Catégorie : technologies éducatives

  • Le Collège de Sèvres dans les Hauts de Seine séduit par l’ère numérique

    Le Collège de Sèvres dans les Hauts de Seine séduit par l’ère numérique

    130320124f5f1733121bb
    L’établissement accueille l’ensemble des élèves des écoles primaires de la ville de Sèvres scolarisés dans l’enseignement public, ainsi que les élèves bilingues admis dans les Sections Internationales. En quelques années, le collège de Sèvres est devenu l’un des établissements les mieux équipés en nouvelles technologies, transformant progressivement l’univers des élèves et des enseignants.

    Pour Pierre Branchard, professeur de SVT (Science de la Vie et de la Terre) d’une classe de 5ème, «l’introduction du numérique dans les classes apporte une complémentarité et une évolution de ses pratiques pédagogiques».

    Au programme de cette année, il aborde la géologie externe avec le concours du TNI. Il s’agit de faire comprendre à ses élèves comment s’est formé le paysage de leur environnement proche au cours des temps géologiques. Ces notions compliquées nécessitent de recourir à des visuels présentant le paysage.

    Pour faciliter cette visualisation, Pierre Blanchard a rapidement pris en main le système interactif MimioTeach, transformant ainsi son tableau noir en un tableau 100% interactif. Combinée à un projecteur et un ordinateur, la barre MimioTeach lui permet de faire évoluer positivement sa méthode d’enseignement. «L’avantage majeur du TNI est que l’élève participe davantage. Il n’a aucunement peur de cet outil et se révèle même très motivé pour aller au tableau», déclare Pierre Branchard.

    L’utilisation du TNI permet de dynamiser le cours et d’apporter des compléments visuels, comme l’utilisation de Google Earth pour identifier les reliefs de Sèvres. «Si mes élèves ont des questions qui dépassent le cadre du cours, je peux, grâce à l’Internet m’adapter rapidement et être réactif en utilisant les différentes ressources qui sont à ma disposition».

    Pierre Branchard utilise régulièrement le TNI nomade que ce soit pour mettre en évidence les différentes notions que ses élèves doivent acquérir ou bien pour corriger un exercice. La participation active des élèves au contrôle permet à chaque enfant d’aborder sereinement sa correction et de dédramatiser, le cas échéant, les échecs. Par ailleurs, les élèves s’approprient rapidement les outils numériques favorisant ainsi le travail en équipe, la créativité et l’échange, tout en développant l’esprit critique.

    Le principe de la barre Mimio pour le collège de Sèvres, consistait à déployer un outil nomade, afin que chaque enseignant puisse avoir accès à un TNI lorsqu’il le désirait. «Je change régulièrement de classes, mais cela ne me pose aucun problème. En fait, je peux emporter la barre avec moi, et la mettre dans mon sac puis l’accrocher dans une autre classe. C’est très pratique», note l’enseignant.

    Selon Sandrine Roux-Campagne, responsable du développement de marchés chez DYMO/Mimio, «Cette expérimentation souligne à nouveau la souplesse et l’adaptabilité de la solution à l’environnement de classe déjà en place et le nomadisme de la barre de capture qui permet de transformer n’importe quelle surface de travail en tableau interactif».

    En savoir plus sur DYMO/Mimio

  • Des programmes AAA pour l’apprentissage de la lecture

    Dans beaucoup de familles, les parents n’ont pas besoin de se forcer. Ils ne songent pas à enseigner la lecture à leur enfant — ou alors seulement pendant quelques heures de sieste, au cours des vacances qui précèdent son entrée au CP. Il leur suffit de transmettre, depuis toujours, de la façon la plus naturelle, leur goût de la langue et des livres.

    Tandis que dans d’autres familles, les parents voudraient bien mais ne savent pas comment s’y prendre. En conséquence de quoi, ils s’en remettent à l’école.

    Cette position a pu paraître longtemps la plus prudente. La seule raisonnable. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.

    Les nouvelles technologies, dont tout le monde se sert pour communiquer, proposent aussi des outils pour apprendre.

    Grâce à elles, l’apprentissage de la lecture peut devenir l’affaire de tous.

    Chacun (ou presque) est désormais capable de réserver, depuis chez lui, une place de train ou d’avion, et même d’enregistrer son billet. D’échanger des recettes de cuisine sur Facebook, ou de commenter les photos tout fraîchement publiées par sa vieille tante qui habite à l’autre bout du monde. De commander des meubles, de remplir sa feuille d’impôt, de payer ses amendes. Et, avec cela, on hésiterait à affirmer que chacun est en mesure d’apprendre à lire à son enfant ! Ou, du moins, de l’aider à le faire ! De l’accompagner dans cet apprentissage, et de faire en sorte, chacun pour soi, qu’il réussisse !

