Auteur/autrice : Eric Fourcaud

  • Les pratiques du socialbookmarking pour l’éducation

    Les pratiques du socialbookmarking pour l’éducation

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    Les pratiques de socialbookmarking sont axées avant tout sur le partage de signets pointant sur des ressources en ligne. Telle l’eau qui peut être analysée dans tous ses états, nous pouvons en faire de même avec les ressources qui subissent des «déplacements» résultant des effets du numérique. Entre «bits» et modes de codage des informations, elles peuvent bénéficier d’un traitement informatisé ce qui n’était pas le cas pour le mundaneum, le centre mondial de la connaissance de Paul Otlet qui voulait «classer le monde» dans des tiroirs et partager la connaissance sans avoir un seul outil numérique à sa disposition.

    Avec la création de ce Mundaneum centralisant, traitant, redocumentarisant, codifiant des ressources avec la volonté de les rendre accessibles, nous avons autant de similitudes du Mundaneum avec les objectifs et les enjeux du socialbookmarking. L’idée visionnaire et ingénieuse d’Otlet trouve une issue soixante-dix ans plus tard avec l’arrivée du web participatif nommé «Web2.0», en associant chaque usager à la capitalisation de ressources dans des bases communes sur des serveurs centraux d’Internet. Ces dernières peuvent être considérées comme de nouveaux «Mundaneum» numériques de la connaissance.

    En effet, le socialbookmarking qui permet de partager des signets, repose sur la capitalisation de ressources décrites et indexées avec des mots-clés choisis par les usagers. Contrairement au Mundaneum qui était un centre physique de documentation posant le problème de la diffusion et de l’accessibilité de l’information pour tous, le socialbookmarking, avec les possibilités du Web participatif, permet de développer de nouveaux «centres mondiaux de la connaissance» où chaque usager peut être associé sans être des spécialistes de la documentation. Avec l’aide des enseignants, des nuages de la connaissance peuvent se développer dans le domaine de l’éducation et se générer lors des activités de socialbookmarking à travers les mots clés. Ces espaces sont-ils des lieux qui peuvent nous apporter des bénéfices pour la professionnalisation des enseignants?

    Un changement de paradigme avec l’émergence d’un web participatif et ouvert

    Avec l’arrivée du Web2.0, le web devient de plus en plus participatif et il peut favoriser le partage de la connaissance. Il peut être considéré comme un nouveau média favorisant la production de contenus numériques «auto-édictés» ou «user generated contents». Il est caractérisé par l’émergence de paradigmes éditoriaux qui transforment radicalement les produits de contenu et d’information, tant dans leur production que dans leur mode de diffusion. Un autre système d’information prend place. L’utilisateur peut devenir auteur. Il peut passer du statut de récepteur à celui d’émetteur. Des changements profonds se profilent avec l’émergence de communautés d’utilisateurs («les communautés médiatées») qui, par le biais d’interactions peuvent générer des lieux d’intelligence collective.

    Le problème de l’indexation sociale d’une ressource ne peut faire l’abstraction du problème de découpage et des langages associés pour décrire le contenu en ligne et des modifications apportées par le numérique dans la définition même de document dans son mode de production et de diffusion, mais aussi dans sa structure qui devient discontinue, fragmentée et qui peut être plus ou moins «granulée», dans ses modalités de circulation et d’échanges, ainsi que dans son rapport à l’auteur et à l’utilisateur. Pour ce faire, nous pouvons dégager la notion d’ «objet» documentaire découlant des sciences informatiques qui s’est imposée dans notre analyse anatomique des ressources. Si l’indexation est à la clé de la réutilisation des ressources numériques, il a été incontournable de dégager les spécificités de l’indexation sociale via le socialbookmarking et qui nous permet d’accéder soit à des sites entiers, des pages web, des documents «pdf», des images, des sons isolés. Autant d’objets d’apprentissage réutilisables.

    La question des formats libres et ouverts avec le développement des OER (Open Educational Resources) est cruciale car ce sont ces formats sur lesquels s’appuie l’espace documentaire du web et qui permet à chacun de les utiliser en partie ou pleinement, de se les approprier et de les adapter. En nous inspirant de la métaphore du jeu de Légo de Hodgins pour décrire le procédé de réutilisation des objets pédagogiques en fonction des besoins et du contexte, nous avons autant de blocs, de pièces ou d’objets en ligne qui peuvent être «remixés» et assemblés dans des scénarios d’apprentissage en fonction des besoins des enseignants. 

    L’importance du développement d’écosystèmes OER dans les systèmes éducatifs. 

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    Dans notre thèse et nous appuyant sur les travaux de D. Wiley, nous insistons sur les 4RS (Reuse, Redistribute, Revise, Remix = réutilisation, redistribution, révisions et remixage). Dans le document «Transforming American Education Learning Powered by Technology March 5, 2010 Draft national Educational Technology Plan», on nous indique l’importance des OER : «Open Educational Resources (OER) are an important element of an infrastructure for learning. OER come in forms ranging from podcasts to digital libraries to textbooks, games, and courses. They are freely available to anyone over the web».

    Différents modèles éditoriaux de partage de ressources 

    Dans notre recherche, nous avons analysé différents projets de portail de ressources dans le domaine de l’éducation. Ces derniers nous ont montré des similitudes et des différences sur les modalités d’évaluation et le système de repérage des ressources, les uns faisant appel aux spécialistes de la documentation, d’autres faisant appel à des experts, ou tout simplement aux utilisateurs que sont les enseignants. Les politiques éditoriales diffèrent et nous avons mis en valeur les spécificités de quelques projets et les résultats de certaines recherches s’y référant.

    Des projets éducatifs proposés par des organisations institutionnelles du Québec et en Australie  se sont emparés du socialbookmarking intégrant toutes les spécificités d’ouverture et d’évolution l’indexation mais en y apportant des cadrages harmonisés à des moments donnés à l’ensemble des usagers de l’éducation. Sarah Hayman chercheuse australienne nous montre la stratégie développée par le ministère australien avec le projet SCOTLE et la liste d’autorité ScOT (The Schools Online Thesaurus) qui est un vocabulaire contrôlé de termes utilisés par les écoles d’Australie et de Nouvelle-Zélande. Les banques d’objets d’apprentissage en ligne soulèvent de nombreuses questions : comment choisir une ressource ? Avec quels choix et quels critères ? Comment évaluer une ressource  et l’indexer avec les mots-clés adéquats pour la retrouver aisément?

    Michèle Drechsler a conçu et développé un module pour l’ENT-Libre «Iconito» pour la société CAP-TIC en 2006 pour les écoles primaires.

    Le modèle repose sur l’indexation sociale, le partage de signets, la prise en compte des champs des programmes, les fonctions des ressources (pour préparer sa classe, se former, accompagner les élèves, pour s’exercer etc….).Il peut également servir pour l’accompagnement scolaire après la classe. Avec l’aide d’un formulaire, l’enseignant peut saisir lui-même le descriptif ou le résumé des ressources, y associer des mots clés (tags) pour mieux les repérer et les trouver lors des  requêtes. L’usager est actif et peut contribuer au développement de la base collaborative. Dans le cadre de sa thèse, elle a également étudié l’organisation et la mise en place de bases intégrant les services de socialbookmarking à partir de 10 000 ressources.

