Étiquette : éducation

  • Génération gamers : vive les enfants à la Gamers Assembly !

    Génération gamers : vive les enfants à la Gamers Assembly !

    [callout]La Gamers Assembly, événement unique en son genre dédié aux joueurs et professionnels de l’esport, qui se déroulera du 26 au 28 mars prochain, invite les enfants à investir le Parc des Expositions de Poitiers ! Une occasion rêvée de découvrir et de s’initier à l’univers des jeux vidéo de manière ludique et pédagogique.[/callout]

    L’espace  » Familles digitales  » de la Gamers Assembly est la grande nouveauté de cette édition 2016 et a pour vocation de permettre au public d’échanger, d’apprendre, de développer ses compétences, ou encore de mieux appréhender l’univers des jeux vidéo.

    « Cet espace offre, aux petits comme aux grands, 600m² d’activités ludiques et pédagogiques pour explorer toutes les facettes du jeu vidéo, tout au long de la vie« , explique Vanessa Lalo, psychologue spécialiste du numérique à l’initiative du projet. « Vivez des expériences uniques, à la pointe de l’innovation, et expérimentez en famille des initiations éducatives et culturelles, des ateliers de fabrication, de découvertes créatives… et participez aux conférences et rencontres autour de l’univers du jeu vidéo. »

    Les jeux vidéo à la pointe de l’éducation

    Au travers de conférences et tables rondes, d’ateliers et animations, enfants et familles sont conviés à découvrir les nouveaux usages et applications du numérique éducatif. Au sein de l’univers «  Écoles du Futur  » chacun peut expérimenter les nouveaux outils numériques au service des apprentissages, se défier et découvrir les pédagogies innovantes.

    Réseau Canopé emmène les jeunes visiteurs et leurs parents au cœur d’animations palpitantes, comme des tournois vidéoludiques, une immersion en réalité virtuelle ou encore une visite virtuelle pour découvrir la jungle dense et luxuriante !

    L’Académie de Poitiers organisera des rencontres entre les familles et professionnels du numérique éducatif, ainsi que des démonstrations des ressources utilisées dans le milieu scolaire.

    Un univers cubes-édu permettra quant à lui de découvrir des utilisations de jeux vidéo comme Minecraft à des fins éducatives. Et ce n’est pas tout ! Des acteurs et professionnels de la médiation éducative et culturelle s’investissent pour offrir aux familles d’autres types d’animation, comme La Souris Grise qui permet la prise en main de nouvelles applications éducatives.

    Le réseau des Médiathèques de Poitiers proposera quant à lui différents supports culturels autour du numérique, ou même un espace dédié aux jeux vidéo et de plateau.

    Créer et s’amuser sans limite

    Et pour les gamers en herbe qui aimeraient mettre la main à la pâte, l’espace «  Familles digitales  » offre de nombreuses opportunités pour s’ouvrir au monde numérique. L’univers cosplay permet à toutes et tous de réaliser costumes et accessoires de leurs personnages préférés en papier mâché, ou encore de façonner sa propre épée à la mode Minecraft.

    Le SPN et les Petits Débrouillards, dans l’esprit du projet Cobalt, ont construit pour l’occasion un parcours ludo-éducatif libre afin de permettre aux plus jeunes d’en savoir plus sur la création d’un jeu vidéo, de A à Z, s’essayer à quelques parties de jeux rétro grâce à l’association MO5.COM, mais aussi de découvrir comment sont créées les bornes d’arcades de notre enfance.

    Tralalère de son côté encourage les enfants de tous âges à s’initier au code en abordant les notions de base de l’informatique, de la programmation et des data ; et en les appliquant grâce à des applications originales.

    Et pour une expérience plus immersive encore, découvrez l’univers «  Makers Space « , en partenariat avec ERDF : Usines Nouvelles offre à tous les visiteurs l’opportunité de fabriquer son propre badge électronique ; Quai-Lab, de son côté, initie le public à la conception et manipulation de l’arduino et de robots. Les plus ingénieux pourront également s’amuser à détourner des jouets électroniques pour faire de la musique, découvrir des jeux indépendants et se défier sur 1Dpong de Haum avec Rurart.

    L’univers «  Gamin’s Accueil  » accueille les enfants jusqu’à 3 ans au sein de sa garderie ludique ! L’accès à la Gamers Assembly est gratuite pour les enfants de moins de 6 ans.

    Plus d’infos sur la Gamers Assembly 2016 :
    L’intégralité des animations, activités et conférences de l’espace  » Familles digitales  » sera bientôt disponible en ligne sur le site officiel www.gamers-assembly.net.

    Dates : Du 26 au 28 mars 2016
    Lieu : Parc des Expositions de Poitiers
    La billetterie est ouverte et disponible sur le site de l’événement
    Accréditations presse : les accréditations sont ouvertes, rendez-vous sur l’espace presse du site officiel.

    Retrouvez Gamers Assembly sur les réseaux sociaux avec #GA2016 :

  • Les activités de WebServices pour l’Education se déclinent sous 2 marques

    Les activités de WebServices pour l’Education se déclinent sous 2 marques

    Depuis 5 ans, les équipes de Next Education et d’Open Digital Education s’impliquent, progressent et affirment leurs valeurs.

    L’innovation :

    comprendre les freins, quels qu’ils soient – pédagogiques, techniques, juridiques ou humains – et travailler à les résoudre, vraiment.

    L’écoute et la réactivité :

    échanger avec les utilisateurs, discuter, débattre, toujours avec authenticité, pour trouver le bon chemin et ajuster rapidement les méthodes aux attentes du terrain.

    Les usages :

    mettre le numérique au service de l’éducation en privilégiant des solutions simples et intuitives, et favoriser ainsi leur utilisation à grande échelle.

    Avec des angles différents et complémentaires, Next Education et Open Digital Education partagent les mêmes ambitions.

