Étiquette : éducation

  • Cleanopolis, le jeu mobile pour éduquer les jeunes au changement climatique

    Cleanopolis, le jeu mobile pour éduquer les jeunes au changement climatique

    La ville de Cleanopolis est menacée par un imposant nuage de CO₂. Captain Clean et son fidèle compagnon Tobby ont pour mission de lutter contre le changement climatique. Pour ce faire, ils devront venir à bout de différents mini-jeux avec l’aide des joueurs.
    Chaque mini-jeu complété contribuera à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre et à débarrasser Cleanopolis de son nuage de CO₂.

    Le jeu Cleanopolis a été pensé et créé dans l’optique de sensibiliser les enfants et leurs parents aux enjeux de la lutte contre le changement climatique.

    Mini-jeux, enquêtes et film pédagogique en animation 3D : tout s’articule autour d’une volonté d’éveiller les consciences par le biais du divertissement.

    Enfin, Cleanopolis se distingue grâce à sa compatibilité avec les lunettes 3D type « cardboard » pour une expérience encore plus immersive. Un excellent moyen d’initier à moindre frais les jeunes (et les moins jeunes) à la réalité virtuelle, cette nouvelle manière de jouer amenée à se démocratiser dans les prochains mois.

    Fonctionnalités :

    • 4 quartiers à explorer
    • 8 mini-jeux pour développer tes réflexes et réduire les émissions de gaz à effet de serre
    • 1 système d’enquête pour évaluer ton empreinte carbone et apprendre à l’améliorer
    • 1 salle de cinéma avec un film pédagogique, dans lequel le pingouin Igloo t’explique le changement climatique
    • Des objets à débloquer pour embellir la ville de Cleanopolis
    • Compatible avec des lunettes 3D (cardboard)

    A propos de BulkyPix :

    Fondé en 2008, BulkyPix développe et édite des jeux vidéo et des applications pour plateformes digitales (mobile, réseaux sociaux, web, objets connectés, PC/MAC) en France et à l’international.
    À travers ses expertises, BulkyPix conseille et accompagne les marques et les entreprises dans la conception, la production et la diffusion de dispositifs ludiques (serious game, advergame, social game, apps, gamification, ludo-éducatif) ainsi que des expériences de réalité virtuelle (Oculus, Cardboard).

     

  • L’Educ de Normandie en classe : vers de nouveaux usages pédagogiques numériques

    L’Educ de Normandie en classe : vers de nouveaux usages pédagogiques numériques

    « L’Educ en classe » – suivez les vidéos !


    Canopé Caen a réalisé une websérie sur les pratiques de l’Educ de Normandie en classe. Construite en collaboration avec le rectorat de Caen et les 4 collectivités du projet l’Educ de Normandie (départements du Calvados, de la Manche et de l’Orne et région Basse-Normandie), cette série de reportages illustre des usages pédagogiques concrets intégrant l’utilisation de l’ENT en anglais, lettres, lettres classiques, au CDI ou encore en sciences.

    Un sujet est également consacré à l’évaluation.

    Les vidéos s’appuient sur des témoignages :

    • d’enseignants qui expliquent les démarches mises en œuvre pour exploiter au mieux l’outil numérique au service de la pédagogie.

    Hervé Belloc, enseignant de lettres au lycée Monnet à Mortagne-au-Perche :

    J’ai 17 secondes, une dizaine de premières et une dizaine de terminales. L’ENT me permet de gérer cette différence de niveaux de classes et de niveau des élèves en leur proposant des activités différenciés.

    « Cela change un peu mon travail car je ne suis pas fixe devant un tableau à transmettre le savoir mais j’essaie de m’assurer que le travail que je leur mets à disposition aux connaissances accessibles pour eux via l’ENT, ils arrivent par eux-mêmes, avec leurs différents rythmes à les acquérir ».

    • Et d’élèves qui racontent la manière dont ils perçoivent ces outils numériques et se les approprient.

    « C’est plus ludique car ça change des cours habituels, on peut voir plus de choses : des vidéos, des enregistrements audio…»

    C’est plus personnalisé, on peut s’aider entre nous et communiquer…

    Afin de couvrir l’ensemble du territoire bas-normand, le déploiement de l’ENT a débuté lors de l’année scolaire 2013-2014 et sera poursuivi sur une période de 5 ans, selon un calendrier défini par les partenaires du projet.

    Les priorités du projet

    Quatre priorités structurent le déploiement de l’ENT L’Educ de Normandie dans le Calvados :

    •  l’orientation afin de faciliter le passage de la troisième à la seconde mais aussi de la terminale
    à l’enseignement supérieur ;
    •  la réussite scolaire en facilitant les liaisons école/collège, collège/lycée et en permettant de
    réduire significativement le décrochage ;
    •  les liens au sein de la communauté éducative dans son ensemble : élèves, enseignants,
    parents d’élèves, personnels de direction, d’orientation et de vie scolaire, agents des
    établissements, corps d’inspection ;
    • L’ouverture sur le monde en permettant une meilleure intégration des établissements dans
    leur environnement économique et social mais également les échanges entre établissements et/ou partenaires départementaux, régionaux, nationaux et internationaux.

