Catégorie : ACTION PUBLIQUE

  • Le numérique : enjeux et perspectives : « rencontres numériques » organisées par le département de la Manche

    La dématérialisation des échanges est une évidence qui s’impose jour après jour. Le déploiement du très haut débit et les usages associés sont un enjeu sociétal majeur. La couverture numérique est le premier enjeu, un enjeu dont maintenant le support technique est identifié. Et au-delà de la stricte évolution technologique, la révolution numérique peut être l’un des moteurs d’une nouvelle société.

    Une journée de travail est donc organisée le 20 septembre prochain pour mettre en perspective ce que sera le développement numérique dans le département de la Manche. Le Conseil général et l’ensemble des communautés de communes au sein de Manche Numérique ont décidé de réaliser un Schéma directeur d’aménagement pour programmer le futur numérique du territoire, suite à la loi Pintat votée par le parlement en fin d’année 2009.

    Cette journée permettra aussi de présenter la palette d’usages qui permettront une meilleure qualité de service au profit des citoyens, une meilleure souplesse, une plus grande facilité dans la relation des habitants avec les administrations au pluriel. Cette journée sera aussi l’occasion de parler des droits de l’individu dans la révolution numérique et de prendre en compte les difficultés que provoquent ces changements profonds, pour mieux les anticiper et mieux les gommer.

    Un espace partenaires sera aussi présent pour l’occasion où chacun proposera ses projets et expériences dans le numérique (outils, usages, démonstrations…)

  • Claudy Lebreton président des départements de France : Inventer ensemble l’éducation de demain, pourquoi ?

    Claudy Lebreton président des départements de France : Inventer ensemble l’éducation de demain, pourquoi ?

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    Assumant leurs obligations, les départements font face actuellement à une progression très importante de leurs dépenses sociales, notamment celles des allocations individuelles de solidarité qu’ils mobilisent pour le compte de la solidarité nationale. A ce rythme, dans deux ans, la moitié des départements risquent d’être en incapacité budgétaire si l’Etat ne respecte pas sa  responsabilité en la matière.
    Dans ce contexte difficile,  faire des choix est complexe et douloureux.

    Des repères sont nécessaires pour décider. Le devoir d’éduquer est l’un d’eux. Il a toujours signifié que le futur devait coûte que coûte s’imposer au présent. De ce point de vue, pour les départements,  il n’est pas question de cesser de conjuguer l’éducation et le futur, surtout au moment où la révolution numérique et du multimédia transforme en profondeur les conditions des transmissions culturelles  entre les générations.

    Il y a là un pari à tenir. C’est pour ces raisons que, pour la deuxième fois, l’Assemblée des départements de France (ADF) soutient l’Université d’été Ludovia de l’e-education et des applications multimedia ludiques et pédagogiques en Ariège.

    Ayant la charge de la construction, de l’équipement, de l’essentiel de la logistique et de la maintenance, des personnels de services, des restaurants et du transport scolaire des élèves, les conseils généraux sont désormais des partenaires incontournables des chefs d’établissements, des personnels enseignants et des académies. La crise des finances publiques n’entamera pas leur détermination à le rester.
    L’année dernière, les débats de l’université d’été Ludovia avaient fait apparaître trois nécessités. La première était  de promouvoir en priorité l’accompagnement personnalisé des élèves et de se projeter dans la mobilisation des ressources et contenus pédagogiques numériques pour y parvenir. La seconde était d’inclure  cet accompagnement dans une conception élargie de la communauté éducative mais aussi dans un suivi dépassant la stricte séparation de l’école, du collège et du lycée. La troisième était de s’orienter vers la notion de bassins territoriaux d’éducation afin de mutualiser les ressources entre les établissements et entre les collectivités territoriales.

    L’édition 2010 de Ludovia s’inscrit dans la poursuite des réflexions de 2009 puisqu’elle est placée sous le thème de la créativité et de l’innovation et que la notion d’« établissement  du XXIe siècle » sera au centre des débats. 

    Je ne doute pas que Ludovia 2010 démontrera une fois encore sa créativité et sera, comme à l’accoutumée « agitateur d’idées » et « laboratoire du futur ».  Nous avons besoin aujourd’hui de ces temps de créativité et d’expérimentation pour ne pas céder aux peurs ou aux conformismes du passé. L’architecte Buckminster Fuller a écrit « la meilleur façon de prévoir l’avenir est de l’inventer ».

