Catégorie : ACTUALITÉS EN BREF

  • Le Big Data : un enjeu majeur de compétitivité pour les entreprises françaises

    Le Big Data : un enjeu majeur de compétitivité pour les entreprises françaises

    Le Big Data est un changement de paradigme qui mérite un accompagnement des pouvoirs publics, notamment en termes d’éducation/formation, et une prise de conscience des grandes entreprises. Telle est en substance la conclusion des réflexions de l’Académie des technologies, qui livre, dans un rapport qui vient de paraître, une analyse « Opportunités/Menaces » de l’impact du Big Data pour les entreprises françaises.

    Le domaine du Big Data représente une vraie révolution informatique, qui s’exprime dans des dimensions multiples, depuis la technologie jusqu’aux applications en passant par les pratiques. Il devient fondamental de comprendre ces nouveaux outils pour faire face à la compétition mondiale des entreprises « stars » de l’Internet.

    La maîtrise du Big Data est un enjeu majeur de compétitivité pour les entreprises françaises qui doivent acquérir de nouvelles compétences, à la fois techniques et culturelles, comme de savoir tirer profit de l’open source.

    Le Big Data est une rupture dans l’analyse des données et l’utilisation des méthodes statistiques pour les entreprises, fondée sur une approche systémique et des cycles réactifs courts. C’est une façon de programmer des systèmes en boucle itérative, très différente de la démarche classique qui sépare une phase d’extraction de connaissances de la phase d’application (pour du ciblage marketing par exemple).
    La programmation en boucle itérative permet de confronter tout de suite les motifs détectés à la mise en situation et de juger de leur efficacité opérationnelle. Le Big Data est ainsi avant tout une démarche expérimentale – même si elle laisse la place aux développements conceptuels et théoriques – qui est favorisée par un changement de culture de travail, agile et collaborative.

    Le Big Data représente également une nouvelle façon de programmer, de façon massivement parallèle et centrée sur les données.

    Le Big Data n’est pas simplement une collection d’outils, c’est également une autre façon de concevoir les algorithmes.

    Cette différence vient de la distribution des traitements sur des milliers voire des dizaines de milliers de machines, des exigences de performance liées aux très gros volumes traités et du besoin de mettre les algorithmes au point par apprentissage.

    L’Académie des technologies estime que le Big Data est un enjeu majeur pour les pouvoirs publics et les entreprises françaises. Ces changements de paradigme méritent une prise de conscience et un fort accompagnement en termes de formation. La France manque cruellement d’ingénieurs disposant de compétences en Big Data et formés, en premier lieu, aux technologies de la programmation distribuée, de la manipulation de très grands volumes de données et de la programmation système avec des outils open source.

    Il faut donc intégrer les formations en Big Data dans de nombreux cursus tels que les écoles de marketing et de commerce ou les écoles de management. Par ailleurs, il faut favoriser la création de centres de ressources technologiques et mettre en place des formations en ligne de type MOOC, accessibles aussi bien en entreprise que pour le grand public.

    Plus d’infos :
    Feuilleter « Big data : un changement de paradigme peut en cacher un autre« . Rapport de l’Académie des technologies, EDP Sciences, 2015, 54 p.

  • Le Noël de Startups For Kids

    Le Noël de Startups For Kids

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    Il existe de nombreuses startups innovantes en France qui font de magnifiques produits éducatifs pour enfants mais c’est parfois compliqué pour les parents de le savoir !

    Nous nous sommes donc réunis avec plusieurs autres startups françaises spécialisées dans les produits pour enfants pour proposer un jeu concours pour Noël !

    C’est l’occasion pour nous de faire connaître nos produits et pour les parents d’avoir la chance de gagner de nombreux lots.

    L’opération s’appelle le Noël de Startups For Kids et est liée à Startup For Kids, un évènement qui propose de découvrir les meilleures startups éducatives françaises (prochaine édition : 13 Février 2016 !).

    Plus d’infos :
    Le site web : startupforkids.fr/noel/
    Les modalités : Pour participer au concours, il vous suffit juste de s’inscrire sur la page de l’opération. Le tirage au sort aura lieu le 24 décembre à 12h. N’hésitez pas plus longtemps, c’est gratuit !

  • Jeux vidéo : le Père Noël remplit sa hotte de conseils…

    Jeux vidéo : le Père Noël remplit sa hotte de conseils…

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    1. Avant de choisir, se poser les questions : ce jeu correspond-il à son âge, sa sensibilité, ses goûts et aux valeurs familiales ?

