Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Réalisation de tutoriels vidéo en physique-chimie à l’aide de smartphones

    L’origine du projet

    L’enseignant avait réfléchi à l’utilisation de smartphones et d’outils de baladodiffusion dans un cadre scolaire quand il a choisi de participer au projet iTEC (innovative Technologies for an Engaging Classroom). Ce projet européen est une expérimentation à large échelle de scénarios pédagogiques pour la classe du futur, à laquelle participent 14 pays. Les enseignants qui s’y engagent choisissent un scénario pédagogique et l’expérimentent en l’adaptant à leur classe. Les scénarios proposés font appel à des idées innovantes et à l’usage des technologies de l’information et de la communication pour l’éducation.
    Le déroulement de l’activité

    La classe est divisée en deux groupes de TP de 9 et 10 élèves sur deux temps différents d’une heure et demie pour chaque groupe. Chaque groupe de TP est ensuite réparti en 2 groupes de 4 ou 5 élèves. Les élèves effectuent leurs tâches en autonomie.
    Cette séance a lieu après plusieurs étapes au cours desquelles les élèves ont utilisé le logiciel Team up, qui leur permet de former des groupes, d’écouter les consignes de la séance, d’y enregistrer des descriptions orales de leurs travaux. Ils préparent une timeline à l’aide d’un logiciel de cartes mentales (Bubbl.us), écrivent les étapes de réalisation de l’expérience puis valident leurs travaux avec l’enseignant. Chaque groupe réalise ainsi deux tutoriels d’une minute qu’ils déposent sur un site de vidéos en ligne puis, après concertation, en choisissent un comme produit final.

    Les aspects techniques

    La suite de l’article et la vidéo sur www.cndp.fr/agence-usages-tice/temoignages



  • L’ENT au service de la production d’écrits


    Détails des fonctionnalités utilisées

    Le cahier de textes est donc une des fonctionnalités beaucoup utilisée par Zahia ; le cahier de liaison lui semble aussi maintenant indispensable et très efficace puisque tous les parents d’élèves consultent régulièrement l’ENT (sauf une famille dont elle précise qu’elle a mis en place un autre système de communication). Elle peut, grâce à l’ENT, avoir une vision globale des signatures des parents sur une même page de son ordinateur : un gain de temps évident par rapport à l’époque où elle devait vérifier les carnets un par un.

    Le calendrier est une autre fonctionnalité intéressante qui permet à l’enseignante et aux parents d’avoir une vision globale des activités de la classe et de pouvoir anticiper, par exemple en cas de sortie, la préparation d’un pique-nique.

    Enfin, le blog, mis en place plus récemment, «permet de partager avec les familles des choses plus « conviviales » comme les photos ou les vidéos». «Les parents apprécient tout particulièrement cette fonctionnalité car les textes sont écrits par leurs enfants et ils peuvent voir des photos ; très vite, ils se le sont appropriés», ajoute Zahia.

    Les « plus » pédagogiques

    Les enfants écrivent plus et mieux quant il s’agit d’écrire sur le blog de la classe. Ils savent que beaucoup de monde va lire ce qu’ils écrivent et qu’ils peuvent même obtenir des commentaires sur leurs articles. En les interrogeant, on peut noter une certaine «excitation» à l’idée de découvrir justement les commentaires laissés par leurs parents ou camarades.
    D’autres se sont lancés dans la rédaction d’une «charte d’utilisation des moyens informatiques et de l’internet de l’école», quelque chose de peu palpitant aux premiers abords mais dont on sent la motivation et la fierté des rédacteurs qui ont conçu ce document numérique à destination de toute l’école !

    Plus de quantité et plus de qualité pour le travail écrit qui encourage Zahia à utiliser cet outil «prometteur» encore plus souvent l’année prochaine.

