Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Le plaisir de créer pour créer du plaisir

    Le plaisir de créer pour créer du plaisir

    130620124fdf1ae49db6bLa pratique (les pratiques) permet aux élèves de s’approprier les questionnements et thèmes incontournables et transhistoriques qui sont le terreau de tous types de création. Mais cette phase, si importante, ne doit pas être uniquement un exercice de style, mais un espace de choix, de positions, qui va permettre aux élèves de se mettre à la place de l’artiste: créer c’est faire une suite de choix (plastiques, esthétiques, politiques…).

    L’élève, par cette (ces) approche(s) concrète(s) va ainsi mettre en pratique un principe fondamental pour sa construction personnelle: la possibilité d’expression (qu’il devra expliquer durant la phase de verbalisation) si importante pour la construction de futurs citoyens responsables. Créer, c’est choisir. Ici, l’élève, par la tâche complexe, devra créer et rendre visible par tous la pertinence de ses choix et positions.

    Du mouvement sinon rien!
    Durant l’heure hebdomadaire d’Arts Plastiques, les élèves se confrontent à l’expérimentation (physique et sensible), à une autre manière d’apprendre. Ici, le mouvement est prégnant! L’élève est souvent libre de construire ses réponses de manière personnelle, de faire des choix et de les expliquer. La dotation de tablettes tactiles (un parc de 28 iPad 2) par le Conseil Général des Alpes-Maritimes permet de rajouter de nouvelles possibilités aux dispositifs pédagogiques.

    Tel un couteau suisse, ce nouvel outil polyvalent permet de faire travailler tous les élèves ensemble. Que ce soit avec des photos, des vidéos, de l’animation, l’outil numérique devient abordable, simple et intuitif. Chaque élève peut utiliser ces tablettes chaque semaine, rendant ainsi l’évaluation des compétences numériques (du socle commun ou du b2i) simple, efficace et plus juste.

    Plus de liberté, d’initiative, de choix, c’est aussi plus de responsabilité. Il est primordial que les élèves de collège puissent vivre leurs apprentissages, les construire dans une dynamique responsabilisante. Faire des choix et les expliquer, c’est aussi accepter ceux des autres: l’école doit donner cette possibilité.

  • L’utilisation de monde virtuel en pédagogie

    Intégrer simplement un outil dans un processus d’apprentissage participe largement de l’effet diligence pour les enseignants, jouer n’engage pas automatiquement un processus d’apprentissage chez les élèves.

    L’apparition des mondes virtuels en 2003 avec Second Life de la société Linden lab a, d’une certaine façon, changé la donne. Il créé un lieu identifié spatialement de formation, un lieu d’expression d’interaction polymorphe, un lieu de scénarisation multiple. A la fois complémentaire des serious game, il s’en détache par plusieurs points.

    Un lieu identifié spatialement, le plaisir de se mouvoir
    D’une structure de formation en réseau où chaque acteur est situé derrière son ordinateur, le monde virtuel a permis de définir un lieu de formation identifié. Il n’est de virtuel que l’expression puisque c’est un lieu de mouvement, un lieu d’interaction, le lieu de rencontre et de travail. Le plaisir d’apprendre s’exprime par la capacité de se mouvoir dans un monde signifiant où le savoir est représenté en trois dimensions. Il est même possible de satisfaire le vieux rêve d’Icare, voler.

    Un lieu d’interactions multiples, le plaisir d’exprimer.
    À la différence des constructions qui s’appuient sur la visio ou l’audio conférence ce n’est plus l’individu, enveloppe charnelle qui s’exprime mais sa forme avatarisée. L’avatar, contruction numérique pensée, exprime toute une palette de sentiments, d’attitudes, de messages professionnels.

    Il est capable d’exprimer une gestuelle spécifique dans un contexte pédagogique particulier, son visage témoignera, selon les circonstances, de son plaisir ou de son insatisfaction.

    Le plaisir de la contextualisation est exprimé par l’habit de l’avatar. Le plaisir d’être représenté de façon fantastique ou conforme à un «dress code» professionnel. Il est loisible de changer selon les environnements. Dans les mondes virtuels l’acteur enseignant ou apprenant pourra exprimer les multiples facettes de son temps social et de rendre jouable ses apprentissages.