    Favoriser de nouvelles situations d’apprentissage et des innovations pédagogiques.

    Accompagner les élèves dans la construction de leur identité numérique, la consommation et la production de contenus en ligne.

    Élargir le champ d’action de l’école, car une part importante de l’éducation se joue aussi en dehors.

    En fin de compte, favoriser la réussite scolaire des élèves et leur intégration dans une société connectée.

    Plus d’infos :

    http://nexteducation.fr

    http://opendigitaleducation.com

    Nexteducationlogo_020316Openeducation_020316

     

    CONTENU SPONSORISÉ

  • L’ENT, un outil de coopération inter-établissements au service de la pédagogie et de l’orientation

    L’ENT, un outil de coopération inter-établissements au service de la pédagogie et de l’orientation

    [callout]Nous avons assisté à une réunion de travail des chefs d’établissements ou responsables qui coordonnent la mise en place de ce projet d’envergure : décryptage et témoignages.[/callout]

    La dynamique de bassin est née du fait que l’académie de Lille est très étendue et comporte de nombreux territoires ruraux ; elle a été découpée en 14 bassins d’éducation.

    Avec l’arrivée de l’ENT de Kosmos « Savoirs numériques 59-62 », « l’objectif de départ était de mettre à profit toutes les fonctionnalités de l’ENT sur un territoire défini », explique Philippe Leclercq, Délégué Académique au Numérique dans l’académie de Lille ; d’où le nom d’ENT de bassin.

    Rapprocher géographiquement et créer une cohérence de travail à l’échelon du bassin.

    Philippe Leclercq, pointe les difficultés de communication à l’intérieur du bassin Artois-Ternois, en partie dues à son hétérogénéité ; il souhaitait trouver un moyen de rendre cohérent le travail partenarial inter-établissements.

    « L’idée est de trouver une cohérence possible au travail de partenariat entre les différents lycées, collèges et écoles, qui, avec la mise en place du cycle 3, n’est pas un point à négliger », précise t-il.

    Pour Anne Dalmasso, proviseure du lycée Albert Châtelet à St Pol sur Ternoise, l’argument du « rapprochement géographique » via l’usage des outils à leur disposition dans l’ENT et ses fonctionnalités est très important : « apprendre à se connaître géographiquement et parfois même, pour certains chefs d’établissement, les aider à définir ce que représente le bassin ».

    Béatrice Briard, IA-IPR sur le bassin parle « d’un bassin à double face ».

    Pour les petits établissements en milieu rural, le besoin de mutualiser les ressources et d’échanger avec les collègues est plus que jamais criant.

    Christelle Geudin, principale adjointe du collège Pablo Néruda à Vitry en Artois et co-animatrice du CESC (Comité d’Education à la Santé et à la Citoyenneté) de bassin, affiche également un objectif de communication inter-établissements, « pour se faire connaître ».

    Cette volonté d’échanger se fait aussi particulièrement ressentir depuis l’annonce de la réforme du collège ; sur ce sujet, l’ENT de bassin prend encore tout son sens.

    L’ENT de bassin : un très bon outil pour aider à la mise en place de la réforme du collège.

    « Faut-il qu’apparaisse dans les emplois du temps des élèves l’accompagnement personnalisé, les EPI, etc (…). « Plus on harmonise au niveau du bassin, moins on sera dans la concurrence, moins on sera dans la difficulté d’un établissement vis à vis des familles », explique Béatrice Briard.

    Pour Grégory Buchelet, principal adjoint du collège Carlin Legrand à Bapaume, la réforme du collège est certes pédagogique mais aussi organisationnelle ; il rejoint en ce sens Béatrice Briard sur l’idée d’utiliser l’ENT de bassin pour passer ce nouveau cap.

    Il a notamment mis en place des forums sur certaines sous-rubriques de l’ENT.
    Récemment, il a lancé un premier forum questions/réponses sur les EPI (Enseignements Pratiques et interdisciplinaires), qui posent beaucoup d’interrogations au sein de la réforme du collège. Ces forums s’adressent à ses collègues des autres établissements du bassin « afin de voir comment mutualiser les idées pour mettre en place cette réforme ».

    Sur la période assez courte d’une année qui nous est donnée pour organiser la réforme du collège, l’ENT de bassin va permettre de collaborer entre collègues d’établissements différents, ajoute t-il.

    Un ENT de bassin, c’est aussi pour communiquer avec les parents et les élèves.

    Des enquêtes auprès des élèves sont aussi prévues au sein de l’ENT de bassin comme, par exemple, sur le sujet des forums des métiers organisés à l’attention des élèves de 4ème.
    Grégory Buchelet a mis en place un formulaire « afin de connaître les représentations des élèves sur les métiers et de connaitre leurs envies ».

    Grâce à une nouvelle fonctionnalité de l’ENT, l’envoi du formulaire d’enquête peut être adressé à tous les élèves de quatrième des établissements du bassin.

    « De plus, grâce à un outil qui permet d’extraire les réponses sur un fichier Excel, par exemple, chaque établissement est en mesure de traiter les résultats qui le concernent », ajoute Grégory Buchelet.

    L’idée finale est d’interroger les élèves avant et après le forum afin d’évaluer si cet événement leur a été bénéfique ou non.

    A moyen terme, le projet de l’ENT de bassin est aussi d’ouvrir une partie de cet espace numérique aux familles et notamment, au travers de l’onglet orientation.

    De la cohérence territoriale sur des sujets forts et complexes : l’exemple de l’orientation.

    « Il s’agit de démystifier le processus d’orientation qui peut être très anxiogène et très complexe aux premiers abords pour les parents », décrit Hélène Zajac, proviseure adjointe du lycée Savary-Ferry à Arras.