    Les ressources au cœur du métier d’enseignant et de la gestion des connaissances

    Il nous a été primordial de définir la notion de « ressources » dans la première partie de notre étude. Nous avons retenu la définition du dictionnaire «Littré» qui nous semble la moins ambiguë et la plus large possible. «Une ressource est ce qu’on emploie pour se tirer d’un embarras, pour vaincre des difficultés (moyens matériels ou autre)».
    Cette définition ouverte  nous a permis de dégager la place des ressources numériques pour les enseignants, qui les employant quotidiennement, peuvent «se tirer d’un embarras» en ayant accès à des contenus qui facilitent l’organisation des apprentissages, leurs mises en scène, en fonction des élèves et des programmes. Si les ressources sont au cœur du développement de compétences des enseignants, elles prennent leur sens et leur source dans un contexte d’usage, leur permettant de vaincre les difficultés relatives à la scénarisation et à la gestion des apprentissages. Elles sont au cœur du référentiel de compétences attendues des enseignants.

    Dans son ouvrage, Philippe Perrenoud a développé dix compétences pour enseigner. Trois compétences nous ont semblé tout particulièrement intéressantes car les ressources peuvent y jouer un rôle fondamental : organiser et animer des situations d’apprentissage, gérer la progression des apprentissages, concevoir et faire évoluer des dispositifs de différenciation. Dans toute situation éducative, l’enseignante ou l’enseignant doit organiser, gérer les apprentissages de ses élèves ce qui met en jeu des compétences didactiques et scientifiques (le contenu enseigné) des compétences pédagogiques (organisation de l’apprentissage) et comme le précise Wanda J. Orlikowski4, «le besoin d’information se manifeste lorsque l’individu souffre de lacunes cognitives qui entravent sa progression et génèrent de l’incertitude. Pour combler ces lacunes, il doit rechercher des sources d’information satisfaisantes et accessibles».
    Cela concerne tout particulièrement les enseignants quand ils doivent préparer leurs séquences pédagogiques, médiatiser leur enseignement, organiser les apprentissages, «gérer de l’incertitude». Chercher telle photographie pour organiser un cours, se monter un répertoire de chants adaptés, trouver des exercices de remédiation pour tel élève dans tel domaine ne sont que quelques exemples illustrant les «lacunes cognitives» que les enseignants doivent combler au quotidien.

    Les banques de ressources pédagogiques, dans les bases de socialbookmarking, sont autant d’aides potentielles à la préparation, l’organisation, la conduite ou l’évaluation de l’enseignement, dépassant la simple utilisation technique d’un manuel scolaire et faisant de l’enseignant un concepteur de scénarios pédagogiques. Pour le questionnaire en ligne proposé aux enseignants-utilisateurs de Diigo , 200 réponses nous montrent que les ressources numériques n’ont pas remplacé le manuel à 100% et nous avons noté mais que leurs utilisations complètent majoritairement les manuels. Le traitement des enquêtes nous a permis de noter que l’accès à des ressources réutilisables «à la carte» facilitait la mise en place de parcours individualisé, la différenciation, et la découverte de ressources «inédites» et décrites par les collègues, était un catalyseur d’innovations. 

    Des ressources éducatives vues comme des instruments

    Dans notre étude, nous avons décrit la notion de ressource éducative en nous reposant sur l’approche instrumentale de Pierre Rabardel qui fait la distinction entre l’artefact (l’outil «brut») et l’instrument, qui est le résultat d’un processus d’appropriation par une personne donnée, dans la confrontation dans une situation ou un contexte donné. Les signets du socialbookmarking pointant sur des ressources jugées intéressantes pour une réutilisation éventuelle en différé, peuvent être considérés comme des artefacts de différents niveaux de granularité, collectés, mémorisés, capitalisés.

    Lors de sa préparation de ses séquences pédagogiques, l’enseignant se retrouve dans son espace de travail personnel, et il sera amené ou non à intégrer des ressources qu’il va chercher dans sa base individuelle ou partagée, quand il le juge utile. Si l’artefact est l’objet nu, une proposition (une ressource pédagogique donnée dans une base) l’instrument est l’objet inscrit dans l’usage. Nous avons là une dialectique intéressante «artefact-instrument» prenant en compte le choix d’une ressource inscrite et mémorisée dans la base à un moment donné et son usage éventuel ou avéré dans un scénario d’apprentissage. Avec l’aide d’une base de ressources disponibles, l’enseignant pourra créer des situations d’apprentissage instrumentées avec un scénario d’apprentissage qui représente la description, effectuée a priori (prévue) ou a posteriori (constatée), du déroulement d’une situation d’apprentissage ou unité d’apprentissage visant l’appropriation d’un ensemble précis de connaissances, en précisant les rôles, les activités ainsi que les ressources de manipulation de connaissances, outils et services nécessaires à la mise en oeuvre des activités (Pernin, 2003).

    Nous avons vu qu’il y a deux étapes cruciales et capitales dans notre approche instrumentale du socialbookmarking : l’instrumentalisation qui est le processus de transformation des ressources au cours de leur appropriation par les enseignants, et l’instrumentation qui se trouve dans les évolutions des pratiques et idées professionnelles induites par le travail mené sur ces ressources. Entre les moments de décision, de «clic», pour l’archivage des ressources et les moments de leur recherche et de leur utilisation, l’enseignant procède à des opérations mentales d’analyse, d’évaluation et de représentation. Si l’artefact est l’objet nu, une proposition (une ressource pédagogique donnée à un instant «T1») l’instrument est l’objet inscrit dans l’usage à l’instant T2. Nous avons vu que ce processus de genèse instrumentale dans le cadre de l’usage d’un ensemble de ressources par une communauté d’enseignants, pose le problème du développement des schèmes sociaux et donc du développement professionnel des usagers avec toutes les compétences qui y sont associées.

    La logique d’utilisation d’une ressource a toute sa place dans le domaine de l’éducation. Elle soulève le problème du rapport entre la prescription de la ressource dans les descriptifs de la ressource et l’usage réel qui en est fait plus tard. L’enseignant sera amené à détourner une ressource en fonction de ses besoins, du contexte de sa situation pour gérer les apprentissages à un moment donné. Dans notre enquête, les praticiens nous ont montré que la notion de réutilisation était essentielle avec l’intégration des ressources dans les séquences de classe.

    Les auteurs Hotte, Contamines et George nous ont apporté un éclairage sur la notion «de champ instrumental collectif» pour rendre compte des différents sens que peut prendre une ressource éducative au sein d’une communauté de pratiques. L’outil de socialbookmarking «Diigo» avec toutes ses fonctionnalités (commentaires, visualisation des utilisateurs d’une même ressource, découverte d’usages de la même ressource dans des contextes variés…), peut faciliter la mise en place d’ «un champ instrumental collectif»  qui permet de rendre compte a posteriori du degré d’utilisation de la ressource éducative et développer la professionnalisation des enseignants.
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    Du champ instrumental collectif au «MOOC» : des opportunités pour la professionnalisation 

    Dans notre thèse, nous avons montré l’importance des discussions en ligne à partir des ressources déposées et partagées ou sur des thématiques pédagogiques qui font l’objet de débats sur la plate-forme  « Diigo ».  Les espaces de conversation autour des ressources peuvent être des lieux d’observatoires, où peuvent être établis des analyses et des synthèses sur l’usage des ressources. Ils peuvent devenir autant de lieux virtuels proposant des MOOC – Massively Open Online Course (MOOC) qui peuvent être définis comme des événements d’apprentissage en ligne. Le concept d’un MOOC est de faire participer les apprenants à participer autour d’un agenda ou un sujet comme l’usage de ressources numériques, leur place dans les apprentissages pour la scénarisation des cours. Néanmoins, le fait d’avoir un endroit où les gens peuvent trouver des ressources et l’information ne suffit pas forcément pour apprendre. L’interprétation et l’application de ces faits à travers les interactions  est ce qui facilite l’apprentissage.