    2. Avant d’acheter, s’informer que le jeu soit adapté à son enfant notamment en vérifiant la signalétique PEGI. Elle indique l’âge à partir duquel le jeu peut être joué (3, 7, 12, 16 et 18), en fonction de la présence éventuelle de contenus sensibles dans le jeu (violence, grossièreté, sexe…).

    Rappelons-le encore : les pictogrammes d’âge n’indiquent en aucun cas la difficulté du jeu.

    3. Avant d’offrir, fixer les règles claires avec les enfants sur le temps et les moments consacrés à ce loisir… et s’y tenir !

    4. Avant de jouer, rappeler aux plus grands de ne pas laisser jouer les plus jeunes à des jeux inadaptés, ni jouer devant eux.

    5. Partager et dialoguer en famille en jouant ensemble : c’est une bonne occasion pour s’amuser, encore mieux se connaître et transmettre les règles.

    Sur les sites Internet de PédaGoJeux et PédaGoJeux Junior, parents et enfants (6-12 ans) peuvent s’informer sur une pratique maîtrisée du jeu vidéo.

    À propos de PédaGoJeux

    PédaGoJeux est un collectif public / privé, créé par dix membres fondateurs qui se sont réunis pour sensibiliser et informer les parents ainsi que tous les autres médiateurs éducatifs sur les enjeux liés à la pratique des jeux vidéo par les enfants. PédaGoJeux édite et anime un site de référence, www.pedagojeux.fr, et collabore avec des acteurs extérieurs, à travers des actions ponctuelles (partenaires) ou des actions pérennes (membres permanents).
    En 2014, pour étendre son action, PédaGoJeux crée le réseau des Ambassadeurs PédaGoJeux qui réunit des structures publiques ou associatives qui informent et sensibilisent les familles sur la pratique du jeu vidéo. En 2015, PédaGoJeux Junior propose des contenus dédiés aux 6-12 ans.

    Les membres actifs du comité de pilotage PédaGoJeux sont actuellement : l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF), Internet Sans Crainte (Tralalere), le ministère délégué à la Famille, le Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs (S.E.L.L), Bayard Jeunesse et JeuxOnline.

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  • LiveMentor, le service d’aide instantanée aux devoirs passe le cap des 4000 mentors

    LiveMentor, le service d’aide instantanée aux devoirs passe le cap des 4000 mentors

    [callout]+300% depuis septembre 2015, LiveMentor renforce son développement[/callout]

    LiveMentor est le AirBnB du cours particulier en ligne.

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    Sa plateforme propose aux élèves de choisir son Mentor (professeur) selon plusieurs critères. Chaque Mentor dispose d’une fiche de présentation mentionnant son CV, ses services, ses tarifs et une note attribuée par les élèves. Ce système collaboratif et de notation permet de valoriser les meilleurs Mentors mais également de maintenir la motivation au plus haut niveau, réelle garantie pour ses élèves.
    Pour certains mentors, il s’agit d’une activité principale :

    Romain, diplômé de la Sorbonne et de l’ESCP Europe, donne des cours particuliers sur LiveMentor pour financer le développement de sa maison d’édition

    Anahyse, 37 ans et journaliste de formation, donne 30 heures de cours d’anglais par semaine sur LiveMentor

    « Le numérique bouleverse tous les secteurs et nos usages, l’Education n’y échappe pas. La France est le pays champion d’Europe des cours particuliers avec 40 millions d’heures par an. 1 lycéen sur 3 prend des cours particuliers. Le numérique nous permet de changer le visage du soutien scolaire via une aide instantanée » explique Alexandre Dana, CEO de LiveMentor.

    Plus d’infos sur la société en quelques chiffres :

    • 4 000 Mentors
    • 30 000 utilisateurs
    • 30 secondes : le temps moyen pour obtenir une réponse
    • 300% de croissance depuis septembre 2015
    • 900 000 euros levés en septembre 2015 auprès du fonds d’investissement ISAI

    www.livementor.com

  • « Vies éclatées », un nouvel outil pédagogique pour sensibiliser les jeunes à la sécurité routière

    « Vies éclatées », un nouvel outil pédagogique pour sensibiliser les jeunes à la sécurité routière

    [callout]Intitulé « Vies éclatées », ce nouvel outil est le fruit d’une rencontre entre la GMF, acteur de la prévention, et Catherine Cabrol*, photographe, autour de son travail artistique sur de jeunes blessés de la route.[/callout]

    Un outil différent pour sensibiliser les jeunes

    Depuis la rentrée 2015, une directive de l’Education nationale prévoit une demi-journée de sensibilisation dédiée à la sécurité routière pour tous les jeunes entrant au lycée et en centres de formation d’apprentis (CFA). Le CD-Rom « Vies éclatées » a été conçu par la GMF pour aider les professeurs des lycées et les équipes pédagogiques à aborder cette thématique avec leurs élèves. Des jeunes souvent peu sensibles aux messages de prévention classique.

