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  • Le développement des usages dans les ENT & espaces d’apprentissage n’est-il qu’une histoire d’appropriation ?

    Le développement des usages dans les ENT & espaces d’apprentissage n’est-il qu’une histoire d’appropriation ?

    [info]Rappel de la Problématique
    Diffusé largement dans toutes les académies, l’usage des ENT et/ou plateformes d’apprentissage de type Moodle ou MOOCs impose une appropriation forte des techniques de collaboration, de travail à distance, de travail en mode projet… en même temps que le renouvellement de la pédagogie.
    L’enjeu de réussite de la plupart des modèles actuels dépend du niveau d’appropriation de ces différentes techniques. Au sein de ces ensembles structurés, il existe parfois des contournements et des détournements d’objets et services numériques non conventionnels qui permettent d’accroître les usages qui gravitent autour de ces plateformes. Et d’autre part, que fait-on des détournements d’usages autour des plateformes ?
    Faut-il les encourager, les mettre en avant ? Que fait-on des détournements d’usages autour des plateformes privées ? Comment faire collaborer ces plateformes? Comment mettre ces détournements au service des usagers? Comment étendre la collaboration entre les usagers de différentes communautés éducatives ?[/info]

    Adeline Bossu enseignante en gestion et systèmes d’information, Caroline Jouneau-Sion enseignante en Histoire – géographie et étudiante en master architecture de l’information, Bernard Baumberger docteur en psychologie – HEP Vaud et Christian Mertz chef de projet ENT Direction du numérique pour l’éducation ministère de l’éducation nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche, accompagné par Bertrand Moquet, Vice-Président de l’Université de Perpignan en charge du numérique, ont tenté de répondre à ces questions…

    Les ENT font partie de l’environnement des établissements scolaires. Les acteurs de l’éducation exercent leurs métiers dans le cadre physique de l’école mais aussi dans le cadre virtualisé des ENT. Ils oscillent entre l’un et l’autre. Si le cadre physique est assez bien maîtrisé, le cadre dématérialisé l’est beaucoup moins et suscite encore de nombreuses questions, notamment celle de l’appropriation.

    Les solutions numériques ont envahi l’espace des enseignants et des apprenants. Des espaces de savoirs se sont constitués petit à petit, toujours au service de l’apprentissage mais selon des logiques différentes. Fort de ce constat, la communauté enseignante se pose la question suivante : quelle est la compatibilité entre les ENT institutionnels et les environnements personnels d’apprentissage créés par les enseignants (EPA) ?

    Pour Caroline Jouneau-Sion, les ENT viennent raser les usages personnels des enseignants. Ils doivent accepter de voir nier leurs pratiques antérieures pour se réapproprier de nouveaux usages. L’ENT est organisé et permet de stocker les informations.

    Pour Bernard Baumberger, la vision de la conception de l’ENT est assez large, il est pour la cohabitation entre les ENT personnels et les ENT institutionnels ; « Je suis pour le multi ENT , dit-il.

    En Suisse, il existe un ENT educa.ch [1] qui permet de créer des connexions entre les acteurs de monde de l’éducation Suisse. S’il est favorable aux solutions hybrides, il reconnaît cependant qu’il faut que les ENT officiels soient suffisamment utilisés pour justifier les investissements officiels.

    Christian Mertz présente la politique de la DNE pour le développement des ENT en France.

    En 2003, le rapport Proxima[2] est publié et pose les bases du développement des ENT. Ce rapport ancien posait déjà les bases de ce qui constitue l’essence même des ENT.

    Le SDET a été créé pour piloter la mise en place des ENT. Il pose un cadre pour la conception des ENT. Il est le lieu des réunions des acteurs de la communauté scolaire, il réunit en son sein 18 profils différents.

    En donnant un cadre d’orientation, il est bien évident que les pionniers ont été désorientés car ils ont vécu les directives comme l’imposition d’un cadre venu du haut (le bottom up). Les ENT sont conçus, certes, dans un cadre rigide qui éloigne des usages bricolés avec les solutions hétérogènes mais … le cadre mis en place protège les utilisateurs.

    Le cadre légal mis en place (les déclarations légales sont toutes faites) est un facteur de sécurité.

    À partir du moment où L’ENT est mis en place selon les recommandations, il permet une entrée unique qui donne accès à plusieurs fonctionnalités. C’est dans ce cadre que l’ENT doit devenir communicant.

    La mise en place d’un ENT est donc soumise à un cadre fixé par le SDET mais c’est la condition d’une bonne sécurisation et de la mise à disposition d’un environnement spécifique spécialisé pour les questions d’éducation. Il est peut être moins « souple », moins « ouvert » que l’EPA mais il est sécurisé et ouvert aux membres de la communauté éducative.

