Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Des supports multimédia au service d’enfants extra-ordinaires

    Des supports multimédia au service d’enfants extra-ordinaires

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    Des outils pour communiquer
    Signes de sens est une association spécialisée dans la production d’outils multimédia accessibles aux personnes sourdes.
    Les supports présentent une pédagogie visuelle conçue par Simon Houriez, directeur de l’association. Celle-ci s’inspire de la langue des signes pour une circulation visuelle de l’information. Elle associe le montrer et le dire afin de faciliter un apprentissage « multicanal » et elle reformule toute information de façon claire et compréhensible sans la simplifier pour autant.

    L’association travaille depuis 2003 autour de concepts d’accessibilité universelle à travers des recherches appliquées et des expériences de terrain. Elle souhaitait au cours d’une étude exploratoire, tester la réception des supports multimédia auprès d’enfants avec des difficultés de communication (TED et Déficients intellectuels).

    L’hypothèse suivante  était au coeur de l’étude : cette pédagogie visuelle multicanale permet de faciliter la compréhension de tous, en multipliant les voies d’accès à l’information et en favorisant une approche multi-sensorielle. Elle répond aux besoins des enfants sourds et peut (peut-être) aussi  répondre aux besoins des enfants en difficulté de communication comme les enfants autistes et les enfants avec déficience intellectuelle.

    Le contexte
    L’étude exploratoire de 3 livres-dvd  de l’association a été réalisée auprès de 123 enfants avec des difficultés de communication, de décembre 2011 à février 2012 dans la région du Nord-Pas de Calais. (53 enfants avec troubles envahissants du développement, 47 enfants avec déficience intellectuelle, 23 enfants avec déficience intellectuelle et troubles associés.) La majorité des enfants observés avait entre 9 et 12 ans.

    10 structures spécialisées (IME, ITEP, Sessad) ont participé à l’étude et une quinzaine de professionnels (éducateurs, orthophonistes, psychologues, psychomotriciens) se sont investis sur le projet.

    Des supports bien accueillis
    L’étude a révélé un réel intérêt pour ces supports de la part des enfants comme des professionnels : 70% des enfants ont indiqué être contents. Les professionnels quant à eux pensent que les supports pourraient être utile pour les 3/4 des enfants observés.

    Des vidéos ludiques pour tisser du lien
    Ils envisagent différents usages, selon les besoins des personnes, par exemple :
    – Travailler l’attention et la concentration
    Une  orthophoniste souligne lors de l’enquête : Après un temps d’adaptation Lukas paraît plus calme, plus posé et plus intéressé. Il réagit à ce qu’il voit. Ce type d’outil pourrait lui être utile afin de travailler l’attention, le langage et le vocabulaire.
    – La communication (verbale et non verbale)
    Thomas, un éducateur spécialisé indique : cela pourrait servir à développer la description des images, étant donné que les scènes sont moins rapides que dans un dessin animé et que les images sont moins nombreuses.
    – L’expression corporelle
    Cette idée revient également à plusieurs reprises. Cet outil pourrait servir pour affiner sa propre réalisation gestuelle, visualiser un modèle ludique. Enrichir le vocabulaire.

    Vers plus d’interactivité
    Signes de sens continue la recherche en élargissant sa réflexion sur une version qui serait plus interactive. La première version du livre-numérique sortira pour l’été. Affaire à suivre dans les mois qui viennent.

    Retrouvez toute l’info sur les livres-dvd
    dès 2 ans : « 
    Les animaux en mouvement », un imagier animé dont l’enfant est l’acteur principal et « Il était une fois » raconte l’histoire de 12 personnages de contes en vidéo.
    A partir de 5 ans : « 
    Autour du monde à premières vues » montre à travers 10 vidéos les différentes façons d’habiter, de se vêtir, etc. dans le monde.
    « L’histoire à premières vues » permet de découvrir les grandes découvertes de l’histoire. Plus de 10 vidéo et 10 doubles pages sur les différentes époques.

    En complément :
    Ces derniers mois ont été riches en échanges pour l’association Signes de sens. Elle présentait en mai au Centre Ressources Autisme du Nord-Pas de Calais, devant une vingtaine de professionnels, les résultats d’une étude menée sur la réception de ses supports multimédia. (voir résultats). En juin, elle rencontrait le groupe ARA (Action–recherche- apprentissages), constitué d’enseignants spécialisés qui se réunissent une fois par trimestre pour réfléchir à d’éventuelles adaptations, méthodes pédagogiques, outils, supports… susceptibles d’améliorer l’accompagnement de l’élève TED en classe.

