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  • Le groupe INSA remporte l’appel à projets IDEFI-N avec Openclassrooms

    Cette initiative d’excellence en matière de formation innovante (IDEFI), appliquée ici dans le domaine du numérique, a pour objectif de développer des outils de formation de type MOOC et SPOC dans le domaine des objets connectés. Elle s’appelle Connect-IO et identifie 3 cibles : les publics Bac- 3/Bac+3, les étudiants en sciences et technologie (dont les élèves-ingénieurs) et les salariés en Formation Continue.

    « C’est à la fois une confirmation pour le Groupe INSA après le succès du projet IDEFI InnovENT-E en 2012 de sa stratégie collective mais aussi une première dans le choix de s’associer à OpenClassrooms, acteur français innovant et emblématique des nouveaux modes de diffusion massive du savoir. Notre défi est celui-ci : comment mettre des outils à disposition du grand public et des publics avisés et créer des ressources numériques efficaces à moindre coût” explique le porteur de projet Jean-Yves Plantec, Docteur INSA et enseignant-chercheur à l’INSA de Toulouse.

    18 MOOC, 12 SPOC et 2h de MOOC gamifié sur la thématique des objets connectés vont être mis à la disposition des utilisateurs de formation en ligne. Si les MOOC s’adressent à un très large public et délivrent une attestation de réussite ou un certificat, les SPOC proposent un nouveau format de l’enseignement à distance, diplômant et réservé à de petits groupes de participants.

    Dès la fin de l’année 2016, les premiers modules de formation en ligne seront accessibles et intégrés dans la formation des ingénieurs INSA par exemple, en lieu et place de modules de formation traditionnels.

    « Nous avons sélectionné des thèmes scientifiques d’enseignement et retenu un objet fil rouge accessible au plus grand nombre : le drone. Chaque INSA porte un thème scientifique : de la communication machine-machine au traitement d’image et à la reconnaissance de forme, en passant par la robotique, la sécurité-fiabilité et l’énergie embarquée. Le Groupe INSA possède la légitimité pour proposer ces enseignements, dans une société où les objets connectés (bracelets, montres, clips, lunettes…) sont appelés à modifier profondément notre rapport au monde et à autrui. Dans un avenir proche, il y aura sans doute plusieurs milliards d’objets connectés à travers le monde, à nos poignets, à nos vêtements, dans nos maisons ; objets connectés pour les loisirs, pour la sécurité, le contrôle de la consommation énergétique ou encore la santé » précise Jean-Yves Plantec.

    Pionners dans ce partenariat, le Groupe INSA et OpenClassrooms travaillent à la mise en place d’un modèle économique garantissant la pérennité de la diffusion de ces savoirs, et des conditions partenariales qui favoriseront d’autres applications de ce type.

    Pierre Dubuc, co-créateur de la société de formation en ligne OpenClassrooms, Ingénieur INSA Lyon diplômé du département Télécommunication, Services et Usage en 2009 :

    « Nous développons des partenariats académiques avec de nombreux établissements d’enseignement supérieur depuis quelques années et cela me paraissait assez logique de me tourner vers l’INSA Lyon et plus largement le Groupe INSA. Je suis content de d’avoir pu mener ce projet, ambitieux. J’ai évidemment un attachement particulier à l’INSA, qui possède une légitimité importante dans ce domaine, très en vogue au niveau international. C’est pertinent que l’INSA se positionne avec son expertise française sur le plan international, elle a un savoir-faire immense.« 

  • Le Groupe Resadia présente ses solutions dédiées à l’enseignement numérique sur le salon Educatec-Educatice

    Suite à la volonté du gouvernement de faire passer l’école au tout numérique, le Groupe Resadia a développé plusieurs solutions dédiées au monde éducatif.

    Resadia s’associe avec le Groupe Sadel-SavoirPlus pour proposer des ressources numériques et des solutions matériels et logiciels de qualité parfaitement conformes aux exigences de l’appel à projets lancé par le Ministère de l’Education Nationale en mars dernier pour sélectionner 300 collèges qui souhaitent être pionniers du numérique.

