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  • Salon Educatec-Educatice novembre 2016 : 1ère réunion de travail au Ministère de l’Education Nationale !

    Salon Educatec-Educatice novembre 2016 : 1ère réunion de travail au Ministère de l’Education Nationale !

    Mardi 07  juin a eu lieu la première réunion de préparation du salon Educatec-Educatice au Ministère de l’Education Nationale, en présence notamment d’Ollivier Lenot (Conseiller numérique de la Ministre de l’éducation nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche), Jean-Yves Capul (DNE), Alain Dubroca(Ligue de l’enseignement) et Aurelia Guillou (DELCOM).

    Beaucoup d’idées nouvelles sur la table : création d’espaces innovations et prospective ; création d’un amphithéâtre de 500 places pour y accueillir keynotes et tables rondes de grande qualité, amélioration de l’insonorisation des salles de réunion pour les DANEs, IEN…

    Un grand Educatec-Educatice en novembre 2016 : c’est l’ambition affichée de toutes les personnes présentes à cette réunion.

    Le salon Educatec – Educatice 2016 ouvrira ses portes les 16, 1, et 18 Novembre prochains à Paris, Porte de Versailles – Hall 7.1

    Le ministère de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur sera présent sur une grande Plateforme Centrale. Son ambition est de développer significativement la dimension Education numérique à travers un contenu qualitatif riche et diversifié. Un comité de pilotage des différents partenaires institutionnels et associatifs sera mis en place dans les jours qui viennent afin de définir les actions à mener.

    Le salon EDUCATEC EDUCATICE  réunit plus de 200 exposants constructeurs de matériels et éditeurs pour l’enseignement ainsi que toutes autres sociétés souhaitant se positionner dans le secteur public de l’éducation primaire, secondaire ou supérieure.

  • Face au “complotisme” : éduquer à l’esprit critique, pour mettre des mots entre les diapos

    Face au “complotisme” : éduquer à l’esprit critique, pour mettre des mots entre les diapos

    Il reste qu’une présentation ne se suffit pas à elle-même, surtout quand on parle de complot.

    Je me suis dit qu’il serait intéressant de vous laisser cette porte ouverte afin de vous ouvrir la trappe et le chemin qui m’ont conduit à produire ce qui reste un simple support de présentation. Je vais essayer au travers de ces quelques lignes de vous retracer l’élaboration de ma scénarisation pédagogique pour éduquer à l’esprit critique face au complot, entre autres.

    Un essai de définition

    Mon premier geste était de me constituer un portrait robot du “complotiste”. Je suis un enfant des années 1980 / 1990 et j’ai, comme beaucoup de ma génération, un goût prononcé pour les séries.

    La mère de toutes les séries modernes est pour moi X-Files, le seul rendez-vous qui m’empêchait de sortir le samedi soir. A l’époque, je ne pouvais penser à aucun moment qu’elle serait d’une aide incroyable pour appréhender le complotisme. Il reste qu’elle rassemble une grande partie des “mantras” de la théorie conspirationniste.

    Le Pitch comme grille de lecture

    Je sais que tout le monde connaît mais un petit retour sur l’histoire pour nous rafraîchir la mémoire (Non, pas de spoiler ici !). Fox Mulder est un agent du FBI chargé des dossiers non résolus. Il enquête pour cela à l’aide de sa collègue : l’agent Dana Scully. Tous les deux forment les deux faces d’une même pièce entre rationalité et empirisme. Le problème est que ces deux agents vont devoir, très vite, affronter un monde trouble empli de zones d’ombres.

    Mulder est un frère traumatisé par l’enlèvement de sa soeur qu’il attribue aux extra-terrestres. Comme l’affiche de son bureau le dit “I want to beleive”,  il fait sien ce slogan. Cet homme est guidé par une conviction : le gouvernement ment sur ce qui s’est passé à Roswell en 1947 à travers une version officielle farfelue. S’il ment sur ce sujet, le mensonge est général. Il doute alors de tout, guider par la conviction que lui seul détient et accouche de la vérité. Sa conviction se renforce au moment de l’enlèvement de la cartésienne Scully.

    Ils se rendent compte qu’elle a été contaminée à l’Huile Noire. Cet agent chimique aurait pour objectif de mettre en esclavage l’humanité au profit des extra-terrestres. Ce complot est soutenu par une officine clandestine dirigée par l’Homme à la cigarette. Heureusement pour Dana et Fox que les Lone Gunmen, citoyens sentinelles, diffusent rumeurs, intox ou informations secrètes pour les aider dans leur combat. (Le spoiler a été évité de justesse !).