    Elle lancera début juillet un livre numérique sur les « animaux en mouvement ». Un imagier animé dont l’enfant est l’acteur principal.

    Le site : www.signesdesens.org

  • Fabrication d’un cours histoire-géographie avec une tablette tactile

    Fabrication d’un cours histoire-géographie avec une tablette tactile

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    Un cheminement classique
    La préparation d’un cours avec une tablette tactile ne diffère pas dans les grandes lignes d’un cours classique. Le respect du programme, les objectifs en terme de capacités, de notions, la réflexion sur le discours de l’enseignant, les activités des élèves, la gestion du temps… restent des questions transversales. Certains points vont cependant être traités différemment, tant dans la présentation que dans la mise en œuvre.

    Un statut du document différent
    Le document occupe une place importante en histoire-géographie. Son choix va bien évidemment différer selon le support de présentation. Le fait de travailler à partir du numérique induit un choix considérablement plus large qu’une limitation au simple manuel papier.
    D’autre part le fait que les élèves disposent d’une tablette tactile induit une réflexion sur des aspects nouveaux comme la qualité de la résolution du document. Si l’on prend l’exemple d’un cours sur l’imposition des symboles républicains au XIXème (classe de de 4ème dans le cadre du chapitre sur l’évolution politique de la France de 1815 à 1914), le fait de faire travailler sur un document en haute résolution (voir document) permet de zoomer, d’apprécier des détails, d’entamer un dialogue sur des points qui resteraient complètement invisibles dans un manuel ou une photocopie. Le discours de l’enseignant s’en trouve modifié et sans doute enrichi.

    Le travail sur des documents numériques induit d’autres réflexion sur les droits liés à l’utilisation du document, le mode de transmission du document à l’élève (on ne travaille pas de la même manière avec un document vidéo projeté qu’avec un document sur la tablette de l’élève).

    Des activités différentes et différenciées
    Le travail avec des tablettes numériques permet à l’élève une activité impossible autrement, le travail sur le document lui même. Sur un document iconographique, il devient possible de zoomer, d’annoter, d’extraire, d’entourer… Le rapport au document devient plus plaisant pour l’élève qui ne reste plus à distance du document, ne travaille pas autour mais se saisit du document lui même pour se l’approprier et en saisir la portée.
    Le plaisir naît également de la capacité d’un élève à réussir. Le travail en numérique et avec une tablette tactile permet de différencier les tâches à réaliser. Ainsi à travers le cahier de texte de l’ENT il est possible de mettre à disposition des questionnaires de nature différente. La mise à disposition des documents peut être différente suivant les élèves qui travailleront sur un document adapté. Le plaisir d’échanger et de construire un raisonnement à plusieurs peut ainsi intervenir.
    Un autre grand avantage est ma mise en activité individuelle de chaque élève à travers la tablette et la possibilité de valoriser son travail en le projetant sur le TNI de la classe.

    Plaisir et plus value
    La construction d’un cours avec une tablette enrichit l’acte de préparation en diversifiant les sources, les activités, en multipliant les interactions entre et avec les élèves. Il faut toutefois se garder de croire que les tablettes constituent à chaque fois un gage de succès. C’est dans la rigueur de la préparation, l’enthousiasme de l’enseignant peut avoir à transmettre, le renouvellement des activités que beaucoup de choses se jouent.

    Toutefois les tablettes, par leur praticité de mise à disposition des documents, la variété des activités, la possibilité pour l’élève d’enrichir son savoir de manière autonome, constituent des éléments de motivation et de plaisir pour l’élève. Pour l’enseignant le fait de préparer ses cours à l’aide d’un nouvel outil constitue à la fois un défi mais induit un renouvellement de la pédagogie, source de plaisir.

  • Les premiers pas de l’ENT dans une école rurale de l’Ariège

    Côté parents, pas de réticences apparentes
    Pour la majorité des parents qui ont répondu aux questionnaires, 80% sont connectés et trouvent l’outil utile. Pour les 20% « non connectés », il s’agit, pour la majorité d’entre eux, de foyers ne disposant pas d’internet à la maison ; il faut en effet souligner que le RPI (St Quirc, Lissac et Canté) est en zone rurale, en limite frontalière de département. L’école de St Quirc n’a la connexion internet que depuis 3 mois !