    « L’actualité a remis sur le devant de la scène le débat autour de l’enseignement de la science informatique à l’école. A l’heure où François Hollande annonce la création d’une « grande école du numérique » le Groupe Resadia et ses partenaires sont ravis d’apporter des réponses quant à l’approche de la programmation et des outils destinés aux enseignants et aux élèves », déclare Gaël Brisson, Dirigeant de Pentasonic et Responsable de l’offre Education du Groupe Resadia.

    Retrouvez les solutions innovantes du Groupe Resadia du mercredi 18 au vendredi 20 novembre 2015 Pavillon 7/1 – Stand D18

  • Le numérique à l’honneur sur Educatice avec A4 Technologie

    Le numérique sera à l’honneur sur le stand d’A4 Technologie qui présentera ses solutions pour les enseignements technologiques en collèges et lycées.

    Les imprimantes 3D de la gamme UP de TierTime seront exposées, en fonctionnement. Parmi elles,  la UP Box, un nouveau modèle qui présente des atouts considérables en milieu scolaire : fiabilité, rapidité, précision et facilité d’utilisation inégalée, en plus d’une sécurité accrue, au-delà des normes actuelles avec une machine totalement fermée et la filtration des composés organiques volatiles.

    L’imprimante 3D a considérablement enrichi le champ pédagogique. Par sa facilité d’utilisation, les possibilités de réalisation qu’elle permet et le temps qu’elle fait gagner, cette technologie offre la possibilité d’une véritable pédagogie active.

    Afin d’illustrer son usage croissant et avantageux dans l’enseignement, A4 Technologie proposera sur son stand divers exemples concrets d’utilisation en milieu scolaire comme, par exemple, un robot araignée réalisé par un étudiant en école d’ingénieur (IPSA).

    Enfin, en matière d’automatismes, de robotique et de mécatronique, qui sont aujourd’hui des sujets centraux en enseignement technologique, A4 propose un vaste choix de matériels interopérables appliqués à des projets pédagogiques pour les collèges et lycées.

    La société présentera ses solutions technologiques développées pour l’enseignement telles que PICAXE et Arduino, les nouveaux modes de programmation Scratch et Blockly, le pilotage à distance, via smartphone ou tablette avec App Inventor, des robots ou encore des maquettes pédagogiques.

  • Prix Prévention de la Délinquance 2015 : l’AFA reçoit la distinction spéciale du jury

    Ce service de signalement en ligne de contenus illicites a été mis en place en France par l’AFA en 1998, afin de lutter contre la pornographie enfantine et la haine raciale sur Internet.

    Le projet de l’AFA : le service Point de Contact

    Co-organisé par le Comité Interministériel de Prévention de la Délinquance (CIPD) et le Forum Français pour la Sécurité Urbaine (FFSU), le Prix Prévention de la Délinquance récompense depuis 2008 des actions de prévention de la délinquance innovantes, efficaces, et s’inscrivant dans la durée.

    L’AFA a présenté son initiative Point de Contact pour cette édition 2015 dédiée à la thématique « Cybercriminalité et prévention dans l’espace numérique ».

    Un formulaire, en ligne à l’adresse www.pointdecontact.net, permet aux internautes de signaler gratuitement et anonymement les contenus potentiellement illicites les plus graves. L’objectif est le retrait rapide des contenus illicites par l’hébergeur, ainsi que la mise en place d’enquêtes afin d’appréhender les auteurs et identifier les victimes.

    Pour cela, Point de Contact bénéficie d’une coopération étroite avec l’Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l’Information et de la Communication (OCLCTIC) et est membre fondateur de l’Association internationale de « hotlines » Internet INHOPE, qui lutte contre la pédopornographie spécifiquement et regroupe 51 hotlines dans 45 pays.

