Catégorie : COLLECTIVITÉS LOCALES

  • Les Régions enfin reconnues comme partenaires à part entière de l’Éducation nationale

    D’ores et déjà a été acté le principe d’associer les Régions aux décisions du ministère de l’Éducation nationale sur les sujets qui les concernent au premier chef, au nom de leurs compétences réglementaires, de l’expérience acquise et de leur investissement financier : rythmes scolaires, internats, lycées, carte des formations, orientation, lutte contre le décrochage, GRETA et numérique éducatif, toutes questions sur lesquelles elles sont déjà fortement engagées.

    C’est dans l’intérêt des élèves que puissent être articulées les initiatives prises dans ces domaines, c’est dans celui des citoyens et contribuables que soient gérés au mieux les deniers publics.

    Les modalités permettant l’organisation de ce dialogue seront définies dans les prochaines semaines. Les Régions sont prêtes à prendre toute leur part dans les chantiers qui vont s’ouvrir.

    Dans la perspective d’un nouvel acte de décentralisation, elles appellent de leurs vœux la création d’un service public régional de l’orientation, de la formation et de l’emploi, au profit de l’insertion des jeunes et des adultes et du développement économique des territoires. Et dans les débats menés sur la refondation de l’École de la République, elles se proposent de devenir des partenaires à part entière, aux côtés de l’Éducation nationale, au service de la réussite de tous les jeunes.

  • La Cité des Savoirs et ses partenaires lancent le projet « EduTablettes-86 »

    La Cité des Savoirs et ses partenaires lancent le projet « EduTablettes-86 »

    EduTablettes86

    Sous forme de Living Lab (laboratoire de réflexion et d’expérimentation qui intègre l’usager dans le processus d’innovation) le projet réunit l’ensemble des acteurs concernés par l’usage éducatif des tablettes dans le cadre des temps scolaires, périscolaires et familiaux (enseignants, parents d’élèves, services académiques et départementaux de l’éducation nationale, services des collectivités territoriales, etc.) au sein d’un comité des utilisateurs afin de déterminer les problématiques de chacun et de trouver ensemble les conditions d’un déploiement optimal de l’usage des tablettes numériques.

    Une expérimentation sur le terrain
    Dès la rentrée 2012, les élèves de deux classes de CM2 de Poitiers, ainsi que deux classes de 6eme du département recevront des tablettes numériques. L’observation des usages permettra d’engager une réflexion sur ce nouvel outil, l’adaptation des contenus éducatifs, son usage sur les temps scolaires, périscolaires, et familiales appuyée sur la réalité de ces classes.

    Les quatre objectifs concrets d’EduTablettes-86
    1/ Expérimenter les spécificités et les contraintes techniques, organisationnelles, et stratégiques du déploiement des tablettes numériques

    2/ Evaluer les exerciseurs (logiciels qui permet à l’utilisateur (enseignant ou élève) de créer ses propres questions avec ses propres documents) et leurs usages dans le cadre des objectifs d’apprentissage du CM2 et de la 6ème

    3/ Mieux connaître l’activité des élèves et identifier les meilleures conditions de réussite, apprécier les apports, les difficultés et les limites de ce nouvel usage 4/ Evaluer les apports pour les enseignants et les apprentissages des élèves
    Les partenaires de l’opération

    Piloté par la Cité des Savoirs sur une proposition du CNDP, EduTablettes-86 réunit également le Grand Poitiers, le Conseil Général de la Vienne, le Rectorat de l’académie de Poitiers et le service départemental de l’éducation nationale de la Vienne, le département Ingénierie des médias de l’Université de Poitiers, l’Agence nationale des usages des TICE du centre national de documentation pédagogique, et la société eduPad.