    Cette websérie ne constitue pas une collection de scénarios d’usages “clé en main” à réutiliser  mais révèle davantage autant de pistes à explorer pour les utilisateurs de l’Educ de Normandie.

    Chaque jeudi, découvrez une nouvelle vidéo !

    Plus d’infos :
    Lien vers toutes les vidéos publiées et à venir
    L’Educ de Normandie.

  • Un serious game pour former les jeunes générations au secourisme

    Un serious game pour former les jeunes générations au secourisme

    [callout]Édité par la start-up Abeilles Multimédia, SALVUM (« sauver » en latin) a été imaginé pour permettre au plus grand nombre de se former facilement et efficacement au secourisme. En effet, les accidents de la vie courante représentent à ce jour la troisième cause de mortalité en France avec 20 000 décès par an. Or, moins de 20% de la population française serait actuellement formée au secourisme.[/callout]

    Pierre Sabin, Dirigeant et Co-fondateur d’Abeilles Multimédia, explique : « Notre objectif en créant SALVUM, était de rendre plus accessible le secourisme afin de former davantage de personnes et ainsi, réduire le nombre de drames que certains vivent chaque année.
    Après un démarrage prometteur auprès des adultes, grand public et entreprises, nous souhaitons maintenant nous adresser aux plus jeunes. C’est pourquoi nous avons développé SALVUM ÉDUCATION, pour sensibiliser directement ceux qui pourront faire la différence dans le monde de demain
    ».

    SALVUM ÉDUCATION, c’est quoi ?

    SALVUM ÉDUCATION est une ressource multimédia dédiée au secourisme, conforme à la proposition 1 du référentiel interne de formation et de certification PSC1 de l’Éducation Nationale.

    Le principe est très simple :

    il s’agit d’apprendre aux élèves les réactions et gestes de premiers secours par l’expérience, en les faisant devenir acteur de leur propre formation.

    Face à une situation, l’élève va devoir l’analyser, puis agir. Il va commencer par réfléchir et non par essayer de mémoriser, contrairement aux formations classiques.

    Tour à tour, l’élève visitera des « villes » dédiées à des thématiques comme « Alerte », « Traumatisme », ou encore « Arrêt cardiaque ». Il lui faudra à chaque fois valider ses acquis sur une thématique avant de pouvoir passer à la suivante.

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    L’algorithme développé adaptera en temps réel le parcours de l’élève en fonction de l’évolution de son niveau tout au long de l’apprentissage, lui évitant ainsi de se désintéresser de la formation et de décrocher en cours de route.

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    A la fin de la formation théorique, un bilan sera édité pour chaque élève. Le professeur qui formera les élèves à la partie pratique aura également ces bilans à disposition et pourra ainsi adapter plus facilement l’apprentissage de chacun.

    SALVUM ÉDUCATION, une méthode qui a déjà fait ses preuves

    Avant le lancement de l’application SALVUM ÉDUCATION, sa méthode d’apprentissage a fait l’objet d’une expérimentation suivie par la Direction du Numérique pour l’Éducation, et financée par la Région Île-de-France. Ce sont 68 élèves du Collège du Vieux Chêne de Chessy qui se sont prêtés au jeu de février à juillet 2015.

    Divisés en 3 groupes, ils ont été formés ou se sont formés seuls aux premiers secours. A la fin de la période, les 68 élèves ont été soumis à un même questionnaire d’évaluation des connaissances, et les conclusions ont été sans appel.

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    Proposer une formation en autonomie aux élèves par le biais de SALVUM ÉDUCATION est ainsi la meilleure solution pour leur permettre d’apprendre les gestes qui sauvent, et surtout pour qu’ils les retiennent.

    SALVUM, c’est permettre à chacun de sauver une vie !  #JouerASauverDesVies

    Plus d’infos :  salvumeducation.org

  • Explorer pour mieux généraliser : la mission d’incubation de la DNE voit le numérique en «Grand»

    Explorer pour mieux généraliser : la mission d’incubation de la DNE voit le numérique en «Grand»

    Crédit photo : Sébastien Hamon – Pôle Communication de la DNE

    Nous sommes sur un processus de veille, expérimentation et incubation. Pour nous, l’incubation est la préfiguration de la généralisation des projets.

    La mission est notamment d’éviter que toutes les expérimentations ne constituent qu’un ensemble de granules isolés.

    Transversalité pour mieux généraliser

    L’important à souligner également dans cette mission d’incubation est la transversalité : en effet, elle relie à la fois le monde de la recherche, des collectivités, des entreprises et de l’éducation nationale.