    Que Martin MALVY, président de la région Midi-Pyrénées, Augustin BONREPAUX, président du conseil général de l’Ariège –avec Henri EMMANUELLI président du conseil général des Landes- et l’ensemble des partenaires de Ludovia, soient salués pour leur ténacité à inventer le futur de l’éducation.

    Au nom de l’ADF, je souhaite que de nombreux départements convergent cette année vers Ax-les Thermes. Plus que jamais, pour l’éducation de nos enfants et, demain, l’avenir de nos petit-enfants, nous avons besoin de créer et d’innover ensemble. Sur ce chemin, Ludovia et l’Ariège sont désormais une étape importante…

    Claudy Lebreton
    Président de l’Assemblée des départements de France
    Président du conseil général des Côtes d’Armor.

  • La ville d’Issy-les-Moulineaux lance l’application IssySpots : les points d’intérêt de la ville directement accessibles sur iPhone grâce à la réalité augmentée.

    Entièrement gratuite, l’application IssySpots permet aux habitants d’Issy-les-Moulineaux ou aux visiteurs de passage équipé d’un iPhone de se repérer avec facilité dans la ville, grâce à la réalité augmentée.

    Cette  technologie  permet d’incruster ou juxtaposer des objets virtuels ou des informations dans une séquence d’images. Avec IssySpots, les principaux points d’intérêts de la ville (transports, entreprises, administrations) s’affichent ainsi en temps réel sur l’écran de l’iPhone de l’utilisateur en fonction de sa localisation, permettant un guidage fluide vers les principaux centres d’intérêts de la ville.

    500 points d’intérêts d’Issy-les-Moulineaux, directement accessibles en 3D  

    Première réalisation en réalité augmentée développée pour l’iPhone par une collectivité locale, l’application IssySpots est un véritable guide pratique, et inclut un annuaire de 500 points d’intérêt (entreprises, administrations, transports, structures culturelles ou sportives, écoles, crèches, parcs…) d’Issy-les-Moulineaux. IssySpots met particulièrement à l’honneur les entreprises innovantes ainsi que les services municipaux de la ville.

    Au lancement de l’application IssySpots, grâce à la réalité augmentée, il est possible de passer d’un mode d’affichage en plan à une visualisation 3D affichant les points d’intérêt à proximité. Une série de filtres (entreprises, nœuds de transport, jardins, administrations…) permet également de sélectionner les éléments à afficher.

    André Santini, Député-Maire d’Issy-les-Moulineaux, se réjouit que la Ville soit la première à mettre en place ce type de service. « Nous en sommes d’autant plus fiers que cette application a été développée avec deux partenaires implantés à Issy-les-Moulineaux : Orange et Niji et que son extension pour Windows Mobile 7 sera réalisée en coopération avec Microsoft, autre acteur isséen. Cela démontre bien que l’innovation, c’est à Issy et nulle part ailleurs ! »

    L’intégration des services de l’opérateur Orange permet également d’enrichir l’expérience en ligne de contenus personnels (mes contacts, mes favoris), les informations présentes à l’écran pouvant être directement enregistrées dans le répertoire mobile de l’utilisateur.

  • Conférence nationale des rythmes scolaires, l’Association des Maires de Grandes Villes de France s’étonne

    L’Association des Maires de Grandes Villes de France (AMGVF) s’étonne de ne pas avoir été associée au comité de pilotage pour la mise en œuvre de la Conférence nationale des rythmes scolaires, installé par le Ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, le lundi 7 juin 2010. L’AMGVF tient à rappeler que les grandes villes de France concentrent la majorité des enfants scolarisés et mettent en place de nombreux dispositifs d’accueil des élèves au-delà du temps scolaire. A ce titre, un grand nombre de ses membres (notamment, Grenoble, Angers, Brest, Lyon et Mulhouse) ont organisé des concertations locales.

    L’AMGVF précise que toute modification du temps scolaire impacte les dispositifs d’accueil mis en place par les communes. Au cours de son audition, le 25 mai dernier par la mission d’information parlementaire sur l’aménagement des rythmes de vie scolaire, menée par Michèle Tabarot, députée UMP des Alpes-Maritimes, l’AMGVF avait fait part de ses inquiétudes et demandé davantage de concertation.