  • Ordicollege 19 : présentation du rapport d’évaluation de l’Inspection générale

    Ordicollege 19 : présentation du rapport d’évaluation de l’Inspection générale

    Tablettes

    Les IGEN sont partis à la rencontre des différents personnels concernés par l’opération au travers d’entretiens ou réunions avec l’équipe de direction, la vie scolaire (Conseiller principal d’éducation et assistants d’éducation), les enseignants, les élèves et les parents d’élèves. Les membres de la mission ont aussi pu visiter les espaces dédiés (centres de documentation et d’information) et participer à des cours pour lesquels les ordinateurs sont utilisés par les enseignants.

    Points positifs du rapport

    La mission d’évaluation ne conclut pas à l’arrêt de l’opération, au contraire. Elle préconise de donner «un nouvel élan» à l’opération, «d’en resserrer les modalités de pilotage opérationnel et pédagogique, afin de construire un véritable partenariat entre la collectivité territoriale et l’institution scolaire, chacun œuvrant dans son domaine de compétences».

    Le plan Ordicollège 19 «est très apprécié par la grande majorité des enseignants, des parents et des élèves»…, «l’objectif politique de réduction de la fracture numérique et de mise sur un pied d’égalité de tous les élèves des collèges, quels que soient leur milieu social et leur lieu d’habitation, est atteint», indique le rapport.

    S’agissant des «usages pédagogiques aussi bien dans l’établissement qu’à l’extérieur», l’IGEN fait le constat d’un bilan «plus nuancé», sans s’en étonner, considérant «qu’il faut du temps pour que tous les enseignants intègrent dans leur pratique l’utilisation des nouvelles technologies et qu’ils soient accompagnés par des formations de proximité».

    Points négatifs : problèmes techniques et choix de matériels

    Des problèmes techniques liés aux matériels (cf. le fournisseur des premiers ordinateurs déployés n’a pas rempli ses obligations, notamment en ce qui concerne la livraison des pièces détachées pour les réparations), aux pannes et aux délais de remise à disposition, mais également liés aux installations au sein des collèges : connexions WIFI, continuité et stabilité des connexions des bandes passantes, gestion des réseaux, sont à déplorer.

    A noter que les classes de 3ème et 4ème sont actuellement dotées d’ordinateurs portables (dotation faite à l’entrée des élèves en 5ème depuis 2008); les 6ème et 5ème sont eux, équipés de tablettes iPads (modèle 2 et 1 respectivement). Des pannes d’ordinateurs, pouvant aller jusqu’à plusieurs semaines ont été recensées ; dans ce cas, l’élève se trouve privé de son outil de travail à la maison mais aussi en classe.

    Le rapport souligne la difficulté pour les enseignants d’intégrer l’utilisation d’outils différents (ordinateurs portables, tablettes) dans leurs enseignements et une tendance à se servir des postes fixes et des vidéoprojecteurs plutôt que d’un matériel mal connu (tablettes).

    D’autre part, Il pointe un décalage entre dotation des élèves et dotation des enseignants ; quant aux chefs d’établissements (pourtant les premiers pédagogues de leurs collèges), il semblerait qu’ils aient été mis à l’écart de l’opération, bien que motivés par le plan et persuadés des progrès qu’il va permettre.

    La formation à l’accompagnement et aux usages reste insuffisante : «Il faut du temps» pour que tous les enseignants intègrent dans leur pratique l’utilisation des nouvelles technologies et qu’ils soient accompagnés par des formateurs de proximité ; sans parler des formations supprimées par l’Education nationale par «manque de crédits».

    Une réussite partielle, propos à nuancer

    Malgré les points négatifs, il faut souligner que l’opération Ordicollège n’est réellement en activité que depuis 3 ans (la première année étant considéré comme une année blanche, si l’on considère les pannes à répétition) ; quant à l’usage des tablettes, il est tout récent (2010) sans compter que certains élèves rentrés en 6ème à la rentrée 2011, n’avaient pas encore reçu leur outil quand la mission a effectué son rapport.

    Enfin, il ressort des différents constats que le pilotage pédagogique de l’opération n’ait pas été assuré. De même, la question des ressources pédagogiques et didactiques disponibles se pose,… et pas seulement pour la Corrèze ; cette problématique se retrouve dans toutes les opérations de dotations massives (Ordina13, Ordilib, Ordi35…).

