Auteur/autrice : Eric Fourcaud

  • Plan numérique à l’école, Luc Chatel propose d’ouvrir l’école au numérique

    Luc Chatel a présenté les cinq objectifs principaux du plan de développement des usages du numérique à l’école : faciliter l’accès à des ressources numériques de qualité, former et accompagner les enseignants dans les établissements scolaires, généraliser les services numériques et les espaces numériques de travail, réaffirmer le partenariat avec les collectivités locales et former les élèves à l’usage des technologies de l’information et de la communication.

    Pour promouvoir l’utilisation des ressources numériques pédagogiques innovantes, le ministère, selon Luc Chatel, mettra en place un portail de référencement des ressources pédagogiques, de l’édition publique et privée. Ce portail permettra aux équipes pédagogiques de découvrir les ressources les plus pertinentes pour ses besoins. Ce portail proposera non eulement des ressources « publiques » mais également des ressources d’éditeurs privés. Cette annonce a été apprécié par les éditeurs privés présents lors de l’annonce du ministre de l’éducation.

    Un chèque ressources numériques pour accroitre l’utilisation des ressources pédagogiques par les établissements

    Afin de développer les usages et éviter les contraintes budgétaires, le ministre propose une solution innovante déjà utilisée chez les jeunes pour leur ocnsommation de musique numérique. Ainsi, les établissements et écoles retenus dans le cadre de l’appel à projets seront dotés d’un «chèque ressources numériques», leur permettant d’acquérir des ressources numériques pédagogiques, complément indispensable de l’équipement et des services numériques.

    «L’accompagnement des enseignants et leur formation est un facteur clé de succès» précise Luc Chatel. Dans chaque établissement, sur la base du volontariat, un professeur responsable du numérique pédagogique sera désigné, afin de conseiller le chef d’établissement dans définition et la mise en œuvre de la politique numérique et dans l’identification des besoins de formation de ses collègues et leur réalisation. Ce plan de formation au plus près de l’établissement sera complémentaire des formations académiques aux usages du numérique et aux formations en ligne.

    Les retours que nous en avons eu auprès d’enseignants présents au salon EDUCATICE, montre que l’idée est excellente du moment où par exemple ce n’est pas obligatoirement «le prof de technologie» qui sera choisi pour occuper cette fonction. D’autres questionnements s’imposent sur le premier degré et la place des animateurs TICE déployés dans les inspections académiques, qui comme on le sait sont reconnus pour leur action en terme d’accompagnement des usages et des enseignants dans leur intégration des technologies numérique…Le plan numérique ne propose rien de précis sur ce sujet, mais peut être qu’il sera l’occasion d’instituer officiellement ce type de poste dans l’Education Nationale.

    Persuadé de l’intérêt d’ouvrir l’École vers l’extérieur, le ministère a enclenché la généralisation du cahier de textes numérique depuis la rentrée 2010. Ce service numérique permet aux enseignants, élèves et parents de suivre la progression pédagogique de sa classe. Plus largement, le ministère, en partenariat avec les collectivités territoriales, réaffirme l’objectif de généraliser les Espaces numériques de travail, véritables bouquets de services de la communauté éducative sur l’ensemble du territoire.

    Une convention de partenariat avec les collectivités locales pour définir les engagements de chacun

    Le partage des compétences entre l’État et les collectivités dans le domaine éducatif rend d’autant plus nécessaire le travail de coordination nationale et locale. Le ministère a souhaité refonder les relations avec les associations d’élus, et le numérique éducatif a été l’objet des premières discussions. Une convention de partenariat, permettant de clarifier les responsabilités, sera signée avec l’assemblée des départements de France (ADF) le 9 décembre, le travail avec l’association des régions de France (ARF) est déjà largement engagé pour aboutir à un dispositif similaire.

    En cohérence avec ces conventions et en réponse à un appel à projets lancé début 2011, les académies transmettront une proposition globale de développement du numérique, en partenariat avec les collectivités locales. Les projets retenus, qui couvriront l’ensemble de la France en 3 ans, recevront un soutien complémentaire pour accélérer leur mise en œuvre, notamment par le chèque « ressources numériques ».

    «L’éducation nationale ne peut pas faire tout toute seule !»

