Auteur/autrice : Eric Fourcaud

  • Halte au WIFI dans les écoles !

    Halte au WIFI dans les écoles !

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    Mais quelles précautions ? En effet, comme cela a été le cas à la sortie du four à micro-ondes et du premier téléphone portable, les experts s’interrogent sur les effets nocifs que pourraient engendrer l’exposition des enfants aux micro-ondes générées par des appareils comme les téléphones portables ou l’installation du WIFI, alors qu’ils sont toute la journée en classe.

    La commission rappelle qu’il ne faut pas attendre des preuves cliniques et scientifiques avant de prendre des mesures, comme cela a été le cas par le passé pour l’amiante, l’essence au plomb et le tabac, au regard de ce que cela a coûté d’un point de vue sanitaire et financier.

    La commission préconise entre autres :

    • -de prendre des mesures afin de limiter l’exposition des personnes aux ondes des téléphones portables et autres technologies tel le WIFI, notamment les jeunes, sujets plus exposés aux risques pour le cerveau.

    -faire des campagnes d’information sur les risques des ondes à long terme sur notre environnement et sur la santé humaine, en particulier à destination des enfants, des adolescents et des jeunes adultes.

    A destination des enfants, le rapport est très clair, il encourage à interdire les téléphones portable et tout système WIFI émettant des micro-ondes dans les salles de classe, jusqu’à ce que la Science nous dévoile clairement les résultats sur leurs effets «nocifs».

    A l’heure où les tablettes font l’objet de toutes les discussions dans les établissements de France, voilà encore un paramètre qui vient peser dans la réflexion !

    La Commission préconise aussi d’entamer de nouvelles recherches sur le développement d’antennes de télécommunications et de nouveaux téléphones portables qui n’auraient aucun risque pour l’environnement et la santé publique … Utopie ou lueur d’espoir ?

    Plus d’infos :
    Rapport de Jean Huss du Conseil de l’Europe

  • Lancement du DVD « les gestes qui sauvent »

    Co-financé par ASSUREURS PREVENTION, l’Automobile-Club Médical de France (ACMF), et la Fédération Française de Sauvetage et de Secourisme (FFSS) et valorisé par un partenariat exemplaire avec la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris (BSPP), SAMU URGENCES de France, la Société Française de Médecine d’Urgence (SFMU), la Société Française de Médecine de Catastrophe (SFMC) et le Dr Pascal CASSAN, médecin-conseil national de la Croix-Rouge Française, le DVD «Les gestes qui sauvent» comprend 1h de courtes séquences vidéographiques et 250 écrans, répartis en 4 chapitres.

    1)     Premiers secours

    2)     Accidents de la vie courante

    3)     Risque routier

    4)     Catastrophes

    Refondu dans son graphisme et dans son ergonomie (le précédent DVD datait de 2003), enrichi des dernières recommandations officielles, ce nouveau DVD «les Gestes qui sauvent», réalisé par ESVproduction, est un outil de prévention et d’éducation sanitaire idéal pour :

    – chaque famille française, qui doit s’approprier et se doter de ce DVD citoyen, promoteur des gestes salvateurs en matière de secourisme et de risque routier,

    – les formateurs dans l’organisation de leurs sessions de formation,

    – les enseignants de tous les milieux scolaires et universitaires, dans la sensibilisation des élèves et étudiants à l’importance du premier maillon de la chaîne des secours,

    – le grand public comme outil de sensibilisation aux premiers secours.

    Plus d’infos : www.dvdgestesquisauvent.com

  • Des serious game par et pour les élèves avec GamePlay, la suite… en vidéo

    Des serious game par et pour les élèves avec GamePlay, la suite… en vidéo

    140620114e0c359b0854c-1Avec le projet GamePlay, chaque classe participante conçoit son propre jeu vidéo sur une thématique choisie avec l’enseignant. Au fil des séances avec l’équipe du Cube, les élèves réalisent leur jeu et le diffusent sur de nouveaux terminaux mobiles d’apprentissage : des tablettes iPads qui intègrent des applications de création graphique, de traitement des médias et de prise de notes pour les élèves.

