Étiquette : mobilité

  • Essai de caractérisation des situations d’usage des appareils numériques mobiles

    Si l’on regarde, à l’échelle d’une cinquantaine d’année, l’évolution des appareils numériques, on peut faire plusieurs constats :

    – une tendance à la domesticisation, néologisme indiquant l’avènement d’un marché grand public et d’un usage domestique des appareils électroniques et informatiques, qui quittent leur niches scientifiques ou militaires d’origine pour aller vers un usage de plus en plus large; professionnel d’abord, puis grand public, bien que cet ordre de divulgation des produits ne soit plus nécessaire aujourd’hui ; cette tendance est tout autant liée à la philosophie de l’économie de marché qu’à son rapport étroit avec l’innovation technologique, depuis l’avènement des sociétés industrielles ;

    – tendance à la miniaturisation: les appareils, du fait de l’évolution des technologies qu’ils embarquent, deviennent de plus en plus petits, de plus en plus transportables, s’affranchissant progressivement des contraintes filaires de leur alimentation énergétique pour finir par être portables, des contraintes mécaniques de leur alimentation en contenu pour finir par être connectés ;

    – tendance inverse à l’augmentation de puissance, donnant aux appareils l’accès à des fonctionnalités de plus en plus grandes, complexes, multiples, faisant d’eux des terminaux multi-usages.

    Notre première partie tentera de montrer, dans une approche médiologique, les intrications de ces trois tendances et leurs influences croisées sur la problématique de la mobilité numérique.

    Dans un second temps, nous nous attaquerons au concept même de mobilité, selon deux approches:

    – à partir de la situation de l’appareil mobile au sein du cours d’action, approche dans laquelle nous opposerons graduellement mobilité à portabilité ;

    – au regard de l’activité de l’usager de l’appareil, approche selon laquelle nous opposerons mobilité et nomadisme.

    Notre approche sera alors empirique, d’inspiration sémio-pragmatique, et nous illustrerons nos propositions de retours d’usage d’application logicielles tournant sur des terminaux mobiles.

    Notre communication visera in fine à proposer une caractérisation des situations qu’on pourrait dire de mobilité numériquement assistée.

    Communication scientifique Ludovia qui sera présentée le Lundi 29 aout 2011 à 17h00 par Patrick Mpondo-Dicka sur l’Université d’été

    Plus d’informations sur www.ludovia.org

  • Le mobile : de la ligne aux liens invisibles – Essai de cartographie d’un objet social et de son imaginaire

    La firme Nokia n’inscrit-elle pas sa position dominante sur le marché de la téléphonie mobile par un slogan qui caractérise notre temps : «Connecting People» ? Autrement dit, nous assistons à l’émergence d’une société qui se qualifie par ses réseaux (Musso, 2003) et ses nouveaux services : voix, données, images.

    Afin d’analyser la «phénoménotechnie» du portable et son imaginaire associé, il nous faut chercher à montrer la composition des relations entre sujet et groupe par la médiation d’un objet technique massivement adopté. La  «virtualisation» de la ligne téléphonique, en devenant invisible, ne contribue-t-elle pas à tracer de nouvelles lignes, sonores, visuelles, affectives, sociales, politiques ? Face au changement des coordonnées spatiales et temporelles, le «lieu» même du sujet (son être-là) ne semble-t-il pas impliqué, mobilisé dans la distribution de ses connections ?  Comme en témoigne  la  question : T’es où ? (Ferraris, 2006)

    Notre orientation cherchera à rendre compte des modes d’individuation des connections à partir d’une présentation de quelques diagrammes qui permettront de découvrir de nouvelles coordonnées existentielles. Nous échapperons ainsi à des considérations générales relatives à l’objet technique (condamnation a priori ou bien apologie, débat sur le déterminisme). Nous chercherons à décrire précisément le «porté du portable», autrement dit des postures existentielles qui traversent la vie quotidienne (Réseaux, 2009), aussi bien dans l’univers du  travail que celui des loisirs ou de la famille.

