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  • Heidi Aventure alpine, une app pour aborder certaines notions en jouant

    Heidi Aventure alpine, une app pour aborder certaines notions en jouant

     

    Après un lancement réussi en Allemagne où l’application a suscité des réactions particulièrement positives dans différents médias et apparaît comme une des meilleures applications pour enfants existantes, Heidi : Aventure alpine de Studio 100 Media fait son entrée sur les marchés français, britannique, espagnol et néerlandais.

    Basée sur la nouvelle série d’animation télévisée inspirée de l’histoire écrite par Johanna Spyri sur une petite orpheline suisse du nom de Heidi, l’application offre aux enfants l’opportunité de rejoindre Heidi et ses amis dans un voyage à la découverte des Alpes suisses.

    Les 19 minijeux aux niveaux progressifs abordent notamment les nombres, la mémoire et les couleurs, mais aussi la cuisine et la musique.

    Heidi_app2_070915Heidi : Aventure alpine présente un certain nombre de fonctionnalités qui viennent améliorer la convivialité de l’application pour les jeunes enfants. Parmi celles-ci :

    • Absence de publicité et d’achats dans l’application
    • Interface tactile tolérante
    • Sentiers larges et navigation facile
    • Pointeurs et astuces utiles
    • Affichage clair et distinct
    • Liens visuels entre les personnages et les jeux

    Les jeux proposés par Heidi : Aventure alpine participent au développement d’aptitudes clés, telles que compter, identifier les couleurs et travailler sa mémoire, tandis que les interactions avec l’environnement et les personnages de cette application adaptée à toute la famille transmettent des notions importantes sur les relations.

     

    Pour plus d’informations :
    rendez-vous sur le site Web de Studio 100 Media ou sur la page Facebook officielle !

    AppStore: https://itunes.apple.com/app/heidi-abenteuer-in-den-bergen/id983967380?mt=8
    GooglePlay:https://play.google.com/store/apps/details?id=com.studio100media.heidi.alpine

    Heidi_app1_070915

     

     

     

  • Surfin’ Square, une nouvelle appli « casse-tête » mathématiques

    Surfin’ Square, une nouvelle appli « casse-tête » mathématiques

    surfinsquare_070915Surfin’ Square est un nouveau et passionnant casse-tête mathématique. Conçu et réalisé par l’auteur de la collection Boss ‘T’ Maths (déjà présentée sur Ludomag), le jeu se présente sous la forme de grilles de neuf nombres, le but étant de placer les nombres de telle façon que tous les calculs en ligne et en colonne soient exacts.

    Le jeu comporte 480 puzzles de difficulté croissante, ainsi que des indices pour chaque puzzle.
    De quoi satisfaire les amoureux des nombres et autres adeptes du calcul mental, qui trouveront là un défi à leur mesure !

  • « Réaliser des vidéos pro avec son smartphone » : le 1er MOOC de GOBELINS est ouvert !

    « Réaliser des vidéos pro avec son smartphone » : le 1er MOOC de GOBELINS est ouvert !

    Les inscriptions sont ouvertes dès à présent sur la plateforme FUN (France Université Numérique).

    Gobelins_mooc_040915

    A partir du 6 novembre, GOBELINS invite tous les possesseurs de smartphones, les curieux, passionnés, ayant envie de créer, de partager et de raconter en images, que ce soit à des fins personnelles ou professionnelles, à vivre une expérience unique en suivant la 1ère formation en ligne sur la réalisation de vidéo pro avec son smartphone.

    Pendant 4 semaines, Patrick Thierry, enseignant/coordinateur pédagogique vidéo à GOBELINS et réalisateur de documentaires sera accompagné de Laurent Clause, journaliste, JRI, réalisateur et formateur à GOBELINS pour animer ce Mooc.

    De nombreux invités-surprises experts dans le domaine de la vidéo interviendront également : chefs opérateur/prise de vue, réalisateurs, ingénieurs du son, monteurs, journalistes…
    Leur mission ?

    Faire découvrir au public les secrets de la réalisation de courts métrages – fiction ou reportage – avec un smartphone.

    Au cours des 4 semaines, les participants vont successivement :
    •    Acquérir les bases du cadrage, de la lumière et de la prise de son
    •    Apprendre à scénariser une histoire
    •    Maîtriser leur Smartphone et choisir les accessoires indispensables
    •    Monter rapidement leurs images avec un outil en ligne
    •    Acquérir les bonnes pratiques grâce à des mises en situations ludiques

    Les meilleures réalisations évaluées par les participants eux-mêmes et un jury pédagogique recevront un certificat GOBELINS. Un Grand Prix du jury sera décerné par GOBELINS à un seul des participants pour l’ensemble de son travail.

    Au terme de la formation, les participants obtiendront une attestation de suivi.