    Luc Chatel rappel l’effort qui a été fournit jusqu’alors par les collectivités locales, grace à leur intervention le taux d’équipement est de un ordinateur pour trois élèves. Même si le ministre annonce que cette nouvelle convention va pouvoir préciser le rôle et les enagements des collectivités dans certains cas, rien n’est réglé en matière de maintenance des matériels, l’engagement reste essentiellement sur les niveaux d’investissements pour accompagner les politiques des académies et non sur la maintenance des équipements…

    Pour accompagner les élèves dans leur appropriation de la société numérique, l’éducation nationale doit former les citoyens numériques de demain, en transmettant les valeurs civiques dans la société de l’information. Au-delà de la formation technique, le Brevet informatique et internet, qui valide les compétences numériques acquises par les élèves, accordera dès la rentrée 2011 plus d’importance à l’apprentissage de l’usage responsable de l’Internet. Les équipes pédagogiques et les élèves pourront s’appuyer dès le début 2011 sur un portail de ressources pédagogiques sur ce thème.

    Pour finir, Luc Chatel a obtenu une ligne budgétaire dans le cadre du grand emprunt pour lancer début 2011, un appel à projet pour imaginer la chaine de production des ressources numériques de demain, elle devrait associer la recherche, les pédagogues et les industriels.

    «la vraie réponse du poids du cartable ne serait-elle pas la généralisation du cartable numérique ? » questionne Luc Chatel, avant de finir son allocution par un «Bienvenue dans l’école du XXIème siècle !»

  • Promethean confirme et renforce en 2010 sa position de n°1 dans l’éducation en France

    Grâce à l’impulsion du plan ENR et des investissements assurés par les collectivités territoriales, Promethean a équipé depuis son implantation en France en 2001 plus de 18 000 salles de classe.

    Cette année 2010, avec l’appui d’un réseau de revendeurs agréés, la classe numérique de Promethean a été choisie par plusieurs collectivités dont le conseil général de la Meurthe-et-Moselle, de la Haute-Marne, de la Marne, de la Saône et Loire, des Landes, le conseil régional de la Guadeloupe, de la Réunion ou encore les écoles des villes de Bordeaux, de Nîmes, de Palaiseau, de Chaumont, etc. Au total, ce sont 41 conseils généraux, 8 conseils régionaux et plus de 2 000 communes qui ont référencé Promethean.

    Suite aux accords passés avec l’enseignement catholique, c’est plus de 500 salles de classes qui se sont équipées cette année de la classe numérique de Promethean. C’est également 1 000 salles de classe qui ont été équipées à travers l’UGAP (Union des Groupements d’Achats Publics).

    Des partenariats clés avec l’Education nationale et les éditeurs pour un accompagnement au plus près des besoins des enseignants
    Promethean Planet (www.prometheanplanet.com/fr), la plus grande communauté Internet de Promethean, réunit près de 23 000 enseignants et professionnels de l’éducation de l’Hexagone qui ont accès à une grande variété de contenus et de supports d’accompagnement utilisables et modifiables pendant ou hors temps de classe (FAQ, forum, support en ligne, formations en ligne, cours-ateliers, packs de ressources et leçons…)

    Promethean renforce sa communauté en travaillant étroitement avec l’Education nationale et les éditeurs. Elle a conclu en 2010 des partenariats stratégiques tels que :
    –  La signature d’une convention de partenariat avec le CRDP de Créteil qui a conduit à la création de 18 MédiaFICHES accessibles sur http://mediafiches.ac-creteil.fr/ 
    –  L’équipement, l’installation et la prise en main en partenariat avec son réseau de revendeurs agréés de 94 centres de ressources du réseau SCEREN/CNDP dans toute la France
    –  L’association d’enseignants Projetice dont Promethean est devenue membre bienfaiteur pour une durée de 2 ans

    Cette année 2010 a aussi été particulièrement marquée par la conclusion de plusieurs partenariats avec des éditeurs de contenus pédagogiques tels que Demarque, Nathan, Edumaxicours, Floc, Gulliver, Terra Project, Sodexho, Cabri et le Web pédagogique. Un accord a été également signé avec l’UNICEF qui a permis la mise à disposition gratuite à l’occasion d’Educatice de 17 parcours pédagogiques sur le thème des droits de l’enfant (CM2 et 6ème) accessibles sur Promethean Planet.

