Catégorie : COLLECTIVITÉS LOCALES

  • Concertation sur la refondation de l’École : le rôle des Régions reconnu dans l’éducation

    Concertation sur la refondation de l’École : le rôle des Régions reconnu dans l’éducation

    Bonneau

    Depuis le mois de juin, les Régions ont largement participé à la concertation sur la refondation de l’École, tant au niveau des initiatives décentralisées qu’au niveau national dans les différents groupes et ateliers. Elles y ont popularisé le projet de l’ARF, « Les Régions au cœur du nouvel acte de décentralisation » présenté le 4 juillet 2012. Leurs propositions se sont d’ailleurs souvent retrouvées au cœur des débats, en particulier dans les ateliers relatifs à la gouvernance, aux territoires, au numérique éducatif, au décrochage, à l’orientation et à la voie professionnelle.

    Au final, les Régions se retrouvent largement dans le projet progressiste qui a été remis au Président de la République le 9 octobre 2012. Il a l’ampleur de l’ambition nécessaire pour l’École du XXIème  siècle et la révolution numérique qui est en marche. Il met la justice en tête des valeurs d’une École qui doit former le jeune, le citoyen et le travailleur. Il n’oublie pas d’articuler les projets des élèves avec les nécessités du développement économique des territoires. L’idée d’une contractualisation tripartite et pluriannuelle Lycée/Rectorat/Région y est reprise, tout comme la reconnaissance de l’investissement des Régions en matière de lutte contre le décrochage, de numérique éducatif et d’éducation artistique et culturelle.

    Les Régions attendent maintenant avec sérénité les discussions qui vont s’engager pour la préparation de la loi d’orientation et de programmation pour l’éducation que le ministre de l’Éducation nationale lance aujourd’hui, 11 octobre 2012, devant le Conseil supérieur de l’éducation.

    Source : ARF
    Photo : François Bonneau, Vice-Président de l’ARF en charge de l’éducation et membre du Comité de pilotage de la concertation et du rapport sur la Refondation de l’Ecole de la République

  • 8e Congrès des Régions de France 18 et 19 octobre à Lyon

    JEUDI 18 OCTOBRE

    09h00 Inauguration de l’espace Régions et Partenaires par les présidents de Région.
    09h15 Ouverture du congrès.
    Jean-Jack Queyranne, président de la Région Rhône-Alpes, Alain Even, président des CESER de France, Alain Rousset, président de l’Association des Régions de France et de la Région Aquitaine.
    10h00 – Table ronde n°1 : Innovation et compétitivité, vers une nouvelle croissance

    Angelica Schwall-Düren, ministre de la Rhénanie du Nord-Westphalie pour les Affaires fédérales, l’Europe et les Médias,
    Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, Jean-Louis Beffa, président d’honneur de Saint-Gobain, Pierre-Henri Bigeard, président du pôle de compétitivité Axelera (Rhône-Alpes)
    Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI)
    Jean-Pierre Jouyet, directeur général de la Caisse des dépôts et consignations
    Laurence Laigo secrétaire nationale de la Confédération française démocratique du travail
    Jean-François Roubaud, président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises
    Jean Therme, directeur du Commissariat à l’énergie atomique de Grenoble et directeur de la recherche technologique du CEA
    Patrick Viveret, sociologue

    14h30 : Discours de Jean-Pierre Bel, président du Sénat

    15h15 : Table ronde 2 – Vers un service public régional de l’orientation, de la formation et de l’emploi

    Marie-Guite Dufay, présidente Région Franche-Comté,
    François Bonneau, président Région Centre,
    Catherine Barbaroux, présidente de l’Association pour le droit à l’initiative économique,
    Jean Bassères, directeur général de Pôle emploi Nicolas Bouzou, directeur d’Asteres,
    Christine Erhel, professeure à Paris 1,
    Thierry Lepaon, président du groupe CGT au Conseil économique social et environnemental,
    Luc Paboeuf, président du conseil économique, social et environnemental d’Aquitaine.

    16h30 : Table ronde 3 – L’agriculture et l’agroalimentaire, piliers de l’équilibre et de la croissance des territoires.

    René Souchon, président de la Région Auvergne,
    Xavier Beulin, président de la Fédération nationale des syndicats, d’exploitants agricoles,
    Jean-René Buisson, président de l’Association nationale des industries alimentaires,
    Philippe Collin, porte-parole de la Confédération paysanne,
    Hervé Guyomard, directeur scientifique à l’Institut national de la recherche agronomique,
    Philippe Mangin, président de Coop de France,
    Guy Vasseur, président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture.