  • La Cour des comptes juge peu satisfaisant « la politique de l’éducation nationale face à l’objectif de la réussite de tous les éléves » et recommande

    La Cour des comptes juge peu satisfaisant « la politique de l’éducation nationale face à l’objectif de la réussite de tous les éléves » et recommande

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    Ce rapport est le résultat d’une enquête menée dans les établissements scolaires de six académies, ainsi que dans trois pays étrangers. Elle a conduit au constat d’une forte inégalité des chances entre les élèves et de l’incapacité de l’éducation nationale à atteindre les objectifs que lui assigne la loi (100% d’élèves diplômés ou qualifiés à la sortie de l’enseignement secondaire, 80% au niveau du baccalauréat et 50% de diplômés de l’enseignement supérieur).

    Des résultats peu satisfaisants
    Les enquêtes nationales indiquent qu’à la fin de la scolarité obligatoire la proportion d’élèves éprouvant des difficultés sérieuses en lecture augmente depuis 2000 et atteint 21%. Les comparaisons internationales montrent que l’écart entre les meilleurs élèves et les élèves en difficulté ne cesse de progresser. Le recul des résultats globaux de la France, qui se situe dans la moyenne de l’OCDE, s’explique essentiellement par l’aggravation des résultats des élèves en difficulté.

    La France est un des pays où les destins scolaires sont le plus fortement corrélés aux origines sociales : 78,4% des élèves provenant de catégories sociales favorisées obtiennent un baccalauréat général, contre seulement 18% des élèves d’origine sociale défavorisée.

    Le système scolaire français n’atteint pas l’objectif de 50% de diplômés de l’enseignement supérieur : ce taux n’est que de 41 %, dont seulement 27% au niveau licence et plus, contre par exemple 48% au Canada ou 40% aux Etats-Unis.

    Une allocation des moyens trop uniforme et des coûts trop souvent mal connus
    L’enseignement scolaire public coûte 53 milliards par an pour 10 millions d’élèves. Avec environ 3,9% du PIB, l’efficience du système scolaire français se situe dans la moyenne de l’OCDE.
    Le ministère ne connaît pas le coût des politiques éducatives ou des établissements d’enseignement. Il ne répartit pas systématiquement les moyens en fonction des objectifs qu’il affiche : ainsi, il veut baisser les redoublements, mais il continue à se fonder sur le nombre d’élèves, quel que soit leur retard scolaire éventuel, pour calculer les moyens des établissements. De même, l’école primaire est proportionnellement moins financée que dans les pays comparables, alors que l’échec scolaire commence à se constituer à ce niveau. Les moyens restent en fait majoritairement répartis comme si l’offre scolaire devait être uniforme sur tout le territoire.

    Enfin, l’offre d’options reste coûteuse dans le second degré : compte tenu des contraintes budgétaires, elle diminue les moyens disponibles pour aider les élèves en difficulté et elle augmente les effets de concurrence entre établissements.

    Une organisation du service des enseignants tenant insuffisamment compte des besoins des élèves
    Dans le second degré, 48% des enseignants débutent leur carrière sur des fonctions instables de remplacement et 18% sur des postes d’éducation prioritaire figurant parmi les plus difficiles.
    En outre, la définition du service des professeurs du second degré n’a pas évolué depuis soixante ans. En dépit de la forte implication individuelle des enseignants, elle est aujourd’hui inadaptée aux missions que la loi leur fixe, ce qui conduit à un développement désordonné, et parfois irrégulier, de mesures visant à reconnaître et rémunérer les activités de soutien et de suivi des élèves, d’accompagnement personnalisé ou de concertation des équipes pédagogiques.

    Une organisation des parcours qui prend insuffisamment en compte les besoins des élèves
    La France est le pays qui a à la fois l’année scolaire la plus courte et une des journées les plus longues. Le rythme journalier est encore alourdi pour les élèves en difficulté, alors qu’ils sont précisément les plus touchés dans leurs apprentissages par des journées surchargées.
    Les élèves sont peu suivis dans la durée : leur parcours scolaire apparaît, non comme un processus construit, mais comme l’addition d’appréciations indépendantes les unes des autres et dépourvues d’une visée d’ensemble cohérente.

    Dans le second degré, la moitié des classes sont officieusement des « classes de niveau », alors même que le ministère les interdit, car les établissements qui ont des classes hétérogènes obtiennent de meilleurs résultats.