    « Fondée par des enseignants, Promethean a toujours développé des liens étroits avec le monde de l’Education sans oublier que 45% de nos collaborateurs sont issus du monde de l’enseignement. Ces équipes ont développé de fortes capacités d’innovation et d’écoute du milieu éducatif, permettant à Promethean au fil des années d’enrichir son offre de classe numérique au plus près des besoins des usagers. Plus que jamais nous continuons à développer de nouveaux outils et services qui facilitent le travail des enseignants et la réussite des élèves tout en offrant aux financeurs un retour sur investissement certain », affirme Emmanuel Pasquier, Directeur Général de Promethean France.

    (* source : FutureSource 2010)

  • Serious Game expo une 6ème édition sous le signe de l’innovation ?

    «Imaginove c’est aujourd’hui 150 acteurs de l’industrie de l’image, du web, du multimédia et des jeux vidéo». La recherche et la formation ne sont  pas oubliés car la région et le pôle ont associé plusieurs laboratoires de recherche et une quinzaine d’école pour accompagner le développement de ce secteur jugé porteur pour la Région Rhône-Alpes.

    Les tendances de marché et des technologiques

    Depuis 2004, au delà du développent de l’industrie du jeu et des prestataires associés, la formation continue, la simulation et la sensibilisation du grand public sont les grands thèmes auxquels s’adressent les Serious Games.
    Rhône Alpes est un territoire de prédilection relativement leader puisqu’on compte une vingtaine d’acteurs nationaux qui peuvent dans ce domaine qui pèse aujourd’hui selon les cabinets d’étude plus d’1,5 milliards d’euros en 2010 avec une croissance de 47% par an prévue jusqu’en 2015.

    Pour revenir sur le rôle du Serious Game Expo, la fréquentation est chaque année plus forte avec plus de 800 visiteurs en 2010 pour une trentaine d’exposants, l’évènement accompagne donc également le développement du secteur et a pour viciation d’être le salon « orienté business » au delà de la présence de conférence d’évangélisation qui ont rythmés le SGE depuis sa création.

    En terme d’évolution technologiques, cette édition devrait voir apparaitre des tendances lourdes sur le secteur comme l’apparition des nouveaux supports web (comme les réseaux sociaux) et les applications et les usages mobiles. De plus, précise Ludovic Noel, «on observe une réelle transformation des productions vers plus d’industrialisation et des Serious Games « auto-adaptatifs »».

    Le rôle des acteurs publics dans l’accompagnement du secteur et dans la compétition entre territoires

    Cette séquence est ouverte par Jean-Jacques Queyranne président de la Région Rhône Alpes qui insiste sur le rôle prédominant des acteurs publics dans l’émergence de cette nouvelle filière, notamment avec l’appui de la commande publique qui transforme le territoire non seulement en région de production mais en véritable marché. Mais le multimédia ou l’image n’est pas seulement le jeu vidéo, c’est aussi le film d’animation sur Annecy, des petits studios de développement sur Villeurbanne aux cotés des grands acteurs et laboratoires du Grand Lyon. «Associé à la production de contenu, l’industrie des technologies du jeu vidéo transforme progressivement le paysage et devient propice au développement d’une industrie du Serious Game»

    «La compétition est réelle entre les grandes métropoles»  précise Karine Dognin-Sauze vice-présidente du Grand Lyon «il faut donc savoir veiller et saisir les opportunités tout en imaginant et préparant les innovations du futur». Le Grand Lyon pense avoir réussi à rendre ce territoire attractif avec comme par exemple l’installation de la société Immersion Solutions basée à Toulouse et récemment délocalisée sur Lyon.

    Karine Dognin-Sauze insiste également sur le rôle de la commande publique qui peut prendre des formes diverses notamment avec le récent appel à projet lancé par la Région. Résultats de l’appel : 10 projets candidats par 21 entreprises dont 5 retenus pour un montant global financé de 745 000 euros.

