Catégorie : ACTUALITÉS EN BREF

  • La tablette ExAO einstein a remporté le Bett Awards 2014 !

    La tablette ExAO einstein a remporté le Bett Awards 2014 !

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    Nous vous avions parlé de la tablette tactile einstein, la première tablette à être équipée de capteurs scientifiques pour l’ExAO, lors du salon Educatice en novembre 2013 – voir notre article à ce sujet – .

    Le prix Bett technologies, qui récompense les innovations mondiales dans le domaine de l’éducation, a été décerné lors du Bett Show, le plus grand événement au monde dans le domaine des technologies appliquées à l’éducation, et qui se tient chaque année à Londres, à a tablette einstein.

    Les membres du jury du Bett ont commenté la victoire de la tablette en précisant :

    « La tablette einstein  est un très bon produit, idéal pour soutenir le nouveau programme national. Nous aimons la conception, l’image de marque, les fonctionnalités et pensons que le produit est durable et robuste. Nous aimons particulièrement la façon dont il encourage les élèves à interagir et collaborer ».

    La tablette einstein comprend huit capteurs intégrés qui sont couramment utilisés dans les programmes de sciences. Ils comprennent l’humidité, la fréquence cardiaque, la température, la luminosité, les UV, un accéléromètre, un microphone et un GPS. Enseignants et élèves peuvent également ajouter en plus huit capteurs externes supplémentaires pour effectuer des expériences plus complexes et créatives.

    En outre, la tablette einstein est également livrée avec le logiciel d’analyse de données Milab, qui permet aux élèves de recueillir facilement, interpréter et comprendre les données de leurs expériences. La tablette dispose également de deux caméras (avant et arrière), un port HDMI pour se connecter à un projecteur ou un moniteur, une connexion en Bluetooth, en USB et WiFi et l’accès à Google Drive et Google Play , en plus de toutes les fonctionnalités d’un appareil Android standard.

  • Nouveau look pour Maskott.com !

    Nouveau look pour Maskott.com !

    Maskott_200114Maskott vous apporte une solution globale incluant l’ensemble des équipements multimédia nécessaires à votre projet : serveurs, ordinateurs individuels, tablettes numériques, classes mobiles, baladodiffusion, tableaux interactifs, infrastructures réseau, logiciels supports et logiciels pédagogiques …

    En cette rentrée 2014, Maskott revisite son site Internet, retrouvez :
    –        Tactice : l’offre tablettes numériques pour les écoles primaires Orange-Maskott  avec un bouquet de contenu en partenariat avec BrainPop, Edupad, MyBlee
    –        Tactileo : le projet APE2 (Appel à Projet E-Education du MEN) sur le tactile dans la classe, répondez à nos questionnaires ou devenez établissement testeur
    –        Edustart : l’offre tablettes et ordinateurs portables pour les Etudiants et les Enseignants Samsung-Maskott
    –        La classe immersive : développement de logiciels Maskott sur table tactile avec objets tangibles, sol interactif…
    –        Les offres matériels/logiciels Maskott : tablettes numériques, tableaux interactifs, tables tactiles, développement d’applications sur mesure…

    Et suivez l’actualité de Maskott sur les réseaux sociaux : Maskott_reseausociaux_200114
    www.linkedin.com, fr.viadeo.com, twitter.com, www.facebook.com

  • BYOD at school: le blog

    BYOD at school: le blog

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    Ils ont pensé que le fait de venir à l’école avec son propre matériel numérique pourrait avoir de nombreux avantages.

    Leur dossier doit être rendu pour le 27 janvier. Si leur réflexion est bien construite et qu’elle a obtenu de nombreux soutiens, ils pourront passer à l’étape suivante et peut-être faire gagner 20 000€ d’équipements numériques à leur école.

    Soyez donc nombreux à les suivre sur le blog qu’ils ont créé pour l’occasion, à écrire des commentaires pour faire évoluer leur réflexion, à envoyer vos encouragements…

    Déjà des commentaires à lire, des questionnements : le BYOD ne serait-il pas une source de discrimination ? etc à lire sur

    Plus d’infos : le blog http://byodschool.unblog.fr

  • L’appel à candidatures « MÉTÉO à l’École » est lancé

    L’appel à candidatures « MÉTÉO à l’École » est lancé

    Cette nouvelle phase permettra d’installer 15 nouvelles stations. Lors de cette nouvelle phase, « Sciences à l’École » mettra à disposition des établissements scolaires, collèges ou lycées, une station météorologique automatique semi-professionnelle permettant l’acquisition de mesures multiples (température, pluviométrie, pression atmosphérique, rayonnement, etc.).