    16h30 : Table ronde 4 – Les territoires, clés de la transition énergétique.

    Jean-Jack Queyranne, président de la Région Rhône- Alpes,
    Pierre Ducret, président de la CDC climat,
    François Loos, président de l’Ademe,
    Philippe Pelletier, directeur du Plan Bâtiment Grenelle,
    Thierry Salomon, président de Négawatt,

    VENDREDI 19 OCTOBRE 

    09h45 : Table ronde 5 – Décentralisation : l’heure des Régions.

    Alain Rousset, président de l’ARF, président de la région Aquitaine,
    Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale,
    Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre.

    Témoignage : Eric Giuilly, acteur de la réforme de 1982, président de Clai.

    11h00 : Discours de clôture de Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l’Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique

    Plus d’infos : cliquez ici pour s’inscrire.

  • Lutte contre le décrochage scolaire : la contribution du numérique

    En effet, les deux rapports parlementaires qu’il a publiés en 2010 et 2012 [1] montrent que les apprentissages par le numérique (pédagogie mixte avec TNI, tablettes, e-learning…) permettent de redonner aux enfants le goût du travail et de l’effort, d’accroître la confiance en soi et donc de les remotiver.

    Parce que ces outils numériques rendent l’école plus attractive et améliorent les résultats des élèves, ces derniers prennent plus de plaisir à apprendre, deviennent plus créatifs, plus curieux et autonomes. Ils sont ainsi mieux armés face aux difficultés.

    La réussite scolaire, personnelle et professionnelle des enfants est un vrai défi à relever. L’éducation par le numérique peut y contribuer.

    Elancourt est la première ville de France à être entièrement équipée en tableaux numériques interactifs (100% des classes) et à développer, au quotidien, des pratiques pédagogiques innovantes. Les élèves peuvent également accéder gratuitement au soutien scolaire en ligne instauré par la municipalité.

    [1] Réussir l’école numérique (février 2010) et Apprendre autrement à l’ère numérique (février 2012)

  • Une rentrée «dynamique» en Aquitaine

    Une rentrée «dynamique» en Aquitaine

    aquitaine
    Pour l’heure, la préoccupation est à la « préparation du terrain » en amont de la mise en place de l’ENT. Câblage, réseaux et autres infrastructures doivent être opérationnels pour l’accueillir. Comme le détaille très bien « l’Aquitaine Numérique », cet ENT comprendra :
    •    Un ensemble intégré de services numériques
    •    Un accès sécurisé pour tous les membres de la communauté éducative
    •    Un accès individuel aux données scolaires et pédagogiques
    Le Rectorat va assurer parallèlement l’accompagnement aux usages de l’ENT auprès des publics de la communauté éducative.

    Pour l’heure, ce sont 11 établissements qui ont été retenus. En effet, sur 60 candidats désireux de se lancer dans l’expérimentation, les 11 désignés ont été choisi selon certains critères : état des réseaux, du matériel, maintenance, ressources… la typologie de l’établissement (général, professionnel ou agricole – Aquitaine compte 15 établissements de ce type, gérés par la DRAAF) et sa situation géographique.

    La première vague va être mise en place à la rentrée des vacances de Toussaint.

    L’originalité de l’ENT Aquitain est la présence de 2 lots distincts : une solution logicielle « classique » et une solution « pédagogique » par la mise en place de ressources. Pour ce dernier, c’est le CRDP Aquitaine  qui a été retenu.

    L’affichage de « deux lots » en fait une région pionnière en la matière et montre la volonté régionale de déployer «intelligemment» l’ENT.

    « Nous travaillons sur l’appropriation par les élèves et les enseignants de l’ENT (…). L’aspect collaboratif et contributif qui permet aux enseignants de créer et d’échanger leurs propres ressources via l’ENT nous est apparu primordial dans nos choix. C’est aussi pour cela que nous avons choisi le CRDP Aquitaine et une solution « open-source »», nous confie Thierry Cagnon, Directeur Education de la Région Aquitaine.

    A terme, la généralisation concernera 154 établissements et près de 105 000 lycéens à l’horizon 2015.