    L’orientation se fait souvent par l’échec. Elle reflète une forte inégalité sociale : un enfant d’ouvrier non qualifié a cinq fois moins de probabilités d’obtenir un baccalauréat général qu’un enfant de cadre, mais en revanche neuf fois plus de n’avoir aucun diplôme. Elle dépend beaucoup de l’offre scolaire existante : les différences de parcours observées entre les académies sont à la fois très nettes et très stables.

    L’importance du recours au redoublement caractérise la France : à 14 ans, près de 250.000 élèves ont déjà redoublé au moins une fois, bien que le ministère reconnaisse lui-même que le redoublement, dont le coût est évalué à 2 Mds€, est inefficace. Il est par ailleurs révélateur d’une inégalité sociale marquée : les enfants de personnes sans activité sont beaucoup plus souvent en retard à l’école primaire (34,1%) que les enfants de cadres (4,4%).

    Les recommandations de la Cour
    Le système scolaire français est resté fondamentalement inchangé depuis des décennies, alors même que ses objectifs ont évolué : ainsi, la définition de l’activité des enseignants a été fixée en 1950, quand le taux de bacheliers était de 5%, et le système reste très majoritairement géré par le haut, alors que la difficulté scolaire ne peut être connue et traitée qu’à la base.
    Les recommandations de la Cour visent à promouvoir une nouvelle organisation du système scolaire, en tirant toutes les conséquences de la décision fondamentale qu’a prise la Nation en se fixant, dans la loi pour l’avenir de l’école de 2005, l’objectif d’atteindre la réussite de tous les élèves.

    Le système scolaire doit passer d’une logique de gestion par une offre scolaire uniforme – qui est inefficace, qui l’épuise financièrement et qui est contraire à l’égalité des chances -, à une logique de gestion par la demande scolaire, c’est-à-dire fondée de façon prioritaire sur la prise en compte des besoins très différents des élèves.

    La Cour recommande, en premier lieu, d’évaluer les besoins d’accompagnement personnalisé des élèves, qu’ils soient pris en charge dans le cadre de l’enseignement habituel ou par des aides supplémentaires. Ces besoins ne sont actuellement pas mesurés par le système scolaire : ce critère doit désormais être pris en compte pour fixer les moyens affectés aux établissements ; il doit également permettre de renforcer le niveau où commence à se constituer la difficulté scolaire, c’est-à-dire l’école primaire.

    En outre, le système scolaire doit arbitrer entre les moyens disponibles, non seulement en ne finançant plus des pratiques dont l’inefficacité est avérée – telles que, par exemple, le redoublement -, mais également en procédant à une forte différenciation selon les établissements, tout en respectant la garantie fondamentale, donnée à tous les élèves, qu’ils atteindront le socle commun de connaissances et de compétences défini par la loi.

    Par ailleurs, le système scolaire ne pourra progresser qu’avec les enseignants et les responsables d’établissement, d’autant plus qu’ils en subissent aujourd’hui les contraintes. C’est aux acteurs directs du système scolaire, et non à des échelons administratifs plus ou moins éloignés, que la responsabilité doit être donnée de procéder aux arbitrages nécessaires, en fonction des besoins des élèves, entre les heures de cours, les dispositifs de soutien, les heures consacrées au suivi ou à la méthodologie, etc. : la Cour recommande que la communauté éducative – c’est-à-dire les responsables d’établissement et les enseignants – soit désormais chargée de la répartition de l’ensemble des moyens d’enseignement affectés à l’établissement.

    La contrepartie nécessaire de l’autonomie est l’évaluation : la Cour recommande d’engager une évaluation systématique du coût et de l’efficacité des dispositifs éducatifs et des établissements, que le système scolaire ignore très largement aujourd’hui, ce qui nuit directement à son efficacité.

    Enfin, pour les établissements les plus confrontés à la difficulté et à l’échec scolaire, il est nécessaire de garantir des moyens exceptionnellement renforcés et inscrits dans des contrats à long terme, ainsi que la stabilité des équipes éducatives, notamment en systématisant l’affectation sur ces postes difficiles d’enseignants particulièrement formés et expérimentés.

    Consulter le rapport intégral sur www.cccomptes.fr

  • projets-ent.com un espace de référence pour accompagner la généralisation des ENT en France !