    Notre époque autorise enfin une appropriation sociale de l’apprentissage de la lecture. Cela ne se fera pas en un jour, mais le processus est déjà bien enclenché et il s’imposera plus vite qu’on ne pense.

    Les programmes AAA (Aider à apprendre / Apprendre à aider) comportent 3 réunions annuelles, organisées au niveau local (quartier, commune) et ouvertes à tous ceux qui souhaitent aider d’autres personnes (enfants ou adultes) à apprendre à lire en français.

    Les réunions AAA durent deux heures trente chacune et s’organisent en trois moments:

    (1) On échange: Table ronde d’une heure. Elle est conduite par un psychologue et porte sur les aspects relationnels de l’aide aux apprentissages. On confronte les expériences de lecture partagée. On produit des idées pour améliorer les conduites.
    (2) On prend des contacts: Temps non-contraint d’une demi-heure. On recherche ou propose des compétences particulières. On note des numéros de téléphone et des adresses pour étendre son réseau personnel. On prévoit de se revoir.
    (3) On découvre: Cours d’une heure. On est assis devant un tableau blanc. Un formateur présente les Moulins à paroles (m@p) et les autres ressources numériques d’accès gratuit, proposées par le site VoixHaute.net, qui permettent l’apprentissage de la lecture en famille ou en milieu associatif.

    Mise en réseau élargi
    Les sites AAA sont répertoriés sur la carte et sur l’agenda numériques de l’atelier Voix Haute.

    Objectifs:
    ❉ Favoriser l’implication des familles dans l’apprentissage des enfants.
    ❉ Favoriser l’apprentissage de la lecture et de la langue tout au long de la vie.
    ❉ Renouer le lien social (refaire société) à la fois au plan local (par des contacts directs noués au niveau du quartier, de la commune) et à distance (grâce aux outils numériques).

    Plus d’infos sur les programmes AAA de l’atelier VoixHaute.net :
    Vous souhaitez organiser un programme AAA dans votre commune, dans votre quartier contactez Christian Jacomino, cjacomino@gmail.com.

  • Des étudiants développent la réalité augmentée

    Des étudiants développent la réalité augmentée

    À l’aide de lunettes spéciales, elle permet d’afficher des images qui se superposent à la vision réelle de l’utilisateur. Cette solution se destine aux architectes, aux archéologues et au grand public pour visualiser de futures constructions ou des bâtiments à présent disparus ou détériorés.

    Realeyes utilise des techniques avancées de reconnaissance d’environnement.

    Dans un premier temps, les images sont capturées par une caméra fixée sur les lunettes. L’application calcule en temps réel des points de contrôles. Cela permet de savoir où insérer des modèles en 3D définis au préalable, puis de les projeter au travers des verres des lunettes de l’utilisateur (deux écrans à cristaux liquides).

    Les éléments virtuels apparaissent comme réels, il est même possible de se déplacer et de les voir sous tous les angles.

  • Evaluation interactive sur les probabilités

    Evaluation interactive sur les probabilités


    Une enseignante convaincue par les TICE, qui donne clairement son point de vue sur ce qui peut encore freiner leur développement au lycée.

    «L’utilisation du TNI et des boîtiers permet de rythmer le cours». Cette phrase résume tout à fait l’ambiance du cours dispensé par Karine Sermanson sur l’introduction au chapitre sur les probabilités en classe de 1ère S. Face à des élèves attentifs mais dont l’attention commence à vaciller en ce milieu d’après-midi, rien de tel pour Karine que d’user de ses nouveaux outils, pour rendre son enseignement plus attractif.

    Déroulement de la séance

    Elle commence par un échange oral pour raviver les connaissances sur le thème : rappel du vocabulaire, proposition d’exemples d’expériences aléatoires… Puis une partie expérimentale, avec des simulations sur tableur à l’aide du TNI, permettant d’expliciter le lien entre statistiques et probabilités, de conjecturer le principe de la loi des grands nombres, de donner du sens à la notion de probabilité.

    Enfin, elle propose un QCM en guise d’évaluation diagnostique de début de chapitre, avec les boîtiers d’évaluation.  Tous les élèves sont sollicités, de façon informelle. La gestion instantanée des résultats permet à Karine de détecter rapidement les compétences acquises et celles qu’il lui faudra reprendre plus longuement.