    Des parents unanimes pour continuer l’aventure ENT

    Pour les parents, l’ENT est un nouvel attrait qui permet à leurs enfants de voir l’école de manière plus « ludique ». Ils expliquent cela en partie par «le retour direct sur investissement», pourrait-on dire, du travail réalisé par chacun, ce qui les encourage à s’impliquer davantage. «Mon fils s’est senti valorisé grâce à l’ENT», souligne une maman.

    Les trois mamans qui ont témoigné s’accordent à dire que les rapports avec leurs enfants ont changé lorsqu’ils parlent de l’école à la maison. Il ne s’agit plus uniquement de notes, de maths ou de français, «on participe avec eux aux débats qu’il peut y avoir en classe ; cela amène d’autres sujets d’échanges».

    L’ENT ouvre l’école sur l’extérieur et ouvrirait donc des portes au sein même des familles…

  • L’apprentissage mobile, un succès garanti ?

    Le premier sujet porte sur le comportement de l’élève au travers du Mobile Learning (apprentissage mobile), sans se limiter à l’environnement scolaire ; le deuxième présente le concept de « BYOD » ou « AVAN » en français qui signifie « apporter votre appareil numérique » et qui suppose de tirer profit de l’usage quotidien du numérique par une utilisation intelligente à l’école. En troisième point, il est question de la formation des enseignants à qui sont offerts ces nouveaux outils ; enfin, les questions de « leadership » et de décideurs sont abordées en guise de conclusion.

    De tout temps, l’apprentissage a été mobile. Tous deux dans la nature de l’homme, voire nécessaires à sa survie, la mobilité et l’apprentissage sont intimement liés. Le cerveau est le fruit de sa capacité à interagir avec l’environnement, et par conséquent de l’aptitude à apprendre en fonction du lieu. Cela explique pourquoi le contexte s’avère un facteur si déterminant de l’apprentissage.

    Tout dans l’histoire tend à la mobilité de la connaissance, du papier à l’imprimerie, jusqu’aux réseaux numériques.

    Le livre  — et particulièrement le livre de poche — a longtemps constitué le principal instrument de mobile learning.

    Après plus d’un millénaire du livre, l’évolution devait inévitablement mener à une autre révolution de l’information, à laquelle nous assistons, en temps réel, depuis l’avènement d’Internet. Le code binaire, ce nouvel alphabet, offre des possibilités insoupçonnées non seulement de communication, mais de création. À la lumière d’un bouleversement si éclatant, l’absence de dispositif mobile nous rend captifs d’un savoir que l’on peut en quelque sorte qualifier d’immobile, c’est-à-dire figé dans le lieu où il est consigné. Le papier n’a fait qu’alléger la pierre.

    Le statisme de l’information, d’une certaine façon, handicape la pensée, considérant que la connaissance réside par ailleurs dans la dynamique des données et le maillage social.

    À l’empowerment que procure l’ordinateur, le mobile confère une forme de libération.

    L’apprentissage mobile, ou nomade, comme certains préfèrent l’appeler, donne lieu à deux interprétations. Soit qu’il réfère aux apprentissages informels des utilisateurs de mobiles dans leurs déplacements, soit qu’il désigne les applications pédagogiques des dispositifs mobiles dans un cadre institutionnel, notamment le milieu scolaire. Au Canada, comme dans plusieurs pays, la seconde tend à inclure la première, car les écoles reconnaissent de plus en plus les avantages d’arrimer les apprentissages scolaires à l’environnement habituel des jeunes.

    L’être humain étant fondamentalement social, on ne s’étonnera pas de la popularité des médias sociaux et des réseaux sociaux Internet. Du coup, en raison de la dimension sociale de l’apprentissage, on voit apparaître une multitude d’usages pédagogiques de ces nouveaux médias.

    Les mobiles ne changent pas seulement comment enseigner, mais quoi enseigner.

    L’avenir de l’éducation est forcément mobile et social. Malheureusement, les compétences associées aux dispositifs mobiles, parmi les plus nécessaires à l’avenir des jeunes, restent en bonne partie exclues des écoles.

