Catégorie : technologies éducatives

  • Apprentissage de l’anglais en primaire avec le TBI

    Apprentissage de l’anglais en primaire avec le TBI

    Capture_ecran 2013-03-28 à 15.04.57Avant le TBI, Christine Menanteau dessinait au tableau à la craie des horloges, plus ou moins bien faites, pour faire apprendre l’heure en anglais ; ou elle utilisait des « flashcards », des petites images avec des dessins dessus… qui prennent du temps à être confectionnées et qui ont une durée de vie limitée. Avec le TBI on a tous les dessins à disposition quand on veut. Elle enseigne l’anglais à plusieurs niveaux, car les programmes du TBI sont adaptables et modulables.

    « Cela me permet d’avoir un matériel toujours en bon état, à la disposition des enfants, et de rendre l’activité plus ludique, plus vivante » précise Christine Menanteau.

    Autre avantage ; le TBI incite au travail collectif : les enfants peuvent facilement participer, même les plus timides. « L’enfant qui avant n’osait pas, se porte volontaire rien que pour le plaisir d’aller cliquer sur le tableau pour donner la bonne réponse, il oublie sa timidité ».

    Et ce n’est pas seulement l’anglais que les enfants apprennent grâce au TBI. A l’école des Sartoux, on généralise cette pratique à toutes les matières : « J’utilise quotidiennement dans ma classe que ça soit pour les mathématiques, le français… ce n’est pas seulement un outil mais plus quelque chose de central au niveau pédagogique ».

    En conclusion, les enfants apprennent vite et mieux, tout en s’amusant.

    « Ce n’est pas un gadget, je note vraiment une amélioration du niveau des enfants en anglais ; il se crée une symbiose au sein du groupe car le TBI est pour eux synonyme de jeu. Comme un jeu vidéo, ils s’amusent en apprenant. Maintenant, il ne faut pas se contenter de ce matériel, il faut aller plus loin » (sous entendu, la mise en place d’un ENT dans cette école primaire).

    Seul petit bémol, la «formation et l’accompagnement» en amont pour utiliser ce type de matériel. « Cela demande aussi beaucoup de travail de la part de l’enseignant. Les formations sur l’utilisation de ce type de matériel ne suffisent pas ; l’enseignant doit s’investir personnellement ».

    Propos recueillis lors des Netjournées 2011

  • Usage des TICE en mathématiques dans l’académie de Nice

    En cours de géométrie, cela fait deux ans que M. Boughanemi utilise le TBI. «Les élèves aiment bien car c’est très ludique ; ils peuvent faire beaucoup plus de dessins que sur le papier car on peut effacer facilement». Compas, équerres, règles et autre matériel ne sont pas pour autant relégués au rang des oubliés ; à la maison les élèves doivent utiliser les outils classiques.

    Les résultats scolaires sont ils meilleurs ? Réponse de M. Boughanemi : «Les élèves sont plus intéressés, plus concentrés avec le TBI. Après il faut quand même du travail !»

    Cet enseignant passionné nous confie qu’il n’a pas reçu de formation particulière pour utiliser ce matériel, il a appris «sur le tas ». «Au début on tâtonne, ce n’est pas toujours évident. L’avantage, c’est qu’on apprend en même temps que les élèves». Pour les élèves en revanche, il n’y a pas de soucis, ils sont très à l’aise avec ces nouvelles technologies, ils y arrivent très facilement.

    Deuxième cas concret en présence de Bruno Ferrari, autre ensegnant en mathématiques, avec un exercice de calcul mental et l’utilisation des boîtiers de vote.
    Comme il le souligne, un exercice de calcul mental prend souvent beaucoup de temps en termes d’organisation, entre distribuer la feuille d’interrogation, ramasser les copies… Avec ce programme, il lance l’exercice sur le TBI et les élèves répondent sur les boîtiers ; gain de temps aussi pour la correction, ce qui est agréable pour un professeur.

    «Cela m’aide car la note est générée automatiquement avec le temps de réponse. Je peux accéder rapidement aux résultats et aux rendus des élèves. Tout ce dont j’ai besoin, je l’ai directement en quelques secondes. C’est de la rapidité et du gain de temps».

    Les élèves sont satisfaits d’utiliser ces nouvelles technologies, cela les change de l’habituelle interrogation papier. Et à la fin de l’heure, ils connaissent leur note.

    Il y a véritablement un nouvel intérêt pour les mathématiques à utiliser cette méthode, le prof et les élèves y trouvent plus de plaisir.
    Et si on interroge M. Ferrari pour savoir si d’après lui, ce sont les cours de demain, il n’y a pas de doutes : «Nous ne sommes qu’au début de quelque chose, je suis attentif à tout ce qui peut se faire».