    Selon Pierre Mathieu, Directeur du CDDP de la Corrèze et «personne ressource» ayant suivi le plan depuis le début et ayant contribué activement à sa mise en place, il lui paraît important de préciser que, depuis cet état des lieux, les usages ont considérablement évolué. Voici son témoignage :

    «Des permanences de proximité sont faites dans 6 collèges par semaine et permettent aux enseignants de passer sur des difficultés d’usages ou d’utilisabilité. Le CDDP est très sollicité cette année pour des formations de proximité demandées par les chefs d’établissement ; des groupes d’enseignants travaillent sur l’élaboration de ressources adaptées aux tablettes.

    Une évaluation en cette fin d’année scolaire ferait apparaître un réel démarrage massif des usages des tablettes dans les établissements. Il reste à mettre en place un comité de pilotage effectif et opérationnel pour qu’en 2012-2013, la généralisation des usages soit confirmée par des coordinations (technique et pédagogique) structurées».

    Plus d’infos :
    Retrouvez l’intégralité du compte-rendu sur www.ordicollege.cg19.fr

  • migration des écoles Internet dans « villes-internet.net »

    migration des écoles Internet dans « villes-internet.net »

    ecole-internet
    Collectivités et établissements scolaires, réunis au sein d’une même communauté en ligne et sur une même plateforme, pourront ainsi échanger plus facilement, développer des liens, oeuvrer de concert au développement des usages numériques dans les écoles.

    Votre école participe au dispositif Ecoles Internet ? Les informations qui suivent vous sont spécialement adressées. Elles vous permettront d’en savoir plus sur l’opération de migration et de vous approprier aisément, nous l’espérons, votre espace Ecole Internet sur villes-internet.net.

    Votre nouvel espace Ecoles Internet. Pourquoi cette migration ?

    Pour continuer d’améliorer la publication de vos initiatives, faire vivre le réseau des écoles Internet et le développer, pour la meilleure utilisation des outils Internet et numériques dans les écoles françaises, nous mettons en place la fusion du site Ecoles-Internet avec le site Villes Internet.

    Cette évolution du dispositif Ecoles Internet et sa migration dans le site de Villes Internet va permettre à vos espaces et à vos projets d’être présentés au même niveau que celles des Villes Internet et d’être mis en valeur dans le site www.villes-internet.net qui a une très fidèle audience auprès des décideurs locaux et des partenaires nationaux.

    La synergie avec Villes Internet va favoriser les inscriptions des écoles aussi via les villes et les élus, ainsi que les directeurs de l’éducation, en concordance avec la démarche des labels Villes Internet de chacune des villes.

    Cette évolution va servir à mobiliser les élus Villes Internet et lancer une nouvelle démarche autour de l’éducation : une ville Internet = une école Internet.

    Les villes seront encouragées à déployer une démarche de développement du numérique pour leurs écoles ainsi qu’à la signature de conventions avec leurs Inspecteurs de circonscription (IEN) attestant d’une véritable collaboration locale. Garantissant la mise en place de formation des enseignants par les animateurs et chargés TIC de l’Education nationale.

    Quelles en sont les conséquences ?

    Les implications d’une telle migration sont nombreuses. Voici les plus importantes.

    Un espace Ecoles Internet (vous y êtes !) est créé sur villes-internet.net : il présente le dispositif, les articles et flux RSS disponibles, et la liste des écoles Internet dont nous avons assuré la migration.

    Chaque école dispose de son propre espace de publication sur villes-internet.net, dans la continuité du dispositif précédent.

    Les publications et initiatives des Ecoles Internet sont agrégées aux initiatives « éducation » promues par les villes, et sont visibles dans la colonne de droite de l’espace Ecoles Internet afin que la synergie écoles/villes soit concrète.

