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  • Ecran interactif Easypitch, l’écran accessible à l’éducation comme à l’entreprise

    Ecran interactif Easypitch, l’écran accessible à l’éducation comme à l’entreprise

    Après les tbi, dmi et vpi, l’écran interactif est devenu le dispositif incontournable pour soutenir activement les apprentissages à l’école, et servir l’efficacité professionnelle dans l’entreprise. 

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    Tout en performance, simplicité et confort, l’écran interactif tactile affiche désormais des tarifs beaucoup moins dissuasifs qu’il y a encore quelques années. La plupart des fabricants proposent ainsi des écrans dernière génération offrant d’excellents rapports qualité/prix. C’est le cas des ecrans interactifs Easypitch. De conception française, ils constituent des produits haut de gamme, à la fois puissants, abordables et convenant aussi bien au milieu éducatif que professionnel.

    Un outil de collaboration attractif et accessible

    A l’instar des autres solutions interactives, l’écran interactif est un dispositif d’affichage grand format, doublé d’un outil de collaboration performant, avec toutefois une dose supplémentaire d’élégance, de technicité, de réactivité, et de souplesse, ce qui fait toute la différence.

    Quand on sait à quel point il peut être difficile d’intéresser et de maintenir l’attention d’un public, pouvoir compter sur un matériel fiable, pratique, immédiatement opérationnel, et attrayant, s’avère être un atout considérable. Et c’est justement ce que l’on retrouve chez les écrans interactifs Easypitch.

    Ces derniers sont « Plug and Play ». On les allume et on les utilise dans la foulée, sans qu’il soit nécessaire d’attendre que le dispositif « chauffe », comme c’est le cas lorsqu’il y a un vidéoprojecteur. En plus, ils proposent l’option PC intégré (technologie IPC) ou la box Android, laquelle permet de réduire encore le temps de mise en route car dans cette configuration, l’ordinateur et l’écran s’allument ensemble, assurant la pérennité de l’écran indépendamment d’un autre ordinateur. Le système Android embarqué a pour avantage de fournir une série d’utilitaires toujours disponible au démarrage de l’écran tactile interactif.

    Côté surface d’affichage, là aussi les écrans Easypitch possèdent quelques sérieux avantages. Disponibles en plusieurs formats (55 », 65 », 70 » et 84 »), pour s’adapter à différentes tailles de salles, leurs dalles bénéficient d’un éclairage LED, d’un revêtement antireflet et d’une haute résolution d’image (Full HD ou UHD 4K). Ainsi, elles donnent à voir des contenus lumineux qui captivent les regards.
    Par ailleurs, elles sont robustes et capables de supporter un usage quotidien intensif, au point d’afficher une durée de vie moyenne d’environ 55000 heures.
    Enfin, grâce à la technologie infrarouge, elles assurent une détection ultraprécise des touchers (multitouch), avec une traduction sur l’écran quasi instantanée. L’expérience est d’autant plus agréable pour les utilisateurs, que l’accès aux différentes fonctionnalités de l’appareil est très intuitif.

    Au final, les écrans Easypitch apportent beaucoup de confort et sont rassurants, surtout qu’ils sont proposés à des tarifs très compétitifs, et jouissent d’une garantie de 3 ans.

    Ecrans interactifs Easypitch pour la classe

    Lorsque l’on est en présence d’enfants ou élèves, réputés peu patients, et vite sujets à la « dispersion », l’usage d’un grand écran interactif tactile trouve tout son intérêt. Grâce à ses visuels engageants, ses activités diversifiées et ses enchaînements facilités, il permet de limiter les moments de « flottement », susceptibles de déconcentrer les spectateurs, lesquels ne sont pas voués à rester passifs, mais invités à participer et à interagir de la manière la plus naturelle qui soit.

    Un professeur peut ainsi aisément basculer de sa leçon vers un document ouvert en parallèle, une page web, ou encore un exercice interactif qui va impliquer les élèves. Cela va lui permettre d’approfondir une notion, ou d’illustrer son propos, sans attendre la prochaine séance. Il reste dans son sujet, mais en variant, tout en douceur, les activités et les types d’information. Il donne ainsi plus de souplesse à son cours, et crée de multiples occasions pour remobiliser/remotiver ses élèves.