    Les personnes en charge de cette rubrique ont tenté d’ordonner, de trier et de simplifier au maximum l’information pour qu’elle devienne plus accessible aux parents, qu’il s’agisse du niveau post-troisième, post-seconde ou post-terminale.

    « Jusqu’ici, chaque établissement avait sa Conseillère d’Orientation et son CIO et travaillait individuellement ; là, avec ce nouveau portail, nous avons vocation à mutualiser, c’est l’intérêt », souligne Delphine Carton, proviseure adjointe du lycée Gambetta Carnot à Arras.

    L’ENT de bassin va vraiment donner une identité au territoire via la cohésion inter-établissements, ajoute Hélène Zajac.

    Ce projet d’ENT de bassin a été à l’initiative de Philippe Leclercq, DAN de l’académie et cela semble porter ses fruits puisqu’à ce jour, d’autres bassins d’éducation observent attentivement l’expérimentation Artois-Ternois et réfléchissent à reproduire le modèle.

    Pour lui, c’est un projet qui va au-delà des aspects collaboratif et coopératif ; « c’est un véritable travail pédagogique qui est entrain de se mettre en place avec les différents partenaires, sans oublier le rôle très important que nous donnons aux familles, pour chacune de nos actions ».

     

  • iClasse : témoignages d’enseignantes qui ont adopté cette philosophie de changement

    iClasse : témoignages d’enseignantes qui ont adopté cette philosophie de changement

    [callout]C’est par Twitter . . . réseau chéri de plusieurs éducateurs . . . qu’Édith Beaupré et Saira Alvarez ont découvert iClasse : voici leurs témoignages.[/callout]

    iclasseep3_imge4_150216Edith Beaupré, enseignante certifiée iClasse, enseigne en deuxième année à l’école La Petite-Patrie, à Montréal. Je qualifierais Édith de bohème dynamique qui après avoir vécu quatre ans au Brésil, reviens à Montréal pour y travailler avec des élèves handicapés.

    Puis c’est un emploi dans une école régulière où elle est surprise par l’hétérogénéité de ses élèves aux diverses origines culturelles.  Elle lit, s’informe, puis contacte par Twitter d’autres enseignants.  François Bourdon lui conseille d’inscrire sa classe au projet : « Écoutez lire le monde » qui met en contact des classes d’un peu partout au monde autour d’un projet commun de lecture.

    Puis elle découvre iClasse, une épiphanie, une réponse à sa recherche qui avait pour but de répondre le mieux possible aux besoins de ses élèves. Le conseil local de perfectionnement de son école couvre presque entièrement ses frais de formation.  Elle s’engage.

    Elle s’attendait à un manuel, un maître qui explique magistralement les A-B-C de cette proposition pédagogique innovante, à la manière des autres formations auxquelles elle avait participé précédemment. C’est presque une thérapie. Chaque participant parle de ses problèmes, de ses espoirs. Le formateur explique les grandes étapes qui mènent à la certification, un changement à la fois, un pas à la fois.

    Elle a commencé par remplacer les bureaux par de grandes tables.  Ses élèves n’ont plus de cahiers d’exercices en français, elle crée des activités avec une collègue à partir de livres de littérature jeunesse. Ses élèves travaillent en atelier, des sous-groupes qui permettent un travail diversifié.  Elle circule d’un atelier à l’autre et trouve plus facile d’aider les élèves qui ont des difficultés.

    Son quartier n’est pas riche.  Elle n’a que quatre iPads dans sa classe qui sont utilisés principalement pour les activités créatrices d’écriture, de publication, etc. Les parents ont accès au blog et au compte Twitter de la classe. Ils sont très réceptifs à l’usage de cette technologie et plusieurs y sont très actifs.

    Édith est aussi une formatrice iClasse Alpha.  Elle considère ce nouveau rôle comme un défi et Pierre et François l’a beaucoup encadrée dans sa démarche.  Elle voit son travail de formatrice comme un miroir, une anamorphose qui reflète les conversations réelles ou virtuelles des participants et par laquelle ils découvrent alors les principes pédagogiques iClasse.  Et les réseaux sociaux sont très importants, ils sont au coeur des échanges de la communauté.

    Pour Édith, iClasse l’aide à répondre aux besoins de ses élèves et à graduellement intégrer les technologies à son enseignement.

    Je ne me sens plus seule et ça me donne des ailes, dit-elle.

    Ambassadeur iClasse

    Saira Alvarez enseigne au secondaire (l’équivalent du collège) à la Escuela Secundaria General No. 1 « Moisés Sáenz »  Coatzacoalcos, Veracruz. México.  C’est par Skype, et en anglais car mon espagnol datant du lycée est plus que rouillé, que je lui ai parlé de son expérience iClasse.

    iclasseep3_imge3_150216Elle enseigne l’anglais à 12 groupes de 40 élèves chacun.

    C’est à la suite de plusieurs conversations en ligne avec Pierre Poulin que ce dernier l’a invitée à devenir « Ambassadrice et consultante iClasse ».  Elle a fait toute sa certification en ligne en mode APEL.  Elle a traduit vers l’espagnol et adapté au contexte scolaire mexicain la documentation de la formation pédagogique iClasse.

    Les écoles publiques de sa région ne sont pas riches. La plupart n’ont accès ni à Internet, ni aux ordinateurs, quoique le cellulaire est parfois utilisé. Les technologies numériques s’implantent graduellement ici et là mais trop souvent les enseignants ne savent pas comment les utiliser, comment  les intégrer à leur enseignement car l’école, très traditionnelle, est centrée sur un enseignement de type magistral.

    D’autre part, le gouvernement mexicain exige une modernisation des pratiques éducatives et évalue les enseignants. Les activités proposées par iClasse aident les éducateurs à moderniser leur enseignement et mieux se préparer aux évaluations gouvernementales.

