Étiquette : mobilité

  • Mixtaroute défie les jeunes avec une application mobile inédite !

    Mixtaroute défie les jeunes avec une application mobile inédite !

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    Mixtaroute continue de bousculer les codes des opérations traditionnelles de prévention. Pour toucher les 15/24 ans, les plus réfractaires aux messages « classiques », GEMA (Groupement des entreprises mutuelles d’assurance) Prévention a décidé de s’adresser à eux directement sur leur « écran » préféré : le smartphone (2 ados sur 3 en possèdent).

    Cette quatrième édition propose un jeu original sous forme d’application pour les sensibiliser aux risques routiers.

    Un thème qui les concerne particulièrement puisqu’ils sont les principales victimes des accidents de la circulation (cf ci-dessous l’infographie « Les jeunes et la sécurité routière »).

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    Pour relever le défi de la prévention, Mixtaroute -saison 4- redistribue les cartes et joue…

    La carte du son

    Le principe est simple : le joueur choisit trois sons parmi une bibliothèque sonore évoquant la route et ses dangers. Au joueur ensuite de reproduire le son, avec le bon tempo, à l’aide d’un mouvement tactile sur son écran.

    La carte du smartphone, avec Mixtaroute, GEMA Prévention fait passer le message

    À chaque son choisi, un message de prévention est associé, il est visible par le joueur et diffusé sous la forme d’un « le sais-tu ? » sur son profil Twitter et / ou Facebook. Il est alors visible par tous ses contacts. Mixtaroute propose ainsi aux jeunes, conseils et chiffres chocs sur la sécurité routière.

    La carte cadeaux

    Chaque joueur peut défier ses amis ou d’autres participants pour tenter de remporter un maximum de victoires. Les plus habiles pourront gagner l’un des nombreux lots de ce concours : scooters Yamaha avec leurs équipements de sécurité, formations ECF au permis de conduire, stage UCPA,… Ce concours se clôturera le 14 janvier 2014.

    La carte réseaux

    Pour mobiliser son public, Mixtaroute joue la carte des réseaux sociaux et s’entoure une nouvelle fois de jeunes talents.

    Ainsi, l’humoriste imitateur Willaxxx, les champions du monde 2013 de danse Electro Alliance Crew, le roi de la danse des doigts Taylor Castle et le beatboxer Paulo Goude ont participé à une série de trois vidéos virales pour relayer l’opération.

    Retrouvez le premier épisode, le chifumi, sur http://bit.ly/1b7mEdV

    Plus d’infos : 
    Retrouvez Mixtaroute : https://www.facebook.com/mixtaroute et
    https://twitter.com/mixtaroute
    Sur votre smartphone, tapez « Mixtaroute » sur l’App Store ou Android Market

     

     

     

  • L’enseignement avec tablettes : SMD Systems et Crealogic conjuguent leurs compétences

    L’enseignement avec tablettes : SMD Systems et Crealogic conjuguent leurs compétences

    Depuis 1989, SMD Systems développe et installe des solutions multimédias didactiques en milieu éducatif.

    Le haut niveau de qualification de notre équipe, composée de pédagogues, d’ingénieurs et techniciens informaticiens et électroniciens, nous permet d’offrir un panel complet de services opérationnels, du conseil au service après-vente, en passant par la vente, le déploiement, la formation et l’assistance, et de disposer d’un bureau d’études performant ayant déjà donné naissance à plusieurs produits innovants et précurseurs.

    Depuis de nombreuses années, SMD Systems bénéficie de la confiance de partenaires institutionnels (Conseils Généraux, Conseils Régionaux, Municipalités, Communautés de Communes…) sur l’ensemble du territoire français, mais aussi à l’étranger.

    SMD Systems a conçu et développé une solution originale et ergonomique : baLibom tablet.

    baLibom  est une solution mobile d’apprentissage des langues et de baladodiffusion. Avec baLibom, toute salle de classe devient un laboratoire de langues.

     

    La vocation première de Crealogic est le développement d’applications mobiles pour l’enseignement.

    Des spécialistes de la didactique et de jeunes développeurs de talent ont permis la réalisation de solutions performantes résolument orientées vers la pratique pédagogique et l’intégration des NTIC et du multimédia en classe ou en formation.

    TClass+ M est le successeur des laboratoires multimédia traditionnels.

    TClass+ M tire le meilleur parti des capacités des tablettes tactiles en termes de facilité de prise en main et de mobilité. Sa richesse fonctionnelle en fait un outil de premier plan pour l’animation pédagogique  en permettant les échanges, la diffusion, le partage de contenus et la communication entre les acteurs de la Classe ou de la formation tout au long de a session de travail.

    et  réunis dans une solution intégrée ?

    Pourquoi faire ?

    Crealogic_111013Les 2 solutions sont parfaitement complémentaires :
    baLibom, outre l’aspect stockage sécurisé, mobilité, mise en réseau Wifi dédiée et rechargement des batteries, facilite le transfert de fichiers et permet de distribuer en même temps (en une seule opération) des contenus différents sur chaque tablette A ceci s’ajoutent les fonctionnalités de type ‘baladodiffusion’ .

    Tclass+M offre les fonctionnalités de communication et d’orchestration de séance et prolonge ainsi  l’action de baLibom en permettant l’utilisation en classe ou en formation des fichiers et données traitées par baLibom .