    «En quelques minutes, je peux sonder la classe sur des questions pas trop difficiles de connaissances antérieures et repérer très rapidement les points sur lesquels il faudra revenir dans le chapitre (…), tout en ayant la souplesse de ne pas toujours afficher le nom (…)», déclare t-elle

    Au delà des atouts et de l’interactivité qu’offrent ces outils, Karine Sermanson tient à mettre l’accent sur certains points qui peuvent, selon elle, freiner le développement des TICE.

    Un apprentissage pas à pas

    Le point qui est souvent soulevé quand on parle de numérique en éducation est le sentiment de quelque chose d’insurmontable pour certains enseignants. D’après Karine, il faut démystifier les outils numériques ; son conseil : une méthode progressive ! Pour apprendre à utiliser le TNI, par exemple, «je conseillerais de s’en servir d’abord comme vidéoprojecteur puis comme tableau blanc pour ensuite explorer petit à petit les fonctionnalités qu’offre cet outil».

    Mais une fois explorer, comment les enseignants font-ils leur «training» ?

    Un «training» impossible

    A cette question, Karine nous répond : «le souci pour l’enseignant lorsqu’il veut prendre en main le logiciel et le TNI, c’est qu’il ne dispose à priori que de ses heures de cours face aux élèves pour s’entraîner»

    Dans son lycée, Karine nous avoue ne pas avoir de salle disponible pour s’exercer, car le matériel installé est utilisé à son maximum. «Il ne reste que très peu de créneaux, souvent hors des heures de cours, qui offrent la possibilité de s’auto-former».
    Arriver devant ses élèves sans être sûr de soi, cela peut être un facteur rebutant pour plus d’un enseignant …

    L’équipement obligatoire pour les programmes de sciences

    «En sciences, les programmes officiels ont tellement intégré dans leur contenu l’utilisation des TICE que si on veut l’enseigner, il faut un équipement suffisant».

    Karine Sermanson ne se voit plus enseigner sans les outils numériques que sont le TNI, les boîtiers dévaluation et depuis peu, le manuel numérique. Elle avoue se demander comment certains de ses collègues parviennent à faire cours sur la base des nouveaux programmes à des classes entières, sans disposer de ce matériel.

    Elle va même jusqu’à dire que «cela risque de mettre les élèves en difficultés car ils seront, sur le peu de temps où ils sont devant un ordinateur, confrontés à la découverte de manipulations (…)» .

    Pour Karine, l’utilisation du TNI facilite la mise en œuvre des nouveaux programmes de mathématiques au lycée. «C’est, entre autres, en observant la pratique de l’enseignant au tableau que les élèves apprennent à situer  et  intégrer l’usage  des  outils  informatiques  dans  une  démarche scientifique».

    Une démonstration efficiente de l’usage des TICE en mathématiques et une enseignante militante : des encouragements pour les collectivités qui hésiteraient encore à investir ?

    Plus d’infos : www.prometheanplanet.com/fr
    Le matériel utilisé par Karine Sermanson dans le reportage est un TNI ActivBoard 378 de Promethean et les boîtiers ActivExpression.

  • La robotique, un véritable outil pédagogique pour les sciences

    La robotique, un véritable outil pédagogique pour les sciences

    200220124f42839c3baf9
    Chez Génération Robots, « nous pensons que la robotique constitue un support d’apprentissage permettant de tracer un lien tout au long du parcours de l’apprenant, du collège jusqu’aux études supérieures. La robotique a cela de particulier qu’elle permet de concrétiser de nombreuses compétences illustrant par la même la progressivité et la complexité d’un projet innovant« , déclare Jérôme Laplace, Directeur.

    Les avantages de la robotique en tant que support pédagogique

    Parmi les nombreux avantages, on pourra citer :

    ● Sans doute l’une des premières raisons mise en avant par les enseignants: la robotique intéresse les jeunes ! Le simple fait de présenter le robot mobilise tout de suite l’attention et souvent fascine même les plus réticents à l’apprentissage des sciences et des techniques.

    ● Le projet robotique favorise le travail en équipe et la communication et même, dans les cas les plus avancés, il permet une première sensibilisation à la gestion de projets.

    ● Via la robotique, les élèves se frottent à la réalisation d’un projet dans le monde réel et apprennent ainsi son caractère complexe : l’environnement du robot pose des problèmes variés, les capteurs sont imprécis et il peut y avoir des problèmes inattendus comme des obstacles ou des moteurs qui chauffent ! Il s’agit d’une bonne formation à la résolution de problèmes et un bon exemple de passage de la théorie à la pratique.

