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  • Les espaces scolaires, ouverture et limites des technos mobiles

    Les espaces scolaires, ouverture et limites des technos mobiles

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    Un premier témoignage de Olivier Massé IA-IPR de lettres – académie de Bordeaux
    L’expérimentation sur les outils tablettes entamée depuis deux ans était partie sur la création de livres numériques enrichis ; par exemple présenter l’écriture poétique à l’aide d’outils numériques comme une tablette numérique qui permet de collecter sur le terrain, une visite de musée ou site archéologique en utilisant les tablettes et la prise de note avec Evernote pour réaliser un exposé. Cette expérimentation permet en outre de s’affranchir des manuels scolaires ; la production des élèves est réalisée via un article ou une production multimédia (film ou diaporama).

    Nous sommes, avec ces quelques exemples, clairement dans une pédagogie de la situation et/ou du jeu comme le préconisait Montessori entre autres.

    Dans un autre exemple on trouve une expérimentation qui montre que l’on peut construire sur un livre/manuel numérique qui est produit par et pour l’enseignant. A la rentrée, il devrait y avoir à disposition une trentaine de tablettes numériques pour que les élèves puissent consulter le livre numérique ainsi produit à la maison et en classe. Projet présenté par Dominique Maïssa, Principal du collège Raoul Dufy à Nice.

    Les pratiques numériques sont très ancrées dans l’établissement. Le deuxième angle dans l’expérimentions tablettes a été l’ouverture sur les familles avec une utilisation des tablettes par les parents.

    Depuis un an, « nous avons créé 38 groupes de travail avec deux parents délégués de classe  qui sont chargés de remonter des infos via des questionnaires lors des conseils de classe (besoin en transport scolaire, stages en entreprise, etc.)« . La tablette remplace le supra papier dans ce cas là.
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    Hervé Beauvais proviseur au Lycée des Eucalyptus à Nice nous présente deux expérimentations ; la première sur une web TV web Radio et Web Journal, un espace web media qui a été finalement peu consulté et jugé peu intéressant par les professeurs  car en fait il était très difficile de s’y connecter au vu des liens et de l’architecture.

    L’idée a été de modifier la conception et la manière d’y accéder en faisant intervenir la technologie des QRcodes en mettant en place des Totems numériques un peu partout dans l’établissement et à proximité de l’établissement qui renvoient sur du texte enrichi.

    Grâce à cet espace, les lycéens peuvent également produire leur information, et les media traditionnels ont pu également être intégrés en tant que partenaires (Nice Matin , Mediapart, Huffington Post et autres).

    Les questions de droits des usages du numérique est d’autant plus important que les technologies mobiles sont utilisées, c’est ce que nous explique Philippe Gauvin, chef de la division des affaires juridiques au scéren CNDP.

    Ainsi, prendre des photos de ses élèves sans autorisation ne préoccupait pas beaucoup les enseignants il y a quelques années à l’époque ou le numérique n’était pas si développé ; maintenant que les élèves prennent les enseignants en photo avec leur smartphone sans leur demander, et les publient sur Facebook, cette question du droit à l’image intéresse bien plus ces mêmes enseignants !

    De manière plus sérieuse, l’utilisation des images et des oeuvres numériques devient un sujet central dans le cadre d’une utilisation des données personnelles et pédagogiques des élèves.

    Quand il s’agit d’une utilisation au sein de l’ENT, la liberté est assez importante depuis 2012. En 2013 le sujet reste prégnant avec l’apparition des tablettes dans les centres de documentation.

    Le droit n’a jamais devancé les pratiques, en matière numérique il n’en est pas autrement, et les évolutions du droit devront évoluer notamment avec l’évolution des usages du numérique au sein des établissements : parfois interdire ne sert à rien car les utilisations se font de toute manière, ainsi un accompagnement pédagogique est plus utile que d’interdire.
    Georges Roux vice président du Conseil Général ajoute que depuis 10 ans le Conseil Général des Alpes Maritimes est passé de l’informatique au numérique :

    l’informatique procède de l’éprit de géométrie et le numérique de l’esprit de finesse.

    Le plan multimédia sur le département a pu avec l’éducation nationale réaliser un véritable plan ayant un impact sur les usages dans les établissements, notre démarche a toujours été itérative et empirique. La relation avec le CRDP et l’éducation nationale nous a permis de ne pas faire trop d’erreur notamment dans notre volonté initiale de production de ressources numériques.

    Si on peu tirer un enseignement c’est que les expérimentations du bas vers le haut ou « Bottom Up » est très performante. Le seul chiffre à rappeler de sur ce que cela a pu couté : 10 millions d’euros, dont 3,5 millions d’euros pour les videoprojecteurs.

    La situation de crise nous permet d’être ainsi plus intelligente. Pour l’avenir les postes PC fixes vont terre à diminuer et nous allons certainement déployer plus d’équipements mobiles comme les tablettes.

  • L’école en mouvement grâce aux technologies mobiles ?

