Catégorie : international

  • Des jeunes d’Issy installent une classe numérique à Dapaong, au Togo

    Bel exemple de solidarité numérique : huit jeunes d’Issy-les-Moulineaux ont participé, l’été dernier, à un voyage solidaire à Dapaong, ville jumelle du Togo, pour y installer une classe numérique.

    Une initiative menée dans le cadre du programme Sankoré d’éducation numérique pour tous en Afrique, qui s’inscrit dans la contribution française au partenariat franco-britannique destiné à atteindre les objectifs du Millenium en matière d’éducation sur le continent africain.

    Grâce à cette initiative, les jeunes Isséens ont permis aux enseignants de l’école primaire Bodjopal de Dapaong  d’utiliser un Tableau Numérique Interactif (TNI) et d’accompagner leurs cours de ressources numériques éducatives (exercices interactifs, illustrations, vidéos…) de très grande qualité pédagogique.

    Cette école, située dans le centre de Dapaong, accueille 1 230 élèves, répartis dans 24 classes. Dès cette rentrée scolaire, les enseignants locaux peuvent mettre à profit cet outil avec leurs élèves afin d’améliorer leurs conditions d’apprentissage.

    A noter qu’ils ont été spécialement formés par les jeunes à la création de contenus, ce qui leur permettra d’adapter leurs propres ressources et de les échanger !

    La ville d’Issy-les-Moulineaux est encore une fois pionnière puisqu’elle est l’une des premières en France à s’engager dans ce projet.

    Elle continuera à apporter tout son soutien pour développer encore le programme Sankoré afin d’accompagner l’éducation des jeunes générations de Dapaong et tenter ainsi de réduire, à son niveau, la fracture numérique mondiale.

    Pour André Santini, Député-maire d’Issy-les-Moulineaux, il s’agit «d’offrir aux enseignants togolais de Dapaong, les meilleurs outils et contenus éducatifs que nos enfants utilisent à Issy-les-Moulineaux».

    Le programme Sankoré, l’éducation en partage

    A l’heure où la transmission des connaissances se transforme avec le mariage du numérique et de l’éducation, il devient possible d’équiper des classes numériques à faible coût. Les ressources éducatives les plus élaborées peuvent être partagées gratuitement. En accompagnant cette révolution, le programme Sankoré d’éducation numérique pour tous contribue à répondre aux défis de l’éducation de masse en Afrique.

    Plus d’infos : www.sankore.org / www.educationnumeriquepourtous.com

  • Les espaces de discussion sur Internet comme dépassement des communautarismes ? Exemple d’un site d’information libanais

    La pratique communautaire dans un système communicationnel et informationnel globalisé

    La pratique d’Internet a conduit les usagers à se regrouper en communautés d’intérêts, ce qui conduit naturellement au développement de pratiques communautaires. Mus par une volonté de communiquer et d’échanger, c’est à l’intérieur de ces communautés que ces individus vont s’exprimer et établir des liens. Et c’est à travers les échanges, sous forme de débats en ligne, que cette dynamique doit être étudiée.

    L’exercice de l’agora virtuel : le débat public en ligne

    Nous abordons l’exemple du débat public en ligne comme terrain d’échanges et d’interactions entre protagonistes. A première vue, Internet pourrait devenir régulièrement un outil de choix pour une démocratie participative où le citoyen pourrait intervenir régulièrement dans le débat publique (Flichy, 2008). Internet favorise-t-il  la délibération démocratique ou une balkanisation des opinions publiques?

    Habermas (1997) a défini l’espace public comme étant le « processus au cours duquel le public constitué d’individus faisant usage de leur raison s’approprie la sphère publique contrôlée par l’autorité et la transforme en une sphère où la critique s’exerce contre le pouvoir de l’État ».

    Les participants à une discussion en ligne se réfèrent-il à des principes communs?

    En nous basant sur le courant des Economies de la Grandeur développé par Luc Boltanski (1991) et son équipe, pouvons-nous imaginer un registre propre à la critique et la justification sur Internet, avec les caractéristiques communes des cités activées possédant des propriétés propres à ce terrain d’action?

    Situation du champ d’étude sur un site libanais

    Rapprochement ou éloignement communautaire? À la lumière des réflexions précédentes sur la discussion critique en ligne, peut-alors répondre à la question de savoir si, à travers cette activité, un rapprochement communautaire dans un pays comme le Liban est envisageable?