  • Expérimentation de tablettes électroniques, retours d’expériences dans différentes académies

    Expérimentation de tablettes électroniques, retours d’expériences dans différentes académies

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    Clermont-Ferrand, Académie de Limoge Pierre Matthieu, département du Rhône du centre Erasme, académie de Creteil, François Villemonteix.

    iPad 92 des Hauts-de-Seine

    Le département des Hauts-de-Seine avec son opération iPad 92, est une opération sur les 133 collèges publics et privés du département du 92 démarrée fin septembre de cette rentrée scolaire, avec une décision de distribution du Conseil Général de 2 iPad par collège; les iPad sur cette expérimentation étant destinés aux CDI.

    Les constats : c’est un nouvel outil qui nécessite une prise en main spécifique, il ne faut pas le comparer à d’autres outils, le facteur de l’immédiateté est important sur l’iPad, il est proche du livre et de l’ardoise mais ça ne ressemble à rien de connu. «L’idée de départ, c’est que personne ne détient de savoir sur ce type d’outil dans un contexte éducatif à ce jour». L’important a été de donner un sens à cette dotation par le Conseil Général, la deuxième phase a été une phase de formation pour la prise en main de ce nouvel outil (40 personnes enseignants sont venus à ces formations  sur la 100taine de collèges). Un blog a été créé et une série de guides sur l’usage et un forum «tablette numérique» également pour un suivi régulier  de ces usages et les demandes éventuelles d’accompagnement malgré la facilité apparente de cet outil.

    les premiers usages sont plutôt tournés vers des usages de lecture ou de consultation. L’objectif des expérimentations serait de mettre en place des expérimentations de classes nomades, de piloter un TBI avec un iPad, de créer ou piloter un iPad en réseau avec les autres iPad en réseaux.

    L’intérêt de l’iPad : peu de préalables techniques contrairement aux autres outils informatiques.

    Les usages nouveaux n’apparaissent pas forcement avec les tablettes, mais c’est la posture qui est prise (travail en groupe facilité car la tablette ne fait pas écran devant l’utilisateur)

    Académie de Grenoble

    Le projet sur cette expérimentation était de développer un travail sur la mobilité avec des élèves malades ou handicapés, répondre à des questions sur la manière dont les tablettes pouvait faire évoluer les choses, le choix de l’iPad a été  fait car à l’époque il n’y avait pas beaucoup d’offre en dehors de l’iPad.

    Premiers constats : Les élèves ont de plus en plus de Smartphone, ainsi quand on met un iPad entre les mains d’un élève, il n’y a pas de formation à proposer, car la prise en main est naturelle.

    L’intérêt dans notre groupe expérimental a été la présence d’IA IPR en histoire, lettre, SES.
    L’intérêt de la tablette ou Netbook, était de s’affranchir du déplacement dans une salle informatique dédiée.
    Les iPad ont été mis dans dans un panel d’établissements assez variés, aussi bien des forts utilisateurs de TIC, comme d’établissement ou les TIC sont peu déployés, des établissements ou il y avait des TBI, etc..

    L’appel d’offre , a été une partie un peu délicate, car il y avait le problème du WIFI et à l’époque une offre pas très large en matière de tablette, ..
    A ce jour (février 2011) Les tablettes viennent tout juste d’arriver et l’expérimentation va véritablement commencer.

    On observe quand même : des difficultés de gestion de flottes, de configuration en masse des iPad, de mises à jours, …des inquiétudes sur la possibilité de vols, de gestion des licences,  de problèmes d’accès au réseau et notamment ENT qui ne fonctionne pas entièrement sur iPad.

    Académie de Clermont Ville de Puy en Velay

    L’entrée choisie a été résolument pédagogique avec le socle de compétence à acquérir, l’expérimentation avec les tablettes a  consisté à voir comment ce type d’outil peut aider à l’accès au socle de compétences.

    Participation à l’opération nationale initiée par l’Académie de Créteil sur le dictionnaire numérique. Il a été envisagé de créer une application de type ardoise (comme une ardoise classique), la création d’application pour apprendre à compter, une collection apprendre à compter, dans le domaine des langues pour l’apprentissage des langues dans les sections de maternelle,..
    Le programme est chargé, mais on pense que ces tablettes sont de véritables couteaux suisses, car ils ont des fonction GPS, accès à Google Map, une caméra pour les sciences, des calculettes,..