    Et si certains enseignants peuvent éprouver des réticences à faire des présentations sur écran interactif, par crainte d’être dépassés par la technologie, quelques manipulations simples sur un dispositif tel que l’un des écrans interactifs Easypitch suffiront à les rassurer, d’autant que l’appareil inclut l’un des meilleurs logiciels pédagogiques du marché, MimioStudio. Celui-ci confère au dispositif une multitude de fonctionnalités, dont la possibilité de connecter plusieurs appareils mobiles (tablettes, smartphones), grâce à l’option MimioMobile, laquelle s’accorde parfaitement avec le « Plan numérique pour l’école » lancé par le gouvernement en 2015.

    Ecrans interactifs Easypitch pour l’entreprise

    Si les adultes, comparés aux plus jeunes, ont une capacité à rester concentrés un peu plus extensible, leur intérêt n’est pas moins émoussé quand une réunion professionnelle s’éternise ou manque de dynamisme. Là encore, l’introduction d’un écran tactile interactif peut considérablement changer la donne.

    Par sa taille tout d’abord, il est impressionnant, surtout si l’on opte pour la version 84 » d’Easypitch. Cet écran interactif géant, destiné aux grandes salles, convient à de multiples situations, depuis la simple prise de notes à l’occasion d’une réunion improvisée, jusqu’à la séance de brainstorming à distance. On peut aussi facilement imaginer une session de formation durant laquelle les intervenants se connectent à l’écran via leurs appareils mobiles (smartphones, tablettes…). A chaque fois, il y a le souci de faire gagner du temps, de faciliter la communication, d’améliorer l’accès et le partage des informations, tout en jouant sur la cohésion d’équipe et la motivation.

    Et comment choisir un ecran interactif ?

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  • ÉcriTech’7. Le numérique : pratiques d’écritures nouvelles et plurielles

    ÉcriTech’7. Le numérique : pratiques d’écritures nouvelles et plurielles


    Entre confiance en l’avenir et volontarisme éducatif, les professionnels de l’éducation ont très tôt fait le choix de ne pas opposer numérique et pensée, écrans et savoirs, pour explorer leurs complémentarités, expérimenter les outils au service de la transmission, utiliser de nouvelles formes au service d’une pédagogie motivante et efficace.

    Écritech 6 a souhaité engager la réflexion collective sur la question épineuse et cruciale des effets du numérique sur la construction du sujet, dans son rapport à lui, au monde et aux autres. Si nombre de questions restent sans réponse, du fait même du peu de distance que nous avons, au niveau temporel mais aussi au niveau paradigmatique, il est très nettement apparu que les besoins du sujet, c’est-à-dire de tout individu derrière l’élève, demeurent inchangés.

    L’individu, encore plus lorsqu’il est en construction, a besoin d’être en empathie, de générer  et d’éprouver de l’empathie, d’être assuré pour prendre des risques, d’être autorisé à la créativité. Être avec les autres est la voie pour être soi, former et travailler en communauté est la voie pour résoudre un problème…

    Bref, là où l’on pouvait penser l’écran comme obstacle à l’humanité, il est apparu que l’écran dit l’humanité, et le besoin d’humanité. Tout cela se lit dans les pratiques privées et continues de production, de publication et de diffusion des jeunes.

    Et l’on s’aperçoit que là où l’on pouvait craindre la disparition de l’écrit par la dévoration de l’écran, s’impose le fait que l’écran, les écrans, sont écrits, sont supports de productions écrites, appellent de l’écrit voire le font sourdre.

    Écritech 6 concluait en appelant à développer l’au-delà de l’écran.

    Écritech 7 s’interrogera pour savoir si cet au-delà de l’écran n’est pas l’écrit, les écrits, anciens et nouveaux, hérités et à naître, nécessaires ou jubilatoires, codés ou répondant au besoin ontologique du récit.

    En écoutant et en interrogeant experts et praticiens, Écritech 7 explorera ce que le numérique et les écrans changent à l’écrit, puis se penchera sur l’enseignement de l’écriture avec le numérique / de l’écriture numérique pour enfin questionner ce qu’est écrire le monde et s’engager dans le monde à l’ère du numérique.

    ÉcriTech’7 se déroulera les 18 et 19 mai 2016 sur le campus de l’Université de Nice Sophia-Antipolis au Pôle universitaire Saint Jean d’Angély.