    Après une phase d’expérimentation riche et diverse, les projets ENT entrent désormais dans une phase de généralisation. Il ne s’agit plus de faire la démonstration de la pertinence des outils dans quelques établissements, mais bel et bien de déployer un outil innovant sur l’ensemble d’un territoire.

    Soucieuse d’accompagner cette phase de généralisation, la CDC a souhaité faire évoluer l’outil d’information et de communication qu’elle proposait jusqu’à présent aux porteurs de projet. « La Lettre ENT » évolue et devient donc un site Web :www.projets-ent.com . En phase de rodage depuis l’automne dernier, Projets-ent.com se veut un espace fédérateur. Animé par Marc Sagot, blogueur du WebPédagogique, Projets-ent.com propose une veille de l’actualité des projets, des dossiers d’analyse thématique (le cahier de texte, les tutoriels) mais aussi des entretiens avec les porteurs de projets et les utilisateurs des différentes solutions déployées.

    www.projets-ent.com n’est pas un espace figé, bien au contraire. L’équipe ENT de la CDC et son partenaire éditorial sont à votre écoute pour faire évoluer cet outil, le rendre encore plus utile à ceux et celles pour qui la généralisation des ENT est à la fois un projet et une noble ambition. Nous vous invitons donc à le découvrir, et y participer, par exemple en nous suggérant de nouveaux sujets ou en nous alertant sur votre actualité !

    Rendez-vous sur www.projets-ent.com !

  • A l’occasion de la semaine de l’internet, Action Innocence lance netcity.org pour apprendre aux enfants à se protéger des dangers d’Internet en s’amusant

    Internet offre toujours plus de nouvelles possibilités et de libertés, c’est un outil fantastique auquel les jeunes ont accès de façon simple et rapide.
    Comme le souligne Véronique Fima, Directrice Action Innocence France, « les enfants maîtrisent Internet, et en parlent avec aisance, mais sont-ils véritablement conscients des risques qu’ils peuvent encourir sur le web ? Le constat démontre que malheureusement, dextérité n’est pas toujours synonyme de sécurité. »

    C’est pourquoi les enfants doivent connaître et appliquer les règles de base de protection, mais aussi apprendre à se poser les bonnes questions.
    – Les informations reçues par mail sont elles toujours fiables ?
    – Comment protéger ses données personnelles ?
    – Comment réagir face à des contenus choquants ?
    – Que faire si une personne rencontrée sur Internet propose un rendez-vous ?

    netcity.org , un jeu :
    •    attractif : un environnement graphique propre à l’univers des enfants
    •    ludique et interactif : l’enfant apprend à se protéger en s’amusant
    •    pédagogique et préventif : diffusion de messages de prévention intégrés au jeu
    •    multilingue : 1ère édition en français, allemand et italien. Suivra la version anglaise
    •    familial : les parents peuvent jouer avec leurs enfants
    •    utilisable dans un cadre scolaire : les enseignants peuvent l’utiliser dans le cadre de l’apprentissage de l’Internet

    Partis pris:
    –    Dans chaque jeu, un risque est abordé et un message de prévention est divulgué.
    –    Un contrôle de la durée de jeu est effectué en permanence. Après une heure trente de jeu, un message alerte le joueur sur la notion de cyber-dépendance et l’invite à faire une autre activité.
    Un jeu en deux parties
    –    La première partie, l’entraînement, permet d’acquérir les notions de base pour se protéger des dangers liés à Internet et aux nouvelles technologies. Il comprend 7 jeux pour obtenir son code d’accès à netcity.
    –    Dans la deuxième partie, netcity, l’internaute accède librement aux jeux de la première phase et à de nouveaux comprenant différents niveaux. Les points gagnés permettent de customiser son avatar et de participer à la compétition engagée avec les autres  internautes en entrant dans la liste des meilleurs joueurs.

    Le programme netcity.org est une production d’Action Innocence (Suisse), réalisée en collaboration avec la Fondation Suisse pour la Protection de l’Enfant, et avec le soutien financier de l’UBS Optimus Foundation.