    Opération OrdiCollège (Corrèze)

    Bernard Roussely Corrèze (Conseil Général) L’opération ORDIcollège et la place des tablettes qui ne concerne que les 6èmes. La question fut «Pourquoi ne pas équiper les 6eme alors qu’ils sortent d’école et d’un programme ENR, d’où la volonté du CG de proposer des tablettes aux 6èmes de Corrèze.
    C’est à partir de remontée d’informations sur les ordinateurs classiques que nous avons choisi les iPad, : temps de démarrage, fiabilité, ergonomie , intégration dans une salle de classe, le clavier numérique interchangeable dans les différentes langues pour l’apprentissage des langues (25 collèges dans le département), fourniture d’un tutoriel de configuration de base de l’Ipad, la découverte d’applications de base utiles pour certaines disciplines, des exemples de séances pédagogiques avec des exemples de collègues qui utilisaient déjà les iPad en classe.

    On développe les compétences du socle commun et du B2i avec l’iPad. La prise en main dans la famille a été relativement simple y compris dans les classes notamment auprès d’enseignants qui n’utilisaient pas l’informatique grâce au coté intuitif et du « Touch » un gain de temps évident, car le système se lance très rapidement, l’intérêt d’utiliser iPad est aussi le contrôle du contenu qui est assez forte chez Apple.

    Pour le moment peu d’applications de niveau « Collège », alors qu’il existe une offre importante sur le niveau primaire. Très bonne qualité de lecture sur iPad. (Fonction zoom notamment très appréciée, la qualité d’un produit en terme de fiabilité contrairement à d’autres type de parcs utilisés précédemment. Autre avantage : le poid pour les élèves de 6éme : on espère l’arrivée des manuels numériques de 6ème sur iPad !!!

    Inconvénient : la non compatibilité Flash, notamment pour des applications en mathématiques, les comptes iTunes génériques, (chaque élèves doit crée son compte iTunes), et cela devient compliqué à gérer.

    Autres soucis, sur des fichiers complexes et transfert de l’iPAd sur son ordinateur. Impossibilité de projeter le travail de l’élève qu’il a effectué sur l’iPad. Cout de la tablette non donné. : mais cher

    Département du Rhône

    ERASME Christophe Monnet : expérimentation autour de tablettes numériques et ultra-portables. Expérimentation depuis 2009, dont un établissement utilisera des iPad, c’est une expérience en partenariat Public Privé avec SFR. Exemple sur un cours de français avec notamment en cours de grammaire avec une interaction avec un TNI avec EtherPad.

    On retrouve les griefs sur l’iPad comme dans  les expériences citées précédemment. Projet d’outil de Quizz intégré à l’ENT pour utilisation par iPad compatible.

    Académie de Créteil

    François Villemonteix expérimentation Académie de Créteil sur les tablettes : Particularité de l’académie : de l’urbain ou hyper-urbain comme du rural. L’expérimentation a été décidéé à la rentrée 2010 où l’offre tablette était embryonnaire et que les collectivités étaient assez frileuse ; Financement proposé par l’Académie de Créteil pour 100 tablettes.

    Idée : Produire un discours sur les tablettes. On a conçu un pôle numérique CDDP / Centre d’enseignement attracteurs des enseignants, des collectivités comme des constructeurs.
    Résultats transitoires sur un processus en cours de marche : résultats contrastés, second degré : (sur 2 classes) question sur les enjeux de communicabilité (entre enseignants, entre machine, avec l’ENT) première réactions de défiances sur l’expérimentation au regard du coût en fonction de la conjoncture, mais le fait qu’on puisse se former rapidement sur ce type d’outils a fortement limité les freins de départ.

    Distribution des premières machines en novembre. Dans le premier degré, ce ne sont pas les mêmes résultats (sur 2 classes) : consensus sur l’expérimentation, soutien dès le départ, les utilisations peuvent être variées en fonction des classes : du collectif comme de l’individuel. Une valeur ajoutée du coté de la baladodiffusion. On perçoit l’outil comme un compagnon (faire un calcul, chercher une définition, …)

    Les problèmes posés : contradiction sur l’intérêt de l’outil «nomade» et l’élève, la facilité de transport et la sécurité de l’élève quand il l’emporte chez lui dans la rue. (Vol, agression, …)

  • Maskott : une expérimentation « Smart Tab » au Puy en Velay

    Maskott : une expérimentation « Smart Tab » au Puy en Velay

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    Avec cet environnement de travail les professeurs et les enfants du premier cycle vont bénéficier d’un outil léger, compact et mobile. Cette expérimentation suivie par l’Inspection académique de Haute Loire va permettre de mesurer l’impact de ces tablettes intelligentes dans les apprentissages et ainsi poser les premières bases pour un accompagnement du corps enseignement avec ce type de matériels.

