Auteur/autrice : Eric Fourcaud

  • Coopérer 2.0 : (R)évolution numérique et pédagogie

    La Fédération Nationale de l’Office Central de la Coopération à l’Ecole (OCCE) organise son Université d’Eté, du 7 au 9 juillet 2015, à Chaumont, sur le thème « Coopérer 2.0 : (R)évolution numérique et pédagogie ».

    L’usage des outils numériques va engendrer une révolution dans notre conception actuelle de l’école. Une nouvelle pédagogie voit le jour, modifiant le rapport au savoir des élèves, les modalités d’apprentissage, la posture des enseignants et projetant la classe « hors les murs ».

    Autant d’enjeux que l’Université d’Eté de l’OCCE se propose d’aborder avec l’éclairage et l’analyse de nombreux spécialistes.

    Plus de 300 personnes, enseignants, parents d’élèves, chercheurs, éducateurs, étudiants sont attendus sur les bancs de l’Université d’été de l’OCCE.

    Avec, entre autres :

    ·          Emmanuel Davidenkoff, directeur de la rédaction de l’Etudiant, chroniqueur sur France Info et Auteur du « Tsunami numérique » (Stock, 2014)

    ·          André Tricot, professeur à l’ESPE de Midi-Pyrénées et chercheur au laboratoire Travail et Cognition du CNRS de Toulouse

    ·          Bruno Devauchelle, Docteur en sciences de l’éducation et auteur de « comment le numérique transforme les lieux de savoirs (Editions FYP, 2012)

     

    Coopérer 2.0 : (R)évolution numérique et pédagogie – du 7 au 9 juillet à Chaumont (52)

    Renseignements, programmes et inscriptions : http://www.occe.coop/universite-ete

  • Le malaise persiste à l’Université

    Le prochain secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et la Recherche, nommé dans les prochains jours, aura fort à faire pour reconquérir les personnels de l’enseignement supérieur. Les chiffres du 2nd baromètre sur le moral des personnels des écoles et des universités françaises publiés vendredi 5 juin montrent que la fracture entre la communauté universitaire et le gouvernement s’installe.

    Cette année, plus de 2.200 enseignants, chercheurs et administratifs ont répondu au questionnaire en ligne, proposé par EducPros en avril, sur leur moral, leurs conditions de travail et leur vision de l’avenir.

    Résultat : le moral est toujours aussi bas

    Parmi les sources d’inquiétude :

    ·        70% des répondants ne sont pas enthousiastes pour l’avenir de leurs établissements.

    ·        Moins d’un tiers estiment que leur travail est reconnu à sa juste valeur dans la société.

    ·        Le sentiment de démotivation est partagé par 47% des sondés.

    ·        Moins d’un tiers des répondants estiment que les regroupements universitaires en cours (fusions, communautés, etc.) sont une bonne chose.

    ·        80% voient dans ces regroupements une source de stress

    Dans le même temps :

    ·        77% se déclarent fiers de travailler dans leurs établissements.

    ·        80% trouvent dans leur travail une source de satisfaction.

    EducPros poursuivra la publication des résultats du baromètre tout au long du mois de juin.

    Au programme : L’impossible équilibre entre vie privée et vie professionnelle pour les enseignants-chercheurs, l’épineuse question des salaires, l’implication des personnels dans l’insertion pro’ de leurs étudiants…

    Source : communiqué EducPros.fr

  • Enseigner l’informatique, éduquer au numérique : quels enjeux ?

    Enseigner l’informatique, éduquer au numérique : quels enjeux ?

    code-ecole-educationSelon Gilles Dowek de l’INRIA, Quand on parle d’informatique dans l’éducation, pour certains il est déjà trop tard, mais pourtant on peut aussi résumer l’objectif de la classe de partager avec les élèves un objet qu’ils connaissent bien (le numérique, les outils numériques) et d’un autre coté l’enjeu de l’école est aussi de les préparer à un métier !