    Les candidatures reposeront sur un projet scientifique et pédagogique rédigé par un enseignant ou une équipe d’enseignants. Le 17 janvier 2014 au plus tard, les projets accompagnés de l’accord écrit du chef d’établissement pour l’installation de la station devront être adressés par écrit à « Sciences à l’École ».

    Le projet METEO à l’Ecole

    Lancé en juin 2007, le projet METEO à l’Ecole est le fruit d’un partenariat entre Sciences à l’Ecole et Météo France. Il est placé sous le parrainage de Joël Collado (météorologue et journaliste) et de Jean Jouzel (climatologue, directeur de l’Institut Pierre Simon Laplace et membre du GIEC).

    L’objet de METEO à l’Ecole est d’animer un réseau de stations météorologiques à vocation éducative, implantées dans des collèges et lycées sur l’ensemble du territoire métropolitain. et dans un DOM (Martinique). Placées sous la responsabilité d’enseignants formés à l’Ecole Nationale de la Météorologie (Toulouse), ces stations autonomes en énergie transmettent automatiquement des mesures de qualité (température et pluviométrie) en temps (quasi) réel à un concentrateur Météo France. Ces données, avec celles d’autres stations, sont ensuite affichées sur le site de METEO à l’Ecole, où elles peuvent être consultées et téléchargées librement par tous les enseignants pour une exploitation en classe. Le site s’enrichira bientôt d’activités pédagogiques, produites par les enseignants du réseau ou par tout enseignant intéressé, ainsi que de ressources en météorologie.

    La définition rigoureuse des sites d’implantation des stations, la qualité professionnelle du matériel et l’implication des techniciens de Météo France lors de l’installation, garantit la qualité de la mesure de la température et des précipitations. Cela permet des comparaisons à l’échelle du réseau – principal atout du projet – et conduit les élèves à s’interroger sur ce que signifie « mesurer ».

    En collaboration avec Météo France.

    Plus d’information :
    Si vous souhaitez déposer une candidature, téléchargez le document suivant.
    Voir aussi le site Sciences à l’Ecole

  • Memup choisi par le Conseil général de l’Oise pour équiper 11 000 collégiens de tablettes numériques

    Memup choisi par le Conseil général de l’Oise pour équiper 11 000 collégiens de tablettes numériques

    Conseil général de l’Oise : l’éducation, un enjeu d’avenir

    Le Conseil général de l’Oise (CG60) affiche pour objectif la réussite de tous ses collégiens : la collectivité souhaite leur offrir les meilleures conditions d’apprentissage et d’épanouissement. Impliqué sur l’ensemble du parcours scolaire des jeunes isariens, le CG60 a déjà mis au point le collège numérique connecté au très haut débit, ainsi que le dispositif Ordi60, qui s’inscrit dans un environnement éducatif complet. Ce dernier est en effet composé de l’Espace Numérique de Travail, de tableaux numériques interactifs, d’une plate-forme de soutien scolaire en ligne ou encore du portail éducatif peo60.fr.

    Prêt à franchir un nouveau saut technologique pour les jeunes Isariens, le département a lancé en mai 2013 un appel d’offres pour la fourniture d’une tablette tactile à l’ensemble des élèves de 6ème dès décembre 2013.

    Memup & CFI au service de la réussite des collégiens isariens

    En août 2013, cet appel d’offres a été remporté conjointement par Memup, le spécialiste français des loisirs numériques, et CFI, société de services et de distribution informatique spécialisée dans l’intégration de solutions d’infrastructure et de gestion.
    De son coté, la société française Memup s’est démarquée grâce à une tablette 8 pouces entièrement personnalisée face aux besoins exprimés par le CG60 et proposée à un rapport prix- performances optimal.