    La tablette semble présenter de nombreux atouts par rapport aux supports classiques qu’il convient de valider : un format 7 pouces qui sur la table ne prend pas plus de place qu’une calculatrice, à coté du cahier.
    – la possibilité de lire tous les formats (Flash, HTML, tous formats vidéos, idéal pour les pod-Casts ou l’utilisation des diverses ressources présentent sur le net
    – un GPS intégré permettant des travaux hors de l’école en sciences et HG (orientation…)
    – Connexion 3G lien internet en tous lieux (avec également la possibilité de se connecter en wifi)
    – Appareil photo et caméra utilisable en sciences, arts plastiques…
    – Possibilité d’échanger des fichiers entre les tablettes en bluetooth, ou en wifi
    – Traitement de texte, tableur….
    – De nombreuses applications Android Market : Calculatrice, loupe,….

    Maskott concepteur de solutions pédagogiques et fournisseur de matériels (TBI, Netbook, SmartTab…) est spécialisée dans le monde de l’éducation. Depuis sa création la société conçoit et développe du contenu multimédia. Dans le cadre de l’expérimentation l’entreprise fournira du contenu déjà existant et concevra en collaboration  avec les enseignants des applications pédagogiques correspondants à leurs besoins.
    Par exemple, pour les maternelles une application pour l’initiation à l’Anglais sera progressivement développée.

    L’expérimentation pourra être dans un second temps complétée par  l’utilisation de la grande sœur de la Galaxy tab au format 10 pouces munie d’un clavier et d’un environnement Windows le Slider PC série 7.

    Plus d’infos sur http://www.maskott.fr

  • Inauguration d’Educavox, un nouveau media citoyen

    Inauguration d’Educavox, un nouveau media citoyen

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    Mercredi 19 janvier 2011 a eu lieu l’inauguration d’Educavox, un nouveau média cityoen sur le monde de l’éducation.

    Développant une stratégie d’alliance avec des partenaires privés, publics et associatifs, Educavox est une  initiative de l’association An@é, Association Nationale des Acteurs de l’Ecole et de la société Cybion, spécialiste du traitement de l’information sur le net. Durant les « Entretiens des civilisations numériques »  CINUM , organisés par Aquitaine Europe Communication, à Margaux en Gironde, un  défi  a été lancé dans le domaine de l’éducation. Joël De Rosnay et Michelle Laurissergues participaient aux débats. L’idée de concevoir un site « média citoyen », sur le modèle Agoravox, a ainsi germé.

    Des associations, des partenaires publics et privés s’associent  à l’An@é pour offrir à l’éducation un espace collaboratif.

    EducaVox, paroles d’éducation, est un site collaboratif, portail d’information et de partage sur les  problématiques de l’éducation, tous niveaux,  en phase avec les  évolutions de la société. Educavox se donne pour objectifs de :

    – Donner la parole aux citoyens et faire bouger les représentations sur l’école pour le grand public (jeunes, parents, enseignants, élus…)
    – Développer la culture numérique au sein des pratiques éducatives
    – Permettre la diffusion d’innovations et de créations
    – Rendre accessibles pour tout public des recherches et des études
    – Donner une actualité sélectionnée sur l’éducation et la culture
    – Permettre une vision des évolutions et des innovations sur l’éducation au niveau mondial.

    Un contenu participatif

    Sur Educavox, les articles seront rédigés par des internautes, experts professionnels et usagers,  au gré des contributions des rédacteurs. D’un point de vue technique,  le portail permet aux visiteurs, dans le cas où ils s’identifient en tant que rédacteurs, de rédiger des articles ou proposer des vidéos sur toutes les thématiques de l’éducation traitées sur EducaVox. Ce site se veut un lieu de débats sur l’actualité de l’éducation, un espace de ressources gratuit, un espace mettant en valeur des innovations et la créativité des élèves, étudiants, professeurs, animateurs, parents… Il permet la parole des internautes et les interactions sont nombreuses et modérées à priori pour garantir la pertinence des échanges. Le format adopté est celui d’un magazine en ligne.

    Le comité éditorial est formé de certains rédacteurs d’EducaVox mais aussi d’experts de l’éducation associés aux réflexions de l’An@é.

    Le comité se chargera de vérifier la conformité des propos tenus avec la politique éditoriale d’EducaVox et éventuellement mènera des enquêtes complémentaires en cas de doute si cela est jugé nécessaire.