    Point de Contact a également pour mission d’informer le public sur les moyens de rendre Internet plus sûr et de sensibiliser les plus jeunes aux contenus qu’ils peuvent rencontrer sur Internet.

    Point de Contact distingué par le jury

    Le jury 2015, composé de 9 experts et professionnels exerçant dans le domaine de la prévention de la délinquance, a présélectionné 19 projets, présentés par une large variété d’acteurs : associations, services du Ministère de l’Intérieur, collectivités territoriales, entreprises du secteur privé…

    Parmi ces projets, seules 4 initiatives, dont celle de l’AFA, ont été récompensées lors de la cérémonie de remise des prix présidée par Michel Lalande, préfet, directeur de cabinet du ministre de l’intérieur, le 22 octobre Place Beauvau.

    Le jury du Prix 2015 a tenu à décerner à l’AFA une distinction spéciale pour son service Point de Contact, en place depuis 17 ans. Elle a été remise par Jean-Yves Latournerie, préfet chargé de la lutte contre les cybermenaces et membre du jury.

    Nous sommes très fiers de recevoir ce prix qui signe la reconnaissance de notre travail quotidien et nous encourage à lutter toujours plus contre les contenus odieux, déclare Carole Gay, Responsable des Affaires Juridiques et Réglementaires à l’AFA.

    « L’année dernière, notre action menée en collaboration avec nos partenaires, a permis de faire retirer 94,3% des contenus pédopornographiques reçus par Point de Contact et hébergés à l’étranger, et 100% de ceux stockés en France, dont 75% en 24h. Ce sont les résultats d’une autorégulation, d’un partenariat public-privé et d’une coopération internationale aboutis qui sont récompensés aujourd’hui ! ».

    A propos de Point de Contact :
    Pointdecontact.net est depuis 1998 le service français de signalement en ligne, permettant à tous les internautes de signaler par le biais d’un formulaire simple, anonyme et adapté aux terminaux mobiles, tout contenu choquant rencontré sur Internet. Point de Contact est une initiative de l’Association des Fournisseurs d’Accès et de Services Internet (AFA), créée en 1997, qui regroupe Fournisseurs d’Accès Internet, hébergeurs, moteurs de recherche et plates-formes du web 2.0. L’AFA est également membre fondateur du réseau international de services de signalement INHOPE, mis en place dans le but de lutter contre les contenus de pornographie enfantine. Point de Contact constitue avec Net Ecoute et Internet Sans Crainte le « Centre français pour un Internet plus sûr » soutenu par la Commission Européenne dans le cadre de son programme « Safer Internet »

  • Quelle place pour les enseignants et les élèves dans les stratégies numériques ? Acte 2 : les élèves

    Quelle place pour les enseignants et les élèves dans les stratégies numériques ? Acte 2 : les élèves

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    Qu’on se le dise clairement, eux ne sont absolument pas réticents à l’intégration du numérique dans la pédagogie. Ils n’y sont pas plus à l’aise non plus. Mais cet apport d’outils, ils le voient comme à certaines époques sont arrivées les stylos à billes, mon premier polycopié ou ma première photocopie.

    MartialActe2_imge2_271015Il faut avouer que pour ces exemples, les enseignants savaient à l’avance ce qu’ils allaient en faire. Et que même si de nombreuses techniques se sont développées après les mises en service, cela s’est avéré plus qu’efficace et tout de suite…

    Alors se pose la question aujourd’hui de l’impact de cette arrivée massive d’occurrences numériques dans le métier d’élève ?

    Le premier étant bien sûr celui de la plus-value apportée dans la formation et l’éducation, ainsi que les apprentissages. Mais aussi plus largement de l’attitude adoptée, de stratégies engagées et de la motivation créée.

    Lors d’un rendez-vous récent, je tweetais :
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    et, quasi instantanément je recevais en réponse, ceci…
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    car effectivement, dans ce dossier lourd et conséquent,
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    … et j’ajouterai, ni à leurs parents d’ailleurs !