    L’école en mouvement grâce aux technologies mobiles ?

    ecritech4 conf 1Sur l’académie de Nice, comme le précise Claire Lovisi, Rectrice de l’académie et Chancelière des Universités, la réflexion s’accompagne par une expérimentation sur l’utilisation des tablettes en classe : 100 tablettes pour une expérimentation accompagnée par le CRDP avec une base de données de plus de 600 ouvrages et ressources numériques disponibles pour ce type de matériel.

    Les observations de terrains montrent comment les élèves s’approprient les outils. Au delà des tablettes, les outils de type Smartphones permettent de découvrir notamment l’intérêt des QRCodes qui facilitent l’accès via des totems numériques à tout un tas d’informations pour «faire parler la rue».

    L’ Académie de Nice travaille également avec des sociétés technologiques via une expérimentation sur l’utilisation de la 3D en cours.

    Comme pour conclure son propos, Claire Lovisi Rectrice de l’académie de Nice, explique qu’elle est souvent « Bluffée » par le dynamisme et la créativité des enseignants au sein des établissements qui montre la dynamique que ces technologies peuvent apporter aux établissements.

    Par une intervention en vidéo de Jean-Claude Delahaye, DGESCO, nous apprenons que l’ambition du numérique dans l’école est cité plusieurs fois dans la loi de programmation qui a été votée il y a quelques semaines. Cette stratégie 2013-2017 proposée est encourageante pour le développement du  numérique . Dans le projet de loi le « primaire » est bien placé notamment avec une nouvelle articulation école-collège.

    Monsieur Delahaye précise que l’ambition est de remplacer l’apprentissage des fondamentaux dans les apprentissages et qu’ il faudra s’attacher à comprendre et bien mesurer l’impact et le potentiel de ces technologies mobiles ou nomades pour faire rentrer pleinement l’école dans cette nouvelle ère du numérique.

    La question de la continuité pédagogique est également posée face à la possibilité de ces technologies mobiles. Toutes ces problématiques sont étudiées avec attention par le ministère qui accompagne une dizaine d’expérimentations autour des tablettes en France et les premiers retours permettent d’identifier des pistes prometteuses :

    – bien conduit, l’usage des tablettes tactiles permet de résoudre bon nombre de problèmes d’élèves en difficultés (motivation, concentration)

    – favoriser l’individualisation des apprentissages et améliorer le passage de l’individuel au collectif en toute fluidité pendant un même cours

    Pour autant, des interrogations et des points de vigilance demeurent ; ainsi il est conseillé par exemple, de mettre ces outils à disposition de l’intention pédagogique et ne pas faire le contraire.

    Toutes ces démarches vont dans le même sens : avoir une école qui évolue avec son temps, mais le temps technologique n’est pas le temps pédagogique.

    « Face à cette volonté des nouvelles générations d’élèves« , précise Jean-Marc Merriaux, Directeur Général du Sceren-CNDP, « nous devons leur permettre de leur fournir les outils qui permettent une individualisation de l’apprentissage, l’apprentissage en situation de mobilité ou à distance, la mobilité permettra de repenser le collectif dans l’éducation« .
    Exemple d’expérimentation dans les TwittClass avec les répétition du matin (date, jour, …), on se rend compte que l’utilisation de ce media social ouvre la classe sur les parents et la logique d’intégration de la notion d’ubiquité qui est plus complexe à prendre en compte dans l’enseignement.

    « Ou je veux, comme je veux, quand je veux » nouvel ordre de l’élève d’aujourd’hui :  Jean-Marc Merriaux Directeur Général du Sceren-CNDP.

    Il faut aussi former les élèves à appréhender cette notion d’ubiquité dans leur pratique quotidienne , les questions de la mobilité ouvrent également le champs à des expériences d’apprentissage massifs à distance comme suivre un cours de « l’Université de STANDFORD » depuis Nice.

    Enfin, les producteurs de contenu doivent prendre en compte ce constat technologique lié à la mobilité dans leur production de contenu pédagogique afin qu’elle puisse être utilisée et adaptée en fonction des situations d’apprentissage : en classe, en mobilité, à la maison, ..

    «Une des dernières questions que pose la mobilité, c’est la diffusion de nos ressources et contenus dans tous ces réseaux tout en conservant les règles de propriété intellectuelles et droits d’auteur» conclut jean-Marc Merriaux.

    Catherine Becchetti-Bizot, IGEN, précise enfin la genèse des réflexions et du programme de l’édition 2013 d’ECritech.