    La ligne éditoriale d’Educavox
    ACTUALITES : L’actualité de la semaine, le fait marquant, l’interview, le reportage, la chronique audio
    INNOVATIONS : Dans le champ culturel et éducatif, didactique et pédagogique, un Europe ou dans le monde (Innovations techniques, pédagogiques, applications, dispositifs, structures….)
    CREATIVITE : Langages, photo, vidéo, images, sons, objets, art numérique, inventions, jeux, univers en 3D
    FORMATION : Recherches, analyses, cours en ligne, ressources
    DOSSIERS : Les dossiers sont composés par les articles publiés regroupés par sujets, (Recherches ou réflexions et ressources associées)

    Les partenaires fondateurs d’Educavox qui assurent la mise en route et la pérennité d’Educavox.

    An@é – APPLE France Éducation – BIOTICS International  – CYBION – FRANCE 5 Éducation – LIBCAST – ORANGE – PROVINCE DE LIEGE Enseignement – SMART Technologies

    Les contributeurs qui participent au financement après le lancement et apportent des contenus.

    Bayard, CNDP, INA, KALLYSTA, LUDOVIA, PROMETHEAN, Villes Internet…
    Découvrir le portail http://www.educavox.fr

  • Serious Game Expo 2010..ça progresse !

    Serious Game Expo 2010..ça progresse !

    « L’an dernier avec l’appel à projet de Nathalie Kosciusko-Morizet, nous souhaitions dépasser l’effet de mode et le risque était que l’intérêt s’amenuise. Ainsi, notre ambition cette année était d’en faire un évènement international et pour l’année prochaine proposer des conférences aussi bien en français qu’en anglais ». Nous sommes passé de 350 à 600 participants l’année dernière, nous souhaitions confirmer l’intérêt du secteur. Cette année, nous avons eu des prestataires Belges avec SeriousGame.be, mais il y avait aussi une délégation de Néerlandaise qui était venue voir l’intérêt du SGE Expo.

    « Quand on parle de 800 participants, chiffre que nous atteignons cette année, cela veut dire que l’on gère un des plus grand évènement au monde sur la thématique Serious Game. »

    Ce qui intéresse Ludovic Noel, c’est également d’en faire un évènement business, en dehors de la partie conférences, car n’oublions pas que la particularité du Serious Game Expo est que l’on y vient faire des affaires.

    « Les premières éditions étaient architecturées essentiellement autour de conférences avec un objectif d’évangélisation.  Cette année, on est encore dans cette phase et on essaie de faire venir des donneurs d’ordres, qui la plupart du temps sont là pour présenter leur retour d’expérience. Il ya également des conférences de prestataires, mais l’essentiel de notre ambition est de développer les courants d ‘affaires » précise Ludovic Noel. Les contacts pris sur le salon sont qualifiés et beaucoup de donneurs d’ordres viennent pour acheter.

    Par rapport d’autres salons, Rhône-Alpes est une région industrielle connue et reconnue en Europe, avec tous les secteurs représentés « on est un territoire industriel traditionnel où tous les secteurs industriels sont représentés, la pharmacie, l’énergie, la chimie, la mécanique, .. » qui permet de dire que le SGExpo est le lieu ou l’on peut voir l’essentiel de la proposition française de Serious Game, « sur les cinquante entreprises françaises du secteur, il y a trente entreprises sur le Salon, soit l’essentiel des prestataires nationaux ».

    Nous avons anticipé assez tôt, en 2004, dire que l’on va monter un évènement sur le Serious Game, peu de personnes n’en avait entendu parler, « les prestataires n’était pas prêts et nous nous sommes dit que nous devions être en capacité de faire croitre de concert l’offre et la demande », ce qui fait de Rhône-Alpes un territoire intéressant en terme de développement de marché, en terme de production et en terme d’achat avec notamment un effort sur la commande publique en matière de Serious Game.

    « Nous avons agit sur les deux composantes du marché avec notamment un système d’appui financier au développement que nous allons renforcer, avec les appels à projets et l’accompagnement des projets, ce qu’avait compris l’Etat français l’année dernière, la Région Nord-Pas-de-Calais également ». On commence à exister et maintenant on doit se poser la question d’un véritable développement économique.

    La deuxième étape maintenant est de ce dire : « comment on renforce les acteurs qui ont réussi à émerger pour que le leur développement soit accéléré, ce qui est une question de fonds propres mais également une question d’innovation. »

    Le secteur du Serious Game aux Etats Unis s’est développé, et on l’oublie la plupart du temps, sur de la commande publique, et les témoignages ou retours d’expériences que l’on rencontre sur les salons internationaux sont essentiellement des acteurs publics comme notamment le complexe militaro-industriel américain ou des chercheurs de laboratoires publics.

