pas pu répondre à toutes les sollicitations.

    La visioconférence apporte réellement quelque chose à l’apprentissage de la langue ; pour cette enseignante convaincue, «ça donne du sens à la langue d’échanger en direct».

    Une classe d’Aragon apprenant le français a donc répondu présent. L’échange n’a démarré qu’en fin d’année. «L’idéal serait de commencer ce travail dès le début d’année pour que la relation entre les enfants s’installent vraiment», ajoute t-elle.

    La première prise de contact s’est fait autour d’un jeu «Qui est-ce ?», où les enfants devaient deviner qui est la personne «mystère» en posant plein de petites questions : «Est ce qu’il est brun, blond ; est ce qu’il a des lunettes…». Elle s’est terminée en chanson, dans les deux langues, français et espagnol.

    Deux autres séances ont eu lieu sur différents sujets : présentation de projets effectués pendant l’année comme une expérience sur un vivarium de vers de terre, une expérience sur l’eau, projet d’un herbier virtuel «européen» mis en commun sur e-twinning…

    Deux séances programmées n’ont pas eu lieu, pour des raisons techniques (mauvais son, problème de connection). Chloé Dedieu insiste sur l’importance d’une aide technique pour utiliser ce genre d’outil. Pour elle, une personne est indispensable pour aider l’enseignant dans la mise en place et l’utilisation efficiente de la visioconférence. Dans le cas de l’école d’Artigat, c’est l’animateur TICE Emmanuel Subrenat, qui a joué ce rôle.

    «Il ne faut pas oublier que c’est une séance pédagogique au même titre que les autres et que donc elle se prépare rigoureusement. Et c’est avant tout dans cette préparation que nous (animateurs TICE) devons être présents avec les enseignants pour pouvoir les former à l’intégration de la visio et des TICE en général dans leur pratique de classe», a déclaré Emmanuel Subrenat.

    Et il ajoute «Globalement c’est un des aspects que nous retrouvons souvent dans les formations, à savoir que l’intégration des Tice comme de n’importe quel matériel nouveau demande une réflexion pédagogique et organisationnelle».

    Bon, une fois les quelques soucis techniques mis de côté, nous avons là un bon exemple pour aborder l’apprentissage d’une langue étrangère dans le premier degré.

    Plus d’infos :
    retrouvez l’équipe enseignante de l’école d’Artigat sur la journée dédiée au premier degré à l’Université d’été de Ludovia, mardi 30 août, renseignements et inscriptions ludovia.org/2011.

  • Utilisation de la 3D stéréoscopique en classe

    L’objet de cette étude est de vérifier l’intérêt de l’utilisation de la 3D à plusieurs niveaux :

    • sur l’attention des élèves
    • sur la compréhension des élèves
    • sur la mémorisation des élèves

      Explication de Guillaume Azéma, enseignant expérimentateur 3D : « Notre participation à cette étude européenne s’est traduite par l’utilisation de séquences 3D stéréoscopiques durant mes cours de SVT au collège Jean-Baptiste Clément de Dugny, et ce dans 4 classes du niveau 5ème« .

      Pour réaliser cette étude, les éditeurs Design Mate et Amazing Interactives ont fourni des banques de séquences 3D.

      Parmi ces séquences, certaines présentent une qualité technique et pédagogique intéressante comme par exemple la modélisation d’un coeur, d’un oeil, de poumons en activité avec un plan de coupe et d’autres fonctions permettant une interactivité propice à une meilleure compréhension chez l’élève.

      Le recueil des données s’est fait à partir des résultats des élèves à certaines évaluations mais également à partir de sondages simples, sur leur ressenti.

      « A l’heure actuelle, les premiers résultats sont assez positifs : le travail en collaboration avec les entreprises a permis de commencer à travailler sur la majorité des points techniques que nous avons trouvés problématiques : absence de pointeur 3D, amélioration des ressources sur le fond et sur la forme, ergonomie des lunettes« , nous confie Guillaume Azéma.

      Au niveau pédagogique quelques points positifs sont apparus lors de cette étude qui devrons être confirmés par la suite :

      • regain d’attention chez les élèves en principe peu attentifs
      • amélioration des résultats due à priori à une amélioration de la mémorisation

        Plus d’infos : Retrouvez le détail de cette expérimentation pendant l’Université d’été de Ludovia, renseignements et inscriptions www.ludovia.org/2011
  • Quels ingrédients pour réussir un projet de baladodiffusion ?