    La formation des enseignants est une priorité du Ministre dans le grand projet de Refondation de l’Ecole, la réflexion sur la mobilité et les outils mobiles a débuté lors d’Ecritech3 en 2012 et est poursuivi aujourd’hui pour cette édition sous un angle du développement des usages dans l’école et leurs impact sur l’école elle-même (organisation, pratiques, hiérarchies, …). Elle remet en cause la notion d’école sanctuaire par leur perméabilité.
    Il est vrai que les question pédagogiques mais aussi juridiques, politiques sont posées par ces technologies mobiles.
    Les autres aspects du numérique et des ressources remettent également en cause la notion des compétences et des apprentissages ; contraintes et limites des techno numériques doivent être également mises au programme afin que les élèves puissent savoir naviguer au mieux sur ces nouveaux outils d’information pour qu’ils ne deviennent pas des outils d’aliénations.
    Gilles Braun, conseiller auprès du Ministre de l’éducation pour le numérique, ajoute également que le sujet capital aujourd’hui est la formation des enseignants avec la création des écoles supérieures de professorat et d’éducation qui sont à l’étude :  la question fondamental et l’enjeu sera « qui va former les formateurs au numérique».  150 000 enseignants seront formés cette année au numérique sous différentes formes.
  • L’appli Tclass+ pour tablettes a réussi son entrée dans le monde de l’enseignement

    L’appli Tclass+ pour tablettes a réussi son entrée dans le monde de l’enseignement

    L’accueil de cette application a été favorable et quelques légères modifications ont été apportées, suite aux avis reçus, pour pallier à un manque ; manque notamment en ce qui concernait la possibilité, pour l’élève, de consulter directement les fichiers envoyés par le professeur ou la possibilité de relire, pour un travail en autonomie, les fichiers multimédia utilisés en mode diffusion.
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    Tclass+ est avant tout un outil de diffusion et de partage de contenus entre le professeur et ses élèves, répartis en groupes de travail. Ses fonctionnalités ont été inspirées des logiciels de supervision utilisés jusqu’alors en salle informatique traditionnelle.

    Diffusion de vidéos et audio, partage de site web, partage de fichiers, intercommunication à l’écrit entre les élèves, au sein du groupe de travail auquel ils ont été rattachés par le professeur…. Telles sont les fonctions qui sont intégrées dans la version de départ de Tclass+.

    L’ensemble des testeurs a montré sa satisfaction en signalant son caractère intuitif et sa grande facilité d’intégration dans la pratique pédagogique. L’accent a toutefois été mis sur le fait de donner à l’élève la possibilité de relire les fichiers. L’application a aussitôt été modifiée pour répondre à cet usage. Crealogic a ainsi pu affirmer son désir de bâtir une application répondant aux usages pratiques sans pour autant tomber dans l’excès conduisant à la production d’un produit surdimensionné, techniquement complet, mais offrant des aspects inutiles ou inutilisables, dénués d’intérêt sur le plan pédagogique.

    Jacques BUVAT, concepteur de Tclass+ entend poursuivre le développement de son produit en collaboration étroite avec des enseignants et des chercheurs pour aboutir à une application dont les bases reposent uniquement sur des bessons pratiques, tâche ambitieuse s’il en est…

    « Il est vrai que la tentation est grande de développer des fonctionnalités parfaites sur le plan technique mais qui n’ont aucune utilité en classe.
    Il est donc hors de question de chercher à vouloir répondre à des suggestions qui ne seraient pas proposées par les enseignant eux-mêmes et qui ne seraient pas basées sur des constats liés à l’utilisation en classe ou en cours
    « .

    Tclass+ en est à sa première version, nul doute que ce produit va évoluer car le logiciel parfait n’existe pas.

    Crealogic a elle-même une vocation pédagogique. En effet, dans le cadre de projets de fin d’études, elle recrute de jeunes ingénieurs tunisiens qui, dans le cadre de leur stage, apprennent à organiser leur savoir, à encadrer des équipes et à gérer correctement un projet de développement.  Une formation à la gestion d’entreprise leur est également dispensée de façon à leur permettre de créer à terme leur propre structure. Leur collaboration  au développement des produits de Crealogic leur permet ainsi de bâtir leur propre projet et de construire leur avenir professionnel.

    Le résultat est une équipe solide qui œuvre dans un cadre hors du commun,  basé sur un échange réel de compétences et la mutualisation des connaissances.

    Crealogic oriente maintenant son activité vers le développement du successeur de Tclass+, un logiciel qui héritera des fonctionnalités de base de Tclass+ tout en étant axé sur la mobilité. Une simple phrase en résume le concept hardi : un logiciel qui permettra  à un enseignant et à ses élèves d’être connectés partout, en classe, au musée, dans la nature…Affaire à suivre ?

    Auteur : Jacques BUVAT, créateur de Tclass+

    Plus d’infos :  http://www.crealogictn.fr
    * Tutoriel visible sur http://youtu.be/E5vbbiFuq6I

  • Un nouvel outil pour l’enseignement multimédia sur tablettes tactiles, version 2

    Un nouvel outil pour l’enseignement multimédia sur tablettes tactiles, version 2

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    Ce produit est une refonte totale de l’application originelle. Il n’a pas été possible d’intégrer, pour l’instant, le mode de fonctionnement en Peer-To-Peer et les recherches continuent pour mettre au point cette version. Le module de communication embarqué sur un PC reste donc indispensable pour faciliter la gestion des flux vidéo.

    Fidèles à leur première idée, les créateurs de TClass+ n’ont pas souhaité redévelopper un dérivé des  logiciels de ballado-diffusion. L’utilisation des tablettes en classe se fait dans le cadre de micro-usages (très bien décrits par Mr Pascal FAURE dans un de ses articles parus dans LUDOVIA).