    La fonctionnalité que les parents apprécient le plus est la possibilité d’avoir accès aux devoirs, notamment en cas d’absence de leur enfant à l’école. L’idée du mini mail entre enfants, sans le regard ni de la maîtresse, ni des parents, leur plaît aussi, même si certains se sentent un peu « bridés » de ne pas savoir ce que leur enfant raconte… Néanmoins, l’idée d’un mini réseau social sécurisé entre enfants les rassure.

    Ils apprécient de voir la vie scolaire de leur enfant au travers des sorties et photos illustrées sur l’ENT. Du côté du droit à l’image, tout est prévu ; les parents ont rempli en début d’année une autorisation qu’ils donnent ou non, pour que leur enfant apparaisse ou pas sur le blog de l’école.

    Interrogés sur les fonctionnalités qu’ils aimeraient trouver sur l’ENT, les parents ne se prononcent pas franchement ; il faut dire qu’en même pas deux mois d’expérimentation, ils n’ont pas eu le temps de la réflexion ! Certains ont juste signifié qu’ils aimeraient bien pouvoir échanger entre parents du RPI sur l’ENT. Côté contenu, ils jugeraient utile de pouvoir retrouver une synthèse des sujets qui ont été abordés en classe sur une semaine.

    Enfin, les parents trouvent profitable le fait d’avoir un ENT à l’école primaire qui permet à l’enfant de se familiariser avec ces pratiques. Pour la plupart, ils iront au collège de Saverdun, équipé de l’ENT. L’entrée en 6ème, qui représente déjà un grand bouleversement dans la vie de ces enfants qui n’ont connu, pour la plupart, que des petites écoles rurales, sera facilité par la connaissance qu’ils auront acquise de l’outil ENT dans leur école.

    Côté enseignante, une fluidité dans l’utilisation
    Lucie expérimente aussi la solution et elle avoue ajouter de plus en plus de contenu sur l’ENT, comme par exemple les leçons en ligne avec les devoirs à faire, «ce qui est très pratique pour les enfants qui ont été absent ; cela évite aux parents de devoir appeler d’autres parents pour récupérer les leçons et les devoirs». Pour l’instant, afin de s’assurer que les enfants aient le réflexe d’aller chercher les informations sur l’ENT, elle envoie des « mini mails » aux enfants absents pour leur signifier que telle leçon est en ligne. Il lui arrive aussi d’en recevoir de la part des enfants « j’ai oublié mon livre de maths, que dois-je faire ? ». Lucie envoie alors la page d’exercice scannée et le problème est réglé rapidement.

    Côté pratique, Lucie va 2 fois par semaine sur l’ENT : le mercredi, elle met les devoirs en ligne et une fois dans le week-end, « pour voir si les enfants ont des questions sur les devoirs qui ont été données le vendredi ».
    D’après Lucie, le rapport temps/ bénéfice pédagogique est largement récompensé ; elle nous explique que lorsqu’elle met une leçon en ligne par exemple, cela lui facilite la tâche puisqu’elle n’a plus à se poser la question de qui était là ou pas, « ça lui évite d’avoir des post’it partout » ! Avec l’ENT, tout est en ligne et elle a une trace de tout ce qu’elle fait.

    Par rapport à l’orthographe, Lucie est assez satisfaite car elle sent que les enfants font vraiment des efforts pour limiter les fautes lorsqu’ils écrivent des mini mails ou sur le blog dans les commentaires. Elle suggère néanmoins un correcteur d’orthographe qui soulignerait les fautes en rouge par exemple, comme nouvelle fonctionnalité pour l’ENT. « Cela les obligerait à être encore plus attentifs à ce qu’ils écrivent », ajoute t-elle.

    Côté élèves, l’ENT donne aussi du plaisir
    L’ENT plaît : retrouver les photos de leurs sorties de classe sur l’ENT et pouvoir les montrer chez eux, retravailler une chanson écoutée en classe en espagnol (dans la légalité puisque cette utilisation a été déclarée et payée à la SACEM !), et bien sûr pouvoir échanger avec leurs copains via les mini-mails en racontant des évènements sur l’école ou à l’extérieur… autant d’exemples que nous citent les enfants. C’est d’ailleurs plus souvent des conversations sur la vie quotidienne que sur les devoirs à faire, comme le précise Maxime, « c’est plus souvent des discussions avec les copains que parler des devoirs à faire ».