    Le PDG de la société itop[3] précise les termes du débat en disant que la conception passe par la consultation des acteurs mais à un moment donné, il faut nécessairement opérer des arbitrages.

    Le cadre réglementé ne signifie pas cadre verrouillé.

    Christian Mertz précise que les utilisateurs peuvent faire des remontées pour obtenir des évolutions de l’ENT. Cela est d’autant plus vrai que les enseignants demandent à être écoutés dans leurs pratiques. C’est une façon de répondre aux attentes des enseignants qui souhaitent avoir un lien entre l’ENT et leurs usages personnels.

    Le solutions mises à disposition de la communauté éducative doivent donc répondre à la contrainte de satisfaire les utilisateurs tout en s’inscrivant dans un cadre contraint qui satisfasse les impératifs légaux et budgétaires.

    La table ronde fait émerger plutôt des problèmes de communication entre la base et le sommet, plutôt que des réels problèmes de technologie.

    La question des temporalités semble être une dimension qu’il faut prendre en compte.

    Les enseignants veulent disposer de solutions fluides que l’on peut modifier rapidement, au gré des besoins exprimés, les collectivités locales, l’État doivent œuvrer pour un groupe large.

    Exemple tiré de la discussion, témoignage d’une enseignante utilisatrice : « Je crée des séquences et je me suis heurtée aux problèmes de configurations sur les terminaux. L’ENT est verrouillé et ne permet pas de choisir les formats. »

    La réponse : « Faire une demande d’évolution et la question sera répercutée à la collectivité via le rectorat »

    On constate bien ici les questions de temporalité, entre le besoin d’évolution rapide et la nécessaire remontée des informations au sein de la chaine administrative (forcément plus longue).

    On peut compléter ce constat par une autre intervention – Témoignage DANE Toulouse – ENT commun collège / lycée : « Nous recueillons les remontées des enseignants. Double contrainte : respecter les demandes des enseignants et respecter les enveloppes budgétaires. ». Là encore nous constatons ce besoin de recueil d’information auprès d’une communauté large.

    La question de l’interopérabilité – Rendre communicants

    La conception des ENT est à mettre en relation avec la construction de nos structures administratives. La France est structurée par un ensemble administratif fait de communes, de départements et de régions. À chacune de ces briques correspond (souvent) un ENT en raison des transferts de compétences. Il faut que les ENT puissent communiquer.

    Le public pose des questions sur ce besoin d’interopérabilité entre les ENT, et ce à plusieurs niveaux : « Il faudrait une passerelle entre les ENT ». Au sein des collectivités locales qui sont structurellement « étanches » entre elles, les enseignants sont mobiles. Ils peuvent demander leur mutation sur l’ensemble du territoire, ils peuvent avoir des services répartis sur plusieurs établissements et sur plusieurs niveaux (collèges, lycées).

    Les nouveaux modes de travail intègrent la coopération et la collaboration ce qui fait émerger de nouveaux besoins « Ne pas se replier sur l’établissement et favoriser la coopération inter-établissements ».

    L’interopérabilité est aussi celle des ENT avec les solutions privées comme «  Twitter, Facebook … » Comment peut-on opérer les connexions ?

    Caroline Jouneau-Sion estime que « nous sommes encore dans un système complexe qui ne favorise pas l’émergence de solutions « user friendly ; il y a une marge de progrès vers laquelle il faut aller ; Il faudrait aller vers l’autonomie du choix des outils. »

    L’identité numérique dans les ENT – Le détournement d’identité.

    Les ENT sont basés sur des annuaires. Les utilisateurs sont dotés d’une adresse mail officielle (ac-académie.fr) mais utilisent très souvent des adresses différentes notamment celles des FAI. Les élèves et étudiants détournent cette identité officielle au profit de solutions autres.

    Le débat est engagé sur ce point.

    Il en ressort que le mail institutionnel participe de la vie citoyenne des étudiants, il faut la conserver parce que apprendre à différencier l’adresse perso et l’adresse pro fait partie de l’éducation au numérique.

    L’identité, la perception détournée ( ?) des ENT.

    Les échanges de la table ronde ont fait émerger une vision (réelle, supposée, fantasmée ?) des ENT. Il serait fermé, clos, hermétique.