    « Aujourd’hui nous avons deux problématiques pour développer la promotion du concept de Serious Game, tant au niveau industriel que sur le grand public. En France ça été surtout les Grands Groupes qui ont tentés les premières approches et assez peu les institutions. Pourtant les Régions sont des acteurs importants en matière de formation continue, alors qu’on ne les voit pas sur le secteur. »

    Ce sont peut être des structures plus anciennes, qui ne se sont pas encore adaptées aux innovations aujourd’hui. « Mais cela nous donne des perspectives intéressantes pour le développement du secteur et du marché du Serious Game ».

    Le Futur pour nous, c’est de passer d’une logique d’accompagnement à une logique de développement de projets structurants, notamment en développant des laboratoires d’idées et d’usages sur le territoire. Trouver un territoire cible ou les prestataires et les usagers puissent être accompagnés dans leur démarche d’innovation.

    Nous souhaitons par exemple, développer une « Talent Factory » ou un incubateur de projets avec des étudiants qui peuvent à l’instar de « Digitalent » (www.digitalent.cat) sur Barcelone, développer de nouveaux projets numériques. « Bien entendu nous souhaitons travailler en collaboration avec les autres pôles français comme CAP DIGITAL, le Nord-Pas-de-Calais, car nous avons conscience que nous ne pouvons à nous seul soutenir le développement de la filière. »

    Les principales données sur le Serious Game Expo 2010

    Pour sa 6ème édition, le salon événement initié par le Pôle de compétitivité Imaginove et ses partenaires : le CNC, la DIRECCTE, la Région Rhône-Alpes et le Grand Lyon, s’est achevé mardi 23 novembre à la Cité Centre de Congrès de Lyon.

    Avec plus de 800 participants (une hausse de 10%) et trente exposants (hausse de 50%), l’édition 2010 a rencontré un franc succès.

    Le salon événement a également  récompensé et a remis les trophées aux prestataires de serious games les plus novateurs de l’année 2010 dans le cadre des Trophées du Serious Game Expo.

    Rendez-vous fixé en 2011 pour un prochain volet, cette fois, orienté à l’international. www.seriousgameexpo.com

    Chiffres clefs de l’édition 2010 :

    • plus de 800 participants (+10% par rapport à 2009)

    • 30 stands exposants (+50% par rapport à 2009)

    • 22 conférenciers

  • Retour d’expérience sur Prometheanplanet par Cyril Michaud professeur de mathématiques

    Cyril Michau souligne tout d’abord la facilité avec laquelle il a pu télécharger des ressources gratuites sur le site communautaire Promethean Planet. Les ressources sont en effet classées par matière et par niveau d’enseignement et accessibles grâce à un moteur de recherche. Il a ensuite pu retravailler les paperboards téléchargés afin de les adapter à son cours et aux autres outils dont les élèves disposent (notamment leur manuel de mathématiques). Inversement, il a lui-même posté en 3 clics ses propres paperboards, activités ou autres exercices afin de les partager avec d’autres collègues de mathématiques et d’avoir leurs retours pour les améliorer.

    Cet enseignant trouve d’autre part cette approche particulièrement utile pour faire évoluer ses cours et améliorer les apprentissages par les élèves. Il a enrichi ses cours d’informations et d’exemples dont il ne disposait pas jusque là.

    Il s’est inspiré des bonnes pratiques postées par des collègues de mathématiques sur la communauté en ligne pour modifier sa façon de présenter certains sujets. Il a par exemple adapté son cours sur le théorème de Pythagore.

    Il a utilisé des contenus numériques animés pour visualiser les concepts arithmétiques et géométriques. Les séquences animées qu’il a récupérées sur Promethean Planet les rendent en effet plus compréhensibles par une large majorité d’élèves. Il a, par exemple, illustré le théorème de Pythagore avec des représentations graphiques qu’il fait bouger dans l’espace du tableau.
    « Grâce à cette communauté, je peux récupérer des éléments auxquels j’aurais eu difficilement accès autrement, et surtout je peux suivre des conseils et astuces suggérés par des collègues. J’échange aussi régulièrement avec d’autres enseignants sur de nouvelles idées, contenus ou façons de parler de telle ou telle partie du programme », explique Cyril Michau.

    Dernier point mis en avant par Cyril Michau : les fonctionnalités du logiciel d’activité pédagogique ActivInspire, des boitiers d’évaluation ActivExpression et du tableau interactif ActivBoard® qu’il utilise pour faire ses cours. Il trouve particulièrement intéressant de pouvoir afficher simultanément plusieurs ressources au tableau et de naviguer de l’une à l’autre, afficher d’anciens cours d’un simple clic, ajouter une page blanche pendant le cours, cacher les réponses avant de les dévoiler, etc.