    TClass+ doit donc favoriser la mobilité et être axé, en priorité, sur ce qui se passe en classe et non avant ou après.  Dans le futur, la communication avec les serveurs d’établissement ou les E.N.T. reste envisagée dans la cadre d’une évolution du module « serveur »

    Tout ce que l’on connaissait des usages des logiciels de supervision classiques doit être reconsidéré dans le cadre de l’emploi des tablettes en classe ou en formation. Il n’est pas rare d’entendre dire que ces systèmes sont peu usités. Force est de constater qu’il y a un écart énorme entre la pratique quotidienne et la théorie.

    S’il faut un certain temps pour prendre en main un PC et son système, quelques minutes suffisent pour maitriser l’usage d’une tablette et TClass+ doit respecter cette condition.

    Les qualités essentielles ont été conservées

    Mr John Fynn, Fondateur de l’Espace langue hypermédia à l’Université Blaise Pascal de Clermont- Ferrand, Membre associé du Laboratoire de Recherche sur le Langage avait mis en avant les principales qualités de TClass+. Celles-ci sont devenues l’axe prinipal de travail de l’équipe de CREALOGIC :

    –    Favoriser la mobilité prof et élèves dans le lieu de cours. On est libéré de la contrainte d’une salle informatique. Cette mobilité remplace la visualisation du prof de l’écran de l’élève.
    –    Interface intuitive extrêmement simple à utiliser.
    –    Bonne adéquation avec les fonctionnalités de la tablette.
    –    Laisser facilement prévoir une gamme étendue d’applications pédagogiques pour le cours de langues.
    –    Offir une bonne adaptation aux cours de langue en présentiel.
    L’enseignant est libre de se déplacer, il peut parler aux élèves naturellement sans être « caché » derrière une console.
    Il commande la lecture des sources multimédia à sa guise comme avec un magnétoscope mais avec l’avantage que chaque élève dispose de son propre écran.
    –    Etre plus facile à maitriser par un enseignant qu’un labo multimédia et plus facile à implémenter dans un établissement.
    –    Permettre aux élèves de communiquer et donc de travailler l’écrit avec tous les avantages reconnus de la communication médiatisée par les TIC.
    –    L’envoi d’URL permet de créer d’autres activités en rapport avec le cours.
    Ce point est à approfondir à la lumière d’une meilleure connaissance des possibilités du travail sur tablette et l’interfaçage de celle-ci avec Tclass+ .

    TClass+… quoi de neuf ?

    1. Fonctionnement de l’application sous Androïd 4.
    LODIS fonctionnait sous Android 2.3.5, il était évident qu’il fallait effectuer sa migration sous Androïd 4.0. Tclass+ fonctionne sur toutes les versions d’Androïd, à partir de la version 3.xxx.
    Le module serveur fonctionne maintenant en mode 64 bits. Tclass+ est donc utilisable correctement sur les plateformes actuelles

    2. Diffusion de vidéo et audio en temps réel
    Puisqu’il n’a pas été possible d’intégrer, pour le moment, l’approche Peer-To-Peer, TClass+ a été construit pour utiliser le transfert de fichiers à la place du mode streaming qui ne permettait pas une lecture synchronisée des vidéos et audio diffusées.
    Il fallait impérativement remédier à ce handicap car il était impensable que la lecture ne se fasse pas en même temps sur toutes les tablettes… Comment contrôler le déroulement d’une séquence pédagogique quand tout le monde ne voit pas la même chose au même moment.

    Une des nouveautés sera la possibilité d’utiliser des SDCARDS pour le chargement des vidéos.
    Avec TCLASS+, l’enseignant devait, au préalable, charger les contenus à diffuser sur le poste « serveur » (un PC quelconque présent dans la classe et sur lequel était « embarqué le module de communication). Cette contrainte pouvait se révéler gênante.

    Les créateurs de TClass+ ont intégré l’emploi de SDCARDS et Clés USB en créant un utilitaire de transfert qui permettra à l’enseignant ou au formateur de charger ses contenus dans un répertoire faisant office de bibliothèque situé sur le poste « serveur » de la classe.

    Cette même routine de transfert servira à « expédier » les fichiers vidéo et/ou audio vers les tablettes des élèves en préalable à leur lecture. La lecture sera contrôlée à distance par l’enseignant et se fera, de ce fait, en complète synchronisation.

    3. Ajout d’une source Audio
    Dans sa version originelle, TClass+ ne différenciait pas les fichiers audio et les fichiers vidéo. Même s’il peut paraitre aisé de s’y retrouver, les créateurs de TClass+ ont préféré séparer la diffusion audio de la diffusion vidéo. Tclass+ offre donc une source supplémentaire à diffuser.

    4. Optimisation du chat
    Le module de chat est optimisé, offrant une interface plus agréable. Jusqu’à maintenant, le chat était possible pour tous. Tclass+ conserve cette fonctionnalité en la soumettant au contrôle de l’enseignant qui pourra activer ou désactiver le chat pour tel ou tel groupe.

