Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Passage au tout numérique avec la tablette

    Passage au tout numérique avec la tablette

    Le cartable numérique de l’enseignant
    Si la notion de cartable numérique est souvent appliquée à l’élève, il ne faut pas oublier non plus le cartable de l’enseignant, lui aussi accablé par un poids non négligeable, le sac chargé de manuels, copies et préparations de cours.

    Si la tablette peine encore à alléger le sac de l’élève complètement, elle a par contre fait gagner l’enseignant en mobilité. Les préparations de cours sont réalisées sur la tablette et synchronisée directement à l’aide de différents outils (iCloud, Evernote…). Ces solutions ont pour avantage de ne conserver qu’une seule version du cours identique, d’éviter les oublis d’impression ou de transfert de clé USB…Les documents utilisés sont souvent scannés en cas de source papier, ou directement intégrés en numérique dans les préparations.

    Ainsi depuis quelques années le cartable a été remisé au profit d’un sac plus léger. L’objet de travai peut donc se transformer et apporter du plaisir à l’enseignant qui devient plus mobile et peut donc venir en vélo certains jours par exemple.

    L’ENT permet une conservation des traces du cours et de la progression (diapositives de TNI, cahier de texte…), évitant là aussi la multiplication des préparations et une mobilité accrue, la saisie du cahier de texte pouvant se faire à tout moment en amont du cours.

    Les applications pédagogiques ?
    Il existe sur les tablettes une multitude d’applications qui peuvent être simplement utilisés en classe pour faciliter l’acquisition de connaissances. Ces applications peuvent être disciplinaires et porter sur un point particulier du programme mais de nombreuses applications sont utilisables dans toutes les disciplines et permettent de favoriser l’accès à l’information, le travail collaboratif et la production de documents riches et variés par les élèves.

    Certaines applications utilisées dans les matières ont été crées dans le cadre de l’expérimentation de l’académie de Toulouse en collaboration avec une école d’ingénieur de Toulouse Epitech.
    La prise de notes par les élèves :
    La tablette permet également de développer l’autonomie des élèves. Le choix leur est ainsi laissé dans plusieurs cours de prendre leurs notes sur le support qui leur convient le mieux. Ainsi au collège en cours d’histoire-géographie, une moitié des élèves choisit la tablette pour prendre le cours pour des raisons de rapidité, de propreté… Les applications utilisées sont en majorité la suite bureautique mais aussi l’application de partage de notes Evernote.

    Le but est d’utiliser la tablette lorsqu’elle apparaît plus efficace ou plus plaisante pour l’élève
    La question de la gestion des notes est également à envisager car les notes s’accumulent dans la tablette sans véritable gestion. Après avoir essayé plusieurs solutions le choix a été fait de faire déposer les notes sur le réseau de l’établissement afin de faciliter le dépôt des documents. Ces répertoires sont accessibles depuis l’extérieur de l’établissement au travers de l’ENT.

    Le travail hors la classe : ?
    Par sa mobilité et les outils qu’elle contient notamment l’appareil photo  ou la caméra vidéo, la tablette permet d’étendre le champ d’apprentissage à l’extérieur de la classe. Elle est ainsi utilisée pour les sorties de terrain, pour réaliser des expériences en dehors de la classe mais également par les élèves pour réviser dans la cour ou dans les transports scolaires.

    Freins et obstacles techniques ?
    L’absence de manuels numériques constitue pour l’instant un obstacle majeur au passage au tout numérique à travers une tablette car la grande majorité des enseignants à besoin d’un manuel papier dans sa forme traditionnelle. Toutefois certains outils Apple comme iBooks author permet de contourner cette absence.
    Il convient de se poser la question du manuel sous sa forme numérique. Est-il pour l’enseignant ou pour l’élève ? Ne peut-on pas concevoir à partir de la version de l’enseignant une synthèse que l’élève prendra plaisir à lire, voire à construire ?

    De nombreux obstacles techniques se posent aussi au quotidien. Mais c’est autant de défis qui créent une émulation entre les acteurs du projet.

  • QR Code et Smartphones en géographie

    Il part de la problématique : comment l’humanité peut-elle atteindre la sécurité alimentaire et la maintenir de façon durable ? Les cas spécifiques de deux espaces géographiques : l’Inde et l’Afrique subsaharienne (étude de PED).
    Ses Objectifs méthodologiques sont les suivants :
    –    Problématiser une question de dimension mondiale à partir d’événements « médiatiques ».
    –    Repérer un lieu ou un espace sur des cartes en fonction de différents phénomènes étudiés.
    –    Modéliser graphiquement des données brutes grâce à un tableur.
    –    Prélever, hiérarchiser et confronter des informations selon des approches spécifiques en fonction du document ou corpus documentaire ; prendre des notes.
    –    Produire un tableau construit et argumenté en utilisant le vocabulaire géographique spécifique.
    –    Utiliser ordinateurs et logiciels usuels pour produire des tableaux, des schémas de synthèse (carte heuristique), prendre part à une production collective.
    –    Rendre compte oralement devant la classe d’investigations réalisées par groupe de deux élèves.
    –    Utiliser les nouveaux outils de communication (smartphone ou téléphone « intelligent ») à des fins pédagogiques, passer par un objet quotidien et «ludique» des élèves  pour atteindre au savoir et une « connexion » réfléchie au monde qui les entoure.