    Claudio Cimelli précise que les actions de la mission d’incubation ont pour objectif de fédérer les travaux expérimentaux conduits dans l’ensemble des académies pour préparer les futures généralisations, d’impulser des axes de recherche et de s’appuyer sur les travaux d’équipes de recherche interdisciplinaire pour évaluer des situation et produire des contenus de formation.

    « La difficulté est que nous sommes confrontés à une très grande diversité d’activités tout aussi riches les unes que les autres et, même au travers des MAPI (pôles d’innovation dans les académies), il est difficile de faire émerger toutes les bonnes pratiques ».

    Cela reste un enjeu de taille et pas simplement au niveau franco-français ; Claudio Cimelli croit à l’observation à l’international.

    Un réseau « d’incubateurs académiques » au plus proche du terrain

    Concrètement, un réseau d’incubateurs académiques est mis en place dès cette rentrée 2015-2016, placé sous le pilotage de chaque délégué académique au numérique.

    L’idée est que ce réseau soit capable de faire du « Bottom-up » et du « Top-down ».

    Le « Bottom-up » consiste à faire émerger ce qui se passe dans l’académie et de le mettre systématiquement dans une situation dans laquelle il y aura une partie scientifique et une relation à la collectivité et qui puisse associer des industriels locaux.

    En « Top-Down », « nous essayons de faire passer des axes de recherche prospectifs avec plus ou moins d’urgence ».

    « Par exemple, nous devons êtes en mesure de dire aux porteurs d’une action qu’elle est très en avance et avec une probabilité de généralisation à court terme très faible alors que pour une autre action, qui peut sembler très prospective, elle peut entrer dans un champ de généralisation immédiate ».

    La mission d’incubation numérique a démarré en 2014 et comprend trois entités :
    – une partie prospective
    – une partie communication et valorisation
    – la gestion des grands projets comme les collèges préfigurateurs par exemple.

    La mission d’incubation a notamment pris en charge la grande concertation nationale qui a pris fin en mai 2015.

    « Nous nous sommes beaucoup enrichis de la matière de cette Concertation pour décliner des orientations ».

    Les usages du BYOD et les évolutions pédagogiques et éducatives qu’elles induisent, l’exploitation des données ouvertes ou fermées à des fins pédagogiques, l’efficience de la formation entre le formateur et le formé, l’efficience des ressources pédagogiques font partie des axes d’étude de la mission d’incubation.

    Enfin, l’organisation spatiale et temporelle des apprentissages, dans les établissements notamment, n’a pas échappé à la réflexion en cours de cette Mission de la DNE.

     

  • Mathieu Jeandron nommé directeur du numérique pour l’éducation

    Mathieu Jeandron nommé directeur du numérique pour l’éducation

     

    [callout]Sur proposition de la ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la Recherche Najat Vallaud-Belkacem, Mathieu Jeandron a été nommé directeur du numérique pour l’éducation au ministère, par décision du conseil des ministres du 9 septembre 2015.[/callout]

    Mathieu Jeandron, 37 ans, ingénieur en chef des mines, diplômé de Polytechnique et de Télécom Paris, entre en 2002 au sein de la direction des systèmes d’information au ministère de l’intérieur. Après un premier poste technique, il est chargé de coordonner des projets de modernisation et de simplification administrative, puis prend en charge la sous-direction de l’exploitation et du soutien, pour assurer la continuité des missions quotidiennes au service du public dans les préfectures et les services de police.

    Après une brève disponibilité dans le secteur privé, il rejoint la direction interministérielle des systèmes d’information et de communication, rattachée à Matignon, à sa création en 2011, où il pilote la définition et la mise en oeuvre d’une stratégie de transformation de l’informatique publique pour mieux répondre aux enjeux de simplicité, de fiabilité, et de rationalisation, et contribuer ainsi aux enjeux portés à partir de 2012 par Matignon en matière de développement des usages numériques dans l’administration, d’ouverture des données, de création d’écosystèmes innovants.

    Il arrive en septembre 2014 au ministère de l’éducation nationale en tant qu’adjoint à la directrice du numérique pour l’éducation, chef du service des technologies et des systèmes d’information, où, en contact étroit avec le service du développement du numérique éducatif, les académies et le terrain, il entreprend une transformation de la fonction informatique pour préparer le ministère à une plus forte interaction et ouverture avec les écosystèmes partenaires des collectivités et des éditeurs, à de nouvelles modalités de travail en collaboration et co-construction avec les équipes pédagogiques en établissements scolaires, à de nouvelles technologies et méthodes de création et d’innovation.

    Il est nommé directeur du numérique pour l’éducation le 9 septembre 2015.

    La création de la Direction du numérique pour l’éducation a été actée par décret et par arrêté en date du 18 février 2014.