    Plus d’infos : inscriptions ici

    A propos de GOBELINS, l’école de l’image :

    GOBELINS s’affirme depuis plus de 50 ans comme l’école de la référence « de la création de l’image » (fixe ou animée) de sa conception à sa production. Elle forme près de 800 élèves dont 400 apprentis et 1900 stagiaires en formation continue, aux métiers de la photographie, de la communication et des industries graphiques, du cinéma d’animation, de la vidéo, du design interactif et du jeu vidéo. GOBELINS est un établissement de la Chambre de commerce et d’industrie Paris Ile-de-France.

  • Unowhy choisit Witigo pour sa tablette e-éducation SQOOL

    Unowhy choisit Witigo pour sa tablette e-éducation SQOOL

    [callout]Le groupe français UNOWHY choisit la solution de contrôle parental Witigo, éditeur français de solutions dédiées à la protection des enfants sur Internet, pour sa solution d’e-éducation SQOOL.[/callout]

    Grâce à ce partenariat, Witigo renforce sa présence, déjà effective, auprès des Conseils Généraux et établissements scolaires, notamment dans le cadre du Plan Numérique pour l’Éducation.

    Développée par Unowhy et Worldline (groupe Atos), SQOOL est une solution digitale pour  l’éducation qui associe une tablette avec une interface dédiée à l’environnement scolaire, des logiciels de gestion et un Cloud sécurisé, hébergé en France. Conçue avec et pour les enseignants, pensée pour tous ses utilisateurs et adaptée à chaque niveau scolaire, SQOOL répond au référentiel CARMO.

    « Dans le cadre d’appels d’offres lancés par les collectivités locales ou établissements scolaires, certains souhaitent doter les élèves d’une tablette avec un contrôle parental afin qu’ils puissent profiter de leur appareil à l’intérieur comme à l’extérieur de l’école, tout en restant protégés des contenus inappropriés d’Internet. Il nous fallait donc un partenaire de confiance pour nous accompagner sur ces projets, » explique Jean-Yves Hepp, Président de Unowhy.

    « Le contrôle parental ‘made in France’ de Witigo répond efficacement à ce besoin et permet un réglage personnalisé du filtrage (27 catégories). En effet, les parents peuvent entièrement paramétrer Witigo Parental Filter pour une utilisation qu’ils jugent adaptée à la maison. »

    « Notre solution, déjà présente dans le secteur de l’éducation, est capable d’identifier la présence d’une autre solution de filtrage déployée sur le réseau informatique de l’école. Dans ce cas, notre solution sera en retrait et ne protégera les équipements qu’en dehors de l’établissement, quel que soit l’endroit où ils se trouvent et quel que soit le type d’accès (WiFi de la maison, FreeWifi, 3G/4G, etc.), » ajoute Nicolas Lacourte, Chef de Produits Witigo.

    Les solutions Witigo de contrôle parental ne filtrent pas seulement par liste blanche et/ou noire, mais sont capables de scanner et de catégoriser en temps réel le contenu d’une page Web grâce à une analyse très fine (adresses, mots-clés, liens, images et sémantique), y compris les sites nouvellement créés ou modifiés. Cette reconnaissance de contenus est possible grâce à la technologie innovante, ICE (Intelligent Content Evaluation), développée par le département R&D de Witigo, situé en région parisienne. Ce filtrage en temps réel dit « à la volée » assure un filtrage optimum avec une efficacité de plus de 99%.

    Les collectivités locales et les établissements scolaires intéressés par les solutions Unowhy et Witigo peuvent passer via la centrale d’achat public de l’UGAP qui a intégré SQOOL à son offre « classe mobile », via le distributeur Quadria, titulaire de ce marché.

    Les solutions Witigo Parental Filter sont classées N°1 du test Filtra 2014 (Action Innocence) pour la 7ème fois depuis 2007 et certifiées par les organismes indépendants OPSWAT et KidSAFE.

  • Martin Malvy rappelle les enjeux du numérique pour l’Education à Ludovia#12

    Martin Malvy rappelle les enjeux du numérique pour l’Education à Ludovia#12

    Le défi global est d’arriver à ce que les uns et les autres, les jeunes et les adultes, puissent s’insérer dans la société du numérique.

    Ludovia_nipedu_malvy

     

    Retrouvez Martin Malvy à la minute 28:30 sur l’émission NIPÉDU 42 : APPROPRIATION DE LUDOVIA ?

    Martin Malvy a conscience que l’émergence du numérique tend à bouleverser les équilibres atteints dans le passé ; mais c’est pour lui « une ouverture fabuleuse » qui s’ajoute à d’autres ouvertures que sont la mondialisation, l’instantanéité, de nouveaux modes de production et de nouveaux modes de réflexion.

    « Notre objectif est donc de mettre à disposition des jeunes tous les moyens possibles pour qu’ils s’insèrent dans cette société nouvelle ».

    « Ces moyens prennent différentes formes qui n’ont d’intérêt que si l’ensemble de la communauté éducative est en mesure de s’adapter ». En cela, Martin Malvy fait allusion à la formation des enseignants au numérique, sujet brûlant qui a également occupé les bancs de Ludovia (à découvrir prochainement sur ludomag.com).