    L’intégration des 2 produits dans une seule et même solution permet de proposer une chaine complète dédiée à l’enseignement avec les tablettes tactiles. C’est une véritable réponse aux besoins exprimés par les professionnels aussi bien par rapport au traitement de fichiers qu’à leur intégration dans la pratique didactique basée sur l’emploi des contenus multimédia et l’utilisation des NTIC.

     

    Pour en savoir plus : www.crealogic-tn.fr

     

     

     

     

     

     

     

  • Kosmos lance sa solution K-d’école en version mobile pour les lycéens de la Région Pays de la Loire

    Kosmos lance sa solution K-d’école en version mobile pour les lycéens de la Région Pays de la Loire

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    En cette rentrée 2013, Kosmos innove une nouvelle fois et confirme sa place de pionnier dans le secteur de l’éducation en mettant à disposition une version mobile d’e-lyco pour les lycées de la Région.

    L’application e-lyco devient ainsi le premier ENT mobile multi-supports à être déployé en France, permettant à terme à plus d’un million d’utilisateurs de la Région Pays de la Loire d’accéder à leur ENT depuis leur appareil mobile.

    Un choix motivé par les habitudes des lycéens

    Afin de faciliter l’accès à son environnement numérique de travail (ENT), la Région Pays de la Loire a souhaité proposer aux lycéens présents sur son territoire, ainsi qu’à leurs parents, professeurs et personnel du secteur éducatif, un accès facilité.

    « Parmi les utilisateurs de la solution e-lyco dans les lycées, une grande majorité est désormais équipée de smartphones. Il nous semblait donc primordial que l’ENT e-lyco bénéficie d’un écho sur l’environnement mobile, avec une interface adaptée et téléchargeable depuis les différentes ‘marketplaces’ » indique Yves NIVELLE, Chargé de mission usages numériques à la Région Pays de la Loire.

    Une innovation majeure pour le monde de l’éducation

    Depuis 2009, Kosmos déploie son ENT K-d’école auprès de 1 800 collèges et lycées en France. Dans les Pays de la Loire, plus de 730 établissements sont concernés, dont 288 lycées publics et privés, en faisant le plus vaste projet d’ENT mis en œuvre à ce jour.

    En cette rentrée 2013, Kosmos se distingue à nouveau en permettant aux lycéens de la Région Pays de la Loire d’être les premiers en France à disposer d’une application mobile de leur ENT e-Lyco. Une innovation d’autant plus significative que la volumétrie d’utilisateurs est conséquente. A terme, plus d’un million de personnes devraient utiliser cette application dans les Pays de la Loire.

    « Ce projet représente une réelle avancée pour le monde de l’éducation. L’utilisation des terminaux mobiles dans la vie quotidienne va en s’accroissant. Il était donc essentiel de pouvoir adapter notre ENT à ces nouveaux usages. La Région Pays de la Loire a été la première à croire en cette innovation et à nous permettre d’y consacrer toute la recherche nécessaire afin de proposer une application hautement sécurisée, ergonomique et accessible par un très grand nombre d’utilisateurs », explique Sylvain THOMAS, Directeur du pôle ENT scolaires chez Kosmos.

    Qui dit application mobile contenant des données privées, dit sécurisation accrue de ces données. Pour ce faire, Kosmos a développé des mécanismes spécifiques, compatibles avec les systèmes déjà en place, et adaptés aux applications mobiles.

    « Nous avons imaginé un dispositif avec un système d’activation et d’authentification par code, avec le niveau de sécurisation que l’on rencontre dans le monde bancaire par exemple » indique Sylvain THOMAS.

    Et tout a été envisagé. En cas de perte ou de vol de l’appareil mobile, un système permet de le désactiver à distance, pour une sécurisation des données à toute épreuve.

    Une collaboration fructueuse entre Kosmos et la Région Pays de la Loire

    Kosmosvisuelcapecran_CP_031013Lycéens, parents et personnel éducatif de la Région Pays de la Loire peuvent donc désormais accéder, en toute sécurité, depuis leur appareil mobile, à la plateforme e-lyco.

    Emploi du temps, cahier de textes, travail à faire ou bien encore actualités des établissements font partie des éléments disponibles depuis l’application.

    « Nous sommes heureux d’être la première Région à offrir à ses lycéens une application mobile ENT.
    L’expertise de Kosmos et la qualité de la collaboration entre nos équipes nous permettent de proposer une application multi-supports fiable, ergonomique et sécurisée à nos utilisateurs» indique Yves NIVELLE.

     

    Cette collaboration autour de la mobilité ne fait que commencer. Depuis la mise à disposition de l’application sur les ‘marketplaces’, le 2 septembre 2013, de nombreux élèves ont déjà fait part de leur satisfaction sur les réseaux sociaux. Ces résultats très encourageants laissent présager de belles perspectives d’avenir pour cette application.

    A propos de la société Kosmos
    Créée en 1998 à Nantes, Kosmos est spécialisée dans la mise en œuvre de solutions numériques pour l’éducation : portails web, e-portfolios, ENT, portails de ressources, solutions mobiles… Elle accompagne les acteurs de l’éducation en intervenant autour de quatre métiers : le conseil, l’intégration, l’infogérance et l’édition logicielle.
    Ses clients :
    30 collectivités 50 universités, grandes écoles et organismes de formation 10 académies 20 organismes de mission de service public.