    Un évènement couvert par ludomag.com que nous vous invitons à suivre sur notre home page avec une série d’interviews.

    Tout le programme ici.

  • Succès au rendez-vous pour le 1er #HRackathon « International »

    [callout]Au terme d’une compétition soutenue, l’équipe HUMANATION a été récompensée pour la qualité de son projet « Me» (Moving Everywhere), qui a remporté l’adhésion du Jury.[/callout]

    Le projet est parti du besoin RH de cartographier les compétences présentes dans l’entreprise. Le principe est simple : en s’inscrivant sur l’application, les collaborateurs renseignent leur profil, qui est ensuite enrichi automatiquement par les données collectées en interne et en externe grâce aux outils tels que SIRH, Linkedin etc.

    Ceci permet de donner une vision claire et à jour des compétences de chacun. « Me » pousse ensuite des projets aux collaborateurs en fonction de leurs compétences.

    Les 3 prix  « coups de cœur » attribués par chaque entreprise partenaire, sont revenus aux applications :

    – Passion pour BNP Paribas : elle met en valeur les compétences et les talents des collaborateurs afin de s’entraider au sein de l’entreprise,

    – Mood M’app pour Air Liquide : qui permet de connaître l’humeur et la performance de l’équipe grâce à des données transmises par des capteurs placés dans la salle,

    – Challenger pour Airbus Group : pour accéder à l’ensemble des compétences des collaborateurs et de proposer des projets en lien avec celles de chacun.

    Chacune des 12 équipes regroupait collaborateurs & étudiants et restaient pluridisciplinaires (IT & RH), multi-générationnelles (Génération Z, Y et X), multi-culturelles (plus de 10 pays), multi-sectorielles (Industrie et service) et multi-formations (Ecole 42, CELSA, Telecom Management et bien d’autres). Chaque équipe intégrait également des salariés des trois groupes pour stimuler un peu plus encore créativité et partage.

    La remise de ces récompenses, vendredi 15 avril, a marqué la fin d’un événement qui a rassemblé, en l’espace de deux jours, près de 150 personnes à l’Ecole 42.

    « Cette première édition internationale a réuni 12 équipes composées de talents de plus de 15 nationalités, 3 grands groupes mondiaux BNP Paribas, Air Liquide, Airbus Group, 6 écoles dont 42, CELSA, Telecom Management et la Fonderie de l’Image. Elles ont réussi en 48 heures à proposer des solutions digitales très innovantes pour rendre les entreprises plus talentueuses. Ces résultats et leurs enthousiasmes sont pour nous la meilleure preuve de l’utilité du HrACKATHON » résume David Guillocheau, Directeur associé de Talentys.

    Edith Lemieux, Vice-President Learning & Development and HR Transformation Projects au sein d’Air Liquide, ajoute : « Je tiens tout d’abord à féliciter l’ensemble des participants – collaborateurs des 3 entreprises et étudiants – pour leur engagement, leur ouverture et leur bonne humeur tout au long de ce premier HRackathon international. Pour Air Liquide, la diversité est une richesse et une véritable source d’innovation. Les belles synergies qui se sont créées et la qualité de l’ensemble des projets présentés par ces équipes multi-entreprises, multi-écoles et pluridisciplinaires en témoignent. »

    Stéphanie Foache, Head of HR Policies and Innovation chez BNP Paribas conclut : « Très belle expérience humaine et professionnelle pour les participants, les coachs et les jurys. Ces deux jours ont été très intenses ! La qualité des projets présentés nous a bluffés : l’agilité était au coeur de ce HRackathon ! »

    Plus d’information disponible sur : www.hrackathon.com

  • DSTI, l’école supérieure d’application de la Data Science et du Big Data signe un partenariat industriel avec Speechi

    DSTI, l’école supérieure d’application de la Data Science et du Big Data signe un partenariat industriel avec Speechi, la société éditrice du logiciel d’évaluation « Je lève la main ». Ce partenariat a pour but d’améliorer le confort des étudiants et des professeurs en mettant à leur disposition des solutions de travail innovantes.