    Sur la question du matériel, le président rappelle l’importance que les élèves bénéficient des mêmes chances ; c’est, de son point de vue, aux collectivités de faire en sorte qu’il n’y ait pas de fracture à ce niveau-là.

    Pour exemple, la région Midi-Pyrénées a mis en place l’opération OrdiLib’ qui permet à tout lycéen qui entre en seconde, d’acquérir un ordinateur portable à un tarif modéré et calculé sur les revenus de la famille.

    Il rappelle également l’investissement de la région pour relier tous les lycées au très haut débit, 146 établissements au total.

    Enfin, l’engagement dans les ENT n’est plus à démontrer dans cette région ; Démarré en 2008, c’est aujourd’hui la 3ème génération de l’ENTmip qui voit le jour pour près de 100 000 lycéens et 3 millions de connexions par mois.

    Pour Martin Malvy, ce « chantier » est essentiel car « l’ENT permet de tisser le lien entre l’établissement scolaire, les élèves, les parents, les enseignants et toute la communauté éducative ».

    Dans cette société nouvelle, Martin Malvy souligne trois points sur lesquels il faut rester très attentifs : la fracture au niveau de l’usage du numérique par les jeunes, la fracture de société basée sur le niveau de vie et la fracture territoriale.

    Il faut même aller jusqu’à permettre à des jeunes qui ont décroché du système scolaire mais qui ont certains dons avec le numérique, d’apprendre avec le numérique.

    « C’est aussi la raison pour laquelle j’ai souhaité que la Région s’investisse dans la grande Ecole du numérique annoncée par le président de la république ».

    Le numérique va aussi permettre au monde rural de ne pas être « l’oublié » de l’évolution de la société. Martin Malvy oeuvre en cela en région Midi-Pyrénées.

    « A un moment où la vie en ville devient de plus en plus compliquée, avec notamment une massification de population dans les grandes villes, le besoin d’oxygénation pour aller vivre dans le rural peut être facilité par le numérique ».

    Le numérique peut être une grande chance pour le monde rural, conclut Martin Malvy.

     

     

  • Pratiques d’enseignement et d’animation : le numérique peut-il aider à la co-éducation ?

    Pratiques d’enseignement et d’animation : le numérique peut-il aider à la co-éducation ?

    [info]Rappel de la Problématique :
    Le numérique est entré dans l’école, parfois par la fenêtre, et fait partie des pratiques pédagogiques de nombreux enseignants – mais nombreux sont ceux qui n’y ont pas recours. Par ailleurs, s’il est entré dans le quotidien de nombreux enfants et adolescents, par le biais des ordinateurs familiaux, des téléphones portables et des tablettes, il semble que les animateurs ont des difficultés à le prendre en compte dans les activités péri-scolaires et de loisirs. Peut-on comparer les usages numériques respectifs de l’école et de l’éducation populaire ? Le numérique peut-il aider à développer les pratiques de co-éducation ?
    Cette table ronde veut faire un premier état des lieux : numérique et co-éducation, quelles pratiques ? Quels échanges sont possibles entre animateurs  et enseignants autour du numérique à l’école, au collège, au lycée? Quelles pratiques favorisent la co-éducation, quelle place peut y prendre le numérique ?[/info]

    Le numérique, catalyseur de co-éducation ?

    Le numérique est entré dans l’école, et le numérique de travail (par opposition aux loisirs) entre par le biais des devoirs dans le domicile familial. Par ailleurs, les jeunes ont des pratiques numériques, qui sont parfois mal prises en compte par l’école et par le péri-scolaire. Pourtant monde de l’éducation, monde de la famille et monde de l’animation ont des choses à se dire. Le numérique permet-il de faire travailler ces mondes ensemble ?

    Les invités de cette table-ronde sont soit des meneurs de projets de terrain, comme Jamel El Ayachi,, collège André Saint Paul du Mas d’Azil, et Salim Zein, game designer à l’initiative du projet Arcadémie, soit spécialistes de la médiation numérique, comme Nathalie Colombier. Cette dernière a dirigé l’équipe française de l’encyclopédie Encarta et créé Declickids, un site qui passe en revue les applications numériques pour la jeunesse. Stéphanie de Vanssay est à la croisée des deux mondes : professeure des écoles, ancienne éducatrice spécialisée et animatrice en centre de vacances, elle est aussi conseillère technique sur numérique et éducation au SE-UNSA, serial twitteuse et créatrice du TwittMOOC.

    Le modérateur invite les participants à donner leur point de vue sur la place du numérique dans la co-animation, à partir des projets menés.

    Le numérique comme support de projets communs

    Le numérique est d’abord un objet autour duquel peuvent être montés des projets communs entre l’école et le périscolaire. Salim Zein décrit le projet Arcadémie qui vise à faire fabriquer un jeu vidéo par des jeunes de 6 à 20 ans.
    Pendant le temps scolaire, il travaille la créativité en interdisciplinarité.
    Pendant les activités périscolaires, les jeunes testent des jeux vidéo pour étudier le gameplay.