    Quelques chiffres clés :
    En région Aquitaine, on compte 1 ordinateur pour moins de 3 élèves dans les lycées, 1500 TNI et 3000 vidéoprojecteurs interactifs.
    Le renouvellement du matériel s’opère tous les 5 ans, avec une préférence, depuis 2011, pour les vidéoprojecteurs interactifs qui remplacent les TNI.
    L’ENT Aquitaine représente 9 millions d’euros sur 3 ans.

    Plus d’infos sur l’ENT en région Aquitaine : numerique.aquitaine.fr

  • Le soutien scolaire en ligne gratuit s’intensifie à Elancourt

    Le soutien scolaire en ligne gratuit s’intensifie à Elancourt

    elancourt

    Jean-Michel Fourgous, maire d’Elancourt, auteur de deux rapports parlementaires sur la modernisation de l’education et de la pédagogie, tient à préciser que ce service public existe déjà dans sa commune depuis trois ans.
    En effet, la mairie d’Elancourt prend totalement à sa charge le coût de ce service qui propose aux élèves du CP à la Terminale des exercices et des corrigés dans toutes les matières (maths, français, anglais…).

    L’exemple élancourtois, dont s’inspire Vincent Peillon, a fait des émules puisqu’une dizaine d’autres communes des Yvelines ont rejoint ce dispositif.

    Aujourd’hui, plus de 6000 enfants bénéficient de ce soutien gratuit qui leur permet de développer leurs e-compétences et d’améliorer leurs résultats scolaires.

    Elancourt, première ville de France à être entièrement équipée en tableaux numériques interactifs (100% des classes), développe au quotidien des pratiques pédagogiques innovantes. Les enfants apprennent l’anglais par visioconférence en conversant, en direct, avec des professeurs anglophones basés aux Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni …

    Les enseignants sont équipés et formés à la maîtrise de ces nouveaux outils numériques. Ils reçoivent aussi une formation spécifique à cette nouvelle pédagogie mixte (école + domicile), collaborative (travail en groupe) et différenciée (qui respecte les différences entre chaque élève).

  • La région Rhône-Alpes accueillera le 8ème Congrès des Régions les 18 et 19 octobre à Lyon

    Les conseillers régionaux des 26 Régions métropolitaines et d’Outre-Mer sont attendus dans le nouvel hôtel de Région à Lyon, inauguré il y a un an dans le quartier de Confluence, en pleine mutation. Plus d’un millier de participants –élus, membres des Conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux (Ceser), syndicalistes, chefs d’entreprises, enseignants, chercheurs, experts- sont attendus.

    Le nouvel acte de décentralisation sera au coeur des réflexions. Le Congrès sera l’occasion de débattre des conditions de réussite des territoires en terme d’attractivité, de croissance et d’emploi.

    Le pré-programme du Congrès

    18 octobre (toute la journée)
    –    Discours d’ouverture (à partir de 9h45)
    –    1ère table ronde : l’innovation, la recherche, la compétitivité, le développement durable, 4 clés pour le présent et préparer l’avenir.
    –    Conférence de presse des Présidents
    –    2ème table ronde : l’orientation, la formation, l’emploi au cœur des stratégies de développement des Régions.
    –    3ème table ronde : l’agriculture et l’agroalimentaire, piliers de l’équilibre et de la croissance des territoires.

    19 octobre (matin uniquement)
    –    4ème table ronde: la décentralisation, une chance pour la France
    –    Discours de clôture

    Informations complémentaires sur le site de l’ARF : www.arf.asso.fr

  • Déjà 147 100 connexions sur le site de la Carte Jeune Midi-Pyrénées

    Déjà 147 100 connexions sur le site de la Carte Jeune Midi-Pyrénées

    cartejeunes

     

    « C’est un beau succès, surtout si on le rapporte aux 135 000 jeunes lycéens et apprentis concernés par cette offre », souligne Martin Malvy, président de Région.

    Un site Internet dédié et attractif, un dispositif technique de qualité et des aides renforcées et adaptées à leurs besoins, expliquent certainement ces premiers succès de la Carte Jeune Midi-Pyrénées. Pour Martin Malvy, ces premiers résultats sont la preuve que « parmi les nouvelles mesures régionales, la Carte Jeune est au rendez-vous ! »

    Et ces performances devraient aller crescendo dans les prochaines semaines grâce aux « Bons Plans » annoncés sur le site Internet de la Carte Jeune. Des places à 11 € au lieu de 22 € sont toujours disponibles pour les jeunes inscrits qui veulent assister au nouveau spectacle de Zingaro à Auch du 24 août au 9 septembre prochains. Depuis peu, deux nouveaux « Bons Plans » sont en ligne. Fans de sport ? Des places à tarifs préférentiels vous sont proposées pour assister à Décanation le 15 août à Albi ou aller supporter les joueurs du TFC au Stadium de Toulouse le 22 septembre.