    Si la vérité est ailleurs, les “mantras” du complot sont là.

    Un retour sur l’histoire :

    Rumeurs, intox (hoax), informations secrètes, officines clandestines (false flag), agent toxique (chemical trail),  version officielle… N’avons-nous pas tous les ingrédients du complotisme ?

    Dans nos sociétés, il faut toujours un diable qui permet d’expliquer l’inexplicable. Le souffre-douleur permet souvent de calmer les angoisses. La foule, en s’en prenant à ces populations, vit une expérience cathartique. En 1821 à Odessa, à la suite d’une rumeur concernant la participation de Juifs au meurtre du patriarche gréco-orthodoxe Grégoire V de Constantinople, un pogrom est organisé dans la ville. C’est un peu la parabole des “caquins ou caquous” de Bretagne ou les “cagots” dans le Sud Ouest de la France. Frappés de la marque indélébile de la lèpre, les “caquins” vivaient comme des proscrits. Ces populations victimes d’une forme de ségrégation étaient toujours regardées comme “des personnes louches”.

    Il s’agit souvent de petits groupes, de minorités stigmatiseés qui centralisent la vindicte (C’est vrai, des gens qui fabriquent des cordes pour les pendus, faut s’en méfier. C’est sur, ils complotent. Et puis, c’est pas comme si personne ne voulait le faire). Le parallèle est facile à faire avec le complot juif des Protocoles des Sages de Sion monté de toutes pièces par l’Okhrana. C’est la peur millénariste de l’extinction ou de la contamination finale.

    Paranoïa et sentiment de détenir la vérité

    Le principal problème quand on envisage de travailler sur l’esprit critique face au complotisme est que les complotistes ne se voient pas comme tels mais comme des “truthers” : “diseurs de vérités”. C’est le sentiment d’appartenir à une avant-garde éclairée que le système cherche à museler absolument. Il n’y a qu’à voir la réaction de certains tenants de ces théories quand on commence à les contredire :  “Vous êtes profs, vous appartenez au système” ou “j’arrête d’argumenter, à la fin vous allez me traiter de nazi”.

    Ce sentiment d’assiégé n’est pas sans rappeler, en effet, le nazisme par sa culture de l’angoisse, du sentiment d’être isolé et seul face au monde.

    Être complotiste c’est un univers mental complet. On y trouve des mythes, des croyances, un au delà, une explication du monde, une langue, un univers musical, des signes de reconnaissance.

    Il y a des stigmates du complot que seul l’initié peut déceler. La question se pose : peut-on parler du complotisme comme d’une Culture qu’il faut appréhender comme telle pour mieux la comprendre ?

    Attention au point Godwin

    Invoquer le nazisme, c’est risquer l’argument béton : “ah, je l’attendais le point godwin”. Cette “Loi” du web développée par Mike Godwin dit que :  “Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de 1”.

    Autrement dit, c’est le meilleur moyen pour être discrédité, car pour devancer ce que je vais dire au prochain paragraphe, parmi les complotistes, il y a des collègues aussi. L’idée n’est pas de dire que l’autre est un nazi mais  de comparer pour mieux singulariser. Tous les complotistes ne sont pas nazis mais d’une manière peut-être anachronique tous les nazis le sont (le complot judéo-maçonnique pour détruire l’Allemagne). La série V emprunte et réinterprète “le bestiaire” vestimentaire des organisations de combat du NSDAP (Comme les Forces de l’Empire dans Star Wars).

    On ne peut pas traiter de nazi, un homme qui pense que les dirigeants du monde sont des lézards. Le processus et le système de pensée qui mènent à cette conclusion par contre eux sont très comparables. Le risque avec un argument d’autorité en classe est l’effet “guerre de tranchées”, cliver la classe. Toute discussion devient impossible et ne ressemble plus qu’à une guerre de position.

    Qui ?

    Toutes les couches de la société peuvent être touchées par le complotisme et c’est bien pour cela qu’il ne suffit pas d’annoncer que le complot n’existe pas pour désarmer le complot.  Au cours des dix dernières années et notamment pour le 11 septembre, combien de “peoples” sont venus sur les plateaux de télévision présenter leur version de ce qui n’a pour eux jamais existé.

    Deux articles m’ont aidé à mieux appréhender les cibles du complotisme : l’article des Inrocks “Le complotisme touche tous les milieux, Bac +10 comme Bac -5” du premier septembre 2012  et celui du Monde Diplomatique : “Personne n’est à l’abri” de juin 2015.