    Le numérique pour créer du lien

    IMG_0276Jamel El Hayachi est obligé de pratiquer la co-éducation dans son collège du Mas d’Azil dont les élèves viennent de 32 communes réparties sur 4 cantons ariégeois.

    Un défaut sur l’un des trois pôles éducatifs (scolaire / périscolaire / famille) entraîne l’échec scolaire. Il tente donc d’utiliser des dispositifs numériques pour mettre en relation les différents acteurs.

    Il a testé plusieurs solutions : l’ENT, les réseaux sociaux avec par exemple une chaîne Youtube par lesquels il valorise le travail des élèves et enseignants.

     

    Il a aussi tenté de consulter les familles sur un sujet spécifique (l’assouplissement du règlement intérieur pour les élèves de 3ème), il a fait un mur collaboratif en ligne (Padlet) et a invité les parents, les élèves et les professeurs à s’y exprimer, mais cela n’a pas fonctionné.
    Il n’abandonne pas l’idée pour autant qui sera relancée après une réunion qui lèvera, il l’espère, les réticences des uns et des autres à intervenir via un outil numérique collaboratif.

    Le numérique pour se connaître et échanger

    Stéphanie de Vanssay évoque la faible présence des animateurs et éducateurs sur les réseaux sociaux. C’est une frustration car les questions de fond sont les mêmes entre les différents professionnels de l’éducation, avec des approches différentes qui peuvent s’enrichir les unes des autres.

    En effet les enseignants sont des pédagogues avec aussi un rôle éducatif et les animateurs sont des éducateurs devant néanmoins savoir faire usage de pédagogie.

    Par ailleurs, les réseaux sociaux sont un vecteur de connaissance réciproque ; on râle moins quand on connaît la réalité du travail de l’autre ! D’où l’intérêt de fréquenter les mêmes réseaux sociaux, comme Twitter par exemple.

    Pour l’instant, ce sont surtout les parents qui, par leur présence, enrichissent les échanges. Pas tous les parents évidemment, ce sont souvent les militants des associations qui animent ces discussions. Les parents d’élèves du collège du Mas d’Azil sont très différents, souvent en rupture avec la société, méfiants de l’institution et parfois peu utilisateurs des outils numériques.

    Pour ceux-là, le dialogue doit se faire autrement, et il faut d’abord mettre en place des valeurs communes et faire un travail sur les valeurs de la république. Il passe par le CESC (comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté) et par un travail sur la mémoire pour parvenir à ses fins. Le conseil des parents est un autre outil.

    Former tous les acteurs au numérique

    Néanmoins Jamel El Hayachi essaye, par différentes actions, de former les élèves et leurs parents à un internet citoyen et responsable.

    Il considère en effet que l’absence de compétence numérique est une autre forme d’illettrisme.

    Pour cela, il faut gagner la confiance des parents. En France, le système éducatif très hiérarchisé infantilise les élèves, mais aussi les enseignants et les parents, alors qu’ailleurs, en Finlande par exemple, tout le système repose sur la confiance.

    Cette formation au numérique et à ses usages devrait concerner aussi les jeunes adultes, animateurs et éducateurs. Lors d’une formation pour l’AFEV auprès de jeunes qui font de l’aide aux devoirs, Patrick Mpondo-Dicka a constaté que si les usages de l’internet de loisir sont maîtrisés, les usages professionnels en revanche sont encore balbutiants.

    En effet, pour un animateur, le distanciel et l’activité “sur écran” restent difficiles à envisager à cause d’une survalorisation de la relation en face à face. Il ne faut pas non plus oublier de former les cadres qui sont souvent des freins alors qu’ils pourraient être des incitateurs de démarches éducatives avec/au numérique.

    Le travail mené sur Déclickids, le site de Nathalie Colombier, est à décliner dans notre vision des outils du numériques. En effet, l’utilisateur, parent ou animateur ne peut se contenter d’un descriptif de type “dossier de presse” pour se faire une idée de la pertinence d’un logiciel ou d’une application. Il lui faut les tester, les explorer, les passer au filtre de la critique et évaluer leur potentiel après des adaptations ou détournements éventuels avant de les utiliser avec des jeunes. C’est ce que propose ce site qui recense et évalue les applications.

    Les outils numériques ne sont ni sacrés ni magiques, cela doit aussi pouvoir être transmis aux enfants et aux jeunes. L’éducation critique aux médias et au numérique est plus que jamais essentielle pour lutter contre les risques d’endoctrinement et doit passer par des usages accompagnés à l’école, à la maison et dans les moments de loisirs.

    Comment former ?

    Salim Zein prône l’apprentissage du fonctionnement et de la fabrication des outils pour franchir la barrière numérique. Pour acquérir des savoirs il propose de passer par la manipulation des outils, en apprenant à fabriquer des applications, par exemple.

    Cela permet également de mettre les élèves et les adultes en posture de créateur, ce qui leur donne les moyens de prendre un recul critique par rapport à ces outils et ces objets qui envahissent le quotidien. Cette démarche est essentielle pour donner lieu à une véritable appropriation.