    Plus d’infos :
    Pour en profiter, inscrivez-vous, si ce n’est pas déjà fait, sur le site cartejeune.midipyrenees.fr.

  • Réussite éducative : les parents au coeur du système éducatif

    Réussite éducative : les parents au coeur du système éducatif

    convention

    Claude Gewerc, président du Conseil régional de Picardie, et Abdelaziz Rouibi, président de la FCPE Picardie, en présence de Jean-Jacques Hazan, président national de la FCPE, ont signé mercredi 4 juillet la première convention triennale entre un conseil régional et une fédération de parents d’élèves, convention dont l’objectif principal est la reconnaissance du statut de représentant de « parents d’élève ». Cela passe par différents projets et actions,  formations des membres des conseils d’administration, communication simplifiée entre les parents, la Région et les établissements, création d’un lieu unique d’échanges et d’écoute dans les lycées, accompagnement des parents dans la présentation de leur métier au sein des établissements scolaires…

    A travers cette convention la Région soutient la FCPE dans ses principaux objectifs :

    •    Améliorer la communication entre l’établissement et les parents grâce à l’Environnement numérique de travail, l’ENT LÉO : (http://leo.picardie.fr)
    •    Améliorer la qualité des documents distribués aux familles,
    •    Augmenter la participation des parents à l’orientation en tant que professionnels : en présentant leurs métiers, en ouvrant les portes de leurs lieux de travail et en contribuant  ainsi à mettre les jeunes en relation avec les entreprises…
    •    Développer les projets éducatifs territoriaux pour que les parents puissent apporter leur contribution au plus près du terrain,
    •    Proposer aux parents membres des conseils d’administration des formations sur le fonctionnement d’un établissement scolaire,
    •    Faciliter la mise à disposition des lieux d’accueil et de réunion dans les établissements du 2nd degré picards, propriété du Conseil régional, afin que les parents puissent se réunir, pour organiser des formations, des colloques, leurs assemblées générales, congrès, etc…
    •    Octroyer le financement d’un emploi solidaire et une subvention de fonctionnement liée à la participation de la FCPE Picardie à la démarche de la réussite éducative,
    •    Participer à l’évaluation de dispositifs tels que le forum du lycéen à l’étudiant….

    Le rôle de la famille est primordial
    Conformément à la Loi sur l’éducation du 10 juillet de 89, « … les parents d’élèves sont membres de la communauté éducative, leur participation à la vie scolaire et le dialogue avec les enseignants et les autres personnels sont assurés dans chaque école et dans chaque établissement. Les parents d’élèves participent par leurs représentants aux conseils d’administration des établissements scolaires et aux conseils de classe … ».

    Le rôle de la famille est primordial pour la réussite des enfants à l’école. Or, les familles n’y sont pas toujours bien préparées ; certaines rencontrent même des difficultés à nouer une relation constructive avec le milieu scolaire. Ainsi, le rapprochement entre les parents et l’institution scolaire est-il fondamental pour la réussite éducative. C’est dans cette perspective que la FCPE a développé le concept de coéducation,  c’est-à-dire de démarche d’éducation partagée entre les familles et l’école où l’enfant se situe bien au centre du système éducatif.

    Ainsi, dans le cadre de cette convention, la fédération des parents d’élèves s’engage sur trois ans à :

    • Faciliter l’Instauration dans le plus grand nombre d’établissements picards d’un temps d’accueil des parents en début d’année scolaire,  afin de faciliter la prise de contact avec tous les membres de la communauté éducative ;

    • Participer avec le Conseil régional à la diversification des modes de communication afin de permettre à tous les parents de bénéficier des mêmes informations ;

    • Organiser des rencontres régulières pour permettre aux parents de mieux comprendre les attentes et le fonctionnement des établissements scolaires ;

    • Participer à la mise en place de réelles formations de tous les membres de la communauté éducative, incluant notamment l’intervention de représentants de parents dans les modules de formation ;

    • Valoriser les résidences lycéennes auprès des familles.