    Nous n’aurons pas la prétention de rendre compte d’une enquête sociologique complète, ni même de présenter une psychologie des usagers du mobile, mais, plutôt, de tracer les différentes strates qui organisent les lignes de vie du «porteur d’un portable».

    A l’aide d’une cartographie, nous nous mettrons en position «d’analyseur» des formations  collectives et/ou individuelles qui produisent des agencements (pré-sémiotiques, sémiotiques, individuels, sociaux).  Nous suivrons des lignes abstraites de subjectivation (Guattari), ceci pour faire émerger des «re-sémantisations» possibles de «l’être avec». Sémantisation  qui peuvent être justement «supportées» par les mobiles dans le cadre d’une appropriation de l’objet technique. En dressant les nouveaux modes de «l’appel» et du «rappel», ce n’est pas une ontologie du lien qui est visée (holisme versus individualisme méthodologique), mais une carte des possibles qui recouvrent de nouveaux territoires existentiels à la conquête de nouvelles libertés ou bien de nouvelles servitudes.

    L’espace public ne peut être laissé, en effet, à la seule promesse d’un marché prometteur qui transforment les opérateur en vendeurs de nouveaux services. Avec le mobile se pose la question décisive du «pouvoir de l’émetteur» en situation de  communication bidirectionnelle et  donc de l’apparition d’une psychodynamique que ne garantit plus l’approche technique de la transmission.

    Nous pensons ainsi parvenir à problématiser un nouveau cadre ou horizon, numérique cette fois, du lien qui relance autour d’un objet social communicant la question de l’invention de nouvelles pratiques et le renforcement de la figure du contributeur face au consommateur.

    Source : Communication scientifique Ludovia, qui sera proposée le 29 aout à 15h30 sur Ludovia 2011 par Franck Cormerais

    Plus d’information : renseignements et inscriptions sur www.ludovia.org

  • Mobilité, portabilité, transfert, migrations et navigation numériques : un nomadisme ?

    Pourtant, alors que la thématique est porteuse du côté de l’institution, il semble que pour les utilisateurs, l’omniprésence du réseau et ses accès dans la quasi intégralité des centres urbains ne relèvent pas nécessairement d’une perception de mobilité. Dans l’espace social, « être mobile » et « mobilité » font en effet référence à des représentations collectives bien établies. Sans être en désaccord manifeste avec les connotations théoriques des chercheurs, ces représentations sont centrées sur les modalités de transport et les vicissitudes professionnelles. Concernant les premières, il serait tentant de convoquer des travaux sur l’identité et les mythèmes associés aux véhicules (Barthes) car des analogies existent d’une technique à une autre. Il n’est cependant pas possible de les transposer directement au cas particulier des transports qu’est celui de l’information par les outils numériques. Les secondes, celles qui sont liées à la disponibilité professionnelle, font implicitement référence à un nomadisme compris comme une pérégrination géographique entre propositions d’activité. On s’y rend d’ailleurs en étant porteur d’un viatique de contenus, des données stockées dans la mémoire d’un bagage numérique nommé mobile, notebook ou portable.

    Qui dit nomadisme ne dit pourtant pas nécessairement mobilité. Les mythes, qui sont des leçons anthropologiques, proposaient des couples d’opposés entre nomades et sédentaires comme Caen et Abel, Romus et Rémulus. La ville émerge comme lieu de culture protégé du monde environnant dont les cultures sont agonistes car elles refusent la fixité et valorisent le dénuement (Temudjin 1167-1227). Pourtant, elles montrent elles aussi une certaine fixité car le nomadisme n’est pas de l’errance. Ses pérégrinations sont le plus souvent restreintes à l’occupation temporaire mais régulière de lieux appropriés et marqués. Ces lieux forment un territoire ou tout au moins un espace connu et éventuellement partagé avec des règles de stationnement et de transit. Le nomade est un sédentaire qui se déplace dans un espace qu’il ne peut occuper en totalité de manière permanente mais qu’il habite dans son imaginaire. Il ne devient donc possible d’évoquer la notion de nomadisme qu’à la condition d’identifier cet espace, avec ses marqueurs et ses frontières.