    A titre d’exemple, pour le métier d’hôtelier, aujourd’hui le métier c’est beaucoup d’échanges d’informations avec des clients et pas essentiellement accueillir dans un établissement hôtelier qui devient plus ou moins accessoire pour le développement de ce type d’entreprise (ce qui était essentiellement le cas il y a quelques années).

    Par manque de formation au numérique (qui n’était pas dans leur cursus de formation) les hôteliers le paient aujourd’hui, car ils ont laissé des plateformes de type Booking ou autre Expedia prendre le métier de la réservation à la place des hôteliers et ils récupèrent 30% du chiffre des ventes en guise de commission. Ainsi, par manque de formation au numérique, les hôteliers se sentent désemparés et ne peuvent plus lutter contre ce phénomène.

    L’enjeu est de sauver d’autres métiers et c’est l’enjeu de l’enseignement de l’informatique dans nos établissements.

    Enseigner l’informatique dans tous les cursus et les diplômes et non pas uniquement dans les filières informatiques.

    Selon Frédéric Josué de Havas media, l’enseignant doit changer de rôle dans l’enseignement.

    Frédéric Josué relate des expériences personnelles de ses enfants qui réussissent grâce a des didacticiels sur Internet à apprendre à programmer des jeux comme Craft ou d’autres..

    « Aujourd’hui, sur ce réseau internet, on montre que l’enseignant n’est plus le seul pourvoyeur de connaissances. Il lui reste un rôle de qualifiant ou d’accompagnateur. Dans l’économie de la connaissance et du partage il y a des services ou des plateformes qui font de la désintermédiation entre les clients et les producteurs.

    Nos enfants passeront-ils par des services privés en ligne à la place du service public de l’enseignement au vu de la frustration apportée par le manque d’offre sur certains types d’enseignements apportés par l’Education Nationale ?

    Selon Philippe Mussi (ex-chercheur aujourd’hui Conseiller Régional PACA), il faut redonner le pouvoir aux citoyens en maitrisant le numérique.

    « En 1968 j’ai fait parti des établissements qui ont fait la réforme des mathématiques modernes. Déjà à cette époque on m’a appris ce que c’était qu’un algorithme alors qu’il y avait tout juste quelques machines à cartes…

    Il y a eu aussi la même opération sur un programme dans les années 70 qui souhaitait former tous les jeunes militaires à l’informatique.

    Ce nouveau plan présenté aujourd’hui (Plan Numérique) où l’on souhaite faire apprendre le code dans les écoles est peut être une bonne chose, mais l’hétérogénéité entre les collectivités par les moyens qu’elles peuvent mettre ou qu’elle veulent mettre dans les établissements et les écoles font que tous les jeunes ne seront pas logés à la même enseigne, car le niveau d’équipements et d’investissements seront différents selon les établissements.

    …Ce qui nous paraît essentiel, c’est par contre de donner le pouvoir au citoyen de se réapproprier le fonctionnement de la technologie et des réseaux internet. L’éducation aux media est donc essentielle dans notre apport à la formation des futurs citoyens…

    Comme le Monde est rentré dans l’école, plus personne n’imagine de ne pas utiliser internet à l’école dans le cadre de son enseignement. La vogue des « makers » est essentielle, car il faut avant tout apprendre aux jeunes à produire des choses et ne pas être uniquement des consommateurs de l’internet et des technologies.

    « Le danger est de ne plus maitriser les outils comme ne plus maitriser l’information qu’il y a sur Internet » précise également Jean-Yves Capul.

    Dans les contenus de l’enseignement on constate qu’il n’est plus nécessaire d’apprendre des choses qu’il y a déjà sur internet, mais se concentrer sur l’exploitation de ces informations dans les programmes (pour les programmes de physique par exemple cela a été fait).

    Cette information et cet apprentissage doivent se faire dans un contexte disciplinaire bien entendu et non dans une discipline dédiée.

    Aujourd’hui l’essentiel est de savoir maitriser les logiciels que l’on utilise, dans l’éducation nationale on utilise la plupart du temps des logiciels libre et la culture du libre, l’essentiel est de connaître les limites de ces logiciels.