    Quand on leur parle de Facebook, ils ne se sentent pas concernés car pour eux, « il y a beaucoup trop de monde sur Facebook ». D’ailleurs, ils n’ont pas le droit, à leur âge, de s’abonner à Facebook. L’ENT leur suffit et apparemment ils préfèrent cet espace plus intimiste dans lequel ils correspondent librement et essaient même de ne pas faire de fautes d’orthographe, de ne pas écrire par « texto », comme le précisent Aude et Maxime.
    Leur souhait : « que la maîtresse mette un quizz  sur l’ENT ». Tout simplement, ils aimeraient remplir en ligne un QCM les interrogeant sur une sortie réalisée par exemple « pour voir si tout le monde a bien écouté », ajoute Maxime.

    C’est en fait l’idée même d’être interrogé sous forme de « quizz » qui plaît aux enfants ; comme quoi, le numérique a du bon puisqu’il rendrait presque les enfants heureux d’être « évalués », tout en ayant l’impression de « jouer ».

  • Le projet «E-classes»

    Le projet «E-classes»

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    A la rentrée 2010 le Conseil général des Bouches du Rhône a décidé, en partenariat avec l’Académie d’Aix-Marseille, et dans le cadre de l’équipement numérique des collèges, de mettre en place l’expérimentation d’un dispositif de classe numérique désigné sous le nom de « e-classes ». Suite à un appel à projet, sept collèges du département ont été retenus pour l’équipement d’une classe de cinquième en petits ordinateurs personnels : « netbooks » ou « ultraportables ».

    Ces classes devaient être affectées dans une salle particulière avec mise à disposition en permanence d’un ordinateur portable stocké dans une armoire dédiée située en permanence dans celle-ci. Ce dispositif était complété par la connexion wifi de ces ordinateurs sur le réseau d’établissement, l’équipement de la salle par un vidéoprojecteur et l’accès à des manuels numériques. Un dispositif important d’accompagnement et d’évaluation a été mobilisé par les deux partenaires.

    Les objectifs  de l’expérimentation étaient de pouvoir observer la faisabilité technique et les conséquences pédagogiques de la mise à disposition en permanence d’un ordinateur pour chaque élève. Cela pouvant être avec un accès très facile (ultraportables) ou même posé en permanence sur le bureau de l’élève (netbooks) voire transporté entre les différentes salles de cours ou activités. Contrairement à l’utilisation d’une salle informatique classique, le dispositif devait permettre d’évaluer l’impact sur les apprentissages d’une utilisation plus courte mais plus fréquente des ordinateurs.

    L’expérimentation s’est déroulé sur deux ans (2010-2011 et 2011-2012) et a donné lieu à un rapport d’étape en juin 2011 et un rapport final en juin 2012, tous deux disponible sur le site du pôle Tice de l’Académie d’Aix –Marseille à l’adresse : www.pedagogie.ac-aix-marseille.fr/tice/  Rubrique publication académique.

  • Retour positif de l’utilisation du numérique en classe de CE1 à l’école de Vauhallan

    Retour positif de l’utilisation du numérique en classe de CE1 à l’école de Vauhallan

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    Selon Marie-Pierre Gavalda, professeure d’école, «La barre mimio est un atout indéniable dans la pédagogie des enseignants. De manière globale, l’ajout de cet élément suscite l’intérêt des élèves en rendant plus interactifs les enseignements et les interventions au tableau. Les élèves sont plus demandeurs de passage au tableau. Ils aiment utiliser le stylet et le tableau blanc interactif».

    L’enseignante précise également que la barre MimioTeach apporte une meilleure visibilité pour les élèves, permet d’attirer l’attention et la concentration. «Les méthodes d’apprentissage, les activités, les supports sont plus diversifiés et permettent de fédérer l’ensemble de la classe et de favoriser une pédagogie différenciée».

    Elle souligne l’intérêt de pouvoir conserver rapidement les premières idées de l’élève pour pouvoir ensuite y revenir à un autre moment. Les documents peuvent être ainsi rapidement sauvegardés, réutilisés et différenciés.

    Quelques exemples rapides testés :
    ·   La comparaison d’oeuvres d’art qui facilite la lecture de celle-ci et la compréhension pour les élèves.
    ·   L’utilisation en mathématiques (lecture de tableau double entrée, réalisation de figures géométriques)
    ·   La lecture de plan de ville (découverte du monde)

    «En conclusion, l’outil améliore la participation des élèves en classe. En effet, l’interactivité a un effet très positif sur la motivation des élèves qui se sont sentis davantage concernés et impliqués. L’outil est perçu comme divertissant et a renforcé leur intérêt pour le contenu pédagogique».