  • La solution Netmaths maintenant sur iPad

    La solution Netmaths maintenant sur iPad

    Netmaths_240913« Faire des exercices de mathématiques n’aura jamais été aussi apprécié des élèves! Netmaths présente une version Web actualisée, avec une centaine de nouveaux défis, activités et missions, et une application complètement adaptée disponible sur l’App Store », annonce Carl Malartre, président de Scolab, l’entreprise québécoise qui a développé Netmaths.

    L’apprentissage des mathématiques peut devenir un casse-tête pour les élèves, comme pour les parents. À preuve, Allô prof, dont la mission est de fournir gratuitement de l’aide aux devoirs, reçoit un nombre important d’appels chaque année, spécifiquement pour les mathématiques.

    « Plus de 65 % de nos demandes dans les services en ligne ou au téléphone concernent directement des problématiques rencontrées lors des devoirs en mathématiques, que ce soit par les parents ou les élèves. Il faut saluer l’apport d’une application ou d’un site Web bénéfique à l’apprentissage de cette matière, donc de la réussite des élèves », indique Mme Sandrine Faust, directrice générale d’Allô prof.

    Primé par le Ministère de l’Education
    Basé sur le programme de mathématiques du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), Netmaths propose plus de 10 000 exercices pour les élèves du 3e cycle du primaire au 4e niveau du secondaire, dans toutes les sphères des mathématiques : fractions, opérations arithmétiques et algébriques, fonctions, nombres décimaux, réels et radicaux, statistiques, etc. En 2009, le MELS lui a d’ailleurs attribué la note parfaite de cinq sur cinq*.

    « L’industrie des technologies éducatives est en pleine mutation. Nous ne sommes plus à l’ère des labos informatiques. On voit apparaître des tablettes numériques et des ordinateurs portables dans la plupart des commissions scolaires, sans compter la hausse de l’intérêt des enfants et des parents pour les nouvelles technologies. Il est désormais essentiel d’avoir les outils pédagogiques adaptés à cette réalité et en constante évolution, au même rythme que les programmes d’études », souligne M. Malartre.

    Un outil moderne et efficace
    Plus près de la réalité de la nouvelle génération, Netmaths sur iPad ou sur le Web permet à l’élève de consulter ses résultats en direct. S’il rencontre des difficultés, il peut voir la démarche de solution en un seul clic, comprendre ses erreurs et recommencer un nouvel exercice avec de nouvelles données.

    « L’élève qui voudrait pousser plus loin sa réflexion y trouvera aussi son compte avec des exemples, des solutions détaillées et plus d’activités, précise M. Malartre. Netmaths permet de faire de la récupération ou de l’enrichissement à la maison avec un contenu basé sur les notions enseignées à l’école ».

    Un suivi personnalisé
    La nouvelle version de Netmaths permet aux enseignants et aux parents de suivre de plus près la progression des jeunes utilisateurs. Des statistiques sur la précision des réponses, sur la durée du travail dans chaque section et sur les difficultés particulières rencontrées pendant un exercice : rien n’a été laissé au hasard pour assurer la réussite de l’élève. Par ailleurs, parents et enseignants peuvent exporter un rapport complet afin de suivre l’évolution de l’étudiant et lui apporter le meilleur soutien pédagogique qui soit.

    « Netmaths offre aussi la possibilité d’illustrer en classe les habiletés et concepts par des démonstrations, à l’aide d’un tableau numérique interactif, ce qui rend la matière plus intéressante et améliore la collaboration en classe », ajoute M. Luc Goudreault, responsable du développement des affaires.

    Pour M. Claude Laverdure, enseignant à la retraite et cofondateur de Netmaths, le logiciel permet à l’élève de s’impliquer dans sa démarche d’apprentissage.

    « On s’est aperçu dès le départ que cette forme d’apprentissage amenait les élèves à comprendre le raisonnement mathématique. Et pour les garçons, travailler sur l’ordinateur plutôt que dans le traditionnel cahier d’exercices, c’est un plus inestimable pour leur réussite scolaire », témoigne M. Laverdure.

    Plus d’infos :
    Disponible gratuitement
    Netmaths est disponible dès maintenant sur l’App Store via l’adresse ici dans une version d’essai gratuite pour les élèves. L’inscription, simple et rapide, permet ensuite d’utiliser autant la version iPad que Web.

    A propos de Scolab
    Fondée en 2004, Scolab est constituée d’une équipe de programmeurs, de designers et d’éducateurs, des gens d’ici qui travaillent en collaboration pour offrir aux enseignants et aux élèves d’ici des activités d’apprentissage des mathématiques riches, dynamiques et amusantes.

  • Mobilité des corps dans l’espace réel ou mobilité dans les espaces numériques  ?

    Mobilité des corps dans l’espace réel ou mobilité dans les espaces numériques ?

    La problématique définie par les organisateurs étaient la suivante : « il y a dix  ans les premiers bricolages [1] arrivaient sur le marché, les ordinateurs et TNI sur roulette étaient invités ! Aujourd’hui, passées les expérimentations, de distribution de portables aux collégiens, les opérations tablettes, le BYOD. Et si la mobilité c’était les MOOC, les univers virtuels ou l’apprentissage à distance ? »

    J’ai choisi de ne pas assoir mon propos en décrivant les avantages réels ou supposés des tablettes numériques, j’ai préféré centrer ma réflexion sur la notion de mobilité pédagogique. Que recouvre le concept de mobilité ? Est-il un concept lié à l’arrivée des technologies numériques ? la mobilité est –elle celle des corps ou celle des espaces ? mobilité des corps, mobilité des ressources, mobilité des outils, mobilité des cloisons dans les établissements scolaires. Il est nécessaire de baliser ces champs.