    Enfin il sera possible de s’exprimer par la voix en prêtant son timbre vocal à son bouble numérique.

    Un lieu propice à la scénarisation, le plaisir de construire des modules de formation.

    Cet ensemble de fonctionnalités technologiques sera organisé, mis en cohérence au sein de scénarios pédagogiques. Il appartiendra aux concepteurs et acteurs des dispositifs de penser cette instrumentation en mélant intimement la rigueur des agencements sociaux et le plaisir d’enseigner et d’apprendre.
    Il est évident que les équipes pédagogiques devront construire leurs environnements en se spécialisant. Le besoin d’identifier une chaîne pédagogique est nécessaire, des spécialistes y exprimeront leurs compétences. Notons que, très souvent encore, l’image de l’enseignant homme-orchestre est prégnante. Celui qui, animé par la passion et le plaisir de construire met en place des structures immersives de formation.

    Nous nous appuierons sur cette définition pour cadrer la notion de monde virtuel :

    Le monde virtuel comme instrument de simulation – Le monde virtuel est paramétré pour que les acteurs simulent des situations du réel « possibilité de recréer des situations exceptionnelles pour mettre en situation des gens face à des situations qu’ils rencontreront rarement » Laurent Gout (2011). Le monde ne se substitue pas à l’acquisition de routines dans la vraie vie mais il permet d’anticiper des situations atypiques sans conséquences effectives IRL. Le monde virtuel permet d’analyser des situations extra – ordinaires par un procédé de répétition et d’analyse par retour en arrière. Le monde dentallife s’inscrit dans cette dynamique de simulation ainsi que la salle d’urgence de l’impérial college of London.
    Le monde virtuel comme lieu d’immersion dans un élément de savoir, comme processus spécifique. Les acteurs sont immergés dans une représentation du savoir (exemple des champs magnétiques) et interagissent avec l’environnement. Il semble qu’il soit possible, à ce stade, de croiser les travaux de ceux qui œuvrent dans les mondes virtuels et ceux qui développent des systèmes 3D. (Jean-Paul Moiraud 2011)

    Immersion, jeux, simulation, environnement à contenu cognitif fort sont des ingrédients d’une pédagogie qui peut sous certaines conditions donner le plaisir d’apprendre.

    J’évoquerais à Ludovia mes expériences en monde virtuel et les observations auxquelles je me suis livré depuis quatre ans.

    En savoir plus sur le sujet :

    •    Blog tutorat et monde virtuel
    •    Blog d’analyse tag monde virtuel
    •    Chaine youtube sur les mondes virtuels

  • Ave Caesar, laetaturi te salutant !

    Ave Caesar, laetaturi te salutant !

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    C’est l’objet d’un atelier que Pierre Estrate présentera sur l’Université d’été de Ludovia, le mercredi 29 août sur la thématique « mobilité et nomadisme« .

    Issu d’une tradition très ancienne, répondant à l’idéal d’éducation tel que le concevaient les Anciens, l’apprentissage du latin n’est plus, depuis longtemps, la voie royale vers les métiers prestigieux.
    Cependant, malgré les divers obstacles qui barrent son chemin, il est toujours là! Et même en quelque sorte libéré de son héritage pédagogique, en se prêtant à de nouvelles pistes d’expérimentation. La présence et le dynamisme des études latines sur la Toile par exemple n’est plus à démontrer.

    Dans l’enseignement secondaire, le latin souffre d’une image dégradée : celle d’une discipline trop exigeante, élitiste, qui n’aurait pas d’utilité dans la société contemporaine. Dans ce contexte, en accord avec les nouveaux programmes, un groupe de douze élèves latinistes de 4ème a pu utiliser des tablettes tactiles durant six semaines, en janvier et février 2012.

    Ces collégiens ont abordé le thème des Spectacles à Rome selon deux axes d’expérimentation, la culture et la langue, afin de tenter de répondre à cette question : qu’apporte l’usage de la tablette à l’apprentissage du latin, dans la perspective de susciter un certain plaisir d’apprendre ?

    L’expérimentation a été conçue en tenant compte des paramètres suivants :

    – Lieu : Collège La Bourgade de La Trinité (06340), 12 élèves de 4ème, nouveaux programmes ; le thème : les Spectacles à Rome.