    Saira a déjà formé plusieurs enseignants de différents niveaux scolaires. Tous sont enthousiasmés par la philosophie éducative proposée par iClasse, l’interaction et l’échange d’expériences entre collègues, la formation continue et le soutien de camarades en cas de besoin.

    Le concept iClasse guide non seulement l’éducateur dans l’usage pédagogique des technologies numériques, on y travaille également avec de nouvelles méthodes, de nouvelles idées, différentes façons d’interagir avec les élèves, à changer le point de vue de l’enseignant lui-même ainsi que son environnement et ce dès la première étape de la certification.  Et chacun mène sa transformation pédagogique à son rythme, à sa façon, un pas à la fois.

    Deux exemples de l’éducation selon iClasse

    iclasseep3_imge2_150216Que diriez-vous si vos élèves mettaient occasionnellement la main à la pâte pour animer des ateliers où ils deviennent enseignant et apprennent à vos collèges enseignants à utiliser certains logiciels et leur proposent des exemples d’activités éducatives avec le numérique . . . . une autre forme de classe inversée . . .

    Une redéfinition partielle, une vision différente du travail scolaire des élèves.

    iclasseep3_imge1_150216

     

     

     

    Les baby boomers ont maintenant franchi le cap de 70 ans.  Il y aura de plus en plus de personnes âgées dans nos sociétés. Le projet interGENiC qui a pignon sur rue dans Facebook propose un échange de bons services entre les écoliers et les papis et mamies.  Ces derniers racontent aux jeunes un temps où la vie était différente et les écoliers initient leurs aînés à Internet, aux réseaux sociaux, etc.  Que penser de cette forme d’éducation humaniste ?

    Conclusion de la pédagogue

    L’éducation n’est pas une chaîne de montage où, quand chaque enseignant fait bien son travail tel que prescrit par les programmes, du primaire, du collège, du lycée sortent des citoyens robotisés, prêts pour le travail d’une ère industrielle maintenant désuète.

    « L’enseignement, un métier qui bouge » comme l’a titré Cahiers pédagogiques en juin 2014.

    iClasse n’est pas une méthode fixée, fermée, c’est un co-développement professionnel  en évolution, flexible et adapté au monde d’aujourd’hui.
    Comme le disent les fondateurs depuis 2009 : « Nous ne parlons pas de l’école du futur, nous la créons avec vous ». Cette communauté d’éducateurs aux préoccupations centrées sur les élèves répond à un besoin. C’est une grande aventure pédagogique nourrie à même les expériences didactiques de ses membres.

    Sur la grande mer de la vie, l’éducation est un gigantesque cargo mais chaque classe est un léger voilier que l’enseignant peut mener vers le changement.

    Pour en savoir plus
    iClasse : http://iclasse.com/

    Édith Beaupré
    https://www.facebook.com/edith.beaupre
    https://mobile.twitter.com/edithbeaupre?lang=fr
    http://edithprof.jimdo.com/

    Écouter lire le monde
    http://ecouterlirelemonde.net/le-projet/

  • Robotique du primaire au lycée : usages avec les robots LEGO

    Robotique du primaire au lycée : usages avec les robots LEGO

    Avec ce type de robots, il est très facile pour les élèves de construire leur robot à partir d’un modèle existant ou d’en inventer un ; c’est une programmation par blocs ; « et un programme sur tablettes permet ensuite de programmer ce robot », explique t-il.

    En primaire et jusqu’au collège, les élèves vont plutôt copier des modèles existants « et les modifier légèrement et faire des petits programmes ». Tout en abordant déjà des notions d’algoritmie, le but est de rester sur des bases simples alors qu’au lycée « on va déjà associer et faire un robot qui va faire des action simultanées et utiliser des variables », précise Jean-Pierre Molia.

    Dans la vidéo ci-contre, il explique de quelle manière il utilise les robots LEGO en classe de 4ème , 3ème  selon les compétences à acquérir inscrites aux programmes et en atelier robotique lors de la pause déjeuner, par exemple avec des élèves de 6ème ou de 5ème. C’est donc bien à tous les niveaux que ce type de robots peut être utilisé.

    Avec l’attrait et « l’effet mode » qui gravitent autour de cette thématique de la robotique, Jean-Pierre Molia, qui utilise les robots depuis une quinzaine d’années, ne voit que des effets positifs.

    « Cela me semble naturel de faire de la robotique car cela permet de faire du concret, de voir l’effet immédiat du travail (…) C’est toujours réussi à la sortie : le robot LEGO est toujours beau car ce sont des pièces préfabriquées ; la pédagogie de l’erreur intervient car si je me trompe, je peux m’améliorer ».

    C’est adapté à notre époque car le résultat est immédiat et c’est très ludique, conclut-il.

     

     

  • Quels services et applications de communication dans l’éducation ?

    Quels services et applications de communication dans l’éducation ?

    Introduction par Zahra Essi, Responsable Développement des Activités Stratégiques, SPIE Communications et Jean-Denis Garo, Director of Marketing, Southern Europe, Mitel.

    Les contenus pédagogiques sont au cœur de cette révolution, comme leur accessibilité et la maîtrise des données numériques.

    L’accès au savoir, en mobilité, transcende les secteurs et n’épargne pas celui de l’éducation. La vidéo apparait comme un média privilégié, qui se consomme quel que soit le device. On assiste ainsi à une reconfiguration de l’économie du monde de l’éducation et des usages qui s’y pratiquent.

    Le monde de l’éducation connaît de grands bouleversements aujourd’hui. En effet, l’arrivée des générations “digital natives”, le développement des technologies mobiles, des réseaux sociaux, l’accès à la connaissance grâce au MOOC (massive open online course), et plus récemment l’émergence des objets connectés dans le grand public, font s’interroger tous les acteurs de l’éducation sur les meilleurs outils et solutions pour atteindre les objectifs qu’ils doivent atteindre.