    Kristina Lund de l’Université de Lyon 2 – laboratoire ICAR intervient ensuite pour illustrer l’intérêt de l’implication de la recherche dans le développement du secteur en présentant un exemple de collaboration avec des chercheurs en sciences sociales, en particulier la cognition pour faciliter les processus d’apprentissage pour de futurs joueurs. Le laboratoire a développer une plateforme Cognik et travaille déjà avec deux éditeurs : 3til7 en Norvège et Kizz-TV en France. Selon elle, l’association et la collaboration entre les chercheurs en sciences cognitive et les neurosciences serait nécessaire pour développer des Serious Games encore plus performants.

    L’innovation s’exprime aussi en région Rhône Alpes avec de toute jeunes entreprises, à l’instar de Damien Briatte de Tanucys qui propose un projet (parmi les 5 retenu de l’appel à projet) qui mixerait les technologies des réseaux sociaux, des Serious Games et de la réalité augmentée.

    Pour clôturer la conférence, Ludovic Noel précise suite à une demande de la salle que le secteur du Serious Game en région est composé de 20 éditeurs/studios majeurs réalisant environs 5 millions d’euros de chiffre d’affaires et représente à peu près 400 emplois directs, sans compter les nombreux free-lances utilisés pour la plupart des projets.

  • Pendant ce temps au Sénégal : l’éducation des filles…

    Le 11 novembre 2010, Journée Nationale de la Scolarisation des Filles au Sénégal, une cérémonie était organisée à l’Hôtel de Région de Kolda (Sénégal) pour officialiser la reconduite du projet éducatif mené par Aide et Action, l’Unicef et le ministère de l’Education sénégalais. 20 jeunes filles, issues des écoles de la région, étaient présentes. Elles seront parmi les premières à être scolarisées dans des écoles dotées de puits, latrines, clôtures et matériels pédagogiques. Autant d’éléments qui encourageront les familles sénégalaises à envoyer leurs enfants, les filles notamment, à l’école. Au total 50 établissements seront équipés d’ici à fin 2011.

    140 écoles équipées en 4 ans

    « Les filles sont les groupes les plus vulnérables dans des situations d’extrême pauvreté des familles. La problématique de leur scolarisation doit être une préoccupation partagée par tous  », a insisté Madame Christian Debruin, Représentante de l’UNICEF lors de la cérémonie officielle, à laquelle ont également assisté le Gouverneur adjoint de la région, les préfets et l’adjoint au maire de Kolda ainsi que de nombreux inspecteurs de l’éducation nationale. Oumar Niang, Chef du projet d’Aide et Action, a rappelé que l’ONG avait toujours pour but « d’agir pour un monde où la dignité est assurée pour toutes et tous, grâce à l’éducation, levier du développement humain ». Il a également expliqué que le projet était en constante évolution et amélioration. Ainsi, des latrines ont été mises en place en 2009 pour répondre aux besoins des enfants en situation de handicap favorisant leur accès à l’éducation.

    Mené depuis trois ans par Aide et Action et ses partenaires, le programme a déjà permis d’améliorer les conditions de scolarisation dans plus de 90 écoles des départements de Kolda et Medina Yoro Foulah (sud du Sénégal). Un premier pas considérable certes, mais qui ne doit pas s’arrêter là. Le Gouverneur adjoint de la région de Kolda a ainsi demandé à tous les acteurs de redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs d’éducation de qualité pour tous dans la localité. Il a formulé le vœu que les enfants présents à la cérémonie réussissent leurs études pour mener à leur tour des projets de développement similaires.

    L’éducation des filles et des femmes a été retenue comme axe prioritaire d’intervention lors des 2es Etats Généraux d’Aide et Action en 2004. Les 3es Etats Généraux de l’association, visant à enrichir et développer son action, se tiendront en 2011.

    A propos d’Aide et Action :

    L’association Aide et Action (www.aide-et-action.org) a été créée en 1981. Organisation de solidarité internationale pour le développement spécialisée dans l’éducation, elle intervient dans 22 pays, en Afrique, en Asie, en Amérique Latine – Caraïbes et en Europe. Au travers de 100 programmes, Aide et Action, avec ses partenaires, contribue à l’amélioration de l’accès et de la qualité de l’éducation de plus cinq millions d’enfants et d’adultes. Agréée par le Comité de la Charte pour un don en confiance, Reconnue d’utilité publique, Aide et Action est soutenue par près de 63 000 parrains et donateurs. Association complémentaire de l’enseignement public en France, Aide et Action agit pour un monde où la dignité est assurée pour toutes et tous, grâce à l’éducation, levier du développement humain. Libre de toute attache politique et religieuse, notre engagement et nos actions sont fondés, avant tout, sur les valeurs de liberté, respect, solidarité, équité, intégrité.