    Quant à la formation aux usages d’internet, Nathalie Colombier regrette qu’elle soit souvent déléguée à des associations “spécialisées” qui vendent des ateliers au titre effrayant, comme “les dangers d’internet”, ou se résume à la mention “interdiction d’utiliser internet pour faire ce devoir de recherche”.

    Il vaut beaucoup mieux que l’école prenne ses responsabilités et anime un travail sur la formation aux usages d’internet. Patrick Mpondo-Dicka renchérit et propose de dédramatiser en passant par des exemples déjà intégrés dans les usages des adultes, comme Marmiton qui n’est rien d’autre qu’un réseau d’échanges sur une activité particulière, autrement dit un réseau social. Hélène Paumier, chargée de mission éducation et numérique aux CEMEA évoque des séjours non déconnectés pour adolescents durant lesquels sont organisés un accompagnement : des activités constructives et formatives utilisant les outils numériques (journal de bord etc…).

    Passer de la classique restriction drastique des écrans à une utilisation accompagnée permet de vivre autrement ces moments de loisirs tout en éduquant aux usages raisonnés et réflexifs autour de la publication, l’identité numérique, le droit à l’image…

    S’affranchir du numérique ?

    Le lien social gagne parfois à s’affranchir du numérique. Salim Zein témoigne d’expériences où le contact direct est plus efficace pour faire communiquer les acteurs. Par ailleurs les PEDT (Projets Educatif de Territoire) qui dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires se généralisent et se formalisent davantage, sont des outils vraiment porteurs.

    Réunir tous les éducateurs d’un territoire pour fixer des priorités, coordonner des actions, repérer des indicateurs pertinents pour une évaluation sérieuse des résultats obtenus, devrait permettre dans les années à venir des avancées intéressantes. S’écouter, s’organiser, se comprendre et se faire confiance entre éducateurs est essentiel et le numérique, sans être incontournable pour cela, peut fournir des outils et des espaces facilitants.

    Un IEN chargé des PEDT en Ariège confirme qu’il y avait de l’existant avec un schéma départemental et des politiques éducatives concerté mais que la formalisation, le passage à l’écriture des projets, leur évaluation et leur suivi restent difficile. Le contexte actuel, qui contraint à présenter un PEDT pour obtenir des fonds de soutien de l’Etat, devrait permettre d’avancer sur ces points.

    Et maintenant ?

    Le dossier co-éducation et numérique, à peine entrouvert, mériterait d’être creusé, questionné, illustré par des exemples d’activités et de projets non nécessairement menés sur le temps scolaire. Gageons que les prochaines sessions de Ludovia permettront de continuer la réflexion qui s’engage.

    Lien vers le Storify de la table ronde : https://storify.com/2vanssay/table-ronde-co-education-et-numerique

  • Pédagogie en tous lieux, équipements mobiles

    Pédagogie en tous lieux, équipements mobiles

    [info]Rappel de la Problématique :
    Pendant longtemps, la problématique de la mobilité a consisté à s’interroger sur les types de matériels et les services accessibles : notebook, matériels hybrides, accessibilité du matériel à l’ENT, authentification des utilisateurs en classe, connexion aux réseaux des établissements, utilisation du WIFI, etc.
    Aujourd’hui, la question qui se pose avec la mobilité est celle des apprentissages et de l’accès à l’information partout, en tout temps et avec n’importe quel équipement. Dans ce cadre, le programme des collèges préfigurateurs s’engage dans cette logique avec la mise à disposition dés la 5ème, d’équipements individuels mobiles, permettant aux élèves à la fois d’apprendre en classe, mais également en dehors de la classe.
    Dans ce contexte, quid de l’accès aux ressources et aux services (aux ENT), quid de l’organisation spatiale des salles de classe et de l’établissement pour pouvoir travailler par groupes de besoin. Comment s’engager dans une pédagogie différenciée ? Quelle posture pour les enseignants ? Quels travaux proposer aux élèves en classe et en dehors de l’école ? Comment assurer la formation à la citoyenneté numérique ? Comment adapter ou choisir un écosystème numérique en fonction des besoins des équipes pédagogiques et éducatives ?[/info]

    Elodie Maurel, enseignante en lettres à Mirepoix dans l’académie de Toulouse, Marie Soulié enseignante en lettres à Orthez dans l’académie de Bordeaux, Martial Pinkowski enseignant en EPS à Evry dans l’académie de Versailles, David Arderiu enseignant en techno à Albi dans l’académie Toulouse et Max Aubernon chef de projet collèges connectés au ministère de l’éducation nationale, Direction du numérique pour l’éducation nous ont proposé leurs expériences sur le sujet autour de l’animateur et enseignant Jean-Marie Gilliot.

    Synthèse en vidéo avec Jean-Marie Gilliot interviewé par Christophe Batier

    Les intervenants de la table ronde ont expliqué leurs usages au quotidien en démontrant en quoi le numérique est intégré dans leur pratique et en quoi il favorise une forme de mobilité.