    En ce qui concerne l’utilisation des réseaux numériques, deux situations doivent au minimum être envisagées. La première est physique : c’est d’une part la zone géographique que parcourt physiquement un individu pour parvenir à se connecter et d’autre part l’aspect physique de l’appareil qu’il utilise pour se connecter et qui abrite ses données personnelles. La seconde zone géographique éligible est l’Internet qui reproduit toujours davantage les objets numériques dans l’espace dématérialisé avec par exemple des disques durs, des logiciels et des émulateurs de systèmes d’exploitation fonctionnant exclusivement en ligne et simulant autant d’ordinateurs virtuels.

    C’est pourquoi cette communication propose dans un premier temps une approche définitionnelle sur le vocabulaire des mobilités et du nomadisme. La mobilité visible prendrait deux formes agrégées : la navigation sur Internet qui est une forme de déplacement virtuel de l’information et la mobilité proprement dite qui est le fait d’emporter avec soi un outil de connexion au réseau partout et tous lieux. Navigation et mobilité ne doivent pas être confondues, même si une certaine mercatique a longtemps favorisé ce genre de collusions. De plus, tous les ordinateurs ne sont pas visibles et eux aussi sont capables de fabriquer et de traiter de l’information. Une très forte activité souterraine des données migrant ça et là entre institutions, acteurs privés et ordinateurs personnels existe. Ce sont des transferts d’informations, plus ou moins consciemment acceptés ou ignorés par les populations qui les perçoivent comme inévitables, imposés par la société.

    La mobilité désignerait ainsi trois pragmatiques complémentaires et presque indissociables : la navigation avec Internet, les transferts de données et la mobilité des personnes grâce à des possibilités de communication géographiquement omniprésentes. Navigation, transfert et mobilités désignent donc trois réalités différentes, de même qu’un ordinateur est « portable » et qu’un téléphone est « mobile ». En outre, la portabilité est la capacité d’un logiciel à être installé sur des systèmes d’exploitation différents tandis que l’interopérabilité est celle des fournisseurs d’accès à Internet capables de délivrer leurs contenus sur des outils différents : ordinateurs,  téléphones, notebooks et tablettes.

    Après avoir recentré les notions de mobilité et en avoir qualifié les lieux sous forme de territoire, d’espace approprié et d’environnement, la communication s’intéresse aux  pratiques et aux usages des espaces tels que se les représentent une population d’utilisateurs étudiants en IUT. L’étude s’appuie sur une méthodologie d’observation participante effectuée auprès de 60 étudiants pendant des enseignements de TIC et de méthodes d’enquête qualitatives. Le matériau collecté constitue un corpus important d’éléments discursifs, d’échanges et de stratégies opératoires. Le choix de deux types de sessions de travail permet d’observer deux progressions chez les sujets : d’une part celle de leur maîtrise des outils et d’autre part celle de leurs stratégies à trouver de l’information utile. L’association de ces séances met également en lumière leurs de choix de véhicules numériques pour progresser dans les espaces virtuels qu’ils rencontrent et leurs capacités à les discriminer. En outre, les résultats questionnent fortement la perception d’éventuels phénomènes de mobilité géographique à plusieurs niveaux.