    Premier volet de ce partenariat, l’installation d’écrans tactiles, ou écrans interactifs dans les salles permettront aux élèves assistant aux cours à distance de suivre le programme en même temps que leurs camarades en classe et aux absents d’avoir accès aux cours en téléchargement dès la fin de ceux-ci. « La mise en place de ces smartboards permet à DSTI de développer ses offres de cursus en proposant par exemple à présent des formations OFF Campus, aux étudiants n’ayant pas la capacité d’assister aux cours sur les campus de Paris et Nice » détaille Léo Souquet DG Relations Extérieures.

    Deuxième outil de ce partenariat, “Je Lève La Main” est un logiciel d’évaluation qui permet au professeur d’animer, interroger évaluer et sonder les élèves. Disponible sur un grand nombre de supports numériques (tablettes, smartphones, ordinateurs…) le logiciel permet à un intervenant de programmer ou composer en direct des questions qu’il soumet aux élèves afin de monitorer leurs résultats : affichage du nom des participants, taux de réussite…

    « Cet outil va dans le sens de la démarche initiée par DSTI, offrir un enseignement moderne de qualité. « Je lève la main » va permettre à nos intervenants de surveiller la compréhension de chacun des étudiants et de déceler leurs lacunes et points forts via des outils de monitoring pointus » nous explique Sébastien Corniglion, DG Enseignement et Recherche.

    « Le cursus DSTI est focalisé sur les Big Data et notre plateforme d’évaluation « Je Lève La Main » dispose justement des fonctionnalités les plus avancées pour recueillir et analyser des données pédagogiques d’évaluation. L’objectif est de se servir des données pour améliorer la pédagogie et cette démarche va nous permettre de faire évoluer nos solutions et d’en faire la promotion dans l’enseignement supérieur comme pour l’enseignement classique. » développe Thierry Klein, président de Speechi.

    Plus d’infos :
    https://www.speechi.net
    https://www.jelevelamain.fr
    https://www.datasciencetech.institute/fr

  • imusic-school et iartschool (Hangzhou-Chine) signent un accord pour le développement des cours de musique en ligne en langue chinoise

    imusic-school et iartschool (Hangzhou-Chine) signent un accord pour le développement des cours de musique en ligne en langue chinoise

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    La société Zhejiang Yi Gao Cultural & Creative Co, sous la marque iartschool, se lance dans ce projet, avec de grandes ambitions et d’importants leviers financiers, politiques et artistiques.

    Monsieur Cai Yi, président de iartschool, a souhaité pour cela se rapprocher d’une  référence internationale dans cette activité : le leader français imusic-school.

    Les premiers accords portent notamment sur l’exploitation en langue chinoise des contenus pédagogiques de imusic-school et sur un accompagnement technique de la part de la société française.

    Ces accords garantissent des retombées financières significatives à imusic-school sur les 10 années à venir. Ils lui permettront d’atteindre la rentabilité sur 2016, et de parachever le redressement fulgurant que connaît la société depuis le printemps 2014.

    Mais ce rapprochement a une portée et une ambition bien plus large : il instaure un échange culturel sans précédent entre la France et la Chine,

    Il pose les bases d’un projet de coopération internationale pour l’enseignement musical en ligne, qui pourrait bientôt être rejoint par d’autres acteurs et d’autres pays…

    Plus d’infos : http://www.imusic-school.com/

  • Le tableau interactif a échoué : c’est mérité

    Le tableau interactif a échoué : c’est mérité

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    Interview de Thierry Klein, le président de la société Speechi, spécialisée dans les solutions interactives. Il fait un constat lucide de la situation actuelle des constructeurs de tableaux interactifs et des enjeux cruciaux liés à l’éducation. Quelles sont les raisons de cet échec des TBI en France ? Quelles solutions ?

    Vous avez créé la société Speechi en 2004. Après plus de 10 ans d’activité, quel constat faites-vous de l’état actuel de l’industrie du TBI ? 

    Thierry Klein : Le constat est plus qu’édifiant : les plus grandes marques de TBI qui existaient déjà quand j’ai créé Speechi en 2004 ont soit disparu, soit été rachetées à cause de la faiblesse de leurs résultats, celles qui restent recherchent un acquéreur pour des raisons similaires.