    Définition

    Avant toute analyse il convient de s’interroger sur le sens des mots utilisés en pédagogie de façon générale [2], sur la mobilité en particulier, sur son étymologie. Il est assez fréquent que nous employions à longueur de billets, d’articles et de discussions des termes sans en cerner parfaitement les contours et les subtilités [3].

    Alors même que nous sommes enclins à envelopper la mobilité dans une gangue positive, l’étymologie nous invite à un peu plus de prudence :

    Dans le dictionnaire étymologique en ligne il est dit :

    « Le Dialoge Grégoire, éd. W. Foerster, p.92, 9); b) 1667 le définit ainsi « inconstance et instabilité » c’est aussi selon Bossuet, Premier sermon pour le dimanche de la quinquagésime, 1 ds Littré Add. 1872) la «facilité à passer d’un état psychologique à un autre» [4].

    Là où la technologie semble vouloir nous parler de libération des méthodes, l’étymologie nous engage à observer avec prudence le propos, nous aurons l’occasion d’interroger la notion d’état psychologique plus avant.

    L’introduction des tablettes et autres solutions mobiles nous fera-t-elle entrer dans l’ère de l’inconstance et de l’instabilité ? Ce n’est certes pas ma conclusion mais il est évident que la question mérite d’être approfondie. J’ai, à propos du temps de travail des enseignants, commencé à poser des jalons [5].

    Historiquement

    La tablette et la mobilité, à juste titre, ont été largement évoquées dans les débats et ont été associées à la nouveauté. Est-ce une évidence ? Ce n’est pas sûr, il suffit pour cela d’interroger l’histoire.

    JPMoiraud_180913La tablette est à la source de notre histoire, les sumériens écrivaient sur des tablettes d’argiles, le musée du Louvre nous donne l’immense joie de pouvoir les admirer. Certes, entre les tablettes contemporaines et les inscriptions sur argile existe un gouffre technologique mais la passerelle de la mobilité est un lien fort. Cela doit nous interroger.

    Je me plais très souvent à citer Alberto Manguel et son livre une histoire de la lecture. Il cite le cas de ce Prince Perse qui avait dressé ses chameaux (transportant ses ouvrages) à se déplacer selon l’ordre alphabétique : « Au Xème siècle, par exemple, le grand vizir de Perse, Abdul Kassem Isma’il, afin de ne pas se séparer durant ses voyages de sa collection de cent dix-sept mille volumes, faisait transporter ceux-ci par une caravane de quatre cents chameaux entraînés à marcher en ordre alphabétique [6]»

    Les moines Irlandais de Kells créaient des mini bibles pour le lecteur itinérant. Les exemples foisonnent car la mobilité et le savoir ont, me semble-t-il toujours été associés.

    De façon plus contemporaine, dans les années soixante, la génération du Baby-boom a appris la poésie, la musique classique grâce à la radio scolaire sous l’ égide de l’OFRATEME [7]. En raison de l’ajum de l’âge de l’obligation scolaire il fallait former en masse des instituteurs et des élèves. La radio scolaire s’est inscrite comme élément technologique fort pour la formation. Une mobilité réelle de savoirs via les ondes.

    La mobilité est donc bien inscrite dans notre histoire de l’enseignement et de l’apprentissage, le numérique lui a donné une tournure sans précédent, nous pouvons apprendre et enseigner « everywhere and anytime ». Le rapport Bardi-Bérard [8], en 2002, a mis en évidence le phénomène de porosité de l’espace éducatif. Nous sommes devenus mobiles, il est de bon ton d’être mobile, la mobilité est devenue une compétence exigée dans les fiches de poste des DRH, le contrat de travail peut prévoir une clause de mobilité [9]

    Mobile certes, mais s’agit-il de la mobilité du corps ou de la mobilité dans les espaces ? il s’agit bien de savoir si la mobilité influe nos pédagogies, si elle la rend plus efficace ?

    Mobilité des corps et mobilité dans les espaces

    La mobilité des corps

    Avec la généralisation des tablettes dans les classes, il est normal d’interroger le concept de mobilité. Il nous est loisible de nous déplacer et d’avoir accès en permanence au savoir, aux ressources pédagogiques. L’ère de l’informatique avait spatialement organisée le corps : un Homme assis devant un écran, lui-même installé sur un bureau.

    JPMoiraud2_180913Le numérique nous fait entrer dans l’ère des écrans multiples et de la mobilité des corps. Nous pouvons nous déplacer avec l’écran (tablettes, smartphones, lunettes),  poser notre corps dans des endroits protéiformes pour accéder aux informations, au savoir. Nous entrons dans un système où apparaît la posture de la consultation multi-écrans.

    Qui ne s’est pas allongé dans son canapé pour regarder la télévision tout en consultant sa tablette ?. Cela favorise-t-il la pédagogie [10] ? Nous sommes entrés résolument dans l’ère de la mobilité exacerbée, les espaces se diluent, le temps s’accélère.

    Cet ensemble de questions nous oblige à penser le corps mobile via divers prismes. Quelle architecture à l’heure de la mobilité, comment place t-on le corps des apprenants et des enseignants dans un environnement contraint par le numérique ?