    A propos d’Action Innocence (www.actioninnocence.org ) :
    ACTION INNOCENCE est une ONG d’intérêt général fondée en 1999 en Suisse, en 2003 en France, dont la mission est de contribuer à préserver la dignité et l’intégrité des enfants sur Internet.
    Créée aux débuts d’Internet, pour lutter contre la pédo pornographie, ACTION INNOCENCE évolue en permanence, à l’image de ce média, de ses usages et des nouveaux risques encourus par les jeunes internautes.
    ACTION INNOCENCE, c’est :
    –    la prévention dans les établissements scolaires effectuée par des psychologues,
    –    des campagnes de sensibilisation dans les médias,
    –    la lutte contre le trafic de fichiers pédo pornographique en collaboration avec des services de police et de gendarmerie en Europe,
    –    une équipe opérationnelle de 10 personnes dont 4 psychologues. 

    les sites partenaires suivants qui ont généreusement accepté de relayer ce jeu :
    www.actionssolidaires.fr.msn.com www.actu-blog.sfr.fr/securitee/  www.apel.fr www.aufeminin.com www.bfmtv.com www.canalplus.fr www.cap-eveil.fr www.citizenkid.com www.clairefontaine.com www.direct8.fr  www.enfant.com www.famicity.com www.famille-enfant.com www.femmeactuelle.fr www.fevad.com www.francetv.fr www.free.fr www.generation-web.fr www.intellego.fr www.jde.fr www.jedessine.com www.jeux2filles.fr www.kids.dailymotion.com www.lachaineducoeur.fr  www.lespagesjuniors.fr  www.ludovia.com www.magicmaman.com www.mesrecettescreatives.fr www.m6kid.fr www.orange.fr www.pedagojeux.fr  www.profiltechnology.com  www.psychologies.com
    www.radiobfm.com www.rmc.fr www.rueducommerce.com
    www.securikids.fr  www.sell.fr www.sites-de-filles.com www.sony.fr www.symantec.fr  www.tfou.fr www.vosquestionsdeparents.fr   www.01net.com  www.01men.com 

  • Nathalie Kosciusko-Morizet lance le portail de services aux citoyens sur téléphone mobile

    « Proxima Mobile a trois principaux objectifs : susciter la création de nouveaux services qui facilitent le quotidien de tous les citoyens, favoriser le développement de l’écosystème des services sur mobiles, et enfin rassembler des communautés d’utilisateurs pour leur permettre d’exprimer leurs attentes » estime Nathalie Kosciusko-Morizet.

    À l’ouverture du portail Proxima Mobile, 24 applications sont disponibles (voir documents ci-joints) dans des domaines aussi divers que le droit, la culture, l’éducation, l’emploi, la consommation, le handicap, la santé, les seniors, la vie locale, le tourisme, le développement durable, et les services à la personne.

    La totalité des 68 applications d’intérêt général subventionnées par l’appel à projets Proxima Mobile seront disponibles dans le courant de l’année 2010.
    De plus, à l’occasion du lancement de Proxima Mobile, une campagne de labellisation est ouverte afin de sélectionner les meilleures applications gratuites qui proposent des services d’intérêt général. Ces applications seront intégrées dans le portail et pourront afficher la marque Proxima Mobile.

    Proxima Mobile : catalogue d’applications multiplateformes…
    Au cœur du portail Proxima Mobile figure le catalogue qui regroupe les applications lauréates de l’appel à projets ainsi que les applications labellisées.
    Cette véritable bibliothèque d’applications et de services sera consultable sur le portail web (www.proximamobile.fr) et, prochainement, sur une application Proxima Mobile développée sur les principales plateformes de téléphones mobiles : iPhone (en mars) puis Android, Windows Mobile, Symbian, Blackberry…

    …et label pour les applications gratuites qui simplifieront la vie quotidienne.
    Le lancement du portail Proxima Mobile correspond aussi à l’ouverture officielle de la campagne de labellisation Proxima Mobile. Ce label permet l’intégration des services sélectionnés dans le portail et l’utilisation de la marque Proxima Mobile pour leurs actions de communication. L’objectif de cette campagne est d’identifier des services d’intérêt général gratuits, accessibles sur les téléphones mobiles qui facilitent la vie quotidienne de tous les citoyens.
    Une attention particulière sera portée aux services à fort impact social et en particulier ceux qui s’adresseront aux personnes fragiles ou en difficulté (personnes âgées, handicapées, demandeurs d’emploi…).

    Ce label permettra aussi aux entreprises, et en particulier les PME innovantes dont les services auront été labellisés, de bénéficier d’une plus grande visibilité.