    – Collaboration du CRDP de Nice ; interlocuteur : Monsieur BANUS Olivier.

    – 1ère séance mercredi 11 janvier, fin aux vacances d’hiver (25 février).

    – Une expérimentation ciblée :
    1. restreinte dans le temps : 5 semaines environ, soit une quinzaine d’heures/élève
    2. pour l’essentiel de l’expérimentation, 5 tablettes ASUS Eee Pad, sous Androïd 3
    3. une tablette pour 2/3 : cela favorise le travail par « modules », en complémentarité avec le PC. Nécessité de créer des progressions différenciées par groupes. Au sein des groupes, usage simultané de l’ordinateur        et de la tablette (comparaison possible). D’où contrainte liée à l’expérimentation : présence de tablettes et d’ordinateurs dans une même salle.
    4. deux salles : la salle de classe, sans PC, et une petite salle informatique pour faciliter l’avancée du travail
    5. deux phases : Les spectacles à Rome se déclinent en deux « pôles« , l’un culturel – création de contenu, l’autre orienté « langue« , plus « technique« , orienté vers la recherche d’outils.
    6. les manuels numériques en latin : l’offre actuelle ne prenant pas en compte le potentiel tactile de ces outils, je ne les ai pas inclus dans l’expérimentation, qui s’attachait, en une poignée de semaines, à
    la plus-value tactile et « ludique » de la tablette.

    Les jeunes latinistes, une fois les grands moments de la mythologie, une fois les principaux attraits de la vie quotidienne antique vus en classe, se désintéressent de ce qu’il y a de plus intéressant encore : l’accès direct à la connaissance de la langue latine elle-même.

    En effet, le déroulement du cours de latin aboutit fatalement à des moments « délicats » : l’étude de la langue et la traduction.  Le professeur déploie des trésors d’ingéniosité pour préparer ce moment, ou pour le retarder, dans la crainte de voir se rompre l’équilibre fragile qu’il a réussi à instaurer dans son groupe.

    Les nouveaux programmes encouragent une pratique plus affranchie du poids de la tradition pédagogique en ce domaine. La maîtrise de la langue latine est avant tout l’un des sésames de notre propre langue.

    Dans le cadre de l’expérimentation, j’ai donc cherché à voir comment MANIPULER LE LATIN au sens littéral, toucher les mots, les déplacer, voire les tirailler et les malmener. En notant la ressemblance d’un tel cours de latin avec le déroulement d’un TP de sciences, j’ai essayé de trouver ce qui pourrait, dans cette partie la plus délicate de l’enseignement du latin, relever d’une pratique concrète, artisanale, de trouver comment la tablette pourrait être une « petite fabrique du latin« , permettant à l’élève de ne pas décrocher, de traduire du latin « à façon« .

    L’exposé de cette expérimentation s’attachera à la fois à décrire l’évolution du rapport des élèves au latin, et cerner la complémentarité de la tablette avec des outils TICE déjà disponibles, notamment le rôle-clef joué par l’Environnement Numérique de Travail. Il se proposera enfin de montrer des pistes de développement tirant parti de l’atout tactile de la tablette pour susciter chez les élèves un certain plaisir d’apprendre.

  • Du nouveau pour la plateforme Culture Lycée

    Du nouveau pour la plateforme Culture Lycée

    070620124fd07cc3e025cLe projet Culture Lycée, initié par le Ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, et le ministère de la Culture et de la Communication et France Télévisions, a été développé par France Télévisions dans le cadre de sa mission éducative.

    Ce programme, destiné aux lycées, propose à ses abonnés de visionner sur internet des pièces de théâtre, opéras, ballets, ainsi que des documentaires d’arts et portraits d’artistes. Les films et vidéos sont accessibles, depuis le 21 mars dernier, via un visionnage direct ou un téléchargement temporaire pour des projections.