    ● Comme nous l’avons souligné plus haut, la robotique est par essence multidisciplinaire.

    ● De plus en plus de kits robotiques éducatifs sont disponibles et surtout, de plus en plus de documentations, d’exemples et de didacticiels sont publiés.

    ● La robotique associée à l’intelligence artificielle est vue par certains comme l’une des trois grandes révolutions technologiques majeures de ce siècle avec les nanotechnologies et les biotechnologies. Enseigner les sciences et la technologie en s’appuyant sur la robotique, c’est faire le pari de l’avenir, le pari de l’innovation technologique.

    ● Enfin, comme toutes les grandes révolutions technologiques, la robotique pose des problèmes d’éthiques qu’il est intéressant d’aborder avec les élèves.

    Tous ces points peuvent être résumés dans les qualités suivantes : la robotique est innovante, amusante, motivante et épanouissante et il s’agit donc d’un support de choix pour les projets pédagogiques.

    Génération Robots s’implique dans ce domaine bien particulier de la robotique pour l’éducation

    Depuis sa création en 2008 par Jérôme Laplace, Génération Robots propose le meilleur de ces kits robotiques pour l’éducation. La spécificité de Génération Robots est d’ailleurs de proposer un éventail de gammes adapté aux différents niveaux d’étude et pour chaque gamme, de proposer un large choix de capteurs et d’accessoires afin de pouvoir laisser toute liberté aux enseignants de construire le support de leur choix.

    Ainsi, le kit robotique Lego Mindstorms NXT ou bien le Scribbler 2 sont-ils des robots tout à fait adaptés au niveau collège. Ces robots programmables grâce à des interface graphiques par simples glisser-déposer ne nécessitent que la logique et la réflexion comme préalable pour programmer un robot de suivi de ligne au sol ou un robot mobile qui va éviter les obstacles en toute autonomie.

    Au lycée, l’enseignant de physique se tournera plutôt vers les robots de la gamme Parallax comme le Boe-Bot ou le Sumobot qui font une large place à l’électronique de base, sans soudure et qui illustrent les phénomènes électriques et électroniques présentés au Lycée.

    Au contraire, les robots de la gamme Vex Robotics vont plutôt mettre l’accent sur la mécanique, sur les forces où l’on pourra mettre à profit la structure en aluminium des robots, robuste et légère ainsi que les différents moteurs, poulies et engrenages, constituant ainsi un support pédagogique de choix pour ces matières.

    Enfin, toujours au Lycée, on pourra retrouver le robot Lego Minstorms NXT avec sa palette très impressionnante de capteurs et accessoires où l’emphase est ici mis sur la programmation, la logique et l’algorithmique. Les élèves n’ayant pas le niveau suffisant pour programmer les robots Lego en langage C pourront tirer avantage du langage graphique fourni avec le kit Lego.

    Quel que soit le niveau, des projets transverses pourront être réalisés comme un robot mobile d’extérieur tirant son énergie de panneaux solaires.

    Au delà du niveau Lycée, des robots plus complexes et plus précis sont proposés. On citera le robot Eddie, base roulante embarquant un PC portable et supportant un capteur Microsoft Kinect. D’autres robots sont très populaires en université et école d’ingénieurs : les robots Khepera, les E-puck et le tout dernier de la famille des robots Suisses, le kilobot, robot miniature permettant de travailler sur la robotique collaborative aussi appelée robotique en essaim.

    Les enseignements de robotique, de traitement d’image et d’intelligence artificielle tireront aisément un grand bénéfice de ces supports haut de gamme. Ces mêmes robots sont utilisés dans de nombreux laboratoires de recherche dans le monde entier. Il est donc pertinent au niveau éducatif d’utiliser les mêmes plateformes que celles que les élèves diplômés et se destinant à la recherche pourront trouver dans les laboratoires de recherche qui vont les accueillir.

    Au delà du simple catalogue de produits robotiques

    Les équipes de Génération Robots ont compris que promouvoir la robotique pédagogique ne consiste pas seulement à proposer un catalogue de produits adaptés et sélectionnés même s’il s’agit d’un préalable obligé.