    Méthodologie

    Notre but est alors de répondre à la question précédemment posée, à savoir dans quelle mesure un tel espace de discussion peut être un terrain propice au rapprochement entre individus ayant des idéologies antagonistes et partisans de politiques rivales? Pour cela, nous allons procéder à l’analyse d’un espace d’échanges (la section commentaires à la suite d’un article sur le site d’information www.naharnet.com),  à la lumière des mondes communs de la cité de l’opinion et de la cité civique dans la discussion critique sur Internet inspirés de la théorie des économies des grandeurs. Notre démarche respecte celle de l’analyse textuelle : l’analyse de la fréquence des éléments (mots ou formes graphiques) présents dans le texte et considérés comme indicateurs des actes de langage (Austin, 1970 ; Searle, 1972) ou comme trace des modèles cognitifs (Johnson-Laird, 1994). Mais aussi l’analyse proportionnelle du discours, qui repose sur un découpage systématique du discours sur base d’unités sémantiques (Albarello, 2003).

    Communication scientifique présentée sur ludovia le 30 août à 16h30 par CHAKER Rawad www.ludovia.org

    Biographie de l’auteur

    Actuellement enseignant-chercheur à l’Université Libanaise, Beyrouth, Liban, Faculté des Sciences de l’Education, et dès la rentrée prochaine à l’Université Saint-Joseph (Beyrouth).

    2007-2011 Doctorat en Science de l’Education, Université de Cergy-Pontoise, spécialité   sociologie et technologie de l’éducation.

    2005-2007 M2 Recherche en Sciences de l’Education, à Paris V René Descartes.

    2004-2005 Master Professionnel en Ingénierie des Medias pour l’Education, Université de Poitiers.

  • Partenariat e-learning pour l’apprentissage des langues

    Partenariat e-learning pour l’apprentissage des langues

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    Au titre de l’accord, l’Académie proposera toute la gamme Corporate Language Training de Digital Publishing à ses clients, dont une grande variété de solutions de logiciels de formations linguistiques interactives. Les deux acteurs espèrent stimuler l’innovation et ouvrir de nouvelles voies pour la collaboration autour des solutions e-learning.

    «Nous sommes ravis d’être en partenariat avec la Saudi Academy car, non seulement ils nous offrent une expertise dans le domaine des formations linguistiques sur leur part du marché, mais en plus de cela, ils possèdent un réseau considérable dans le Royaume – bien que leur influence s’étende bien au-delà de cette région.

    Nous avons aussi choisi la Saudi Academy pour la qualité de ses cours locaux qui sont parfaitement complémentaires à notre logiciel ainsi que pour l’alliance entre nos solutions de formations linguistiques et leur service clientèle réactif qui convient parfaitement aux clients de la région», a réagi Mehdi Tounsi, responsable des partenariats internationaux chez Digital Publishing.

    Plus de 1000 sociétés, instituts et universités bénéficient de la nouvelle approche de Digital Publishing, de ses solutions de formations linguistiques et de ses classes virtuelles. 

    Digital Publishing est présent dans plus de 80 pays, travaille avec un réseau mondial de plus de 750 tuteurs et propose une gamme considérable de modules de formation innovants.

    L’offre Corporate Language Training comprend des solutions blended learning, un logiciel interactif de formation en langues, un service de classes virtuelles, un outil de reconnaissance vocale ainsi qu’un service de tutorat actif.

    La Saudi Academy propose ses services de formations linguistiques en ligne à une communauté mondiale depuis 1983 en Arabie Saoudite. Elle offre ses services de formation aux particuliers et aux sociétés en l’Arabie Saoudite, dans le Golfe et au Moyen-Orient.

    A propos de Digital Publishing

    Créé en 1994, Digital Publishing est le leader européen dans le domaine le domaine du e-learning pour les langues. Grâce à un dispositif complet de formation qui intègre, selon les besoins, cours en ligne, tutorat par email et par téléphone et regroupement en classes virtuelles, près de 80.000 apprenants dans 1000 entreprises, universités et institutions européennes suivent aujourd’hui les formations en ligne Digital Publishing en anglais, en allemand, en espagnol, en italien et en français.

  • Halte au WIFI dans les écoles !

    Halte au WIFI dans les écoles !

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    Mais quelles précautions ? En effet, comme cela a été le cas à la sortie du four à micro-ondes et du premier téléphone portable, les experts s’interrogent sur les effets nocifs que pourraient engendrer l’exposition des enfants aux micro-ondes générées par des appareils comme les téléphones portables ou l’installation du WIFI, alors qu’ils sont toute la journée en classe.