    Le design social s’est emparé de cette question délicate en formalisant des scénarios [11]. Le corps dans la classe, le corps hors la classe expression de la mobilité est un sujet que nous ne pouvons plus ignorer.

    Cependant qu’elle est la plus-value pédagogique ? Le corps libéré des murs aide-t-il à mieux apprendre ?

    Cette question doit (devra) être menée par les collectivités locales qui ont en charge les bâtiments scolaires. Elles ont à mener une réflexion sur deux axes, les bâtiments à venir et les bâtiments existants.

    Il semble acquis, à l’aune des technologies existantes, que l’acte d’enseignement n’est plus seulement organisé sur le principe de la tragédie grecque (unité de temps et de lieu). Nous devons nous interroger sur la définition contemporaine à donner au concept d’ établissement scolaire.

    D’une certaine façon il faut libérer les corps de l’enceinte classe, le lycée d’Orestad [12] tente de donner des réponses à cette question.

    Dans la mesure où les technologies font voler en éclat les murs de la classe,  déconstruisent, d’une certaine façon, la conception traditionnelle de l’établissement, faut-il tenter de redéfinir ses contours ?

    L’établissement scolaire, à fortiori l’université, est-il uniquement délimité par des murs ? Le corps apprenant est il cantonné à circuler, apprendre dans un espace physique unique ? l’apprentissage en ligne (pour les apprenants et les enseignants) étend l’école à l’espace privé.

    On peut aprendre chez soi, le numérique n’est-il pas en train de professionnaliser l’espace privé en des temps déterminés ? L’espace public dans la sphère privée et la sphère privée dans l’espace public, [13].

    La vraie mobilité n’est-elle pas celle des espaces ? Nous disons fréquemment « accéder à internet », nous pénétrons de nouveaux espaces dans lesquels nous nous mouvons. Nous les nommons ENT, world of warcraft [14], second Life, cyber espace, e. mail …

    La mobilité dans les espaces numériques

    Il devient très difficile d’opposer le réel et le virtuel puisque notre activité sociale s’y exerce alternativement. Le numérique nous permet d’investir d’autres espaces dans lesquels nous circulons, nous nous socialisons [15].

    Je voudrais à ce titre, citer un passage du livre de Milad Doueihi [16] : « après une longue absence, le corps fait donc irruption dans notre environnement numérique. « « On ne peut penser et écrire qu’assis (Gustave Flaubert). – Je te tiens nihiliste ! Être cul de plomb, voilà, par excellence, le péché, contre l’esprit ! Seules les pensées que l’on a en marchant vâlent quelque chose. » Il semble que notre réalité numérique soit plutôt Nietzschéenne, mais au lieu de se promener dans la nature, on se balade dans les espaces urbains, investis par le numérique. C’est précisément ce mouvement continu vers la mobilité qui caractérise l’urbanisme virtuel au cœur de l’humanisme numérique » (Milad Doueihi page 21)

    Je pense que les tablettes et autres solutions mobiles ne sont que des artefacts qui nous ouvrent de nouveaux horizons pour explorer ce «far web [17]».

    Je pose la question (convaincu que je n’ai pas de réponses) : La vraie mobilité ne réside-t-elle pas dans la capacité des enseignants à élaborer des scénarios pédagogiques instrumentant le numérique [18] ?

    La tablette n’est mobile que si elle permet d’explorer les vastes étendues numériques. L’enseignant est un bâtisseur, il norme des espaces, il les agence, il donne à ses élèves une cartographie numérique, il plante des panneaux qui indiquent la direction de la coopération, de la collaboration et peut être de l’intelligence collective. Là est la vraie mobilité, en tout cas j’ai la faiblesse de le croire.

    Ce n’est, me semble t-il qu’à cette condition, que l’on peut commencer à penser la mobilité dans le monde réel.

    Les mondes virtuels qui structurent mes activités sont un bon exemple pour illustrer cette mobilité numérique [19]. Les scénarios qui se construisent  intègrent une réflexion sur le sens à donner aux espaces [20] (exemple, quel sens donner à une ville virtuelle), à la façon dont on se déplace, aux interactions qui s’y exercent. On doit imaginer comment le corps réel s’exprime sous sa forme métaphorisée de l’avatar [21].

    La mobilité en tant qu’objet d’analyse pédagogique doit dépasser le simple slogan fédérateur,  car elle engage des transformations profondes. Elle nous amène à penser le temps et l’espace et ses enjeux de scénarisation [22], à réintroduire des instruments d’interaction comme la voix [23].

    En conclusion de ce début de réflexion, je voudrais souligner le risque à s’engager dans une réflexion uniquement centrée sur un outil, même s’il représente un tournant technologique évident. Être mobile c’est plus une posture intellectuelle, qu’une adaptation à un outil. C’est probablement Stefana Broadbent qui jalonne le mieux ces enjeux pour la pédagogie (même si ce n’est pas son propos central) dans son livre l’intimité au travail [24]

    Nous devons poursuivre cette réflexion, car la mobilité est un enjeu fort pour les années à venir, des concepts émergent comme le BYOD (bring your own device), en fait ne s’agit-il pas plutôt du BYSE ? (Bring Your Space Everywhere)

     


    [3] C’est pour cette raison que j’ai tenté de cerner les  termes de coopération et de collaboration – http://moiraudjp.wordpress.com/2011/06/09/terminologie-cooperatif-collaboratif/