    Quels ingrédients pour réussir un projet de baladodiffusion ?

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    Jean Marc Labat, développeur «Pôle Numérique et baladodiffusion», nous explique la mise en place d’un cahier des charges fonctionnel pour un projet de baladodiffusion « d’envergure« .

    Il prévoit que tous les enseignants et les élèves de l’académie peuvent potentiellement bénéficier de ce service (primaire et secondaire). Chacun disposera d’un compte personnel nécessitant une authentification. Un administrateur local (pour l’établissement) administrera les comptes, les classes , les groupes… de l’établissement. Un administrateur général de la plateforme administrera les établissements.

    Les Fonctionnalités essentielles : enregistrer, diffuser, partager

    •    Diffusion de documents sonores audio et vidéos : flux de podcast par enseignant, thème afin de permettre aux élèves de réécouter sur leur baladeur pour une meilleure imprégnation.
    •    Accès aux documents en ligne par streaming : pas de téléchargement, rapidité de l’accès par smartphones , tablettes ou PC
    •    Partage des documents avec la classe ou un groupe d’élèves , d’autres professeurs : individualiser les situations d’apprentissage, éviter une diffusion publique qui freine les pratiques des enseignants et des élèves.
    •    Partage des documents avec d’autres professeurs: mutualiser les ressources.

    Dispositifs techniques : simple et multi-support

    Toutes ces fonctionnalités doivent être accessibles quel que soit le support utilisé, nomade ou non ( pc, smartphone, baladeur, tablettes ) et la marque de celui-ci( windows, apple, android,…).

    Elles doivent pouvoir s’intégrer à l’ENT de l’établissement afin de faciliter l’accès au service et le partage des documents avec des groupes déjà constitués dans l’annuaire de l’ENT.

    Une ergonomie simple et dépouillée est indispensable si l’on souhaite une prise en main simple et rapide aussi bien par les enseignants que par leurs élèves.

    Le matériel minimal nécessaire serait : un PC avec une carte son, un casque avec micro, une webcam. Les élèves équipés de smartphones ou de tablettes pourraient accéder au même service.

    Que doit faire l’enseignant ?

    L’enseignant doit créer une activité en associant un document sonore ou vidéo à une consigne écrite. Il la partage ensuite avec ses élèves pour leur permettre de répondre à la consigne par un enregistrement sonore ou vidéo ou bien encore par un texte saisi dans un formulaire.

    Avec les élèves il faut distinguer :
    •    le partage pour une simple diffusion : les élèves accèdent au document en lecture
    •    le partage pour déclencher une production des élèves : ils peuvent répondre à la consigne par une production audio ou vidéo mais aussi par la saisie d’un texte. Ce partage sera effectif quand l’enseignant aura cliqué sur publier.

    M. Ben Khelil, IA/IPR d’anglais, coordonne le groupe de pilotage de ce projet de baladodiffusion dont la mission est de tester l’application afin de définir les fonctionnalités à ajouter, modifier ou supprimer. Les tests doivent permettre de faire émerger les besoins qui auront certainement échappé à l’équipe de développement.

    A l’issu d’une période de tests de quelques semaines , les besoins exprimés permettront de rédiger le cahier des charges de l’application qui sera validé par le groupe de pilotage.
    Une fois l’application développée elle sera expérimentée dans une dizaine d’établissements.

    Plus d’infos :
    Retrouvez tous les détails de ce projet lors de l’Université d’été de Ludovia, renseignements et inscriptions ludovia.org/2011.

  • Une Agence académique des usages des Tice, pour quoi faire ?

    Une Agence académique des usages des Tice, pour quoi faire ?

    060720114e14562e5d4e0L’Agence académique des usages est «la logique déclinaison académique de l’Agence nationale des usages des Tice».

    Elle promeut l’usage raisonné des outils Tice à travers des vidéos de témoignage d’enseignants et d’élèves filmés dans le cadre de leur pratique scolaire. Ces témoignages audiovisuels illustrent une problématique d’usage spécifique (améliorer la maîtrise des langages, améliorer l’oral en cours de langue vivante, communiquer avec un ENT, …) et rendent compte de la réalité des pratiques sur le terrain.