    Comme je le dis souvent, j’ai l’impression que l’on se ment tout le temps sur le numérique.
    « L’appropriation et le détournement« , dernière thématique de Ludovia#12 met pour moi en avant un phénomène qui dure depuis trop longtemps quant aux effets magiques du numérique. Le phénomène de l’artisanat pédagogique développé au travers des outils.

    On en a, on s’en sert… coûte que coûte. Hors, quand je suis en formation, souvent j’interroge les personnes sur le fait que l’intégration du numérique peut ne pas être nécessaire dans certains cas, du fait qu’on le mette en avant alors qu’un constat de professionnel suffirait amplement. J’ai souvent eu à traiter des cas de présentations où, la situation pédagogique pouvait se montrer inefficace parce qu’on avait pas suffisamment de matériel à disposition (!).

    Alors oui, on se ment parce qu’on s’invente des valeurs à l’objet qui n’existent pas et qui, en tous cas, ne sont pas perçues comme telles par les premiers concernés, utilisateurs qui deviendront de plus en plus avisés car de mieux en mieux formés à la valeur des informations en retour : les élèves.

    On crée également des situations où on épure un grand nombre des difficultés que l’on a quotidiennement au profit de scénarios non plus pédagogiques, mais de présentations pédagogiques. Et en plus, on attribue à l’activité numérique des effets empiriques. J’ai souvent, et récemment encore entendu, de personnes prises très au sérieux dans ce domaine, que l’on voyait en EPS des choses extraordinaires où les élèves se filmaient avec une tablette. Oui ! et alors ? …

    MartialActe2_imge6_271015La réalité pour l’élève est souvent toute autre. Laissons de côté les nécessaires compétences à acquérir pour filmer. Passer de se voir à voir ce qu’il y a à voir. Intégrer dans sa tablette la ressource la plus efficace (et souvent payante et jamais payée, parce que…) pour avoir un retour optimal sur l’action et partir avec de vrais contenus à développer.
    Passons sur cela pour en arriver à la transmission de cela.

    Qu’apporte le numérique de mieux, de plus ? Pourquoi est-il tant utile et incontournable dans le discours ?

    On voudrait que pour les élèves se soit ainsi : uniformiser l’accès, délivrer des connaissances accessibles à tous, transmettre les ressources les plus conséquentes, fiables et utiles. Permettre aux élèves de communiquer, produire et restituer dans les meilleurs conditions.

    L’apparition des ENT (environnement numérique de travail) aurait du permettre cela. Cela dure depuis des années. Et donc très logiquement, passées les périodes de mise au point, cela devrait fonctionner. Qu’en est-il réellement plus de 4 ans après ? Voilà en quelques phrases l’état des lieux sur le terrain.

    Professeur principal d’une classe de sixième (oui, chroniqueur dans Ludomag, mais surtout inspiré d’une réalité non virtuelle), j’en suis à ma vingtième rentrée des classes.

    Mon établissement, bien que les choses se soient améliorées avec le temps, est un lieu où la perception des choses, et en particulier l’urgence éducative se décale fortement de la vision idyllique des laboratoires pédagogiques télévisuels.

    4ème année d’utilisation de l’ENT avec, sans que l’on puisse s’en douter, toujours les mêmes rejets, les mêmes angoisses et incompréhensions.

    Et pourtant, ce n’est pas la faute d’une équipe éducative trimant à chaque seconde, répondant sagement à la commande institutionnelle et politique toujours plus pressante, bien aidée par la réflexion scientifique et technique vantant les mérites pédagogiques incessants des produits mis à disposition.