    Avec la réalisation de ces «jeux sérieux» (plus communément appelés serious games), dont le contenu est personnalisé, les élèves participent avec leurs enseignants à la création de leurs propres supports d’apprentissage, en utilisant des moyens de réalisation et de diffusion numériques innovants.

    Un serious game personnalisable 

    Si le serious game se développe dans les usages pédagogiques, il est généralement présenté sous forme de logiciels conçus et réalisés par des éditeurs ludo-pédagogiques. Bien qu’utilisables par de très nombreuses classes, leurs contenus n’offrent pas réellement la possibilité d’être personnalisés par leurs utilisateurs.

    En proposant aux classes participantes à GamePlay d’imaginer leur propre «jeu d’apprentissage», les élèves deviennent ainsi les auteurs de leurs supports pédagogiques. Ils choisissent, avec l’enseignant, une thématique s’incluant dans leur programme scolaire, en lien avec leur territoire et l’histoire de leur classe.

    Les scénarios des classes

    La classe de CE2-CM1 de l’école Ferdinand Buisson à Chaville a peuplé la forêt de Chaville d’étranges personnages créés par les enfants. A Issy-les-Moulineaux, les élèves de CM2 de l’école des Colombiers ont construit leur scénario autour de l’astronomie, qu’ils ont étudié lors d’un séjour découverte.

    La classe de CM1-CM2 de l’école Maritain-Renan à Meudon travaille quant à elle sur le thème du théâtre et les CM2 de l’école La Ronce de Ville d’Avray sur celui de la musique.

    Enfin, la classe de CE2-CM2 de l’école du Centre de Vanves a choisi l’anti-conte comme base de leur jeu vidéo.

    Tout un programme…Pourquoi l’iPad ? La fabrication d’un jeu

    Les élèves sont amenés à utiliser une solution de création de jeu intuitive et facile d’accès afin d’en valoriser le contenu. Grâce au logiciel GameSalad, ils définissent le thème du jeu et sa jouabilité, apprennent à concevoir «l’habitat» du jeu, définissent les acteurs qui y vivent et les règles qui le régissent. Ils choisissent des actions possibles en pertinence avec la thématique, et construisent ainsi un outil pédagogique d’un nouveau genre.

    Ces tablettes tactiles permettent aux élèves non seulement de créer le contenu nécessaire à la réalisation de leur jeu (dessins, textes…), mais d’être également le «contenant» des jeux. Une fois finalisés, les jeux sont tous disponibles sur les différents iPads mis à la disposition des élèves par Le Cube.

    Ces tablettes sont également utilisées par les élèves pour alimenter le site Internet du suivi du projet, sur lequel les parents peuvent poster des commentaires et participer ainsi au projet de classe de leur enfant.

  • Ariège : 185.000 euros pour améliorer l’équipement informatique des collèges

    Lors de la réunion de la Commission permanente du 16 mai, les conseillers généraux ont décidé de renforcer l’équipement des collèges ariégeois en matériel informatique. 185.000 euros ont ainsi été affectés à cet investissement. L’objectif du Département est notamment d’améliorer le ratio d’un ordinateur pour cinq élèves, et de permettre aux collégiens de bénéficier des outils technologiques et pédagogiques nécessaires à leur formation. 93 ordinateurs et 61 vidéo-projecteurs seront notamment déployés dans le cadre de cette opération.

    Le Conseil général poursuit ainsi l’effort consenti depuis plusieurs années dans la prise en charge de l’acquisition des ordinateurs mis à la disposition des collégiens, avec la volonté de doter équitablement tous les établissements. Une démarche confortée par la mise en place conjointe des environnements numériques de travail, dont le déploiement s’est achevé en 2010 par l’équipement des collèges du Girbet à Saverdun, Victor-Hugo à Mazères et Joseph-Rambaud à Pamiers.

    Plus d’infos sur : http://www.cg09.fr/v2/win_communiques.asp?ADR=Pdf/

  • Economie locale et «durable» : le fil rouge de la politique éducative de la Région Midi-Pyrénées.

    Economie locale et «durable» : le fil rouge de la politique éducative de la Région Midi-Pyrénées.