    Les adeptes des théories du complot ne sont pas des individus irrationnels. Les raisonnements sont “relativement ordinaires” et font même preuve d’un certain esprit critique. Le problème est que le doute devient systématique pour toute chose, tout évènement et pour tout le monde. Le rapport de confiance à l’autre est cassé et le complot devient la règle. Quelle est la valeur de la parole de l’enseignant dans ce contexte de défiance ?

    Ma stratégie : la métaphore de l’eau

    L’eau a deux qualités, elle peut contourner un obstacle sans perdre de vue son objectif et elle peut éroder la roche jusqu’à la faire disparaître. Elle répond à la stratégie que je souhaite mettre en place en classe. Je ne désire pas braquer les élèves directement par un rapport “front contre front”. Ce rapport d’opposition, s’il ne renforce pas la position de chacun, ne fait pas évoluer les choses.

    J’ai toujours préféré travailler à côté des lycéens.

    Apprendre et enseigner, c’est un parcours qui ne peut être réussi sans l’autre. J’ai préféré poser “des casiers” (un autre moins breton dirait des jalons) un à un qui remonteront au moment où la question du complot se posera. Il s’agit donc pour moi de travailler sur un temps long.

    Cette éducation à l’esprit critique prend le temps du cycle baccalauréat. Les programmes de lettres histoire géographie sont autant d’occasions de construire celui-ci et de prendre des chemins officiels de traverse pour déconstruire le complotisme.

    Le docufiction comme indices “Canada Dry”

    Il serait trop long de retracer l’ensemble de la scénarisation mais le docufiction Bye-Bye Belgium est très symbolique de cette “philosophie”. L’étudier, c’est jouer un peu l’effet Canada Dry,  “Ça ressemble à la réalité c’est doré comme la réalité… mais ce n’est pas de la réalité ».

    Dans un premier temps, je laisse les élèves étudier le film avec un questionnaire. Tout semble réel pour lui. Souvent, ils se font avoir et ne remarquent pas tous les indices de la supercherie. Ils n’ont pas l’habitude de questionner l’image pour peu qu’elle possède les attributs de la réalité.  Je dévoile la vérité et nous décryptons ensemble le docufiction. Comme pour la vidéo, il n’y a pas de parole sacrée mais des indices qui permettent d’élaborer une échelle de confiance.

    L’idée : inviter l’élève à réfléchir au schéma de communication et à  confronter les sources. Il se construit, à travers l’étude, une grille de lecture et des clefs de compréhension du monde.

    Ensemble, il est important de poser les questions des enjeux et de la stratégie de la communication. Mon objectif est de recréer du lien.

    Faire appel à la créativité des élèves

    Quand la mise en scène est fascinante, les idées passent au second plan, la foule réagit comme un seul homme, synchronisée par l’émotion”, Boris Cyrulnik.

    La musique est vecteur d’émotion qui installe le récepteur dans un univers qui fait sens. La bande originale de Requiem for a Dream, en toile de fond, installe dans un univers angoissant. Les élèves le comprennent rapidement. C’est un gimmick du complotisme.

    Encore une fois, nous pouvons passer par d’autres oeuvres. En classe, on travaille sur la Vie est Belle de Roberto Benigni. On s’intéresse à la bande son et comment elle construit le sens du film. C’est peut être évident pour nous, mais le réalisateur nous installe dans une ambiance. Il prévoit à l’avance quand il va nous mettre en colère, nous faire rire ou nous émouvoir. Il a des outils pour cela : le jeu d’acteur, la couleur mais aussi le son. Pour créer une empathie envers l’histoire et le personnage, il joue sur ces “manettes”. On y note toute l’importance du storytelling.

    Avant l’assassinat de Guido, la musique installe le drame. Elle se fait toujours plus basse jusqu’au son de l’exécution et remonte ensuite.  Supprimer le son au moment où le garde SS explique les règles du camp. Demander aux élèves d’imaginer celles-ci en s’appuyant sur les images. Ils sont loin d’imaginer les règles qu’invente le père pour protéger son fils. Il est facile de s’inspirer du jeu des sept erreurs pour faire ressortir les incohérences de ce centre de destruction (les habits civils dans le baraquement, la présence d’un enfant après la sélection…).  C’est une manière d’expliciter aux élèves les ressorts pour créer un univers d’émotions.