    Par conséquent, même dans un cours ouvert comme un MOOC, ou dans les forums, certaines orientations sont nécessaires pour les usagers. L’objectif est de permettre des discussions sur le sujet, d’apprendre les bases de connaissances les uns des autres et de partager avec eux ce que vous avez appris. Il s’agit de réseautage et d’apprentissage d’une manière plus organique qui aide les gens à s’engager davantage avec le contenu. Comme Siemens (2010) l’a déclaré: «Le cours en réseau, comme un MOOC est une forme plus ambiguë où les apprenants peuvent se concentrer sur les domaines qu’ils trouvent intéressants ou pertinents pour leur apprentissage».

    Le socialbookmarking à la lumière de la théorie de l’activité 

    Pour mieux analyser les pratiques de socialbookmarking, nous avons choisi de nous appuyer sur la théorie d’activité d’Engeström. Selon ce dernier auteur, l’activité doit être définie dans une structure reliant un sujet à un objet. La médiation entre le sujet et l’objet est effectuée par des outils (matériels ou symboliques). Le sujet ne doit pas être analysé tout seul car il fait partie d’un groupe, d’une « communauté ». Nous avons vu que l’originalité de la vision du modèle d’Engeström c’est la médiation des relations. La première passe par des règles entre le sujet et cette communauté et la seconde par une division du travail entre la communauté et l’objet.

    Selon ce schéma, la communauté est médiatrice entre les sujets et les objets par le moyen de règles et par la division du travail. Nous avons choisi ce modèle d’Engeström car il nous a semblé pertinent pour nous aider à représenter et évaluer les dispositifs de pratiques de socialbookmarking comme des systèmes d’activités selon de multiples entrées : par les sujets, les objets, les instruments, la division du travail, les règles appliquées et la communauté des enseignants. Il nous a servi de cadre pour faire émerger les différentes contradictions et tensions perçues dans les pratiques de socialbookmarking que nous avons dégagées à partir des entretiens et de l’enquête en ligne.

    Pratiques du socialbookmarking et  PKM (personnal knowledge Management)

    Le modèle de Mwanza Daizy (Mwanza, 2002) nous a permis de dégager les sous-activités du socialbookmarking, les questions de recherche s’y afférant, les tensions en jeu. Les verbes d’action des sous-activités du socialbookmarking s’intègrent parfaitement dans les activités de PKM (personal knowledge management) de H. Jarche comme nous le montre le schéma ci-dessous. A l’intérieur, nous pouvons pu lister les verbes d’action spécifiques impliqués dans les sous-activités du socialbookmarking dégagées dans le cadre théorique de notre recherche. Nous avons pu concevoir l’intégration du socialbookmarking dans le PKM à l’aide d’un nouveau schéma qui nous démontre que le socialbookmarking intègre aisément le concept du PKM. Dans notre cas, ces outils nous ont aidés à porter un éclairage conceptuel sur les pratiques du socialbookmarking et nous a permis de dégager ses activités à haute potentialité cognitive.

    Des écosystèmes professionnalisants ?

    Les ressources pédagogiques se situent bien au cœur du métier des professionnels de la pédagogie que sont les enseignants et elles impliquent la mobilisation de compétences dans le cadre de l’exercice de leur métier, si on se réfère aux compétences «métier» définies par Perrenoud (1999) : organiser et animer des situations d’apprentissage, gérer la progression des apprentissages, concevoir et faire évoluer des dispositifs de différenciation. Les ressources qui nous intéressent dans notre recherche sont des ressources-métiers qui sont utilisées pour «vaincre des difficultés» du métier d’enseignant.

    Les résultats de l’enquête en ligne auprès des praticiens de socialbookmarking, nous confirment que les dispositifs de partages de signets, permettant d’échanger des ressources décrites, indexées par les usagers peuvent apporter des bénéfices pour le développement des compétences que nous avons retenues pour notre étude. Nous avons émis l’hypothèse que les pratiques du socialbookmarking favorisent l’émergence d’une intelligence collective ainsi que le développement d’une écologie de l’apprenance. Des apprentissages sont possibles.

    Pour rechercher les affordances socio-cognitives et les apprentissages dans le socialbookmarking, nous nous sommes appuyés sur la théorie du connectivisme (Siemens, 2004, inspiré par Rumelhart & McClelland, 1986) qui estime que l’apprentissage est le résultat de la connexion de différentes sources d’information. Les auteurs y voient l’adoption d’une structure non-linéaire de l’apprentissage qui est un processus dynamique nécessitant la mise à jour régulière de l’information dans les réseaux en participant à la création des connaissances.

    Nous avons choisi le connectivisme qui s’inspire du constructivisme (selon la théorie élaborée par Vygotski) et qui constitue un modèle d’apprentissage prenant en compte les bouleversements sociaux occasionnés par les nouvelles technologies et qui impliquent que l’apprentissage n’est plus seulement une activité individualiste et interne, mais est aussi fonction de l’entourage et des outils de communication dont on dispose. Le connectivisme tel que décrit par Siemens reconnaît la centralité de l’apprentissage avec une place importante accordée à l’activité sociale, la possibilité de créer des réseaux personnels, de proposer une interactivité et un engagement dans les tâches expérientielles. En tant que tel, le connectivisme nous a semblé particulièrement adaptée aux principes de l’ère du Web 2.0 et notamment pour le socialbookmarking.

    Le socialbookmarking, une porte ouverte pour l’intelligence collective 

    Les bases de ressources de socialbookmarking génèrent des propositions d’usages qui doivent être évaluées en fonction des sens et des significations qu’elles génèrent chez les enseignants, dans un «champ instrumental collectif». Nous avons vu que ce que ce dernier représente un lieu potentiel de formation pour les praticiens du socialbookmarking. Nous avons vu qu’avec l’outil Diigo, nous pouvons nous retrouver à l’intérieur d’un méta-réseau, les partenaires communautaires étant reliés comme « amis », appelés à se visiter et à se questionner à travers des environnements interconnectés de travail via les forums et les commentaires autour des usages des ressources.

    Le dispositif de socialbookmarking qui vise à archiver, mémoriser, partager des signets en groupes ou en communauté, peut être considéré comme un «dispositif processuel de la mémoire» fonctionnant sur le travail coopératif des usagers partageant leurs signets développant une mémoire collective. Mais ces bases de signets ne sont pas de simples « magasins » ou de «simples puits» à ressources et si on se réfère à la remarque de Pierre Lévy, l’enregistrement des données n’a pas de valeur en soi. Ce qui vaut, c’est «l’intelligence collective qui s’en nourrit», partout distribuée, sans cesse valorisée, coordonnée en temps réel, qui aboutit à une mobilisation effective des compétences. L’intelligence collective peut s’actionner dans le socialbookmarking  mais cela ne peut se faire sans tensions et des questions de recherche.

    Le socialbookmarking, une écologie pour l’apprenance ?

    Nous avons tenté de vérifier si le socialbookmarking participait à la mise en place d’une écologie de l’apprenance telle que décrite par Philippe Carré (2006) comme «un ensemble stable de dispositions affectives, cognitives et conatives, favorables à l’acte d’apprendre, dans toutes les situations formelles ou informelles, de façon expérientielle ou didactique, autodirigée ou non, intentionnelle ou fortuite». Nous avons vu que le socialbookmarling implique une mobilisation des ressources personnelles des utilisateurs qui peuvent développer des attitudes nouvelles d’autonomie dans le travail et démontrer leur capacité à apprendre, et à apprendre par eux-mêmes. En empruntant l’expression de Philippe Carré, on peut dire qu’en pratiquant le socialbookmarking, les enseignants et les acteurs de l’éducation sont appelés à devenir des «travailleurs du savoir».