    Les ressources numériques et outils informatiques mobilisés sont un vidéoprojecteur et connexion à internet en salle de classe avec la possibilité d’utiliser un TBI ; une salle informatique connectée à haut-débit, smartphone des élèves, Diaporama (Power point), Tableur (Excel), Word, Freemind (carte heuristique), Mobiletag, Netquiz, les sites internet : Kaywa, FAO, Youtube.

    Les Pistes d’évaluation
    –    De nombreuses évaluations formatives peuvent avoir lieu lors du déroulement de la séquence. Le public de lycée professionnel a souvent besoin de stimulations qui peuvent passer par des notes qui ne sanctionnent pas mais qui valorisent la mise au travail et le sérieux dans l’exécution des tâches demandées. Ces évaluations concernent les aptitudes techniques en lien avec le B2i, le savoir-faire en terme de synthétisation de corpus documentaires et les compétences concernant le rendu d’information à l’écrit et à l’oral :
    –    Réalisation de graphique sur tableur ;
    –    Réalisation d’un tableau de synthèse ;
    –    Présentation orale des résultats obtenus ;
    –    Réalisation d’un schéma de synthèse (carte heuristique) sur la problématique de la séquence.
    –    Une évaluation sommative sur table de forme « classique », type évaluation du diplôme de BEP en fin de première Bac Pro, est envisagée.
    –    L’ensemble des compétences TIC évaluées (acquises au collège ou lors de la séquence) seront réinvesties tout au long des trois années de formation : traitement de texte, maîtrise du réseau de l’établissement, tableur / production de graphique, carte heuristique (logiciel Freemind), utilisation « intelligente » des smartphones.

    Déroulement de la séquence
    La durée est de six ou sept heures.
    La proposition de séquence concerne le sujet d’étude n°1 « Nourrir les hommes » du programme de seconde baccalauréat professionnel. La séquence est construite autour des deux situations suivantes : « l’Inde : plus d’un milliard d’hommes à nourrir » et « la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne« .

    Le cours se déroule dans une salle de cours équipée d’un vidéoprojecteur et de postes informatiques. Après avoir débuté la séquence via une photographie de journal concernant les émeutes de la faim de 2008, les élèves suivent sur des fiches papiers un cours vidéoprojeté (diaporama) et des connexions à des sites internet. Suite à la localisation des espaces étudiés et une première approche de la notion de sous-nutrition et d’insécurité alimentaire, les élèves se rendent sur poste pour produire des graphiques sur tableur à partir d’un tableau (fichier excel) déposé dans l’espace de partage du réseau du lycée. Après une validation des travaux effectués et une synthèse collective, les élèves retournent sur poste pour travailler en binôme sur un corpus documentaire et remplissent une fiche numérique sous forme de tableau dans un traitement texte. Après présentation des travaux des élèves devant la classe et la rédaction d’une synthèse commune les élèves retournent sur poste pour produire des cartes heuristiques de synthèse.

    Pour les révisions les élèves peuvent reprendre leur cours en imprimant l’ensemble des documents étudiés ou produits, en les téléchargeant sur le réseau ou sur leur smartphone. Avec ce dernier outil, ils peuvent aussi approfondir le sujet de façon « ludique ».

    Révisions et proposition de poursuite « ludique » du cours via les smartphones et l’utilisation de flashcode (tag)

    De l’utilisation pédagogique des smartphones :
    Nous sollicitons souvent les élèves à se rendre, suite au cours, sur des sites internet référencés ou sur des blogs réalisés par nous-même spécialement pour le cours. L’idée, est ici d’utiliser l’un des moyens de communication en cour de démocratisation chez nos élèves, le smartphone. Nous ne cherchons pas à faire utiliser nos moyens de communication par nos élèves mais à utiliser les moyens de communication des élèves pour les amener au savoir et à la connaissance. Ce nouvel outil de communication se démocratise très rapidement. Les élèves passent 1/2 heure à 2 heures par jour dans les transports en commun, ils peuvent utiliser ce temps à des fins pédagogiques via l’outil nomade que représente le smartphone. L’utilisation de code barre 2D (Tag, QR-Code ou Flash Code) répond à ce souhait.

    Le QR-Code permet de se rendre très simplement au diaporama proposé pendant le cours accompagné de l’ensemble des documents étudiés, notamment les cartes animées en flash, ainsi que les graphiques et les cartes de synthèses (cartes heuristiques) réalisées par les élèves. En effet, les smartphones peuvent lire tous types de fichiers : diaporama (.ppt), traitement de texte (.doc), tableur (.xls), et tous types de vidéos et de photos. Cela permet aux élèves de réviser « en toute liberté ».
    Ainsi, le tag propose des vidéos (l’image animée est l’un des plus ancien TICE) pour poursuivre, via son smartphone, dans les transports en commun ou chez soi la thématique abordée en cours. Si les élèves ne possèdent pas de smartphone, nous leur donnons une adresse internet permettant de se rendre sur les documents proposés ou bien ils les récupèrent sur le réseau de l’établissement (ou ENT).