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    Des lycées rénovés et des lycées tout neufs pour tout le territoire

    Dans un territoire plus grand que la Belgique, avec huit département étendus sur plus de 45 000 km2, voilà un vaste chantier que de maintenir des équipements en bon état pour tous les lycéens. Dans le cadre de ses compétences légales, la Région Midi-Pyrénées a donc pris soin d’entretenir les lycées et de rendre l’enseignement et l’accueil des jeunes, le plus agréable possible.

    Hormis l’investissement porté sur les laboratoires de langues et l’ENT (Environnement Numérique de Travail), une politique ambitieuse de rénovation, d’entretien et même de construction de neuf lycées depuis 2003 (Foix-Ferrières, Caussade, Tournefeuille…) a été engagée ; et pas seulement dans l’agglomération toulousaine car, nous le verrons, la Région s’attache particulièrement à entretenir son réseau d’enseignement à travers tout le territoire pour ne pas privilégier sa «capitale», déjà impulsée par un développement naturel.

    Après le dernier plan pluriannuel de travaux entre 2007-2012, qui prévoit notamment la construction d’un lycée neuf à Villefranche de Lauragais, presque 800 millions d’euros auront été consacrés à la rénovation et la construction d’établissements scolaires.

    Budget en berne : halte aux dépenses énergétiques trop lourdes !

    La Région vient d’adopter un plan «Midi Pyrénées Energies», doté de 150 millions d’euros, qui montre l’implication de la collectivité pour trouver des solutions pour réduire sa facture énergétique, comme par exemple, les énergies renouvelables.

    Les Lycées sont de gros consommateurs d’énergie avec 55% de leur budget englouti par la facture «chauffage». «Cette charge représente une part lourde et qui n’est pas directement productive pour le système éducatif», nous confie Nicole Belloubet
    Du dynamisme encore sur ce volet énergétique avec comme exemple : des bilans énergétiques mis en place dans les établissements ; un appel à projets lancé il y a environ six mois pour équiper l’ensemble des toitures des lycées de Midi-Pyrénées, soit 300 000 m2, en panneaux photovoltaïque ! Projet, qui, malheureusement, est en attente du fait des changements instaurés par l’Etat sur les aides accordés pour la mise en place  d’énergies renouvelables.

    Ecologie, développement durable et si on parlait «bio»

    La Région a en charge la restauration scolaire de ses établissements et sert 20 millions de repas par an. Et comme il faut être aussi «en phase» avec les évolutions sociétales et au besoin de manger mieux, la «cantine» doit adopter un nouveau look.

    Après l’avènement des «self» à l’école, il y a maintenant plusieurs années, il est temps de s’intéresser de plus près à ce que nous servons à nos enfants. Plus question de se contenter du classique «steak haché-frites», pourtant encore trop plébiscité par les destinataires… et bienvenue à l’éducation au goût. Vaste chantier là encore, que nous détaille Nicole Belloubet. «Nous essayons d’entraîner les établissements à proposer, au moins une fois par semaine, un repas avec des produits bio ou sous signe de qualité. L’intérêt de la démarche est multiple : rôle de santé publique, d’éducation au goût mais aussi enjeux pour l’agriculture locale».

    C’est ainsi qu’après deux programmes successifs «Lycées gourmands» et «Mangez bien», est née en 2009 l’opération «Adopte label attitude». La Région a choisi d’engager une action forte et volontariste capable de modifier les comportements quotidiens en matière de restauration (valoriser la production agricole de qualité, privilégier les circuits de proximité, créer des liens producteurs-consommateurs,…) mais aussi d’utiliser la restauration scolaire comme levier de développement (développement durable, amélioration de la santé publique…).

    En pratique, la composition des menus doit compter au moins trois éléments SIQO (Signe d’Identification de Qualité d’Origine) avec des labels tels que AOC, AOP, IGP, AB Label rouge… Les lycées qui y adhérent reçoivent une petite contrepartie financière, soit 1€/déjeuner/élève. En 2011, une enveloppe de 2M€ de la Région est dédiée à la politique «Label Attitude» et au financement des surcoûts liés à l’utilisation de produits bio ou SIQO.

    Sur 2010, 1100 menus ont été identifiés «Adopte label attitude», dans 89 lycées soit 87 450 élèves qui ont bénéficié du programme (soit une moyenne de 12,3 jours par lycée, qui était de 4 en juillet 2010, soit une accélération du dispositif sur la période de septembre à décembre 2010).