    Toutefois, quatre ans après, les questions sont de plus en plus pressantes. Car si on pouvait éviter, contourner les problèmes avant, l’évolution s’est faite sans les résultats. Maintenant on y est et quand ça coince, ça coince pour de bon. Et c’est ainsi que chaque heure de cours ou de vie de classe, devient le lieu des doléances diverses. Nous sommes fin octobre 2015, et 4 ans et deux mois après, voilà à quoi se confrontent les enseignants et les équipes administratives des établissements scolaires.
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    Aujourd’hui réveil difficile. 6 ans d’ ‪#‎ENT‬, de développements personnels, de choix pédagogiques et on en est toujours au même point ! Cette semaine, mais cela dure depuis plus de 3 ans maintenant, je retrouve mes élèves de 6ème, dont je suis professeur principal, paniqués. La raison ?
    Samba Edu, MonCollège (ENT de l’Essonne), PRO-NOTE, PRO-EPS, Sacoche…

    « Monsieur, j’ai essayé les codes de mon collège sur PRONOTE, ça ne marche pas« . « Monsieur, j’ai essayé les codes PRONOTE sur PRO-EPS, ça ne marche pas… « , « Monsieur, j’ai cherché PRO-EPS sur l’ENT, mais je ne le trouve pas…« 

    Logique, me direz-vous ?!? et bien oui, vous avez raison, mais pas cette logique qui nous anime nous, ou « ceux qui savent » (j’entends par là, ceux que vous contactez (ou essayez de contacter) pour les avertir de la somme des difficultés qui ne fait que s’accroitre (ça s’appelle un « ticket« ) et qui vous répondent : « Mais Martial, si tu savais !« , sous entendu « il faut que les responsables, si ils savaient faire le boulot, le fassent« , et sous-entendus sur sous-entendus …)

    En attendant, les enseignants galèrent, les élèves galèrent, parce que, pour des raisons difficiles à accepter, personne ne prend l’initiative de lister les connecteurs et les rendre disponibles (il y a des marchés là-dessous, le reste c’est accessoire ! et quand ce ne sont pas des marchés, ce sont des problèmes de formations et aussi de compétences).

    On doit se connecter avec 3 ou 4 mots de passes différents pour accéder à un ordinateur et des services numériques pédagogiques. Quand on s’y connecte (enfin !) l’accès aux ressources n’est pas toujours possible.

    Quand on y accède, ça ne marche pas vraiment comme on le voudrait. Incomplets, aléatoires… Plus de 3 ans après, c’est toujours le même constat.

    Et nos élèves, et bien si un jour on y arrive ils « entreront dans l’ère du numérique« , mais pour l’instant, ils passent la tête, regardent et s’en vont. Comme beaucoup d’enseignants, toujours, non pas réfractaires, mais tout simplement avisés ! Pourquoi ne pas rendre les connecteurs et les services accessibles simplement. Faites en sorte qu’une identification suffise à faire fonctionner une bonne fois pour toute ces ENT.

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    Il est fort probable que de fait, toutes les stratégies développées pour engager une « réforme pédagogique numérique » puissent aboutir alors au développement des usages. Mais là encore, prudence ! Car les usages ne sont l’objectif de tout cela. L’objectif est d’obtenir une alchimie plus complète entre l’élève et le savoir.

    Et à ce niveau, je place le numérique sur un axe très fort. « Savoir si je sais et ce que je sais ».
    Car, si des études très sérieuses ont pu montrer le peu de décalage qui existe dans l’apprentissage au travers de l’expérimentation de méthodes très différentes, il m’apparait toutefois évident qu’en considérant les plus-values initiales (traitement des données et feedback immédiats), aucun élève ne devrait pouvoir quitter une heure de cours sans pouvoir percevoir une différence entre ce qu’il savait en entrant et ce qu’il sait en sortant, et se positionner au regard des objectifs finaux attribués au cycle !
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    En conclusion de cet Acte 2, je m’interroge donc, aujourd’hui encore, sur la pris en compte réelle des conditions d’enseignement dans la volonté de développer des stratégies d’équipements numériques dans l’éducation. N’a-t-on pas un peu trop pris le biais de la rentabilité chère au domaine industriel et politique, au détriment d’une action plus douce de formation et d’éducation ?