    5. Abandon des fonctions de supervision « traditionnelles »
    Après en avoir discuté avec des enseignants, les fonctions de visualisation, d’envoi d’écran, de contrôle à distance et de conversation audio privée ont été abandonnées. Les professionnels ont indiqué que les tablettes favorisant la mobilité, il était bien plus facile et naturel d’aller montrer sa tablette à un élève et de lui parler directement plutôt que de rester « planté » (pour ne pas dire « planqué ») derrière sa tablette.

    6. Rupture définitive avec la tradition des logiciels de supervision
    Comme évoqué au point 4 ci-dessus, Tclass+ s’inscrit dans une dynamique nouvelle. Les tablettes sont des outils sympathiques et faciles à utiliser.
    Pourquoi aurait-il fallu compliquer la tâche de l’enseignant en créant un logiciel repoussant, pour ne pas dire idiot, qui reprenne à tout prix les fonctions connues et inutilisées des systèmes de supervision et autres laboratoires de langues ?

    Ces outils complexes, utilisés souvent par des « experts » (dont à un certain moment Jacques BUVAT, créateur du concept, a fait partie), enfermaient l’enseignant dans un rôle proche de celui d’un contrôleur aérien qui devait avant tout surveiller la bonne marche du système et faire de l’informatique eu lieu d’enseigner.

    Les créateurs de Tclass+ veulent permettre à l’enseignant :
    o    D’évoluer tranquillement, sa tablette à la main, au milieu de son groupe de travail pour aider ses membres à progresser ensemble.
    o    De pouvoir diffuser facilement tout contenu multimédia pour vivre des séquences pédagogiques passionnantes
    o    De permettre un travail collaboratif actif entre les membres des sous-groupes qu’il a créés

    Aspects techniques et pré-requis

    TClass+ fonctionne sur les tablettes tactiles mais aussi sur les Smartphones sous Androïd. Les fichiers envoyés par le formateur peuvent être copiés sur les périphériques pour permettre à l’apprenant de travailler en autonomie en dehors de la séance. TClass+ reste, pour l’instant, basé sur mode client-serveur pour optimiser la communication entre les tablettes.

    Il est donc toujours proposé en trois modules:
    –    Un module de communication fonctionnant sous Windows, installé sur un PC dans la classe ou dans la salle de formation,
    –    Un module tuteur et des modules élèves (20 élèves maximum par classe) fonctionnant sous Androïd 3.xxx au moins

    TClass+ Les fonctionnalités en détail :

    Principales fonctions
    – Reconnaissance automatique des postes élèves par le module tuteur
    – Gestion des groupes (possibilité de créer 4 groupes)
    – Adaptation sur l’interface tuteur de la disposition des tablettes
    – Identification des apprenants à l’ouverture de l’application

    Fonctions de diffusion:
    – Diffusion d’une vidéo à un groupe,
    – Contrôle à distance de la vidéo par le tuteur,
    – Envoi d’une vidéo à tous,
    – Envoi d’un fichier audio à un groupe ou à tous et contrôle à distance de la vidéo par le tuteur,
    – Envoi d’une URL à tous ou à un groupe,
    – Envoi d’une vidéo à un groupe et d’une URL à un autre groupe,
    – Envoi d’un message à un groupe par le tuteur,
    – Envoi de fichier à tous ou à un groupe par le tuteur,
    – Envoi de fichier au tuteur par l’apprenant,
    – Tchat entre les membres d’un groupe.

    Echange de fichiers
    – le tuteur peut envoyer et recevoir des fichiers,
    – les apprenants peuvent recevoir des fichiers de leur tuteur et lui en envoyer.

    Intercommunication
    – Les apprenants peuvent communiquer via le chat au sein de leur groupe,
    – Le tuteur peut adresser des messages aux apprenants,

    Plus d’infos :
    Une version complète, limitée à 30 utilisations sera disponible gratuitement pour test d’ici la fin du mois de novembre. Pour obtenir cette version de test, il suffit de contacter Jacques BUVAT, créateur du produit (jbuvat.crealogic@aol.fr) . Vous recevrez  le logiciel d’installation du module de communication et les deux applications (tuteur et élève) qui devront être transférées sur les tablettes via USB pour y être installées. La procédure d’installation est, pour l’instant, un peu particulière, le produit n’étant pas encore mis en téléchargement. Un manuel utilisateur accompagnera cet envoi.

  • Web Game conférence à la Gaité Lyrique, les inscriptions sont ouvertes !

    Web Game conférence à la Gaité Lyrique, les inscriptions sont ouvertes !

    Le 21 juin 2012, Paris accueille les leaders mondiaux des jeux online, sociaux et mobiles pour une journée de conférences et de networking à la Gaité Lyrique.

    Après le succès des deux premières éditions, et dans un contexte de très forte croissance des jeux vidéo dématérialisés, le Syndicat National du Jeu Vidéo annonce l’ouverture des inscriptions pour la troisième édition de la Web Game Conférence qui se tiendra le 21 Juin prochain à Paris.

    C’est à la Gaité Lyrique, que plus de 400 professionnels européens des jeux online, sociaux et mobiles et des leaders internationaux sont attendus cette année. Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes et le programme complet sera très prochainement dévoilé.