  • Digital Publishing annonce son partenariat avec le Goethe-Institut

    En plus de proposer des cours de langue dans le monde entier, le réseau des 149 instituts basés dans 93 pays fourni de la formation à distance en ligne : ce dispositif de formation linguistique en ligne mis en place au Goethe-Institut pour « L’Allemand langue étrangère » est le Corporate Language Training, dispositif développé par Digital Publishing et disponible dans le monde entier des niveaux A1 à B2.2.

    « Il est de plus en plus important d’étendre notre offre de cours de langue en proposant des solutions blended learning facile à mettre en place et à déployer. Faire équipe avec dp signifie que le Goethe-Institut a un autre partenaire très expérimenté à ses côtés.» déclare Mark Biechele, directeur du département « Multimédia et Apprentissage à Distance » au siège munichois du Goethe-Institut.
    A ce jour, des étudiants de Croatie, de Grèce, d’Ireland, de France et des Etats-Unis apprennent l’allemand grâce au dispositif interactif de Digital Publishing.
    Cette solution sera bientôt disponible partout dans le monde à l’espace « Multimédia et Apprentissage à distance 
    ».

    Le dispositif d’apprentissage en ligne de dp permet aux étudiants de s’entrainer à la compréhension ainsi qu’à l’expression écrite et orale grâce à un large panel d’activités.
    Après avoir passé un test de placement, les participants reçoivent un accès au cours d’allemand correspondant à leur niveau.
    Grâce à la technologie performante et mainte fois récompensée de la reconnaissance vocale intégrée, le programme peut être totalement dirigé vocalement.

    En étroite collaboration avec le Goethe-Institut, dp a mis en place et formé une équipe de tuteurs hautement qualifiés. Chaque étudiant reçoit de la part de son tuteur à distance personnel un soutien individualisé et une aide constante.

    En plus de fournir une analyse pédagogique régulière de la progression sur le cours en ligne, les tuteurs commentent et corrigent chaque email de devoir envoyé à leurs étudiants.
    Afin de rendre possible un apprentissage mobile, les étudiants peuvent également télécharger des fichiers audio sur leur iPod ou leur lecteur MP3 et imprimer des cahiers d’exercices et des flashcards.

  • Digital Publishing remporte trois Worlddidac Awards 2010

    La société a reçu trois de ces prix très convoités, soulignant ainsi son expertise, son innovation et appuyant sa position de leader dans l’industrie de l’e-learning. Digital Publishing a été récompensée pour son dispositif  « Corporate Language Training »,  notamment pour son concept « CLT Live » intégrant des classes virtuelles ainsi que pour les cours « Interactive Language Tour English » et « Anglais des affaires Intensif ». Le Worlddidac Award est une distinction reconnue dans le monde entier.

    Monsieur Beat Joost, président de la fondation Worlddidac et représentant du jury a déclaré : « les experts qui composaient le jury du Worlddidac sont unanimes : les solutions de formation linguistique conçues par Digital Publishing sont ultramodernes. dp reste une référence en terme d’utilisation, de format et de contenu ».
    L’évaluation a eu lieu en mai 2010 à Bern en Suisse, où une équipe d’experts a passé en revue les dispositifs présentés.

    Un groupe présélectionné de professionnels de la formation, venus du monde entier, issus de tous les secteurs de l’éducation et de la formation, étaient invités à participer. Seuls 29 finalistes, réunissant le niveau de qualité et d’innovation requis pour prétendre au Worldiddac Award, ont été sélectionnés.
    Le Worlddidac Award a été fondé en 1984 en Suisse dans le but de pousser les concepteurs de dispositif pédagogique multimédia à développer et améliorer leurs produits et à ainsi faire évoluer les modalités d’enseignement et d’apprentissage. La fondation Worlddidac suit de près le développement et les tendances  du marché des médias pour l’éducation.