    Pour mémoire, la barre MimioTeach est capable de transformer n’importe quel tableau blanc effaçable en un tableau interactif. Rechargeable et sans fil, le dispositif comprenant un stylet intégré et un logiciel intuitif, est facilement transportable de classe en classe.  Placée à gauche du tableau classique présent dans la classe (quelle que soit sa taille), la barre MimioTeach communique à l’ordinateur par une liaison sans fil.

    Lorsqu’un vidéoprojecteur standard est branché à ce même ordinateur, son écran s’affiche au tableau et le stylet MimioTeach opère comme une souris et pilote en plus le logiciel MimioStudio. Ce dernier offre toutes les fonctionnalités simples, mais puissantes, pour présenter  des cours interactifs. Le stylet permet de cliquer, d’écrire et de dessiner directement sur le tableau blanc.

    Pour plus de détails sur le témoignage
    consultez le site Creatice à l’adresse www.creatice.ac-versailles.fr

  • L’usage des nouvelles technologies en Premier Degré

    L’usage des nouvelles technologies en Premier Degré

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    L’équipement de la classe
    Equipée, la classe de Bernard Liberman l’est plutôt bien ! Dans le cadre d’expérimentations, il dispose d’un tableau interactif tactile Touchboard, d’une mallette de boîtiers de réponse CPS Spark, d’un tableau interactif mobile Mobi View et d’autres tablettes Mobi pour les élèves.

    Pour cette séance, un ordinateur portable et un vidéo projecteur sont utilisés en complément.

    Les élèves entrent en classe après la récréation et commence un approfondissement du texte qui a été travaillé 2 jours plus tôt.

    Le Touchboard est devant le tableau Veleda. « Je n’utilise plus du tout le tableau à craie, sur les côtés. En revanche, pour l’écriture, le Veleda a ses avantages. Mais le TNI, c’est une utilisation quotidienne », précise Bernard Liberman. Le Touchbaord a fait son apparition depuis le mois de novembre, avant, il s’agissait d’un tableau interactif « normal », au stylet. Le tactile n’a pas révolutionné sa pédagogie, mais il apporte un aspect intéressant. Dans un exercice où il s’agit de montrer aux élèves qu’en changeant une simple lettre, on peut changer totalement de mot, le cache est glissé pour découvrir le nouveau mot, ce qui plaît particulièrement aux élèves. Ils se conseillent mutuellement pour mieux se faire glisser le cache, tous ont envie d’aller le bouger.

    Le tableau est sur un support mobile, ce qui est parfait car on le bouge si nécessaire et en cas de remplacement par un collègue qui ne sait pas l’utiliser, c’est plus pratique.

    « Les différents Mobi, c’est un avantage quand on travaille dans le cadre de l’aide individualisée, où on peut séparer les champs d’action des différents élèves sur le tableau. En classe, les élèves préfèrent de loin aller au tableau ; ils ne sont qu’en CP et le tableau est un élément important dans la classe».

    Déroulement du cours
    Une fois les élèves assis, ils vont chercher un boîtier dans la mallette, chacun ayant un numéro propre, qu’il connaît et reprend. Pendant qu’un groupe va récupérer chacun son boîtier, les autres font le ménage sur leur table : pas besoin de papier, de stylo, ni de quoique ce soit qui traîne. Dans l’agitation, des boîtiers tombent : ce n’est pas grave, on vérifie que c’est solide !

    Le maître quant à lui, pour finaliser la configuration de la classe, se met sur le côté, et pilote sa leçon à distance grâce au tableau interactif mobile Mobi View. C’est important pour les élèves que l’enseignant ne soit pas trop en fond de classe, ils sont petits, ils se réfèrent beaucoup à l’enseignant. Et grâce au Mobi View, il n’est pas non plus devant le tableau mais peut intervenir dessus.

    L’orthographe avec les boîtiers et la lecture avec les TNI
    Au tableau en arrivant dans la classe, plusieurs mots sont écrits, auxquels correspondent des lettres. Les mots se ressemblent : Bruit / Briut / Druit/

    Il s’agit d’un travail sur les mots et les sons. La présentation est simple afin que les élèves se concentrent sur l’exercice. Mardi, ils avaient travaillé sur le mot « bruit ». Il y a 3 propositions possibles, allez c’est lancé, on répond avec les boîtiers. « Vs avez tous répondu, c’est bon ». Un élève a fait une petite erreur, « essaie de lire doucement, découpe le mot ». Le maître souligne les syllabes avec le Mobi View. « Bri »-« ut ».