    L’apprentissage mobile nous ramène à une forme naturelle d’apprentissage, augmentée par de nouveaux dispositifs. Il se produit de manière informelle chez tous les jeunes qui les utilisent, le plus souvent hors des murs de l’école. Leur interdiction par l’école n’est pas sans rappeler la censure dont certains livres ont été frappés et qui, en fin de compte, n’a fait que discréditer l’autorité, car un esprit curieux n’est point dupe.

    Plusieurs écoles et enseignants ont néanmoins commencé à explorer les possibilités du mobile learning en milieu scolaire. Les résultats sont généralement probants, dès lors que l’on sait refonder les méthodes pédagogiques en fonction des nouvelles caractéristiques des mobiles, plutôt que d’adapter les mobiles aux pratiques existantes.

    En quoi, se demande-t-on, l’apprentissage mobile est-il différent?

    • Il est centré sur l’apprenant ;
    • il est contextuel : pertinent au moment et fait sens ;
    • il permet la production de contenu (user-generated-content) ;
    • il est plaisant (voir le serious gaming, par exemple) ;
    • il est gestuel et sensitif ;
    • il est aidant (assistant personnel, maillage social, etc.) ;
    • il déborde des limites physiques de la classe.

    Non contente d’avoir raté le virage informatique, l’école risque de rater la révolution des smartphones.

    Le refus des mobiles dans les écoles, plutôt que de préserver l’équité sociale, ne fait qu’exacerber la fracture numérique entre les riches et les pauvres, ces derniers étant privés d’un environnement riche en dispositifs. Au-delà de la démystification du potentiel des mobiles pour apprendre, il reste cependant beaucoup à faire pour la formation et l’accompagnement pédagogiques des enseignants dans leur bon usage. En fin de compte, le succès d’initiatives d’intégration judicieuse des mobiles devra, comme le dit Charles Hadji, se mesurer à celui des élèves.

    Malgré le retard qu’accusent les écoles dans l’adoption du mobile learning, nous restons optimistes quant à son immixtion. Elles n’ont guère plus le choix.

    Ou l’école se fait mobile, ou les mobiles s’approprient l’école.

    Heureusement, plusieurs enseignants ont la perspicacité de faire en sorte que l’un et l’autre soient inclusifs, c’est-à-dire d’intégrer les mobiles dans les pratiques d’enseignement en misant sur les possibilités d’apprentissage liées à la mobilité.

    Source : interview réalisée par Eric Fourcaud lors de l’Université d’été de Ludovia.

  • Que font les constructeurs de tableaux interactifs ?

    C’est une nouvelle manifestation d’une tendance lourde dont je vous parle depuis (au moins 5 ans), à savoir l’avènement inéluctable des solutions nomades.

    Il y a 10 ans, les PC portables ont d’abord dépassé les PC de bureau, puis, en 2007, les téléphones intelligents sont passés devant les PC portables.

    On ne peut pas dire que ce phénomène n’ait pas été annoncé, ni expliqué. Des raisons profondes, à la fois conjoncturelles (la crise) et structurelles (la loi de Klein) permettent de prédire que toutes les technologies utilisées dans la salle de classe, ou presque, seront à terme nomades.

    Pourtant les logiciels permettant à un tableau interactif de fonctionner avec un IPAD, un Iphone ou même avec une tablette Androïd restent quasi inexistants. Il est impossible pour un enseignant d’arriver en cours  avec son IPAD, de le connecter (sans fil) à son tableau interactif et à son  vidéoprojecteur et de faire cours (1) comme il peut le faire avec son PC. Une telle application paraît pourtant “évidente”.