    Des liens réciproques permettent de passer de l’espace d’une école vers l’espace de sa commune -si, bien entendu, celle-ci est elle-même une Ville Internet. Ces liens permettent d’accéder aux initiatives de chacun et d’en renforcer les liens et les usages. Cela permet aussi d’identifier si l’école est dans une ville Internet et si la ville possède une Ecole Internet.

    Une communication importante s’effectuera autour de cette migration des Ecoles Internet vers Villes Internet, auprès du réseau de l’association, des partenaires, des experts et des professionnels… Les IEN continueront d’être informés des initiatives des Ecoles Internet par le ministère de l’Education nationale, via notre partenaire de la DGESCO A3-4.

    Rôle du Label

    Suppression du questionnaire écoles-Internet et modification du questionnaire Villes Internet

    La labellisation des écoles et le fait d’être une école Internet continuent d’être validés par un questionnaire, mais qui est celui du questionnaire Villes Internet dans son chapitre Education.

    Cette partie du questionnaire Villes Internet pourra être remplie en commun avec l’école ou les écoles de la collectivité souhaitant participer. Ce questionnaire permettra la labellisation des nouvelles écoles chaque année au moment de la remise des labels Villes Internet en janvier/février.

    De plus, comme le font les écoles sur leur site d’école, les Villes Internet sont encouragées à afficher sur leur site Ville le logo mentionnant la labellisation de leurs Ecoles Internet.

    Les questions Education du Label Ville Internet

    Ci-dessous, la partie « Education » du questionnaire Villes Internet (Label 2013). Les candidats au Label se doivent de sélectionner et expliciter les actions réalisées dans ce domaine.
    Thème Vie culturelle / Vie éducative
 >  Education

    Quelles actions numériques de la ville en faveur de l’éducation et de la formation ?

    – L’accès internet haut débit des établissements scolaires
    – L’équipement matériel et logiciel des établissements scolaires et/ou des familles (détailler dans la zone de commentaires)
    – La maintenance technique des équipements numériques dans les écoles
    – La promotion des sites internet des écoles
    – Des informations et des services pratiques en ligne sur la vie scolaire
    – Des informations en ligne sur le périscolaire et la communauté éducative
    – La mise en réseau d’une communauté éducative interactive (extranet, espace numérique de travail)
    – Des contenus éducatifs et pédagogiques en ligne proposés par la ville
    – L’accompagnement des publics scolaires à l’utilisation d’internet (animateur dédié, handicap…)
    – L’inscription d’au moins une école sur la plateforme Villes Internet
    – La présence d’« Ecole Numérique Rurale » sur le territoire
    – L’existence d’une charte des bons usages de l’Internet (sensibilisation à la sécurité…)
    – La maîtrise d’internet par les élèves (indiquer au moins 3 usages dans la zone de commentaires)
    – Autres.

    Retrouvez tout sur le site www.villes-internet.net

  • Polémique autour d’une offre d’emploi d’enseignant présentant les parents d’élèves comme laxistes

    La rédaction de cette fiche de recrutement, aujourd’hui retirée du site internet du rectorat de l’académie de Lille, en dit long sur les modes de pilotage et de gestion des établissements scolaires par l’Education nationale. Cette description des parents d’élèves est scandaleuse et d’autant plus inacceptable, qu’elle a été validée par de hauts responsables de l’Education nationale, principal de collège et recteur d’académie ! Et ce sont ces mêmes personnes qui sont sensées transmettre des valeurs de respect, d’écoute et de tolérance !

    Dominique Dupilet, président du Département du Pas-de-Calais, s’associe pleinement à la FCPE pour demander au recteur de l’académie non seulement des excuses, mais surtout des moyens pour que tous les élèves en situation scolaire fragile soient mieux accompagnés.

    Lutter contre le décrochage scolaire demande d’associer dans le dialogue, le respect et la concertation de tous les acteurs de l’Education pour construire une autre politique éducative d’abord tournée vers l’élève.