    La course à l’équipement et à son financement n’est plus le seul enjeu, il s’agit à présent pour chacun de s’interroger sur le meilleur choix de média, pour le meilleur usage tout en s’assurant que l’éducation reste au cœur du dispositif.

    Ce handbook nous éclaire sur les principales préoccupations de ces acteurs.

    Méthodologie

    Mitel France et SPIE Communications se sont intéressés aux grandes tendances qui animent le monde de l’éducation en matière de nouvelles technologies et des nouveaux usages qui leur sont associés.

    A cette fin, un questionnaire en 9 points a été élaboré, permettant de couvrir plusieurs thématiques telles que la mobilité, l’accueil, l’accès aux contenus, les infrastructures de communication, ou encore les services attendus par les différentes populations présentes au sein des établissements d’enseignement ou de recherche.

    Le questionnaire a fait l’objet d’un email à destination du secteur de l’éducation, de la mise en ligne sur internet d’un site de collecte des réponses, et d’une télécampagne organisée par DigitalOpinion, prestataire indépendant français spécialisé dans les études de marchés.

    Au final, ce sont 100 répondants qui se sont exprimés sur les thématiques successives proposées. Nous profitons de l’occasion pour les remercier pour le temps qu’ils nous ont consacré.

    Pour son aide et ses remarques dans la phase d’élaboration du questionnaire, nous remercions Thierry Bédouin, DSI de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et Directeur de l’université Numérique Paris Ile-de-France, porteuse du projet UnivCloud.

    Profil des répondants

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    Les résultats de l’enquête sont analysés et commentés par Didier Lambert (Marketing Manager Mitel) et Eric Ochs (DigitalOpinion)

    Les thèmes sont traités dans l’ordre chronologique du questionnaire. Cet ordre n’indique en rien un degré d’importance particulier d’un thème par rapport à un autre.

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    Ce qu’on peut tout d’abord constater, c’est que la palette de services est large mais qu’aucun n’emporte la préférence de façon marquée. Pour Mitel et SPIE Communications, cet état de fait se confirme sur le terrain où les chantiers engagés sont multiples et variés.

    Cela veut aussi dire qu’il y a sans doute des chantiers d’intégration et de consolidation par rapport à des solutions de communication déjà installées. Et des besoins de prestataires crédibles pour les mener à bien.

    Une ligne directrice dominante émerge malgré tout : la volonté, le partage et l’accès à des contenus spécifiques. Il peut aussi bien s’agir de contenus pédagogiques à destination des étudiants, que de contenus d’analyse et de suivi de performance à destination des enseignants. Dans les deux cas, la sécurisation des accès est un impératif, ce qui en soi n’est pas particulièrement étonnant, mais qui dans les faits pose de véritables questions sur les modes de sécurisation.

    Une autre direction identifiable est l’intérêt des répondants pour des services capables de les affranchir des contraintes géographiques. Ubiquité et réseaux sont rentrés dans les mœurs du grand public et se diffusent au sein des établissements d’enseignement.

    Ainsi, pouvoir accéder à un bureau virtuel – on parlera plutôt d’espace de travail numérique (ETN)- depuis n’importe quel lieu et avec n’importe quel terminal est un service qui semble important pour 18% des répondants.

    Dans cette même logique, et avec un score comparable, les possibilités d’enseignement à distance sont bien présentes. Qu’elles permettent aux étudiants de suivre un cours à distance, ou à un professeur d’élargir son auditoire à des participants physiquement éloignés.

    D’autres services tels que la gestion de présence en temps réel ou le social learning montre que le potentiel des technologies est bien compris malgré tout.

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    En matière de connectivité, le principal service attendu est sans conteste la connexion mobile et sans contrainte de terminal. Ils sont en effet 32% à estimer prioritaire le développement des connexions sans-fil, tant dans les salles de cours que sur le périmètre d’ensemble de l’établissement. On pense bien entendu à l’accès aux contenus pédagogiques pendant les cours, mais également à la soif d’hyperconnectivité des nouvelles générations tout au long de la journée, même si elle n’est pas forcément orientée vers la productivité.

    Ce dernier point trouve partiellement confirmation dans les 30% de répondants qui voient comme un vrai service la possibilité de se connecter au système d’information de l’établissement en utilisant leurs propres terminaux communicants, qu’il s’agisse de leurs smartphones, de leurs tablettes, ou plus classiquement de leurs ordinateurs portables. Le BYOD* est donc une véritable attente à laquelle les responsables des Systèmes d’Information (SI) sont confrontés, avec toutes les problématiques de sécurité qui leur sont aujourd’hui associées. On touche bien là au cœur des nouveaux usages qui s’installent dans les établissements d’enseignement, et à leurs impacts : Ia multiplicité des usages et de leurs risques induits doit-elle amener à une certaine rationalisation ? Par exemple le CYOD* plutôt que le BYOD pour le corps professoral, technique et administratif ? Ce qui est certain c’est que les cahiers des charges en matière d’évolution des infrastructures mobiles devront détailler minutieusement ces besoins.

    Il est intéressant de noter que la connectivité n’est pas uniquement attendue sur site. Pour une partie significative des personnes interrogées (20%), la possibilité de pouvoir se connecter à distance au réseau de l’établissement, et notamment depuis son domicile, est importante. Bien entendu de manière sécurisée et via un réseau privé virtuel (VPN).

    Enfin, la question de l’interconnexion des SI de différents établissements n’est pas à ignorer non plus. La connectivité ne peut donc se concevoir que de manière globale.

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    La diversité des populations présentes dans les établissements d’enseignement et l’hétérogénéité des besoins et services attendus trouvent ici leur illustration : 38% des répondants déclarent en effet attendre du conseil sur leurs projets numériques, prioritairement en matière d’analyse des besoins et de compréhension des freins des différents acteurs.