    La direction du numérique pour l’éducation assure la mise en place et le déploiement du service public du numérique éducatif. Elle dispose d’une compétence générale en matière de pilotage et de mise en œuvre des systèmes d’information.

    source : eduscol

  • Restitution de la concertation nationale pour le numérique à l’Ecole : ce que nous en avons retenu

    Restitution de la concertation nationale pour le numérique à l’Ecole : ce que nous en avons retenu

    Mme Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Education Nationale introduit l’après-midi de restitution des résultats de la concertation nationale pour le numérique éducatif.

    Elle rappelle que le numérique est une des priorités de la stratégie éducative du gouvernement qui souhaite une généralisation des usages dès la rentrée 2015-2016 et c’est pour assurer le succès de cette généralisation que la concertation nationale a été lancée en janvier dernier.

    La Ministre revient sur le terme de « Digital Natives » : « qu’appelle t-on un digital natives » ?

    Une certaine aisance pour les jeunes à s’approprier le numérique autour des téléphones portables, des Smartphones, des réseaux sociaux etc.

    Nous serions donc entourés dune génération technophile et techniquement compétente mais est ce que tout est si simple que cela ? interroge Najat Vallaud-Belkacem.

    Cette immersion naturelle ne peut pas suffire et que valent en réalité les compétences de nos jeunes en matière de numérique ?

    Le digital native est donc un mythe (voir à ce sujet l’article de Ludomag, « les digital natives sont-ils des mutants ?« ) qui « détourne notre attention des vraies priorités ».

    Certaines compétences n’en sont pas réellement et « nous devons réfléchir au rôle de notre École dans cette construction des savoirs numériques ».

    Vivre notre vie numérique est une charge très complexe et un apprentissage de la vie de tous les jours ; la responsabilité de l’Ecole est engagée, ajoute Najat Vallaud-Belkacem.

     

    Catherine Becchetti-Bizot, directrice du numérique pour l’éducation prend ensuite la parole pour introduire la suite de l’après-midi, à savoir la présentation des cinq thèmes soumis lors de la concertation :

    . Améliorer les apprentissages
    . Renouveler les pratiques pédagogiques
    . Transmettre les compétences de demain
    . Réduire les inégalités
    . Ouvrir l’école sur son environnement

     

    « L’École change avec le numérique » : voici le nouveau slogan que Catherine Becchetti-Bizot ne manque pas de souligner rappelant alors que l’École est désormais belle et bien « entrée » dans le numérique.

    Elle cite quelques chiffres issus des résultats de la concertation.

    « La richesse des retours tient d’abord à la diversité et à la complémentarité des modalités de contributions » : : 51 000 questionnaires ont été renseignés par une diversité d’acteurs ; 150 rencontres académiques ont réuni plus de 10 000 personnes dans les territoires ; 600 personnes ont dialogué sur le forum de la concertation (1116 contributions ; le site de la concertation a été visité 171 000 fois, plus de 10 000 votes ont été enregistrés).

    Il se dégage des idées phares de cette concertation : éduquer au numérique, mais éduquer, c’est aussi protéger pour faire comprendre : codage, programmation et algorithmique sont aussi d’actualité dans cette concertation.
    Offrir à tous des ressources numériques, ouvertes et… pourquoi pas gratuites.
    La formation et l’accompagnement des enseignants est un leitmotiv qui revient pour chaque grand thème évoqué.

     

    Quatre Recteurs étaient présents sur cet après-midi du 07 mai pour faire la « synthèse des synthèses » des cinq thèmes de la concertation.

    C’est Armande Le Pellec Muller, rectrice de l’académie de Montpellier (Découvrez Mme le Recteur au cours d’un « tête à tête entre avec ludomag en février dernier) qui démarre avec les thèmes 1 et 2, à savoir « Améliorer les apprentissages et renouveler les pratiques pédagogiques ».

    Pour lier les deux thèmes, la question qui ressort est de dire qu’enfin avec le numérique, « on peut avoir une opportunité exceptionnelle de mettre en forme la rencontre de l’élève avec le savoir et tout cela organisé par l’enseignant ».

    On va prendre en compte l’élève tel qu’il est, car chacun a des dominantes différentes dans sa faculté d’apprentissage ; avec la dynamique du numérique, l’élève est considéré dans toutes ses dimensions.

    La peur des enseignants de se voir « dévaloriser » ou même « éliminer » avec le numérique est une réflexion présente dans les résultats de cette concertation.

    Ce n’est pas moins d’enseignants mais plus d’enseignants dont nous allons avoir besoin dans une dynamique de la rencontre au savoir qui est différente, souligne Armande Le Pellec Muller.

    Et elle ajoute : « dans ce que j’ai lu, chacun est bien conscient aujourd’hui qu’il y a cette double nécessite du côté des élèves et du côté des enseignants ».