    Memup_311213Processeur DualCore, environnement Android 4.2, connexion WiFi b/g/n mais aussi double caméra et Bluetooth intégrés. Des logiciels dédiés y ont également été intégrés : puissant contrôle parental par défaut, logiciel antivirus ou encore raccourcis Internet vers les sites pédagogiques destinés aux élèves et vers le site institutionnel du Conseil général de l’Oise.

    « Memup est une société à taille humaine, faisant montre d’une grande flexibilité, adaptabilité et capacité à accompagner ses clients (entreprises, administrations écoles…) sur des projets verticaux de ce type », poursuit Franck Kalifa, président fondateur de Memup.

    « Le savoir-faire de notre équipe d’engineering a été déterminant pour l’intégration de contenus dédiés pour les collégiens isariens, le tout réalisé en l’espace de deux mois seulement. »

    De son coté, CFI s’appuie sur une expérience de plus de 30 ans, pour accompagner ses clients dans l’élaboration des cahiers des charges et dans la recherche de nouvelles technologies. C’est sa parfaite compréhension des besoins clients qui a su faire la différence.

    « Forts de notre expertise, nous faisons preuve de la plus grande flexibilité et nous adaptons nos niveaux de services aux besoins clients », déclare Gershon Cohen, directeur des opérations de CFI. « Nous mettons ainsi à leur disposition un dispositif humain et technique avec pour objectifs la satisfaction des utilisateurs, le respect du budget et du planning. »

    Memup2_311213La tablette Memup est livrée dans un écrin aux couleurs du département et a été remise aux collégiens dès le mois de décembre 2013.

  • Le permis internet en CM2, dérives dans l’Education Nationale

    Le permis internet en CM2, dérives dans l’Education Nationale

    Article rédigé par Anthony Lozac’h, Stéphanie de Vanssay dans L’école de demain

    Le permis, un “programme pédagogique”…

    Voici la présentation faite par le dossier de presse :

    ecolededemain_permisinternet_191213Le Permis Internet pour les enfants est un programme pédagogique de responsabilisation des enfants et des parents pour un usage d’Internet plus vigilant, sûr et responsable. Son principe : faire passer aux élèves de CM2 leur Permis Internet. En CM2, les enfants s’apprêtent à entrer au collège, les usages et les risques augmentent, c’est le bon moment pour les préparer.

    La Gendarmerie nationale et l’association AXA Prévention unissent leurs forces et leurs expertises en matière de protection et de prévention contre les risques sur Internet en initiant, ensemble, ce programme pédagogique à destination des 9 – 11 ans. Le Permis Internet pour les enfants est mis en place dans les classes par les enseignants pendant le temps scolaire. Déployé dans le cadre des actions de prévention conduites par la Gendarmerie nationale, ce programme clé en main, dont la mise en oeuvre fédère enseignants, familles et maires, est intégralement financé par AXA Prévention.

    Cette initiative conjointe de la gendarmerie nationale et d’Axa applique le principe de la prévention et de la formation face aux nouveaux dangers de l’Internet. Les parents d’élèves et les professeurs sont en effet souvent démunis et sont demandeurs de réponses et d’outils appropriés. L’idée d’un permis est sécurisante puisqu’elle vérifie la connaissance de règles de conduite pour autoriser la pratique, comme le permis de conduire.

    Le projet développe l’analogie avec la rue : “Il n’y a aucune raison de faire sur Internet, ce que l’on ne ferait pas dans la rue.”

    “Si avant de laisser circuler un enfant seul dans la rue, on lui apprend les règles de prudence indispensables (circulation routière, mauvaises rencontres, incivilités…), sur Internet, c’est la même chose. Avant de laisser un jeune utiliser Internet seul, il est indispensable de s’assurer qu’il a assimilé les règles élémentaires de vigilance, de civilité, et de responsabilité sur Internet.”

    Difficile de lutter contre cette idée en apparence bienveillante.

    …ou est-ce un programme publicitaire ?

    Pourtant, la fréquentation du site Internet officiel “Axa Prévention” ne laisse que peu de doutes sur l’autre nature de ces intentions bienveillantes. L’objectif n’est pas uniquement de faire de la prévention, mais bien de proposer in fine des produits commerciaux qui dépassent largement le seul cadre de la protection des enfants.