    A travers les entretiens et les réponses des questionnaires, nous avons dégagé les différents leviers qui transparaissent : les apprentissages sont inscrits dans un projet stimulant; les enseignants développent le sentiment d’efficacité à apprendre et peuvent mettre en œuvre une pédagogie du choix de leur formation et de leur parcours ; ils peuvent prendre un plaisir direct à se former.

    Nous avons vu que le socialbookmarking favorise la mise en place de l’apprenance qui ne s’exerce pas uniquement dans le cadre des formations institutionnelles mais à travers vers une «écologie de l’apprenance», toute entière tournée vers la démultiplication des occasions d’apprendre, en dehors du temps de travail. Comme le disait une enseignante interrogée «avec le socialbookmarking, je suis une machine à apprendre, et je le sais». Il n’est plus question de trouver les moyens d’apporter le savoir aux acteurs, mais de donner aux sujets les moyens d’aller le chercher. Les outils du socialbookmarking sont au service d’un apprentissage permanent, le savoir devenant la matière première du XXIème siècle.

    Affordances formatives 

    Nous avons émis l’hypothèse que les pratiques du socialbookmarking favorisent l’émergence de l’énovation et de l’autodidaxie, dans le domaine de la formation des enseignants. Nous avons montré que le socialbookmarking peut être un lieu qui favorise l’énovation  dans la mesure où les acteurs se prennent en charge, dans un environnement développé par les utilisateurs eux-mêmes. En suivant les analyses de Hélène Bezille (2002), on pourrait dire que le socialbookmarking serait un lieu d’autodidaxie permettant un nouvel horizon pour l’inconnu, le nouveau, l’inédit, l’étranger.

    En effet, les entretiens menés ont mis en évidence des récurrences sur l’aspect exploratoire du socialbookmarking, une porte ouverte sur la sérendipité avec la possibilité aux acteurs de l’éducation, de faire des «passerelles» entre les savoirs. Pour reprendre l’expression d’Hélène Bezille, à travers les nuages de tags, il y a «l’art d’accommoder des savoirs hétérogènes, d’allier des savoirs canoniques et savoirs bricolés, glanés ici et là». On ne peut passer sous silence, l’étayage sur des collectifs, via le réseau des amis qui pousse les acteurs de l’éducation à contribuer au partage de signets et comme le précise Bouchard Tramblay, nous pouvons supposer que «l’efficience de l’auto-apprentissage vient en particulier du fait qu’il est soutenu, encouragé, accompagné par une, des personnes et/ou des groupes avec lesquels existent des relations fortement investies et éventuellement des intérêts et passions partagés». Le collectif impliqué dans le socialbookmarking peut alors jouer une fonction de “cadre organisateur ” et les praticiens du socialbookmarking pourraient être en quelque sorte «des Robinson Crusoé du savoir».

    Les tensions au sein de la hiérarchie ? 

    L’état de l’art mené sur les pratiques du socialbookmarking, nous a montré que l’institution a plus ou moins sa place dans les projets de l’éducation. Nous avons mis en évidence la tension en jeu. Faut-il contrôler ou pas les pratiques de socialbookmarking ? L’institution doit-elle s’en mêler ? Le titre du livre «Throwing Sheep in the Boardroom» très évocateur, essaie d’établir la fusion des images provenant des deux mondes en collision, le monde à l’horizontale en réseau des interactions sociales spontanées, et le monde à structure verticale des hiérarchies organisationnelles formelles.

    L’origine du titre est «throwing sheep» qui correspond aux réseaux virtuels/horizontaux et «boardroom» représente le monde réel/institutionnel/vertical. L’auteur, Mathieu Fraser nous explique la manière dont la collaboration horizontale des réseaux sociaux est amenée à subvertir l’hégémonie des hiérarchies verticales traditionnelles et dans le chapitre 12 intitulé «Davids and Goliaths», il nous montre la revanche des amateurs, les tensions en jeu entre «professionnels»et «amateurs» qui peuvent concerner le champ de l’éducation.5 Les institutions prendront-elles en compte ces outils sociaux du web du socialbookmarking en laissant une place aux usagers et en définissant une politique éditoriale «user generated contents» où l’enseignant pourrait contribuer ? Ne pourraient-elles pas y trouver des bénéfices ? L’option australienne qui vient de se mettre en place mérite que l’on y pose le focus pour en définir tous les apports, dans un contexte institutionnel.

    Nous avons pu découvrir comment les outils du web, peuvent apporter des changements sur nos façons de se former, d’apprendre dans l’action, de se documenter, nous apportant une nouvelle relation au savoir.

    Avec ces nouveaux outils du web2.0 du socialbookmarking, nous pouvons affirmer que nous avons là une clé pour le PKM (personnal Knowledge Management) pour l’éducation, prenant en compte la gestion des compétences, la formation, la mise en place de nouvelles modalités de travail, brouillant la frontière entre le temps institutionnel, professionnel et le temps personnel. Si les autodidactes que nous avons interwiewés sont passionnés par les pratiques de socialbookmarking, convaincus de leurs potentialités, la formation de l’ensemble des  acteurs ne peut être oubliée ou mise au placard.

    Cette dernière peut être prévue « dans l’action» et  reposer sur la démarche du «design thinking» de Stanford qui s’appuie sur une approche globale des problèmes : comment choisir, intégrer des ressources numériques dans des parcours d’apprentissage, comment tirer des bénéfices des «reuse objects» ou des OER (Open Educational Ressources) au niveau des apprentissages, comment développer des écosystèmes éducatifs autour des OER ? Quelle sera la place de l’institution dans les dispositifs de production et de partage de ressources ? Quelle sera la place de l’enseignant ? Quel sera le dispositif éditorial à développer ? Avec quel modèle économique et juridique ? Des licences comme les creative commons  pourraient-elles  être adoptées ?

    La question de l’intégration du socialbookmarking dans les organisations et les institutions reste posée.

    Nous avons dégagé toutes les potentialités formatives auprès des praticiens dans divers pays, qui s’en sont emparés pour chercher un gain d’efficacité dans leurs activités quotidiennes pédagogiques liées à leur métier autour de l’éducation. La formation informelle a toute sa  place dans les systèmes éducatifs comme nous le montre le rapport de l’OCDE du 01 Avril 2010.  Il reste encore à convaincre une partie des «non-avertis» d’utiliser ces outils de socialbookmarking leur donnant la possibilité de devenir des constructeurs de la connaissance. Le socialbookmarking atténue la frontière entre les «amateurs» et les «experts». Dans un groupe d’intérêt, chacun est légitime pour apporter des ressources. Ces dernières sont acceptées tant qu’elles répondent aux besoins. Cela relativise largement la position d’autorité que s’arrogent les experts.

    Enfin, le socialbookmarking développe le PKM des enseignants : votre bibliothèque de liens ne ressemble pas à la mienne, même si nous appartenons au même groupe. Cette personnalisation est très importante de nos jours, car nous voulons avoir la maîtrise de nos parcours de formation. Et du coup, l’apprentissage étant personnalisé, basé sur des ressources que l’apprenant a lui-même choisies pour vaincre les « lacunes cognitives » liées à la gestion des apprentissages, devient efficace. Tels les Robinsons qui sont généralement des héros civilisateurs qui investissent l’île, la colonisent, la cartographient, et nomment chaque endroit en étant des pionniers organisateurs, les praticiens du socialbookmarking aménagent et  apprivoisent l’île du savoir, investie par chacun et pouvant apporter des fruits pour tous.