    Même eBeam, marque de tableaux interactifs mobiles notamment, pour laquelle j’ai évidemment beaucoup d’affection [Speechi est revendeur exclusif des TBI eBeam en France, ndlr], n’a pas réussi au niveau mondial comme cela a pu être le cas en France, où notre part de marché est de l’ordre de 30 %.

    Quelles sont alors pour vous les raisons de cet « échec » du TBI en France ? 

    TK : Il y a quatre raisons principales à mes yeux : un manque de vision technologique, un modèle économique à court-terme, une vision de l’éducation inconsciente des enjeux et le peu d’avantages apportés par la technologie.

    Tableaux interactifs ou autres vidéoprojecteurs interactifs n’ont jamais révolutionné l’enseignement, comme la plupart des constructeurs ont tenté (et tentent encore) de nous le faire croire. Un tableau interactif est resté un simple moniteur branché sur un PC. Depuis 2012, rien n’a été fait (ou si peu !) pour permettre aux enseignants de donner cours à partir de leur tablette, sans fil. J’ai l’impression que l’industrie dans sa globalité s’est montrée peu impliquée, voire fainéante.

    Concernant le modèle économique, les principaux leaders du tableau interactif étant financés par du capital risque ou par la bourse, parfois par les deux, le manque de « patience » a été fatal. Ce modèle aide certes le développement des entreprises mais il souffre aussi d’une vision à court terme, d’une trop grande pression sur les résultats immédiats de l’entreprise. Inutile de dire que le modèle est peu stable quand le marché se retourne, ce qui a été le cas en 2011 / 2012. L’industrie du TBI est peut-être une industrie morte d’avoir eu trop d’argent, trop tôt.

    Pouvez-vous en dire plus sur ce que vous appelez « une vision de l’éducation indigne des enjeux » ? 

    TK : L’objectif initial était – et reste ! – d’utiliser les technologies numériques pour améliorer le niveau des élèves, mais les études montrent aujourd’hui que les tableaux interactifs n’améliorent pas le niveau des élèves. Les tablettes numériques, souvent utilisées par les élèves comme des consoles de jeu, ne font probablement que baisser leur niveau. Ce qui n’empêche pas les gouvernements d’investir, un peu partout, dans de coûteux programmes d’équipement des élèves en matériel électronique divers et varié. Mais jamais adapté.

    Tout ceci n’empêchant évidemment pas l’industrie du numérique de continuer à s’auto-féliciter, de se présenter comme indispensable et de multiplier les promesses éducatives. Des promesses qui depuis 10 ans ne sont tout simplement pas tenues.

    Le fait d’échouer n’est pas honteux. Ce qui est plus grave, et même parfois honteux, c’est que l’industrie numérique ne s’est pas donnée les moyens de ses ambitions.

    Elle a utilisé des moyens de lobbying très agressifs, allant sans doute jusqu’à la corruption dans le cas des tableaux blancs interactifs au Canada. Les techniques employées (débauchage de membres de cabinets ou de fonctionnaires influents) n’ont d’ailleurs pas été limitées au seul Canada.

    Elle a systématique caché la faible valeur ajoutée des TBI et pire, a financé des études favorables, comme ont pu le faire l’industrie du tabac ou du médicament.

    Paradoxalement, elle ne s’est jamais dotée d’indicateurs fiables permettant d’évaluer sa performance. Ce qui démontre clairement qu’elle n’en a pas grand-chose à faire.

    Autre point qui me dérange, les arguments mis en avant. Comme les tableaux interactifs ne pouvaient pas se justifier d’avoir un intérêt pédagogique, l’industrie a plaidé « la fin de l’ennui » et « la modernité dans les écoles ». Des arguments qui ne veulent rien dire mais qui sont visiblement bien acceptés politiquement, du même type que ceux que le gouvernement a avancé pour justifier la réforme du collège. L’industrie s’est noyée dans le ludique et les prétendues avancées technologiques au détriment du savoir. Cela continue d’ailleurs avec l’introduction des tablettes.

    Justement, pourquoi pensez-vous que les tableaux numériques n’apportent pas grand-chose sur le plan technologique ? 