    Une plateforme régionale a ainsi été lancée pour organiser les circuits courts : www.offrealimentairemidipyrenees.compermet aux petits producteurs de s’inscrire et de se faire connaître auprès des restaurateurs scolaires car, comme le souligne Nicole Belloubet «la réussite de ce programme dépend beaucoup de la volonté de l’établissement».

    C’est aussi un programme qui se fait en concertation avec les principaux intéressés : les élèves. Ainsi, une enquête a été effectuée auprès des lycéens sur les produits de qualité. Sur 570 élèves interrogés en avril et mai 2010, il semble que les lycéens soient particulièrement sensibles aux questions liées à la qualité de leur alimentation. La qualité est, pour eux, identifiée en premier lieu par l’apparence du produit (forme, couleur, odeur), ensuite par l’appartenance du produit à un label puis par sa qualité nutritionnelle. Les produits les plus identifiés par les lycéens sont la viande (le poulet label rouge) et les produit laitiers (yaourts bio).

    D’autre part, 71% de ces élèves ont déclaré être satisfaits de la présence de produits bio dans leur cantine et 73% à répondre que le terroir est synonyme de «qualité». Cela confirme le bien fondé d’introduire des produits régionaux qui font sens aux yeux et aux assiettes des lycéens.

    La Région tisse sa «toile»

    La Région Midi-Pyrénées ne se limite pas à ses compétences légales en matière d’éducation, elle poursuit une politique volontariste qui vise à permettre à chaque jeune où qu’il soit, d’avoir la possibilité d’accéder à un enseignement.

    Nous avons vu les récents investissements dans la rénovation et la construction de lycées neufs ; la Région a également investi dans des établissements qui peuvent connaître une perte démographique d’élèves. Comme le souligne Nicole Belloubet, «les établissements scolaires sont des pôles de développement des territoires».

    Elle prend l’exemple du lycée d’Aubin dans l’Aveyron, petit lycée professionnel et technologique essentiellement centré sur le bois (spécialisé dans les métiers du bâtiment et de l’habitat). «Nous avons fait des travaux pour maintenir en place la filière bois ; cela conduit maintenant le lycée à vouloir participer à la création d’une école d’ingénieurs bois. Le lycée est donc en contact avec l’INSA (Institut des Sciences Appliquées de Toulouse, école qui diplôme environ 500 ingénieurs par an, dans huit spécialités), pour essayer de monter une filière bois qui comporterait, par exemple, une année d’études à Aubin»(…). «Toute cette dynamique contribue à maintenir des jeunes sur le territoire, c’est cela que nous recherchons». L’idée est d’avoir un réseau de formation sur l’ensemble du territoire.

    Il s’agit bien là de «tisser sa toile» et non d’un développement en «étoile» depuis le pôle toulousain, nuance sur laquelle insiste Nicole Belloubet. «Dans notre idée un peu idéale et peut être un peu naïve, nous pensons qu’un jeune qui veut faire une formation bois peut commencer ses études à Toulouse, passer un an à Aubin puis terminer à Millau ou ailleurs… c’est l’idée de construire un maillage des formations où les jeunes puissent circuler sur notre territoire».

    Les internats et le logement étudiant au cœur du débat

    Mais pour que ce maillage fonctionne, il faut «s’attaquer» à un deuxième volet : les internats. La Région a lancé dans ce domaine une campagne pour leur rénovation mais pas seulement ; elle engage également une réflexion sur l’internat alterné.

    Explications de Nicole Belloubet : «un jeune qui fait une formation en alternance et qui est un mois en formation et un mois en entreprise ; entreprise qui est située à l’autre bout du territoire, comment fait-il pour s’héberger ? Nous réfléchissons actuellement à un système d’hébergement alterné (…). Nous devons trouver, en collaboration avec le CROUS, qui habituellement loue du 1er septembre au 30 juin, des systèmes plus souples qui correspondent aux nouveaux parcours d’étude».

    Cette souplesse dont nous parle Nicole Belloubet ne s’applique pas qu’aux apprentis ; elle est aussi valable pour des étudiants qui vont passer un semestre à l’étranger et qui ont besoin de se loger l’autre semestre.