    Partenaire technologique de France Télévisions, ATDI Interactive TV a développé le player permettant de visionner les films et autres vidéos grâce à un lecteur vidéo HD en ligne avec une diffusion en adaptive streaming, et à un second lecteur hors ligne gérant la politique DRM Playready adaptée aux besoins des producteurs de contenus. Cette technologie Digital Right Management (DRM, ou gestion des droits numériques) permet de protéger les contenus contre le piratage et de gérer les droits des internautes qui disposent des bonnes clefs pour regarder les contenus nécessitant un abonnement.
    Une fois inscrits, les lycées accèdent à la plateforme internet « culturelycee.fr« , et choisissent parmi un catalogue répertoriant les plus grands classiques du répertoire artistique (cinéma, danse, musique, théâtre, peinture…) en visionnage et téléchargement limités.

    1 793 lycées sont d’ores et déjà inscrits avec pour objectif un visionnage en streaming de qualité optimale, afin que l’ensemble des contenus vidéo deviennent pour les utilisateurs un support pédagogique incontournable.

    «Cette plateforme offre des temps de démarrage minimum, des vidéos et des performances de visionnage supérieures qui garantissent une expérience utilisateur optimale. Ce service interactif intègre un service de streaming de qualité HD en adaptive streaming qui ajuste le débit pour garantir un visionnage optimal à tous les abonnés
    », explique Gilles Missud, chef de projet d’ATDI Interactive TV.

  • Les élèves changent, l’école doit-elle changer ?

    Les élèves changent, l’école doit-elle changer ?

    070620124fd0898fcdb6dNous avons mené une enquête auprès de 1569 élèves, scolarisés en cycle 3 dans des écoles rurales, urbaines et urbaines-Eclair. Les données que je livre ont été recueillies sous la forme de questions posées par l’enseignant avec une pondération de ce dernier. Il ne s’agit pas d’une enquête scientifique mais d’un état des lieux, photo, panorama en cette fin d’année scolaire 2012.

    Le tableau ci-après est un extrait de l’enquête réalisée, il ne présente que les réponses des 554 élèves de CM2 et sur les 513 élèves de CM1.

    À chacun d’en tirer les conclusions qu’il voudra mais j’attire votre attention sur :
    – le nombre d’élèves ayant un compte Facebook (pourtant interdit au mois de 13 ans…),
    – sur les élèves pratiquant la vidéo-conférence (en ajoutant Skype et Messenger),
    – sur le nombre de familles connectées selon les secteurs (ruraux, urbains…),
    – sur le temps passé au quotidien sur cet outil informatique,
    – sur le nombre d’élèves ayant une messagerie personnelle…

    Les CM2.
    89,71% ont accès à internet à leur domicile.
    55,42% possèdent une adresse mail personnelle.
    34,12% disent avoir un compte Facebook
    63,64% utilisent un logiciel de vidéo-conférence (Skype ou Messenger)

    Les CM1
    85,96 % ont un accès à internet à leur domicile.
    37,04 % possèdent une adresse mail personnelle
    25,54% disent avoir un compte Facebook
    36,65% utilisent un logiciel de vidéo-conférence.

    Tout cela mériterait une enquête plus approfondie malgré tout il conviendrait surement de s’interroger sur :
    – la place accordée à cet outil dans le cadre de la classe.
    – ce qui se passe hors de la classe, que font les enfants tous les jours face à cet outil ?
    – les responsabilités dans l’accompagnement de la maîtrise des outils de réseaux sociaux et qui apprend à un élève de 10 ans à gérer l’image qu’il laisse de lui sur Internet ?

    Autant de questions qu’un professeur doit se poser pour envisager son métier autrement. Les élèves changent, la façon d’enseigner doit changer.

    Je constate parfois des réticences à la mise en place d’un Espace Numérique à l’École. Mais ces résistants réalisent-ils que nos élèves sont déjà sur des espaces Numériques mais non sécurisés.

    Qui leur apprend à circuler dans cet univers ? Pour le piéton, le cycliste nous avons créé l’APER, pour le numérique nous avons créé le B2i mais est-il mis en œuvre partout dans cette perspective d’un ENT ?

    Avec un peu d’humour, je dirais l’ENT, «c’est maintenant»

    En observant, les taux de connexions dans des quartiers Urbain-Eclair, nos élèves sont sur déjà sur internet.
    Et puisque nos élèves sont sur internet en dehors du temps scolaire, la question devient alors : que puis-je tirer de cet élément, qui permet d’apprendre plus et, mieux, pour construire ces citoyens éclairés du 21ème siècle ?
    Surement pas en m’opposant aux ENT qui constituent un espace sécurisé pour apprendre à utiliser ces outils de réseaux sociaux, avant le CM1, avant 10 ans.