    C’est donc l’endroit idéal pour trouver tout type de retour d’expériences d’usages des Tice ; finie la théorie, voilà la pratique !

    Céline Dunoyer nous donne quelques exemples de vidéos réalisées par l’agence :

    •    témoignage sur un atelier d’échecs pratiqué entre autres avec un TNI en CM2 pour développer de nombreuses compétences transversales chez les élèves
    •    baladodiffusion en cours d’allemand en collège, pratique qui permet une meilleure exposition à la langue et une véritable pratique orale de la part des élèves.
    •    usages d’un ENT en lycée
    •    gestion d’un club journal lycéen
    •    production d’un roman photos en IME
    •     transmission de pair à pair avec un TNI dans le premier degré

    L’Agence nationale sélectionne ensuite certains des sujets et en publie une version n’excédant pas 6 mn sur son propre site : un partage d’expériences accessible à tout le monde.

    «Dans l’avenir, l’Agence académique des usages aura vocation à rassembler les diverses vidéos d’usages qui se trouve actuellement éparpillées à différents endroits de nos sites académiques afin de donner une meilleure vue d’ensemble de tout ce qui se pratique dans l’académie de Créteil. Il est également envisagé de se rapprocher des chercheurs afin d’accompagner ces vidéos de documents de réflexion autour de ces pratiques», conclut Céline Dunoyer.

    Plus d’infos :
    Rendez-vous sur le stand de l’académie de Créteil, invité d’honneur à l’Université d’été de Ludovia, renseignements et inscriptions ludovia.org/2011

  • ObserTice 92, Issy pionnière dans les ENT

    ObserTice 92, Issy pionnière dans les ENT

    060720114e1471b21d81fLes Environnements Numériques de Travail sont des plateformes collaboratives mettant en relation les utilisateurs et leur permettant de travailler à l’extérieur de l’établissement dans des conditions optimales. Outre l’organisation de la vie scolaire, notamment via un espace personnel, le but est d’ouvrir davantage les établissements vers l’ensemble des membres de la communauté scolaire : parents d’élèves, conseillers d’orientation, centres de loisirs, structures culturelles…

    Si les Environnement Numériques de Travail sont assez répandus dans l’enseignement secondaire et dans le supérieur, les expériences dans des classes de primaires restent exceptionnelles.

    A Issy-les-Moulineaux, 5 classes d’élémentaire participent à l’expérimentation (2 classes de CM2 à l’école élémentaire Doisneau, 2 classes de CM2 à l’école élémentaire La Fontaine et 1 classe de CP/CE1 à l’école des Chartreux). D’ici 2013, l’objectif est de généraliser le dispositif à toutes les écoles de la Ville.

    L’autre originalité du projet isséen est que – en amont du déploiement technique – il associe de nombreux partenaires en relation avec les écoles (services de la Ville, structures culturelles comme l’espace ludique Marcel Aymé ou les médiathèques…, CLAVIM) et initie une large réflexion afin d’inciter les éditeurs à s’adapter aux besoins des utilisateurs.

    Si l’expérience isséenne est concluante, elle servira de modèle aux autres villes des Hauts-de-Seine.

  • Se former aux technologies éducatives avec les MédiaFICHES

    Se former aux technologies éducatives avec les MédiaFICHES

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    Dans un contexte d’augmentation significative des équipements dans les établissements, proposer une ressource de formation efficace et de qualité constituait un véritable enjeu pour l’Éducation nationale, pour permettre aux enseignants de construire les habiletés nécessaires à l’utilisation des instruments numériques tout en développant un discours sur leurs valeurs ajoutées didactique et pédagogique.

    Réalisée par Michel Narcy et Patrice Nadam, experts spécialistes de la formation aux TICE, la collection prend appui sur les pratiques repérées et publiées par les groupes disciplinaires et par les équipes TICE 1er degré, attestant de leur efficience, leur acceptabilité et leur efficacité pour la réussite de tous les élèves.

    La série TNI
    La première série développée cette année concerne les tableaux numériques interactifs (TNI). Elle a été réalisée en partenariat avec les industriels (eInstruction, Promethean, SMART et MIMIO) et propose à ce jour 128 fiches imprimables et 89 vidéos tutorielles.

    La série se décline en quatre volets : les fiches «Lignes d’usages», «Comment faire ?», «Cadrage» et «Prise en main», ce dernier constituant à lui seul un véritable parcours de formation.