    A la prochaine question, Mr Liberman demande à 2 élèves s’ils sont sûrs de leur réponse. Ils savent tous les deux que le Mobi offre la possibilité de voir les résultats des élèves en temps réel. « Si le maître te demande si tu es sûr, tu devrais peut-être changer » conseillent d’autres élèves. Trop tard, qui peut leur expliquer ?
    Les élèves n’ont droit qu’à 3 essais, il s’agit d’un exercice d’entraînement, non noté.
    –    « Ah tu m’as dit la réponse »
    –    « Le dites pas, allez ».

    Chaque élève répond et la triche n’est pas très répandue. La grille des réponses est affichée, les élèves savent que la couleur change si la réponse est reçue.

    Bien que l’exercice ne soit pas noté, ils veulent savoir combien de points ils ont. On est là pour apprendre et la majorité a bien réussi. L’exercice a permis de revoir certaines règles d’orthographe, ça permet aussi de repérer les élèves qui confondent encore –p et –q ou –b et –d. le travail portait aussi sur les consonnes muettes : devant –p et –b, on met un –m. et certaines consonnes en fin de mot ne se prononcent pas, sont des terminaisons muettes.

    La lecture une à deux fois par semaine permet de voir tout de suite à la fois leur motivation et où sont leurs erreurs.
    On passe à la séance de lecture. Un texte est affiché au tableau, et les consignes sont établies : les élèves doivent aller surligner les dialogues dans des couleurs différentes selon les personnages qui parlent.
    On assiste là une marée de mains levées pour aller au tableau. Même en fin d’année, ils ne se lassent pas. Les élèves sont très à l’aise et changent la couleur très facilement. Le support permet de descendre le tableau à hauteur des élèves.

    Ils lisent tout haut en même temps qu’ils soulignent. Parfois, c’est l’occasion d’expliquer que le début d’une ligne n’est pas forcément le début d’une phrase. Quels peuvent être les indices pour repérer le début d’une phrase ?

    Attention, si on n’est pas assez calme, on ne va pas au tableau.
    Après avoir surligné, on compare avec le corrigé, c’est tout bon. Toute la classe relit le texte ensemble, chaque groupe a un personnage, l’important c’est de voir s’ils ont compris que chaque personnage parle à son tour. Ils suivent le rythme imposé par le maître qui survol avec son crayon.

    Additionner des dizaines avec les boîtiers de réponse
    On passe à une session de calculs de dizaines. Il faut additionner les dizaines, plusieurs réponses sont proposées et on choisit avec les boîtiers.
    Le Mobi View permet d’identifier qui a répondu le premier, ce qui réjouit les élèves. Beaucoup ont tout bon ou n’ont fait qu’une erreur, malgré les pièges.

    Le TNI tactile et les boîtiers de réponse en Premier Degré
    Dans l’école, un autre tableau a été acheté par la mairie. Il est dans une salle informatique et les autres enseignants de l’école l’utilisent de manière plus ou moins régulière. L’utilisation du TNI demande un investissement au départ, quand il s’agit de reprendre toute sa matière pédagogique pour l’adapter aux nouveaux supports proposés. Mais une fois ce travail fait, les préparations de cours sont simplifiées et il ne faut pas forcément de grandes compétences en informatique.

    Aujourd’hui le TNI et les boîtiers sont devenus indispensables à la pédagogie de Bernard Liberman, ça ne remplace pas le papier mais c’est une autre manière d’aborder les élèves, et ils aiment beaucoup.
    Les boîtiers intriguent un peu les parents d’élèves en début d’année, ils ne voient pas forcément de quoi il s’agit lorsque leurs enfants leur en parle. Quand il les voit, Bernard Liberman leur explique comment ils sont utilisés en classe.

    « L’utilisation des nouvelles technologies en classe permet de voir tout de suite à la fois leur motivation et où sont les erreurs des élèves ».

    Pour en savoir plus sur les solutions einstruction : www.einstruction.fr

  • Le collège Jules-Ferry de Sainte-Geneviève des Bois confirme la simplicité d’usage des outils numériques

    Le collège Jules-Ferry de Sainte-Geneviève des Bois confirme la simplicité d’usage des outils numériques

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    Stéphane Berlier, professeur de lettres classiques, souligne en premier lieu la simplicité d’installation du matériel. Il ajoute : « Du point de vue informatique, les boîtiers fonctionnant en plus comme de simples périphériques USB, il suffit de les brancher pour qu’ils s’installent en Plug And Play. La barre nécessite une installation par CD mais avec un ordinateur assez récent, cela va assez vite. Quant à l’installation physique de la barre, elle est également très simple : elle se branche d’une part sur le secteur, d’autre part en USB ; c’est tout. Très peu encombrante, elle est facilement transportable».