    Proxima Mobile : lieu d’information et d’échanges 
    Innovation(s), Vie Locale, Mobile et Développement durable, Accessibilité et Handicap, ces quatre grands dossiers réalisés conjointement avec des associations partenaires (Cap Digital, Villes Internet, BrailleNet et Acidd) permettront de faire l’état de l’art dans le domaine des services sur mobiles utiles aux citoyens en France et en Europe. Ils constitueront une véritable mine d’informations sur les évolutions de ce secteur pour les citoyens et les acteurs de l’Internet mobile.
    Enfin, la mise en place du forum aura pour objectif de permettre aux citoyens ainsi qu’aux porteurs de projets publics et privés d’échanger sur les enjeux et sur les usages de l’Internet mobile. En effet, le développement de l’Internet mobile s’accompagne de nouvelles questions pour les citoyens, les entreprises et les acteurs publics. Ce forum permettra aussi d’aider à créer les nouveaux services utiles aux citoyens.

    Les perspectives européennes du portail Proxima Mobile
    L’objectif de ce portail est aussi d’aider les entreprises françaises à tisser des liens avec leurs homologues européens afin de créer les nouveaux services transeuropéens qui seront utiles dans le domaine du transport, de la culture, du tourisme, ou encore de la protection de l’environnement. D’où le nom choisi pour fédérer ces nouveaux services de proximité : PROXIMA MOBILE, qui peut se décliner dans l’ensemble des langues de l’Union Européenne.

    Plus d’informations sur : http://www.proximamobile.fr/

  • L’avenir de la langue française se joue aussi sur le Web !

    Avec 200 millions de locuteurs dans le monde (dont 72 millions de « partiels »), une cinquantaine d’Etats et de gouvernements, environ 85 millions d’apprenants, la francophonie « politique » se porterait plutôt bien. C’est l’habituel discours officiel des institutions. La francophonie « numérique », elle, va beaucoup moins bien ! Même si elle est moins importante qu’il y a quelques années, l’hégémonie de la langue anglaise sur Internet est une réalité incontestable : plus de 45% des pages sont écrites en anglais (étude réalisée par l’ONG Funredes avec l’Union Latine, novembre 2007). Loin devant l’espagnol (4,41%), le français (2,66%), l’italien (1,39%) et le portugais (0,38%).

    « Les institutions de la francophonie se rassurent en disant que la langue française apparaît en troisième position sans mesurer l’énorme gouffre qui nous sépare de langue anglaise. Il y a un pourtant là un enjeu culturel considérable. La bataille pour la francophonie doit aussi se livrer sur Internet. Pas uniquement dans les hautes sphères de l’ONU ou les coulisses feutrées des institutions européennes !», estime Nasser Negrouche, co-fondateur du site et directeur associé de www.contactsfrancophones.com

    Créé en septembre 2008 par deux journalistes français qui ne trouvaient pas ce concept sur la Toile, www.contactsfrancophones.com se distingue par une approche très pratique de la francophonie. Ce site met gratuitement en relation les francophones et les francophiles du monde entier. Convivial et pratique, il offre une riche panoplie de services en ligne : agenda, offres d’emplois internationales, recherches de partenaires commerciaux, voyages touristiques, études à l’étranger, échanges culturels, voyages d’affaires, expatriation, logement…

    Grâce à ce nouveau site, expatriés, hommes d’affaires, touristes et étudiants francophones peuvent rencontrer ceux et celles qui apprennent le français partout dans le monde. Une façon originale de ne plus « voyager idiot » et de tisser des relations amicales ou professionnelles sur toute la planète !

    Après seulement 18 mois d’existence, et sans aucune publicité, le site connaît un franc succès : www.contactsfrancophones.com compte aujourd’hui plus de 20 000 membres dans près de 200 pays ! Premier réseau à mettre en relation francophones et francophiles du monde entier, il rassemble un public plutôt jeune, mobile et avide de rencontres multiculturelles, mais aussi des hommes d’affaires qui voyagent beaucoup, des professeurs de français, des responsables d’ONG qui parcourent le monde…

    « La francophonie telle que nous la concevons est avant tout pratique et utile. Notre travail est complémentaire des institutions officielles de la Francophonie avec qui nous souhaiterions être associés, ce qui n’ est malheureusement pas le cas aujourd’hui », regrette Eric Lehnisch, co-fondateur du site .