    Toute une industrie, qui se targue pourtant d’être novatrice et visionnaire, fait comme si les professeurs n’utilisaient pas de tablettes…

    Elle risque de s’en mordre les doigts car il me semble pas du tout impossible que, d’ici 5 ans, le terme “tableau interactif” soit remplacé par celui “d’IPAD géant”. (2)

    (1) Certains concepteurs de TBI (Luidia, Smart) permettent aux élèves de suivre sur IPAD le cours fait au tableau. C’est intéressant pour l’enseignement à distance mais d’utilité plus marginale dans la salle de classe, hors certains types de sessions collaboratives. Surtout, c’est une application “élève” par opposition au TBI, qui est une application “professeur”.
    (2) Des applications collaboratives sont aussi apparues, telles que des boîtiers de vote virtuels, mais elles sont en fait indépendantes des TBI.

  • « Animaux en mouvement » : un livre numérique interactif et accessible

    Signes de Sens sort aux éditions « Conte sur tes doigts« , le tout premier livre numérique à vivre avec le corps.

    Une étude sur l’autisme
    Signes de sens a conduit une étude en collaboration avec le Centre ressource autisme, sur la réception de ses supports multimédias. Celle-ci à été menée auprès de 123 enfants avec des difficultés de communication (autistes, déficients intellectuels et polyhandicapés), en lien avec 15 professionnels dans 10 structures d’accueil différentes.

    L’étude a révélé un réel intérêt pour les supports de la part des enfants comme des professionnels : 70% des enfants ont indiqué être contents. Les professionnels quant à eux pensent que les supports pourraient être utiles pour les 3/4 des enfants observés.

    Une nouvelle expérience de lecture
    Forte de ces résultats, l’association a développé Animaux en mouvement, un ouvrage multimédia destiné à tous les enfants (avec handicap cognitif ou non). Sa particularité est de proposer une manière nouvelle et ludique de lire, qui favorise l’attention et la concentration.
    L’enfant peut choisir de voir l’animal en mouvement, de le mimer, d’apprendre son nom en langue des signes, etc. Tant de modes de communication pour répondre au mieux aux envies de chacun.
    Cette expérience nouvelle offre de vrais moments d’échange en famille. Animaux en mouvement est un média facile à maîtriser, dynamique, simple à comprendre. Il est très interactif et mêle vidéos, illustrations, texte, photographies, mime et langue des signes : un acteur évolue dans un univers dessiné et va guider l’enfant dans sa lecture. C’est une manière stimulante de découvrir les animaux du monde.

    ce qu’ils en disent
    « J’ai beaucoup apprécié son interface facile et agréable à utiliser même par un enfant, ainsi que son aspect ludique. » Nathalia, membre du comité de l’association Autisme Genève

    « Tout d’abord je dois reconnaitre que j’ai été agréablement surprise par le contenu du livre, que je trouve d’une grande qualité. J’ai particulièrement aimé les séquences mimées, et je m’imagine déjà comment je vais pouvoir les utiliser avec mes patients en rééducation. » Lydie, orthophoniste

    En vidéo : www.dailymotion.com

    Plus d’infos :
    Lancement sur l’ibookstore
    Animaux en mouvement est disponible sur l’iBookstore au prix de 4,99€. Il peut être téléchargé sur iPad (nécessite iOS 5) via l’application iBooks. Ce livre numérique s’adresse à tous les enfants à partir de 2 ans, pour un usage familial ou éducatif.

    en pratique
    Vous possédez déjà l’application iBooks? Rendez-vous directement sur ce lien.
    Après utilisation n’oubliez pas de laisser vos commentaires sur le livre directement sur la page de l’iBookstore !

    * Sinon, pour y avoir accès il faut :
    1- Télécharger l’application iBooks sur l’applestore
    2- Ouvrir l’application iBooks qui donne accès à l’iBookstore. Elle se présente sous la forme d’une bibliothèque dans laquelle sont exposés les ouvrages que vous avez achetés.
    3- Rechercher « _Animaux en mouvement » _dans la barre de recherche en haut au centre
    4- Cliquer ensuite sur « obtenir un extrait », à gauche de votre écran

    * Si vous voyez apparaitre un message vous annonçant que votre version de mac OS n’est pas la bonne, c’est que vous devez mettre à jour votre iPad pour pouvoir lire le livre. Cela se fait très facilement en branchant simplement votre appareil à votre ordinateur via iTunes.