    Le Worldiddac award est l’une des récompenses internationales les plus reconnues dans le monde de l’éducation et est décerné tous les deux ans. Pour plus d’information, rendez-vous sur le site www.worlddidac.org

  • L’ENT Fronter obtient la certification AFAQ de ses engagements de service

    Cette certification atteste du respect d’engagements de services concrets, mesurables et réalistes qui constituent pour les clients de FRONTER  un véritable gage de confiance à travers 18 engagements*.

    AFNOR Certification développe depuis 1994 une offre de certification de services qui s’applique à toutes les activités de service à destination des particuliers comme des professionnels. Le principe ? Les entreprises candidates à la certification AFAQ Engagement de service disposent de trois mois pour se mettre en conformité avec le référentiel métier et mettre en place des actions leur permettant d’atteindre le niveau des engagements définis (organisation, formation, communication, etc.). Après audit sur site, la certification est délivrée pour une durée de 3 ans. Une surveillance est ensuite réalisée par AFNOR Certification.

    Ces contrôles réguliers effectués par AFNOR CERTIFICATION ont pour objectif de :
    – clarifier les relations entre FRONTER et ses clients de « Secteur d’activité » et leur fait partager un langage commun,
    – renforcer la relation de confiance,
    – s’assurer d’une qualité de prestations homogène et constante.

    Aujourd’hui, la certification AFAQ Engagement de Service® selon le référentiel REF 218 / 01 constitue la preuve d’une mobilisation interne pour une démarche de progrès continue et partagée.

    Fronter, société norvégienne fondée en 1998, est un des chefs de file du marché des ENT (environnement numérique de travail).
    Présent dans plus de 10 pays, entièrement dédié à l’éducation, Fronter développe un outil souple, ouvert, sécurisé et performant, utilisé, entre autres, par tous les établissements primaires publics de Londres et d’Oslo. Fronter compte à ce jour 7 millions d’utilisateurs dans le monde.

    En 2008, Fronter a rejoint Pearson, groupe d’ampleur internationale présent dans 60 pays. Pearson accompagne les évolutions technologiques de  l’éducation et de la formation en développant des outils numériques dédiés à l’apprentissage et à l’enseignement.

    Fronter, parmi de nombreuses certifications est certifiée ISO 27001.

    * Les 18 engagements, gage de confiance :
    1 L’ENT est un espace de travail accessible à tout utilisateur
    2 L’ENT dispose de fonctionnalités facilitant la navigation de l’utilisateur
    3 L’ENT propose des services essentiels intégrés
    4 L’ENT propose l’accès à des services essentiels, sans réauthentification
    5 L’utilisateur dispose d’espaces personnel et de partage
    6 Par une identification unique, l’utilisateur accède à des fonctionnalités additionnelles
    7 L’ENT dispose de fonctionnalités facilitant son administration
    8 L’éditeur assure un support auprès des porteurs de projets et la maintenance de sa solution
    9 Un accompagnement adapté permet la prise en main de l’ENT
    10 L’ENT dispose de fonctionnalités d’import et d’export des données facilitant leur manipulation et leur conservation
    11 L’ENT dispose de mécanismes de protection des données personnelles
    12 Un contact administrateur et support en ligne accompagne l’utilisateur
    13 L’ENT intègre des mécanismes de transition et de continuité des « comptes » utilisateurs lors de leur parcours scolaire
    14 L’ENT dispose d’outils et de services techniques pour son déploiement massif
    15 L’architecture de l’ENT respecte les préconisations techniques du SDET_v2.0
    16 L’ENT dispose de mécanismes de sécurité et sauvegarde
    17 L’éditeur anticipe et sécurise la phase d’exploitation de l’ENT
    18 L’éditeur utilise les technologies SSO

  • Opération iPad dans le département de la Correze : une opération de communication ?

    Cette annonce s’inscrit véritablement dans une opération plus large qui a démarré depuis déjà quelques années et s’intègre dans un plan de développement du numérique dans les établissements du département de la Corrèze : OrdiCollège.