    [4] http://www.cnrtl.fr/lexicographie/mobilité

    [5] Le temps aveugle des enseignants  http://moiraudjp.wordpress.com/2011/07/08/temps-aveugle-des-enseignants/ et la perruque comme métaphore du temps de travail des enseignants http://moiraudjp.wordpress.com/2012/12/19/perruque-inversee/

    [6] Edward G. Browne, A literary historic of Persia, 4 vol. (Londres,  1902-1924)

    [8] Rapport Bardi – Bérard ( 2002) L’école et les réseaux numériques  http://www.epi.asso.fr/revue/docu/d0210b.htm

    [10]Ce qui est en train de se passer, explique-t-il, avec la montée en puissance des systèmes de sur-stimulation, de sur-attention, de sur-information, de sur-investissement, détruit l’appareil psychique de l’enfant et rend impossible le travail éducatif. Car ce dernier – et les pédagogues le savent depuis longtemps – travaille précisément sur le sursis à la réalisation immédiate de la pulsion, pour permettre l’émergence du désir dans la temporalité” in Philippe  Meirieux – “Quelle stratégie pour les militants pédagogiques aujourd’hui ?”  http://meirieu.com/ARTICLES/militants_pedagogiques.pdf

    [11]  La 27ème Région – Mon lycée demain : premiers scénarios – http://blog.la27eregion.fr/Mon-lycee-demain-premiers

    [12] Le lycée d’Orestad, Educavox,  http://www.acteurs-ecoles.fr/contact/le-lycée-d-orestad/

    [13] L’intimité au travail, Stefana Broadbent

    [14] Jean-Paul Moiraud – South Park et les mondes virtuels – http://moiraudjp.wordpress.com/2011/11/16/south-park-et-les-mondes-virtuels/

    [15] Les liaisons numériques –Antonio Casili

    [16] Pour un humanisme numérique, la librairie du XXI siècle, Seuil (2011)

    [18] Les scenarios de pédagogie embarquée (SPE)  – http://eductice.ens-lyon.fr/EducTice/recherche/scenario/spe

    [19] Le tutorat dans les monde virtuels Jean-Paul Moiraud et Jacques Rodet – http:// tutvirt.blogspot.com

    [21] Tutorat immersif et avatar – Jean-Paul Moiraud et Jacques Rodet – http://moiraudjp.wordpress.com/2013/01/08/e-learning-temps-et-espace-elements-de-reflexion-pour-une-scenarisaion-operationnelle/

    [22] Temps et espace pour une scénarisation opérationnelle – http://moiraudjp.wordpress.com/2013/01/08/e-learning-temps-et-espace-elements-de-reflexion-pour-une-scenarisaion-operationnelle/

    [23] Le numérique, la reconquête de la voix, la reconquête de l’espace – http://moiraudjp.wordpress.com/2013/04/04/le-numerique-la-reconquete-de-la-voix-la-reconquete-de-lespace/

    [24] Sefana Broadbent – l’intimité au travail, la vie privée et les communications personnelles dans l’entreprise , éditions FYP (2011). Voir notamment page 152 l’école.

  • La tablette, un nouvel outil dans le paysage de la classe

    La tablette, un nouvel outil dans le paysage de la classe

    article_tablette_MichelMonteil_190913

    graphique_michelmonteilEn progression continue depuis la rentrée scolaire 2010, c’est maintenant environ 15 000 tablettes qui sont en expérimentation dans les établissements scolaires avec la répartition suivante : 119 écoles, 174 collèges et 42 lycées.

    « Tous les témoignages convergent sur les qualités indiscutables de la tablette. Sa rapidité de mise en œuvre, son autonomie, sa légèreté, sa simplicité d’utilisation, sa mobilité modifieraient l’organisation et l’usage des TICE dans la classe, et cela aurait un impact positif sur les apprentissages dans de nombreuses disciplines », décrit Michèle Monteil dans son rapport.

    Du côté positif, on notera les atouts suivants pour le travail en classe : une souplesse de la durée et du rythme des séances, la possibilité d’alterner entre travail individuel et travail collectif et enfin l’ouverture vers des activités variées liées aux apports spécifiques de la tablette.

    Comme le décrit Michèle, « la tablette permet d’associer lecture et écriture par une circulation facilitée entre consultation, commentaires et échanges. Elle permet un accès différent aux savoirs et à des ressources multiples comme par exemple de très nombreux ouvrages (simplement stockés et conservés sur la machine ou mis à disposition par des serveurs spécialisés) ».

    Sans oublier les fonctionnalités qui permettent d’écouter, d’enregistrer, de prendre des photos ou même de filmer.

    D’une utilisation simple en apparence, le rapport n’oublie pas de souligner l’importance de la formation des enseignants dès lors que l’on introduit cet outil en classe : nécessaire prise en main du matériel et des systèmes d’exploitation qui les accompagnent et nécessaire appropriation pédagogique… mettant en lumière la charge de travail supplémentaire dont témoignent les enseignants pour réaliser de simples séquences de cours ou encore la faible quantité de ressources, adaptées à leurs besoins, dont ils disposent avec l’outil.

    Certains passionnés se sont accrochés, d’autres ont décroché !

    Quelles perspectives pour répondre au besoin du numérique pédagogique à l’école ?

    Il semblerait que des contraintes d’ordre technique et logistique aient été identifiées comme par exemples, les systèmes et applicatifs permettant la connexion à Internet avec la mise en place d’un dispositif de contrôle et des outils d’échange de documents ou encore une connexion WIFI efficace et entretenue.