    Selon Jean-Yves Capul de la DNE,  aucune discipline ne peut aujourd’hui s’affranchir de contenus numériques et de technologies numériques. L’apprentissage et les compétences générales transversales sont en prises avec la philosophie du numérique.
    Le numérique sert le mode projet notamment. On peut coder, mais aussi produire des vidéos, des images, des machines sans que l’on passe par la maitrise d’un langage informatique. Ces savoir-faire ou ces techniques numériques, seront plus à la portée de la majorité des enseignants que l’enseignement de l’informatique et du code proprement dit.

    En guise de conclusion, Jean-Marc Merriaux rappelle que 60% voire 100% de nos métiers n’existeront plus dans une 50taine d’année ; il est donc évident que l’enseignement doit nous préparer à ces changements.

     

    Table ronde ORME 2.15 ; prise de notes Eric Fourcaud

    Animation : Jean-Marc Merriaux, directeur général de Réseau Canopé.

    Jean-Yves Capul, chef du Service du développement du numérique éducatif du  ministère de l’Éducation nationale.

    Gilles Dowek, directeur de recherche à l’Inria.

    Frédéric Josue, conseiller exécutif auprès de la direction de Havas média France.

    Philippe Mussi, vice-président d’Open Data France, conseiller régional délégué au numérique et à la recherche au Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur.

     

  • Les écrans interactifs en-tête du programme éducatif numérique Fatih

    Les écrans interactifs en-tête du programme éducatif numérique Fatih

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    La Turquie avec son programme ambitieux FATIH lancé par le Ministère de l’Education, a pour projet d’équiper plus de 40 000 établissements scolaires, de tablette, tableau blanc interactif et écran interactif. La Turquie a pour objectif de récupérer un retard majeur quant à sa performance éducative et améliorer l’égalité des chances dans l’éducation publique.

    Dans la perspective d’un apprentissage efficace, écoles maternelles, classes de niveau primaire et secondaire de toutes les écoles, enseignants et élèves seront dotés de tableau blanc interactif, et de l’infrastructure de réseau internet.

    A la suite de son programme et après la distribution de tableaux et tablettes interactives, le gouvernement turc a entamé l’équipement des établissements scolaires à l’échelle nationale avec près de 500 000 grands écrans interactifs de 65 pouces.

    Projet Fatih, pourquoi choisir l’écran interactif ?
    Les écrans tactiles interactifs (ETI) ont été exclusivement choisis pour mener le programme Fatih suite à leurs caractéristiques performantes et aux facilités d’usage que présentent aux utilisateurs.

    Les écrans numériques interactifs présentent de multiples avantages pratiques. Dans un pays où les températures peuvent se révéler excessives, travailler avec un écran tactile évite d’avoir recours à un vidéoprojecteur devenu obsolète et qui générait une forte chaleur du fait de son système de ventilation.

    Les écrans interactifs, outre l’avantage de fonctionner sans vidéoprojecteur donnent à l’enseignement un côté plus attractif et motivant. Ils offrent des niveaux de luminosité exceptionnellement élevés avec un excellent contraste permettant une visibilité complète dans des conditions bien éclairées. Dotés d’une résolution Full HD, les ETI dynamisent le contenu des cours et le rendent plus vivant.

    Les écrans interactifs donnent accès à des outils collaboratifs plus performants encore que les tableaux blancs interactifs (TBI) dont l’utilisation nécessitait celle d’un vidéoprojecteur et présentait une interface moins lumineuse. L’écran interactif tactile est très simple d’utilisation et ne demande pas de calibrage, une seule pression digitale permet de rentrer en interaction avec l’enseignant et les élèves de la classe.

    Le coût du projet Fatih
    Avec FATIH, il s’agit bien pour la Turquie de rentrer de plain-pied dans la modernité grâce à un investissement majeur dans les Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement (TICE).

    Pour mettre en place son projet novateur et ambitieux pour le pays, la Turquie aura besoin de 4,3 milliards de livres turques financés par le ministère des transports. Ce budget inclue dans un même temps la mise en place pour l’ensemble des enseignants d’une formation initiale puis continue aux TIC (Technologie de l’Enseignement Interactif) instaurée par le Ministère de l’Education.