    – L’opération Ordicollège en est à son année 3 c’est donc les 5è 4è et 3è qui sont équipés de portables acer avec ubuntu
    – les établissements on étés équipés de réseaux, bornes et autres outils l’année dernière (2009-2010) et les usages commencent à devenir significatifs depuis cette rentrée
    – les enseignants sont accompagnés avec des formations PAF, de proximité, des ateliers au CDDP ou en établissement, des blogs (ex : http://veille.crdp-limousin.fr ouhttp://ipad.crdp-limousin.fr ) pour proposer des pistes de travail et autres scénarios pédagogiques. Tous n’y sont pas encore sensibles mais cela progresse à grands pas, une enquête sur les usages aura lieu au deuxième trimestre et on aura des données précises.
    – Les IPR (pas tous) intègrent l’utilisation de l’outil dans toutes leurs interventions pédagogiques
    – Une plate forme technique est à disposition des enseignants et des parents pour les problèmes matériels (il y a parfois des délais dûs à des approvisionnements difficiles mais les dix personnes qui y travaillent sont chaque jour de plus en plus efficaces et efficients).

    Une décision sur l’Ipad mûrement réfléchie

    – le choix de l’Ipad a été longuement réfléchi en regard de la position sur le logiciel libre entre autres, de nombreuses tablettes ont été étudiées et aucune ne proposaient à l’instant de la décision les potentialités et le support que peut avoir un Ipad, d’un point de vue usages pédagogique personne ne peut contester que si l’on raisonne sur l’ensemble des enseignants, pour dépasser les 40% d’utilisateurs il faut passer sur des produits dont l’ergonomie et la prise en main soit plus simple que des OS que l’on connaît tous.
    – Même si la dimension politique existe, c’est bien une opération centrée sur les usages.
    – Ceux qui utilisent un ipad et  découvrent, imaginent ce que l’on peut en faire en classe ne le considèrent plus du tout comme un gadget car ce n’est pas un outil destiné à des technophiles ou des anciens utilisateurs de portables, mais bien à des élèves qui sont déjà ou bientôt utilisateurs de téléphones et autres outils numériques dont pas grand monde ne se soucie de leur en donner les limites et les excès.
    – le coût de cette opération représente 2% du budget d’investissement du Conseil Général ou 500 mètres de route neuve, c’est un choix du conseil général que de faire un peu moins de routes pour s’occuper un peu plus de sa jeunesse.

  • L’UNI s’oppose à la suppression des notes à l’école et au collège

    En effet, cette proposition est directement inspirée par les théories de la Nouvelle éducation, qui avaient prospérées dans les années 70.  L’objectif est de remplacer l’évaluation des connaissances par une évaluation centrée uniquement sur les compétences et les comportements.

    La suppression des notes est un échec

    Cette évaluation dite « formatrice » est un échec et plusieurs pays (Suède, Suisse, Québec, Danemark) viennent d’abandonner cette pratique après l’avoir expérimentée durant quelques années (cf. à ce sujet la note du Centre d’études et de Recherches de l’UNI).

    En France, des enseignants d’une classe de 6ème du lycée Collège Van der Meersch de Roubaix ont expérimenté, eux aussi,  en 2009,  la suppression des notes.

    Contrairement aux doctrines pédagogistes, ce type d’évaluation n’a permis d’améliorer ni les résultats, ni la motivation  des élèves. Au contraire !

    Dans la monographie rédigée par les enseignants de cette classe en fin d’année, le bilan est sans appel. « Le bilan n’est pas à la hauteur de nos attentes. L’ambiance de travail s’est dégradée [… ] Les élèves ont eu tendance à devenir moins compétents au cours de l’année à cause d’un manque de rigueur. […] Seuls trois élèves ont fait l’effort d’apprendre leurs conjugaisons, les autres ne s’en sont pas donné la peine et il semble que l’absence de note en est une cause aggravante. […] La disparition de la note ne semble donc pas être une solution pour agir sur la motivation des élèves. »

    Les enseignants concluent donc à la nécessité de revenir à un système classique de notation, système qui avait, d’ailleurs, été regretté par les élèves eux-mêmes.

    12 000 signataires contre la suppression des notes

    Déjà 12 000 personnes ont signé la pétition de l’UNI contre la suppression des notes. Ce succès prouve que les français restent attachés au système traditionnel de l’évaluation des connaissances par des notes. Espérons que les pouvoirs publics entendent les 12 000 premiers signataires de notre pétition et pas les 20 hérauts d’un pédagogisme idéologique qui ont signé l’appel du Nouvel observateur.

    Réagir sur http://www.uni.asso.fr