    «  Avec ce CD-Rom, nous avons voulu créer un outil  différent à destination des jeunes » explique Julie Cabuzel, Responsable Prévention de GMF Assurances. « Pas d’images choquantes mais le témoignage de dix jeunes victimes, touchées et touchantes, afin de montrer qu’un accident peut faire souffrir physiquement et psychiquement la victime mais aussi ses proches. Notre volonté est non seulement d’aider les enseignants à sensibiliser leurs élèves mais également de les faire réfléchir sur les multiples conséquences d’un accident ».

    Extraits du travail de la photographe Catherine Cabrol, ces dix portraits de victimes de la route sont le fruit d’un constat de l’artiste : « en tant que conductrice,  j’ai souvent l’impression d’être une « cible » sur la route. J’ai perdu des amis, j’ai eu des accidents. Je suis sensible aux risques routiers mais les statistiques ne me parlaient pas, ne me touchaient pas ».

    Après cette expérience et ce travail avec tous ces jeunes, l’artiste a changé : « entendre ces témoignages m’a bouleversée. Je suis fière que ce travail artistique se transforme aujourd’hui en outil pédagogique et qu’il puisse aider à sensibiliser les jeunes aux dangers de la route. »

    Dix témoignages pour lancer le débat

    « Vies éclatées », ce sont des jeunes qui témoignent auprès d’autres jeunes en leur racontant l’accident qui a changé le cours de leur vie.

    ViesEclateesGMF2_091215Dix témoignages instantanés dans lesquels chacun peut se reconnaître, pour permettre d’échanger et débattre sur les risques de la route en classe. Alcool, vélo, scooter, piétons, retour de soirée, influence du groupe… chaque portrait se rapporte à un thème précis.

    On peut retrouver, par exemple, les témoignages de Charles, 17 ans, racontant son retour d’une soirée arrosée, Hakim, 11 ans, qui sous l’influence et la pression d’un « grand » monte sur un scooter sans casque ou bien encore celui de Prune, 16 ans, qui chute en scooter, victime d’un refus de priorité. Elle découvre la patience face à la douleur… L’histoire de Prune permet d’aborder la fragilité de l’usager cyclomotoriste ainsi que l’importance de l’expérience et de l’anticipation.

    En plus des vidéos, les utilisateurs ont accès à un ensemble de ressources pédagogiques et techniques associées à chaque portrait permettant la préparation des séances de travail et favorisant l’échange avec les jeunes :

    ✓ Un cahier pédagogique, fil conducteur, qui accompagne chaque témoignage

    ✓ Des visuels pour étayer le propos de l’enseignant

    ✓ Des données techniques pour approfondir (accidentologie, chiffres sur la mortalité due à l’alcool au volant, réglementation…)

    Ce nouvel outil vient compléter le catalogue des supports GMF d’éducation à la sécurité routière :

    • Le CD-Rom « les deux font l’APER » – préparation à l’Attestation de Première Education à la Route en primaire,
    • Le CD-Rom « Atelier Interactif ASSR  1 et 2» – préparation aux Attestations Scolaires de Sécurité Routière au collège,
    • La plateforme de formation à distance au code de la route « gmf.formap.fr ».

    Plus d’infos :
    Pour les enseignants : CD-Rom disponible gratuitement sur simple demande à enseignerlaprevention@gmf.fr
    Retrouvez le témoignage vidéo de Prune ici

  • Une web-application pour stimuler son cerveau musicien

    Une web-application pour stimuler son cerveau musicien

    [callout]Meludia est une web-application innovante qui permet de progresser en musique sans solfège et sans instrument, quel que soit son âge et son niveau. Grâce à une pédagogie ludique et immersive basée sur 600 exercices progressifs, Meludia propose d’éduquer l’oreille musicale du débutant à l’expert.[/callout]

    Meludia – La méthode SEMA

    Découverte sensorielle

    Par essence, la musique est un flux d’ondes que notre corps perçoit grâce à nos oreilles. « Entendre » un élément sonore, que cela soit une note de musique, un accord ou un intervalle, est la première phase du cycle de perception de la musique. Jusqu’ici, tout va bien !