    Serge Pouts –Lajus est intervenu pour dire que : « Le ton est critique sur les ENT, une habitude à Ludovia. Des critiques recevables sur certains points mais … Une critique n’est pas recevable dire que l’ENT est fermé. Il est fermé par nature. »

    Il est peut être aussi possible que les utilisateurs soient dans une contradiction qui se situe entre une volonté de détournement et une attitude très ancrée de respect des objets de l’institution. C’est ce que fait remarquer le responsable d’Itop : « Peut être ne faut-il pas hésiter à détourner l’ENT ? Y a t-il une peur de détourner l’outil institutionnel ? »

     

    [1] Educa. Ch – www.educa.ch/fr

    [2] Rapport Proxima, Pour une appropriation de l’Internet à l’Ecole et dans les Familles – www.netgouvernance.org/NG2/Rapport

    [3] ITOP education – www.itopeducation.fr/

  • Easytis a fait sa rentrée à l’occasion de la 12ème édition de l’université d’été de Ludovia#12

    Easytis a fait sa rentrée à l’occasion de la 12ème édition de l’université d’été de Ludovia#12

    Ludovia_easytis_010915EASYTIS propose des solutions innovantes et connectées pour le e-learning.

    Découvrez les boitiers de réponse Turning Technologies, ou les applications vPads pour tablettes. Utilisés individuellement pour suivre les progrès de l’élève ou en groupe de manière collaborative, pour des QCM ou des réponses plus complètes, les logiciels tels que Flow apportent de réels avantages pédagogiques (participation de tous les élèves, évaluations diagnostiques et formatives, analyse des résultats facilitant la mise en place d’une pédagogie différenciée…etc).

    EASYTIS distribue également la gamme de produits de NUMETIS, notamment l’antenne HDMI NumCast, ou encore le NUMPROJ, projecteur interactif 3 en 1 (au sol, sur une table ou sur un mur). De nombreuses solutions de classes mobiles (Android, Windows, mixtes) sont disponibles et offrent la possibilité de travailler dans un environnement complet et autonome, les NUMCLASS.

    Avec sa gamme de solutions tournée vers l’école primaire, Les Tices Faciles, EASYTIS souhaite également proposer des produits abordables en terme de prix et de technologie, telle que la BeeBot, robot programmable qui peut être utilisé dès la maternelle et permet aux élèves de travailler différents types de compétences et de développer leur pensée algorithmique.

    D’autres solutions vous attendent sur le stand d’EASYTIS, venez les découvrir !

    EASYTIS, distributeur spécialisé pour l’éducation, propose des solutions innovantes tout en un,  autour des tablettes en classe. Découvrez la gamme de produits NUMETIS sur http://easytis.com/fr/5_numetis. 

    Les TICE faciles est une marque d’EASYTIS : http://easytis.com/fr/66-TICE-Faciles

    Retrouvez les solutions connectées et mobiles sur le site d’EASYTIS : www.easytis.com et sur les réseaux sociaux ! (Facebook, Twitter, Linkedin…)

    Plus d’informations sur l’évènement : http://ludovia.org/2015/ – 24-27 août 2015 – Ax les Thermes

     

     

  • Réformer les pratiques pédagogiques dans la classe : un des défis de l’académie de Montpellier

    Réformer les pratiques pédagogiques dans la classe : un des défis de l’académie de Montpellier

    Les usages du numérique au service des apprentissages

    L’académie de Montpellier s’affiche comme une académie pilote sur le numérique, en s’appuyant sur une stratégie ambitieuse de développement des usages pédagogiques du numérique. Elle s’y est engagée par son contrat d’objectif avec le ministère et dans le projet d’académie.

    Un ensemble d’actions concrètes et cohérentes sont déclinées dans une feuille de route numérique :

    • 500 000 euros pour la formation des enseignants du second degré, et une dotation du ministère exceptionnelle de 75 000 euros pour la formation de l’ensemble des formateurs disciplinaires
    • formations des enseignants du 1er et du 2nd degré « par » le numérique via la plateforme m@gistère :
      • 24 250 utilisateurs enregistrés
      • 570 formateurs
      • 853 parcours de formation
    • 415 parcours de formation en conception (dont l’un pleinement dédié à la formation à l’ENT-école) et 438 en sessions de formation
    • l’accompagnement académique par la délégation académique au numérique s’élève à 1 million d’euros par an
    • l’hébergement et l’assistance assurés par les services académiques, à 1 million d’euros par an

    L’académie de Montpellier a le souci de développer les usages du numérique dans les classes, en tant que facteur d’intégration sociale et de lutte contre l’exclusion, en veillant à assurer l’égalité des chances sur le territoire avec notamment l’égalité d’accès à des ressources et des services numériques pour tous les élèves. Il s’agit aussi de favoriser la réussite scolaire par des pratiques pédagogiques adaptées et innovantes utilisant le numérique.

    30 collèges et écoles de l’académie font partis à la rentrée 2015 des 500 collèges et écoles connectés de France qui seront les préfigurateurs du plan numérique. 11 collèges seront équipés d’équipements mobiles individuels pour les élèves de 5ème et leurs enseignants, avec des ressources numériques adaptées. Parmi les 11 collèges, 7 sont en réseaux éducations prioritaires.