    Cet article résume en partie, les travaux de thèse en sciences de l’information et de la communication de Michèle Drechsler, docteur en sciences de l’information de la communication. soutenue le 13 Novembre 2009 ainsi que son travail d’auteur pour la conception et le développement d’une base collaborative de ressources pour l’ENT-Libre Iconito en direction des écoles primaires (2006).

  • LifeSize permet aux grandes entreprises de minimiser leur empreinte carbone

    LifeSize, une division de Logitech, publie aujourd’hui les résultats de l’étude menée par Forrester Consulting, démontrant l’impact économique et environnemental potentiel des solutions de vidéoconférence sur les entreprises classées dans Fortune 500. L’étude a montré que l’un des clients de LifeSize – la division européenne d’une entreprise japonaise dans le domaine de l’électronique grand public, également classée dans Fortune 500 – est parvenu à obtenir un retour sur investissement de 392% sur ​​5 ans et a réalisé des objectifs ambitieux de réduction des émissions de carbone.

    Avant de déployer les solutions de vidéoconférence LifeSize, l’entreprise choisie par Forrester Consulting n’était pas étrangère aux outils de collaboration vidéo. Celle-ci a découvert que sa solution de visioconférence était devenue rapidement obsolète et exigeait beaucoup de maintenance, conduisant le système à être largement sous-utilisé.

    Convaincue des avantages de la vidéoconférence, la société a cherché une nouvelle solution qui permettrait d’accroître la productivité de ses bureaux dans le monde, réduire le coût des voyages d’affaires lors du ralentissement économique et respecter ses engagements en matière de réduction des émissions de carbone de 90% d’ici 2050.

    Forrester Consulting a évalué les résultats que ce client a pu obtenir en déployant la solution LifeSize. Selon l’étude, «les coûts de maintenance et de support technique ont été divisés de moitié par rapport aux autres solutions de vidéoconférence considérées par le client. Le coût total de possession est ainsi réduit d’environ 24% comparé à celui des autres solutions».

    En outre, seulement un an après le déploiement du système LifeSize, la société a connu un retour sur investissement de 392%, plus d’1 million de dollars de réduction des coûts de voyage et une diminution de 12% de ses émissions de carbone. «[Nous] avons complètement gelé les voyages d’affaires… [et] nous en avons été capable uniquement parce que nous avions une nouvelle solution de vidéoconférence mise en place», a déclaré le client.

    «Pendant des années, le secteur industriel a cherché des solutions de vidéoconférence pour l’aider à réduire ses coûts mais aussi à devenir une organisation plus verte», a déclaré Craig Malloy, Directeur Général de LifeSize et Vice Président Senior de Logitech. «Jusqu’à présent ces solutions n’étaient pas suffisamment abordables pour parvenir à remplir ces deux objectifs. Nous pensons que l’analyse de Forrester et les cas clients sont les plus parlants. Ils montrent le vrai retour sur investissement (ROI) de nos solutions et prouve qu’il est possible de lier  implication écologique et business».

    Le client au centre de l’étude Forrester a obtenu ces principaux résultats en déployant les solutions HD de vidéoconférence LifeSize

    Coût total de possession le plus bas – entretien et support technique. En un an, LifeSize a permis à l’entreprise d’économiser plus d’1 million de dollars en frais de voyage d’affaires et a atteint un retour sur investissement (ROI) sur une période  de 9 mois. Les solutions LifeSize ont été beaucoup plus rentables en coûts de maintenance que celles de son concurrent le plus proche et ont offert à l’entreprise la plus haute qualité de vidéoconférence existant sur le marché tout en consommant une faible bande passante, et en éliminant tous les surcoûts supplémentaires liés au déploiement.

    Résultats sur le monde réel – des expériences de travail plus performantes et plus efficaces. L’utilisation de la vidéoconférence LifeSize a réduit les frais de voyage d’affaires de 46% dès la première année de déploiement, permettant ainsi aux employés de voyager moins et de rester près de leur domicile. La société a également bénéficié d’une interaction entre les employés et d’une collaboration globale plus efficaces grâce à une communication de meilleure qualité entre des collègues localisés dans différents bureaux.

    Respect de l’environnement – réduction des émissions de carbone. Le client a été en mesure de répondre à ses objectifs de réduction des émissions de dioxyde de carbone avec une diminution de 12%  clors de la première année de déploiement, éliminant plus de 800.000 tonnes de CO2 – un effet direct de la réduction des voyages. En un an, les voyages ont été réduits de 46%.

    A propos de l’étude: menée par Forrester Consulting pour le compte de LifeSize «L’impact économique total des solutions de vidéoconférence HD de LifeSize» (Mars 2011), cliquez ici www.lifesize.com

    À propos de LifeSize Communications :
    LifeSize est un pionnier et un leader mondial de la collaboration vidéo en haute définition. Sa gamme complète de systèmes basés sur des standards ouverts est conçue pour rendre réellement universelle la vidéoconférence. Elle s’appuie sur des technologies de haute qualité compatibles avec l’informatique pour garantir une vraie interaction humaine, quelle que soit la distance. Fondée en 2003 et acquise par Logitech en 2009, LifeSize reste fidèle à son engagement envers l’innovation, et continue d’élargir la vidéoconférence de la plus haute qualité, pour tous et partout.

  • ANALYZOR : l’outil d’analyse de données des TPE et PME-PMI

    La société de développement Robert Lévy Conseil annonce la disponibilité immédiate de son logiciel Analyzor, outil d’analyse de données prêt à l’emploi, destiné aux professionnels qui souhaitent exploiter facilement les informations liées à leur activité.

    Les petites structures, auto-entrepreneurs, commerçants, artisans et groupes de travail en entreprise, manquent souvent de moyens en interne pour mettre en œuvre un système d’analyse et de reporting de leurs données, généralement stockées dans des feuilles Excel.

    Avec Analyzor, il devient désormais très simple de comparer le chiffre d’affaires trimestriel ou l’évolution des résultats annuels, de connaître le meilleur vendeur de la région sur une période donnée, ou encore d’analyser l’évolution des frais de déplacement sur le semestre.

    Spécifiquement créé pour les TPE et les PME-PMI, Analyzor permet d’analyser les données de tous types de transactions, de générer des rapports hiérarchisés et de créer des graphiques personnalisés en quelques clics de souris seulement.

    Simple et fiable, Analyzor offre une interface intuitive qui permet de naviguer facilement sans besoin de connaissance technique.

    Quatre étapes suffisent pour analyser les transactions, éditer des rapports et produire des graphiques professionnels :

    1. Importer les données : une fois importées ou saisies manuellement, Analyzor les organise et les hiérarchise instantanément.

    2. Analyser les résultats : en quelques secondes, Analyzor va analyser la période d’activité choisie par l’utilisateur – année, trimestre, mois ou semaine – et la comparer à une autre période donnée en fonction de critères qu’il aura préalablement sélectionnés :    années    précédentes,    trimestre de l’année n-2, mois ou groupe de mois précédents, semaines précédentes ou semaines comparables des années précédentes.

    3. Editer des rapports : Analyzor permet d’éditer automatiquement des rapports récapitulatifs ou comparatifs à partir de l’analyse faite précédemment.

    4. Produire des graphiques : un clic de souris supplémentaire permet ensuite de produire des graphiques de qualité (histogrammes, barres, secteurs…) et de les personnaliser instantanément.