    Savoir agir sur les bons leviers, c’est percevoir la “manipulation”. Comprendre est toujours plus efficace qu’imposer. La tactique à mettre en place est l’art de ne pas se faire avoir.

    Et finalement : faire face au complotisme

    Est-ce que finalement, je ne renonce pas à faire face au complotisme pendant au moins deux ans puisque dans les programmes d’histoire géographie, le 11 septembre n’est abordé qu’en Terminale professionnelle ?

    Je ne crois pas car je compte sur l’effet d’aubaine.  Je ne renonce jamais mais j’agis plutôt au coup par coup. J’essaye de créer un univers intelligible et rassurant. J’ai des outils dans les mains qui m’aident dans cette tache : l’Éducation aux médias et à l’information, le cours d’histoire, le programme d’EMC. Ils sont autant d’occasions pour expliquer, décrypter et déminer. Il y a un cadre de la parole. Un échange a un début et une fin. Il y a des règles de communication à poser et une “éthique du débat” : écouter l’autre, pas de jugement, respect de l’autre et un ton à ne pas dépasser.

    J’essaierais de ne jamais juger mais d’échanger pour éviter le sentiment de persécution et la paranoïa. Je compte sur le mimétisme face à l’attitude de l’enseignant. Il faut savoir dire :”je ne sais pas mais je vais faire des recherches”, “je me suis trompé” et même “vous avez raison”. Accepter la parole légitime de l’autre permet de construire la confiance. L’apprentissage est un processus. Il faut laisser à chacun le temps du parcours pour se construire sa propre grille de lecture critique du monde. La contradiction appartient à l’adolescence et il est important de laisser chacun grandir.

    Une journée d’étude pour échanger nos stratégies

    Écouter les autres, c’est souvent prendre du recul par rapport à soi-même.

    Un enseignant dans son geste professionnel est souvent celui qui donne plus qu’il ne reçoit. On oublie souvent la règle la plus évidente de tout maître d’apprentissage : la simplicité. Thomas Huchon et Laurent Renaudet me l’ont rappelée. Il y a une première évidence que j’ai perdue de vue. Les complots ont toujours existé et la littérature regorge de références. “Toi aussi mon fils” (Tu quoque, fili) est une des expressions favorites de César dans Astérix. Cette formule interroge le jeune lecteur. La citation est liée à un complot qui a réellement existé. L’autre évidence, c’est le retournement. Faire de l’élève, le maître et lui demander d’étayer son propos.

    Qu’est ce qui te prouve que c’est vrai ?” ; cette question renverse les rôles puisqu’elle pose la question de la preuve. Il est toujours plus facile d’écouter, de répondre que de poser les questions.

    Pour compléter cet article, découvrez aussi le Prezi de Nicolas.

    Photo : Pixabay CC0 Public Domain

  • « Pour un usage responsable d’internet » : un concours du ministère sur les traces des trophées EDUCNUM de la CNIL

    « Pour un usage responsable d’internet » : un concours du ministère sur les traces des trophées EDUCNUM de la CNIL

    « Dès mai 2013, nous avons réuni une cinquantaine d’acteurs, appelé le « collectif EDUCNUM », issus du monde de l’éducation, de la recherche, des fédérations professionnelles, des fondations d’entreprises et des institutions publiques pour engager des actions autour de la notion du citoyen responsable autour du numérique », explique Carina Chatain, responsable Education Numérique à la CNIL, qui a présenté le projet à l’occasion d’Educatice sur le stand du Ministère.

    Parmi ces actions, on retrouve les trophées EDUCNUM. Le but de ce concours était de faire concourir des jeunes de 18 à 25 ans qui doivent proposer des projets sur n’importe quel type de support, numérique ou non d’ailleurs, qui visent à sensibiliser les plus jeunes aux bons usages du web.

    En 2015, le grand prix du jury a été attribué à des étudiants de l’université Pantéon-Sorbonne représenté par Pacôme Henri, pour un web documentaire destiné aux enfants de 6 à 10 ans qui raconte les aventures d’une pomme de terre sur internet ;

    une manière d’aborder les sujets liés à la protection de la vie privée sur le web de manière ludique et pédagogique pour intéresser ces jeunes publics.

    La fondation AXA Prévention octroie une somme de 10 000 euros au(x) lauréat(s) ; une somme qui servira à donner vie au(x) projet(s) qui, au départ, est (sont) un(des) prototype(s).

    « Nous avons eu la chance d’être récompensés par ce prix et on s’est dit l’aventure peut continuer et on peut vraiment faire cette série », souligne Pacôme Henri lors de sa présentation à Educatice.