    Manipulations à effectuer pour la production des supports :
    Production du blog de révision.
    Création du quiz de révision via le logiciel de production gratuit canadien Netquiz
    Créer les QR-Code gratuitement en lien avec le blog et le quiz de révision. C’est la plateforme gratuite en ligne Kaywa qui permet de les créer en ligne : « Kaywa QR-Code Generator »

    Manipulations  simples à effectuer par les élèves pour visualiser le contenu multimédia associé aux deux code-barres 2D:
    Télécharger un lecteur de QR Code gratuit à partir de la plateforme de leur smartphone (i-nigma, Lynkee, Beetagg, Mobiletag)
    Flasher (ou Taguer) ce code à l’aide du lecteur téléchargé : lancer l’application, puis positionner l’objectif de l’appareil sur le QR-Code. C’est fait, vous pouvez naviguer !

  • « L’état » des ressources numériques

    Son intervention s’articulera autour de plusieurs points :

    Une photographie succinte de l’état des ressources
    Un constat sur les éditeurs privés et leur modèles actuels, « souvent dees pdf «augmentés» quelques initialives intéressantes comme celle de Belin avec la libthèque. Encore en devenir ou plutôt en interrogation sur le modèle économique ».
    sur la Compatibilité ; en ligne ou en «dur», certains manuels ne sont lisibles que sous certains systèmes d’exploitation. Il est difficile aujourd’hui pour un enseignant de savoir s’ils vont être utilisables sur leur terminal.
    et la question du coût
    Concernant les manuels numériques des éditeurs, le modèle économique a aujourd’hui évolué. On peut trouver des manuels correspondant aux manuels papiers de l’établissement pour 1 à deux euros par an; Si l’établissement ne dispose pas de manuels papier chaque manuel numérique élève peut coûter jusqu’à 30 euros pour des mises à disposition de 1 à 4 ans

    Les ressources «gratuites»
    Autour des «manuels» comme Sesamaths, le livre scolaire.fr,  l’Académie en ligne etc.
    et les autres outils et ressources : des outils ponctuels pour des points de programmes, des exerciciels (Edupad, apps education…), des mises en commun de cours de professeurs….

    Questions de vocabulaire
    Il s’agit ici non pas d’y répondre mais de se les poser et de les poser aux chercheurs.
    Typologie des ressources, question de granules, qu’est-ce qu’une ressource pédagogique ?
    Ressources pour construire des cours, ressources à destination des élèves, programme de l’année, séquence ou bien séance ?

    Les «objets» pédagogiques
    Depuis la photo ou la carte géographique jusqu’au manuel dernière génération, les «objets» doivent s’inscrire dans une typologie en vue de leur indexation et leur diffusion.
    Typologie des usages ? Usages, pratiques et procédures ou la réalité du terrain.

    « On se heurte souvent au quotidien à des pratiques personnelles des tices qui ne sont pas forcément réinvesties dans des usages pédagogiques. Il est nécessaire de faire la distinction entre une description d’usage et la mise ne œuvre pratique des outils dans ces mêmes usages« .

    Les usages : la mise en situation pédagogique lors d’une séance ou une séance
    Les pratiques : la relation entre la mise en œuvre matérielle et les intentions pédagogiques
    Les procédures  : le pas à pas d’une utilisation de l’outil

    L’accès aux ressources dans les années futures
    La médiathèque numérique de demain, En complément des autres ressources (pas d’opposition mais donner les moyens aux 2)

    Qu’est-ce ?
    Une médiathèque qui regroupe tous les documents, ressources, livres, utiles dans l’enseignement et disponibles pour les enseignants et les élèves dans le cadre de leurs apprentissages (Telle qu’elle existe en papier dans un CDDP par exemple).
    Les ressources de la médiathèque peuvent provenir du domaine public, des éditeurs publics, des éditeurs privés ou des enseignants eux même.

    Le principe de la médiathèque est le même que la médiathèque classique, elle fonctionne par abonnement des enseignants et des élèves.

    La gestion des contenus de la médiathèque pourrait être confiée au réseau Scéren qui reverse des dividendes aux différents fournisseurs de contenus en fonction de l’utilisation en téléchargement ou en consultation qui sont faits de leurs ressources.

    Le fonctionnement de cette médiathèque s’apparente aux nouveaux modes de diffusion de la musique  (voire des exemple comme DEEZER par exemple) Il est à noter que ce type de médiathèque existe déjà en numérique sur des bibliothèques spécialisées dans l’enseignement supérieur ou au niveau des collectivités (voir Cyberlibris par exemple http://crdp.scholarvox.com) il y manque cependant l’offre complète et une indexation fine des contenus.
    Comme pour les listes de lecture en musique, l’enseignant a la possibilité de créer une bibliothèque pour chacune de ses classes ou de ses niveaux d’enseignement pour un accès plus aisé de ses élèves.

    • Les avantages ?