    Mais au-delà, lorsque je vois des taux d’usage de vidéo conférence, comment puis-je continuer à ignorer ces compétences de mes élèves ? Comment puis-je continuer à enseigner les langues vivantes uniquement avec un papier et un crayon ?

    Celestin Freinet a inventé le journal scolaire pour apprendre à écrire en communiquant.
    Que ferait-il face à ces outils nouveaux ?

    Extrait de : «Les impératifs de la modernisation scolaire, C.Freinet, 1967».
    «Chaque époque a son langage et ses outils.Nos arrière-grand-pères usaient des manuscrits et de la plume d’oie dans une école où l’autorité du maître s’affirmait par les verges et le bonnet d’âne. Les progrès techniques de la mécanique ont valu à notre génération l’ère des manuels scolaires et de la plume métallique, avec les méthodes que leur emploi nécessitait : devoirs, leçons, copies de textes, exercices dont l’éducateur et le livre réglaient souverainement le rythme.
    Nous sommes aujourd’hui à l’aube d’une nouvelle étape : l’imprimerie a désormais imposé sa royauté à tel point que le manuel le plus complet n’est qu’un ersatz de la richesse graphique mise à notre disposition par la technique contemporaine. L’écriture manuscrite elle-même tend à devenir mineure dans un monde où la manchine à écrire, la polygraphie, le disque, la radio, le cinéma, la télévision, le magnétophone intensifient et accélèrent l’intercommunication et les échanges
    ».

    Il faut changer l’école.
    Sur l’architecture des écoles et des classes qui induisent des organisations d’école. Faut-il continuer sur le principe d’un enseignant et un même groupe pendant tout le temps scolaire, Ne peut-on imaginer des principes de modularité avec des groupes accompagnés accédant un savoir dans un lieu institutionnel géré autrement ?
    Sur l’emploi du temps d’un élève et d’un enfant, il faut admettre que l’éducation ne se fait pas seulement à l’école et puisque nos élèves ont accès à des outils numériques y compris dans les secteurs dits « difficiles », il est urgent de se poser la question (avec les collectivités) de ce que nous pouvons faire pour proposer des contenus qui iraient au-delà des horaires scolaires. Ne serait-il pas plus intéressant qu’ils passent plus de temps sur des contenus validés plutôt que sur Facebook ?

    Chers jeunes professeurs…
    Nous avons trop longtemps opposé des générations. Il y a un vrai défi à faire travailler ensemble jeunes et moins jeunes, c’est indispensable et encore plus vrai aujourd’hui. Vous êtes tous des experts, certains apporteront leur expérience sur les contenus à enseigner, d’autres sur les nouveaux outils qu’ils maitrisent. C’est cette addition qui fera changer l’école et qui permettra aux élèves de vivre et parcourir avec passion le chemin de l’éducation.
    Le prochain article pourrait être comme me l’a dit un collègue, Richard Krawiec : « Ce sont les élèves qui changent l’école »

    Retrouvez le tableau complet des résultats sur pedagotict.blogspot.fr

  • Le dîner norvégien du Lycée Hôtelier d’Etiolles

    Le dîner norvégien du Lycée Hôtelier d’Etiolles

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    Leur venue fait suite à un échange qui a eu lieu entre les lycées d’Etiolles et de Kristiansund où 47 élèves de la section européenne ont effectué leur stage depuis 2009. Un échange similaire a été mis en place avec un lycée en Irlande.

    Ces échanges s’inscrivent dans le cadre du programme EUROPASS, mis en place par l’Union Européenne dans 31 pays afin de mettre en avant le stage à l’étranger comme un atout de mobilité dans le parcours et les compétences des élèves. Un livret EUROPASS a été remis à chacun des élèves qui a participé aux voyages en Norvège ou en Irlande.