    Elodie Maurel, enseignante en collège a présenté son expérience avec ses élèves dans le cadre d’une visite au musée.

    Ses intentions pédagogiques très scénarisées nous ont montré en quoi il était possible d’apprendre en dehors de l’espace physique de l’établissement.

    Par cette expérience, l’enseignante souhaitait s’affranchir des cadres habituels de la visite du musée (visite en troupeau, élève absent par l’esprit de la visite, discours descendant de l’enseignant commentant une oeuvre …). Son scénario est basé sur l’utilisation du smartphone (fonction photographique) pour modifier le regard de l’élève sur une œuvre, sur le musée.

    Martial Pinkowski fait partie d’un groupe d’expérimentation. La mobilité induite par défaut en EPS dans la mesure ou le travail s’exerce dans des lieux diversifiés. Pour Martial, le stade de l’expérimentation est dépassé, il convient désormais de gérer l’autonomie des élèves, de pratiquer le métier en développant la transversalité disciplinaire.
    L’objet central est le développement des compétences chez les élèves. « Si l’élève est autonome alors on peut gérer la différenciation », « il faut que les élèves puissent se saisir des ressources »

    Les usages enseignants

    Ils développent un ensemble d’usages liés à la mobilité (dans et hors la classe) conformes à leurs intentions pédagogiques. On peut citer la réalisation d’audio guide, la modification de la situation de la classe, la visite de musée, les usages des Tice dans la pratique sportive . La tablette numérique est très présente dans ces usages, parce que l’outil s’y prête et parce que les politiques d’équipements (collèges connectés, collèges préfigurateurs) ont largement porté sur l’équipement en tablettes.

    David Arderiu dit que « le nomadisme est vécu au jour le jour dans son collège préfigurateur ».

    La mobilité engagée dans les usages des établissements pose un ensemble d’interrogations :

    • Le suivi et l’observation des projets à fin d’analyse pour une future généralisation

    Des projets divers sont initiés au niveau du ministère, ils portent sur des grands volumes car ils sont développés sur l’ensemble du territoire. Les projets suivis le sont sur la base d’appels à projets. Les budgets qui sont engagés sont partagés entre le financement des équipements et la formation des personnels.

    Le ministère a bien compris que les effets de leviers sont sur le couple équipements et facteur humain.

    Ces projets sont suivis par un ensemble de partenaires comme l’Université, la DANE, les collectivités locales, le Numerilab de la DNE.

    • La possibilité de suivre les effets et conséquences des usages

    Jean-Marie Gilliot pose la question suivante : « Les projets sont-ils publiés et consultables ? » La réponse est non car les profils sont différents.

    • Le passage de l’expérimentation à la généralisation

    Le stade de l’expérimentation n’est pas encore dépassé par tous, il convient d’imaginer comment faire pour convaincre la grande masse des enseignants à s’engager dans des usages mobiles ?

    • Le sourcing, la veille sur les usages

    Cet ensemble d’expérimentations est un mine de renseignements sur le champ des possibles. Comment faire pour capitaliser ce travail d’expérimentation et en retirer des conclusions utiles ?

    Les réponses sont multiples. Il existe un réseau de correspondants qui regarde ce qui se passe dans les classes, cherche à détecter les tendances, analyse ce qui se passe.

    La recherche s’est engagée dans l’observation des usages de terrain ; les DANE sont chargées de cette veille.

    • La formation des enseignants

    L’introduction des pédagogies qui instrumentent les logiques su nomadisme, sont à la fois le fruit des politiques impulsées sur le terrain par les différents acteurs mais c’est aussi une question de formation des nouveaux enseignants. Un représentant de l’anaé pose la question de la formation dans les Espé ? Le débat engagé a montré la sensibilité de la question :

    Les jeunes enseignants doivent apprendre leur métier, ce qui est difficile. La mise en place d’une couche numérique complexifie les processus d’enseignements. Les jeunes enseignants ne souhaitent pas prendre le risque du numérique pour ne pas être destabilisés (machine qui dysfonctionne, élèves plus habiles que l’enseignant etc). Un participant lance l’idée qu’il y aurait des jeunes enseignants « réacs », réfractaires à la technologie.

    L’introduction du numérique et de la mobilité engage les enseignants à être en capacité de justifier leur enseignement.

    Un point a évoqué le champ des possibles de la formation par les pairs. Dans les collèges préfigurateurs, les enseignants plus avancés dans les usages, aident les enseignants désireux de s’engager dans une pédagogie plus instrumentée.

    • Les besoins des élèves

    Nos élèves sont, par essence, dans une configuration mobile ; ils passent d’un lieu à un autre (changement de salle de classe, passage du domicile à l’établissement, temps de transports …). Les équipements mobiles sont en phase avec un mode de vie.

    Les équipements mobiles sont aussi conformes à l’existence d’un savoir qui est présent dans les espaces virtualisés (ENT, banques de données, livres numériques …)

    Plein d’apprentissages se font en dehors de l’école.