    Améliorer les apprentissages

    Le numérique éloignerait des interactions sociales mais en fait non : il développe une dimension fédératrice de la communauté éducative.

    Ce qui est évident dans les résultats c’est que, avec le numérique, l’élève est plus concentré, les élèves timides vont oser, on peut mettre les élèves plus en autonomie etc.

    La question du statut de l’erreur  est aussi présente : « avec le numérique on peut recommencer » ;  « les élèves s’autorisent à produire des essais et donc des erreurs ».

    La personnalisation des apprentissages est un sujet qui parle avec le numérique, notamment pour les élèves à besoins spécifiques à qui on peut fournir des supports.

    Enfin, les ressources numériques sont nombreuses.

    81 % des élèves ont répondu que le numérique les aide à trouver des réponses à leurs difficultés.

    Il y a eu aussi des discussions autour des équipements individuels comme les tablettes, dont beaucoup considèrent plus utilisées pour la consultation que pour la production.

    Au niveau des ressources une des attentes principales est d’avoir une diversité des ressources mais aussi une facilité d’accès y compris en contexte de classe en temps réel.

    Et si elles sont libres d’accès et « gratuites », c’est encore mieux !

    Renouveler les pratiques pédagogiques

    77% des élèves, 85% des enseignants et 89% des parents et autres membres de la communauté éducative pensent que le numérique peut développer les échanges, la collaboration entre tous les membres de la communauté éducative.

    C’est une interrogation au regard des stratégies académiques.

    « Il y a une demande à ce qu’on puisse mettre à disposition ce qui se fait ici ou là dans un cadre qui a été validé ».

    La demande de formation est aussi très importante : notamment au niveau local par des référents numériques académiques de proximité.

    Armande Le Pellec Muller souligne qu’à aucun moment n’apparaît la nécessité d’un accompagnement par la Recherche et elle s’en étonne.

    Beaucoup rappellent que l’élève devrait être au centre et qu’il est aussi producteur et peut partager des contenus.

    Enfin, la simplification des écosystèmes et un renouvellement de l’aménagement des espaces sont suggérés afin de permettre des travaux individuels et une plus grande autonomie des élèves ; c’est aussi l’instauration d’un climat de confiance qui doit en découler et Mme le Recteur insiste sur ce mot de confiance.

    Daniel Filâtre, recteur de l’académie de Grenoble poursuit la présentation avec le thème 3

    Transmettre les compétences de demain.

    Former les citoyens d’aujourd’hui et de demain : un enjeu fort qui ressort par rapport au numérique ; cela ouvre la réflexion sur deux sujets :

    L’aspect de la citoyenneté numérique pour faire en sorte que les élèves protègent leurs droits et comprennent qu’ils ont une identité numérique et qu’il faut en prendre soin.

    Développer une culture numérique, appelée aussi « literracy numérique » fait partie du deuxième enjeu. Dans celui-ci, il est question de comprendre la logique informatique et programmer. Sur ce point, certains pensent que cela doit constituer une nouvelle discipline mais d’autres y sont opposés. Le débat pour et contre est bien présent dans les résultats de cette concertation.

    Avoir une position plus consensuelle serait d’apprendre le code de manière ludique et intégrée, propose Daniel Filâtre.

    Enfin, repenser l’évaluation des élèves est aussi abordé.

    Transmettre les compétences de demain : un sujet qui est aussi valable pour les enseignants et à ce propos, la formation de ces derniers est encore mise sur la table :

    Les apprentissages de la profession d’enseignant doivent se faire avec les outils numériques.

    Marie-Danièle Campion, rectrice de l’académie de Clermont-Ferrand s’attaque à la synthèse du quatrième thème soit :

    Réduire les inégalités

    « La révolution numérique est en marche et les réponses à cette concertation apportent beaucoup de confiance », introduit-elle.

    Dans la synthèse, voici ce qui ressort des demandes :

    . que chacun puisse avoir un usage gratuit et libre dans une société numérique

    . que tous les élèves doivent être équipés

    . que l’accès au Très Haut Débit dans tous les établissements soit une réalité ; ce qui signifie donc un travail partenarial avec l’ensemble des collectivités territoriales. « Nous pourrons réduire les inégalités si nous travaillons ensemble », précise Marie-Danièle Campion.

    . que le numérique puisse réduire la fracture territoriale et fracture sociale

    . que la formation d’un personnel qualifié de proximité soit vraiment engagée

    . que l’École soir une École qui accompagne aussi les familles, car il faut une co-éducation au numérique

    Ouvrir l’école sur son environnement

    C’est Michel Quéré, recteur de l’académie de Rennes qui se charge de synthétiser ce cinquième thème.

    Il y a consensus sur le fait que le numérique doit conforter l’ouverture de l’école sur son environnement ; c’est un moyen supplémentaire pour ouvrir l’École sur le monde extérieur.