    Je voudrais lever toute ambiguité sur mon discours. Il ne s’agit que d’un engagement sur fond d’expérience et je ne m’inspire fortement aujourd’hui que de mon vécu professionnel au sein de plusieurs entités.

    Certains éprouvent le besoin d’exister et sont omniprésents partout. Dans les colloques, les tables rondes, les salons. On s’y retrouve depuis … toujours (mon expérience est cependant très « neuve »). Et je me rends compte qu’ils y étaient avant moi. Rien de bien surprenant, si ce n’est la forte relation à prendre en compte entre un monde qui accélère et nos compétences qui sont interrogées à chaque instant. L’occasion d’un Acte 3 ?

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  • Développer et valoriser les usages du numérique grâce au réseau des « experts » de la DNE

    Développer et valoriser les usages du numérique grâce au réseau des « experts » de la DNE

    «  L’objectif de ce département est de produire des ressources pour accompagner le développement des usages du numérique dans les disciplines, dans le premier et le second degré et nous travaillons, pour cela, en étroite collaboration avec les autres départements de la DNE ».

    « Il y a également un nouveau volet à la DNE qui est celui de l’éducation aux médias et à l’information ».

    Pascale Montrol-Amouroux explique en effet que dans le cadre de réforme du collège, l’éducation aux médias et à l’information est inscrite dans les programmes des disciplines ; et qu’il faut aider les enseignants à développer systématiquement lors des activités d’apprentissage.

    « J’ai la chance de travailler aux côtés d’un réseau d’acteurs qui sont sur le terrain, les « experts » ».

    Ces experts sont des enseignants qui pratiquent le numérique au quotidien et qui donnent du temps à la DNE pour concevoir des contenus pour les équipes d’enseignants du 1er et du 2nd degré.

    « Les experts sont aussi là pour repérer des pratiques numériques à forte plus-value pédagogique à l’intérieur même d’une académie ».

    Comment devient-on « expert » ?

    Un expert est un bon utilisateur du numérique et un pédagogue.  ; « il occupe souvent la place de formateur dans son académie ».

    Grâce à ce réseau, la DNE facilite la mutualisation entre les académies.

    Cette interview, réalisée au cours de la douzième édition de l’université d’été de Ludovia, mettait en avant la présence de nombreux experts invités par la DNE.

    « Nous avons privilégié la présence des experts à Ludovia car c’est un lieu de ressources où ils vont aussi rencontrer d’autres experts, repérer des enseignants, s’inspirer de la recherche via le colloque scientifique », ou encore discuter avec les industriels du secteur.

    En résumé, le département de Pascale Montrol-Amouroux à la DNE tient à s’appuyer sur des personnes de terrain pour coordonner et avancer ensemble sur le développement du numérique pour l’Education.

    Crédit photo : Sébastien Hamon – Pôle Communication de la DNE

  • Premier financement de la BEI avec le Département de l’Essonne : 85 M€ pour la rénovation et la modernisation des collèges

    C’est la première fois que la Banque de l’Union européenne signe un accord de financement avec le Département de l’Essonne. Dans le contexte économique actuel, l’atout majeur de cette enveloppe est d’offrir au Département des conditions financières très favorables grâce à la notation triple A de la BEI.

    Il s’agit d’un projet d’envergure en termes de rénovation et de modernisation des infrastructures, l’objectif étant d’adapter la capacité d’accueil des établissements pour répondre aux évolutions locales de la population scolaire.  15 collèges du territoire ont d’ores et déjà été ciblés pour bénéficier de ce financement. 9 collèges parmi lesquels celui de Chantemerle à Corbeil-Essonnes feront l’objet d’une rénovation générale, 6 autres collèges bénéficieront d’une réhabilitation des locaux pour accueillir des collégiens en demi-pension.