    L’Enseignement Supérieur et la Recherche, maillon de la chaîne «vertueuse» que s’attache à construire la Région sur son territoire.

    Enfin, dernier volet «à la une» en Région Midi-Pyrénées : l’Enseignement Supérieur et la Recherche. Des pistes de réflexion sont proposées dans le Schéma Régional de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, qui n’est encore qu’au stade de projet mais qui promet de faire avancer l’idée directrice de la politique de la Région en matière d’éducation, «une mise en réseaux des activités en toile mais pas en étoile».

    Ambitions de ce projet : Assurer la démocratisation de l’accès et de la réussite, être un acteur majeur dans l’économie de l’innovation et garantir un aménagement plus équilibré du territoire régional.

    Avant toute analyse, il est important de signaler que la Région souffre d’un taux de réussite au Bac en dessous de la moyenne nationale (66% en Midi-Pyrénées contre 72%), socle indispensable aux poursuites d’études supérieures. «Nous devons comprendre pourquoi nous avons ce résultat et nous avons l’ambition d’amener le plus de jeunes possible à un diplôme d’enseignement supérieur», souligne Nicole Belloubet.

    En effet, d’après le CEREQ (enquête génération 2007), plus un jeune est diplômé, mieux il s’insère professionnellement. «Accroître la réussite dans l’enseignement supérieur suppose désormais de travailler sur l’accès des jeunes issus des classes populaires qui sont 36% seulement à accéder à l’enseignement supérieur, là où les enfants de cadres sont plus de 70%. Il y a donc bien nécessité pour l’intérêt collectif de démocratiser l’accès et la réussite dans l’enseignement supérieur».

    D’autre part, elle évoque la nécessité pour l’étudiant d’avoir une bonne visibilité de son avenir, une fois le Bac en poche et parle d’une meilleure «fluidité» des parcours. Pour cela, la Région prévoit l’élaboration d’une cartographie de l’ensemble de l’offre d’enseignement supérieur. «Cette cartographie sera conçue pour répondre à un double objectif : d’une part, constituer un outil d’information pour les futurs étudiants, d’autre part, mieux connaitre et appréhender les parcours de formation, pour les professionnels de la formation» (…).

    «Je suis sur l’idée d’un continuum Bac-3/Bac+3, pour donner la possibilité aux jeunes de se projeter».

    Autre aspect du programme : la Recherche.

    Par ses chercheurs et ses laboratoires, la Région Midi-Pyrénées est dotée d’un potentiel exceptionnel. D’après la dernière analyse de l’INSEE (avril 2011), l’économie de l’innovation en Midi-Pyrénées n’a pas d’équivalent en France avec 4,2% du PIB consacrés aux dépenses publiques et privées de recherche et développement.

    Objectifs de la Région face à ce constat : contribuer au rayonnement de la recherche régionale, intensifier la valorisation économique de la recherche et renforcer l’innovation. Nous retrouvons le vecteur commun à tout ce que nous avons vu précédemment : l’aménagement du territoire. «Il faut construire une mise en réseaux et en cohérence des activités de recherche» ; et Nicole Belloubet nous donne l’exemple d’Auch, dans le Gers, territoire agricole sur lequel un laboratoire toulousain s’est installé pour mesurer les applications satellitaires qui peuvent être utiles à l’agriculture.

    «Cela ne veut pas dire d’implanter à Foix ou à Auch des grands laboratoires mondiaux, mais de faire en sorte qu’il y ait sur l’ensemble du territoire des plateformes d’accueil, qui ont une légitimité à être présent sur tel territoire». C’est bien le cas dans l’exemple cité ci-dessus.

    Ambition, justice et aménagement du territoire, voilà pour résumer la politique éducative de la Région Midi-Pyrénées avec un petit clin d’œil de notre interlocutrice sur le dernier point : «aménagement du territoire, car je suis persuadée que si les 2,5 millions d’habitants de la Région, venaient vivre à Toulouse, ça serait l’enfer !»

    crédit photo de Nicole Belloubet : Philippe Grollier

  • Le label Ecole Internet 2011, c’est parti !!!

    Le label Ecole Internet 2011, c’est parti !!!