    Internet serait associé à une culture urbaine du fait de l’image de technicité des outils digitaux, de l’attention qu’il requiert même si les formes de présence peuvent être distribuées, et de la relative immobilité qu’impose l’ensemble des  moyens d’accès, de l’ordinateur de bureau au téléphone portable. Enfin, il semblerait qu’une forme d’image de l’autonomie personnelle soit observée dans l’ensemble de la population. L’ordinateur portable et ses dérivés communicants plus légers est considéré comme un véritable bagage numérisé. Toujours prêt à accompagner avec musiques, films, documents professionnels et textes personnels et pratiquement en permanence proche physiquement de l’individu. Sur ce point, les observations que nous avions conduites à partir de 1997 et qui furent présentée avec pour sous-titre « la tortue informatique, un camping-car numérique » (Gobert, 2001) sont toujours d’actualité. Ce qui change, c’est la généralisation du procédé due à la massification des téléphones évolués et l’accès universel au réseau dans les milieux urbanisés et l’article s’attache à démontrer.

    Cette communication sera présentée sur Ludovia le 29 aout 2011 à 16h30 par Thierry Gobert

    Plus d’information sur www.ludovia.org

  • L’application « eG8 data » développée pour la Présidence du G8-G20 est désormais disponible sur iPad

    A l’occasion de l’eG8 Forum, qui se tient les 24 et 25 mai à Paris et qui réunit les 1 000 décideurs de la nouvelle économie, est présentée l’application eG8 data de la Présidence française du G8/G20. Une façon high-tech de découvrir les chiffres clés de l’économie numérique : l’application eG8 data, interactive, en 3D, développée conjointement par BeTomorrow et MoBen Fact.

    Disponible sur iPad, cette application donne accès d’un seul coup d’œil aux chiffres clés de l’économie de l’Internet dans l’ensemble des pays du G20.

    Son interface innovante révèle la progression de l’Internet fixe et mobile dans chacun des pays du G20. L’application eG8 data montre également l’ampleur des investissements de ces pays dans l’innovation, dans la recherche et développement, ainsi que leurs évolutions économiques et démographiques.

    Une représentation des informations très visuelle
    En faisant tourner le globe terrestre 3D et en touchant un pays, il est possible d’afficher des données relatives à sa population, aux taux de pénétration de l’Internet, ainsi que des réseaux sociaux…

    Les informations relatives aux statistiques présentées apparaissent sous forme d’arcs de cercle dynamiques qui permettent de visualiser d’emblée les tendances de l’économie mondiale de l’Internet. D’autres indicateurs viendront progressivement enrichir l’application dans le courant de l’année 2011 lors des prochaines réunions du G20.

    Bernard Benhamou, Délégué aux Usages de l’Internet auprès du Ministère de la Recherche et du Ministère de l’Industrie, déclare : «Nous souhaitions que les acteurs de l’eG8 puissent disposer d’un outil innovant pour connaître les évolutions de leur secteur et nous sommes heureux d’avoir fait appel à des entreprises qui inventent les interfaces mobiles de demain».

    L’application eG8 data sera lancée lors de l’eG8 Forum et elle a été développée dans le cadre du portail Proxima Mobile, premier portail européen de service aux citoyens sur terminaux mobiles.

    Plus d’infos :
    Lien pour télécharger l’application depuis un iPad.

    À propos de BeTomorrow :
    Société bordelaise de 35 personnes créée en 2002, BeTomorrow est une société spécialisée dans la création et le développement d’applications innovantes pour le web, le mobile et la TV.

    À propos de MoBen Fact :
    Entreprise de production et de recherche. Conçoit et développe des dispositifs informationnels innovants, scénographie et design interactifs, interfaces homme machine, réalité virtuelle et réalité augmentée, installations multimédias urbaines. Conception des fondements de la recherche intuitive sur l’analyse comportementale. Conception et développement des interfaces 2d et 3D, graphiques, physiques, haptiques et/ou sans contact.

  • Développer un projet innovant sur la mobilité en bénéficiant de l’expertise des étudiants de l’EPITA

    L’EPITA (l’école d’ingénieurs en informatique, membre de IONIS Education Group) lance un appel à projets auprès des entreprises et institutions qui souhaitent innover sur les thèmes de la mobilité et du cloud computing.