    Ce dernier, à l’origine du projet FATIH aura soin de veiller à l’utilisation réelle des TIC au sein des établissements dans 620 000 classes. Il aura la charge d’offrir une infrastructure logistique opérante pour les rendre performantes et efficaces. Le programme FATIH fournira de même des logiciels éducatifs numériques compatibles aux programmes d’enseignement.

    L’effet du projet Fatih
    Prévu pour être achevé au début de 2016, le programme Fatih a été remarqué par les commentateurs comme étant responsable d’une hausse significative dans les marchés des technologies interactives.

    chiffre_solutions_interactives

    Loin de la Turquie, les écrans interactifs tactiles commencent à être utilisés petit à petit dans l’enseignement en France. Ils présentent une alternative avantageuse aux classiques TBI.

    *La société tbi-direct.fr (www.tbi-direct.fr) conseille les écoles et distribue des écrans interactifs adaptés au monde de l’enseignement.

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  • Quelques conseils de survie pour le professeur avec un tableau numérique

    Quelques conseils de survie pour le professeur avec un tableau numérique

    Man frustrated with his laptop computer on white backround

    [info]1. Est-ce que vous essayez de comprendre le problème et de continuer votre présentation en numérique
    2. Est-ce que vous abandonnez ? vous passez à un autre sujet, ou vous retournez à un mode de présentation plus traditionnel.
    Dans le cas numéro 1 vous prenez le risque de transformer votre présentation en séance de test, au détriment de la matière présentée.
    Dans le cas numéro 2 vous perdez le bénéfice de la présentation numérique.[/info]

    Vous allez de façon bien naturelle blâmer l’ordinateur, et vous avez beau jeu puisque ce dernier ne peut guère répondre… Néanmoins il faut savoir qu’en 2015 un ordinateur ne plante presque plus « par lui-même ». Ceux qui ont connu Windows 3.1 il y a une vingtaine d’années ont expérimenté les plantages systèmes fréquents, aujourd’hui c’est plutôt rare, même très rare….

    Alors, quel est le coupable ? C’est le plus souvent un comportement imprévu de l’ordinateur ou du tableau numérique interactif, une situation face à laquelle vous ne savez pas comment réagir.
    Pour vous aider, voici quelques conseils pour vous aider à mieux maîtriser un environnement TNI

    Conseil 1 : Connaissez votre zone de confort et progressez pas à pas

    C’est l’essence même de l’apprentissage de l’informatique, il y a toujours un ensemble de choses que l’on maitrise et un ensemble de choses que l’on ne maitrise pas ; et l’on progresse en faisant des essais/erreurs.
    Avoir expérimenté une fois ne suffit pas pour le montrer en public : il vaut mieux l’avoir fait 5 fois et plus.

    Pour appliquer ce dernier conseil, il faut
    • passer du temps en dehors du temps de présentation à réaliser des essais « à blanc » ;
    • ne pas hésiter à repousser le moment ou vous allez utiliser quelque-chose de nouveau, ne présentez en public que ce que vous connaissez sur « le bout des doigts ».

    Conseil 2 : Maîtrisez votre environnement TBI
    Une installation de TBI fait intervenir de nombreux composants, il suffit parfois d’un léger changement pour que l’ensemble ne fonctionne plus.

    Voici quelques causes possibles de dysfonctionnement d’un TNI :
    • le défaut de charge ou les piles du stylet
    • Un changement d’ordinateur
    • Un changement d’un câble (USB pour l’interactivité ou câble video)
    • Un changement de la place du port USB connecté pour l’interactivité
    • Un changement de la définition de l’ordinateur
    • L’installation d’un nouveau programme (qui n’est pas nécessairement lié au TNI)
    • (….)

    Concernant le stylet, il se recharge sur batteries, assurez-vous laisser le TBI branché pour que ce dernier se charge régulièrement la nuit, si votre stylet fonctionne sur piles, ayez toujours à disposition un jeu de piles neuves.
    En ayant un ordinateur dédié au TNI, réservé à cet usage et qui ne change pas de place, on limite les risques de dysfonctionnement ; on s’assure ainsi que l’on dispose à tout moment d’un système prêt à l’emploi.