    Le dîner a été préparé et servi par les élèves aux parents présents ainsi qu’à Mme Guri Skoklefald, conseillère (Affaires Éducation) à l’ambassade de Norvège, M. Christian Wassenberg, Inspecteur d’Académie, M. Mouloud Irbah, Directeur du CDPP de l’Essonne, de Mme Morin, proviseur du lycée et de M. Gilles Famelart, enseignant de cuisine au lycée.

    Les élèves ont aussi préparé une présentation sur la Norvège avec un volet quizz de culture générale et un volet récit de voyage.

    Les questions du quizz ont été posées avec le nouveau logiciel Flow! d’eInstruction, à la fin de chaque plat et les invités ont ainsi pu apprendre que les élèves partis à Kristiansud y ont pêché des cabillauds, des maquereaux et du lieu, et que la spécialité culinaire de la ville était le baccalao. 80 boîtiers de réponse CPS Pulse eInstruction avaient été répartis sur les tables des convives, les invitant à participer au questionnaire présenté par les élèves, illustré des photos prises pendant leur séjour.

    Les élèves ont rapidement pris en main ces nouvelles technologies, utilisant un Mobi View, tableau interactif mobile, pour piloter le questionnaire à distance et l’introduction des boîtiers de réponse a apporté un dynamisme certain à la présentation du voyage et une interactivité entre tous les participants. De plus, l’affichage en temps réel des résultats a enthousiasmé les convives.

    Plus d’infos sur le sujet :
    www.cddp91.ac-versailles.fr
    la vidéo de la soirée

    Tout savoir sur les solutions eInstruction : www.einstruction.fr,

  • Le logiciel Flow! présenté à la journée des référents numériques de l’académie de Nancy-Metz

    Le logiciel Flow! présenté à la journée des référents numériques de l’académie de Nancy-Metz

    040620124fcc6a44f31f3Ces référents ont pour mission d’accompagner les établissements dans leurs usages et pratiques d’outils numériques. Ils appuient les projets numériques et relaient les informations.

    La journée a commencé avec une conférence de Xavier Lenoir (consultant) sur le Cloud Computing et une présentation du Plan numérique 2012 en Lorraine.

    Par la suite, les référents numériques se sont rendus dans les ateliers où ils ont pu découvrir différents outils et ressources pédagogiques. eInstruction, à la demande de Camif Collectivités, est venu pour présenter les boîtiers de réponse CPS Pulse et le nouveau logiciel d’évaluation Flow! Les réponses envoyées par les boîtiers s’affichent instantanément sur l’écran du Mobi View, tableau interactif mobile.

    À la fin de la journée un quiz récapitulatif d’une quinzaine de questions a été soumis aux référents. Avec 269 boîtiers Pulse connectés, la participation a été active et interactive ! Le questionnaire a été entièrement piloté à distance dans l’amphithéâtre grâce au Mobi View. Les participants étaient concentrés et l’amphithéâtre plein. La collecte rapide des réponses a permis un déroulement sans aucune interruption, si ce n’est le temps de réflexion accordé aux participants.

    À la fin du quiz, les résultats ont été immédiatement visibles et exploitables. Une question subsidiaire a permis de départager des ex aequo. Des lots ont pu alors être distribués aux gagnants : une tablette Androïd, un ordinateur, des boîtiers de réponse, etc.

    En savoir plus sur cette journée, CRDP de Nancy
    Le logiciel Flow! est une solution eInstruction, www.einstruction.fr

     

  • Appel aux enseignants

    Matières recherchées :
    – Mathématiques
    – Français
    – Anglais
    – Sciences-Physiques

    Cette offre vous intéresse ? Envoyez dés maintenant votre candidature à auteurs@edupad.com !

    En savoir plus : www.edupad.com

    Vous connaissez un collège enseignant que cette offre pourrait intéresser ? Passez lui le message !

  • Mobilité et nomadisme, la tablette par Carole Lopez

    Mobilité et nomadisme, la tablette par Carole Lopez

    • 250520124fc383961fd7dCarole Lopez interviendra lors de l’Université d’été de Ludovia sur un atelier « nomadisme et mobilité » pour expliquer l’usage qu’elle fait de la tablette en classe.
      « Avec l’application Book Creator, dès la maternelle, les élèves peuvent produire un livre en totale autonomie sur iPad. »
    • « C’est l’enfant qui est producteur, tant sur le fond que sur la forme ! »
    • « La tablette numérique : « Le Tout en un » pour de jeunes élèves producteurs de sons, d’images et de textes. »
    • « Plus besoin d’être lecteur ou de maîtriser la souris, la tablette tactile est un outil très intuitif. »

    En lien avec les programmes, les élèves abordent le principe alphabétique en mettant en relation des sons et des lettres par la réalisation d’un abécédaire. Ils cherchent des mots qui commencent par la lettre qu’ils ont choisi d’étudier.