    Résonance émotionnelle

    Une fois que notre corps est mis en vibration, une seconde phase se déclenche, cette fois d’ordre émotionnel. Même si tu ne perçois pas cette émotion, elle est présente dans chaque musique. Elle peut être brute ou sophistiquée, intérieure ou extérieure, tendue ou stable.
    Au-delà de la forte influence que cet impact émotionnel exerce sur nos goûts et notre perception, il nous procure un plaisir profond et naturel. Cette émotion musicale est particulièrement décisive pour les musiciens car elle nourrit leur motivation pour interpréter et créer la musique.

    Vous me suivez toujours ?

    L’intégration mémorielle

    Chacun d’entre nous a déjà eu dans la tête une mélodie dont il n’arrive pas à se défaire. La mémoire musicale reproduit mentalement les éléments sonores et permet de revivre les sensations et les émotions liées à une précédente écoute. Mais il y a mieux encore !
    L’intégration mémorielle permet au musicien d’imaginer des sons sans stimuli externes. Grâce à cette mémoire, un musicien peut aussi interpréter intérieurement un morceau de musique entendu et éventuellement le modifier et le recréer. Dans l’idéal, la mémoire doit stocker les informations musicales de manière structurée et cohérente (notamment à travers les 7 dimensions de la musique), pour bénéficier d’une intégration homogène. Vous voyez, c’est simple.

    Le solfège et l’analyse musicale

    Malgré l’intense influence émotionnelle ressentie lorsque nous écoutons ou jouons de la musique, celle-ci peut être appréhendée de façon purement analytique et théorique. L’esprit conceptualise, codifie et théorise les éléments sonores qui ont fait l’objet d’une captation sensorielle, émotionnelle et mémorielle.

    C’est alors que le langage, les mots, les chiffres et les signes, ce que l’on résume souvent par le terme solfège, interviennent pour formaliser et élaborer des interprétations théoriques. Cette analyse aboutit à une meilleure compréhension de la structure de la musique. Elle facilite son interprétation, sa mémorisation et enrichit le champ créatif des musiciens.

    Percevoir la musique en mode SEMA

    Ces quatre formes de perception sont imbriquées et indissociables. Dans le développement de nos capacités, une progression homogène sur chacune d’elles vous donnera accès à une écoute qualitative et à plus de plaisir musical. Maintenant, à vous de jouer !

    Plus d’infos :
    sur le site Meludia

    Source : Meludia

  • Opération «MÉTÉO à l’École» : appel à candidatures 2015-2016

    Opération «MÉTÉO à l’École» : appel à candidatures 2015-2016

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    Le projet installe et anime un réseau de stations météorologiques à vocation éducative dans des collèges et des lycées répartis sur le territoire français.

    Dans la continuité de la dynamique des phases d’équipement précédentes, et dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA), « Sciences à l’École » engage une nouvelle phase d’équipement.

    Un appel à candidatures est ouvert du 2 novembre 2015 au 15 janvier 2016. 25 stations météorologiques seront mises à disposition des équipes pédagogiques sélectionnées qui pourront ainsi mener, dans leur établissement, des projets liés à la météorologie.

    Plus d’infos :

    Site internet : http://www.meteoalecole.org/meteo-a-l-ecole/rejoindre-meteo-a-l-ecole
    Contact : mathieu.rajchenbach@obspm.fr

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  • Immersive Lab lance le TANu, premier test d’agilité numérique

    Immersive Lab lance le TANu, premier test d’agilité numérique

    L’agence web Immersive Lab a lancé hier en conférence de presse le TANu, premier Test d’Agilité Numérique. Destiné à évaluer les connaissances numériques d’un collaborateur ou d’un candidat potentiel, le TANu a pour ambition de devenir le «TOEIC du numérique ».

    Un QCM de 30 questions à compléter en 30 minutes

    Le TANu, pour Test d’Agilité Numérique, est le premier test d’aptitude numérique universel. Le test se présente sous la forme d’un QCM de 90 questions, avec 3 réponses possibles, à réaliser dans un temps imparti de 30 minutes. Les questions – posées de façon aléatoire dans une base de données de 700 questions revues régulièrement en fonction de l’actualité numérique -, portent  sur 5 domaines : l’informatique, l’internet, les réseaux sociaux, la technologie et l’économie numérique.

    En plus du test générique et universel portant sur ces 5 domaines, Immersive Lab développe également, et à la demande, des modules spécifiques : les entreprises du secteur financier peuvent ainsi acheter un module  « e-banking », dont les questions portent sur les banques en ligne, les Fintech, etc. ; celles du tourisme un module « e-tourisme », etc.

    Le test est commercialisé sous la forme de packs de crédits (1 test = 1 crédit).