    Génération Robots est une TPE, constituée par des passionnés et pour faire vivre cette passion, l’équipe a conçu en 2010 un manuel d’apprentissage de la programmation graphique des robots Lego, en français, conçu pour les débutants en programmation qui n’ont aucune compétence en programmation ou en robotique. Ce livre, commercialisé sur le site de Génération Robots est apparu comme une nécessité suite aux nombreux échanges que nous avons eu avec les enseignants de tout niveau. En effet, se préparer à explorer un domaine scientifique nécessite de connaître le fonctionnement de base des outils utilisés.

    « Notre implication dans l’organisation et la diffusion des savoir-faire en robotique personnelle pour l’éducation va croissant. En 2012, Génération Robots publiera le second tome du manuel de programmation Lego et, plus que tout, va lancer une plate-forme de diffusion et d’échange de cours, TP, plans et exemples de programmes robotiques, accessible gratuitement à tous. Là encore, Génération Robots répond à un besoin exprimé par ses clients et s’engage pour favoriser la diffusion de la robotique dans le milieu éducatif« .

    Plus d’infos :
    Pour en savoir plus sur Génération Robots et sur la plate-forme d’échange de cours et didacticiels de robotique pédagogique, rendez-vous sur www.generationrobots.com

  • Comment rendre interactif un cours sur les fonctions

    Comment rendre interactif un cours sur les fonctions

    L’émulateur de calculatrice, le logiciel de calculs formels, le tableur… autant d’outils qui permettent à Karine de rendre la discipline plus «expérimentale», plus en adéquation avec les nouveaux programmes de mathématiques qu’elle doit enseigner.

    Le TNI permet une meilleure préparation au travail individuel

    Les nouveaux programmes imposent une manipulation des élèves de certains logiciels de mathématiques. Le TNI permet alors de faire une première approche collective, ce qui facilite ensuite le travail de chaque élève lorsqu’il se retrouve seul face à un ordinateur.

    Un gain de temps sur le travail en classe

    Par exemple, pour l’utilisation des calculatrices, l’émulateur de calculatrice prévu par le logiciel du TNI permet à l’enseignant d’expliquer en même temps à la classe entière quelle fonctionnalité rechercher sans avoir besoin de passer voir chaque élève.

    «Sur le TNI, par un simple clic, j’affiche l’émulateur de calculatrice. Je montre alors à la classe comment accéder aux différentes commandes, je réponds aux questions des élèves sur le fonctionnement de l’outil. Le gain de temps offert par la visualisation collective est réinvesti dans l’interprétation mathématique des réponses fournies par la calculatrice», souligne Karine Sermanson.

    Le logiciel de calcul formel permet d’obtenir une valeur exacte d’une équation ; outil qui présente un double intérêt pour Karine.
    «Grâce au logiciel de calcul formel, je récupère les solutions exactes de l’équation résolue graphiquement à la calculatrice. Je peux ainsi sensibiliser la classe à l’intérêt mathématique et à la complémentarité des outils utilisés».

    Avec le TNI, tout se crée, rien ne se perd !

    La correction d’un exercice au tableau numérique offre la possibilité d’avoir en permanence les questions sous les yeux, de compléter au fur et à mesure les réponses et de pouvoir à chaque instant revenir sur ce qui a été fait précédemment, «ce qui s’avère important dans ce cours pour bien comprendre les relations entre les fonctions associées, leurs tableaux de variations et leurs courbes représentatives», ajoute Karine Sermanson.

    Pour réaliser les graphiques, c’est aussi très pratique avec le TNI, «Le repère étant déjà tracé, l’élève au tableau peut rapidement placer les points remarquables de chaque courbe et en obtenir une ébauche assez précise, propre et rigoureuse».
    Et ce qui réjouit Karine mais aussi ses élèves, c’est la possibilité de pouvoir revenir à tout moment sur un élément du cours car sur le TNI, rien ne s’efface !

    Quelle charge pour l’enseignant ?

    Une fois que l’enseignant a le TNI bien en main, Karine Sermanson nous avoue que sa charge de travail n’est pas plus importante qu’avant. Pour son cours sur les fonctions de référence, «la préparation du paperboard ne m’a demandé que quelques minutes, le temps d’insérer les captures des différentes questions de l’exercice, une grille pour faciliter le tracé des courbes et les liens vers un émulateur de calculatrice et vers un logiciel de calcul formel».

    Des élèves déjà conquis par les TICE, à l’affût de chaque nouveauté

    Pour les élèves, le TNI est un objet qui fait partie du décor de la salle de classe puisqu’ils l’utilisent depuis le collège, essentiellement en cours de sciences.  Il faut dire que le lycée Anatole de Monzie de Bazas, qui compte environ 700 élèves est assez bien doté en matériel (12 TNI ActivBoard Promethean sont en place), ce qui laisse la possibilité aux élèves et aux enseignants de se familiariser avec le matériel tout au long de leur scolarité.