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    Un dispositif simple et unique en France

    Initié par l’association Villes Internet en 2008, le dispositif Ecoles Internet a pour objet de promouvoir les usages d’Internet dans le cadre d’une égalité d’accès et d’appropriation pour tous les élèves des écoles primaires du territoire national français (métropole et outre-mer).

    Le dispositif Ecoles Internet repose sur un principe unique : les écoles sont invitées à venir remplir un questionnaire en ligne décrivant dans le détail les pratiques et usages d’Internet par les élèves, les enseignants, l’école, la communauté éducative.

    Ce dispositif permet de : 
    – constituer un réseau des écoles labellisées,
    – valoriser les initiatives, le partage et l’échange,
    – favoriser l’inscription de nouvelles écoles,
    – proposer des ressources éditoriales et techniques

    Ecoles-Internet en chiffres 
    en 2008, 68 écoles ont été labellisées
    en 2009, 57 écoles
    en 2010, 79 écoles
    soit un total de 204 labellisées en trois ans.

    •     380 écoles inscrites sur la plateforme (contre 120 en 2009 et 94 en 2008)
    •     1160 initiatives sont actuellement en ligne.
    •     566 membres du réseau des écoles-Internet animent leur espace
    •     Consultations du site : 8000 par mois, en moyenne et 300 par jour.
    •     Un courrier bi-mensuel est envoyé à 3500 abonnés
    •    Communication sur le réseau social Twitter 322 abonnés
    Cette année 2010, 78 écoles situées dans des villes-Internet, ont participé au label et 22 ont été labellisées. Et 71 écoles du dispositif ENR, mis en place par le ministère de l’Education, dont 20 labellisées.

    Un réseau d’élus avec Villes-Internet, plus de 1360 Villes-Internet nous accompagne pour développer les usages dans les écoles et animer des rencontres et des débats avec les membres de Villes Internet sur le développement des usages de l’Internet dans les écoles, les partenariats et les conventions avec l’Education nationale.

    Plus d’infos : ecoles-internet.net

  • 20 millions d’euros pour la ville numérique

    Doté de 20 millions d’euros, l’appel à projets ville numérique n°2 vise à soutenir «20 à 30 projets» de grandes agglomérations en matière de transports intelligents (autopartage, billettique sur mobile, stationnement…), de services publics mobiles (accès aux services et bâtiments publics, gestion de flottes de véhicules…) et d’information contextuelle (parcours touristique et culturel, visites de musées, informations adaptées en fonction du lieu et du moment…).

    Cette aide de l’État va permettre aux grandes villes d’accélérer la mise en œuvre de leurs projets de services mobiles sans contact et contribuer à créer les conditions de la généralisation de ces services à l’échelle nationale.

    Michel Destot, Président de l’AMGVF, député-maire de Grenoble, souhaite que ce premier appel à projets, qui cible exclusivement les services basés sur la technologie sans contact NFC, soit suivi d’un autre appel à projets pour aider les collectivités à bâtir la cité numérique de demain.

    Plus d’infos sur l’appel à projet :
    www.telecom.gouv.fr

  • Entreprises, comment réussir votre Premier Serious Game ?

    Vous avez un projet de jeu sérieux pour votre entreprise et vous cherchez de l’information ? Alors ne ratez cet évènement sous aucun prétexte ! Jeudi 23 juin et durant une matinée, directeurs généraux, responsable de formation et DRH se donnent rendez-vous pour partager autour d’une table, l’expérience de leurs projets Serious Game.

    C’est l’occasion unique d’en savoir plus sur les réalités de ce type de projets grâce à la participation exceptionnelle des responsables projets de ERDF, Suez Environnement, Destination Plasturgie et  Interfora, qui ont déjà conçu, développé et déployé des solutions de formation ou de communication utilisant des Serious Games.

    Comment  bien formaliser son projet ? Comment estimer réellement son coût et son efficacité ? Comment choisir un prestataire compétent ? Quels sont les pièges à éviter ?

    Toutes ces questions et bien d’autres seront abordées lors de deux tables rondes animées par Stéphane de Buttet et Christophe Michoud, experts en Serious Games et fondateurs de la société Simlinx.