    Une disponibilité complète des ressources utilisables par les professeurs et les élèves qui peuvent consulter de nombreuses ressources de provenance différentes. Le cœur de métier du réseau Scéren c’est la médiathèque, la force de son réseau de documentalistes permet d’indexer, de valoriser les ressources produites.

    Les nouveaux outils d’indexation comme le ScoLom.fr permettent aux utilisateurs de disposer d’outils de recherche puissants adaptés à leurs recherches et leurs attentes. Ils sont adaptés à des usages non documentaires et peuvent être utilisés par des élèves ou des familles à la recherche de ressources.

    Le maintien d’une édition privée aux cotés de l’édition publique ou de l’édition en créative commons est le garant d’une qualité et d’une pluralité de ressources.

    Les manuels sont aujourd’hui achetés pour des périodes longues et sont parfois non conformes lors des changements de programmes, de plus, ils ne sont que très rarement utilisés de façon unique dans un cours et les enseignants proposent la plupart du temps des ressources photocopiées ou créées de toutes pièce. On constate souvent que le ratio entre le prix du manuel papier et son utilisation réelle rend son coût prohibitif. L’utilisation d’une médiathèque permet l’utilisation réelle de plusieurs manuels complétés par de nombreuses autres ressources.

    La visibilité du coût de la mise à disposition que ce soit pour l’éducation nationale ou la collectivité permet une vision claire du fonctionnement à l’année.
    On peut imaginer une médiathèque premier degré, collège et lycée.
    La médiathèque Collège semble la plus aisée à mettre en place dans un premier temps car le financement des manuels est assumé par l’état et celui-ci peut réaffecter certains de ses financements.

    • Les difficultés :

    La nécessité pour les élèves et professeurs de disposer d’un terminal numérique et d’une connexion (tablette ou autres) pour disposer des ressources.

    La réaction des éditeurs publics qui vont voir leur marge sur la publication classique amputée de façon drastique avec ce modèle où l’abonnement est partagé en fonction des utilisations des usagers. Les premiers entretiens avec certains éditeurs font apparaître qu’il ne sont pas forcément hostiles à étudier ce type de distribution.

    La nécessité de revoir le modèle économique comme l’a fait le milieu de la musique qui reverse régulièrement aux maisons de production la quote-part de ce qui a été écouté sur une période donnée. Le modèle a pris une dizaine d’année à voir le jour dans la musique, cela peut néanmoins aller beaucoup plus vite avec une décision politique.

    La nécessité de produire avec des formats ouverts les ressources proposées par les créateurs (html5 par exemple).

    Un modèle de redistribution des abonnements doit être trouvé en fonction de l’hétérogénéité des ressources qui peuvent être proposées (du manuel complet à la simple carte géographique ou une poésie audio)

    Ce modèle de distribution de ressources est parfaitement en phase avec les usages et les pratiques pédagogiques qui sont en cours aujourd’hui. Une décision politique forte doit permettre à l’éducation (aidée ou non par des prestataires privés) de mettre en place ce type d’outil, parfaitement réalisable en quelques mois. Les éditeurs classiques devront à terme adapter leurs productions ce qu’ils ont déjà commencé à faire.

  • En quoi utiliser les TICE et les réseaux sociaux participe au plaisir d’une pédagogie renouvelée

    Cela demande beaucoup de créativité : jusqu’à présent on était dans le même paradigme que nos prédécesseurs (le prof qui sait et qui est à l’origine de la connaissance), on appliquait des modèles pédagogiques que nous avions connus, ou en dessinions de nouveaux en réaction aux modèles pédagogiques auxquels nous avions été exposés.
    Aujourd’hui il faut changer de paradigme : la connaissance peut s’acquérir ailleurs, en plus la société d’aujourd’hui demande de nouvelles compétences (technologiques mais pas seulement ; travailler ensemble, être créatif etc…). Nous n’avons pas été formés dans cet esprit. Les parents de nos élèves non plus. Cette situation très particulière fait souvent disparaître le plaisir d’enseigner : les enseignants le sont devenus parce qu’ils aimaient l’image du prof qu’ils avaient connue. Cela crée des décalages et de l’insécurité à même de provoquer de la souffrance chez les profs et  chez les élèves aussi.

    Les outils numériques peuvent nous aider à dépasser ce changement de paradigme et à retrouver le plaisir d’enseigner.