    Les 19 écoles associées bénéficieront d’équipement « classes mobiles » et de ressources numériques pédagogiques associées.

     

  • Le C2E 2015 : après plus de 10 ans de rencontres autour du numérique, la nouveauté et l’esprit demeurent

    Le C2E 2015 : après plus de 10 ans de rencontres autour du numérique, la nouveauté et l’esprit demeurent

    Débuté en 1999, le Campus européen d’été, qui, depuis, a changé plusieurs fois de noms, tient à organiser ces rencontres « qui s’écartent un peu des rencontres scientifiques habituelles », précise Jean-François Cerisier, Directeur du Labo Techné et vice-président de l’Université de Poitiers.

    Outre l’intervention et la collaboration de nombreux partenaires ( dont vous trouverez la liste ici ), elles associent aussi bien les étudiants que les entreprises, les opérateurs de l’état, les collectivités, les chercheurs, etc. Tout cela, intégré dans un programme national du campus d’été ; l’événement intègre également le Master Erasmus Mundus Euromime.

    « Et il témoigne avant tout de la politique de notre établissement, l’Université de Poitiers, à encourager la recherche sur la e-éducation, à diffuser ses résultats pour contribuer à l’évolution à d’une véritable filière économique », ajoute Jean-François Cerisier.

    C2E 2015 : deux évènements majeurs dans l’événement

     

    On ne présente plus le Hackathon pédagogique dont tout le monde parle et dont nous avons récemment parlé dans Ludomag et qui promet de belles créations.

    L’objectif du concours est, rappelons-le : « Imaginons ensemble des scénarios d’apprentissage » « Conception participative et scénarisation pédagogique : les méthodes de la pensée créatrice (design thinking) appliquées à l’éducation ».

    Le réseau Canopé, qui œuvre chaque jour pour le développement du numérique éducatif est le partenaire principal de cette initiative du Hackathon pédagogique.

    La région Poitou-Charentes a souhaité également s’associer au C2E ; elle collabore bien entendu de manière financière ; mais cette année,

    elle innove aussi en proposant l’organisation d’une conférence de l’innovation sur les enjeux du Domaine d’Activité Stratégique (DAS) « numérique éducatif et industrie culturelle »

    mise en place le 18 septembre, à l’attention des acteurs économiques de ces secteurs, parmi lesquels notamment les écoles et entreprises installés sur le territoire dans le domaine de l’image et du numérique ainsi que Magélis, le SPN etc.

    Le C2E sera aussi l’occasion de lancer la chaire universitaire en e-éducation dont le soutien régional va être proposé à la Commission Permanente du 10 juillet prochain à hauteur de 300 000 € pour 3 ans.

    Cette chaire vise à structurer la recherche universitaire poitevine autour de la contribution des sciences humaines et sociales aux problématiques émergentes de l’e-éducation .

    Cette chaire est proposée dans une logique de recherche-action avec les entreprises de la filière et les usagers des dispositifs de formation.

    Enfin, le rectorat et la délégation académique au numérique y étant rattaché, rejoint l’organisation du Campus européen d’été ; le C2E entrant complètement dans la dynamique national de questionnement sur le numérique éducatif engagé par le ministère avec la Concertation.

    « Avec le C2E et toutes les actions qui gravitent autour, nous avons trouvé une bonne échelle et nous avons réussi à atteindre une vraie politique de territoire pour le développement du numérique éducatif », conclut Jean-François Cerisier.

    A ne pas manquer : Le C2E organise son 1er « Hackathon pédagogique » avec Réseau Canopé !

    Voir le programme du C2E

     

  • « Dans le bain » des nouveaux usages numériques Avec Business Cloud, Google & Hapara

    « Dans le bain » des nouveaux usages numériques Avec Business Cloud, Google & Hapara

    Décidé par le ministère en charge de l’Éducation nationale le 2 Septembre 2014, le grand plan numérique pour l’école sera appliqué en Septembre 2016. Mais comment faire cette (r)évolution en douceur? Quels moyens concrets pour faciliter l’entrée de l’école dans l’ère numérique? Comment rendre l’école et l’enseignement plus efficaces grâce à la “transformation numérique” en cours?

    L’arrivée du Numérique dans les salles de classes modifie notre manière d’apprendre, d’échanger et de travailler. Business Cloud a développé autour de la plate-forme Google Education un véritable écosystème, réfléchi avec des professionnels de l’éducation, pour faciliter le déploiement de pédagogies numériques simples et efficaces. Cette plate-forme peut s’intégrer à un ENT existant ou être utilisée indépendamment.