    « Je fais en sorte que les figures soient en mouvement et évoluent sur le tableau interactif Activboard, disparaissent ou réapparaissent », détaille Cyril Michau.
    Au final, l’échange entre l’enseignant et les élèves s’en trouve facilité, fluidifié et enrichi. « En m’appuyant sur les ressources que j’ai trouvées sur Promethean Planet, j’ai rendu mes cours plus interactifs et plus vivants. Non seulement je les adapte aux élèves que j’ai en face de moi mais j’arrive à mieux capter leur attention et à les faire plus participer à la leçon », se félicite Cyril Michau.

    Cyril Michau est enseignant depuis plusieurs années au collège René Descartes du Blanc-Mesnil. L’établissement équipé à présent de 8 ActivBoard, d’une ActivSlate ainsi que d’une valise de boîtiers de vote ActivExpression® investit dans le développement du numérique à l’école. Avec en moyenne 23 élèves par classe, pour un collège classé ZEP zone sensible (P.E.P. 4 = groupe d’établissements reconnus comme très sensibles),« le défi quotidien des professeurs est d’assurer un cours qui intéresse le plus d’élèves possible, en raccrochant tous les élèves en difficultés scolaires et en les remotivant dans nos matières. Mon axe principal est la technologie ainsi qu’un grand côté ludique. », conclut Cyril Michau. Le but étant de recréer des cours plus dynamiques et attractifs.

  • Utilisation de Twitter en cours : retour d’expérience par Eric Delcroix


    Utilisateur de Twitter , le service de microblogging qui consiste à envoyer des messages de 140 caractères, je cherchais une solution pour initier les étudiants à ce mode de communication tout en dynamisant mon enseignement.

    Le choix de l’employer dans le cadre de ce cours a été influencé également par la présence de deux-trois étudiants déjà fervents utilisateurs de l’outil avant le début des cours.

    Twitter pouvait permettre la prise des notes, enrichis par les « écoutants» pendant l’exposé comme cela se pratique déjà pendant les conférences entre professionnels.

    J’avais ajouté une contrainte à ceux qui animaient l’exposé, outre la diffusion de leur présentation dans un blog Internet2010 , ils devaient récupérer les Twitts diffusés et les inclure dans le blog.

    Twitter en plus offre l’avantage de résoudre les problèmes évoqués pour les exposés. Si l’étudiant n’était pas à l’écoute de l’exposé, il ne pouvait pas Twitter et cela pouvait se voir ! Et surtout, il y avait de fortes chances que des personnes extérieures apportent leur avis sur les informations diffusées.

    De plus, je suis depuis longtemps persuadé que, contrairement à une idée répandue, Twitter et les autres outils de médias sociaux et de Web Temps Réel dans un usage professionnel demande un apprentissage. L’occasion faisait également le larron. Il me semble en effet que c’est le rôle de l’éducation nationale à tous les niveaux de former les élèves et les étudiants aux outils qu’ils utiliseront journellement demain ! C’est un «crime» de ne pas le faire.

    J’avais choisi d’utiliser pour commencer un client Twitter : HootSuite , qui permettait à tous les participants de « se cacher » sous le nom Internet2010 pour communiquer et aussi de repérer les messages qui sortaient de la salle de cours. Mais, le principal souci avec HootSuite est sa limite sur le nombre d’envois.

    Après une courte présentation du micro blogging et de Twitter, pendant un trimestre, chaque semaine pendant les exposés, les étudiants ont employé le micro blogging comme système de prise de notes. À chaque séance de travail, un tag était défini en plus de celui qui marquait l’expérience (#internet2010). Chaque mardi ou presque selon @twirus_fr, #Internet2010 était dans le Top5 des tags populaires (http://fr.twirus.com/ ).

    Au final, il était intéressant à faire le point côté enseignant, côté étudiant et pour le public de l’extérieur (chaque semaine, différentes personnes suivaient les exposés dès 8 h 30)

    Des aspects inattendus de l’emploi de Twitter sont apparus au fil du temps ! Outre la continuation des débats en dehors du temps de cours dans certains cas, notamment avec les personnes de l’extérieur, parfois des étudiants de l’autre groupe suivaient ce qui se disait dans l’exposé. De même, les étudiants absents pour divers causes (dont les malades) suivaient très souvent le cours à distance au travers de Twitter ! La continuation de l’enseignement ou la continuité pédagogique en quelque sorte !

    Autre effet surprenant, l’enseignant doit faire attention à ce qu’il dit ! En effet, les étudiants twittent assez facilement des messages du type «Delcroix dit», «ED :»… alors que c’était un propos provocateur pour les faire réagir. Il faut donc apprendre à employer le off.