    Depuis 2007, l’académie de Lille est la première contributrice à une politique nationale de renoncement éducatif. 1 020 postes d’enseignants sont supprimés à cette rentrée 2012 et viennent s’ajouter aux 806 emplois déjà détruits en septembre 2011.

    Les 126 collèges du Pas-de-Calais et les 63 000 collégiens ne sont pas épargnés par cette politique d’abandon scolaire : seulement une vingtaine de postes créés pour accueillir 1 000 élèves supplémentaires en 2012.

    La dégradation des conditions d’enseignement et d’apprentissage se constate chaque jour davantage. Augmentation du nombre d’élèves par classe, diminution globale du nombre de référents adultes dans les établissements, épuisement des équipes pédagogiques, disparition de la formation initiale et continue des enseignants sont autant d’indicateurs préoccupants de l’état de l’Ecole. Voilà le résultat d’une politique éducative laxiste !

    Source : service presse du Conseil Général du Pas-de-Calais

  • Courrier au Ministre Luc Chatel et aux éditeurs : méconnaissance de nos institutions ou provocation?

    Courrier au Ministre Luc Chatel et aux éditeurs : méconnaissance de nos institutions ou provocation?

    Martin Malvy
    Le programme des élèves de Première L, ES et S d’histoire-géographie traite depuis la rentrée scolaire 2011 du rôle des Régions en matière d’aménagement du Territoire. Considérant le rôle majeur joué par la Région en la matière, ceci me paraît être une très bonne chose.

    Cependant, le cours proposé à ce sujet dans les manuels Hachette et Hatier 2011 est pour le moins surprenant. Vous comprendrez, je n’en doute pas, que je puisse en ma qualité de Président de Région, chargé particulièrement des lycées, être perplexe à la lecture de certains éléments de contenu.

    En effet, le Manuel Hatier indique : «La Région bénéficie de recettes importantes notamment fiscales. Par ailleurs, l’Etat lui alloue des crédits notamment par le biais des Contrats de Projets Etat-Région. Elle gère donc un budget important et souvent croissant».

    Depuis la réforme fiscale, les Régions ne conservent qu’un pouvoir fiscal symbolique et dépendant fortement des dotations de l’Etat. Ces dernières étant gelées pour la période 2011-2013, l’augmentation des recettes de notre institution, pourtant essentielle à la poursuite de notre action, est ainsi pour le moins compromise. Par ailleurs, concernant le CPER, l’Etat n’alloue pas de crédits particuliers aux Régions. Il s’agit d’un engagement mutuel pour programmer et financer certains projets régionaux relevant pour l’essentiel de compétences de l’Etat. Les enveloppes allouées respectivement par l’Etat et la Région aux soutiens de projets régionaux sont identiques.

    Concernant le Manuel Hachette, ce que l’on peut y lire est tout aussi inattendu. Si le citoyen n’est pas toujours très au fait de certaines compétences des collectivités territoriales, chacun sait néanmoins que les permis de construire ne sont pas du ressort des Régions. S’agissant de la rénovation des collèges, l’action sociale, le logement, la santé, ces compétences ne relèvent pas davantage des compétences d’une Région. Enfin, si le soutien substantiel que celle-ci apporte aux intercommunalités pour le développement local se fait notamment via les contrats des pays et les politiques territoriales, la Région n’est en aucun cas «pilote pour organiser l’intercommunalité au travers des contrats de pays».

    A l’heure du numérique et d’internet, les internautes sont souvent mis en garde sur le risque de fausses informations circulant sur la toile et il est conseillé de se rapprocher des ouvrages considérés comme plus fiables.  Je constate malheureusement que des manuels d’enseignement a priori crédibles par la qualité de ceux qui les rédigent et l’Institution qui les diffuse ne sont pas dignes de confiance et qu’ils risquent fort d’induire des générations d’élèves en erreur.