    La Région finance
    La Région s’engage à verser à la FCPE Picardie une subvention annuelle de 21 500 € au titre de l’année 2012.

    La réussite éducative depuis 2010 en Région Picardie
    En 2010, la Région a décidé de faire de la réussite éducative la grande cause du mandat.
    Animés d’une volonté de mobiliser la communauté éducative régionale, une grande concertation a été organisée dès 2010 pour partager des problématiques communes et travailler à des réponses conjointes.

    Cette concertation continue aujourd’hui. Plus de 250 partenaires et plus d’une centaine d’agents de la Région répartis au sein de 90 équipes projets se réunissent en plénière une à deux fois par an pour faire le point sur la démarche et avancer.

    De nombreux projets ont abouti depuis :

    –    La généralisation de la carte Picardie Cursus à l’ensemble des jeunes Picards de moins de 26 ans

    –    l’ENT LÉO s’est constitué et se déploie progressivement pour couvrir l’ensemble des lycées de la région

    –    le partenariat avec le Conseil général de la Somme permet d’intervenir en amont de la chaine éducative, sur le numérique, pour favoriser la réussite

    –    une bourse d’aide aux futurs enseignants s’est créée.

    L’avenir de la réussite éducative
    L’enjeu aujourd’hui pour la Région consiste à poursuivre ce travail d’approfondissement et de décloisonnement des politiques régionales et à engager de nouveaux projets autour de priorités fortes.

    –    Le 1er chantier consiste à développer des politiques favorisant l’autonomie, l’épanouissement et l’engagement des jeunes. Cela passe par un renforcement de l’action publique en faveur de la petite enfance, aujourd’hui délaissée dans certains territoires, et par une attention plus grande portée à tout ce qui relève de l’apprentissage de l’autonomie par les jeunes, à tous les âges, dans tous les registres d’action éducative.

    –    Le 2ème concerne spécifiquement les politiques d’égalité des chances. Pour donner à chaque jeune les mêmes chances de réussite, la Région va aider les jeunes à aller le plus loin possible dans leurs études, à travers des aides financières, mais aussi en les accompagnant mieux dans leurs choix d’orientation.

    –    Enfin, 3ème priorité, la lutte contre l’échec scolaire et pour le raccrochage est un enjeu majeur, le nombre de jeunes sortis sans qualification ayant augmenté de 50% après la suppression de la quasi totalité des CAP et BEP.

    Des bourses pour les futurs enseignants
    De la même manière qu’elle facilite l’accès aux études médicales et paramédicales, puis encourage l’implantation des jeunes professionnels, la Région soutient les futurs enseignants. 


    Le dispositif d’aide aux futurs enseignants a pour but d’augmenter le nombre d’étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement afin de constituer «un vivier» notamment pour les CAPES, et de favoriser un ancrage territorial des lauréats des concours de l’enseignement.


    Pour cela, les étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement (à travers les concours de professeurs des écoles, les Certificats d’aptitude professionnelle à l’enseignement secondaire et les Certificats d’aptitude au professorat de lycée professionnel) peuvent obtenir une bourse annuelle de 2500 € avec pour contrepartie l’engagement de passer le concours préparé et de demander leur premier vœu d’affectation lors de l’année de stagiairisation et lors de la première année de titularisation d’enseigner en Picardie.

    En Master 1 et en Master 2 : 60 bourses sont attribuées aux étudiants préparant le concours de professorat des écoles et 40 bourses pour les étudiants préparant le concours du professorat des collèges et lycées, soit un total pour l’année 2011-2012 de 200 bourses.

     

  • Un trésor de 1001 tablettes pour les écoliers de la ville d’Angers

    Un trésor de 1001 tablettes pour les écoliers de la ville d’Angers

    Angers

    Détails de l’opération avec Juliette Fouret, Responsable du service Enseignement à la direction Education Enfance de la Ville d’Angers,  Alain Couëffé Conseiller TICE 1er degré, Alain Pereira, conseiller pédagogique départemental, Chargé de mission TICE et Christian Butteau, Animateur TICE au Rectorat de Nantes.

    Le numérique n’est pas une « option » pour les écoles d’Angers

    Ces tablettes n’arrivent pas comme «un cheveu sur la soupe» ; après les salles informatiques (devenues obsolètes), l’équipement en TNI et en classes mobiles avec les ultraportables en parallèle du projet ENR depuis 2008,  Angers est passé par toutes les étapes avant de se lancer ce nouveau défi. Un défi, car comme cela est souvent relaté lors de différents rassemblements qui traite d’éducation numérique, rien n’est encore prouvé en matière d’atouts pédagogiques qu’apporteraient ces nouveaux outils dans l’apprentissage.