    La commission rappelle qu’il ne faut pas attendre des preuves cliniques et scientifiques avant de prendre des mesures, comme cela a été le cas par le passé pour l’amiante, l’essence au plomb et le tabac, au regard de ce que cela a coûté d’un point de vue sanitaire et financier.

    La commission préconise entre autres :

    • -de prendre des mesures afin de limiter l’exposition des personnes aux ondes des téléphones portables et autres technologies tel le WIFI, notamment les jeunes, sujets plus exposés aux risques pour le cerveau.

    -faire des campagnes d’information sur les risques des ondes à long terme sur notre environnement et sur la santé humaine, en particulier à destination des enfants, des adolescents et des jeunes adultes.

    A destination des enfants, le rapport est très clair, il encourage à interdire les téléphones portable et tout système WIFI émettant des micro-ondes dans les salles de classe, jusqu’à ce que la Science nous dévoile clairement les résultats sur leurs effets «nocifs».

    A l’heure où les tablettes font l’objet de toutes les discussions dans les établissements de France, voilà encore un paramètre qui vient peser dans la réflexion !

    La Commission préconise aussi d’entamer de nouvelles recherches sur le développement d’antennes de télécommunications et de nouveaux téléphones portables qui n’auraient aucun risque pour l’environnement et la santé publique … Utopie ou lueur d’espoir ?

    Plus d’infos :
    Rapport de Jean Huss du Conseil de l’Europe

  • Itslearning part à la conquête du marché néerlandais

    Itslearning part à la conquête du marché néerlandais

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    Le fournisseur norvégien de TIC éducatives itslearning a annoncé aujourd’hui qu’il acquerra bientôt une participation majoritaire dans la société néerlandaise Dactique. Les deux sociétés fournissent des plateformes d’apprentissage et des produits connexes à leurs clients de l’enseignement primaire, secondaire, professionnel et supérieur.

    En conséquence de cette acquisition, itslearning établira une filiale aux Pays-Bas, du nom d’itslearning Nederland, qui combinera les opérations néerlandaises actuelles de Dactique et d’itslearning. itslearning opère aux Pays-Bas depuis 2004 par le biais de ses partenaires.

    Arne Bergby, le PDG d’itslearning AS, a déclaré : «Avec cette transaction, l’un de nos principaux objectifs consiste à devenir capable de mieux servir nos clients néerlandais. Nous souhaitons nous rapprocher de nos clients sur le terrain pour pouvoir leur offrir un service et une assistance d’une qualité supérieure encore, et Dactique jouit d’une excellente réputation en ce qui concerne le service et l’assistance qu’elle offre à ses clients – cette coopération devrait donc profiter à tous».

    «Cette transaction nous ravit», a déclaré Quirijn Hamel, Directeur général de Dactique. «Après des années de rude compétition entre les deux sociétés, cette nouvelle coopération nous permettra d’accorder plus de place à l’innovation et au développement des produits – ce qui devrait être une bonne nouvelle pour les institutions pédagogiques de tout le pays».

    Dactique fournit actuellement deux produits au secteur néerlandais de l’éducation : Dapter, un système d’apprentissage et de portefeuille électronique, et Teletop, une plateforme d’apprentissage avancée. Au total, environ 400 000 personnes utilisent au moins l’un de ces deux produits.

    Les opérations se poursuivront dans les locaux de Dactique à Enschede, aux Pays-Bas, et l’équipe de direction restera la même. Dactique et itslearning travailleront désormais en collaboration pour combiner les meilleures caractéristiques de leurs deux plateformes d’apprentissage, tout en continuant à développer Dapter.

    Cette acquisition consolidera la position d’itslearning AS en tant que l’un des plus importants fournisseurs de plateformes d’apprentissage au monde, comptant environ 180 employés et des millions d’utilisateurs.

    Pour plus d’infos : www.itslearning.fr. et www.dactique.nl 

    À propos d’itslearning
    Basée à Bergen, en Norvège, itslearning possède des bureaux au Danemark, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Suède, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Plus de 40% des ressources d’itslearning sont consacrées à la conception et au développement de produits.

    À propos de Dactique
    Dactique fournit un certain nombre de produits et services au secteur néerlandais de l’éducation, y compris une plateforme d’apprentissage avancée et une solution de portefeuille électronique.
    Fondée en 2003, la société est basée à Enschede.