    « Beaucoup d’enseignants se sont plaints d’un roulement aléatoire de tablettes qui refusent de se connecter ce qui représente un frein important à la rapidité de mise en œuvre des activités ».

    Mais aussi le manque d’adaptation du secteur industriel aux usages scolaires ; celui-ci restant encore très axé sur du déploiement « en nombre ».

    Pour nuancer ce propos, Michèle Monteil rappelle qu’en deux ans, le marché a considérablement évolué :

    « L’offre s’est diversifiée, depuis l’apparition de stylets jusqu’à l’option ardoise. Une nouvelle génération de tablettes hybrides plus puissantes (clavier détachable) permet avec un seul outil l’usage des fonctions tactiles de la tablette et celles des fonctions complexes des ordinateurs avec une gestion facilitée des fichiers. Les systèmes d’exploitation ont évolué, ils sont plus stables. Beaucoup de modèles de tablettes sont maintenant munis de connecteurs qui permettent de gérer les périphériques classiques et donc s’intègrent plus facilement à la classe ».

    En conclusion, le constat est fait que les tablettes viennent souvent remplacés les classes mobiles. Les retours d’expérimentations portent essentiellement sur la classe et très peu sur l’utilisation des tablettes à la maison, pour les élèves qui ont la chance de les emporter chez eux !

    Il est en effet à noter que peu d’établissements autorisent que les outils sortent de leurs « murs« , en avançant l’argument du coût élevé des matériels et de sa fragilité…
    Bref, une vision encore très centrée sur « l’outil est mobile donc l’enseignement peut être mobile », à confronter avec l’article de Jean-Paul Moiraud, « Mobilité des corps dans l’espace réel ou mobilité dans les espaces numériques ? »,  prônant davantage une analyse par « les intentions » sur le « pourquoi a-t-on besoin d’être mobile ? »

     

    Plus d’infos sur les expérimentations menées par l’Education Nationale :
    Consulter les rapports d’expérimentation de Grenoble et Bordeaux ici
    Consulter les usages pédagogiques des tablettes tactiles de l’académie de Grenoble ici
    Consulter les usages en cours d’EPS dans l’académie de Versailles ici

     

  • Des QRcodes pour lier les publications numériques des élèves à l’espace physique de l’établissement et aux livres de la bibliothèque

    Des QRcodes pour lier les publications numériques des élèves à l’espace physique de l’établissement et aux livres de la bibliothèque

    Ludovia_Jourde180813
    Pour impliquer les élèves dans les apprentissages scolaires, c’est-à-dire pour favoriser leur motivation intrinsèque, on peut s’appuyer sur la publication finale de certains travaux scolaires. En effet, cette publication permet de dépasser le cadre strictement scolaire : elle donne aux travaux une existence publique, durable et ouverte à des possibles interactions. Elle renouvelle ainsi le sens et l’enjeu des activités scolaires. De plus, la publication des travaux permet de construire une mémoire et une certaine culture d’établissement.

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée

    Concrètement, un site permet de publier les travaux. Mais pour en faciliter et en pérenniser l’accès, on peut placer des QRcodes en différents endroits de l’établissement ou, plus spécialement, sur les livres de la bibliothèque correspondants aux travaux.

    Les QRcodes renvoient directement aux ressources et sont décodables par smartphones, tablettes, ordinateurs portables ou postes fixes équipés de webcams.

    Pour optimiser et pérenniser le dispositif, chaque hyperlien renvoie vers un mot-clé (par exemple « Voltaire »), garantissant ainsi l’accès aux futures publications à propos de ce mot-clé.

    Le résultat est donc l’inscription par hyperliens de ressources numériques (produites par et pour de successives générations d’élèves) dans l’espace physique (ouvrages et/ou endroits de la bibliothèque).

    Site des travaux : http://travauxphilo.blogspot.fr/

    Quelques images du dispositif : http://wp.me/p28Np-iU

    Relation avec le thème de l’édition

    Cette démarche techno-pédagogique repose sur une promesse : assurer une diffusion  et une relative pérennité aux publications scolaires.

    Elle repose aussi sur les imaginaires des élèves : la plupart des publications sont des jeux de transformations et d’invention multimédias.

    Synthèse et apport du retour d’expérience en classe 

    Ce projet a vocation à s’inscrire dans la durée (les ressources correspondent actuellement à 3 années scolaires). L’expérience a déjà montré l’intérêt suscité chez les élèves comme chez une partie de la communauté éducative.

    Le dispositif peut évidemment concerner l’ensemble des disciplines scolaires et, dès lors, coloniser numériquement d’autres rayons de la bibliothèque !

    Un frein à la consultation des ressources reste actuellement l’absence de réseau WIFI dans la bibliothèque (ainsi que la faible couverture 3G).

    Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici 

  • Le dictionnaire électronique : la machine à rêver

    Le dictionnaire électronique : la machine à rêver

    L’enseignement contemporain des langues vivantes en Europe est profondément enraciné dans la réflexion dont témoigne le CECRL. Ce texte de référence a renforcé l’idée d’un apprentissage de la langue comme outil de communication et posé les bases d’une pédagogie « actionnelle » par la réalisation de « tâches ».

    Au fil du cursus scolaire, celles-ci se complexifient et font de plus en plus appel à une langue nuancée et authentique, c’est à dire fidèle à son modèle, mais aussi spontanée et personnelle.  Comment accompagner les élèves pour qu’ils parviennent à s’affranchir du modèle culturel de leur langue maternelle, qu’ils dépassent la pratique par imitation et accèdent à une autonomie leur permettant de recevoir autant que de produire un véritable « discours » en langue vivante étrangère ?