    En plus de la mise en place technique de ces nouveaux outils, l’équipe de Business Cloud, assure un accompagnement adapté, forme à leur utilisation et met à votre disposition des contenus pédagogiques, pour aider les enseignants à relever le défi du numérique.

    Business Cloud et ses partenaires Google & Hapara seront présents à LUDOVIA sur le stand SM5/6 à coté de l’espace café et animeront 5 temps forts autour de la classe inversée, de la gestion de classe et du développement de nouveaux usages pédagogiques grâce au numérique.

    Testez & Gagnez peut-être un Chromebook

    Pour “vous mettre dans le bain” (on est à Ax-les-Thermes après tout), des applications et ressources pédagogiques proposées par Google et Hapara, Business Cloud vous invitera a tester pour 1h ou 2 un Chromebook sur le campus de Ludovia.

    Et cerise sur le gâteau : un grand tirage au sort aura lieu lors de la cérémonie de remise des « coups de coeurs » et permettra aux chanceux de Ludovia de repartir avec un Chromebook, 3 Chromecasts et 10 Cardboards.

    Échangez avec des passionnés et professionnels du numérique

    « Chez Google, nous sommes animés d’une passion, celle de donner aux étudiants et enseignants la possibilité d’utiliser où qu’ils soient, des outils professionnels leurs permettant d’améliorer leurs usages pédagogiques, sans avoir à se préoccuper de l’endroit où ils sont, quel que soit leur budget, quel que soit leur appareil. C’est pour cette raison que nous sommes fiers d’offrir Google Apps For Education aux établissements scolaires.”
    Gráinne Phelan, la responsable Européenne du programme Google Apps for Education, sera présente durant les 3 jours de Ludovia pour partager avec vous sa vision du numérique à l’école lors d’un temps de classe avec Laurent Jacquet, PDG de Business Cloud, et l’université de Toulouse le Mercredi 26 Aout à 14H45.

    Jérome Darche, responsable des programme éducatifs chez Business Cloud travaille au développement du programme numérique au sein de l’éducation. Il animera un FabCamp inédit, le mardi 25 août à 11h30 où il vous plongera au sein de Classroom pour mettre en place avec vous une « classe inversée ». Sous un format jeu de rôle, vous pourrez, via Chromebook, créer un espace numérique, le personnaliser, l’administrer, le contrôler (avec Hapara) et collaborer au sein de celui-ci.

    « Pour Hapara, l’enseignement est avant tout une démarche sociale et humaine qui doit être visible de tous.  La technologie pour l’amour de la technologie n’a pas sa place dans le monde de l’éducation.  C’est pour cela qu’Hapara développe des outils simples et efficaces qui assistent les enseignants et leur permettent de personnaliser l’apprentissage des élèves au quotidien ». dit Jan Zawadzki, PDG et Fondateur de Hapara.

    Jan, qui arrive de Nouvelle-Zelande spécialement pour Ludovia#12, sera accompagné de Claude Grignon-Galpin, Directrice Produits chez Hapara.

    Claude est responsable de la vision et du développement du produit Highlights qui permet aux enseignants de suivre l’activité en ligne de leurs élèves en temps réel, afin de mieux les guider et collaborer avec eux pendant, et en-dehors, des temps de classe. Intégralement compatible à la suite Google Apps for Education, Highlights, comme tous les produits Hapara, offre une visibilité et supervision optimales ainsi qu’un degré de collaboration supérieur, tout en permettant le contrôle et la protection de vos données, entrant donc directement en ligne avec le cadre de référence CARMO.

    Jan et Claude seront présents sur notre stand pendant toute la durée de Ludovia et interviendront au cours des FabCamp, ExplorCamps et Temps de Classe organisés par Business Cloud.

    Découvrez des expériences innovantes d’usages pédagogiques

    Rubrique Mobilité des ExplorCamp, nous aurons le plaisir d’entendre François Jourde, enseignant de philosophie au secondaire qui reviendra sur un de ses succès pédagogiques ayant consisté en l’animation d’un débat entre Canadiens et Belges. Puis dans la session ENT & Espaces d’apprentissage de 16H le 26 Août, c’est Jean Baptiste GUEGAN, professeur d’histoire géographie qui reviendra sur des astuces simples pour gagner en efficacité au quotidien au sein de votre établissement grâce à des usages pédagogiques innovants.

    Dorothy Burt, enseignante certifiée Google, sera disponible pour partager son expérience internationale, démystifier les idées préconçues sur l’introduction et l’utilisation du numérique dans l’enseignement  et discuter des résultats d’analyses scientifiques de l’introduction du numérique dans le groupe des 12 écoles Manaikalani sur le stand Google-Hapara-Business Cloud. Venez poser vous entretenir avec une experte de la pédagogie numérique, directement poser vos questions les plus brûlantes et voir des exemples de ce à quoi ressemble vraiment la classe inversée dans l’environnement digital d’aujourd’hui.