  • Le numérique pour aider la reconstruction du système universitaire haitien

    Le numérique pour aider la reconstruction du système universitaire haitien

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    Projet conjoint entre le Ministère français des affaires étrangères et européennes, l’AIRD et l’AUF, le PENDHA (Plan d’Enseignement Numérique à Distance en Haïti) est destiné à soutenir la reconstruction du système universitaire haïtien à travers la mise en place d’un réseau «d’espaces numériques polyvalents» dans les universités haïtiennes.

    Le projet prévoit le développement de douze sites numériques pluridisciplinaires et de cinq «campus» consacrés à la médecine et aux sciences de la santé ; ils seront répartis dans les principales villes du pays.

    Les deux premiers espaces numériques ont été inaugurés à l’Ecole Supérieure d’Infotronique d’Haïti (ESIH) et à l’Université Quisqueya. Dans ces espaces, les étudiants haïtiens pourront accéder directement aux ressources en ligne d’un réseau de plus de 700 universités francophones dans le monde et surtout, suivre des formations universitaires à distance dans le cadre du dispositif de Formation Ouverte et à Distance (FOAD) mis en place par l’AUF.

    Ce projet a notamment pour but de mettre un frein à la fuite des cerveaux qui compromet le développement de l’Ile. En effet, comme dans un grand nombre de pays en voie de développement, de nombreux Haïtiens étaient jusqu’alors souvent contraints de s’expatrier pour suivre certaines études, sans retour à leur pays natal dans la plupart des cas. Ce constat s’est vérifié tout particulièrement après le séisme de janvier 2010, qui a détruit une part importante des structures éducatives.

    Pour Bernard Cerquiglini, recteur de l’AUF, «le projet PENDHA représente l’offre numérique de contenus francophones la plus ambitieuse à ce jour».

    Avec l’inauguration de deux espaces numériques, le programme a entamé sa première phase. La préparation des formateurs appelés à prendre en main le réseau et mettre en œuvre le dispositif d’enseignement a également débuté. En renforçant le dispositif de formation de l’île, le projet PENDHA devrait permettre de réduire dans les deux années à venir la fracture entre Haïti et les pays les plus avancés de la région pour ce qui concerne l’accès à l’enseignement supérieur.

    A propos de l’AUF :
    L’Agence universitaire de la Francophonie est une association mondiale d’universités ; elle a pour objet de faire le lien entre les universités de langue française. Elle est l’opérateur des Sommets des pays francophones pour l’enseignement supérieur et la recherche.
    L’association œuvre depuis 50 ans dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elle a vocation à former des professionnels aptes à contribuer au développement de leur pays. Elle regroupe 774 établissements universitaires sur les 5 continents dans 91 pays, dont 55 membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie.
    L’association a pour mission de soutenir les stratégies de développement des 774 établissements membres, de faire émerger une nouvelle génération d’enseignants, de chercheurs, d’experts et de professionnels, acteurs du développement, de promouvoir la communauté scientifique francophone pour qu’elle devienne une référence internationale et apporte sa contribution aux enjeux mondiaux (changement climatique, pauvreté, agriculture, sécurité alimentaire, santé, droit).

  • Les Prix TIGA 2011 célèbrent l’excellence en matière de eGouvernement

    Dar es Salaam, Tanzanie. Berlin, Allemagne. La compétition pour les troisièmes prix TIGA –  la Technologie au service des Gouvernements – organisée par la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA) et soutenue par le gouvernement de Finlande est ouverte. Cette récompense biennale valorise l’utilisation efficace des TIC dans les services publics par les gouvernements africains et souligne le rôle des TIC comme facteur de développement.

    La date limite d’entrée dans la compétition est le 28 février prochain. 

    Un des volets de la compétition, intitulé « L’Amélioration des Services d’Education grâce aux TIC » est organisé conjointement avec la Conférence et le Fond de Soutien pour l’Education de eLearning Africa, EAST.

    Les Prix TIGA sont présentés aux gouvernements africains et aux institutions du continent engagés dans le développement et la mise en oeuvre des TIC pour les services publics et qui contribuent ainsi au développement de la société d’information en Afrique.