    De plus, Angers n’a pas choisi de passer par la case «expérimentation», elle s’est lancée dans l’investissement en direct (après une courte expérimentation d’un mois en mai 2011 sur un école), «ce qui n’ a pas permis d’anticiper sur les usages pédagogiques», comme le souligne Alain Couëffé.

    Garantir l’utilisation des matériels
    D’un point de vue technique, le choix s’est porté sur le modèle à la pomme, «car les applications proposées par cette marque correspondaient mieux au premier degré» , déclare Juliette Fouret.
    La facilité d’utilisation, le gage de sécurité et le peu de maintenance sont mis en avant dans ce choix.  Ces aspects techniques ne sont pas des moindres quand on sait que la maintenance est une des problématiques majeures des collectivités locales qui investissent dans du matériel informatique ; cela va même parfois jusqu’à l’abandon des matériels par les enseignants qui trouvent «trop compliqués» d’utiliser le numérique en classe.
    «Quand nous avons mis en place les TNI dans les classes, nous nous sommes vite aperçus qu’ils n’étaient pas ou peu utilisés (…), souvent aussi par manque de formation», souligne Juliette Fouret.

    Un investissement réfléchi autour des usages
    Au delà de la formation de 3 jours mise en place par la ville sur les aspects technologiques de l’outil, le Rectorat de Nantes et l’Inspection Académique du Maine et Loire ont, eux aussi, relevé le défi. Ils ont en effet répondu présents pour soutenir le projet de la ville, en proposant des formations spécifiques à tous les enseignants, sur la base du volontariat.

    «Ce dispositif s’est fait en deux temps. Nous avons formé en premier lieu les conseillers pédagogiques, les IEN et les Maîtres TICE puis chaque enseignant recevra 9 journées de formation (3 jours en présentiel et 6 jours en autonomie en parcours Pairform@nce)».

    Aujourd’hui, ce sont près de 40 enseignants qui ont été formés. Et pour pallier au remplacement de ces enseignants en formation, le Rectorat a fait appel aux stagiaires en Master 2.  Ils comptent aussi beaucoup sur l’aspect collaboratif entre enseignants qui fonctionne généralement pas mal dans le primaire.

    Pour l’instant, la collaboration entre collègues s’installe progressivement, selon les écoles, souligne Alain Pereira : «Pour convaincre les enseignants, il est important de montrer la valeur ajoutée de ce nouvel outil numérique dans les usages pédagogiques», ajoute-t-il.

    Avec 690 000 € d’investissement pour 34 écoles publiques et près de 5500 élèves, Angers se place comme la première ville de France (d’Europe, peut-on lire dans la presse…) à faire ce pari. Cette fois-ci pas d’investissement sans garantie d’usages et de bons usages. Parmi les trente applications proposées par la tablette,  «seules les ressources production et création sont utilisées (production de textes, d’images et de son)», précise Christian Butteau.

    Le Rectorat et la mission TICE sont mobilisés dans cette opération sur les aspects formation, accompagnement et choix pédagogiques ( deux personnes ont été détachées spécialement pour s’occuper du projet). Il semblerait que le trésor des 1001 tablettes soit entre de bonnes mains pour garantir un succès dans les classes. Côté élèves, «on en parle même pas», souligne Alain Couëffé, car le côté intuitif est presque inné chez eux.

    «L’utilisation de ce support ne leur pose aucun problème. En classe, ils se déplacent avec la tablette come s’ils se déplaçaient avec leur cahier ; dans le matériel pédagogique de la classe, la tablette est un outil pertinent dans l’usage», ajoute Alain Pereira.

    «La tablette s’adapte parfaitement à l’environnement de travail de l’élève, la trousse, le stylo et la tablette, c’est magique», conclut Christian Butteau.

    Juliette Fouret nous rapporte même qu’un Directeur d’école lui aurait soufflé que «ce sont les élèves qui m’ont expliqué».

    Pour information :
    Rappel des chiffres de l’opération : 690 000 € d’investissement. 34 écoles publiques. 1000 tablettes iPads répartis sur 60 chariots mobiles (1, 2 ou 3 par école selon la taille). Environ 5500 écoliers concernées.