    Plus d’infos :
    Analyzor est disponible en français, anglais et allemand sur le site.
    Le logiciel s’installe automatiquement dans la langue du système d’exploitation utilisé, sous Windows et Mac OS. Analyzor est disponible en version Runtime Windows ou Mac OS, et en version pour FileMaker Pro sur Windows ou Mac OS. Cette dernière version nécessite de posséder une licence de FileMaker Pro 8, 9, 10 ou 11 pour fonctionner.

    A propos de ROBERT LEVY CONSEIL :
    Depuis plus de 15 ans, la société Robert Lévy Conseil est spécialisée dans le développement de solutions FileMaker pour les PME-PMI. Forte d’une longue expérience en matière de besoin utilisateur et d’outils de gestion d’entreprise, la société Robert Lévy Conseil propose des outils qui améliorent l’efficacité professionnelle et personnelle. Analyzor est la synthèse et le fruit de ces années d’expérience passées à travailler sur le terrain avec des chefs d’entreprise. La société Robert Lévy Conseil est basée à Genève en Suisse.

  • L’application « eG8 data » développée pour la Présidence du G8-G20 est désormais disponible sur iPad

    A l’occasion de l’eG8 Forum, qui se tient les 24 et 25 mai à Paris et qui réunit les 1 000 décideurs de la nouvelle économie, est présentée l’application eG8 data de la Présidence française du G8/G20. Une façon high-tech de découvrir les chiffres clés de l’économie numérique : l’application eG8 data, interactive, en 3D, développée conjointement par BeTomorrow et MoBen Fact.

    Disponible sur iPad, cette application donne accès d’un seul coup d’œil aux chiffres clés de l’économie de l’Internet dans l’ensemble des pays du G20.

    Son interface innovante révèle la progression de l’Internet fixe et mobile dans chacun des pays du G20. L’application eG8 data montre également l’ampleur des investissements de ces pays dans l’innovation, dans la recherche et développement, ainsi que leurs évolutions économiques et démographiques.

    Une représentation des informations très visuelle
    En faisant tourner le globe terrestre 3D et en touchant un pays, il est possible d’afficher des données relatives à sa population, aux taux de pénétration de l’Internet, ainsi que des réseaux sociaux…

    Les informations relatives aux statistiques présentées apparaissent sous forme d’arcs de cercle dynamiques qui permettent de visualiser d’emblée les tendances de l’économie mondiale de l’Internet. D’autres indicateurs viendront progressivement enrichir l’application dans le courant de l’année 2011 lors des prochaines réunions du G20.

    Bernard Benhamou, Délégué aux Usages de l’Internet auprès du Ministère de la Recherche et du Ministère de l’Industrie, déclare : «Nous souhaitions que les acteurs de l’eG8 puissent disposer d’un outil innovant pour connaître les évolutions de leur secteur et nous sommes heureux d’avoir fait appel à des entreprises qui inventent les interfaces mobiles de demain».

    L’application eG8 data sera lancée lors de l’eG8 Forum et elle a été développée dans le cadre du portail Proxima Mobile, premier portail européen de service aux citoyens sur terminaux mobiles.

    Plus d’infos :
    Lien pour télécharger l’application depuis un iPad.

    À propos de BeTomorrow :
    Société bordelaise de 35 personnes créée en 2002, BeTomorrow est une société spécialisée dans la création et le développement d’applications innovantes pour le web, le mobile et la TV.

    À propos de MoBen Fact :
    Entreprise de production et de recherche. Conçoit et développe des dispositifs informationnels innovants, scénographie et design interactifs, interfaces homme machine, réalité virtuelle et réalité augmentée, installations multimédias urbaines. Conception des fondements de la recherche intuitive sur l’analyse comportementale. Conception et développement des interfaces 2d et 3D, graphiques, physiques, haptiques et/ou sans contact.

  • CLOE, une solution tournée vers le web 2.0

    CLOE, une solution tournée vers le web 2.0

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    A l’origine, ce socle commun a été mis en place grâce au travail du pôle national EOLE basé au Rectorat de Dijon. Les projets actuels des quatre académies, basés sur ce socle commun sont :

    • CLOE (Cartable en Ligne Ouvert et Evolutif) pour l’académie de Dijon
    • ENOE (Etablissement Numérique Ouvert et Evolutif) pour l’académie de Besançon
    • Le Cartable en Ligne pour l’académie de Créteil
    • L’environnement numérique de travail i-cart pour l’académie de PoitiersFrançois Bouard, conseiller TICE au rectorat de Dijon, nous parle de CLOE. A titre d’information, CLOE est implanté sur l’académie de Dijon dans dix collèges en Côte d’Or, cinq collèges en Saône et Loire, un collège dans l’Yonne et trois lycées. «Environ 10 % des établissements sont concernés par cette phase expérimentale et les déploiements doivent débuter l’année prochaine en fonction de la position des collectivités territoriales concernées».Les grandes familles de services de CLOE sont :

    •    Les outils de communication : mel, bogs, réseaux sociaux …
    •    La «vie scolaire» avec les notes et les absences.
    •    Les services pédagogiques avec le cahier de textes, les espaces de travail (personnels, de travail, de groupe …) et les réseaux sociaux.
    «Les outils de vie scolaire sont les plus rapidement actifs et appréciés. Un accompagnement est nécessaire pour aller vers une utilisation pédagogique qui est plus subtile et modifie quelque peu la relation professeur élèves. Par exemple, les outils, les documents sont fournis à l’élève qui doit se montrer plus autonome mais il peut interroger son professeur à d’autres moments que dans la classe».

    CLOE étant un portail de services, François Bouard insiste sur l’adaptabilité, qui en fait un de ses points forts ; en effet l’établissement ne peut retenir que les outils qu’il souhaite dans un premier temps et pourra progressivement ajouter de nouvelles fonctionnalités.

    Un autre point fort de CLOE est la notion d’intégration de réseaux sociaux.Explications concrètes de François Bouard, avec des exemples d’usages.
    Cas N°1 : «Dans l’enseignement technologique tertiaire, un professeur a traité une étude de cas comportant des dimensions organisationnelle, financière et mercatique avec des groupes composés à partir de trois classes de terminales. Les élèves étaient obligés de communiquer, ils ont réalisé le projet en utilisant le réseau et ses outils».
    Cas N°2 : «En lycée les élèves doivent réaliser des travaux personnels encadrés (TPE) en groupe. N’étant pas nécessairement de la même classe, ils utilisent le réseau social comme outil de communication et d’échange pour réaliser ce travail qui doit avoir une forme numérique».
    Cas N°3 : «En langue, les professeurs utilisent CLOE pour distribuer des documents sonores ou audiovisuels et le réseau pour un travail en commun sur l’écoute des documents».
    «Il faut aussi souligner que le fait d’utiliser un réseau social est un point d’entrée très intéressant pour mieux faire comprendre les règles de fonctionnement de ces outils mais aussi les risques et les chemins conduisant à une utilisation d’un Internet citoyen».

    AJ : Les propositions des constructeurs d’ENT ne manquent pas. Pourquoi avoir fait le choix de CLOE ?
    FB : «La solution retenue s’appuie sur un socle (ENVOLE) qui constitue la brique de base de la solution préconisée par le ministère lorsqu’aucune solution n’a pu être trouvée avec la collectivité territoriale. En Bourgogne, un projet commun avec les 5 collectivités concernées a vu le jour mais il n’a pas abouti principalement pour des raisons financières. Le projet CLOE est né dans ce contexte et dans le cadre d’un premier partenariat avec l’académie de Créteil. Les difficultés financières actuelles de nombre de collectivités expliquent le succès de cette solution».