    En 2009, douze initiatives en provenance de dix pays africains se sont vues décerner les prix TIGA, comme par exemple le projet intitulé « Unités Mobiles de Soins pour les Femmes », mis en place par le Ministère Egyptien des Communications et des TIC. Ce projet met des ressources éducatives et des outils au service des radiologues, des chirurgiens et autres professionnels de santé pour lutter contre le cancer du sein. Le Ministère des la Communication, des Sciences et des Technologies du Botswana a lui été récompensé pour son projet intitulé « Relions les Communautés – Centre Kitsong », une initiative qui permet aux communautés rurales d’accéder aux e-services et de se familiariser avec la culture des TIC.

    Toutes les informations sur les différents volets de la compétition et les conditions requises pour y prendre part sont disponibles à l’adresse : www.uneca.org/tiga

  • 80 Tableaux Blancs Interactifs pour la « Gladsmore Community School »

    80 Tableaux Blancs Interactifs pour la « Gladsmore Community School »

    160120114d347ed88c2c6Chaque salle de classe a sa solution « intégrale », adaptée à sa matière, en majorité des produits SMART Technologies (« car on apprécie le côté « touch » du TBI) ». Comme chez nous, les élèves vont donc de salle en salle pour assister aux différents cours. Nous restons quelques minutes en salle de musique, où chaque élève a pour mission de « fabriquer » sa propre compo à l’aide d’un synthétiseur, d’un ordinateur, d’un casque… par personne ! Pour un tel équipement, l’école dispose même de son propre service de maintenance, soit 2 personnes chaque jour sur place.

    M. OJOKOR poursuit son exposé en nous dévoilant le taux de réussite de son école, notamment pour le GCSE (équivalent de notre Brevet des Collèges), 91 % l’année dernière, soit au-dessus de la moyenne nationale. Il attribue ces bons résultats à la manière d’enseigner, qui repose en grande partie sur l’utilisation des TICE, mais pas seulement.

    Pilier indispensable au succès : les relations enseignants/élèves, enseignants/parents mais aussi parents/élèves. Et ce cercle « vertueux » est rendu possible par la mise en place d’un Environnement Numérique de Travail. Pour preuve, petit entretien avec Shannon, élève de 13 ans :

    Ludovia Mag :« Comment trouves-tu l’utilisation du TBI ? »
    Shannon : « c’est plus simple, c’est plus « fun » »
    Ludovia Mag : « le soir, tu fais tes devoirs sur ordinateur ? »
    Shannon : « oui, je vais les récupérer sur un mon cahier de texte (sous-entendu numérique), je fais mes devoirs et je les renvoie par mail à mon professeur »
    Ludovia Mag « et tes parents, t’aident-ils ? »
    Shannon « ils viennent voir ce que l’on a appris en cours, dans la journée, et parfois ils m’aident, enfin surtout mon père car ma mère ne sait pas trop manipuler l’ordinateur ! »

    Et si on lui pose la question sur ce qu’elle aime faire sur le TBI, elle nous regarde, hésitante, ne sait pas trop quoi répondre… car elle n’a jamais connu autre chose : notre question lui semble certainement ridicule !

    Toutes les classes équipées : cela signifie que tous les enseignants doivent eux aussi être formés à ce matériel dernière génération, comment cela se passe t-il dans cette école « modèle » ?

    Témoignage de Carl REDMAN, 24 ans, professeur d’informatique.  Il a fait sa scolarité ici et a presque connu le tableau noir et la craie. C’est dire l’évolution en 15 ans ! Il nous explique que chaque enseignant a une double compétence, à savoir une formation en TICE en plus de sa discipline. Certains professeurs ne sont même pas issus du monde de l’enseignement ; ils ont changé de carrière en cours de route, ont été attiré par l’utilisation de ces technologies adaptées à l’éducation.

    «La distribution aux élèves de pages entières à lire et à apprendre, ce n’est plus possible ». En termes de réussite « pour un élève qui est déjà bon à l’école, les TICE ne sont qu’un confort supplémentaire ; par contre, pour un mauvais élève, cela permet largement d’améliorer ses résultats ». ajoute Carl, et si on lui demande de faire un cours sans le TBI, il répond qu’il serait bien embêté.

    Face au modèle de cette école « témoin », nous avons tous la question sur le bout de la langue : 80 TBI, mais avec quel argent ? Quelques explications par M. Goldwater (qui nous fait quand même penser, disons le, au garde du corps noir baraqué tout droit sorti d’un film de James Bond).