    Comment cela est-il possible dans l’Education nationale ? Le site nous fournit des explications sur le déploiement de cette opération :

    A partir de décembre 2013, les gendarmes des 38 Brigades de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ) se déplacent dans les écoles pour lancer l’opération. Ces gendarmes, experts de la prévention en milieu scolaire, dispensent une sensibilisation en préambule de la formation. Ils remettent ensuite aux enseignants le kit pédagogique complet pour qu’ils prennent le relais de la formation.”

    – Primo : les BPDJ sont partenaires de l’éducation nationale dans le cadre d’un accord entre les ministères de l’Intérieur et de l’Education nationale
    – Deuxio : Axa possède une association loi 1901, “Axa Prévention”, depuis 1984, qui lui permet de développer un partenariat avec la gendarmerie nationale.
    – Tertio : Axa propose à la gendarmerie une action qu’elle financera entièrement, mais déployée par la gendarmerie. Cependant, un représentant d’Axa sera systématiquement présent à la remise du permis, en présence des parents.

    Au final, une entreprise privée intervient indirectement dans les écoles, “sur des heures de cours” (payées par l’Etat), en profitant d’un partenariat liant deux ministères… Ministère de l’éducation nationale qui a lui-même sa propre politique, et ses propres outils, pour développer chez les élèves, de la maternelle au lycée, un internet responsable, et lutter contre le cyber-harcèlement.

    Un permis qui n’a rien de pédagogique

    Mais cette action intervient directement sur du contenu “pédagogique”. On dépasse ici largement le simple cadre de la prévention. Jusque là, la gendarmerie et la police intervenaient essentiellement sur des actions de sécurité routière, ou de rappels à la loi. Avec Internet, c’est un nouveau volet de prévention qui s’ouvre actuellement, qu’occupaient par ailleurs des associations jusque là (comme Calysto par exemple).

    Néanmoins, dans le cas présent, cette intervention prend place sur un champ précis du curriculum scolaire, qui est formalisé par le B2i. Celui-ci doit être validé à son palier 2, dans le socle commun, en CM2.

    Face à la nouveauté et parfois à la violence des problèmes liés à Internet s’est développée largement une pédagogie par “la peur” qu’illustre ce permis. S’il est nécessaire d’informer et de former les élèves à ces questions des dangers présents sur internet, il faut également leur montrer les côtés positifs de la mutualisation et du travail par le web. Par exemple via les échanges entre twittclasses, où les élèves ne se connaissent pas, on retrouve l’idée des échanges de lettres avec validation des enseignants. Cela montre la nécessité d’un accompagnement dans les usages.

    Par ailleurs, le site faillit dans la rigueur nécessaire au développement des connaissances et des compétences par les élèves. La définition des “réseaux sociaux” par la vidéo sur le site d’Axa dit que “ce sont des sites qui permettent de rassembler tous ces amis”.

    La nécessité d’un apprentissage par les notions est importante, y compris dans le cadre d’une éducation aux risques. Un réseau social, ce n’est pas un site, c’est un ensemble de relations. Dans la vie quotidienne, les élèves appartiennent à plusieurs réseaux : la classe, le club de foot, la chorale…. Twitter et facebook sont des outils de réseautage social, ce ne sont que des plateformes numériques qui permettent de se créer un réseau numérique. La définition donnée par Axa est donc impropre et sous-entend déjà des usages déterminés.

    Il est nécessaire de travailler sur cette question centrale des usages, des traces et de l’identité numérique qui ne doit pas être seulement une collection de traces subies mais une réelle présence assumée et construite. Ne pas faire ce travail de réflexion autour des notions et des usages “positifs et assumés”, c’est risquer de faire passer nos élèves et l’école à côté du numérique. En bref, éduquer à l’internet et au numérique s’inscrit dans un temps pédagogique long, attaché à une vraie éducation à la culture informationnelle dès le primaire.

    Selon le site de la gendarmerie nationale, “Un permis Internet sera enfin remis à chaque élève afin de marquer son engagement solennel à être un internaute responsable. Le tout devant le Maire, les enseignants, les gendarmes et les parents.” Ce n’est pas éduquer, ni vérifier des compétences c’est “faire promettre”.