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    On comprend au travers de ces chiffres que l’évolution des infrastructures de communication répond bien à un besoin de déploiement de services à valeur ajoutée, avant d’être une problématique technologique. Les partenaires Mitel intervenants régulièrement sur le marché de l’éducation sont les témoins de cet état de fait : la réalité du terrain, qui voit se déployer quasi-uniquement des prises Gigabytes dans les salles des établissements, est un exemple.

    Les responsables d’établissements, comme leurs DSI*, RSSI*, ainsi que les utilisateurs (étudiants, chercheurs, corps professoral) ont chacun leur idée sur l’utilisation et les avantages d’une bande passante confortable : envoi et réception de fichiers lourds, services de vidéoconférence, e-learning de masse, MOOC*, capacité de trafic simultané, dimensionnement de flux et de connexions de terminaux temporaires importants lors d’évènements spécifiques, solutions de communications unifiées démocratisées au plus grand nombre…

    Les attentes d’ordre plus technique réalisent des scores notablement inférieurs : 23% pour les préconisations d’évolution ; 13% pour l’élaboration de schémas directeurs ; 21% pour les questions d’audit et d’état des lieux…. Autant de prestations de conseil qui sont certes nécessaires, mais qui sont toutes orientées vers un seul et même objectif : répondre de manière concrète et technique aux évolutions des usages et des besoins.

    Elles ne sont pourtant pas à négliger, notamment en matière de pérennité des infrastructures, de sécurité, et d’interopérabilité avec des systèmes tiers.

    Infographie-HB Education_Q4_09-15 - copieLa valorisation des contenus, soit par leur partage s’ils sont localement présents (36%), soit par leur accès s’ils sont disponibles sur d’autres sites (28%), est le principal objectif.

    Au total, ce sont 64% des personnes interrogées qui estiment que l’enseignement à distance est avant tout au service d’un partage accru des connaissances. On pourrait même monter ce taux à 79% en y ajoutant les 15 points associés à l’intervention d’experts.

    La capacité pour un enseignant ou un chercheur de démultiplier son audience au travers de (re)transmissions de son cours, en temps réel ou en différé, est également un élément de valorisation. Pour l’intervenant comme pour l’établissement au sein duquel il exerce. On comprend que le e-learning est donc un formidable outil de communication au service de la notoriété d’un établissement et de son corps professoral.
    D’où l’importance de disposer non seulement de contenus éducatifs à réelle valeur ajoutée, mais aussi (du point de vue technique) d’une architecture correctement dimensionnée et d’applicatifs de partage simples à utiliser. Pour le marché de l’éducation peut-être encore plus que pour d’autres, le fond et la forme sont indissociables. A quoi bon disposer de solutions de broadcasting vidéo si la bande passante disponible et la QoS (Quality Of Service) du réseau ne permettent pas de restituer fond et forme de manière optimale ? A quoi bon proposer des cours à contenus interactifs si seuls les étudiants présents physiquement dans la salle de cours sont en mesure d’interagir avec le professeur ?

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    Précisons tout de suite que les réponses sont l’expression d’une vision idéale de l’usage des outils de vidéoconférence, qui ne tient pas compte des contraintes budgétaires ou des capacités réelles d’une infrastructure IT à les supporter.

    De toutes les propositions faites aux participants, aucune ne prédomine vraiment.

    Seulement 19% des personnes pensent que vidéoconférence est synonyme d’espaces dédiés. Un chiffre qui marque bien la tendance forte à la démocratisation de la vidéo et le refus d’en faire une ressource rare réservée à un petit nombre d’heureux élus.

    Les autres chiffres illustrent les grandes tendances de l’écosystème vidéo tel qu’il est aujourd’hui perçu (et attendu) par le grand public : être accessible en tout lieu, depuis n’importe quel type de terminal (30%).

    Ils illustrent également la montée en puissance des usages de la vidéoconférence dans les établissements, soit dans les salles de cours elles-mêmes (23%), soit sur l’Espace Numérique de Travail assigné à chaque étudiant (23%). On retrouve là les points précédemment évoqués sur le e-learning, l’enseignement à distance, ou encore les capacités d’interaction visuelles entre corps professoral et étudiants. La vidéoconférence pour tous et partout semble devenir le support de communication naturel et le prolongement de l’enseignement.

    On soulignera l’importance pour les solutions déployées de pouvoir s’ouvrir à l’extérieur, et d’offrir des capacités d’interconnexion poussées avec des systèmes tiers, éventuellement concurrents. Au-delà des architectures IT, le respect des standards et l’interopérabilité envers le plus grand nombre (y compris les solutions vidéo de type grand public) deviennent des éléments clés de démocratisation de l’usage de la vidéo.

    L’accueil, qu’il soit physique, téléphonique ou dématérialisé via internet, fait partie des éléments de différenciation des établissements.

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    L’usage -devenu réflexe- d’internet pour se renseigner sur un établissement ou accéder à son contenu explique sans réelle surprise que 49% des répondants estiment indispensable d’offrir un site internet commun à toutes les populations potentiellement utilisatrices. Puis de se servir de ce guichet d’entrée unique pour orienter les internautes vers des portails spécifiques en fonction de leurs profils.

    Le web, avec ses capacités d’identification et de personnalisation poussées, est de fait le mode d’accueil le plus adapté à cette logique.

    Dans le même ordre d’idée, ils ne sont que 14% à penser qu’un accueil physique identique pour tous peut optimiser l’accueil d’une population qui est – de facto- hétérogène.

    Plus surprenant sont les 13% de répondants qui estiment que différencier les accueils physiques et téléphoniques en fonction des populations peut optimiser leur accueil. Peut-être faut-il comprendre que la notion d’accueil différencié n’a de sens que sur des établissements d’une certaine taille, amenés à gérer des flux importants de visiteurs et d’appels téléphoniques.