    Le numérique doit venir conforter aussi les relations avec le monde associatif et le monde économique par l’affirmation de projets pédagogiques partagés.

    L’ouverture est aussi concrétisée par le partenariat avec les collectivités territoriales ; la cohérence entre le « contenant » et le « contenu » doit être évidente ; « une cohérence entre tuyaux et usages, en fait », précise Michel Quéré.

    Le « dossier » ressources est encore d’actualité dans ce chapitre sur l’ouverture : le numérique c’est aussi la nécessité d’avoir un accès aux ressources de manière gratuite.

    Quel degré d’ouverture doit-il y avoir entre l’École et ses partenaires ? Et donc, comment le numérique vient-il bouleverser les curseurs ?

    Le numérique redéfinit le temps scolaire et le temps hors scolaire : il ressort une crainte relative et le risque que le numérique puisse être porteur de « dilution » de l’École dans l’environnement social.

    Enfin, il y une ambivalence sur le terme d’ouverture : le numérique offre une forme d’opportunité mais aussi de préoccupation ; d’après les résultats, il semblerait que la balance penche plutôt vers les opportunités notamment par les rencontres, les modèles collaboratifs comme les fablabs par exemples, que le numérique suscite.

     

    La journée s’est clôturée par le discours du Président de la République François Hollande qui a notamment annoncé ses intentions pour le Plan numérique pour l’éducation soit 500 écoles et collèges connectés dès 2015, marquant la première étape de ce plan (voir article à ce sujet).

    Ce sont ainsi plus de 70 000 élèves et 8 000 enseignants qui expérimenteront, dès la rentrée prochaine, de nouvelles formes d’enseignement et d’apprentissage grâce au numérique et c’est près d’un milliard d’euros sur trois ans qui vont être débloqués pour ce plan numérique.

    Plus d’infos :

    Tout savoir sur la restitution de la concertation nationale sur le numérique sur education.gouv.fr
    et le site web dédié à la concertation http://ecolenumerique.education.gouv.fr

  • Plan numérique pour l’éducation : 500 écoles et collèges seront connectés dès 2015

    Plan numérique pour l’éducation : 500 écoles et collèges seront connectés dès 2015

    [callout]Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, avait en effet lancé le 10 mars dernier un appel à projets pour sélectionner ces écoles et collèges pionniers.[/callout].

    L’appel à projets a rencontré un vif engouement auprès des académies et des collectivités territoriales.

    S’appuyant sur le volontariat et l’ambition tant des établissements scolaires que des académies et des collectivités, il avait pour objectif de faire émerger des projets pédagogiques de qualité.

    Le comité de sélection, qui s’est réuni le 5 mai, a associé des représentants de l’Assemblée des départements de France et de l’Association des maires de France. En cohérence avec les propositions des académies et des collectivités, il a décidé de faire une large place aux collèges de l’éducation prioritaire et d’intégrer un grand nombre d’écoles afin de favoriser la continuité école-collège.

    209 collèges, dont 109 relevant de l’éducation prioritaire, et 337 écoles, représentatifs de la diversité des territoires et des établissements, ont ainsi été sélectionnés.

    Les élèves et les enseignants se verront dotés d’équipements mobiles et de ressources numériques. Les enseignants bénéficieront d’une formation spécifique aux usages pédagogiques du numérique. Les collectivités seront accompagnées par l’Etat pour l’acquisition des équipements.

    60 départements ont d’ores et déjà formellement exprimé leur soutien à cette expérimentation. 17 autres départements ont indiqué leur volonté de s’engager dans la même démarche. La liste des établissements sélectionnés comprend également ceux pour lesquels une confirmation de l’intention de la collectivité est attendue.

    Cette première étape du plan numérique apportera des enseignements précieux pour préparer sa généralisation à partir de la rentrée 2016, au service de la réussite de tous les élèves.

    Téléchargez la liste des 500 écoles et collèges connectés

    Plus d’infos :
    Source : education.gouv.fr

  • Lʼéducation par le numérique

    Lʼéducation par le numérique

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    Le numérique comme outil dʼapprentissage scolaire est un domaine encore peu exploité. Selon le modèle SAMR, dans la plupart des cas, lʼoffre dʼenseignement par le numérique se situe au niveau Amélioration, cʼest-à-dire Substitution et Augmentation. Nous nous approchons graduellement du niveau Transformation, cʼest-à-dire une reconfiguration significative de la tâche éducative (Modification) et une Redéfinition de celle-ci.

    Enseignants, malgré la prolifération des MOOC, nʼayez crainte! Les merveilles offertes par les ordinateurs ne remplaceront pas, ne devraient jamais remplacer, la relation humaine entre lʼécolier et son enseignant.