    Une journée pour rencontrer les leaders du secteur du jeu vidéo online, social et mobile et pour échanger avec les professionnels du secteur.

    Cette année, la Web Game Conference fera la part belle aux retours d’expériences des « success stories » autour des modèles économiques, du rôle des joueurs ou encore du financement de la croissance.

    La Web Game Conference est organisée par le Syndicat National du Jeu Vidéo, en partenariat avec Hi-media Payments – Allopass/Hipay et Orange, avec le soutien de Alchemic Dream et Ubisoft. Cet événement est une occasion unique pour les professionnels du jeu vidéo « online » de débattre autour des enjeux de la production et de la diffusion des jeux vidéo sur les réseaux sociaux, le web et les mobiles grâce aux retours d’expériences, et ainsi d’optimiser leurs chances de réussite sur ces marchés en pleine expansion.

     Inscriptions et renseignements sur : www.webgameconf.eu et  0970 460 611

  • ENT et ressources numériques en situation de mobilité

    Le sujet de la mobilité en lien avec l’ENT nous amène rapidement sur le sujet de l’utilisation des tablettes et leur capacité à communiquer avec un Environnement Numérique de Travail.

    Dans le contexte de l’ENT, la problématique des tablettes c’est que ce sont des outils « nativement » non sécurisés et la plupart des utilisateurs ne mettent pas en place le mot de passe de sécurité.

    Les élèves n’ont pas, en général, une culture de la confidentialité et un regard sur la sécurisation de leurs données et de leur environnement de travail ; ce phénomène est d’autant plus flagrant sur tablette numérique, même si ce problème existe sur des machines classiques (emprunt d’email d’un camarade, etc.)

    C’est de la responsabilité de l’enseignant ou de l’établissement de ne pas fournir de matériels non sécurisés pour éviter ce type de problème notamment en contexte d’utilisation de l’ENT !

    Les outils de mobilité comme les tablettes, posent donc problème aujourd’hui en contexte d’utilisation de l’ENT dans les établissements.

    Du point de vue des OS, Windows 8 apporte une interface tactile, mais l’approche sur les outils de type ENT ne changera pas.

    Problème de compatibilité avec les iPads et le navigateur safari intégré avec des applications web développées sous Windows.

    Quelques exemples de situations de mobilité et l’utilisation de tablettes 

    Situation des élèves hospitalisés ; avec la tablette, les élèves ont pu avoir accès aux ressources, peuvent lire la tablette alors qu’avec un livre ils ne pouvaient pas manipuler seuls les pages (handicap lourd). Pour gérer la relation avec la classe, les ressources sont partagées avec un outil de type Cloud Computing, qui met à jour les fichiers proposés par l’enseignant et qui se synchronisent dès qu’une connexion WI-FI est possible (en général, lors du retour à la maison).

    En EPS : Acquisition d’un parc de tablettes pour une classe ; les élèves peuvent avoir des ressources en situation (exemple : consignes de sécurités pour un mur d’escalade,..), les élèves peuvent se filmer avec iMovie en situation, dans le gymnase pour corriger leurs gestes ou sur tout site sportif en extérieur, qu’il y ait une couverture Wi-fi ou non. D’ailleurs le wifi n’est généralement pasdéployé sur les stades dans les établissements.

  • Le congrès M-Health dévoile les usages et les techniques de la santé mobile

    Les 15 et 16 novembre derniers, les grands acteurs de la santé mobile se réunissaient à la Maison de la Chimie à Paris pour la toute première édition du Congrès M-Health.

    Organisé par l’agence évènementielle Corp Events, le Congrès a offert un tour d’horizon des dernières innovations sur ce marché en plein essor alors que les premiers smartphones ont fait leur apparition il y a seulement quatre ans, suivis par les tablettes tactiles deux ans plus tard.

    La santé mobile en débats

    Quels usages, quel modèle économique, quelle réglementation sur les données, quelle maturité technologique ? Organisé sur deux jours, proposant douze tables rondes et un espace exposition, le Congrès M Health donnait la parole à l’ensemble des acteurs de la santé mobile afin de dresser le portrait le plus précis du marché et mettre en perspective ce que les nouvelles technologies de mobilité pourront apporter à la santé de demain.

    Les objectifs de cette première édition ont été atteints : les principaux acteurs de la santé mobile professionnels de santé et cadres hospitaliers, industriels des télécoms et des dispositifs médicaux, membres d’organisations publiques – ont pu se rencontrer, échanger et découvrir les dernières innovations en matière de M-Santé.

    Près de 200 participants étaient présents pour ces deux journées d’information et de discussions autour de la santé mobile. Parmi les intervenants : des représentants du monde de la santé (médecins, pharmaciens), des institutions publiques (Commission européenne, Parlement), des laboratoires pharmaceutiques et complémentaires santé, des créateurs d’applications et éditeurs de logiciels.

    Ensemble ils ont évoqué leurs stratégies pour développer l’usage des smartphones et tablettes tactiles au sein de l’hôpital et dans la médecine de ville, ainsi que les obstacles réglementaires, financiers et technologiques qu’ils peuvent rencontrer dans leur démarche.