    On retiendra au final que la notion d’accueil en self-service n’est pas inexistante dans le domaine de l’éducation, puisque 22% des réponses trouvent un intérêt à la présence de bornes interactives capables à la fois d’informer et d’orienter les visiteurs. En tout cas pour les grands campus.

    On peut imaginer que si les applicatifs de ces bornes disposent en plus de versions téléchargeables sur smartphone, l’accueil physique des visiteurs tend à évoluer plutôt vers une logique de surveillance des entrées / sorties sur le périmètre de l’établissement.

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    Deux enseignements principaux sont à tirer de ce graphique.

    Le premier est que le déploiement d’outils numériques et d’architectures IT associées implique nécessairement la gestion et la maintenance des terminaux et du matériel déployé.

    Cette activité est clairement (23%) une tâche pour laquelle le recours à l’externalisation et à un prestataire externe est une réelle attente. L’évolution rapide des technologies, les mises à jour fréquentes des applicatifs, l’obsolescence des équipements ne font que renforcer ce besoin.

    Le second enseignement est directement lié à l’évolution des usages et à l’appropriation des nouveaux services mis à disposition de la population.

    41% des répondants expriment le besoin d’une assistance aux utilisateurs finaux. Même si les nouvelles générations sont peut-être plus naturellement décomplexées face aux nouveaux outils (collaboratif, vidéo, messagerie instantanée), il n’en reste pas moins que la vision pédagogique assez classique dans les établissements scolaires et les universités perdure.

    Pas étonnant donc que 32% des réponses indiquent que la conduite du changement fait partie des éléments incontournables à associer à tout déploiement de nouveaux outils numériques au sein d’un établissement.

    Accompagnement et assistance, visant à un meilleur usage des outils proposés, sont clairement des points clés pour valoriser les investissements réalisés.

    Pour l’entreprise de services numériques qui fournit l’établissement, la proximité et sa capacité d’intervention rapide sur site est essentielle.

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    On a vu dans la question précédente que les questions de gestion et de maintenance de parc étaient un point non négligeable.

    On retrouve dans le graphique ci-dessus cette préoccupation, mais cette fois appliquée à l’infrastructure de communication de l’établissement : s’il y a encore 44% des répondants qui préfèrent disposer de leurs propres infrastructures et les gérer en direct, ils sont déjà 20% à préférer les faire gérer par un tiers spécialisé. Un chiffre que Mitel et SPIE Communications voient croître chaque année sur leurs bases installées respectives.

    Le point le plus notable est très certainement les 31% d’interlocuteurs qui sont aujourd’hui prêts à s’appuyer sur des solutions de type Cloud pour se donner plus de liberté dans l’accès aux applicatifs de communication.

    La matérialisation de ce chiffre sur les bases installées est une chose différente : on sait que le taux de pénétration du Cloud en France, notamment sur les solutions de communications unifiées, est encore relativement faible. Mais son taux de croissance est rapide, l’expression de besoins est là pour le soutenir… et la maturité du monde universitaire, du moins dans sa branche technologique, explique probablement cette volonté d’aller vers le Cloud.

    Au final, ces chiffres traduisent un mouvement de fond qui vise à dégager les établissements des contraintes techniques de gestion et de maintenance (infrastructures et applicatifs) pour leur permettre de se consacrer à l’appropriation des nouveaux services rendus plus accessibles grâce au Cloud. Ce sont donc une fois de plus les usages (mobilité, partage, sécurité) qui prédominent, au service de la valorisation de l’enseignement, de la réussite de l’étudiant, de l’efficacité des services support, et de la réputation de l’établissement.

    Pour les établissements disposant de résidents permanents (internat, campus, cité universitaire, parc technologique de recherche, etc…) les fonctionnalités principalement attendues sont un condensé des différentes attentes évoquées dans les questions précédentes : disponibilité des contenus (33%), accès facilité à ces contenus au travers d’un réseau performant, et ceci en tout lieu de l’établissement (30%), plan de localisation, réservation de ressources ou de services (20%).

    Quelques éléments spécifiques à la condition de ‘résident permanent’ peuvent malgré tout être relevés. Tout d’abord, l’accès mobile aux contenus via le réseau sans-fil de l’établissement doit s’étendre jusque dans les chambres (là où une prise LAN murale classique aurait pu suffire) : la mobilité n’est donc plus une option, mais bien une exigence de ce type de population pourtant ‘sédentaire’.

    *Do Not Disturb : ne pas déranger

    L’accès aux applicatifs et aux ressources spécifiques (type conciergerie) fait partie des éléments identifiés. Tout comme, de manière plus surprenante, la disponibilité d’une ligne téléphonique et des services voix associés dans les chambres (15% seulement) : un point en contradiction avec les usages nomades évoqués précédemment. La présence sur les campus d’étudiants étrangers peut être une explication partielle de ce chiffre, qui reste quoi qu’il en soit très modeste. En effet, les communications internationales mobiles représentent encore, sur certaines destinations, des coûts importants si on ne dispose ni de Skype, ni de forfaits opérateurs optimisés.

     

    Source : MITEL / SPIE Communications

    Jean-Denis Garo, Director of Marketing sur Twitter @JeanDenisG @Mitel

    SPIE Communications sur Twitter @SPIEgroup

  • EducaLab, l’incubateur de l’école du futur

    EducaLab, l’incubateur de l’école du futur

    [callout]EducaLab se veut un incubateur de l’école du futur et de la formation tout au long de la vie ; le concept, la stratégie et les premiers services proposés ont été élaborés de manière collaborative avec des stratcamps ouverts à toutes les personnes intéressées.[/callout]

    EducaLabHP_110216

    J’ai eu la chance de pouvoir participer à une de ces sessions et d’assister à la présentation de la synthèse de ces travaux.

    EducaLab_110216Concrètement on y trouvera quoi ?