    Conseil 3 : Evitez les systèmes sans fil
    Maintenant tout peut devenir sans fil,
    • la liaison ordinateur-réseau (wifi)
    • la liaison ordinateur-écran (clef HDMI)
    • la liaison ordinateur-clavier
    • la liaison ordinateur-souris
    • ….
    Bien entendu toute liaison sans fil apporte un agrément d’utilisation, mais dans la mesure du possible, les liaisons sont à éviter, car elles peuvent créer des latences et sont souvent moins fiables.
    Plus que l’agrément d’utilisation, le professeur doit rechercher avant tout la fiabilité, au moment de l’installation de votre TBI, demandez du « filaire ».

    Conseil 4 : Paramétrer les mises à jour Windows une fois par semaine
    Voilà une situation que vous souhaiterez éviter :
    Vous avez une présentation bien huilée, et vous arrivez une dizaine de minutes en avance, et en allumant votre ordinateur, vous faites 1 ou 2 tests et le comportement de votre ordinateur n’est pas satisfaisant, vous lancer un redémarrage de Windows et … l’application des mises à jour Windows se met en marche, et ne vous laisse pas la main pendant 20 minutes…
    Sachez que par défaut Windows s’autorise à mettre à jour votre système tous les jours ; il est conseillé de mettre cette mise à jour toutes les semaines et à un moment ou cela ne risque pas de vous interrompre pendant une démonstration.

    misesajour

    Conseil 5 : Enlever l’économiseur d’écran et désactivez le mode économie d’énergie
    Si vous laissez ces options par défaut, vous êtes obligés de revenir régulièrement à votre clavier pour réveiller votre ordinateur qui se met en sommeil après un certain temps d’inactivité, c’est une situation ennuyeuse pour le présentateur, c’est un point que l’on peut facilement gérer depuis l’économiseur d’écran ;

    eco-ecran

    Conseil 6: limiter tous rappels de mise à jour
    De nombreux programmes vont, quand on les installe par défaut, régulièrement chercher des mises à jour « en tache de fond »
    Quand vous travaillez seul sur votre ordinateur, la gêne est minime, mais lorsque votre ordinateur annonce au milieu d’une de vos explications « la base de données de votre antivirus a été mise à jour », ou bien « une nouvelle version de Java est disponible », cela peut être déstabilisant.

    Voici nos conseils :
    Mettez votre antivirus en mode silencieux
    Enlever les mises à jour automatiques des programmes suivants :
    • Acrobat reader
    • Flash Player
    • Mozilla Firefox
    • Les pilotes d’imprimantes
    • Java
    • …

    [info]En conclusion, on pourra relativiser l’expression « conseil de survie », elle est certainement un peu racoleuse ; elle fait principalement écho à la montée d’adrénaline que vous avez peut-être connue en tant que professeur devant faire face à l’imprévu. On peut rectifier en disant qu’il s’agit plus de conseils de gestion maitrisée de l’environnement technique, le professeur doit être « en situation de contrôle de ses outils » pour que toute son énergie soit concentrée sur l’approche pédagogique.[/info]

    Cet article a été rédigé par un responsable support technique de chez tbi-direct.fr, distributeur spécialisé en solutions interactives (écran tactile interactif, TBI fixe et mobile, vidéoprojecteur interactif) : http://www.tbi-direct.fr/ecran-tactile.html

     

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  • La Turquie investit dans l’éducation numérique

    La Turquie investit dans l’éducation numérique

    fatih_projet
    Avec ces chiffres qui font tourner la tête, la Turquie a choisi de frapper un grand coup pour « doper » son système éducatif, jugé peu performant, et donner à tous les mêmes chances de réussir à l’école. Pour y parvenir, elle a tout misé sur le tableau numérique interactif, les nouvelles technologies, les fameux TICE (Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement), qui investissent les classes du monde entier.