    Perspectives de rentrée

    Une deuxième série sera en ligne à la rentrée et concernera la mobilité avec un premier volet sur la baladodiffusion. Les activités de production et de diffusion de ressources par l’enseignant, la mise en œuvre d’une activité autonome de l’élève d’écoute et de production seront des points abordés dans les futures fiches.

    En ce qui concerne la série TNI, un «arbre de compétences» TICE sera bientôt conçu, permettant à chacun de se positionner et de construire sa propre démarche de formation. Des mises à jour de fiches sont prévues, en phase avec les mises à jour des logiciels de pilotage des TNI et des nouveaux partenariats seront mis en place.

    Plus d’infos : mediafiches.ac-creteil.fr et retrouvez une présentation des MédiasFICHES sur l’Université d’été de LUDOVIA, inscriptions et renseignements sur ludovia.org

  • Des tablettes pour les écoliers

    Des tablettes pour les écoliers

    040720114e12d9a924699Question qu’aujourd’hui tous les enseignants se posent et qui sera débattue lors de l’Université d’été de Ludovia.

    En matériel, 15 iPads, 1 ordinateur, 3 bornes WiFi et 1 réseau local (Ethernet et courant porteur) ont été nécessaire pour l’expérimentation.

    L’organisation pour l’usage du matériel s’est fait sous différentes formes : en classe entière (1 iPad pour 2), en petit groupe (1 iPad par élève), en aide personnalisée (1 iPad par élève), en autonomie (1 iPad pour 1 ou 2).

    Première constation : que d’utilisations pour un même outil !

    En effet, l’iPad peut être :
    •    un outil de vérification ou d’aide ponctuelle (Calculator, le conjuguiste ou le conjugueur)
    •    un accès pour consulter des documents (sur Internet grâce à Safari, à partir de liseuses type Ibooks, grâce au partage de fichiers avec Dropbox)
    •    un exerciseur (itooch Français CM2, Conjugation Nation French, AB math, itooch Maths CM2, Math Board, L’heure de la jungle, Les fractions de la jungle, iCardSort…)
    •    un outil de production (iCardSort, Pages)
    •    un lecteur multimédia (iPod VLC Ressources en ligne type Youtube)
    •    un enregistreur (Quick Voice)
    •    un outil tactile : (Mirror paint Tactilis)

    Petite synthèse plutôt positive de Pierre Tourette sur l’attitude des élèves face à l’iPad :

    –    un outil ludique et attractif
    –    une prise en main assez rapide
    –    une mise au travail rapide
    –    une utilisation possible en autonomie
    –    ergonomie de certaines applications

    Du côté des enseignants, malgré certaines étapes chronophages, cet outil offre un réel potentiel.

    La mise à disposition de documents en couleur, la possibilité de différenciation  et la mobilité du support en font des atouts incontestables.
    Par contre, la recherche, l’installation et la mise à jour des applications prennent beaucoup de temps, tandis que la manipulation des fichiers est impossible.

    Pierre Tourette, pour conclure brièvement, nous donne son point de vue : «L’iPad est plutôt un outil personnel. Il peut devenir « le couteau suisse » de l’élève : manuel, outil de vérification, exerciseur, outil de production (…)»

    et il ajoute : «Pour que cela devienne vrai, il y a la nécessité de voir arriver sur l’Appstore des applications exploitant les spécificités de l’iPad et proposant des contenus pédagogiques adaptés».

    Même si cela est possible doit-on tout faire avec une tablette numérique?

    Plus d’infos : rendez vous sur l’Université d’été de Ludovia pour débattre du sujet www.ludovia.org/2011

  • ITOP intègre la technologie de Texas Instruments dans son E.N.T

    ITOP intègre la technologie de Texas Instruments dans son E.N.T

    040720114e11c3058a3fd«La technologie s’intègre naturellement dans l’Environnement Numérique de Travail ITOP. Elle permet aux enseignants de mettre à disposition de leurs élèves des activités ou expériences scientifiques dynamiques réalisées pendant ou en dehors des cours. Les élèves y ont accès directement depuis l’ENT, sans avoir aucun logiciel installé sur son ordinateur et depuis n’importe quelle connexion Internet», indique Alexandre Titin-Snaider, responsable de la Division Education Europe du Sud de Texas Instruments.