    Parallèlement à la rénovation de ces bâtiments auxquels s’ajoutent ceux de la Maison de l’Environnement et du Musée de la Photographie, des actions transversales seront menées sur l’ensemble des établissements du territoire pour notamment améliorer l’accès des personnes en situation de handicap et favoriser l’acquisition de l’équipement mobilier et du matériel informatique nécessaire aux programmes éducatifs. Une attention particulière sera portée à l’efficacité énergétique des établissements, dans un double objectif de réduction des coûts de fonctionnement et des émissions de carbone.

    « La Banque de l’Union Européenne est très heureuse de signer ce premier financement avec le Département de l’Essonne a déclaré Anita Fürstenberg, lors de la cérémonie de signature. Dans un contexte de crise économique où le taux de chômage des jeunes reste élevé, les actions en faveur de l’éducation et du développement de compétences sont essentielles pour assurer la réussite professionnelle des générations futures. Ainsi agit concrètement l’Europe au cœur des territoires ».

    Pour François Durovray, Président du Conseil départemental, « il s’agit d’une très bonne nouvelle pour le Département de l’Essonne. Malgré la situation du budget du département, nous nous réjouissons de diversifier nos financements auprès d’un organisme comme la BEI. Nous partageons avec elle, l’ambition de donner à nos jeunes les meilleures chances pour effectuer de bonnes études ».

    Ce financement s’inscrit dans l’action prioritaire de la BEI en faveur d’un service public de qualité, apte à répondre aux besoins des habitants au cœur des territoires. La Banque a ainsi décidé de consacrer depuis 2013, 6 milliards d’euros par an à la modernisation des infrastructures en France.

    A propos de la Banque européenne d’investissement
    En tant que banque de l’Union européenne (UE), la Banque européenne d’investissement (BEI) apporte ses financements et son savoir-faire à l’appui de projets d’investissements solides et durables. Elle a pour actionnaires les 28 Etats membres et soutient des  projets qui concourent  à la réalisation des grands objectifs de l’UE.
     
    Le soutien à la croissance et à l’emploi est la priorité absolue de la BEI en France. Pour optimiser son action, la BEI prête pour des projets viables, combine ses prêts avec des ressources de l’UE et fournit des conseils techniques et financiers. Elle soutient les PME, encourage l’innovation, soutient la formation des jeunes, contribue à la construction et à la modernisation d’infrastructures stratégiques, et finance l’action en faveur du climat.

  • L’école d’ingénieurs CESI s’implante à Lille sur le campus de SKEMA

    Cette nouvelle implantation en métropole lilloise, la 25ème sur le territoire national, témoigne de la volonté du CESI, Groupe d’enseignement supérieur et de formation professionnelle, de répondre aux besoins exprimés par les partenaires socio-économiques de l’ensemble de la région

    Nord-Pas-de-Calais. Ces deux cycles préparatoires de 2 ans viennent compléter l’offre de formation du CESI déjà dispensée sur Arras où le Groupe est implanté depuis près de 50 ans.

    Deux cycles préparatoires pour révéler les talents

    Ces deux cycles préparatoires sont destinés aux bacheliers des filières scientifiques et technologiques. Accessibles au moment des choix d’orientation, ils permettent ensuite d’intégrer l’école d’ingénieurs CESI, soit en formation généraliste (ei.cesi), soit en spécialité informatique (exia.cesi).

    Pendant deux ans, les étudiants vont bénéficier d’un accompagnement individualisé optimisant leurs chances de réussite. Une pédagogie active est également mise en place à l’image de celle que l’on retrouve dans les cycles d’ingénieurs CESI. L’objectif est de rendre les étudiants acteurs de leur formation.

    Au cœur des tissus économiques des territoires, le CESI entretient des liens constants avec les entreprises. Il prépare, par le biais de son école d’ingénieurs, à des métiers qui recrutent dans les domaines du numérique, de l’industrie et des services. Il participe également au développement des compétences en région. Les cycles préparatoires ouverts à Lille en sont une parfaite illustration, dans la continuité de ce que fait déjà le CESI en Nord-Pas-de-Calais.