    Fathi, un projet d’envergure nationale

    Ce nom, Fathi, en dit déjà long sur l’ambition du projet. En effet, il fait écho au Sultan Mehmet, encore appelé Fatih le Conquérant qui, en 1453, conquit Constantinople (l’actuelle Istanbul), et initia de profonds changements en Europe, les prémices de l’époque moderne selon certains historiens…

    Entrer dans une nouvelle ère de modernité… Telle est justement l’idée maîtresse du projet Fatih. Lancé en 2012, il s’inscrit dans une démarche globale de réforme de l’éducation turque, voulue par le premier ministre du pays, R.T Erdogan. Prévu pour une durée de 3 à 5 ans, il vise à doter tous les établissements publics du pays (primaires et secondaires) en TNI. Quant aux élèves et professeurs, ils devraient tous recevoir gratuitement une tablette numérique chargée de contenus pédagogiques ciblés, pour remplacer les manuels scolaires (et alléger les cartables !). Des formations sont également prévues pour les enseignants, afin qu’ils apprennent à utiliser efficacement ces nouveaux outils mis à leur disposition.

    L’avancée du projet TNI et son impact réel

    Peu d’informations évoquent la progression significative du projet. On sait juste qu’en 2013, 10.000 écrans numériques étaient installés dans 300 établissements et plus de 62000 tablettes distribuées. A ce jour, le projet se poursuit, mais il semble encore loin de son terme, programmé initialement en 2015.

    Côté impact sur l’enseignement et les apprentissages, là encore, les annonces ne sont pas nombreuses. Un rapport (2013) a toutefois permis de dresser un premier bilan…

    D’une manière générale, l’étude a montré que l’attitude dans les classes avait changé : augmentation de l’attention des élèves, meilleure participation, échanges élèves/professeurs favorisés et montée du travail collaboratif. Preuve que l’intérêt est déjà au rendez-vous.

    Parallèlement, quelques limites ont été soulevées. Elles visent principalement les formations des enseignants, jugées insuffisantes pour une maîtrise profitable des TICE. Par ailleurs, les contenus pédagogiques proposés avec les tablettes et TBI présentent des faiblesses. Enfin, comment parler d’égalité des chances quand les élèves n’ayant pas d’accès Internet chez eux se trouvent dans l’impossibilité d’utiliser leur tablette à la maison ? Autant de points que les détracteurs du projet avaient redoutés.

    Quel avenir pour le projet Fatih

    Certes, le projet a fait grand bruit, ne serait-ce que par les formidables perspectives de marché qu’il ouvre dans le domaine des nouvelles technologies dédiées à l’enseignement. Toutefois, il ne faudrait pas oublier l’enjeu premier : faire progresser qualitativement l’enseignement en Turquie.

    Investir massivement dans des dispositifs interactifs, certes, mais au niveau du projet Fatih, ce qui importe plus que les matériels, c’est ce qu’ils contiennent (ressources pédagogiques, logiciels de gestion de classe) et comment ils vont être utilisés pour en tirer une réelle valeur ajoutée (formations et suivi des utilisateurs). Sur ce plan, il semblait persister des lacunes en 2013.

    Le déploiement n’étant visiblement pas terminé, des améliorations peuvent encore intervenir. Et finalement, ce monumental projet Fatih servira peut-être d’exemple à d’autres nations en quête d’un nouvel élan pour leur système éducatif et désireuses de rattraper leur retard en termes de TICE.

  • La Bibliotab 120 T, une armoire modulable de rangement, de sécurisation et de stockage pour tablettes numériques

    La Bibliotab 120 T, une armoire modulable de rangement, de sécurisation et de stockage pour tablettes numériques

    ARMOIRE MODULABLE DE RECHARGEMENT,
    DE SECURISATION ET DE STOCKAGE POUR
    TABLETTES NUMERIQUES.
    Marque et modèle déposés – Copyright MDSYS
    LA BIBLIOTAB 120 T

    Armoire à étagères modulables adaptable à tous types de tablettes jusqu’à 12,5’’. qui comporte 8 étagères avec 15 séparations verticales réglables de 5 mm en 5 mm.