    Or, nous sommes là pour éduquer les élèves, les accompagner et soutenir leurs parents par pour leur apprendre des réponses attendues non-intégrées. On peut parfaitement connaître les consignes de sécurité sans avoir du tout compris l’importance qu’elles ont et donc sans avoir aucune intention de les respecter.

    C’est cela qui rend nécessaire cet “engagement” inapproprié qui rassurera parents et enseignants et en cas de problème, renverra l’enfant à sa propre responsabilité alors qu’il n’aura pas été efficacement accompagné par les adultes qui doivent le faire. Un moyen de dédouanement général à peu de frais sur le dos de nos élèves ?

    Ici le rôle des enseignants se limite à passer des dvd, tout est “clé en main”… Le dossier de presse présente ainsi le rôle de simple exécutant joué par le professeur :

    L’apprentissage avec l’enseignant : L’enseignant dispense la formation en 3 à 4 séances de 45 minutes environ chacune grâce au DVD fourni dans le kit et au code remis à chaque élève.”

    Enfin, ce permis n’est est pas un, sauf à considérer que les termes ou les certifications n’ont  pas de sens :

    . l’analogie avec l’apprentissage de la route ou de la rue n’est pas viable. Le permis autorise là où il sera en permanence nécessaire d’accompagner tout en apprenant à faire confiance.
    . Le permis ne certifie rien, contrairement à l’ASSR ou au vrai permis de conduire. c’est une sensibilisation aux risques d’Internet dans lesquels les parents sont associés.
    . Si on pousse l’analogie avec le permis de conduire, cela revient juste à apprendre le code (un code biaisé), et certainement pas à conduire. Pourtant, l’opération revendique l’idée de la conduite accompagnée : on ne voit pourtant cet accompagnement nulle part, sauf renvoyé par la charte à la responsabilité des familles.
    . Il s’interfère complètement avec le B2i et avec les actions déjà mises en place par l’Education nationale.
    Internet, ça s’apprend !

    Nous voudrions pour terminer adresser quelques recommandations pour former les élèves à un usage responsable d’Internet, qui répondraient directement d’une part aux objectifs du permis Internet, d’autre part aux dérives de ce type de dispositif :

    . Intégrer dans les projets d’école et projets d’établissements des actions de sensibilisation aux usages du numérique, par des réunions d’échanges et d’information, y compris sur les dangers liés à Internet. Ces actions réuniraient parents et personnels d’éducation, et prendront appui sur des projets pédagogiques.
    . Renouveler le B2i, dans le cadre de la refonte du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Ses items déconnectés et son mode de validation négligent les objectifs de formation globale. L’usage du numérique doit être pleinement associé aux séquences pédagogiques dès le primaire. Il s’agira de développer des réelles compétences info-documentaires chez les élèves.
    . Dans le cadre de la liaison école-collège, qui a été renforcée par la loi d’orientation (cycle commun, conseil école-collège), développer une validation progressive des compétences des élèves, via notamment l’action de formation des professeurs documentalistes des collèges. Les conseils école-collège peuvent prioriser les actions de formation sur ces questions, qui concernent également compétences civiques et sociales, de même que l’autonomie (compétences 6 et 7 du socle commun).

    Sur “école de demain”, nous avons depuis longtemps plaidé pour un développement responsable et déterminé des usages d’Internet. Notre dossier éduquer au web 2.0. illustre les nombreuses actions et initiatives des professeurs, de l’école aux lycées.

    Pour conclure, ce permis est à notre sens en parfaite contradiction avec la volonté de faire entrer l’école dans l’ère du numérique.

    Les écoles vont-elles se contenter de ce permis pour éduquer au numérique ? C’est une mauvaise solution de facilité, qui aura des effets pervers. Les élèves n’y développent pas de compétences car l’action de formation se focalise sur la prévention des dangers. Ce genre de dispositif prend place sur les failles même de l’éducation nationale, dont une partie des missions est prise en charge par des prestataires extérieurs dont certains ont des intérêts privés.
    C’est un “programme pédagogique” qui a pour objectif d’être dispensé à tous les élèves de CM2, décidé en dehors de l’éducation nationale : le partenariat lie uniquement Axa et le ministère de l’Intérieur. C’est une atteinte sérieuse à l’autonomie et aux compétences de l’éducation nationale.