    Malgré une certaine «habitude» à voir leurs professeurs de sciences l’utiliser, les élèves portent un intérêt certain à ce matériel dernière génération d’autant plus maintenant, avec l’arrivée du manuel numérique : finie la corvée de porter les livres, ils retrouvent le contenu du manuel sur le TNI.

    Une complémentarité des deux outils évidente qui donne un atout supplémentaire à l’utilisation du numérique dans cette discipline.

    Plus d’infos : www.prometheanplanet.com/fr
    Le matériel utilisé par Karine Sermanson dans le reportage est un TNI ActivBoard 378 de Promethean

  • Le labo multimédia : une vraie solution pour l’enseignement des langues

    Le labo multimédia : une vraie solution pour l’enseignement des langues

    Notre enseignante convaincue nous explique le choix de KallyLang : «nous avons établi un tableau comparatif sur les fonctionnalités proposées par chaque labo de langues, en s’interrogeant sérieusement sur ce que nous voulions en faire et en demandant des présentations de chaume des solutions (…)».

    C’est finalement la solution développée par la société Kallysta sur plateforme Apple qui a été retenue car c’est celle qui nous est apparue la plus ergonomique tout en remplissant les fonctionnalités attendues à  savoir la compréhension orale, l’expression orale et le « pairing » (mise en relation de deux élèves pour qu’ils puissent produire ensemble un exercice oral) sans pour autant mettre de côté l’écrit ou la vidéo… (possibilités multiples de combinaisons d’exercices qui sont aussi offertes par KallyLang).

    Le « pairing », qu’elle utilise systématiquement (entre deux élèves et même à trois ou quatre!)… , est une fonctionnalité très importante comme le précise Lucie Fréchard.
    En effet, «investir dans un laboratoire de langues qui ne permettrait pas de faire parler les élèves nous paraissait contradictoire et inconcevable (…)».

    Au lycée, chaque euro est précieux et doit être dépensé de manière réfléchie. C’est donc avec des arguments concrets, après cinq années de réflexion, que le corps enseignant et la Direction ont présenté cette demande d’équipement au Rectorat et à la Région.

    Outre le facteur coût qui est toujours en point de mire, il a fallu passer la « barrière » mentale de la « plateforme » dans l’enseignement. En effet,  le « Mac » n’est pas le type de matériel qui est fréquemment utilisé et les « financeurs » (à savoir la Région) avaient besoin, à juste titre, de valider le bien fondé de cette démarche.

    La salle, refaite en totalité, représentait un investissement conséquent et le résultat est à la hauteur des espérances, tant sur le mobilier de qualité choisi que sur l’équipement réseau et les ordinateurs.

    La motivation des élèves est sans commune mesure avec un autre labo de langues ou une manière traditionnelle d’enseigner. A la découverte du labo de langues, les élèves étaient stupéfaits ; leur première réaction fut : «wouaouh c’est super, c’est beau», «et ça marche», ajoutera Lucie Fréchard.

    Aujourd’hui, ce sont 10 enseignants de langue sur 18 qui utilisent KallyLang, alors que le labo n’est installé que depuis la rentrée de septembre. Apparemment, même les enseignants un peu « hermétiques » aux nouvelles technologies se sont lancés dans l’aventure avec succès.

    Une adoption rapide et en peu de temps par la majorité des enseignants de langues de l’établissement

    Selon Lucie Fréchard, l’utilisation et  le déroulement d’une séance de travail en labo est si simple qu’il n’y a pas à hésiter. Elle se souvient de son ancien laboratoire à cassettes où ses élèves devaient enregistrer leur production en fichier « .wav » avant de l’envoyer à l’enseignant, «autant vous dire que je n’en récupérais pas beaucoup sur une classe», souligne t-elle.

    Le travail est donné aux élèves en début de cours et chacun peut ensuite le réaliser tranquillement de manière autonome. L’enseignant surveille « à distance » ; il peut tout de suite voir et écouter sur son ordinateur de contrôle les élèves qui ont des problèmes, sans avoir besoin de se déplacer dans la classe.

    «Avant on pouvait avoir dix mains qui se levaient en même temps et passer une heure à régler les problèmes, sans pouvoir répondre à tous les élèves correctement et surtout sans que les élèves aient le temps de faire leur enregistrement».