    Réfléchir ensemble à de nouvelles formes de pédagogies
    – rompre l’isolement : échanger avec des collègues stimulants dans une salle des profs idéale et élargie (inter-degrés et inter-disciplines) et aussi s’encourager, s’amuser, se raconter… se donner de l’énergie
    – réfléchir ensemble, trouver des ressources, ne pas tout refaire seul, avoir des bases de départ à “mettre à sa main”
    – partager son travail, l’exposer pour pouvoir prendre du recul et l’améliorer, élaborer ensemble, collaborer, devenir experts à plusieurs et avoir le plaisir de construire un enseignement validé par ses pairs

    Plaisir de découvrir
    – enrichir le champ des possibles au gré de la sérendipité, notamment en échangeant aussi avec des personnes extérieures au monde enseignant qui ont d’autres centres d’intérêts et permettent de s’ouvrir à d’autres approches, d’autres points de vue
    – découvrir des outils ouvrant de nouvelles possibilités (ex : outils collaboratifs)

    Plaisir de se ré-approprier les contraintes d’espace et de temps
    – travailler en synchrone ou asynchrone quand on est disponible, quand on en a envie ou besoin
    – travailler de chez soi, sans se déplacer
    – échanger avec des personnes géographiquement éloignées

    En classe : le plaisir d’amener les élèves à l’autonomie, de lâcher prise, de laisser de la place à l’imprévu
    – laisser de l’autonomie aux élèves, la possibilité de nous montrer ce qu’ils savent faire (qu’on ne sait pas forcément)
    – leur donner les outils pour évoluer dans le monde d’aujourd’hui en toute sécurité, avec les moyens de leurs ambitions
    – collaborer : apprendre à travailler ensemble, mettre en place des méthodes pour se respecter et avancer à plusieurs
    – utiliser les réseaux sociaux qui permettent d’ouvrir les murs de la classe : faire entrer le monde (des “experts” extérieurs par ex, des données, des infos…) dans la classe, faire sortir la classe dans le monde (blogs, publications…), faire le lien entre la classe et l’extérieur (les parents, …).

    C’est pour toutes ces raisons que nous avons créé e.l@b
    L’association e.l@b est née d’échanges sur Twitter, du plaisir d’échanger autour de nos expériences et de nos réflexions, du désir de construire ensemble (enseignants de la maternelle à l’université, chercheurs, parents, étudiants…) l’école du 21ème siècle.

  • Construire une frise chronologique collaborative

    Construire une frise chronologique collaborative

    090720124ffad2579d862Cette application est née d’une co-élaboration menée par l’association « la boîte à fabriques », en collaboration avec des enseignants pour leur point de vue de praticiens et les expérimentations en classe, le monde universitaire pour ce qui est des technologies de l’information (IUT de Bayonne), et le monde de la recherche (laboratoire LIUPPA) pour les aspects réflexifs autour des usages.

    Construites à partir d’une plateforme web dédiée, les frises réalisées par les enseignants et les élèves sont des objets qui peuvent être exploités, partagés, fusionnés au rythme de la vie de la classe. Le projet global consiste également à identifier et formaliser les pratiques pédagogiques autour de cet objet « frise ».

    Le générateur de frises vise à aider les élèves à construire des repères temporels, à travailler une représentation particulière du temps ainsi qu’un outil qui permette de placer dans le temps des références historiques. Les frises sont générées par défaut avec une légende situant les périodes historiques de références, cette référence peut être supprimée permettant alors le travail de périodisation. Ceci peut permet alors aux élèves de travailler à la manière que l’historien et les amener à comprendre les temps de rupture dans le fil de l’Histoire.*

    Nous voulions également une application qui permette, de travailler les relations entre les évènements, qui favorise le travail thématique, par critères.
    Les utilisateurs peuvent donc créer des thèmes et y rattacher des évènements : ceci peut permettre par exemple un travail de recherche thématique avec fusion des différentes frises créées à l’issue de la phase de recherche. Une fois les frises conçues, les recherches critériées peuvent permettre de visualiser des relations entre des évènements.

    Dernier point, cette application  permet de géolocaliser les évènements mentionnés sur la frise créée, ce qui permet par exemple de visualiser les déplacements.

    L’atelier proposé permettra à 5 ou 6 enseignants prêts à s’engager à tester dans leur classe de tester cet outil. Nous proposerons un atelier de prise en main donc l’objectif sera la construction d’une frise en mode coopératif. A l’issue de cet atelier nous proposerons aux enseignants volontaires de rejoindre le projet de test pour l’année 2012-2013.

    * Voir sur ce point l’article de Lyonel Kaufmann selon qui « Le premier travail de l’historien est bien la chronologie qui consiste en un premier dégrossissage de son objet historique. Dans un deuxième temps, il procède à une périodisation de son sujet. La périodisation permet de penser à la fois la continuité et la rupture ; la continuité à l’intérieur des périodes et les ruptures entre elles. » [Lyonel Kaufmann]

  • Tic’Ethique à Ris Orangis avec eInstruction

    Tic’Ethique à Ris Orangis avec eInstruction

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    Lors de la première phase du projet, un état des lieux des pratiques numériques des élèves à la maison avait été dressé à partir d’un questionnaire auquel les élèves avaient répondu avec les boîtiers de réponse eInstruction. Pendant les mois qui ont suivi, les élèves, sous l’impulsion de Sophie Nagot, documentaliste au collège, ont travaillé avec leurs professeurs sur la problématique des usages d’internet.