    bibliotab120T

    Dimension des étagères : largeur 34 cm X profondeur 36 cm. Soit 8 casiers modulables : largeur 34 cm X profondeur 36 cm x hauteur 20,5 cm. Comprenant Blocs d’alimentation 12 prises IEC ( 4 X 3 ) en standard et 3 X ou 6 X ou 9 X ou 12 X HUB 10 ports logés dans le compartiment électrique central fermé par une trappe dans sa version pour 120 tablettes. Hub de rechargement délivrant 2, 1 Ampères par port permettant la charge rapide des tablettes. Compartiment électrique central pouvant intégrer sur 8 étagères hubs et alimentations : Hauteur 108 cm x Largeur 23,5 cm. Serrure sécurisée 3 points. La Bibliotab 120 T est livrée avec les câbles USB / Micro USB pour la recharge. [callout]Caractéristiques techniques : Poids à vide : 50 KG . Dimension sans les pieds : Hauteur 108 cm X largeur 95 cm X profondeur 40 cm. Dimension avec les pieds : Hauteur 169 cm X largeur 95 cm X profondeur 40 cm.[/callout] L’armoire Bibliotab a été conçue pour protéger, sécuriser et recharger jusqu’à 120 tablettes 7, 8, 10 ou 12,5 pouces. Grâce à ses séparations réglables de 5 en 5 mm, vous pouvez configurer votre armoire Bibliotab à votre convenance. La Bibliotab fabriquée en aluminium est la plus légère de sa catégorie ; elle est aussi très solide. Les câbles USB sur micro USB pour le rechargement sont livrés et intégrés dans l’armoire, ce qui permet de récupérer les chargeurs livrés avec les tablettes pour une utilisation à domicile par exemple. Plus d’informations sur  Gallerie Photo de la Bibliotab 120 T
    bibliotab2 bibliotab1 bibliotab3
     

    PUBLI-COMMUNIQUÉ

  • L’usage du TNI en classe pour faciliter le travail de l’enseignant

    L’usage du TNI en classe pour faciliter le travail de l’enseignant

    Repousser les limites du matériellement possible

    Entre révolution et évolution, rupture et continuité, l’introduction d’un TNI dans une salle de classe constitue sans doute un moyen à privilégier pour faire entrer l’école dans l’ère du numérique, c’est aussi, avant tout, le moyen donné à l’enseignant de s’affranchir de bon nombre de contraintes dans la préparation de supports au travail collectif, de repousser les limites du matériellement possible, au bénéfice de son enseignement et de ses élèves…

    D’emblée, le tableau numérique et son logiciel apportent une réalité autre, des réponses nouvelles dans l’usage d’un tableau :

    • la surface et l’affichage sont virtuels…et potentiellement permanents…On peut dupliquer, enregistrer, rappeler un contenu, une trace d’activité… On n’efface plus le tableau définitivement…un affichage ne remplace plus l’autre…Le travail effectué par l’enseignant dans le cadre de la préparation du tableau est désormais durable, c’est un investissement…
    • les outils numériques mis à disposition pour tracer des objets (lignes, formes géométriques…), les attributs disponibles (couleurs, épaisseur des tracés, remplissage…), les possibilités de manipulation (positionnement, agrandissement, rotation, recopie, regroupement)…sont facilitateurs…Pour l’enseignant, tout ce qui est nécessaire à la préparation de son support est à portée de main…

    Simplifier sa préparation de classe

    Les perspectives ici offertes favorisent le retour du tableau au statut de référence collective ; les moyens existants pour réaliser les documents individuels que l’on photocopie sont transférés au tableau… Les tracés deviennent faciles…

    Ainsi, quel que soit le niveau d’enseignement, quel que soit le champ disciplinaire, est-il désormais aisé de réaliser des modèles d’écriture, des quadrillages pour des activités de mathématiques (tableaux à double entrée, repérages et déplacements, symétrie axiale, pavages et mesures d’aires…), des tableaux et repères pour le traitement de l’information et la production de graphiques… Les situations qui nécessitaient jusqu’alors des constructions parfois compliquées et des préparations souvent chronophages ne sont plus à redouter…

    ecran_fonction ecran_lignes
    ecran_symetrie ecran_tableau_double_entree

    ecran_grilleLignes et quadrillages peuvent être obtenus de plusieurs façons différentes :