    CONTACT : Signes de sens – Aurélia Fleury
    03.20.06.00.45 – 06.98.68.67.96

  • Innovation Tablettes : lancement de l’App eInstruction «WorkSpace Connect»

    Innovation Tablettes : lancement de l’App eInstruction «WorkSpace Connect»

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    Travaillant avec la communauté éducative, eInstruction a souhaité développer une application sur tablettes (Android et iOS) permettant d’utiliser la tablette de l’enseignant comme un tableau interactif mobile en projetant l’écran de l’ordinateur sur n’importe quelle surface et de n’importe où dans la classe.
    L’apparition des icônes des outils WorkSpace est très simple : il suffit de double cliquer à 2 doigts sur la surface de la tablette.

    L’application WorkSpace fonctionne conjointement avec le logiciel WorkSpace installé sur votre ordinateur, offrant un contrôle à distance et l’accès aux leçons, contenus et outils. L’utilisation de cette application nécessite l’installation complète du logiciel Workspace sur votre ordinateur, ou la connexion avec un matériel eInstruction.

    L’application WorkSpace pour tablettes vous permet de :
    –    Créer, assembler et présenter des leçons interactives.
    –    Travailler avec des outils d’apprentissage et d’enseignement dans différents formats et supports.
    –    Retrouver de plus de 50 outils d’annotation directement depuis la tablette
    –    Utiliser l’application WorkSpace et n’importe quel autre solution eInstruction dans la classe favorise le travail collaboratif avec fonction multi utilisateurs.

  • Issy innove dans la valorisation de son patrimoine grâce aux nouvelles technologies

    Depuis quelques jours déjà, les Isséens peuvent découvrir ou redécouvrir deux monuments emblématiques de leur patrimoine historique, auxquels ils n’ont pas toujours accès.

    Décryptés par tous les téléphones mobiles équipés d’un appareil photo et d’une connexion à Internet, les codes 2D déclenchent en effet deux vidéos de présentation de l’Hôtel de Ville (sous-titrée en anglais) et du château des Conti, réalisées avec l’historien de la Ville.

    Un moyen moderne d’enrichir un contenu – ici, un mobilier urbain,  mais aussi une affiche, un article du journal Point d’Appui… – en proposant une approche multimédia !

    Flashez ce code 2D… et c’est parti !

    Pour transformer votre Smartphone en guide vidéo mobile, accessible 24h/24, il suffit de télécharger gratuitement l’application Mobiletag :
    ·         par SMS, envoyer le mot « TAG » au 30130 ;
    ·         sur les app store, tapez « mobiletag ».

    Lancez ensuite l’application et visez le code avec la caméra de votre mobile puis laissez vous surprendre…

    Samedi 18 et dimanche 19 septembre, ne manquez pas les Journées du patrimoine à Issy.

    Et aussi, l’exposition au Musée Français de la Carte à Jouer de 27 artistes isséens des Arches sur le thème du polyptyque. Peinture, sculpture, photographie ou gravure, toutes les disciplines et tous les formats sont présentés !

  • ENT et Sankoré font la paire à l’école primaire

    Bénéficiant d’une salle très bien équipée en ordinateurs, micros et casques, il a souhaité mettre à profit ces outils pour la création de podcasts en classe, que les enfants peuvent ensuite récupérer à la maison sur l’ENT, pour assurer ainsi la continuité de la classe à la maison. C’est vers Sankoré que son choix s’est tourné pour réaliser ce projet associé à l’ENT Beneylu School.