    80 parents se sont inscrits pour assister à la présentation du projet où ils ont retrouvé les élèves, les personnels de l’établissement, le directeur du CDDP de l’Essonne, Mouloud Irbah et l’équipe eInstruction.
    Pendant la première partie de la soirée, l’équipe à l’origine du projet a expliqué comment il s’était déroulé  : les interventions qui ont eu lieu avec la venue d’un major de la Police nationale, celle de l’association eEnfance et celle de la troupe de théâtre Andromède, composée de lycéens ; et les réalisations des élèves, blog, quiz, panneaux d’exposition et dépliants sur les thèmes suivants :
    –    « La vérité sur Facebook », en en montrant les avantages et inconvénients ;
    –    « Tout dire sur les réseaux sociaux, est-ce bien ou mal ? », avec la Netiquette aux 5 règles d’or (Prudence, Respect, Clarté, Concision et Courtoisie) ;
    –    Un guide d’usage d’internet pour les Parents ;
    –    « L’utilisation d’images sur Internet », avec un rappel de la loi ;
    –    « Facebook, MSN : qui se cache derrière ? », avec différentes questions/réponses et conseils.

    Ainsi qu’un supplément au Guide d’usage d’Internet pour les Parents, énonçant 10 règles de prudence.

    Ensuite, le public a dû répondre avec les CPS Pulse au quiz créé par les élèves avec le logiciel Flow afin de tester ses connaissances et de se sensibiliser aussi aux différents sujets traités.

    La mairie de Ris Orangis a d’ores et déjà annoncé son intention de reprendre les panneaux d’exposition créés par les élèves pour les afficher dans les écoles primaires pour ainsi initier, dès le 1er degré, des réflexions sur l’environnement numérique des élèves, tandis que le principal du collège, M. Sédouga a rappelé l’importance des nouvelles technologies dans la vie quotidienne et la nécessité de travailler autour de ce thème. Le CDDP a, quant à lui, émis le souhait de voir cette initiative essaimer dans d’autres établissements du département.

    La soirée s’est terminée par un buffet convivial et les parents ont pu féliciter le travail des enseignants et de leurs élèves.

     

     

  • Avantages du système MimioCapture comme outil pédagogique pour élèves et parents

    Comme la solution n’implique pas nécessairement l’usage d’un vidéoprojecteur, l’enseignant peut conserver son support ainsi que ses outils d’écriture (feutres ou Craie) sans modifier ses habitudes de travail. Ce système permet de transformer instantanément des notes manuscrites en notes numériques, et donc de les partager a posteriori avec des élèves, professeurs ou parents. Il ne s’agit donc pas de la seule capacité d’effectuer des captures d’écran, mais bien de la faculté d’enregistrer tout ou partie du cours, tel qu’il ait apparu au tableau. Les ressources pédagogiques ainsi enregistrées peuvent être réutilisées ou modifiées à tout moment.

    Les stylos employés pour cette opération peuvent accueillir aussi bien des feutres de couleur que des craies standard, afin de permettre la capture, aussi bien sur un tableau blanc que sur les tableaux verts ou noirs classiques mais également à plat sur des supports horizontaux (bureau de l’élève – plan de travail…). À ce titre, l’outil capture ouvre des perspectives pédagogiques innovantes, notamment pour le 1er degré (voir l’exemple de l’établi numérique décrit ci-après).

    L’enregistrement numérique du cours réel, récupéré à travers une solution de stockage en ligne (serveur de données pédagogiques de l’établissement accessible via le Web, serveur FTP, blog de la classe ou de l’enseignant…) ou encore via une clé USB, offre aux élèves présents et a fortiori aux absents, le moyen de revoir le déroulement de la séance à son rythme.

    Un avantage notoire pour les élèves ayant des difficultés à écrire.
    Les élèves qui n’ont pas la possibilité de prendre des notes sur leur cahier au même rythme que les autres, notamment pour les enfants atteints d’un handicap moteur, peuvent ainsi se concentrer sur le cours, sans perdre la possibilité de réviser ou de revoir les parties qui n’auraient pas été bien assimilées.

    Un renfort pédagogique pour les parents.
    Le mode capture apporte également une aide précieuse aux parents qui souhaitent accompagner leurs enfants dans leurs révisions effectuées à la maison ou lorsque l’élève n’a pas bien compris ou assimilé la leçon. De cette manière, l’enregistrement du cours permet de donner aux parents un guide plus approprié que le manuel de cours pour tenter de comprendre la difficulté rencontrée par son enfant lors de la leçon. Le mode capture est aussi un moyen pour l’élève d’expliquer à leurs parents ce qui a été fait en classe et de revoir le cheminement du cours.

    Un moyen didactique pour vérifier la progression des acquis.
    L’enregistrement des cours au fil de l’année scolaire permet aux élèves en difficulté de revoir les étapes du processus d’apprentissage afin de retrouver quel a été le point de décrochage ou la pierre d’achoppement qui n’a pas permis une bonne acquisition des connaissances par rapport au programme.

    L’Établi Numérique
    Conçu par Le Cube (Centre de création numérique) en collaboration avec Nodesign et en partenariat avec Nathan et Mimio, L’Établi Numérique a été présenté dans le cadre de Futur en Seine 2012, avec le soutien de la Région Ile-de-France et de Cap Digital. Il se présente sous la forme d’un mobilier interactif mobile élaboré pour des usages multiples et enrichi de fonctionnalités propres au numérique. L’Établi Numérique est à la fois un outil pédagogique, un support de création et une plate-forme de contenus adaptés à un jeune public (3-6 ans). Il s’adresse principalement aux établissements scolaires maternels.