    • Partager les matériels

    L’idée émerge qu’il serait possible de mutualiser les équipements des établissements notamment lorsque ceux-ci sont utilisés sur des temps réduits dans une année scolaire.

    • Domicile / école

    Le nomadisme, c’est donner les moyens aux élèves d’emmener le matériel à la maison. Les méthodes pédagogiques comme la classe inversée consistent à demander aux élèves de consulter des ressources avant le cours. Le nomadisme pose donc la question de l’écosystème technologique des domiciles des élèves. Quelles connexions ? Quelle capacité à l’organiser correctement …

    Dans un collège préfigurateur, il est prévu de recourir à une société prestataire de service qui peut aller au domicile des parents pour intervenir en cas de problème technique avéré…

  • Maskott a lancé le 2ème hackathon Tactileo Cloud à l’occasion de #Ludovia12

    Maskott a lancé le 2ème hackathon Tactileo Cloud à l’occasion de #Ludovia12

    Ludovia_maskottHackatonLudovia_020915Tactileo Cloud, véritable cloud pédagogique, est une plateforme de création d’activités multimédias pour interfaces tactiles offrant une multitude de fonctionnalités adaptées à l’univers de l’éducation et du numérique (cloud, parcours individualisé, différents types d’exercices, multi-support, multi OS…).

    Le hackathon Tactileo Cloud est un événement lors duquel des équipes s’affrontent pour créer des contenus pédagogiques d’une façon originale, hors du cadre habituel, sur la plateforme Tactileo Cloud et sur une période limitée.

    Le dépôt des activités des participants était possible jusqu’au mercredi 26 aout 11h, l’après-midi étant dédiée à la délibération du jury composé de Christophe Rhein Canopé de Limoges, et Alain Michel Canopé de l’Aude, qui devaient sélectionner les 2 meilleures activités en se basant sur les critères suivants :

    – Richesse de l’activité : diversité des exercices, des paramétrages, utilisation des éléments multimédias (texte, image, son, vidéo)
    – Qualité de l’activité : orthographe, exactitude des données disciplinaires
    – Transférabilité : potentiel de cette activité à être réutilisable par d’autres
    – Pertinence pédagogique

    Les trois premières équipes gagnantes ont été récompensées :

    La première équipe était composée de deux enseignantes de région parisienne : Alexandra Labrousse et Isabelle Perritaz qui ont créé une activité sur « le son K ». Celles-ci ont pu gagner une tablette éducation HP et un an d’abonnement offert à la version Pro Tactileo Cloud établissement.

    . La deuxième gagnante était seule : Fernanda De Matos, formatrice, a gagné une tablette éducation HP et un an d’abonnement offert à la version Pro Tactileo Cloud établissement.

    . Le troisième gagnant était Michel Bousquet, enseignant, qui a lui aussi gagné un an d’abonnement offert à la version Pro Tactileo Cloud établissement.

    Maskott vous donne rendez-vous pour son troisième hackathon Tactileo Cloud, lors du salon Educatec Educatice, les 18, 19 et 20 novembre 2015. Tenez-vous prêt et commencez à utiliser d’ores et déjà la plateforme en vous inscrivant gratuitement sur www.tactileo.org/register, et n’oubliez pas de consulter le blog dédié à Tactileo Cloud et ses usages www.blog.tactileo.com.

  • Contenus et services numériques pour apprendre à l’Ecole : appropriations et détournements ?

    Contenus et services numériques pour apprendre à l’Ecole : appropriations et détournements ?

    [info]Rappel de la problématique :
    Il est rare que l’enseignant utilise  à 100% une ressource pédagogique telle que conçue initialement : que ce soit une ressource numérique pour l’École (RNE) spécifiquement conçue pour l’enseignement et les apprentissages, a fortiori s’il s’agit d’une ressource éditoriale d’opportunité, ou bien encore qu’il ait accès à la production professionnelle d’un pair qui expose des pistes d’utilisation pédagogiques ou partage des exercices.
    Il convient donc de s’interroger sur les conditions d’appropriation et/ou les raisons du détournement de la ressource numérique pédagogique, sur les objectifs assignés à ces ressources, sans oublier le contexte professionnel de leur utilisation et réutilisation.
    Le développement de ressources numériques pour l’École qui proposent des services associant aux contenus des outils d’analyse de traces pour faciliter le positionnement des élèves et une remédiation, ou encore une approche adaptative et ludique, une plus grande personnalisation des parcours, est-il la solution la mieux adaptée ? L’accès à des millions de pages web, donc à des ressources d’opportunité et à des services pour produire et partager leurs productions et des scénarios pédagogiques, suffisent-ils aux enseignants et aux élèves ? Quelles conditions pour concilier une pluralité d’approches et offrir un cadre qui facilite la production des enseignants et de leurs élèves et leur partage ?[/info]

    Alain Thillay Direction du numérique pour l’éducation, ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, Pascale Garreau Tralalere, Amélie Mariottat Enseignante dans l’académie de Bordeaux, Christian Fantoli et Denis Badan de la Haute Ecole Pédagogique du canton de Vaud (invité d’honneur de Ludovia#12) ont tenté de répondre à ces questions.