    Je suis retraitée et depuis quelques années, jʼaide de petits voisins à leurs devoirs. Jʼai accumulé au fil des ans plusieurs «Apps» sur mes iPad que jʼutilise avec eux lorsque le sujet dʼétude sʼy prête. Il ne sʼagit pas dʼune étude exhaustive de lʼusage éducatif du iPad. Je teste en toute simplicité et pour mon plaisir la réaction de ces écoliers du primaire aux «jeux» que je leur propose. . . car pour eux iPad est encore synonyme de jeu, et puis si ces jeux les aident à apprendre, tant mieux.

    Première constatation

    Trop dʼapplications numériques «éducatives» sont malheureusement des mises en ligne de livres. Quelle perte!

    Trop dʼentre elles ne sont que des cahiers dʼexercices numérisés auxquels lʼusage de lʼordinateur nʼapporte rien.Un gaspillage!

    Les sites encyclopédiques et de référence

     

    Tous connaissent et utilisent Wikipedia.

    On fait régulièrement appel à lʼun ou lʼautre des nombreux dictionnaires disponibles en ligne pour confirmer lʼorthographe dʼun mot, en comprendre le sens et vérifier la conjugaison dʼun verbe.

    Il existe aussi dʼexcellents sites encyclopédiques à lʼusage des écoliers dont les très connus Brainpop et Khan Academy de plus en plus francisé.

    Flashcards (carte mémoire dʼapprentissage) et Quiz

     

    Les logiciels flashcards (carte mémoire dʼapprentissage) utilisent la technique de répétition espacée. Lʼordinateur est le support idéal pour cet outil pédagogique. Lʼordinateur ne se fatigue jamais. Il demandera à répétition et dans un ordre aléatoire les questions à mémoriser.

    Il existe des jeux de carte mémoire dʼapprentissage pour les mathématiques, les langues, . . . Plusieurs logiciels et Apps permettent à lʼenseignant et à lʼélève de créer leur propre jeu de carte mémoire.

    Les quiz se situent aussi parmi les grandes applications pédagogiques de lʼordinateur. Il en existe des centaines et plusieurs applications. ChallengeU par exemple, permet aux enseignants de créer leurs propres quiz et utiliser ceux élaborés par dʼautres membres de la communauté.

    Le français et les maths, quelques exemples

     

    Je nomme le français et les maths, les outils de la connaissance. Lire et écrire ainsi que connaître et comprendre la logique des nombres forment les apprentissages fondamentaux qui ouvrent la porte à tous les autres apprentissages.

    J’ACCORDE– Exercices et règles de grammaire français, une «app» disponible sur iTunes

    SLICE FRACTIONS pour lʼétude du concept mathématique de fractions selon la pensée logique.

    Puis le répertoire de sites éducatifs, où on trouve entre autres le site Tableau noir.

    Ce ne sont que quelques exemples. Il existe pour les tablettes en particulier, une multitude dʼApps visant lʼapprentissage «par» le numérique.

    Les Twictées

     

    «Allo qd9» «Wow c vrm le fun» Connaissez-vous cette nouvelle langue «le texto», aussi parfois nommée SMS? «Omg Ok g con pri»

    Le français écrit deviendra-t-il dans 50 ans, dans 100 ans, une langue morte ?

    Apprendre à écrire le français correctement à nos élèves demeure un des fondements essentiels de lʼapprentissage de base. Lʼexpérience didactique de Fabien Hobart et Régis Forgione dont vous trouvez le lien ci-dessous est à multiplier. Cʼest un exemple dʼusage intelligent, créatif et autonome du numérique pour enseigner. «Oki cool»

    Ludification (ou gamification)

     

    Pour ce qui est des «connaissances», c’est-à-dire les sciences humaines, biologiques, physiques et technologiques, ainsi que pour le développement des compétences dites essentielles au 21e siècle, les jeux sérieux sont utilisés par de nombreux enseignants. Voici quelques uns de ces jeux très populaires.

    CRÉO – La science en jeu Des mondes virtuels où l’écolier vit diverses aventures et participe à des jeux de vulgarisation scientifique.

    SPORE peut favoriser l’apprentissage de certains aspects des sciences biologiques et des sciences humaines pour les élèves de 8 ans et plus. L’article de éduscol ci-dessous offre une intéressante analyse de l’usage scolaire de ce jeu.

    MINECRAFT est aussi très populaire auprès d’une certaine clientèle. Il s’agit d’un jeu qui unit construction et aventure. On lui prête beaucoup de bénéfices éducatifs. Le second site, en anglais cependant, propose certains usages scolaires de MINECRAFT.

    CLASSCRAFT est un jeu de motivation qui favorise le travail d’équipe et qui reçoit une excellente critique.

    Dans l’ensemble, il y a encore une grande place pour l’innovation dans le domaine de lʼéducation par le numérique.