    Des échanges riches qui ont permis de découvrir les toutes dernières innovations disponibles ou en phase de développement lors de la deuxième journée de table rondes.

    La santé mobile illustrée

    Au fil du Congrès, les participants ont pu découvrir de nombreuses applications représentatives des perspectives qu’offrent dès aujourd’hui smartphones et tablettes pour les patients et les professionnels.

    Parmi ces applications :
    un système qui permet aux diabétiques de type 1 de mesurer leur taux de sucre dans le sang – utile quand on sait que les malades doivent le mesurer quatre à cinq fois par jour!

    une application permettant aux femmes enceintes d’être suivies à distance par leur obstétricien, une officine virtuelle qui nous offre la possibilité de recevoir des conseils d’automédication et de posologie
    une application qui fournit au patient des informations sur le taux de pollen dans l’air afin de mieux gérer ses allergies, et bien d’autres encore…

    En facilitant la vie des malades chroniques et le travail des médecins, ces applications pourraient répondre aux défis qui se posent en matière de santé : éloignement des patients des centres de soins, pénurie de personnel soignant…

    Prometteuse, la première édition du Congrès M Health nourrit l’ambition de faire de cet évènement le rendez-vous incontournable des acteurs de la santé mobile afin d’anticiper et préparer la santé de demain !

  • Téléphone portable et corporéité : une double mobilité technologique et physique dans les interactions numériques des jeunes

    Cette contribution se considère comme un approfondissement théorique et empirique de deux travaux de recherches :

    -Le premier est un article rédigé en collaboration avec Nayra Vacaflor. Il est intitulé «Téléphone mobile et expression identitaire : réflexions sur l’exposition technologique de soi parmi les jeunes»[1]

    -Le deuxième est notre thèse de doctorat sur les dimensions sémio-anthropologiques du téléphone mobile chez les étudiants étrangers de Bordeaux[2]

    La base empirique de notre contribution est une enquête de terrain qualitative conduite auprès d’une population jeune et multiculturelle de 18 à 28 ans. Cette population technophile habite la ville de Bordeaux. Notre démarche méthodologique est anthropocentrée.

    C’est à travers une série d’entretiens semi-directifs que nous avons pu accéder à l’univers téléphonique mobile des jeunes. Cette contribution s’intéresse donc à appréhender la corporéité du téléphone portable et l’idée que cet appareil est une extension du corps humain, au-delà d’une compréhension techno-centrée de la mobilité technologique favorisée par le portable.

    Le téléphone mobile est devenu en peu de temps un outil indispensable en termes de communication et de relations interpersonnelles et un véritable phénomène de société au niveau mondial. Personnel, compact, commode, corporel et très intime, le téléphone mobile noue entre lui et son usager une convivialité particulière.

    C’est pourquoi même en famille chacun a le sien, et s’attache de plus en plus, à le différencier des autres. La personnalité du propriétaire tendant à se projeter sur lui, chacun peut faire de son mobile un monde à son image.

    Peu d’objets technologiques de l’ère contemporaine se sont glissés de manière massive et significative dans la gestualité quotidienne. Par ses promesses, son agilité manuelle et son utilité technique, le mobile est rapidement approprié par l’individu établissant ainsi une correspondance harmonieuse entre corps et objet.

    L’automatisme typique de dormir avec son mobile démontre que cet appareil habituellement à portée de main, dans la poche et emporté toujours avec son possesseur est devenu plus qu’un objet indispensable. Son intégration dans la routine corporelle étant un fait évident, l’objet est inséparable du sujet et l’éteindre un moment ne sera quasiment jamais pensé.

    Le mobile est justement un prolongement corporel, c’est pour cela que son usage relève de l’intime. Prolongement corporel ou seconde peau, le mobile l’est sans doute dans la mesure où la frontière marquée entre intérieur et extérieur est un rôle joué habituellement par la peau.

    Tout comme la montre à main, les lunettes mais surtout les vêtements, cette image démontre combien l’objet peut représenter un véhicule excellent de l’identité. Ici on se rend compte que la matérialité de l’objet est éloquente au-delà de sa  représentation sociale. Par conséquent il n’est pas inintéressant de remarquer jusqu’à quelle limite la technologie tisse des rapports fins et intimes avec le corps humain.

    Dans l’univers des jeunes, le mobile occupe une place privilégiée dans le panorama des objets du quotidien. Alors que le corps humain s’active et se transforme tous les jours à travers une myriade d’actions, le mobile quant à lui, restant souvent à portée de main se laisse aussi transformer  par son utilisateur. Ce dernier ne cessant de l’esthétiser et de le personnaliser en fonction de ses goûts, y préserve un réservoir de son intimité, un peu à la manière du journal personnel et des carnets de voyage qui constituent un espace excellent pour l’exposition de soi et la sauvegarde des secrets.