    • 2 salles de cours innovantes
    • une classe numérique
    • un fablab éducation
    • un espace de co-working
    • un espace projets

    …et un peu plus tard des labs orientés médias avec captation audio et vidéo. Ces locaux flambant neufs seront équipés avec tout le matériel nécessaire (ordinateurs et autres terminaux numériques, imprimantes 3D…) et du mobilier modulable adapté.

    On pourra y faire quoi ?

    • des rencontres
    • des tests
    • des expérimentations
    • des projets
    • des événements

    …pour réfléchir aux enjeux et relever les défis d’une formation adaptée au contexte numérique de notre société.

    C’est pour qui ?

    • les enseignants
    • les élèves
    • les start-up
    • les entreprises

    L’année de lancement sera plus particulièrement dédiée aux jeunes « bac -3/+3 » pendant et hors temps scolaire.

    C’est où ?

    Dans les locaux de Cap Digital, 20 avenue Georges Sand à St Denis au bout de la ligne 12 tout près de la station de métro Front populaire.

    Ça ouvre quand ?

    L’ouverture progressive du lieu est prévue à partir de début mars 2016.

    Plus d’infos :
    La restitution des stratcamps : http://www.capdigital.com/wp-content/uploads/2016/01/Restitution-Educalab.pdf

    Le site : http://www.capdigital.com/educalab/

  • Prim à bord, le portail numérique pour le premier degré

    Prim à bord, le portail numérique pour le premier degré

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    Prim à bord, c’est quoi ?

    Le portail « Prim à bord » est un espace consacré au numérique et à destination de tous les enseignants du premier degré.
    Il rassemble tous les sites et services numériques existants au national comme en académie.

    Prim à bord est organisé afin d’apporter une aide concrète et une plus grande visibilité de l’offre numérique. Il permet aux enseignants de s’informer autour de l’actualité numérique et de préparer la classe.
    Il propose également un accès direct à tous les services métiers.

    Prim à bord, comment ça marche ?

    Le portail est en accès libre ; il est possible de personnaliser son profil utilisateur en déterminant son académie et son cycle afin de présélectionner ses recherches.

    Organisation du portail :

    Prim à bord est architecturé par onglets. Trois entrées sont proposées : un onglet « au national », un onglet « mon académie » et un onglet « en académies »:

    • La rubrique « nationale » donne accès à une actualité, aux publications institutionnelles, à un que « sais-je ? » sur des questions d’infrastructure et à un ensemble de sites et services numériques proposé par le ministère.
    • La rubrique « en académie » valorise certains sites et services académiques sélectionnés par des experts pédagogiques.
    • La rubrique « mon académie » renvoie sur une page académique du portail. Elle permet d’accéder à un certain nombre de liens académiques et à tous les services métiers dédiés aux professionnels du premier degré.

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    La boîte à outils pour se former au portail Prim à bord

    Plus d’infos :
    Accéder au portail : eduscol.education.fr/primabord

    source : eduscol

  • L’enseignant d’aujourd’hui au cœur du dispositif numérique sociétal

    L’enseignant d’aujourd’hui au cœur du dispositif numérique sociétal

    [callout]« L’Ecole de demain ne ressemblera pas à celle d’aujourd’hui ». Au travers de cette phrase presque banale, pourrait-on dire, Jean-Marc Monteil tient à insister sur l’urgence du « demain ».[/callout]


    Aujourd’hui, on compte environ 5 milliards d’objets connectés et, en 2020, les prévisionnistes misent sur 50 milliards.

    Dans ce contexte d’évolution technologique exponentielle, Jean-Marc Monteil se plaît à penser que même les établissements pourraient changer de figure : « être en interaction avec les murs qui parlent au sein d’univers interactifs qui vont permettre un traitement de l’information extrêmement différent ».

    Au-delà de ces constats, un élément très important est à prendre en compte :

    « l’idée que le prof n’aurait pu sa place avec le numérique, largement véhiculée dans la représentation populaire, est une erreur fondamentale ».

    Dans la mission qui lui a été confiée, Jean-Marc Monteil tient à démontrer que c’est tout l’inverse.

    L’information est présente de manière importante ; toutes les questions trouvent des réponses mais quelles réponses ? Sont-elles pertinentes ?
    « Et donc nous avons besoin du professeur ; ce qui va rester au cœur de notre système, c’est la compétence professorale, c’est à dire la capacité à organiser, à hiérarchiser, à trier et à comparer l’information ».

    « Il y a une nécessité absolue à qualifier l’information et ne pas confondre la qualité de l’information avec sa profusion ».
    La qualification de l’information va être la mission des enseignants « qui devront être de plus en plus armés ».

    La présence du professeur est donc encore plus nécessaire avec le numérique alors que chaque individu se trouve confronté à une forme de « personnalisation spontanée de son apprentissage ».

    « Hier, le professeur était à la fois le dépositaire des contenus et le dépositaire du traitement de ces contenus ». Aujourd’hui, il est encore le dépositaire du traitement des contenus.

    L’enseignant au cœur du dispositif numérique mais un enseignant mieux formé.

    Il est nécessaire d’avoir une « ingénierie puissante » qui s’installe avec une formation continue bien ancrée, adossée à la recherche, « pour avoir des gens qui soient efficaces continument tout au long de la vie pour pouvoir accompagner des générations successives qui vont métaboliser les nouvelles technologies à grande vitesse ».

    Les modalités d’enseignement vont donc changer et « vont être une conséquence de ce qu’on peut faire avec les nouvelles technologies », conclut Jean-Marc Monteil.

    Dans le prochain épisode Jean-Marc Monteil aborde l’échec scolaire et les modalités d’enseignement ; avec le numérique, on aurait enfin une piste qui permettrait de répondre aux intelligences multiples pour mieux s’adapter à chaque apprenant…