    Dans le cadre des Projets de Fin d’Études pour l’Entreprise (PFEE) de la majeure Multimédia et Technologies de l’Information (MTI) de l’EPITA, les étudiants (par équipes de 3) développeront les projets sélectionnés de juin à décembre 2011.

    En 2015, plus de 50% des accès à Internet devraient se faire via des périphériques mobiles (smartphones, tablettes…). Le développement de la mobilité en entreprise et chez les particuliers est en pleine croissance notamment avec l’accès rapide à l’information et à la facilité d’accès aux données.

    Dans ce contexte, pour la cinquième année consécutive, l’EPITA lance son appel à projets innovants, qui donnera naissance à des solutions qui encouragent la mobilité.

    L’an passé, plus de 15 projets ont été réalisés par les étudiants en collaboration avec :
    – des entreprises : SAP/BO, Omniture, BrainSonic, Alti…
    – le gouvernement : Direction Générale de la Modernisation de l’État, Cellule internet de l’Elysée, Service d’Information du Gouvernement,
    – l’hôpital Broca,
    – des start-up et petites entreprises : Chapatiz, HotSpotYou, Askhall…

    Les innovations couvraient des sujets allant du développement de jeux à destination des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, à un projet de diffusion de vidéo en ligne et sur mobile, en passant par la création d’une application mobile intégrant un réseau social et un widget de sondage.

    Plus d’infos :
    Les projets sont à envoyer avant le 28 avril 2011, à Cyril Reinhard, cyril.reinhard@epita.fr, responsable de la majeure MTI.
    le formulaire en français
    le formulaire en anglais

    A propos de l’EPITA :
    Créée il y a 26 ans, l‘EPITA
    est l’école d’ingénieurs qui forme celles et ceux qui conçoivent, développent et font progresser les technologies de l’information et de la communication (TIC). La pédagogie de l’école apporte à la fois aux étudiants les fondamentaux du métier d’ingénieur et une très haute compétence dans les domaines de l’informatique et des TIC.

  • 163 millions d’internautes mobiles actifs en Europe contre 110 millions aux Etats-Unis

    163 millions d’internautes mobiles actifs en Europe contre 110 millions aux Etats-Unis

    D’après Vincent Bonneau, Chef de projet de ce rapport et Responsable de la Practice Internet à l’IDATE, «en 2012, avec une croissance annuelle de près de 30%, l’Europe devrait compter près de 163 millions d’internautes mobiles actifs, alors que les Etats-Unis disposeront de près de 110 millions d’internautes mobiles, soit entre 20 et 30% du parc mobile ou encore entre 25 et 40% de la population (en raison de la sur-pénétration du mobile, atteignant jusqu’à 140% de pénétration)».
    IDATE1612200813
    • Les initiatives des leaders du Web (Google, Yahoo!…), des opérateurs mobiles et des équipementiers (Nokia, Apple) focalisent l’attention autour du marché de l’Internet mobile, i.e. de l’accès à Internet sur téléphone mobile.
    • Ce marché, qui n’a pas tenu toutes ses promesses par le passé, est désormais appelé à se développer, sans toutefois devoir atteindre des niveaux de croissance spectaculaires dans les prochaines années.
    • Il s’agit en effet pour l’instant plus d’une guerre de positions que d’une bataille économique. Les acteurs cherchent surtout à organiser le marché en s’attaquant aux problématiques technologiques et de monétisation.
    • Le marché a déjà beaucoup évolué avec l’ouverture des systèmes logiciels et des offres opérateurs (portail et forfait données), ainsi que le retrait des services payants.
    • L’Internet mobile s’appuie encore beaucoup sur de la transposition de services PC, avec des approches spécifiquement adaptées au mobile (écran, navigabilité…). L’innovation sur mobile devrait permettre à terme le développement de nouveaux services très différenciants.

    Source : IDATE par email

    Plus d’informations sur http://www.idate.fr