    «Un projet Serious Game est un projet complexe qui présente des risques. Souvent, les grands donneurs d’ordre hésitent à s’engager dans un tel projet. Cette matinée sera l’occasion de confronter des idées et des expériences de projet de jeux sérieux différents et de faire émerger des conseils utiles pour les entreprises venant partager avec nous ce Serious Game Café. Cette conférence sera très enrichissante surtout pour les entreprises qui veulent se lancer dans l’aventure Serious Games». a déclaré Stéphane de Buttet, gérant de Simlinx, société de conseil et d’assistance en maitrise d’ouvrage de projet Serious Games.

    Des démonstrations exclusives de Serious Games seront projetées. La conférence sera suivie d’un cocktail apéritif propice aux échanges entre participants et intervenants.

    Plus d’infos :
    Serious Game Café – Jeudi 23 juin de 9h à 12h au Plastic EcoDesign Center, 39 rue de la Cité, 69003 LyonPour vous inscrire gratuitement et en savoir plus sur cet évènement : www.simlinx.com

  • Les résultats de l’enquête AFDEL/SNJV : constat d’une réduction significative des investissements R&D

    L’Association Française des Editeurs de Logiciels (AFDEL) et le Syndicat National du Jeu Vidéo (SNJV) remettent aujourd’hui à Eric Besson, ministre de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie Numérique les résultats d’une enquête à destination des Start up du logiciel et du jeu vidéo pour mesurer l’impact de la réforme du dispositif Jeune Entreprise Innovante (JEI) issue de la dernière Loi de finances pour 2011.

    Un sujet que le Conseil National du Numérique (CNN) a également mis au rang des ses priorités par la voix de son Président Gilles Babinet qui a exprimé son souhait de consulter les organisations professionnelles.

    Cette réforme a impacté notamment le volet «social» du dispositif en instaurant un double plafonnement des rémunérations et des cotisations par établissement et en instaurant une dégressivité à partir de la 4ème année du dispositif. Une réforme qui affecte non seulement la filière numérique mais également d’autres secteurs innovants tels les biotechs.

    Sur la base de cette enquête remise à monsieur Eric Besson, les pouvoirs publics disposent désormais d’éléments tangibles et objectifs susceptibles de faire évoluer leurs positions. En effet, cette enquête démontre que la réforme, qualifiée récemment de «balle perdue de la Loi de finances» par le Président de la République Nicolas Sarkozy, a impacté les entreprises sur leurs investissements en R&D, leurs embauches et leur compétitivité.

    Ainsi, 80% des entreprises réduisent leurs investissements en R&D (Recherche et Développement), 54% des entreprises ont déjà limité leurs recrutements liés aux activités de R&D et 17% ont même licencié. Considéré comme un facteur majeur pour les décisions d’embauche, le dispositif a désormais moins d’attraits. Avec un coût moyen de 66 236 € par entreprise depuis le 1er janvier 2011, la réforme a créé de l’instabilité fiscale puisque 79% des répondants ont connu une modification de leur taux d’exonération en cours de route.

    Patrick Bertrand, Président de l’AFDEL et membre du CNN a déclaré «Le Président de la République a été clair sur le sujet. Nous avons donc bon espoir que ces éléments tangibles remis au ministre conduiront à une modification de la réforme du dispositif en faveur de l’innovation». Nicolas Gaume, Président du SNJV d’ajouter «Le dispositif JEI constitue l’un des atouts majeurs de notre pays en matière de soutien à la R&D. De par sa simplicité de mise en œuvre et son application immédiate, il joue un rôle crucial dans le développement des acteurs du Jeu vidéo en France dont la moitié en bénéficie. Nous souhaitons donc un réexamen du dossier sur la base de ces éléments dans le cadre de la prochaine Loi de finances rectificative ou à défaut de la prochaine Loi de finances».

    La discussion parlementaire du projet de Loi de finances rectificative pour 2011 en cours à l’Assemblée nationale devrait s’inspirer des conclusions de cette étude. Des amendements sont déjà en cours de dépôt, afin d’éviter que le coup de rabot sur l’innovation ne soit définitif.

    A propos :
    L’AFDEL regroupe 250 éditeurs de logiciels et le SNJV regroupe 160 acteurs du jeu vidéo en France.