    Rendez-vous Stand SM5/6!!

    Plus d’informations sur:

    • @Business_Cloud_
  • Le laboratoire TECHNÉ de Poitiers participe à LUDOVIA#12

    Le laboratoire TECHNÉ de Poitiers participe à LUDOVIA#12

    Par Jean-François Cerisier, Directeur du Labo TECHNÉ

    [callout]TECHNÉ (EA 6316) est un laboratoire de l’Université de Poitiers qui consacre toutes ses recherches au « numérique éducatif » afin de produire de nouvelles connaissances dans ce domaine et de contribuer à l’innovation et à la réussite éducative.[/callout]

    Si le statut de notre laboratoire est très classique (équipe d’accueil labellisée par l’Etat), son organisation l’est moins puisqu’il s’agit d’une unité de recherche thématique (le numérique éducatif) et pluridisciplinaire (sciences de l’information et de la communication, sciences de l’éducation, psychologie cognitive, informatique, linguistique, épistémologie). Il s’agit pour nous de faire dialoguer ces différentes approches scientifiques au service de deux axes de recherche :

    . l’étude de l’appropriation des technologies par les différents acteurs des dispositifs de formation médiatisés (comprendre pourquoi les utilisateurs du numérique font ce qu’ils font) ;
    . la conception et l’expérimentation de nouveaux environnements d’apprentissage médiatisés (contribuer à l’innovation par la recherche).

    TECHNÉ travaille avec de nombreux partenaires scientifiques, institutionnels, associatifs et industriels en France et à l’étranger.
    Il contribue en particulier à la filière eEducation portée par la région Poitou-Charentes qui réunit les grands services et opérateurs de l’Etat présent sur son territoire (CANOPE, CNED, ESENESR, Rectorat, CNAM, Université de La Rochelle), les entreprises et leurs institutions fédératives (MAGELIS et SPN) et des associations (Espace Mendès France, Les Usines Nouvelles) dans le cadre d’un groupement d’intérêt scientifique (GIS eEducation).
    Nous travaillons également en relation étroite avec le ministère de l’Education nationale (DNE) et celui de l’Agriculture (DGER).

    Pour nous, le « numérique » est à la fois une opportunité et un défi pour l’Ecole et la société. Il nous semble que les deux slogans successifs dont l’Etat s’est doté ces derniers mois (« Faire entrer l’Ecole dans l’ère du numérique » et « L’Ecole change avec le numérique ») doivent être considérés avec beaucoup d’attention et de sérieux.

    C’est effectivement un réel bouleversement qui s’amorce, dont certaines dimensions sont plus visibles que d’autres alors que toutes sont très importantes, s’intriquent et nécessitent l’inventivité, le sérieux et la rigueur de tous ainsi qu’un pilotage administratif pérenne soutenu par des choix politiques ambitieux et réalistes.

    Depuis les années 80, la dimension didactique et pédagogique du numérique a été clairement identifiée même s’il reste évidemment beaucoup à faire pour imaginer de nouvelles activités d’apprentissage qui exploitent au mieux les possibilités de médiation offertes par les technologies numériques.

    Elle concentre la plupart des initiatives à la fois parce qu’elle relève du cœur de métier des enseignants (l’ingénierie pédagogique), qu’elle est essentielle pour la réussite des élèves et parce qu’elle ouvre de nouveaux marchés aussi bien pour les infrastructures et les équipements matériels que pour les applications, services et documents.
    Dans le même temps, la question de l’enseignement/apprentissage du numérique n’a pas été véritablement traitée et l’on attend beaucoup de son inscription aux premiers rangs de la politique ministérielle actuelle. On sait les difficultés de tous ordres qu’il faudra surmonter (didactiques, organisationnelles, catégorielles … )

    mais comment imaginer aujourd’hui une Ecole qui ne prépare pas ses élèves au numérique quand le numérique tient une telle place dans nos sociétés et dans nos vies. Imagine-t-on une Ecole où l’on apprendrait pas à lire et écrire ?

    La troisième dimension est apparue progressivement au cours des dernières décennies avec une accélération brutale ces dernières années. Il s’agit des transformations induites par la disponibilité permanente des services numériques, notamment pour les adolescents. Ce rapport au numérique qui confine à l’intimité altère les principaux comportements mis en jeu pour les apprentissages, en particulier à l’Ecole. Ainsi les rapports à l’information et à la connaissance, à autrui, aux normes sociales et à la création sont-ils différents aujourd’hui ce qui interroge la forme scolaire elle-même.