    TK : Les principes techniques sur lesquels reposaient la technologie des tableaux interactifs fixes étaient simples et les points clés compliqués à protéger. Depuis 2005-2010, les usines chinoises produisent des TBI qui ont été d’abord de médiocres copies, puis se sont largement améliorées. La majorité des TBI que l’on voit aujourd’hui, même quand il s’agit de marques européennes ou nord-américaines, sont produits en Chine. Et on assiste donc au paradoxe suivant, pour moi désolant, que je vous laisser méditer :

    « Alors que leur plus-value pédagogique est le plus souvent nulle – ou difficilement observable, les sommes dépensées par les Etats occidentaux dans des réformes et autres plans numériques (plans tablettes, vidéoprojecteurs interactifs) ont contribué au développement de l’industrie et de la « recherche et développement » chinoise. »

    Que faudrait-il faire alors selon vous pour que le TBI se démocratise en France ? Et ainsi peut-être « sauver » l’industrie du TBI ? 

    TK : En fait, il faudrait faire quasiment tout le contraire.

    Premièrement, penser le TBI comme un module autonome, doté de son propre système d’exploitation. Pas comme un simple périphérique PC. Un peu comme le fait déjà Luidia avec le tableau interactif mobile eBeam, même s’il reste des efforts à faire.

    Arrêter de s’auto-congratuler et donc être enfin critique vis à vis de ses propres productions. On me reproche souvent d’être trop négatif. C’est sûrement le cas, mais je préfère la critique à l’auto-satisfaction systématique. Cela permet souvent de faire avancer les choses.

    Cesser le mélange entre intérêts privés et intérêts publics. Ce n’est pas le chemin pris ces derniers temps si j’en crois les dernières annonces concernant les partenariats Microsoft / Education Nationale par exemple ou même si j’analyse l’origine des intervenants lors des conférences organisées au récent salon Educatice.

    Enfin, avant tout se doter d’indicateurs fiables. Pas un euro ne devrait être investi dans le numérique sans évaluation associée et préalablement définie.

    Pensez-vous que c’est réalisable ?

    On n’en prend clairement pas le chemin. Et pourtant, malgré tous ces problèmes, ces erreurs, ce manque de clarté et de vision, il n’y a aucun doute pour moi : le numérique va changer profondément l’éducation dans les années à venir et je pense que ce sera vraiment pour le meilleur.

    Merci pour vos réponses.

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  • Le digital au service d’un enseignement personnalisé

    « Il ne s’agit pas pour nous d’être en opposition avec l’éducation traditionnelle, mais, au contraire, de venir en support de celui-ci pour l’enrichir »

    Partout dans le monde, les apprentissages ouverts font la preuve de leur efficacité. En France, ils ne sont tout simplement pas reconnus par les pouvoirs publics et les écoles fondées sur ces modèles ne bénéficient donc pas de subventions.

    Résultat : contrairement à d’autres pays européens, comme la Hollande ou la Belgique, la méthode Montessori, notamment, est très peu développée dans l’hexagone. Et, lorsqu’elle existe, les coûts de scolarité (entre 4 000 et 8 000 euros par an) la rendent inaccessible à de nombreuses familles.

    Basées sur la pédagogie Montessori, les 25 applications qui composent le catalogue d’EDOKI ACADEMY, proposent un apprentissage individualisé qui s’adapte au rythme de chaque utilisateur. Elles sont conçues par des éducatrices Montessori, expertes de cette pédagogie née au début du XXe siècle qui repose sur des bases scientifiques, philosophiques et éducatives. Elle permet à chaque enfant d’être autonome tout en encourageant son initiative.

    Dans toutes les applications, les piliers de cette pédagogie sont respectés : l’enfant travaille grâce à un algorithme qui le place constamment dans une situation de réussite dans laquelle il acquiert une confiance en lui, et exerce sa volonté. Il se développe en tant que personne via les exercices proposés.

    Notre ambition est double. D’une part, il s’agit de faire évoluer les mentalités autour de l’utilité du digital dans les apprentissages de l’enfance. D’autre part, de venir les renforcer, en mettant à la disposition des parents comme des enseignements des pédagogies complémentaires, afin de donner la possibilité d’apprendre différemment. Le digital est un moyen de faire évoluer positivement le système scolaire actuel. Les enfants sont familiers des nouvelles technologies : tablettes et smartphones n’ont aucun secret pour eux, et ce, dès le plus jeune âge. Ainsi, la France tente aujourd’hui de combler son retard en la matière, les tableaux interactifs comme les tablettes tactiles faisant progressivement leur entrée dans les classes.