    Côté étudiants, après l’effet déstabilisant de la nouveauté le gros reproche de la prise de note des exposés dans Twitter est la difficulté de cumuler la prise de notes tout en écoutant et en suivant l’exposé (un soucis de concentration). Ils ont l’impression de ne pas suivre le cours et indiquent qu’il est plus difficile pour eux de saisir le texte au clavier que d’écrire avec un stylo !

    La participation et les commentaires de personnes extérieures a été plébiscité (préparation à la vie professionnelle ?) appartiennent aux autres points mis en avant par plusieurs étudiants, ainsi que l’aspect ludique (ce qui explique le «initiation à Twitter sans le côté ennuyeux des cours classiques») et la possibilité d’ajouter des liens (approfondissement du cours).

    Il est à noter que certains étudiants ont eu peur de ne pas être écouté pendant leur exposé ! Ce qui évidemment n’est pas le cas. Mais, au passage, mon ressenti d’enseignant : les étudiants avaient plus peur d’une manière globale de faire leur exposer que les années précédentes.

    Globalement, selon les étudiants, l’expérience est à renouveler avec quelques aménagements. Le premier d’entre eux, un cours où l’on explique comment fonctionne Twitter, la prise en compte des autres (étudiants et extérieurs), etc. Bref, un vrai cours sur l’apprentissage de l’utilisation de Twitter.

    La diffusion de l’exposé sur le net avant la présentation est réclamée par les étudiants et les personnes de l’extérieur. Du moins, les grandes idées ce qui selon eux, faciliterait la compréhension de l’exposé, la prise de note et le partage d’informations. Seul bémol que j’émets, lorsque les présentations étaient en ligne en début de présentation, les échanges étaient réduits dans Twitter !

    Ensuite, les étudiants et les personnes de l’extérieur préconisent une répartition des rôles dans la prise de note avec la nomination d’une équipe de greffiers par exemple et une personne de l’exposé qui suit Twitter pour pouvoir réagir directement.

    Comme vous l’avez compris, le public de l’extérieur du cours a répondu présent. Lui aussi réservait son lot de surprises comme les articles dans le blog de l’une des participantes (voir dans les liens en fin d’articles) suite aux exposés.

    Globalement, ce public a apprécié le contenu riche et perceptible à travers les tweets, la réactivité aux quelques questions posées et qui ne sont jamais restées sans réponse. Il note que l’organisation s’est améliorée au fur et à mesure assez rapidement (idem pour le côté expérimental). Le site Internet2010 a également été goûté, avec les présentations utilisant différents supports.

    Cependant, j’ai quelques regrets notamment sur l’absence du travail de réécriture entreprit pour supprimer les messages personnels, les informations redondantes… lors de l’insertions des messages de Twitter dans le blog Internet2010. J’aurais du insister sur ce point !

    Il semble aussi que peu d’étudiants aient consulté les exposés une fois mis en ligne dans le blog ou relus les prises de notes dans Twitter ! Mais, auraient-ils relu davantage leurs propres notes ? C’est peut-être lié au mode d’évaluation, où seul l’exposé est soumis à note !

    Vous l’avez certainement compris, je suis prêt à recommencer les exposés dans Twitter et ses 140 caractères (ce qui permet aux étudiants d’apprendre à synthétiser l’information), si les conditions s’y prêtent. En effet, je ne pense pas que l’on puisse utiliser Twitter à toutes les sauces et surtout utiliser Twitter pour faire du Twitter.

    Ce ne sera plus une expérience puisque, entre temps, d’autres ont déjà employé Twitter pendant leurs cours comme David Cordina ou l’expérience dans un autre contexte de Laurence en lycée professionnel (http://frompennylane.blogspace.fr/ )

    Et puis, utiliser Twitter et les outils du Web Temps Réel deviendront une évidence pour tous dans quelques années. Les étudiants de ce master resteront justes des précurseurs.

    Quelques liens
    Les réactions complètes des étudiants, du public…

    Quelques articles d’Annie (public extérieur) :
    * Ma réflexion sur l’exposé sur le microbloging dans Internet 2010
    * Exposé sur Twitter concernant les flux RSS
    * Les réseaux sociaux sur Internet2010 (http://afaucher2001.wordpress.com/2009/11/10/les-reseaux-sociaux-sur-internet2010/)
    * XML sur Internet2010

    Et du côté des étudiants :
    * La présentation du projet version Geekette
    * Le retour d’expérience de Maureens

    La Voix du Nord est passée et livre une vidéo Twitter à la fac : une expérience à Lille III