    La mallette de boîtiers de réponse MimioVote.

    Utilisé dans le cadre des cours de latin, le système est jugé intéressant pour évaluer des élèves au long cours sur un type d’exercices qui se répète. L’outil informatique permet en effet de suivre l’évolution des résultats d’un individu sur un point à acquérir et la traduction des résultats en pourcentage est très parlante. Pour le professeur, les données permettent aussi de voir question par question, la réussite du groupe et de déterminer quelle partie de la leçon pose problème au plus grand nombre d’élèves.

    Ce constat corrobore l’étude menée sur l’usage de ces boîtiers électroniques d’évaluation par Karen Mahon, Docteur en Psychologie de l’éducation, qui propose une approche approfondie de la méthode à employer pour aider les élèves à apprendre plus facilement.

    Pour mémoire, l’outil MimioVote est un système d’évaluation interactif et intuitif qui se compose d’un ensemble de boîtiers de réponses numérotés. Le système est fourni avec une série de modèles de questionnaires pour faciliter la création de questions/réponses personnalisables.

    L’enseignant peut choisir entre les options QCM, vrai/faux, oui/non et de faire glisser le modèle sélectionné dans le logiciel MimioStudio. Il suffit alors de remplir les champs avec les propositions de réponses dans le cas des QCM ou de saisir la question qui appelle une réponse binaire. Le MimioVote est également compatible avec le logiciel de présentation Microsoft PowerPoint, ce qui permet à l’enseignant de pouvoir réaliser des questionnaires avec ce logiciel.  En outre, il pourra importer une évaluation ou des jeux de questionnaires élaborés par d’autres enseignants ou des maisons d’éditions d’outils pédagogiques interactifs. Plus simplement, l’enseignant peut aussi poser des questions oralement à tout instant, tout en enregistrant les réponses sur l’ordinateur.

    La barre MimioTeach comme solution TNI.

    Employée régulièrement, aussi bien en latin qu’en français au Collège Jules-Ferry, le tableau blanc numérique, basé sur la barre MimioTeach, est précieux par son confort d’utilisation. Il est jugé à la fois simple, commode et léger. Quant au logiciel MimioStudio qui pilote le TNI, il est apprécié pour l’étendue de ses possibilités, tout en restant facile d’emploi.  La fonction qui permet par exemple, d’annoter un document quelconque est très pratique pour réaliser une analyse de texte (souligner, encadrer, surligner…), de tableau, etc.

    Pour plus de détails sur le témoignage, consultez le site Creatice à l’adresse : www.creatice.ac-versailles.fr

    Pour en savoir plus sur DYMO/Mimio : www.mimio.dymo.com.

  • DYMO/Mimio soutient l’initiative European Schoolnet en qualité de partenaire industriel

    DYMO/Mimio est plus particulièrement impliqué dans deux domaines : l’IWB Working Group et la Future Classroom Lab (FCL)

    Le groupe de travail sur les TBI/TNI (IWB Working Group) a été constitué pour permettre aux différents ministères de l’éducation de partager leurs expériences liées à l’usage des TNI dans les établissements scolaires et d’examiner des préoccupations communes. DYMO/Mimio participe notamment à l’élaboration de rapports destinés à aider les décisionnaires en matière d’adoption de ces technologies, à travers des modèles de cahiers des charges.

    Initiative plus récente démarrée en 2012, la classe du futur (FCL) est un lieu idéal de démonstration et d’expérimentation de solutions interactives permettant aux visiteurs, notamment les décideurs impliqués dans l’introduction du numérique au sein de l’éducation nationale et des collectivités territoriales, de découvrir ou se familiariser aux TNI en milieu scolaire.  DYMO/Mimio présente et met en valeur ses solutions au sein de la classe du futur à partir de cas concrets et de scénarios de cours.

    À ce titre, DYMO/Mimio se singularise par son approche pragmatique du développement des usages des TNI en classe, fondée sur deux vecteurs : une offre nomade qui facilite la mise en oeuvre de ces outils ; une réflexion et une aide sur les usages pour corréler avantage technologique et bénéfice pédagogique.

    L’offre nomade
    Seule la solution TNI mobile de DYMO/Mimio est capable de s’adapter à n’importe quel contexte, sans infrastructure particulière à mettre en place. En effet, pour la mise en œuvre, l’enseignant doit simplement fixer la barre MimioTeach au bord de n’importe quel tableau classique (blanc, vert ou noir), la relier au micro-ordinateur par une connexion sans-fil, lui-même raccordé au vidéoprojecteur.