    En conclusion sur la solution CLOE, François Bouard ajoute : «L’espace numérique de travail CLOE est adapté aux évolutions des usages du numérique généralement qualifiées de web 2.0.
    Cette avance par rapport aux ENT plus classiques est un atout non négligeable pour répondre aux défis que représente la formation des jeunes aux usages numériques de la société et pour leur donner les outils pour évoluer sereinement dans cet univers
    ».

  • Visite virtuelle d’une villa gallo-romaine

    Visite virtuelle d’une villa gallo-romaine

    ville galo romaine

    L’époque romaine voit l’émergence et la diffusion d’un modèle d’exploitation agricole fondé sur de grands domaines : les villas. La fouille de l’une de ces grandes exploitations, à Loupian sur le littoral languedocien, dévoile une facette du monde rural de la Gaule romaine, avec ses grands propriétaires qui partageaient leur temps entre otium (temps du repos et de l’étude) et negotium (le temps des affaires), ses domaines agricoles exploités par une main-d’œuvre d’esclaves.

    Entre la première ferme (Ier siècle avant notre ère) et la résidence luxueuse de l’Antiquité tardive, cette villa du Midi de la Gaule a connu des recompositions successives témoignant d’activités agricoles et artisanales diversifiées, et d’aménagements résidentiels à la mode des temps.

    Le site Internet invite à la découverte d’une résidence rurale qui a été minutieusement fouillée depuis les années 1960 et étudiée avec son espace domanial. Il témoigne du renouveau permanent de la recherche sur les villas en Gaule romaine, de l’état actuel des connaissances, et de la diversité des expressions architecturales à travers les provinces gauloises.

    «Plusieurs villas romaines de divers pays ont fait l’objet de modélisation 3D et de présentation d’images virtuelles. […] La spécificité de la visite virtuelle de Loupian est d’introduire la succession des états au fil des siècles, de présenter toutes les composantes d’une exploitation agricole et de donner à voir une partie des cultures». Christophe Pellecuer, conservateur à la DRAC Languedoc-Roussillon, auteur du site www.villa.culture.fr

    Explorer les trésors de Villa-Loupian : avec 4 reconstitutions de la villa, 250 photos, 150 plans, cartes et schémas, 30 extraits vidéos, un panoramique 360° de mosaïques polychromes exceptionnelles et des présentations animées… le site présente une mine de données vivantes accessibles à tout public. Un volet destiné aux enseignants et aux scolaires présente des explorations interactives de l’intérieur de la résidence et des espaces environnants, complétées par 12 fiches pédagogiques et 10 jeux.

    Cette production multimédia met en lumière l’opération exemplaire qui a associé l’État aux collectivités territoriales, et le partenariat avec la communauté de communes du nord du Bassin de Thau. Une équipe pluridisciplinaire composée d’archéologues, de restaurateurs, d’architectes, de médiateurs a concouru à la recherche, la préservation des vestiges et l’accueil du public sur le musée, qui a été créé en 2000 au cœur du site archéologique.

    Disponible en français et en anglais, cette visite virtuelle fait partie de la collection multimédia    «Grands    sites    archéologiques»    éditée    par le  Département de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la technologie, au Secrétariat général, en collaboration avec la sous-direction de l’archéologie de la Direction générale des patrimoines. Le site vient ainsi compléter une collection riche d’une vingtaine de sites multimédias qui permettent à un large public à travers le monde de découvrir ou d’explorer de façon inédite des sites patrimoniaux exceptionnels parmi lesquels figurent Lascaux, Saqqara, Saint-Denis ou les épaves corsaires de la Natière.

    Plus d’infos : www.grands-sites-archeologiques.culture.fr

  • Lancement d’une étude sur l’éducation numérique par Ludovia Magazine et l’ADF

    Quel est le poids des investissements dans les nouvelles technologies éducatives des collectivités territoriales ? Que coûtent le renouvellement des matériels chaque année ?  Quels choix stratégiques entre Tableaux Blancs Interactifs fixes ou mobiles, vidéoprojecteurs,… ?  Doit on équiper des classes informatiques ou équiper des élèves en ordinateurs portables ou tablettes numériques ? Que coûte à la collectivité le raccordement des établissements en haut-débit et quels frais de fonctionnement et d’abonnement cela implique t’il ?

    Voici quelques unes des questions que l’étude tentera d’élucider et qui permettra de mettre au jour le poids des TIC dans l’éducation au regard des investissements dans l’éducation globalement supportés par les collectivités (adaptation des établissements, modernisation des cantines scolaires, transports,…). La plupart de ces résultats devraient permettre d’évaluer les niveaux d’investissement national, effectué chaque  année par les collectivités locales et leurs évolutions, par type d’équipement, par Académie et par Région administrative française.

    Au delà des aspects quantitatifs qui seront mesurés sur une période de 6 années, (2008-2012) l’étude envisage de mesurer les écarts de politiques, les points de vues sur les méthodes de gouvernance, les limites à ne pas franchir ou à explorer en fonction des compétences devenues de plus en plus précises et restrictives des collectivités dans le cadre des projets de réforme attendus.

    Des partenaires constructeurs et éditeurs ont souhaité s’associer à cette initiative en apportant leur soutien financier, qui permet la réalisation effective de l’étude : FRONTER et INFOSTANCE/IT’S LEARNING, éditeurs d’ENT, PROMETHEAN et SMART TECHNOLOGIES, fabricants de Tableaux Interactifs et SFR, fournisseurs de services et solutions liés à la téléphonie et à l’Internet pour l’enseignement scolaire.

    Les premiers résultats de cette grande enquête seront présentés et commentés en avant-première lors des Universités d’été Ludovia à Ax-les-Thermes du 29 aout au 1er septembre, lors de la deuxième édition du séminaire «Etablissement du XXIème siècle et numérique» organisé en partenariat avec l’ADF où seront invités les responsables éducation des départements de France.

    Plus d’infos sur :
    L’Assemblée des départements de France : www.departements.org
    L’Université d’été Ludovia : www.ludovia.org/2011
    Ludovia Magazine : www.ludovia.com

  • PSA choisit telelangue pour former 10 000 salariés à l’anglais

    PSA déploie avec succès les solutions Blended Learning de Telelangue pour former 10 000 salariés à l’anglais dans 25 pays. Premier bilan après un an de mise en place : 97,3% de stagiaires satisfaits.

    PSA souhaite que l’anglais devienne la langue commune de travail du groupe afin de faciliter les échanges entre ses filiales internationales. Pour permettre à 10 000 salariés d’atteindre un seuil opérationnel d ici à 2012, le groupe automobile recherche une solution de formation en langues facilement déployable en multi-sites dans 25 pays (dont 11 majeurs), de qualité homogène, et individualisée en fonction des métiers de l’entreprise. Autres exigences : pouvoir former plus de salariés avec le même budget, offrir une gestion simplifiée et garantir des résultats validés par un certificat international.

    Après avoir réalisé des tests pilotes évaluant les offres de quelques acteurs internationaux, PSA choisit les solutions Blended Learning entièrement à distance de Telelangue. Un choix motivé par la capacité de ce dernier à mettre en place un projet de formation mondial répondant aux exigences d’efficacité et de coûts du groupe.

    En avril 2010, PSA et Telelangue décident de déployer des solutions Blended Learning individualisées selon les profils et les métiers pour 10 000 stagiaires en trois ans. Est proposé un éventail de formations de 120h, 80h ou 60h combinant un parcours d auto- apprentissage personnalisé sur le programme d’e-learning CyberTeachers, des cours particuliers par téléphone, des ateliers collectifs en classe virtuelle et un module de préparation en-ligne au test TOEIC.