    De plus, les trophées et la réalisation d’un web documentaire en technique « Stop Motion » par Pacôme et son équipe ont donné des idées au ministère et à la DNE, comme l’explique Patrick Arceluz, IEN et responsable du développement des usages pour le premier degré à la DNE.

    Dans le cadre d’un partenariat établi avec la CNIL, nous avons réfléchi ensemble à la continuité que nous pouvions donner à ces trophées EDUCNUM.

    La DNE et le service de Patrick Arceluz ont donc mis en place, dès janvier 2016, un concours à destination des écoles élémentaires, cycle 2 et cycle 3.
    L’idée de ce concours est de cibler les usages responsables d’internet autour de trois axes :
    . les traces laissées sur internet,
    . la protection des données personnelles
    . le respect des droits d’autrui.

    Le concours est une réussite puisque 50 écoles et toutes les académies ont répondu présentes et doivent réaliser d’ici la mi-avril, une vidéo de trois minutes en utilisant les techniques « Stop Motion ».

    « Par ce concours, nous nous inscrivons dans la continuité des trophées EDUCNUM mais en mettant encore plus l’accent sur l’aspect pédagogique qui vient s’articuler autour de ce concours et qui est important à nos yeux », conclut Patrick Arceluz.

    Plus d’infos :
    http://eduscol.education.fr/cid97188/concours-pour-un-usage-responsable-d-internet.html
    http://men.tice.crdp-creteil.fr/concours/

  • Hausse de fréquentation pour la 8ème édition des NetJournées

    Hausse de fréquentation pour la 8ème édition des NetJournées

    [callout]Une hausse de fréquentation de 20% et des retours d’usages toujours aussi riches et variés ont ponctué cette 8ème édition des NetJournées qui s’est déroulée pour la 2ème année consécutive à Bischoffsheim en Alsace.[/callout]

    Comme le précise Hervé Borredon, PDG d’ITOP éducation, les NetJournées sont un évènement tournant et il est temps de quitter l’Alsace, « même si nous avons été très bien accueillis pour ces deux éditions« .

    L’année prochaine, vous retrouverez les NetJournées dans l’académie de Clermont-Ferrand et plus précisément dans la ville thermale de Vichy.

    Les NetJournées, ce sont aussi l’occasion pour ITOP éducation de lancer des nouveautés et de toujours innover pour garder « une longueur d’avance« , pourrait-on dire.

    ITOP éducation a notamment présenté sa « révolution numérique » lors de cette 8ème édition avec sa plateforme « OZE ».

    Explications et détails avec Hervé Borredon

    Retrouvez tous les articles et retours d’usages des NetJournées mars 2016 ici 

     

    Netjournees_edition

    De gauche à droite, Hervé Borredon PDG ITOP éducation, Marc Neiss DAN de l’académie de Strasbourg qui accueillait la 8ème édition des NetJournées et Patrick Roumagnac DAN de l’académie de Clermont-Ferrand qui accueillera la 9ème édition des NetJournées.

    Crédit Photos : JC ROCCA

     

  • Où en est l’humain face au numérique et où se placent l’Ecole et la Recherche ?

    Où en est l’humain face au numérique et où se placent l’Ecole et la Recherche ?

    Lors de la journée d’étude du 18 février sur la mise en partage d’une année de recherche sur le sujet, nous avons interrogé François Taddéi, directeur du centre de recherches interdisciplinaires (CRI) à Paris, directeur de recherche à l’INSERM et membre du conseil scientifique de la chaire numérique du Collège des Bernardins sur le sujet ; deuxième épisode de notre série « L’humain au défi du numérique ».

    Avec le numérique, les équilibres entre le savoir et le pouvoir ne sont plus ceux d’hier.

    « Le numérique donne accès à beaucoup plus de choses, à beaucoup plus de gens et il peut enlever une partie du prestige, par exemple de l’autorité, tel que le monde académique issu de l’imprimerie, peut le représenter ».

    L’autorité n’est plus celle des générations précédentes car une partie du savoir est disponible ailleurs et « on peut le vérifier et éventuellement l’infirmer ».

    D’autre part, les technologies continuent à évoluer de manière exponentielle donc la question est : « comment prépare t-on les générations futures à ce défi » ?

    Même si personne n’est en mesure de répondre à cette question, il faut quand même se la poser et d’après François Taddéi, c’est une règle à 4 C : la capacité à coopérer, la capacité à être créatif, la capacité à communiquer avec les autres et la capacité à faire preuve d’une critique constructive.
    Il y ajouterait même un 5ème C qui serait la compréhension de la complexité.