    Ceci est à prendre en compte avec gravité car c’est bien la connaissance de nos institutions républicaines et l’image du savoir dispensé par l’Etat, destinées à nos élèves, citoyens de demain, qui sont mises en danger par de tels contenus. Au final, la crédibilité et la lisibilité des outils de notre démocratie s’en trouvent altérées.

    Extrait du courrier de Martin Malvy adressé au Ministre de l’Education Luc Chatel, source Service de presse Région Midi-Pyrénées

  • Déroulement d’un cours de français au collège Chantereine de Sarcelles

    Déroulement d’un cours de français au collège Chantereine de Sarcelles

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    Le collège Chantereine est entré dans le numérique grâce au plan 2009/2013 lancé par le Conseil Général du Val d’Oise et financé avec le concours de la région Île-de-France. Le département a ainsi équipé 36 de ses 108 collèges de 700 tableaux numériques et de centaines d’ordinateurs portables.
    La salle d’Olivier Godet a été dotée d’un TNI auquel nous a été djoint en expérimentation un Tableau Numérique Interactif mobile, le Mobi View.

    Ses 24 élèves de 5e ont travaillé sur la bande originale américaine d’Avatar, séance de synthèse d’une séquence de travail sur le récit d’aventure.

    La classe avait auparavant réalisé une carte mentale autour du récit d’aventure, en reprenant ses éléments distinctifs, notamment la présence régulière des thèmes du voyage, de ses étapes du voyage, de la découverte.
    Une fois installés, et l’effervescence de voir une vidéo en classe passée, les élèves regardent avec attention la bande annonce. Une discussion s’instaure, les élèves devant relier ce qu’ils ont étudié sur le récit d’aventure à ce qu’ils viennent de visionner.

    Pendant cet échange, l’enseignant se trouve à côté des élèves, en fond de classe, et pilote son tableau à distance grâce au Mobi View. Les élèves, même les plus timides, lui font part de leurs commentaires. Certains d’ailleurs semblent ne s’adresser qu’à leur professeur tandis que d’autres rebondissent sur les remarques des uns et des autres, créant ainsi le cours au fur et à mesure des participations. Les concepts évoqués dans la carte mentale, qui a été extraite et copiée sur une page du logiciel Workspace, sont illustrés par des captures d’image de la bande annonce.

    Les élèves deviennent complètement et collectivement acteurs de leur cours. 

    L’enseignant se déplace dans la classe, tous les élèves sont concernés. Il n’y en a pas un seul qui reste dans son coin, qui ne suive le cours et qui n’y participe pas.

    À la question de leur professeur de savoir comment le réalisateur symbolise le voyage, comment il le met en image, les élèves parlent du transfert mental représenté par un tunnel, qui évoque un voyage à la fois imaginaire et lointain. Ce voyage est également une découverte, comme le montre le regard attentif du personnage principal sur son environnement, élément que les élèves perçoivent en illustrant le mot «découverte» avec deux images du personnage qui regarde vers le haut à droite et à gauche quand il arrive dans ce nouveau monde.

    Les images capturées et associées à des mots peuvent ensuite être annotées en fonction des indications des élèves. Des éléments sont ajoutés tout au long de la séance, telle la référence à l’amour, invoquée par des élèves et qui permet alors d’introduire un parallèle à une leçon précédente sur l’étude de Michel Strogoff.

    Lorsqu’on demande aux élèves de définir le film en un mot, des «extraordinaires», «fantastiques» et «merveilleux» fusent de tous côtés, repris par l’enseignant et notés sur le travail réalisé «au tableau», avec la possibilité de mettre en gras un terme particulier pour faire réagir les élèves plus spécifiquement sur celui-ci.

    Comme le précise Olivier Godet, ce genre d’outil «change le rapport à l’élève, ce n’est plus le professeur que l’on regarde mais le contenu pédagogique».

    Cela est également vrai pour la seconde classe d’Olivier Godet, une classe de 23 élèves de 3e qui corrigeait un exercice sur le vocabulaire du temps et de l’espace.