    En numérisant une pédagogie qui existe depuis 100 ans, nous avons souhaité démocratiser cette méthode d’apprentissage ouverte, qui permet de repenser les techniques d’enseignement. Il ne s’agit pas pour nous d’être en opposition avec l’éducation traditionnelle, mais, au contraire, de venir en support de celui-ci pour l’enrichir.

    Ce qui est appliqué chez Montessori diffère de ce que propose l’éducation nationale aujourd’hui, qui part du savoir de l’adulte pour le transmettre à l’enfant, quand Montessori part du besoin de l’enfant auquel l’adulte doit répondre. En France, tout particulièrement, nous sommes encore sur un modèle d’enseignement où c’est à l’enfant de s’adapter au système, alors que nous savons, preuves à l’appui, que c’est l’inverse qui donne les meilleurs résultats. Tout le monde le dit et, pourtant, rien ne change.

    La méthode Montessori part de l’enfant pour construire, autour de lui et de son identité, un socle de connaissances solides. L’apprentissage se fait dans le respect de l’élève, tient compte de ses facultés, de sa sensibilité, de ses préférences. Avant de le mitrailler d’informations, de concepts, de leçons, il est important de donner à l’enfant des repères, de le familiariser avec l’environnement qu’on lui propose. Rassuré et en confiance, il est alors ouvert aux apprentissages. Tous les enfants ne sont pas faits pour être médecin, Président de la République ou architecte, mais tous sont capables de réussir dans un domaine ou un autre. À nous, adultes, de leur donner toutes les cartes pour qu’ils y parviennent !

    C’est donc sur ces fondamentaux que sont conçues les applications EDOKI ACADEMY, favorisant un apprentissage bienveillant, respectueux du rythme de l’enfant et où l’erreur est permise. Elle est même considérée comme bénéfique car elle à la base de toute prise de conscience et de tout progrès

     

     

     

  • EDUCATICE : Lancement d’une gamme française d’outils numériques collaboratifs pour l’entreprise et l’éducation

    Motivgroup, leader français des solutions technologiques collaboratives, présentera sa nouvelle gamme de
    produits sur son stand (F17) du salon Educatec – Educatice, dédié aux professionnels des technologies
    éducatives.

    UNE GAMME COMPLÈTE & INNOVANTE CONÇUE EN FRANCE
    Salles de réunion, de formation ou visio-conférence : la collaboration prend une nouvelle dimension.
    – Connect Note : le paperboard numérique. Une innovation pour des réunions. véritablement collaboratives et
    multi sites.
    – Connect Screen : l’écran tactile intégrant un ordinateur.
    – Connect View : Le vidéoprojecteur interactif.
    – Connect Frame : Le cadre permetant de transformer n’importe qu’elle surface en surface interactive

    UNE SOLUTION LOGICIELLE ASSOCIÉE
    Collaborative simple et ergonomique, EduConnect s’adresse au monde de l’éducation. Une version destinée à
    l’entreprise existe également.

    UNE SOLUTION LOGICIELLE ASSOCIÉE
    Tamashare : L’éditeur de logiciels bordelais créateur d’outils de communication temps réel. www.tamashare.com
    Opteam interactive présentera en exclusivité un jeu pédagogique destiné à la découverte
    des métiers du monde de la logistique.

    Plus d’infos : www.opteam-interactive.com

  • #DraftandCraft : festival du #Design et du #Digital

    #DraftandCraft : festival du #Design et du #Digital

    Pendant deux jours, le Festival Draft and Craft offrira la possibilité de participer à des conférences d’experts, des ateliers interactifs et des animations liés aux produits et services de demain. L’initiative comprend deux autres temps forts :

    la réalisation et la mise en ligne d’une web série d’interviews sur le thème du futur et un Boot Camp qui réunira les étudiants d’Audencia et les professionnels autour de l’entrepreneuriat innovant.