    Une synthèse rédigée par Sébastien Reinders et proposée en vidéo par Christophe Batier et Jennifer Elbaz pour Ludomag

    Dernière facette d’un ensemble composé du matériel, de la connexion et des plateformes, les ressources numériques se caractérisent par leurs aspects facilement « détournables ». Qu’elle soit destinée à l’enseignement et aux apprentissages ou qu’elle soit issue de la production professionnelle d’un enseignant, il est primordial d’évaluer les facteurs qui permettent l’appropriation et/ou le détournement de la ressource numérique pédagogique.

    En introduction il est opportun de rappeler que l’offre actuelle de ressources, qu’elles soient éditoriales ou produites par les enseignants, est existante et suffisamment étoffée pour répondre aux besoins des enseignants.

    Le portail Eduthèque disponible pour les enseignants du premier et du second degré propose une multitude de ressources numériques pédagogiques conçues avec les partenaires et donne la possibilité d’usages pédagogiques pluri ou transdisciplinaires.
    Au départ d’une simple adresse académique l’enseignant accède au travers du site portail, ou au travers d’une page dédiée sur le site du partenaire à des contenus Classés en thématiques.

    Le canton de Vaud pour sa part édite plusieurs outils dont la bdrp.ch. Christian Fantoli représentant la HEP du canton de Vaud annonce, au sujet de cette plateforme, que chacun des 8000 enseignants du canton dispose d’un accès personnel à l’outil. Classées par thématique, et certifiées, ces ressources sont largement téléchargeables et utilisables.

    Différence majeure entre l’offre française et suisse, la bdrp, à l’instar d’EDU’bases, permet aux enseignants de remonter et de partager leurs productions.

    Educanet2, une plateforme nationale d’échange de matériel ressources en collaboratif et existant depuis quelques temps, est aussi disponible avec forte volonté affichée de mutualisation des ressources.

    Droit et sécurité

    Le détournement des ressources numériques pédagogiques placent les enseignants devant deux difficultés. Tout d’abord l’aspect du droit directement lié à l’usage de ces ressources peut poser problème, mais aussi la qualité, l’opportunité même de la ressource ainsi modifiée de son contexte original fragilise sa validité.

    Pour Eduthèque et comme le mentionne les CGU du portail, ces ressources doivent être utilisées dans un cadre pédagogique, en classe, et/ou dans des documents diffusés au sein de l’ENT de l’établissement.

    En suisse, et pour le canton de Vaud, le contexte et la taille étant différent, un accès aux oeuvres non-libres de droit est acquis au bénéfice des enseignants et élèves au travers d’un accord financier général avec la société de droit d’auteur helvète.

    Christian Fantoli explique également qu’une démarche de professionnalisation a été mise en place avec les enseignants permettant une certaine sécurité juridique et de qualité.

    La recherche et la sélection des ressources

    Un besoin pédagogique comme moteur de choix est primordial, comme l’explique Amélie Mariottat, enseignante dans l’académie de Bordeaux, qui fait de son blog un portail des ressources créées dans sa pratique professionnelle.

    Alain Thillay renchérit sur le sujet en expliquant que même si certains enseignants sont en demande de ressources construites et utilisables directement, il est plus opportun de ne pas combler cette demande particulière, mais plutôt d’aider les enseignants à s’emparer des moyens leur permettant de construire leurs cours. Pour ce faire des outils « guidelines » sont plus opportuns et pourraient permette à chacun de passer à l’étape d’appropriation.

    Cette appropriation, peut aussi être le résultat d’un travail d’élèves. C’est d’ailleurs ce que réalise Amélie Mariottat dans sa pratique de classe inversée.

    Produire des ressources et répondre aux besoins pédagogiques

    Pascale Garreau de Tralalere introduit les spécificités de Tralalere, à savoir, la création de ressources principalement liées à la citoyenneté et aux grands enjeux (environnement, genre, notion d’accessibilité ). Ces ressources ne sont d’ailleurs pas spécifiquement dédiées à l’enseignement. Les méthodes de création de la société, sont centrées sur le feedback entre experts externes et utilisateurs réunis en comité et panel de validation.

    Validation ou qualification des ressources

    Une validation par l’éducation nationale au travers d’échanges est existant pour les ressources éditoriales. La volonté d’ouvrir les plateformes aux productions des enseignants amène un autre questionnement sur le cadre de la validation des productions personnelles.

    Cette qualification du contenu devrait au mieux être autant ciblée sur les aspects pédagogiques que sur ceux liés à la légalité. En effet, si une multitude de ressources existent, il reste des difficultés d’accès à celles qui sont adaptables dans la légalité.

    Plus d’infos :
    Ressources proposée lors de la conférence

    www.bdrp.ch / www.scolcast.ch / www.radiobus.fm / www.educanet2.ch / www.edutech.fr  2epc.eklablog.com / www.tralalere.com