    L’individualisation du travail est donc un atout indéniable. Non seulement cela permet aux élèves de bien s’entrainer en réalisant le travail à leur rythme, mais le professeur peut également individualiser ses corrections et ses conseils à l’élève pour améliorer sa production.

    Le labo de langues, motivant pour l’enseignant mais aussi pour l’élève

    Des élèves motivés et disciplinés pour apprendre les langues, le « rêve » pour un enseignant ?
    Le fait d’avoir des « Mac » ne leur permet pas d’avancer plus vite, mais la qualité du son et l’isolement procuré par les casques adaptés, associé à l’ergonomie du logiciel KallyLang, les met plus facilement au travail.  «Les élèves ont envie de bien faire», souligne notre enseignante, ce qui n’était pas forcément le cas avant.

    Et des enseignants qui aiment travailler avec ce nouvel outil, au point d’assister à  un « surbooking » de la salle du labo…en à peine quelques semaines…Objectif atteint!

    Le labo multimedia, une vraie solution pour aborder l’enseignement numérique ?

    A priori, il semble être une solution pour apprendre les langues, mais comme les élèves de la classe de 1ère européenne l’ont suggéré, pourquoi ne pas utiliser ce labo multimédia dans d’autres matières comme en français ou en histoire-géographie pour s’entraîner aux oraux du bac par exemple ?

    De belles perspectives encore pour ce type de technologie!
    Rendez-vous dans un an pour voir les résultats…

  • La 3D stéréoscopique en classe : une aventure complexe mais bénéfique

    La 3D stéréoscopique en classe : une aventure complexe mais bénéfique


    Voici quelques pistes d’analyse en image grâce à un reportage réalisé par Ludovia Magazine dans la classe de Jean-Louis Janin, professeur de SVT au lycée Evariste Galois de Noisy le Grand, qui expérimente la 3D en classe depuis une quinzaine d’années.

    Il nous explique qu’il a d’abord utilisé la 3D sur des images fixes par diapositives avec deux projecteurs, puis par deux vidéoprojecteurs (ce qui permet des images animées), puis depuis cette rentrée avec le projecteur 3D DLP. Il nous en fait une démonstration avec sa classe de 1ère L sur le sujet «système visuel rétinien».

    Dans le cadre de l’expérimentation menée par l’Académie de Créteil, plusieurs sociétés qui travaillent ensemble autour d’un consortium* d’entreprises, ont fourni un matériel simple : un ordinateur portable, un vidéoprojecteur 3D et des lunettes 3D.

    Le dispositif mis au point s’adresse essentiellement à un public de collégiens, comme nous l’explique Julien Llanas, chargé de mission au pôle académique de Créteil : «pour le collège, on dispose des ressources nécessaires ; pour le lycée, il faudrait des ressources qui correspondent de manière plus adéquate aux points de programme, repérés par les enseignants, pour lesquels la 3D aura une valeur ajoutée».

    Il reste donc un travail conséquent à réaliser sur les ressources 3D ;  certains enseignants, comme Jean-Louis Janin, produisent eux-mêmes leurs ressources, pour faire face à cette pénurie. Mais cette activité est très chronophage ; «je passe environ deux heures par jour sur la 3D stéréoscopique», confie Jean-Louis Janin.

    De plus, créer de la 3D ne s’improvise pas ! «La stéréographie est complexe, il y a des règles à respecter afin que l’image soit bien acceptée pour qu’il n y ait aucune gêne chez le spectateur». Et il ajoute : «c’est super, mais si les gens ressortent en ayant mal aux yeux, cela perd de son intérêt» !

    On comprend donc qu’il y a deux voies, d’ordre éditorial, à explorer pour que cette technologie se fasse une place dans le monde de l’enseignement :

    –    y a t-il des sociétés capables de fournir la matière première adaptée ?
    –    la création «interne» (celle des enseignants) ne mériterait-elle pas d’être plus valorisée ?

    Outre cet aspect, non négligeable, la 3D offre de nombreux atouts ; pour exemple, les professeurs relèvent chez leurs élèves une meilleure motivation et une meilleure mémorisation. Un point de vue confirmé par  Maeva et Inès, élèves en classe de 1ère L «Avant on ne s’imaginait pas forcément les bonnes choses ; avec la 3D, tout est plus clair et puis c’est plus ludique».

    Quant à notre professeur de SVT, il n’est pas en mesure d’affirmer avec chiffres à l’appui que l’usage de la 3D a amélioré les résultats de ces élèves, mais il est certain néanmoins que cela facilite leur mémorisation du cours.