    A propos du CESI
    Groupe d’enseignement supérieur et de formation professionnelle, le CESI a toujours privilégié une présence locale forte. Il compte 25 établissements en France, organisés en 6 directions régionales dont la Direction Régionale Nord-Ouest.

    Dans le Nord-Pas-de-Calais, le CESI développe à Arras ses activités dans le cadre de son école d’ingénieurs (formations généralistes ou spécialité informatique), de son école supérieure des métiers (école 100% alternance) et de son organisme de formation professionnelle (offres inter-entreprises ou intra-entreprise).
    Il vient d’ouvrir à Lille deux cycles préparatoires : un cycle option Innovation Technologique et un cycle spécialité Informatique.
     
    Au niveau national, le CESI forme chaque année plus de 20 000 ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maitrise pour près de 6 000 entreprises. L’école d’ingénieurs CESI fait partie du Groupe d’enseignement supérieur et de formation professionnelle CESI qui accueille chaque année en France plus de 5 000 élèves ingénieurs dont plus des 2/3 en apprentissage.
    Pour plus d’informations, connectez-vous à www.cesi.fr
     
    A propos de SKEMA Business School
    Avec plus de 6 700 étudiants et 32 000 diplômés, SKEMA Business School est une école globale qui, par sa recherche, ses programmes d’enseignement, sa structure multi sites internationale forme et éduque les talents dont ont besoin les entreprises du XXIe siècle. L’école est présente sur 6 sites : 3 en France (Lille, Sophia-Antipolis, Paris), 1 en Chine (Suzhou), 1 aux Etats- Unis (Raleigh) et 1 au Brésil (Belo Horizonte). SKEMA est accréditée EQUIS et AACSB. www.skema-bs.fr

  • Ozarium, l’aquarium qui fait pousser des fraises, un cadeau original et éducatif pour Noël

    Inspiré du principe de l’Aquaponie, Ozarium, le petit aquarium potager est promis à un franc succès au pied des sapins, il saura sans aucun doute captiver tous les enfants de 4 à 11 ans ainsi que leurs parents.

    Comment ça marche ?

    Le principe, est celui de l’aquarium, mais avec un couvercle destiné à accueillir des plantations. Une petite pompe permet à l’eau chargée des nutriments issus des déjections du poisson d’alimenter les plantes. Celles-ci restituent ensuite dans l’aquarium l’eau purifiée et chargée en oxygène.

    L’Ozarium est donc un véritable écosystème qui fonctionne comme dans la nature !

    Ozarium_081015Des fraises, du basilic, du persil, des tomates cerises …
    Ozarium est donc à la fois un aquarium pédagogique, et un mini potager éducatif.  Le tout 100% naturel et ludique. On peut y faire pousser des plantes aromatiques, mais aussi des fraises et des tomates cerises.

    Et tout ça, presque sans entretien. Pas besoin de changer l’eau du poisson ni d’arroser les plantes. Il faut juste penser à nourrir le poisson !

    Dans le courant du développement durable

    Citizenfarm est très impliqué auprès des écoles primaires pour expliquer aux enfants le cycle naturel de l’eau, le tri des déchets, en les sensibilisant aux aspects quotidiens du développement durable. Grâce à un livret pédagogique, basé sur le programme scolaire et conçu avec des instituteurs, les enfants peuvent ainsi mieux appréhender la fragilité de notre écosystème.

    La start-up toulousaine, qui emploie quatre personnes, travaille déjà avec de nombreuses écoles de la Ville rose, de Portet-sur-Garonne, de Ramonville et de Paris.

    CitizenFarm, unique en Europe

    Lauréat du prix de l’entreprise éco-citoyenne et du grand prix du développement durable, Citizenfarm est la seule entreprise de l’UE à proposer un tel système, fruit de 2 années de recherches et de plusieurs dépôts auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle.

    Plus d’infos :
    Ozarium est produit en France. Vendu avec les graines, mais sans les poissons, vous pouvez trouver Ozarium sur notre site internet www.citizenfarm.fr

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