    «Depuis 1994, le développement des TICE est une volonté politique du gouvrenement anglais. En novembre 2008, un vaste programme, « le BSF, Building School for the Future », a été lancé. Toutes les écoles se sont vues attribuer une somme d’argent, utilisable comme ils le souhaitaient, par les chefs d’établissement. Notre école témoin, loin de vouloir négliger son aspect extérieur, a mis ses priorités dans les TICE. « Nous avons empoché 12 millions de livres sterling. Avec cet argent, nous avons très grossièrement repeint les bâtiments… mais plutôt que de changer les fenêtres, nous avons préféré acheter des TBI ! ».

    «Récemment, vous n’êtes pas sans savoir que le gouvernement en Grande Bretagne a changé ; les crédits alloués à l’éducation ne sont plus les mêmes. Certes, l’investissement est fait mais il faut payer la maintenance et il y a toujours du matériel à changer. Les entreprises privées d’outre Manche s’intéressent de près aux écoles et il est de bon ton d’investir dans l’éducation (« la jeunesse, c’est notre avenir »).

    Si nous interrogeons notre interlocuteur pour savoir comment il voit l’arrivée de ces investisseurs privés, il nous répond tout simplement qu’il se sentira encore « plus libre ». « Pour exemple, sur le modèle de la carte scolaire en France, l’Etat ne pourra plus imposer de périmètre aux écoles, puisqu’il ne sera plus le financeur majoritaire». La Grande Bretagne semble prête pour ce virage…

    Par Aurélie Julien pour Ludovia Magazine (propos recueillis lors d’un voyage de presse organisé par SMART Technologies)

  • eLearning Africa lance un Fond de Soutien

    Nairobi, Kenya. eLearning Africa a lancé aujourd’hui son fond de soutien appelé EAST, une organisation à but non lucratif destinée à favoriser le partage des connaissances et la sensibilisation aux bénéfices de l’enseignement et de la formation assistés par les technologies à travers l’Afrique. eLearning Africa est la plus importante conférence panafricaine sur les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) au service de du Développement, de l’Education et de la Formation.

    EAST s’appuie sur le précédent programme d’aide de eLearning Africa. Le fond permettra de subventionner des professionnels de l’éducation défavorisés ou à faibles revenus pour qu’ils bénéficient pleinement des réseaux, des ressources et des conférences de eLearning Africa.

    En participant au plus ample évènement africain sur le eLearning, les enseignants, les praticiens et les chercheurs de tout le continent pourront être partie prenante du mouvement d’innovation et ils pourront ensuite transmettre ces connaissances utiles à leurs propres communautés.

    « Grâce à eLearning Africa j’ai eu l’inestimable opportunité de créer un réseau de connaissances et de diffuser les informations que j’avais recueillies. J’ai pu ainsi jauger notre niveau de développement à l’aune des paramètres régionaux et internationaux, » témoigne Karen Ferreira-Meyers de l’Université du Swaziland. Elle a pu participer à eLearning Africa à Lusaka en mai 2010 grâce à l’obtention d’une bourse.

    «La population du continent africain compte la plus grande proportion de jeunes au monde : l’éducation est donc au c?ur du futur de l’Afrique. Le eLearning et l’accès à l’information sont des éléments vitaux, » déclare Rebecca Stromeyer , organisatrice de eLearning Africa et fondatrice du fond EAST. « EAST va permettre de sensibiliser le continent aux bénéfices de l’apprentissage au travers des technologies et contribuer à développer de nouvelles initiatives. »

    «Il est déjà avéré que eLearning Africa est un succès.» affirme Charles Senkondo, Directeur Exécutif du Centre Tanzanien de Développement Global pour l’Apprentissage. Il est impliqué dans l’organisation de eLearning Africa 2011 en Tanzanie. « Depuis sa création en 2006, la conférence s’est constamment enrichie et a crée des liens à l’échelle mondiale entre décideurs des gouvernements et de l’administration, professionnels de l’éducation issus d’établissements publics et privés, industriels et partenaires de la coopération pour le développement. Cette communauté de pratiques a un caractère unique et c’est elle qui nous permet de diffuser les bénéfices de l’éducation grâce aux TIC à travers tout le continent africain. »

    EAST recherche l’assistance et le partenariat de fondations, entreprises et autres organisations internationales partageant les mêmes idées pour financer les programmes suivants : Programme de bourses pour les praticiens, Programme de bourses pour les experts, Programme de mentorat et Récompense pour les meilleurs contenus virtuels africains.

    Pour savoir comment apporter votre soutien à EAST , merci de vous rendre sur le sitewww.easttrust.org