    Pour en savoir plus :
    http://pear.ly/cANMb
    Le site internet officiel : http://www.permisinternet.fr/

  • L’iPad à l’école : usages, avantages et défis

    L’iPad à l’école : usages, avantages et défis

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    Que font ces quelque 15 000 élèves du Québec qui utilisent de façon quotidienne l’iPad en salle de classe? Quels sont les avantages de cet outil technologique à l’école? Quels sont les défis rencontrés, tant par les élèves que par les enseignants?

    C’est à la fois pour répondre à ces questions, mais aussi dans le but d’apporter un éclairage scientifique à cette nouvelle tendance en éducation que l’équipe de la Chaire de recherche a mis en place une des plus importantes recherches jamais réalisées sur l’usage des tablettes tactiles en éducation, avec la participation de plus de 6000 élèves et 300 enseignants.

    L’équipe de la Chaire, composée notamment du Pr Thierry Karsenti (titulaire de la Chaire) et d’Aurélien Fiévez, coordonnateur de recherche, tous deux à l’Université de Montréal, voulait aussi, du même coup, aider tous les acteurs scolaires à faire un usage à la fois plus réfléchi et éducatif du iPad en contexte scolaire.

    Les résultats de cette vaste étude montrent que les avantages dépassent les défis rencontrés : ce sont en tout 15 avantages qui sont soulignés dans le rapport, pour 9 défis à relever.

    Le rapport de recherche montre que l’implantation de l’iPad à l’école constitue possiblement une prise de risque nécessaire pour les écoles puisqu’il s’agit d’un outil technologique doté d’un potentiel cognitif étonnant, mais aussi que son arrivée en classe ne se fait pas sans heurts. L

    es résultats montrent notamment que la clé du succès d’une intégration réussie de l’iPad en contexte scolaire serait avant tout lié à la fois à la formation adéquate des enseignants et à la responsabilisation des élèves aux usages éducatifs et scolaires réfléchis de l’iPad à l’école.

    Plus d’infos :
    Le rapport – publié à la fois en français et en anglais – est disponible en format PDF sur karsenti.ca/ipad/

    A voir aussi reportage au Canada sur l’usage quotidien de l’iPad en classe et interview de Thierry Karsenti : tvanouvelles.ca

  • Appel à projets pour la Journée de l’innovation 2014

    Appel à projets pour la Journée de l’innovation 2014

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    Innover pour refonder

    La loi d’orientation définit les grandes priorités pour les prochaines années. Réseau et équipes de l’innovation ont un rôle à jouer dans la mise en œuvre de la Refondation de l’Ecole : repérer les bonnes pratiques déjà inscrites dans les priorités, les valoriser en permettant rencontres échanges et mise en réseau entre différentes catégories d’acteurs, accompagner les personnels dans leur développement professionnel continu, et pour cela étayer les pratiques par la recherche, tout cela participe d’une dynamique de changement.

    L’appel à projet 2014 permet d’améliorer et d’accroitre le repérage de toute initiative, quel que soit le degré d’enseignement. 30 équipes seront sélectionnées par un Grand Jury et pourront participer aux Journées; 5 grands Prix de l’innovation seront alors décernés.

    Les modalités de participation

    Du 15 novembre 2013 au 15 janvier 2014, l’appel à projet pour la Journée de l’innovation 2014 est ouvert à tous les professionnels de l’éducation, du premier comme du second degré.

    Pour candidater, rien de plus simple :

    1. Faites-vous connaitre du Cardie de votre académie : il créera avec vous votre page sur Expérithèque. Le code et le mot de passe vous seront envoyés par mel et vous pourrez vous inscrire en ligne.
      Vous pouvez d’ores et déjà préparer votre candidature en téléchargeant la fiche préparatoire.
      Si vous disposez déjà d’une fiche sur Expérithéque, allez dans le menu en bas à droite, « modifier cette fiche ».
    2. Dans tous les cas, pour que votre candidature soit prise en compte, ajoutez au titre de votre action : 2014

    Plus d’infos : eduscol.education.fr

    Source : Eduscol

  • Colloque scientifique LUDOVIA 2014 : l’appel est lancé

    Colloque scientifique LUDOVIA 2014 : l’appel est lancé

    Après les problématiques de l’immersion (2006), de la convivialité (2007), du « faire soi-même » (2008), « espace(s) et mémoire(s) » (2009), « interactivité et interactions » (2010), de la mobilité (2011), du plaisir (2012), de l’imaginaire (2013) nous proposons pour l’édition 2014 le thème :

    Les objets numériques : création et consommation

    Ludovia 2014 souhaite mobiliser les chercheurs dans une perspective pluridisciplinaire pour interroger les objets et applications numériques dans leur confrontation aux questions de la création et de la consommation.