    Par ses fonctionnalités autant que par la fiabilité et la richesse de ses contenus le dictionnaire électronique est indéniablement un outil permettant d’apporter des réponses à ces questions.

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée

    Le dictionnaire électronique est un outil numérique doté de fonctions de recherche avancées inspirée de la navigation sur le web (entrée alphabétique, parcours par arborescence, liens hypertextes, consultation de l’historique de recherche et création de listes de ‘favoris’). Combinant versions bilingues et monolingues, il est sécurisant pour les élèves et d’un recours précieux pour l’enseignant.

    C’est un outil pédagogique permettant de développer en classe de vraies stratégies d’accès au sens, de déclencher une prise de parole argumentée, en continu comme en interaction, de recenser à la source, d’organiser et d’apprendre au fil du cours un glossaire personnalisé, afin de conjuguer compréhension et réception, expression et construction, subjectivité et réflexion, communication et signification.

    Relation avec le thème de l’édition 2013

    Tout discours, qu’il soit écrit, oral, pictural, puise son sens profond dans un substrat « intertextuel » qu’on appelle souvent « inconscient collectif » ou encore « culture ».
    Plus qu’un ouvrage de référence, le dictionnaire est surtout une machine à rêver, comme l’écrivait Roland Barthes, un outil pour accéder à cet imaginaire hérité et se l’approprier. L’emploi de sa version électronique en cours de langues vivantes étrangères ouvre des perspectives pédagogiques infiniment passionnantes dont je me propose de donner une illustration très concrète sur la base d’un support écrit très bref (type Haïku) ou d’une image (travail niveau B1/B2)

    Synthèse et apport du retour d’expérience en classe

    L’utilisation ciblée, régulière et raisonnée du dictionnaire électronique, en particulier monolingue, en cours de langue favorise rigueur méthodologique et prise de distance vis-à-vis de la langue première.

    L’enrichissement des savoirs est d’autant plus net qu’il est adaptable et personnalisé : chacun se constitue son propre glossaire en fonction de sa compréhension des documents sources.

    L’exploration collective et individuelle de ces documents au moyen du dictionnaire est incitation à la confrontation des subjectivités mais aussi à la réflexion et à l’argumentation.

    Enfin la confrontation à un texte, au sens large de « discours », perçu comme intertexte (cf. Barthes « tout texte est un tissu nouveau de citations révolues ») induit un rapport nouveau au sens, un nouveau regard sur le lien signifiant/signifié.
     

     

     

  • Tclass+ M, La classe mobile communicante sur tablettes arrive…

    Tclass+ M, La classe mobile communicante sur tablettes arrive…

    Tclass+_020613Tclass+, premier du nom, est une application qui combine distribution de fichiers et animation pédagogique. La communication entre les périphériques est gérée par un module de communication sous Windows et ce module confinait l’emploi de Tclass+ dans la classe. Ceci faisait de Tclass+ une application mobile.. « à mobilité réduite »…

    De nombreux témoignages positifs ont été enregistrés qui ont incité l’équipe de CREALOGIC à poursuivre ses recherches pour faire de Tclass+ une application vraiment mobile, facile à mettre en œuvre tout en conservant la richesse fonctionnelle de TClass+ 1.0.

    Annoncée dans le précédent communiqué paru dans ces pages, la version de Tclass+ 1.0 mobile : Tclass+ M sera disponible à la fin du mois de juin.

    TClass+ M fait sortir la Classe de la classe

    TClass+ M (pour Tclass+ Mobile) est autonome. C’est la tablette de l’enseignant(e) qui remplace le module Tclass+ Communicator en partageant sa connexion avec celles des élèves. Les fonctionnalités de ce produit sont rigoureusement les mêmes que celles de Tclass+ :
    –          Création et gestion de groupes de travail,
    –          Transfert de fichiers depuis la tablette professeur vers celle des élèves (répartis en groupes ou non),
    –          Diffusion de contenus multimédia sous contrôle à distance par l’enseignant(e),
    –          Diffusion et partage par l’enseignant de sites web choisis par lui,
    –          Intercommunication entre les élèves d’un même groupe via un chat,
    –          Echange de fichiers entre les élèves d’un même groupe,
    –          Echange de fichiers entre les élèves et leur professeur…

    Classe verte, visite de sites, au musée,…. TClass+ M transforme un banal ensemble de tablettes en un espace de travail multimédia communicant, autonome, indépendant et surtout… vraiment mobile !

    –          Pouvoir disposer à tout moment d’une application permettant l’animation pédagogique autour de contenus multimédia,
    –          Pouvoir créer des liens de communication entre des groupes d’élèves en situation sur le terrain,
    –          Rapprocher le concret du théorique…

    TCLass+ 1.0 reste d’actualité

    La version « traditionnelle » de Tclass+, avec son module de communication, restera disponible pour des installations sédentaires. L’utilisation du module Tclass+ Communicator répond, par exemple, au besoin de connectivité avec les serveurs d’établissement. Tclass+ M est plutôt destiné à l’utilisation nomade des tablettes.

    Pour plus d’informations :
    contacter Jacques BUVAT (jbuvat@crealogic-tn.fr  ou visitez http://www.crealogic-tn.fr