    Prolonger le travail de l’école à la maison
    «Ce qui m’a intéressé dans l’utilisation de l’ENT, c’est de pouvoir prolonger le travail réalisé en classe, à la maison». Pour ce faire, Kristophe Léonard souhaitait utiliser tous les outils numériques (vidéos, éléments sonores, images…) mis à sa disposition.

    Pour réaliser son projet, il explique qu’il a dû résoudre deux problèmes ; le premier est le stockage des éléments et le second est de faire en sorte que les élèves puissent y avoir accès.
    «Pour que les enfants aient accès aux créations, ils devaient avoir accès au logiciel de la classe» ; pour répondre à cette contrainte, il a trouvé une solution libre au travers du logiciel de TNI Sankoré.  Pour ce qui est du stockage, Kristophe utilise la médiathèque proposée par l’ENT Beneylu school. Cette «paire gagnante» lui a permis de rendre son projet de classe réalisable.

    Créer ses propres cours, modifiables et réutilisables
    «L’idée est de proposer une médiathèque qui comporte à la fois les leçons classiques  mais aussi d’utiliser le numérique pour profiter des supports sons, vidéos et animations», souligne t-il.

    «J’ai d’abord créé des enregistrements concernant des savoirs procéduraux (poser une opération en colonne, tracer un triangle équilatéral avec un compas). De ce fait, les élèves ont pu visionner à nouveau les vidéos concernant ce type de capacités via l’ENT de la classe».

    Il y a donc deux parties distinctes dans la médiathèque de la classe de Kristophe ; l’une plutôt « enseignant » et l’autre plutôt « élèves » où l’on peut retrouver leurs productions. En effet, voyant que les enfants appréciaient cet outil, l’enseignant leur a proposé de créer eux mêmes des enregistrements concernant les compétences qu’ils pensaient maîtriser. Il argumente son choix en expliquant que certaines compétences à acquérir sont très procédurales ; d’après lui, un texte ne suffirait pas à maintenir l’attention des élèves.

    C’est pourquoi il a eu l’idée de leur faire « raconter » ce qu’ils font au travers de la création de podcasts. L’avantage aussi du numérique c’est le droit à l’erreur. Les élèves savent qu’ils peuvent recommencer et ils savent aussi que le « maître » va les corriger avant de valider leur enregistrement.

    Valoriser les élèves par leurs propres créations
    «Avec ce travail, on va changer le rapport au savoir ; ce n’est plus seulement l’enseignant qui apporte l’information mais un élève qui sait faire une chose particulière va pouvoir le montrer et ce qu’il aura fait servira de base à ses camarades (..)», souligne Kristophe.

    «Ainsi, on les aide à se positionner en tant qu’observateur de leur propre parcours d’apprentissage».

    On sent particulièrement la motivation de ces élèves à vouloir réussir ; tout en travaillant, ils s’appliquent à produire quelque chose de pertinent pour leurs camarades pour avoir la fierté d’entrer dans le groupe des « producteurs de connaissances» de la classe qui sont ensuite diffusés sur l’ENT de l’école.

  • Apprendre à lire en famille de façon ludique avec le numérique

    Les deux premiers rendez-vous de l’année sont :
    > à Nice, 26 rue Saint François de Paule, le mercredi 12 septembre, de 10.00 à 11.30,
    > au Cannet, 291 avenue du Général De Gaulle, le mercredi 26 septembre, de 10.00 à 11.30.

    Ces réunions sont ouvertes à tous, que l’accès en est gratuit, et qu’elles s’adressent tout particulièrement aux parents et grands-parents accompagnés de leurs (petits) enfants.

    L’idée: « nous travaillons ensemble sur un Moulin à paroles (m@p) de telle manière que nous pourrons reprendre et prolonger cette activité à la maison« , indique Christian Jacomino.

    Dans la mesure du possible, il est recommandé de réserver sa place en téléphonant au (numéro unique pour les deux sites): 04.97.20.18.84.

    Plus d’infos : www.voixhaute.net/2012