    Une situation d’enseignement qui reste malgré tout très frontale ; il serait nécessaire de la faire évoluer vers quelque chose de plus interactif, comme le suggère Jean-Louis Janin qui souhaiterait faire participer les élèves à la création de ressources ou encore les faire travailler en binôme sur de la 3D interactive en temps réel.

    Il nous confie n’être pas totalement satisfait du résultat de son travail sur la création de ressources. Perfectionnisme ? Vous l’aurez compris, comme toute activité pionnière, quand on crée ses propres ressources, la 3D stéréoscopique nécessite des connaissances spécifiques et demande un investissement personnel de l’enseignant et quelques week-ends sacrifiés…

    Enseigner avec la 3D est un enjeu pédagogique fort pour cet enseignant passionné ; C’est un défi qu’il relève ; il regrette juste de ne pas avoir assez de temps pour pouvoir l’utiliser davantage dans sa classe.

    Après une démonstration enthousiasmante, l’activité pionnière pour pouvoir se développer nécessite de développer de nouvelles approches pédagogiques et un accès plus aisé et a des ressources de qualité.

    La 3D rejoint la problématique plus générale du développement de l’usage des contenus numériques  à l’école, que sont les possibilités qui sont offertes aux enseignants d’accéder de façon aisée à des ressources de qualité, de se les approprier et de les intégrer dans leurs stratégies pédagogiques.  Cette approche nécessite souvent un premier investissement important, notamment de la part de l’enseignant.

    *Consortium d’entreprises ayant fournit les éléments de la solutions : DELL, ACER, Xpand, la technologie DLP de Texas Instrument, Amazing Interactives et Design Mate pour les ressources.

    Plus d’infos sur l’expérimentation de la 3D stéréoscopique dans l’académie de Créteil :
    Un bref historique : en 2010/2011, l’Académie a travaillé avec deux lycées et trois collèges dans le cadre d’un partenariat avec Texas Instruments. En 2011/2012 , cinq autres établissements se sont greffés à l’expérimentation dans le cadre d’un partenariat avec Nec. Dés janvier 2012, des enseignants chercheurs de l’institut télécom devraient travailler sur le projet. Afin de palier au manque de ressources, un collège d’éditeurs est en constitution pour soutenir ces expérimentations avec le soutien d’acteurs importants comme Design Mate, E-On Reality ou encore Xpand.

  • La tablette gagnante en classe de CM1

    La tablette gagnante en classe de CM1

    C’est autour de ces élèves que nous découvrons que la tablette dernière génération s’adapte parfaitement à la nouvelle génération d’élèves. A l’école Lallier classée en ZEP, personne ne semble paniqué, bien au contraire…

    C’est avec une grande attention que les élèves écoutent les consignes de Pierre Tourette, leur «maître» comme ils l’appellent, tablette numérique en mains, prêts à répondre aux exigences de conjugaison et d’orthographe de la langue française. Chacun est concentré sur l’outil et le maîtrise parfaitement.

    Alors que Pierre Tourette, professeur des écoles qui expérimente en profondeur ces nouveaux usages, récupère les résultats des enfants sur sa tablette, la leçon coule toute seule et l’apprentissage passe presque inaperçu.

    C’est ce que retiennent en tout cas les enfants, comme Danielle qui parle «d’apprendre en s’amusant» ou Auriana : «moi je trouve que c’est amusant, même si on travaille»

    Il faut dire que ces élèves ont déjà pu «tester» la machine durant toute une année, ce qui explique l’aisance dont ils font preuve.

    Autre exercice : les tables de multiplication. Il s’agit cette fois de répondre à une suite d’opérations et le programme indique en temps réel si l’élève a juste ; un petit défi que l’enfant peut se créer lui-même ; l’enseignant n’est jamais très loin, en cas de difficulté.

    Il instaure aussi à cette occasion un petit concours entre les enfants avec un classement des trois meilleurs et remise en jeu de leur titre sur une autre partie. C’est sous les applaudissements de toute la classe que sont accueillis les grands vainqueurs des tables de multiplication ; une ambiance détendue pour un apprentissage en douceur.

    En termes d’évaluation, Pierre Tourette avoue ne pas avoir de retours concrets avec chiffres à l’appui et comparatifs avec d’autres classes qui n’utilisent pas les tablettes, mais le ressenti de l’enseignant est globalement positif : plus d’implication des élèves et un apprentissage plus rapide pour certaines notions qu’avec l’utilisation de supports classiques.

    Applications utilisées dans le cadre du reportage : AB Math, iCardSort