    Concrètement, nous travaillons actuellement, au travers différents programmes, sur quatre thèmes qui seront abordés dans nos différentes interventions à Ludovia#12 :

    – l’appropriation des tablettes tactiles par les différents acteurs des dispositifs de formation dans le cadre des projets TED (utilisation de tablettes dans un ensemble de collèges de Saône-et-Loire), Edutablettes 86 (utilisation de tablettes dans des écoles primaires et collèges de la Vienne) et AS-Living-Cloud (projet pédagogique du Lycée Pilote Innovant International de Jaunay-Clan) ;

    – le BYOD dans le cadre du projet AS-Living-Cloud et d’une étude qui porte sur les étudiants de l’Université de Poitiers ;

    – les communautés d’intérêt et de pratique dans le cadre du projet ViaEduc (réseau socionumérique professionnel pour les enseignants) ;

    – les environnements numériques dédiés aux activités d’apprentissage collaboratives.

    De nouveaux projets sont en cours de préparation qui concernent :

    – une meilleure connaissance de la façon dont les activités numériques circulent entre adolescents ;

    – l’élaboration et l’expérimentation de nouveaux modèles de manuels scolaires numériques ;

    – la façon dont on apprend en enseignant (learning by teaching) dans le contexte des environnements de type fablab.

    Nous partagerons avec plaisir ces nouveaux travaux lors de Ludovia#12 J

     

     

     

  • Présentation de projets innovants de l’E-éducation N°2 et N°3 à LUDOVIA#12

    Présentation de projets innovants de l’E-éducation N°2 et N°3 à LUDOVIA#12

    [callout]Le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (Direction du numérique pour l’éducation (DNE) organise à l’Université d’été du numérique éducatif LUDOVIA#12 (Espace A du FabCamp) la Présentation de projets innovants de l’E-éducation N°2 et N°3 (Programme d’investissement d’avenir) mardi 25 Août 2015, de 16h30 à 17h30.[/callout]

    Depuis 2012, les appels à projets relatifs à l’e-éducation lancés dans le cadre des Investissements d’avenir portent une vision prospective et innovante du numérique éducatif. Les termes des différents appels à projets ont dressé les lignes de force pour les activités de recherche et développement ; les candidats ont valorisé leur savoir-faire et leur vision du numérique ; les lauréats ont conduit leurs projets jusqu’à en faire émerger des ressources et services qui arrivent aujourd’hui
    dans le quotidien de l’École, que ce soit sous forme d’un produit/service ou, encore pour un temps, d’un démonstrateur.

    Le salon Éducatice 2014 a été une première occasion de réunir les porteurs de projets des AAP 1, 2 et 3, pour leur permettre de rencontrer des usagers potentiels, de présenter leurs travaux et leur vision de l’e‐éducation. 13 projets avaient répondu présent pour cette initiative, que tous ont jugé positive. Si les différentes initiatives ont chacune leur spécificité, souvent fortement affirmée, nombreuses sont celles qui partagent des approches et des technologies convergentes ; et toutes doivent trouver leur place dans une démarche globale pour l’e-éducation de demain.

    Pour répondre à ce besoin de croisement et d’échanges, Ludovia#12 constitue un terrain de choix, manifestation consacrée depuis plus de dix ans aux échanges et partages d’expériences entre acteurs du numérique éducatif.

    Au programme :

    – Présentation par la DNE des projets E-éducation retenus dans le cadre des appels à projets N°2 et N°3,
    – Informations générales sur ces appels à projets du Commissariat Général à l’Investissement (CGI) et sur les modalités de réponse,
    – Échanges avec le public et les porteurs de projet sur les perspectives d’évolutions.

    Inscriptions en ligne obligatoires sur le site de LUDOVIA : www.ludovia.org/2015/inscription-en-ligne/

  • Comment mettre en place une bibliothèque numérique libre et gratuite ?

    Comment mettre en place une bibliothèque numérique libre et gratuite ?

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    Trop souvent les budgets pour acheter des livres se réduisent ou ne permettent pas l’achat de tous les ouvrages nécessaires en classe. Il existe de nombreux classiques au format numérique en ligne sur différents sites.

    Mais comment faire pour mettre à disposition ces ressources numériques lorsqu’il n’y a pas de connexion internet correcte ?

    Pourquoi ne pas utiliser les smartphones, tablettes ou ordinateurs portables des élèves pour leur permettre l’accès à plus de 3000 livres libres et gratuits ?
    Il s’agit de réaliser une bibliothèque numérique libre et gratuite comprenant des livres du domaine public qui seront téléchargeables au format epub par les apprenants. Ces derniers pourront ensuite les lire hors ligne. La bibliothèque sera élaborer avec le logiciel libre et gratuit Calibre2 et mis à disposition en fonction du contexte depuis une bibliobox3 ou un serveur pédagogique dans l’établissement.