    Création et consommation peuvent être considérées comme deux pôles antagonistes entre lesquels se situent les outils du multimédia :
    – Sont-ils des outils pour créer de nouveaux artefacts artistiques, de nouveaux supports éducatifs, de nouveaux moyens d’expression, de nouvelles modalités d’écriture ?
    – Sont-ils des outils pour consommer plus via le commerce électronique, ou pour se conformer aux logiques des standards dominant le marché ?

    Si cette logique manichéenne peut faciliter positionnement des applications ou des acteurs, force est de constater que les technologies numériques bousculent les anciens clivages. De nouvelles postures mobilisent simultanément les deux registres. Le consommateur peut passer du statut de consommateur à celui de créateur et inversement ou les associer. En outre, non seulement les manières de consommer peuvent être considérées comme des actes de création, mais pour créer avec un objet numérique, il faut le consommer(1).

    Ces interrogations ne sont pas nouvelles dans l’univers des technologies numériques. Elles ont été posées dès les années 1990 par Pierre Lévy(2) ou Jean-Louis Weissberg(3). Il nous paraît aujourd’hui utile de les réactiver au regard de l’émergence des nouveaux outils techniques tels que les périphériques mobiles, l’internet des objets, l’informatique ubiquitaire et aussi de nouvelles applications avec les réseaux sociaux, le développement des Tice, du e-learning, ou encore l’expansion du domaine des jeux vidéo avec les serious game et la gamification.

    Les propositions pourront aborder notamment les thèmes suivants, sans que cette liste soit exhaustive :

    Les interfaces numériques qu’elles soient matérielles ou logicielles : favorisent-elles le créateur ou le consommateur, ou encouragent-elles de nouvelles postures ? Vers quelle direction nous conduisent les possibilités de modification qu’elles autorisent dans leur structure ou dans leur présentation ? Peut-on devenir co-créateur de nos interfaces ?

    Le monde éducatif : quelle appropriation permettent les outils Tice ? Dans quelle approche est situé    l’apprenant ?    Quelle    priorité    dans    les    apprentissages :    apprendre    à    être    un consommateur éclairé d’Internet et des technologies ou apprendre à programmer ? On s’interrogera notamment sur les logiciels éducatifs et sur les plateformes et environnements numériques proposés par les établissements.

    Les jeux vidéo : les médias stigmatisent souvent le consommateur excessif de jeux vidéo, ceux-ci étant considérés comme des addictions. Y a-t-il une part créative dans la pratique des jeux vidéo? On pourra s’intéresser aux pratiques créatives à partir des jeux vidéo (détournements, machinimas…). On pourra s’interroger sur l’extension des logiques vidéoludiques avec les serious et la gamification : pour un consommateur plus éclairé, plus instruit, plus créatif ?

    L’art numérique : l’art contemporain a largement remis en question la traditionnelle position spectatoriale avec des injonctions à participer. Avec l’art numérique qui met en avant l’interactivité, que devient la frontière artistes / spectateurs? Peut-on constater l’avènement d’un nouveau spect-acteur ? Qu’advient-il alors du « statut » de l’artiste ? À la suite d’Edmond Couchot4 peut-on dire qu’il existe une dualité auctoriale entre un « auteur- amont » et un « auteur-aval » ?

    Internet et les réseaux sociaux : le développement des réseaux sociaux modifie les relations sociales des jeunes générations, relations médiées par des applications qu’il convient d’interroger. Ces pratiquants sont-ils des consommateurs formatés par le réseau ? Sont-ils au contraire en train d’inventer de nouveaux rapports sociaux plus riches et plus denses ?
    Ces pistes ne sont pas limitatives et toutes les ouvertures permettant d’éclairer notre problématique dans l’esprit pluridisciplinaire qui est le nôtre seront les bienvenues.