    Le monde a besoin de plus d’intelligence collective mais comment améliore t-on notre capacité à développer notre intelligence collective ? Les machines peuvent-elles nous y aider ?

    François Taddéi pense en effet que les outils numériques peuvent permettre d’aboutir à une meilleure intelligence collective dans la mesure où nous les maitrisons.

    L’Ecole au défi du numérique

    « Ce qui est vrai, c’est que le monde extérieur à l’Ecole et en particulier les technologies, évoluent plus vite que l’Ecole ». Ce qui expliquerait, d’ailleurs, que la différence qu’il y a entre ce que vivent les jeunes sur les réseaux sociaux ou par leurs pratiques personnels et ce qu’ils vivent en classe a tendance à s’élargir.

    Pour les accompagner au mieux, François Taddéi serait d’avis de leur apprendre à comprendre ce qu’il y a dans les « boîtes noires » à commencer par leur cerveau. C’est une question difficile à traiter mais à minima, il serait pour laisser plus de liberté aux enseignants, « pour qu’ils puissent agir, en fonction de ce qu’ils ressentent de la réalité de leur classe ».

    Et il ajoute que la formation des enseignants n’est pas suffisante.
    Un point qui est couplé à un autre problème : le manque de budget en R & D.

    « Tous les autres ministères, la santé, le transport, la défense etc, ont un budget de R & D ce qui leur permet de progresser et de faire progresser les missions régaliennes de l’Etat ».

    L’Education Nationale ne bénéficiant pas de ces budgets, les nouvelles pratiques ne sont pas transmises aux enseignantes et « il est donc naturel que l’écart se creuse , même si beaucoup d’enseignants font tout ce qu’ils peuvent pour préparer au mieux les élèves », conclut t-il.

    Et la Recherche alors face au défi du numérique ? Ce sera un des points abordés dans le dernier épisode. à suivre…


    A propos de la Chaire de recherche du collège des Bernardins :

    Elle est consacrée pour la période 2015-2017 à une réflexion partagée associant des chercheurs des praticiens du Numérique d’une part et des philosophes, anthropologues, théologiens, sociologues, économistes, d’autre part.
    Cette recherche cartographie les principaux éléments de la culture numérique et surtout les principaux impacts sur l’Homme et la société et élabore un cadre de pensée qui permet de concevoir le développement des technologies numériques comme un progrès pour l’Homme et non comme un risque de négation de son humanité, un cadre permettant de faire naître un humanisme numérique.

    Plus d’infos sur la Chaire numérique :
    www.collegedesbernardins.fr

    Plus d’infos sur la journée d’étude du 18 février 2016 :
    www.collegedesbernardins.fr/fr/evenements-culture


    Voir le premier épisode avec Jacques-François Marchandise.

     

  • #HackÉduc, le hackathon de l’#ÉcoleNumérique

    #HackÉduc, le hackathon de l’#ÉcoleNumérique

    Le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche a organisé avec ses opérateurs (Canopé, Cned, Onisep) durant le salon Educatec-Educatice, #HackÉduc, le Hackathon de l’Éducation nationale pour la création de ressources numériques par les enseignants, pour les enseignants. A retrouver en vidéo…une réalisation Ludomag.

    Plus d’infos :
    Tous les résultats du Hackathon et l’interview de Jérôme Bonaldi, animateur du #HackÉduc ici

  • Apprendre avec le jeu numérique, portail thématique lancé lors d’Educatice

    Apprendre avec le jeu numérique, portail thématique lancé lors d’Educatice

    Cadre général du portail

    A travers un sujet thématique le portail « Apprendre avec le jeu numérique » vise les objectifs suivants :

    • Encourager et soutenir la culture professionnelle par la communication de références issues de la recherche et traitant de l’exploitation du jeu numérique dans l’enseignement.
    • Accompagner les professionnels de l’éducation dans l’identification et la mise en oeuvre de jeux numériques favorables aux apprentissages, par la mutualisation de pistes pédagogiques.

    Plus d’infos :
    voir la suite de l’article sur eduscol.education.fr

  • SNAPPET, l’apprentissage connecté

    SNAPPET, l’apprentissage connecté

    Qu’est-ce que Snappet ?

    Snappet est un assistant pédagogique numérique qui accompagne chaque élève dans l’acquisition et la consolidation des compétences fondamentales. Cette solution numérique clés en main est adaptée aux besoins de l’école élémentaire.