    Les élèves vont corriger l’exercice au tableau interactif. Certains «ne sont pas sûrs», mais restent malgré tout volontaires, ce qui induit une perception plus souple du statut de l’erreur, autorisée par le tableau numérique interactif et par sa simplicité de correction.

    L’usage du Mobi View permet à l’enseignant qui se déplace au milieu de ses élèves d’extraire un mot de l’exercice, lorsque celui-ci est par exemple mal accordé, et de le copier sur une nouvelle page du logiciel Workspace. Le terme est alors mis en évidence et analysé par les élèves : sa nature, son genre, sa racine… La recherche immédiate, réalisée par l’élève au TNI, dans un dictionnaire en ligne donne la possibilité de dissiper un doute.

    Le Mobi View permet à l’enseignant de se déplacer dans sa classe et de faire participer tous les élèves, tout en maintenant leur concentration focalisée sur le tableau et les contenus pédagogiques.

    Retrouvez le partage et la construction de ressources en lettres sur le blog : www.lab-lettres.fr

    Plus d’infos sur les outils eInstruction : www.einstruction.fr

  • ENT PLACE, renouvellement de marché en vue

    ENT PLACE, renouvellement de marché en vue

    Capture d’écran 2013-03-27 à 08.48.24Aujourd’hui déployé dans plus de 300 établissements, la généralisation de PLACE devra s’étendre à l’ensemble des collèges, des lycées publics et privés et des CFA de l’académie. Ce sont plus de 500 établissements qui en seront dotés à la rentrée de septembre 2013 !

    Les demandes exprimées dans le cahier des charges techniques (CCT) dessinent les attentes du groupement. Sa rédaction a nécessité en amont consultation et réflexion menées notamment par un groupe de travail regroupant aussi bien des chefs d’établissement du public et du privé que des Inspecteurs Pédagogiques Régionaux.

    Jusqu’à présent, chaque établissement raccordait sur PLACE ses propres outils de vie scolaire (notes, absences, cahiers de textes, etc.). Dans l’esprit de PRISME, ENT expérimenté avant le déploiement de PLACE, la Solution retenue devra désormais les intégrer davantage afin qu’à terme, l’ensemble de la communauté puisse disposer d’une même plateforme !

    Mais la Solution retenue devra également intégrer un certain nombre d’outils innovants, non encore développés ou simplement expérimentés. Comme par exemple :

    – Un outil de visio-conférence intégré afin d’encourager les échanges avec l’étranger notamment
    – La consultation de PLACE sur son Smartphone
    – Le travail sur l’ENT à partir d’un simple navigateur

    Source : Projet ENT la lettre du 7 mars 2012. voir l’article complet ici

  • Impliquer les établissements dans les TICE avec le label HQEN

    Impliquer les établissements dans les TICE avec le label HQEN

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    La labellisation HQEN s’articule autour de 6 grands critères : le pilotage, les infrastructures, les équipements, les services et usages numériques, la formation et les compétences, et enfin les ressources numériques.

    Cette reconnaissance permettra de dynamiser chaque collège pour un meilleur usage des technologies éducatives que ce soit pour la gestion de la vie scolaire ou la gestion des apprentissages.

    Particulièrement impliquée dans le développement du numérique, l’académie de Nice, au travers de la MATICE, accompagne les établissements scolaires pour la mise en œuvre et le déploiement des matériels et des ENT et forme les personnels et les enseignants.

    Depuis septembre 2011, plus de 2 300 professeurs ont ainsi bénéficié de formations sur le numérique. La MATICE met également ses compétences au service des collectivités pour le choix des équipements, des solutions techniques, des services avec l’ENT…

    Grâce au soutien du conseil général, tous les collèges des Alpes-Maritimes bénéficient aujourd’hui d’un ordinateur pour 4 élèves et d’un vidéoprojecteur par salle de cours; d’espaces numériques de travail (ENT) (pour 87 collèges sur 90), de ressources et d’applications dédiées enseignements et d’un débit suffisant pour assurer la communication au réseau.