    La réflexion et l’aide sur les usages
    ·   Un premier livre blanc, issu notamment du suivi de l’expérimentation menée par l’Académie de Créteil auprès de 22 établissements du secondaire, propose une approche pas-à-pas destinée à faciliter l’usage du TNI et à atténuer ses difficultés d’appropriation, en privilégiant une stratégie éducative qui s’inspire de la pédagogie par objectifs. À travers l’analyse du rôle de la technique dans le processus éducatif, le livre blanc tente de démystifier la complexité des outils et s’attache à les resituer dans une démarche visant à aider les enseignants à franchir le pas.
    Adresse de téléchargement : www.mimio.dymo.com/livreblancTNI

    ·   Un second livre blanc analyse l’intérêt cognitif des boîtiers électroniques de réponses (SRS – Systèmes d’évaluation de réponses des élèves) et propose quelques conseils concernant les pratiques pédagogiques identifiées comme étant efficaces à long terme. En outre, le livre blanc SRS suggère 12 recommandations d’usage issues des meilleures pratiques observées, susceptibles d’élargir sensiblement le niveau et la rapidité d’acquisition de toute une classe.

    Particulièrement sensible aux premiers échanges formulés lors du lancement de la FCL au début 2012, DYMO/Mimio adhère à l’idée que les systèmes d’évaluation et de contrôle des connaissances doivent être repensés profondément au sein du système éducatif. Les technologies dans ce domaine ouvrent la voie à une nouvelle approche qui permet aux élèves de dédramatiser les échecs.

    ·   La disponibilité récente du nouveau logiciel éducatif  MimioStudio 9 associé à MimioStudio ActivityWizard, permet aux enseignants de produire facilement de multiples variantes de contenus éducatifs fondées sur des modèles de conception pédagogique éprouvés.  Il propose, au sein même du logiciel de pilotage du TNI, une approche originale en matière de conception de cours interactif qui automatise le processus de création en évitant des erreurs et des recherches fastidieuses de ressources pédagogiques.

    Selon Sandrine Roux-Campagne, responsable du développement de marchés chez DYMO/Mimio, «Notre implication au sein du groupe de travail IWG et de la classe du futur (FCL), s’inscrit dans notre stratégie de développement de solutions qui contribuent à la lutte contre l’échec scolaire. Tous les témoignages des enseignants Français ou Européens qui emploient les outils DYMO/Mimio, s’accordent sur le fait que l’usage des TNI rend les cours plus dynamiques, favorise le travail collectif, l’attention et la motivation des élèves. Ainsi, le partage d’expériences au niveau Européen au sein de l’EUN, constitue pour nous une initiative porteuse d’aveni

    «Ce type de laboratoire ouvert aux enseignants, est un vrai exemple qui permet de faire évoluer les idées, les pensées, beaucoup plus rapidement que tous les manuels», déclare Jean-Claude Marcourt, Vice-Président, Ministre de l’Économie, des PME, du Commerce extérieur, des Technologies nouvelles et de l’Enseignement supérieur, Wallonie/Communauté Française – Belgique, à propos de la FCL. V

    Pour en savoir plus :
    www.mimio.dymo.com.

  • La mise en place d’un ENT dans le premier degré

    La mise en place d’un ENT dans le premier degré

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    Elle abordera le cadre général de cette mise en place en apportant quelques données chiffrées sur le projet DUNE dans l’académie d’Aix Marseille. Elle évoquera aussi la mise en place du partenariat entre les collectivités territoriales et l’Education Nationale et le rôle  qu’elle a joué en tant qu’IEN TICE dans cette démarche.

    Les implications pédagogiques
    Quelques thèmes pourront être exploités,  avec possibilité d’illustration avec de petites vidéos filmées dans des classes impliquées dans le projet DUNE, en particulier sur le projet ENT ville de Marseille.

    A travers la première année de mise en place, quelques problématiques pourront être abordées sous forme de retours d’usage (deux expériences dans le département des Bouches du Rhône : Marseille et La Ciotat, respectivement utilisation de BENEYLU school et Ecolweb).

    Les questions soulevées dans cette intervention seront les suivantes :
    –    quels sont les apports de l’ENT dans l’acquisition des fondamentaux scolaires, dans l’acquisition du B2i ? quelles fonctionnalités utiliser ?
    –    les inquiétudes et les attentes par rapport à la mise en place et les retours du terrain
    –    quelle communication avec les familles ?, l’apprentissage est-il davantage partagé ?