    Développée avec la collaboration d´enseignants français, elle est évolutive et facilite une pédagogie différenciée, sans surcharge de travail pour le professeur.

    Qu’y a-t-il d’unique chez Snappet ?

    Educatice_Snappet2Snappet propose le matériel, les contenus pédagogiques, la vérification des réponses et un suivi individualisé pour chaque élève. Il est possible d’adapter automatiquement les exercices au niveau de l’élève tout au long de l’année. Puisque chaque élève travaille à son niveau et à sa vitesse, il est plus motivé et progresse plus rapidement. D’après des études récentes, il gagne environ 1½ mois dans une année scolaire.

    D’où vient cette recherche ?

    Deux études indépendantes, basées sur les résultats de 2 500 élèves dans 80 écoles élémentaires, montrent une amélioration de 43% en moyenne des nouveaux acquis des élèves ayant utilisé l’environnement Snappet.

    Ces études, réalisées par les Universités de Twente et de Radbound, étaient financées par Kennisnet, l’établissement public néerlandais dédié à l’utilisation des TICE (technologies de l’information et de la communication) dans l’enseignement primaire et secondaire.

    Quels sont les avantages pour l’enseignant ?

    L’enseignant sélectionne en un clic les exercices à proposer – pas de photocopie à tirer. Il voit, en temps réel, où en est chaque élève ainsi que l’évolution de sa classe entière. Le temps en classe est optimisé grâce à la vérification automatique des réponses, pas de correction à faire après la classe. L’enseignant peut intervenir auprès des élèves en difficulté et conclure sa leçon en fonction des observations données par son tableau de bord.

    Qu’y a-t-il dans l’offre Snappet ?

    Le concept Snappet comprend 4 composants :

    . Des outils interactifs : des logiciels adaptés aux besoins de l’école élémentaire, un tableau de bord clair et précis pour les enseignants, un ensemble d’outils numériques prêt à l’emploi

    . Des contenus de qualité : des exercices mis au point par des professionnels de l’Education Nationale expérimentés et compétents, qui couvrent les programmes de mathématiques et d’étude de la langue, du CE1 au CM2, une présentation claire et simple par domaine et compétence, l’analyse et l’archivage automatique des résultats.

    . Un démarrage en douceur : une équipe de soutien pour les élèves et les enseignants, un accompagnement lors de la première utilisation, des réponses immédiates en cas de difficulté

    . La tablette Snappet (si l’école n’est pas déjà équipée de tablettes numériques) : une tablette individuelle avec housse de protection et accessoires, un contenu sélectionné et pré-visualisé par le professeur, le contrôle total par l’enseignant de l’accès aux autres sites internet.

    Quel budget faut-il consacrer à Snappet ?

    Tout dépend des besoins de l’école. Veut-on travailler tous les jours par classe entière ou par moitié pour les classes à double niveaux ou simplement par petits groupes de soutien selon les besoins spécifiques des élèves ? Est-ce que l’école est déjà équipée en tablettes avec un réseau wifi ou pas ?

    La solution Snappet s’adapte à chaque cas. Dans le cas d’une école qui n’a ni tablettes ni wifi mais qui veut faire entrer le numérique adaptif dans les classes, le cout total pour une solution compète et clé en main se trouve entre 600€ par an (pour un usage de soutien avec 5 tablettes, 10 licences plus wifi) et 2 125€ par an (pour un usage quotidien avec 25 tablettes, 25 licences plus wifi).

    Comment essayer Snappet ?

    Nous organisons régulièrement des présentations et démonstrations partout en France. Pour les enseignants souhaitant découvrir cette solution avec leurs élèves dans leur école, nous proposons une période d’essai gratuite et sans engagement. Plus de 1 500 écoles et 100 000 élèves ont déjà adopté la méthode Snappet.

    Plus d’infos :

    Pour plus d’information vous pouvez envoyer un message à info@snappet.fr, nous contacter via notre site https://fr.snappet.org/contact-et-support ou simplement nous téléphoner au 01 75 00 40 29.

  • L’après-colloque « Pédagogies, neurosciences et numérique », de la suite dans les idées!

    L’après-colloque « Pédagogies, neurosciences et numérique », de la suite dans les idées!