  • Usages pédagogiques dans un ENT : illusion ou réalité ?

    Usages pédagogiques dans un ENT : illusion ou réalité ?

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    En Lorraine, nous travaillons depuis le lancement de l’appel à projet de 2003 sur les ENT. Au début, ce n’était qu’un concept. Aujourd’hui de PRISME Lorraine à PLACE nous en avons fait une réalité. L’ensemble des lycées, LP et CFA lorrains et 75% des collèges ont à disposition de l’ensemble des membres de leur communauté éducative des comptes dans l’ENT PLACE. La généralisation sera terminée en septembre 2013 avec le même ENT de la 6ème au lycée sur l’ensemble du territoire de l’académie.

    La question de la place des usages pédagogiques a été posée très tôt, lors d’une visite d’inspecteurs généraux dans une de nos cités scolaires vosgiennes en 2005. Il est maintenant très clair que l’ENT, en fournissant des services de communication et d’échanges entre les élèves et leurs professeurs, permet des relations pédagogiques continues. L’ENT fait sauter deux verrous : l’espace de la salle de cours et le temps de l’heure de cours. Il y a donc bien un avant et un après dans l’apparition de l’ENT et donc de l’internet.

    Cela ne signifie pas que les enseignants vont devoir travailler 24h/24 mais qu’en revanche, ils vont devoir intégrer cette dimension dans leur temps de travail. Si une certaine appréhension est naturelle au début, on constate que la maîtrise de ces outils arrive assez vite. Chaque enseignant va peu à peu prendre en compte un temps pour répondre aux messages des élèves, un temps pour remplir ses cahiers de textes et un autre pour utiliser les groupes de travail.

    L’augmentation du temps de prise en main des services numériques, souvent incontournable, peut être limitée si les outils utilisés sont suffisamment conviviaux. En effet, cette charge de travail est rapidement compensée par un gain de temps sur des activités répétitives, par des possibilités de mise en mémoire, par plus de souplesse de fonctionnement, par une facilité de communication inégalée et par une qualité professionnelle accessible des documents utilisables.

    L’intégration des usages d’un ENT aboutit inéluctablement à des évolutions de pratiques pédagogiques des enseignants à court ou moyen terme.

    L’illusion des usages est portée le plus souvent par les services de vie scolaire qui, avec les notes et les absences, sont une source visible d’usages en nombre, pour les enseignants, les élèves et les parents. Bien évidemment ce ne sont pas ces usages qui vont changer les pratiques pédagogiques. Une première réalité qui nous entraîne vers le domaine pédagogique est le développement des usages des cahiers de textes des classes et des groupes. Si au départ le cahier de textes reste un document administratif qui retrace les activités pédagogiques de la classe, sa traduction numérique lui donne une autre dimension, celle d’échanges multiples entre enseignants et élèves et c’est donc en cela qu’il touche à la pédagogie.

    La réalité des usages peut être concrétisée par les propos que nous a tenu une élèves de sixième il y a quelques mois : «Pouvez-vous demander à mes professeurs de se mettre d’accord : en mathématiques, ils nous envoient des documents dans le cahier de textes, alors qu’en SVT ils nous les envoient dans le groupe de travail de la classe et qu’en lettres, ils le font par la messagerie»? Cela illustre d’une part, que chaque enseignant doit trouver les outils qui lui conviennent le mieux et que d’autre part, la diversité des usages sera la règle dans tout ENT.

    L’évolution des pratiques viendra de la multiplication des micro-usages au fil du temps. On voit déjà aujourd’hui différents exemples d’usages permettant à des enseignants de préparer un cours soit en envoyant un document ou un lien à lire, soit en lançant un forum sur le sujet qui va provoquer des réactions qui seront utilisées pendant le cours. Ce sont aussi des usages pendant le cours : aller chercher un document en début de séance et en rendre un à la fin, ou encore, accéder aux ressources et manuels numériques de l’établissement. C’est aussi tout un ensemble d’exemples autour du travail à la maison ou de la remédiation qui sera réalisée en dehors de l’heure de cours. La réalité des usages, c’est aussi l’élève qui ose envoyer un message à son enseignant pour demander une précision sur le cours suivi.

    Enfin, il ne faut pas négliger les usages entre enseignants qui, devenant plus faciles, vont permettre une mise en commun plus forte de leurs documents ou préparations de cours. Cela aussi va influencer les pratiques pédagogiques.