    Le Crédit Agricole Pyrénées-Gascogne, première entreprise utilisatrice

    Tanu_231115Le TANu a été développé initialement en coopération ouverte avec les équipes RH du Crédit Agricole Pyrénées-Gascogne qui entreprend actuellement une vaste opération d’évaluation au numérique de l’ensemble de ses salariés.

    David Castéra, Directeur général d’Immersive Lab : « Lorsque cet acteur bancaire nous a parlé de son besoin, nous avons cherché sur le marché des outils susceptibles de nous convenir mais n’avons trouvé aucun test adapté. Il existe actuellement des tests très généralistes sur les réseaux sociaux ou sur l’informatique, mais ils restent soit très académiques, soit trop techniques. Le TANu englobe des notions beaucoup plus larges, avec des questions portant sur l’économie du numérique, par exemple. Les DRH ne cherchent pas forcément à former des « Geek » mais bien des collaborateurs qui s’ouvrent et s’intéressent au monde du numérique. C’est ainsi que nous avons développé le TANu ».

    Un « passeport » pour accompagner la transformation numérique des entreprises

    A l’heure où les entreprises ont l’ambition de faire entrer la culture numérique au sein de leurs organisations, le TANu s’impose comme un outil indispensable pour aider les collaborateurs à comprendre comment le digital change le monde et les métiers.

    le TANu est un outil RH qui peut être utilisé par les services des ressources humaines lors d’un processus de recrutement. Le test permet ainsi de s’assurer qu’un candidat potentiel possède une culture numérique suffisante pour comprendre et faire face aux enjeux de l’organisation.

    Le TANu est aussi un premier pas vers l’acculturation des salariés au numérique. En passant le test, le collaborateur peut ainsi prendre conscience de son niveau global de connaissances en matière de numérique. De leur côté, les DRH peuvent détecter les besoins en formation de leurs collaborateurs et/ou futurs collaborateurs et y apporter une réponse adaptée et personnalisée. Le test permet également de mesurer l’efficacité d’une action de formation, d’acculturation ou d’information

    David Castéra : « Le TANu est aussi l’occasion de détecter au sein des équipes les profils agiles, susceptibles d’aider leurs collègues, ou de porter des projets internes de transformation numérique ».

    Tanu2_231115Immersive Lab entend aussi conclure des partenariats avec des établissements d’enseignement supérieur et des organismes de formation continue. L’objectif : faire du TANu le test d’évaluation de référence dans le domaine de la culture numérique, comme le TOEIC l’est devenu pour la pratique de l’anglais.

  • Culture, Sciences et numérique et au-delà pour l’Espace Mendès France de Poitiers

    Culture, Sciences et numérique et au-delà pour l’Espace Mendès France de Poitiers

    « L’Espace Mendès France est né volontairement d’une action conjointe de scientifiques et d’acteurs de l’éducation populaire à la fin des années 70 ».

    En 1980, l’arrivée de la cité des Sciences à Paris entre dans la même mouvance et « porte beaucoup d’espoir » ; le but de ces nouvelles structures est bien de vulgariser les sciences auprès du public.

    Lorsque Didier Moreau a pris la direction de l’Espace Mendès France de Poitiers en 1991, l’apport de l’EMF était « d’avoir conjoint sciences humaines dites “douces“ et sciences “dures“ dans un regard du monde ».

    Cette évolution de l’EMF sur les trente dernières années est importante à connaître pour contextualiser l’arrivée du numérique dans ce type d’espace et les enjeux qui en découlent.

    Pour Didier Moreau, il est essentiel de comprendre « comment se positionner par rapport à ce numérique qui est devenu un objet autant qu’un sujet ».

    Au-delà des objets numériques qui vont tout naturellement trouver leur place dans l’EMF, c’est bien le sujet numérique qui interpelle.
    « Ce qui nous intéresse maintenant, c’est que ce sujet qui doit être socialisé et mieux compris, doit entrer dans une phase où l’esprit de liberté, critique que chacun doit avoir, puisse se développer » ; les sujets autour de la culture numérique et de l’éducation aux médias font leur entrée !

    Didier Moreau voit le numérique comme un excellent support pour « essayer de sortir les individus de leur sujet habituel et leur permettre de s’exprimer ».

    Parler aussi de ce qu’il appelle « les vrais problèmes » c’est à dire les problèmes du rapport de l’humain à ces dispositifs numériques comme, par exemple, la santé connectée, font également partie des objectifs.

    « Un certain nombre de questions vont se poser et nous avons le devoir de les afficher sur la place publique, tout comme nous l’avions fait pour les OGM, par exemple », souligne Didier Moreau.