    [callout]À cette occasion, le premier Prix de l’i-novation pédagogique 2015 a été remis. Devant le succès rencontré et pour continuer à contribuer au renouvellement des approches pédagogiques à l’égard des jeunes en difficultés scolaires, Apprendre et Réussir prolonge l’exercice : travaux inter-colloques, ouverture des candidatures pour le Prix de l’i-novation 2016, en attendant l’organisation d’un nouveau colloque au printemps 2017.[/callout]

    Un colloque réussi !

    Le colloque a mis en exergue devant plus de 150 participants les voies pédagogiques ouvertes par les avancées des sciences cognitives et par les perspectives du numérique.

    La matinée animée par Françoise Laborde était consacrée aux apports conceptuels. En dressant, lucidement et sans langue de bois, le diagnostic de notre système éducatif, les intervenants ont montré qu’aujourd’hui les outils existent pour prévenir le décrochage et réduire la fracture scolaire.

    Rappelons que chaque année, ce sont près de 150 000 jeunes qui décrochent du système scolaire en France.

    L’historien Fabrice d’Almeida a ouvert l’après-midi en animant une table ronde sur des thèmes sensibles comme les modes d’apprentissage, la notation ou la sélection, éclairés par les neurosciences et le numérique.

    Ensuite, six ateliers opérationnels ont permis des échanges constructifs et intenses entre participants et animateurs.

    Un prix de l’i-novation pédagogique

    A l’occasion du colloque, le « Prix de l’i-novation pédagogique », doté de 10 000 € a été décerné à Pierre Sabin président de « Abeilles Multimédia » pour son projet « Salvum », logiciel multi-supports de formation au secourisme, en particulier la partie théorique du diplôme PSC1. Nous en avions parlé dans ludomag : un-serious-game-pour-former-les-jeunes-generations-au-secourisme

    Le « coup de cœur du jury », doté de 5 000 €, a été attribué à Eric Hitier pour son projet « Azay augmenté » consistant à construire, avec ses élèves de CM1-CM2, des ressources numériques prodiguant une visite augmentée au visiteur du château d’Azay-le-Rideau.

    La vocation de ce prix est de valoriser les initiatives prises sur le terrain en matière d’innovation pédagogique. Le jury était présidé par Stéphanie Osmont, déléguée générale de « L’Envol, le campus de La Banque Postale ». Pour concourir, les projets présentés devaient être innovants, digitaux et transposables.

    Les prix ont été remis par Bruno Mettling, Directeur général adjoint du Groupe Orange et auteur d’un rapport, rendu en septembre 2015 à la Ministre du Travail et portant sur « Transformation numérique et vie au travail ».

    Apprendre & Réussir organisera, à l’automne prochain, le 2ème Prix de l’i-novation pédagogique.

    Des travaux inter-colloques… en attendant 2017 !

    Démarche originale, le fonds « Apprendre & Réussir » propose aux congressistes qui le souhaitent de poursuivre la réflexion, dans une approche opérationnelle centrée sur la classe et les défis que doit relever l’enseignant.

    Deux thèmes ont été retenus après échanges avec les participants au colloque du 26 novembre :

    • un atelier « Sciences cognitives et parcours différenciés » : comment adapter, concrètement, les enseignements à tous les élèves grâce à la différenciation pédagogique que facilitent les neurosciences ?
    • un atelier « Des outils pédagogiques aux pédagogies numériques » : comment passer, dans une classe, de la simple utilisation d’outils numériques à la mise en œuvre d’une vraie pédagogie numérique ?

    Afin de permettre la participation de personnes réparties sur tout le territoire, l’animation de ces groupes s’effectuera de façon numérique : blog spécifique, réseaux sociaux, web-conférences.

    Les conclusions et réalisations des ateliers seront présentées à l’occasion du prochain colloque qui aura lieu au printemps 2017.

    Plus d’infos :
    Retrouvez le colloque en vidéo ici.

    https://colloque-pedagogie-foyerdecachan.fr/ et http://www.foyercachan.asso.fr/

    Le fonds de dotation Apprendre & Réussir a pour vocation essentielle toute action d’intérêt général contribuant à soutenir la création, l’expérimentation et la diffusion de pédagogies et d’e-pédagogies innovantes pour aider les jeunes en difficultés scolaires à reprendre de processus d’apprentissage et à s’insérer dans la vie professionnelle.

    Il a été créé par Le Foyer de Cachan, association qui accueille, éduque, forme et insère des jeunes en difficultés    scolaires. Depuis 1915, il a permis à 40 000 jeunes d’atteindre « la réussite au bout du parcours ». Passé à l’ère du numérique, son lycée professionnel a expérimenté l’impact positif et dynamisant d’approches pédagogiques innovantes.