    Selon les étudiants organisateurs, « le thème du futur pose beaucoup de questions, notamment sur la place de l’innovation dans notre quotidien, demain. En tant que futurs acteurs de l’innovation, du marketing digital et du design, nous voulons apporter quelques éléments de réponses ». En amont du festival Draft & Craft, une web série de 7 interviews ouvre la réflexion sur le Futur. Disponibles sur les comptes de réseaux sociaux de l’événement, cette web série a permis aux étudiants de poser aux personnes de tout âge et profil des questions telles que : « Qu’est-ce qu’on mangera dans 100 ans ? », « Comment rencontrera-t-on l’âme sœur ? », « Aura-t-on un président fictif ? ». Les premiers épisodes sont déjà en ligne.

    Les jeudi 3 et vendredi 4 mars a lieu le Boot Camp où 100 étudiants aux compétences hybrides des masters Stratégies Marketing à l’Ere Digitale (SMED) et Marketing Design et Création (MDC), encadrés par des « mentors » professionnels, travailleront en équipes sur différentes problématiques apportées par une dizaine de start-up et entreprises partenaires, telles que Bla Bla Car, Dooloo ou Eram.

    Ils seront ainsi amenés à relever les défis auxquels font face tous les projets de création d’entreprise : développer son projet, matérialiser son idée, et la « pitcher ». Des professionnels de divers horizons (designers, entrepreneurs, consultants en innovation, enseignants, business angels) apporteront leur soutien à tous les niveaux, de la construction d’un business model, jusqu’à la conception d’une stratégie de marketing et de communication.

    Partager sa vision du futur : le Festival Draft & Craft donne la parole au grand public

    Les 4 et 5 mars, les nantais sont attendus sur le campus d’Audencia pour participer à des conférences, des démonstrations de produits et services innovants, des ateliers interactifs, dans le cadre d’une réflexion collective autour de 4 grandes thématiques : les loisirs, la santé et le bien-être, la ville du futur et la société de demain.

    Pour l’occasion, les locaux d’Audencia se transforment en village composé de quatre quartiers dédiés à ces quatre thèmes phares.

    Durant ces 2 jours, de nombreuses activités seront proposées aux visiteurs :

    Des conférences et conférences-débats pour comprendre les grands enjeux du futur sur des sujets tels que la médecine de demain, le développement des smart city ou encore les objets connectés.

    Parmi les conférenciers, Alain Damasio, grand auteur de science-fiction, Julien Dossier, fondateur de QuattroLibri ou encore Natacha Robert, Co-fondatrice d’Izicrea.

    Des ateliers interactifs et workshops pour « bricoler » le futur. Différentes sessions sont prévues pendant les 2 jours constituées en groupes de 10 à 20 personnes encadrées par des professionnels et des animateurs.
    Des animations de stand d’entreprises innovantes et des démonstrations de produits dans chacun des quatre quartiers thématiques allant de présentations d’applications mobiles à la dégustation d’insectes.

    Une grande masterclass sur le sujet du rapport aux hommes avec la technologie, animée par une personnalité.

    De quoi Draft & Craft est-il le nom ?

    draftandcraftAudencia_010316Draft & Craft encourage les participants à découvrir et expérimenter les tendances de l’innovation, à imaginer l’avenir (« draft »), à donner vie aux idées originales (« craft ») et partager ainsi des visions inédites du Futur.

    Draft & Craft renvoie à trois domaines : une méthode pédagogique qui stimule la créativité, des projets expérimentaux avec des entreprises et la mise en œuvre de l’une des expertises fortes d’Audencia : l’innovation. La démarche RSE, pilier pédagogique clé d’Audencia est aussi bien présente puisqu’il s’agit, aux côtés de la génération à qui appartiendra l’avenir, d’impliquer la communauté de l’école, ainsi que tous les acteurs de l’innovation dans la co-construction de la société de demain.

    Enfin, la variété des profils des étudiants impliqués et les diverses thématiques proposées mettent l’accent sur les compétences hybrides qu’Audencia Business School souhaite renforcer par le biais de son Alliance avec l’École Centrale de Nantes et l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture (ensa Nantes).

    Plus d’infos :
    Draft&Craft online Site internet : http://draft-and-craft.audencia.com/
    Inscriptions gratuites au Festival : http://draft-and-craft.audencia.com/billeterie/
    Facebook : https://www.facebook.com/draftandcraft/
    YouTube : https://www.youtube.com/channel/UC9f4mdlosw-tF4gDMdfpYeA
    Twitter : @DraftAndCraft ; #DraftandCraft