    Dans la même logique, il sera possible de mettre à disposition des élèves toute l’encyclopédie communautaire Wikipédia.

    Les usages

    . L’enseignant dispose d’une médiathèque personnelle qu’il pourra utiliser avec ses élèves à chaque cours et dans chaque établissement où il enseigne.
    . La médiathèque de l’Institut français d’Abudja au Nigéria dispose d’une connexion internet digne des années 90. De surcroît le prix du téléchargement est prohibitif. Il est donc impossible de faire télécharger un ouvrage numérique aux étudiants.
    La mise en place d’une bibliobox avec plus de 3000 livres français du domaine public permis d’enrichir la médiathèque locale de 100% pour moins de 50 €.

    A propos de l’auteur : Christophe Rhein
    Découvrir le programme ExplorCamps Ludovia#12.

  • Appropriation du Raspberry pi par des élèves de CE1 pour se fabriquer un PC

    Appropriation du Raspberry pi par des élèves de CE1 pour se fabriquer un PC

    Ludovia_kristopheleonard_030815
    [callout]Les élèves d’aujourd’hui seront les citoyens de demain. Les former au nouveau paradigme porté par la révolution numérique devient essentiel. Seront-ils des consommateurs asservis ou des utilisateurs conscients et éclairés des objets numériques ?[/callout]
    Les projets que rend possible le Raspberry pi sont autant d’occasions d’ouvrir « la boîte noire », de découvrir que les objets numériques n’ont rien de magique. Percevoir l’immensité du champ des possibles.

    Le numérique est envisagé dans sa potentialité à développer les apprentissages. Les éléments matériels sont destinés à être manipulés, assemblés. On se situe pour les aspects logiciels dans  le monde du libre. La question est d’abord de définir le besoin pour ensuite identifier les éléments  qui permettront de réaliser le produit envisagé.

    C’est en bidouillant que l’on prend conscience que pour atteindre un même objectif, différents chemins sont envisageables.

    Il s’agit de s’éveiller à ces différentes possibilités. Ainsi les choix dans l’achat de matériels ou d’utilisation de services sont plus à l’initiative de l’utilisateur. Il est plus acteur  et moins consommateur. Ne tombons cependant pas dans un manichéisme naïf…

    Présentation de la technologie utilisée :
    Ce que dit wikipédia :
    Le Raspberry Pi est un nano-ordinateur monocarte à processeur ARM conçu par le créateur de jeux vidéo David Braben, dans le cadre de sa fondation Raspberry Pi2.

    Cet ordinateur, qui a la taille d’une carte de crédit, est destiné à encourager l’apprentissage de la programmation informatique2 ; il permet l’exécution de plusieurs variantes du système d’exploitation libre GNU/Linux et des logiciels compatibles. Il est fourni nu (carte mère seule, sans boîtier, alimentation, clavier, souris ni écran) dans l’objectif de diminuer les coûts et de permettre l’utilisation de matériel de récupération.

    Relation avec le thème de l’édition de #Ludovia12

    Une profusion d’objets et de services nous sont proposés. Pour quoi faire ?
    Faire fonctionner l’économie de marché ? Pour nous donner l’impression que l’on est en phase avec une société toujours plus  »moderne » et numérique ? Ou bien pour nous permettre d’utiliser des outils qui rendent des services nouveaux et qui permettent donc des usages qui n’existaient pas  auparavant ?

    La révolution numérique est en marche et de nombreuses questions de cet ordre pourraient être posées. Comme dans bien d’autres domaines, le numérique est ce que l’on en fait ! Plus les utilisateurs seront conscients, plus ils seront acteurs. S’approprier des outils c’est bien, les détourner c’est mieux !

    Usages en classe

    Il ne s’agit pas d’un retour d’expérience mais plutôt de la présentation d’un projet de classe qui sera mené au cours de l’année 2015-2016.

    Les élèves de CE1 assembleront des éléments matériels : carte électronique et carte micro SD dans un boîtier prévu à cet effet. Puis ils découvriront que plusieurs systèmes d’exploitation peuvent être associés à ce matériel en fonction du besoin, de ce que l’on veut faire.

    Les boîtiers Raspberry pi assemblés serviront à remplacer les unités centrales de la classe qui sont vieillissantes.
    Un autre groupe d’une dizaine d’élèves volontaires scolarisés du CE1 au CM2 travaillera une heure par semaine sur des projets spécifiques (construire un robot, une station météo…)

    A propos de l’auteur : Kristophe Léonard
    Découvrir le programme ExplorCamps Ludovia#12.