    Ils les copient à l’aide du clavier, à partir d’un modèle ou cherchent entre eux comment cela peut s’écrire. Ils assemblent leurs connaissances et s’entraident pour trouver quelles lettres taper, sur quelles touches cliquer, comment retourner sur l’application. Ils choisissent la taille et la couleur de la police. C’est un vrai travail d’équipe ! Les interactions sont riches. Ils prennent un réel plaisir à faire plusieurs essais, pouvant recommencer et effacer leurs productions à volonté. Se tromper n’est vraiment pas un problème.

    Ils adorent enregistrer leur voix pour dire les mots qu’ils ont trouvés. C’est un excellent système de consultation et de validation pour des élèves non lecteurs. Il suffit de cliquer sur l’icône «Son» pour écouter le mot.

    Pour l’illustration, rien de plus simple, les élèves prennent la photo avec la tablette, retournent dans l’application, vont chercher leur photo et la réduise au format qu’ils souhaitent.

    L’abécédaire sur tablette devient un outil de référence dans lequel chaque élève peut aller rechercher le «capital mots» de la classe mais aussi un outil de liaison entre la Grande Section et le Cours Préparatoire.

    Les élèves apprennent aussi les gestes de l’écriture de façon ludique avec l’application ABC dont le système d’auto-validation encourage à s’exercer.

    Vers une plus grande autonomie… à condition d’intégrer l’usage de l’outil au cours de la séance avec les élèves.

    La tablette est l’objet même de savoirs :

    • —- les élèves développent une habileté en manipulant : double clic pour changer d’application, action sur les objets (sélectionner, déplacer, agrandir, réduire) ;
    • —- la maîtrise de la souris n’est plus un frein pour la pratique des petits (outil tactile) ;
    • —- il n’est pas nécessaire d’être lecteur : les icônes sont suffisamment parlants, forte « affordance » de l’outil (capacité d’un objet à suggérer sa propre utilisation, à l’utiliser de façon intuitive) ;
    • —  disponibilité et exploitation immédiates des productions.

    Les élèves de Grande Section travaillent actuellement sur l’enregistrement d’un mode d’emploi en livre numérique à destination d’autres usagers (élèves des autres classes, enseignants, parents) pour l’application Book Creator.

    Propositions d’utilisations sur tout le cycle de la maternelle…

    En Petite Section :

    • Prise de vues par l’appareil photo numérique et la tablette : regarder autrement (produire des images pour mieux lire des images, afin d’apprendre à lire tout court).
    • Récupération des photos pour réaliser un memory et un loto.
    • Utiliser la tablette comme caméra pour enregistrer les productions sonores, visuelles et langagières (chants, rythmes, construction du répertoire chanté de la classe).

    En Moyenne Section :

    • Eveil aux langues : création d’un imagier et d’un album visuels et sonores en langue anglaise.
    • Cahier de vie numérique qui circule dans les familles (outil nomade hors temps scolaire).

    En Grande Section :

    • Création de livres numériques (albums sonores, imagiers, albums à compter et à calculer, Musée de la classe, abécédaires…)
    • Recherche d’écrits dans le quartier et prise de vues. Traitement direct des photos.(outil nomade sur le temps scolaire)
    • Réalisation de modes d’emploi, recettes et notices…

    Le fait de tous débuter dans l’expérimentation des tablettes numériques en classe est intéressant car cela crée de la collaboration entre enseignants. L’informatique nous enfermait chacun devant notre écran alors que la tablette est un outil d’ouverture, de discussion, et d’échange. Cet outil permet vraiment la mutualisation des pratiques enseignantes.

    Renseignements et inscriptions sur l’Université d’été de Ludovia : www.ludovia.org/2012