     

    Conclusion des trois épisodes et de la réflexion de Ninon Louise :

     

    1 – Le numérique, cʻest au niveau de lʼécole que ça se passe. Cʼest à lʼécole de démontrer un esprit entrepreneurial, de sʼouvrir à sa communauté et demander la participation de cette dernière pour le passage au numérique.

    2 – Le technicien spécialiste du numérique et lʼécole (les enseignants) doivent former un tandem et rouler dans la même direction, être à lʼécoute lʼun de lʼautre, créer une équipe productive.

    3 – Lorsque les écoliers se partagent les tablettes dʼune année à lʼautre, il faut penser à la question de la protection des données personnelles. Les travaux réalisés par un écolier sur sa tablette, les résultats de ses jeux et activités scolaires sont du domaine privé. Lʼécole doit faire appel à des firmes de gommage de données pour les tablettes partagées.

    4- Écrire à la main demeure très important, il importe de garder son indépendance face à la machine. Taper nos textes deviendra peut-être obsolète sous peu, déjà la machine écrit par elle-même les textes quʼon lui dicte : lʼamusant et assez efficace «DRAGON dictation» disponible sur iPad par exemple.

    Plus dʼune étude souligne que lʼécriture à la main fait appel à des fonctions cérébrales différentes de lʼécriture au clavier et que les élèves et les étudiants retiennent davantage et comprennent mieux en écrivant à la main.

    5- Combien de temps lʼélève passera-t-il devant lʼécran à chaque jour?

    6- Dans certains pays cʼest la fête en ce jour particulier : lʼentrée à lʼécole en début dʼannée scolaire. Les écoliers portent de jolis vêtements ou dʼamusants déguisements. On dépose des couronnes de fleurs sur les cheveux des petites filles, les garçons portent de beaux chapeaux, on chante, on danse. Lʼentrée à lʼécole est proposée aux élèves comme un moment important de leur vie. De telles activités favorisent une attitude positive des écoliers envers lʼécole. Il faut plus que la technologie pour inciter les écoliers à aimer lʼécole, pour stimuler leur désir et leur plaisir à apprendre.

    7 – Les enfants contemporains mènent une vie stressante, tout comme leurs parents. Pourquoi lʼécole ne les guiderait-elle vers une certaine douceur de vivre, apprécier la chaleur du soleil sur la peau, la beauté des nuages qui se forment et se déforment au gré des vents, lʼodeur de la pluie, le plaisir dʼêtre . . . Pourquoi ne pas valoriser cette douce France si chère aux touristes. Puis lʼamour du travail ne sʼapprend-t-il pas à partir du plaisir pris à jouer?

    Une éducation aux valeurs de la République, oui.

    Une éducation aux valeurs humanistes, oui, oui, oui.

    Pi c tu okey? A+

     

    Retrouvez Ninon Louise dans de prochaines réflexions sur ludomag.com

  • Ennui et plaisir du numérique

    Ennui et plaisir du numérique

    Les objets numériques sont mis en avant pour leurs fonctions d’efficacité, de divertissement et de communication. En les valorisant sur les segments de l’efficience et du plaisir, la mercatique a certainement favorisé leur omniprésence. Il suffit désormais d’évoquer la perte d’un ordiphone ou des données informatiques personnelles, pour éveiller une angoisse significative.

    L’éducation tente d’ailleurs de se saisir de l’engouement suscité par ces dispositifs en apprentissage. Cela dit, une frange de la population semble prendre du recul. Cette position touche même des jeunes qui ont pourtant connu les ordinateurs et les réseaux pendant presque toute leur vie.

    Ce faisant, ils esquissent une notion du plaisir qui ne s’opposerait plus de manière classique à la douleur, mais à l’ennui et à l’effort.

    Au contact des outils numériques, les sujets n’opposent plus le plaisir à la douleur mais à l’ennui, à l’effort intempestif et la défiance. Cette évolution sémantique pourrait structurer en partie les pratiques et les usages de médiation techniques où l’ambivalence semble succéder peu à peu à vingt-cinq ans d’apologie de la technologie.

     

    Référence :

    Gobert T. (2013), « Les outils numériques comme ennui : une nouvelle opposition au concept de plaisir lors de l’échange interactif ? « Les Enjeux de l’Information et de la Communication, n° 14/2b, 2013, p. 33-47, URL : http://lesenjeux.u-grenoble3.fr/2013-supplementB/03Gobert/index.html

    Gobert T. (2012), « Du plaisir au dégoût des outils digitaux, le regard de ceux qui tentent de limiter leurs usages ou qui y ont renoncé », Plaisir et numérique, Ax-les-Thermes : Ludovia 27 au 30 août 2012.

    Gobert T. (2014). Ennui du numérique, l’identifier pour motiver, UPVD Mag, hors-série recherche n° 3, pp. 30-31. URL : www.medialogiques.com

     

    Source image : pixabay.com

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