    Conformément à l’accord, TI fournira une bibliothèque de ressources numériques interactives dédiées aux mathématiques et aux sciences, disponibles pour les enseignants et élèves de 1500 établissements actuellement équipés de l’ENT ITOP. Ces ressources ont été créées sur la base du logiciel TI-Nspire de Texas Instruments, spécialement conçu pour l’enseignement et l’apprentissage des mathématiques et des sciences, du collège au lycée.

    Toutes ces ressources sont gratuites pour ces établissements et accessibles depuis n’importe quel ordinateur connecté à l’ENT.

    L’accès ne nécessite aucun logiciel à installer ou de matériel dédié pour visionner les activités dynamiques : la technologie TI-Nspire est intégrée à l’ENT.

    « Texas Instruments a développé une solution logicielle qui s’intègre facilement dans notre ENT tout en offrant à nos utilisateurs un accès riche en activités pour les mathématiques et les sciences« , explique Hervé Borredon, Président du groupe ITOP.

    ITOP sera présent sur l’Université d’été de Ludovia, en tant que partenaire VIP, www.ludovia.org/2011

     

  • productions et consommations médiatiques dans une société multiculturelle

    productions et consommations médiatiques dans une société multiculturelle

    290620114e0acff442867Le contenu
    Les phénomènes migratoires et la globalisation produisent une multiculturalité de plus en plus sensible au sein des sociétés. Parallèlement, les nouvelles technologies de la communication permettent une circulation presque sans limites des informations et des produits culturels.

    Dès lors, à défaut d’une homogénéité territoriale des cultures, les médias pourraient-ils être les nouveaux espaces autonomes des différentes communautés qui peuplent de mêmes lieux ? Ou, au contraire, ne connaissant plus les frontières, les médias deviendraient-ils les vecteurs privilégiés d’une interculturalité qui ferait mentir les prophéties communautaristes ?

    Pour l’éducation aux médias, ces deux hypothèses posent un défi pratique : si les publics sont hétérogènes, comment produire un accompagnement qui parle à tous ? Faut-il travailler sur des spécificités culturelles ?

    Ce «DOSSIER DE L’ÉDUCATION AUX MÉDIAS» propose des pistes de réponse, ou a tout le moins de réflexion, en examinant la multiculturalité de l’environnement médiatique et du rapport qu’entretiennent avec lui les populations de la diversité culturelle.

    Au sommaire de ce Dossier

    Première partie : Les jeunes, leur diversité et les médias

    Résultats d’une enquête menée auprès de 400 jeunes de 13 à 20 ans en Communauté française sur leur consommation médiatique et le rapport avec leur origine (multi)culturelle. Que consomment-ils ? Qu’aiment-ils ? Quels rapports entretiennent-ils avec leur entourage au sujet des médias ? Cette étude explore leurs comportements face aux médias en les mettant en perspective avec un indice important de leur identité culturelle : les langues qu’ils parlent. La diversité qui les caractérise se vérifie-t-elle dans leurs pratiques médiatiques ?

    Deuxième partie : Télévision sans frontières

    Cette partie du dossier examine les contenus des télévisions du monde. Les programmes reflètent- ils la diversité des aires culturelles de la planète ? Regarde-t-on des choses différentes lorsque l’on est spectateur sud-américain, africain, européen, asiatique,… A l’heure où les bouquets numériques et les chaines satellitaires sont accessibles à tous et partout, faudrait-il en déduire les spectateurs diffèrent en fonction du type de chaînes ou de programmes qu’ils consomment ?

    Troisième partie : De la diversité dans les médias : un patchwork chamarré…

    Enfin, le dossier examine la présence dans les médias des communautés d’origine allochtone en Belgique francophone. Comment sont-elles représentées dans les médias traditionnels ? Quels espaces y occupent-elles ? Quels sont les médias spécifiques qui en sont issus (médias de la diversité ou médias ethniques )? Bref, la diversité culturelle est-elle visible et active dans l’espace médiatique francophone belge?

    Plus d’infos :
    Commande  du «
    Médias sans frontières – Productions et consommations médiatiques dans une société multiculturelle» 80 pages en couleurs, format A4 à à Média Animation Asbl par Tél : 00 32 (0)2 256 72 33 ou par mail : p.caronchia@media-animation.be
    Disponible également en téléchargement sur www.media-animation.be