    Communication scientifique ludovia présentée le 30 août 2011 à 15h00 par Mahdi AMRI sur l’Université d’été www.ludovia.org

    Biographie de l’auteur

    Docteur qualifié et ATER en Sciences de l’information et de la communication à l’IUT Charlemagne-Nancy 2, je suis affilié au Centre de Recherches sur les Médiations (CREM). D’origine marocaine, j’ai obtenu d’abord en 2004 à Tunis une maîtrise en Sciences de la communication. J’ai travaillé auparavant dans l’enseignement de Français dans les collèges, l’accompagnement scolaire, la communication interculturelle, le secteur associatif, l’animation commerciale et la production audiovisuelle. Mes travaux de recherche portent sur : la photographie digitale, les nouveaux médias de communication et les cultures jeunes, l’anthropologie de la téléphonie mobile, la sociologie des réseaux sociaux ainsi que le militantisme citoyen et artistique sur Internet.

    Notes

    [1]AMRI Mahdi, VACAFLOR Nayra, (2010). Téléphone mobile et expression identitaire : Réflexions sur

    l’exposition technologique de soi parmi les jeunes. In : Les Enjeux de l’Information et de la Communication, [en ligne]. Disponible sur : http://w3.u-grenoble3.fr/les_enjeux/2010/Amri-Vacaflor/index.html

    [2]AMRI, Mahdi, (2010), Culture technophile : vers une anthropologie du téléphone mobile. Sarrebruck, Editions Universitaires Européennes. Disponible sur : www.amazon.fr

  • Apprentissage de l’anglais sur mobile et/ou PC : équipements technologiques et pratiques d’étudiants

    Le département Langues et Sciences Humaines de Télécom & Management SudParis et 4n media group se sont associés à l’occasion de cette étude en vue d’analyser les pratiques émergentes d’apprentissage des langues en mobilité.

    Cette étude permettra notamment d’apporter des éléments complémentaires pour le développement du projet de recherche LIMED auquel participent 4n media group, le département Langues et Sciences Humaines et le laboratoire ARTEMIS (multimédia et vidéo) de Télécom & Management SudParis et la PME Jamespot (web sémantique, traitement automatique des langues). Le projet LIMED, alliant entreprises et recherche fondamentale, vise la création d’un moteur automatique de quiz linguistiques à partir de contenus audiovisuels authentiques et la diffusion de ces quiz sur smartphone.

    En nous appuyant sur des travaux récents réalisés dans le domaine du mobile-assisted language learning (Stockwell, 2008 et 2010, Nah, White, Sussex, 2008), nous avons souhaité analyser les pratiques d’apprenants en matière d’apprentissage mobile de l’anglais dans un contexte français dans la mesure où la majorité des études menées jusqu’à ce jour concernent principalement l’Asie, les pays anglophones ou du nord de l’Europe (rapport de la Commission Européenne, 2009).

    Dans un premier temps, notre objectif est de recueillir des données sur des thématiques relativement larges afin de pouvoir ensuite sélectionner et approfondir les axes les plus pertinents repérés à l’issue de cette première analyse.

    Un des premiers thèmes abordés dans notre étude concerne tout d’abord la possibilité et la volonté des apprenants d’accéder à un service d’apprentissage via un terminal mobile. Nous évaluons donc l’équipement technologique des apprenants ainsi que les supports technologiques (mobiles ou non) leur ayant permis d’accéder au service my4n-news.

    Nous nous interrogeons ensuite sur les apports éventuels, en termes de pratiques, liés à la mobilité : le fait de pouvoir travailler sa compréhension orale et écrite en anglais et de pouvoir échanger avec son enseignant n’importe où, n’importe quand et potentiellement pendant un laps de temps assez court présente-t-il un intérêt selon les apprenants ?

    S’entraîner avec des quiz à partir d’actualités authentiques sur un terminal mobile doté d’une interface et d’une ergonomie adaptées aux petits écrans est-il perçu comme ludique ?

    La mobilité a-t-elle des impacts sur l’apprentissage informel, non formel et formel (au sens où la Commission Européenne les définit) dans le cadre de l’utilisation de my4n-news ? Pour ce qui est de l’apprentissage non formel, la mobilité incite-t-elle à l’auto-direction des apprentissages ? Dans un cadre formel, quels scénarios pédagogiques sont mis en place par les enseignants (en classe ou en blended mobile-learning)? La formation des enseignants d’anglais interrogés dans notre étude leur permet-elle de concevoir des séquences d’apprentissage intégrant le mobile-learning ?

    Enfin, apprendre via le service my4n-news en mobilité a-t-il des effets sur l’autonomisation des apprenants et la personnalisation de l’apprentissage (bien que le service ne soit pas encore basé sur de l’informatique pervasive) ? Cette dimension doit aussi être croisée avec la question de l’auto-direction des apprentissages.

    Notre enquête est en cours et les résultats de celle-ci seront intégrés à l’article définitif.

    Communication scientifique présentée le 31 août à 11h00 par CHOTEL Laure, BRIENNE Carine, MAILLET Katherine et STORZ Carl plus d’informations sur ww.ludovia.org

    Biographie des auteurs

    Laure CHOTEL, Carine BRIENNE, Katherine MAILLET, Carl STORZ

    Institut Télécom, Télécom Ecole de Management