    «En moins d un an, 3 800 salariés sont entrés dans le processus ce qui correspond tout à fait à nos prévisions», confirme Jean-François Martin, Directeur Formation et Recrutement du groupe PSA. «Il est trop tôt pour faire un bilan mais nous notons une appréciation positive, notamment le niveau d interactivité de la plate-forme CyberTeachers et le suivi précis par mail».

    A la fin du parcours, les progrès seront validés par le test TOEIC. Selon les cas, PSA et Telelangue ont établi des objectifs de niveau variant de 650 à 850 points au test. En cas de non atteinte des objectifs fixés en début de contrat, Telelangue offre à ses frais des cours jusqu’à l’obtention du résultat. C est la première fois qu’un organisme de formation s’engage sur des résultats dans le cadre d’un déploiement à grande échelle.

    Une ingénierie pédagogique conçue pour optimiser chaque étape du projet : un chef de projet unique est désigné chez Telelangue pour coordonner la mise en place et le suivi des formations. Pour cela, il s’appuie sur des outils de gestion automatiques et une équipe dédiée mise à la disposition de PSA dans le monde entier.

    Un système d’audit online permet de créer des plans de formation individualisés en fonction du niveau et de la spécialisation métier de chaque apprenant. Les programmes sont ensuite créés sur mesure parmi un catalogue de 218 métiers. Pour les cours par téléphone, le stagiaire choisit son professeur et réserve ses sessions directement par Internet. Des questionnaires qualité sont automatiquement envoyés au bout de cinq heures de formation afin de pouvoir ajuster le parcours si besoin est. Pour le suivi pas à pas des stagiaires, un outil de reporting est accessible à tout moment par le responsable de formation.

    Une équipe dédiée de 110 professionnels mobilisés dans 25 pays : Le Responsable Formation est accompagné par un chef de projets et par une équipe dédiée intervenant en simultané sur les quatre plates-formes internationales de l’entreprise (Europe, Amérique, Australie et Afrique), permettant ainsi de couvrir plusieurs fuseaux horaires. Plus de 100 professeurs sont mobilisés uniquement pour PSA et un service de coaching permanent est mis en place pour relancer les apprenants et les stimuler tout au long de leur apprentissage.

    Le département R&D interne de Telelangue a développé des interfaces exclusives afin d’assurer une parfaite coordination entre les outils d’information de PSA et ceux de Telelangue.

    A propos de Telelangue :
    Telelangue et son réseau mondial World Speaking est le leader mondial des cours de langue à distance pour les entreprises et les particuliers (800 collaborateurs, 300 000 stagiaires formés, 15 000 entreprises clientes, un réseau de 40 centres sur les 5 continents). Créateur des cours de langue par téléphone en 1981 et éditeur de solutions Blended-Learning spécialisées depuis 1997, Telelangue est aussi une école de langues avec plus de 600 professeurs natifs dans le monde entier. Telelangue propose une offre exhaustive de formations à distance et en face à face dans 18 langues d apprentissage.

  • Avec e-learning maker3, la formation à distance devient plus facile


    Avec son moteur de serious game, le logiciel repousse les limites de la pédagogie ! Tiré du principe ludique et interactif des jeux vidéo, le serious game (ou jeu sérieux) n’en garde pas moins un objectif inéluctable : former. De quoi séduire des apprenants réceptifs à ce type de formats originaux et attrayants. Véritable stratégie pédagogique, elle s’avère gagnante en termes d’adhésion des apprenants mais pose souvent des difficultés dans sa mise en œuvre…

    Avec elearning maker 3, e-doceo propose des «gabarit» c’est-à-dire des modèles de scénarii pédagogiques graphiques. Le concepteur injecte alors contenu brut de sa formation dans un cadre pré-formaté, le «kit contenu». Les quatre gabarits disponibles correspondent aux niveaux de la classification e-learning e2c (grille fondée par e-doceo pour hiérarchiser les degrés de scénarisation et de médiatisation), allant du questionnaire jusqu’au serious game.

    Un moteur de serious gaming est d’ailleurs embarqué dans l’outil auteur, avec un mini langage de programmation simplifié. De nombreuses autres avancées technologiques présentent une logique de scenarii conditionnels pour laisser libre place à l’imagination du concepteur (récupération d’indices dans une partie de jeu, déplacement d’objets, etc.).

    elearning maker 3 : nouveau look, nouveau potentiel
    La réalisation de parcours e-learning complets se voit facilitée et optimisée grâce à la performance grandissante du logiciel. L’ergonomie d’elearning maker a été affinée pour une prise en main plus rapide. L’accès au portail web e-doceo media store, dernier né chez e-doceo, permet l’intégration de médias personnalisés au sein des modules de formation. Ces mêmes modules s’exportent à présent vers les smartphones.

    Dévoilé en avant-première lors d’un événement privé réservé aux clients e-doceo et lancé officiellement le 5 avril dernier pendant le séminaire annuel du Club utilisateurs, elearning maker 3 est d’ores et déjà disponible et approuvé par de nombreux utilisateurs !

    «8 000 licences d’elearning maker sont aujourd’hui déployées dans le monde. Avec cette dernière version, e-doceo renforce son positionnement de leader de l’innovation et de la performance des outils auteurs» explique Jérôme Bruet, Directeur Général d’e-doceo. «Les nouvelles fonctionnalités du logiciel représentent une avancée considérable de cet outil. Le travail de développement réalisé par nos équipes anticipe de façon optimale les besoins des utilisateurs».

    De l’innovation sur des bases solides
    La version 3 d’elearning maker conserve bien entendu les fonctionnalités clés qui ont fait sa force et son succès. A retrouver au sein du logiciel auteur :
    – Plus de 45 activités pédagogiques
    – 3 modes de conception : scénariste, simple et expert
    – Un système de production multilingue
    – De nombreux exports
    – Une prise en main rapide

    Comme tous les outils d’e-doceo, elearning maker 3 est conforme aux normes SCORM 1.2 et 2004 (Sharable Content Object Reference Model) et AICC 3.5, qui assurent le respect de standards prédéfinis pour les contenus de formation. Une interopérabilité parfaite est donc possible entre les outils du monde de la formation, notamment avec l’ensemble des plateformes LMS du marché. La nouvelle version d’elearning maker vient parfaire la mise à jour complète de la gamme de solutions e-doceo, afin d’offrir une cohérence ergonomique adaptée aux formateurs, aux experts métiers et aux studios de production multimédias, tous niveaux de compétences confondus.

    A propos de-doceo :
    Editeur français de logiciels dédiés à la formation à distance, e-doceo agit de façon complète dans la création des projets e-learning de ses clients, opérant aussi bien au niveau technologique, que pédagogique et organisationnel. Créé en 2002, e-doceo est présent en France, Belgique, Pays-Bas, Suisse, Espagne, Canada, Mexique, Colombie et Océan Indien. La société s’est développée autour de trois pôles d’activités : l’édition de logiciels destinés au e-learning, la réalisation de programmes de formation à distance et l’accompagnement de projets e-learning.
    La qualité des services, la puissance des logiciels et l’expertise des équipes e-doceo satisfont  ses clients au quotidien : Adecco, AFPA, BNP Assurances, Cnam, Häagen-Dazs, Hachette Education, Interpol, Mondial Assistance, Monoprix, Natixis, Nathan, NorthgateArinso, Orange, Poweo, Randstad, Rexel, Roche, Sandoz, Total, UGC, Veolia Environnement, etc.