    Modalités de soumission

    Les propositions doivent être transmises par courrier électronique jusqu’au 16 mars 2014 à : ludovia2014@free.fr

    La réception de chaque proposition donnera lieu à un accusé de réception par mail
    La proposition livrée en fichier attaché (titré au nom de l’auteur et Ludovia 2014) aux formats rtf, doc ou odt, sera composée de 3 parties :
    – Un résumé de la communication de 4 000 signes maximum, espaces non compris,
    – Une courte biographie du (des) auteur(s), incluant titres scientifiques et principales publications récentes, une page maximum, – Une note de positionnement scientifique indiquant la section scientifique de rattachement, la méthode appliquée, le terrain d’expérimentation (s’il y a lieu) et les références.

    Organisation de la sélection

    La lecture des propositions se fera en double aveugle (deux lecteurs, ne disposant que du texte de la communication, sans les mentions liées à son auteur), l’un des lecteurs étant issu du champ de recherche correspondant à l’article, l’autre extérieur.
    Chaque auteur recevra un avis circonstancié qui indiquera l’acceptation (conditionnée ou non), ou le refus de l’article et en donnera les critères. Les propositions acceptées sous condition devront être modifiées en fonction des remarques des lecteurs.

    Modalités techniques

    L’article définitif devra respecter les conventions typographiques et de mise en page qui seront envoyées dans une feuille de style type.
    La taille de l’article sera comprise entre 25 000 et 30 000 signes espaces compris.
    Il sera envoyé par voie électronique sous la forme d’un fichier au format. doc, .rtf ou .odt, contenant le titre, le résumé, le texte et, le cas échéant, ses illustrations, numérotées de façon incrémentielle (figure 1, figure 2, etc).

    Participation au colloque

    Les auteurs seront conviés à venir présenter leurs travaux à Ax les Thermes dans le cadre d’une communication orale de 20 minutes.
    Ludovia ne prend pas en charge les frais de transport et d’hébergement des communicants, ainsi que les frais d’inscription à l’évènement. La publication dans les actes est conditionnée à la participation au colloque.

    Publication

    . Les résumés des articles acceptés, notes biographiques et de positionnement scientifique seront publiés avant le Colloque sur le site de l’université d’été Ludovia : www.ludovia.org/2014
    . Les articles seront publiés par voie électronique après le Colloque dans l’espace de publication du site Web de Culture numérique : http://culture.numerique.free.fr/index.php/espace-de-publication
    . Une publication scientifique ultérieure composée des meilleures contributions du Colloque dans une revue scientifique sera envisagée.

    Calendrier (dates importantes)

    Date limite de soumission : 16 mars 2014.
    Notification d’acceptation des propositions : 30 avril 2014.
    Remise des textes complets (30 000 signes maximum, espaces compris) : 7 juillet 2014.
    Colloque : du lundi 25 au jeudi 28 août 2014.

    En savoir plus :
    Pour de plus amples renseignements sur l’appel à communications, vous pouvez nous contacter par l’adresse de réception des communications : ludovia2014@free.fr
    Coordinateur de l’organisation scientifique : Michel Lavigne (Mcf Universités Toulouse 2 & 3).
    Présidents du Colloque Scientifique Ludovia 2014 : Jean-Pierre Jessel (Pr Université Toulouse 3) & Patrick Mpondo-Dicka (Mcf Toulouse 2).
    Les informations ultérieures concernant le Colloque, seront diffusées :
    –    pour les aspects scientifiques sur le site : http://culture.numerique.free.fr/
    –    et pour les aspects matériels (inscriptions, hébergement…) sur le site : www.ludovia.org/2014 (en ligne courant janvier 2014)

    (1) Gobert Thierry (2008), Consommer pour créer, créer en consommant : la consocréation, Actes Ludovia 2008.
    (2) Lévy Pierre (1997), Cyberculture, Odile Jacob.
    (3) Weissberg Jean-Louis (2000), Présences à distance, L’Harmattan. 4 Couchot Edmond, Hillaire Norbert (2009), L’art numérique, Flammarion.