  • «Images et Patrimoine», un projet collaboratif accompagné

    «Images et Patrimoine», un projet collaboratif accompagné

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    S’ouvrir au patrimoine local pour le faire connaître, choisir des images pour partager ses regards, s’approprier des textes littéraires pour être en mesure de produire à son tour des textes de qualité, textes pour décrire mais aussi pour traduire sa propre sensibilité, lire des fiches techniques pour être capable de « faire », utiliser l’outil informatique pour s’informer, se documenter, présenter un travail et communiquer, s’intéresser aux productions des autres participants, être lus et reconnus… autant d’entrées qui traduisent une volonté affichée : donner du sens aux apprentissages…

    Cette permanente quête de sens qui accompagne élèves et enseignants se révèle être une véritable source de plaisir : plaisir d’apprendre pour des élèves motivés qui sont les acteurs directs de cette production collaborative de qualité reconnue et qui voient leurs efforts valorisés (réactions des autres participants, articles dans les médias pédagogiques, soutiens institutionnels forts) tant au plan des images qu’au plan des textes, plaisir d’enseigner avec le numérique pour les professeurs d’écoles et de collèges qui partagent l’aventure avec d’autres collègues et qui disposent d’accompagnements pédagogiques et techniques simples, adaptés et efficaces.

    Le principe du projet
    Ce projet international permet de travailler de façon transversale l’éducation à l’image en géographie, histoire, histoire des arts, littérature et productions d’écrits. Il se prête particulièrement à la mise en œuvre du B2i. Il  s’agit au final  de constituer un inventaire diversifié : patrimoines connus ou oubliés, secrets, patrimoines artisanaux, culinaires, artistiques, architecturaux… En ligne, une carte interactive autorise la consultation de cette mémoire collective et partagée… L’objectif est de partir d’une  culture identitaire de proximité pour construire progressivement une culture commune ouverte sur le monde.

    Ce projet s’adresse à un large public allant de l’école primaire au collège. Si le support final de partage des productions est commun à tous, les itinéraires pédagogiques de production sont variés et laissent à chaque enseignant toute latitude pour concevoir une approche spécifique.

    La démarche globale
    Les élèves repèrent dans leur environnement proche les éléments du patrimoine qu’ils vont présenter.
    Ils prennent une série de photos et en sélectionnent 3, 6 ou 9. A l’aide d’un logiciel spécifique fourni de traitement de l’image, ils vont transformer certaines de ces photos en représentations picturales esthétiques. Ils produiront ensuite des textes déclinant ces patrimoines selon 4 entrées différentes.
    · Présentation géographique : accès au lieu, situation  ;
    · présentation historique : origine, fonction ;
    · présentation technique ou environnementale (facultatif)
    · présentation littéraire : déclinaison sensible des éléments perçus.

    Ils mettront en écho les écrits produits avec les images créées à travers une interface informatique simple d’utilisation. Ils pointeront sur une carte du monde l’emplacement géographique des éléments traités et enfin, ils découvriront les productions des autres classes, confronteront les points de vue, questionneront  les autres participants, échangerons…

    Un site support pour valoriser les productions
    Voûte du projet, le site constitue à la fois la vitrine des productions et la réserve d’outils mis à disposition des élèves et des enseignants.  Deux cartes interactives permettent de localiser les participants et d’implanter les points patrimoniaux étudiés. Les possibilités d’affichage par carte ou vue satellite, les effets de zoom, permettent des lectures géographiques dynamiques  et répondent  aux attentes des programmes de l’école primaire et du collège.
    Un module esthétique valorise la présentation des photos et images picturales produites par les élèves. Une animation flash dynamise l’ensemble. Un simple clic permet de faire pivoter l’image qui dévoile au dos le texte qui l’illustre. De type informatif, documentaire, littéraire, le texte est encadré par des contraintes d’écriture spécifiques : il ne doit pas excéder 500 caractères…

    Un accompagnement rapproché
    Ce projet est porté par une équipe d’enseignants formateurs. Une liste de diffusion permet aux classes d’être informées très régulièrement des avancées du projet. Au fil des mises en lignes des productions, les classes sont invitées à découvrir le travail, réagir, à exprimer leur point de vue.
    Le Centre de ressources TICE-Images-Médias d’Albi apporte à la demande une assistance technique. Les élèves peuvent poser des questions par courrier électronique, demander de l’aide, ils sont assurés d’une réponse rapide.

    Des outils techniques et pédagogiques mis à disposition
    Un des objectifs du projet est de faciliter sa mise en œuvre dans les classes. Si la démarche pédagogique est libre, les enseignants peuvent s’appuyer sur les outils suivants :
    –  des tutoriels de type textes prescriptifs permettant aux élèves de mettre en œuvre les outils TICE nécessaires : logiciel de transformation d’images, repérage des points GPS, mise en ligne des productions, mode d’emploi du forum…
    – des outils spécifiques développés par le centre de ressources  : interface simplifiée de mise en ligne des modules esthétiques, cartes interactives…,
    – des outils pédagogiques en géographie ou en français : bibliographie proposant des albums de littérature de jeunesse et pistes pédagogiques, analyse d’écrits descriptifs avec critères observables et réinvestissables, anthologie de textes d’auteurs classiques avec fiches élèves pour travailler sur le lexique, les tournures de phrases, les figures de style…

    La richesse de ce projet tient à la diversité culturelle, géographique, de ses participants : les inscriptions sont ouvertes pour l’année 2012-13 : déjà 49 classes participantes et 11 pays représentés.

    Plus d’infos :
    Site support : pedagogie.ac-toulouse.fr