    • un utilisant les outils graphiques proposés (lignes, formes géométriques…) et les possibilités d’alignement et d’assemblage
    • en affichant en arrière-plan la grille prévue pour le positionnement des objets sur la page
    • en réalisant un copier/coller d’un extrait d’une feuille de calcul réalisée au moyen d’un tableur (c.f. ci-contre)

    Mémoire collective conservée

    Quelle que soit la démarche suivie, à l’issue de la séance de travail, lignes, quadrillages, repères orthonormés, frises, tableaux, cartes, schémas…portées musicales… ne disparaissent jamais tout à fait… Sauvegardés, archivés, les fonds réalisés restent toujours disponibles pour un nouvel usage… pour servir tels quels ou bien pour être adaptés, revisités. A cet effet, certains logiciels accompagnant les tableaux numériques mettent à disposition de l’utilisateur une bibliothèque personnalisable. C’est ici que les éléments susceptibles d’être fréquemment utilisés gagneront à être rangés de façon privilégiée.

    Si l’utilisateur a la faculté d’enregistrer le contenu du tableau, le support, en amont de l’activité, en vue d’une utilisation ultérieure, il peut également en effectuer une copie en aval, à l’issue de l’activité menée en classe, et l’exploiter… Sauvegardée sous forme d’image, la trace du travail collectif pourra ainsi être archivée afin de tenir lieu de témoignage, de référence pour la classe. Elle pourra également être diffusée… Utilisée pour accompagner un résumé, la trace écrite de la séance… plus qu’une illustration, ce sera pour certains élèves une évocation plus signifiante que celle des mots… Mise en ligne sur un Espace Numérique de Travail…communiquée… elle contribuera à la liaison familles-école…

    C’est dès les situations les plus ordinaires que le tableau numérique interactif prend toute sa mesure…un outil pour faire autrement…mieux…davantage…tout simplement…

     

    *La société tbi-direct.fr (www.tbi-direct.fr) conseille les écoles et distribue des TNI adaptés au monde de l’enseignement.

    Voir les tutoriels vidéos des formateurs TICE.

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  • Les outils numériques au service du handicap

    Les outils numériques au service du handicap

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    Les écoles exclusivement réservés aux personnes en situation de handicap se font rares et ses élèves doivent s’adapter aux classes classiques avec un interlocuteur ou une aide permanente pour assister et participer au cours au même titre que les autres élèves.

    Et, il est vrai qu’il est souvent difficile pour un enseignant de faire profiter de la même richesse de cours et de contenu à deux élèves avec des besoins distincts. C’est à ce moment qu’intervient les équipements numériques tels que le tableau blanc interactif, le vidéoprojecteur interactif, la tablette numérique et le visualiseur.

    Les solutions interactives s’adaptent à chaque handicap

    Les personnes en situation handicap aiment se sentir comme les autres, mais aussi que l’on prenne en compte leur différence. Lors de son utilisation, les solutions interactives épousent parfaitement cette contradiction et offrent la possibilité aux personnes avec un handicap de transcender le handicap.

    L’interaction instantanée, le partage de contenus et autres options proposées par les solutions interactives permettent aux enseignants d’individualiser les cours et ainsi d’être de proposer un cours adapté aux besoins de chacun. Cela est un point essentiel, car ce qui est facile et rapide à comprendre pour un élève peut demander un effort cognitif énorme pour une personne handicapée.

    Les outils numériques comme par exemple, la tablette numérique connectée à un tableau blanc numérique est un outil très pratique pour une personne à mobilité réduite, car cela évite les déplacements en classe sans pour autant réduire sa volonté de participer.

    Le paperboard numérique est utilisé par des élèves à déficience visuelle, la marque Mimio a créé ce produit sous le nom de MimioCapture : des stylets électroniques intègrent un émetteur directement rattaché à la barre interactive Mimio et permet d’enregistrer instantanément les écrits du professeur sur le tableau qui seront retranscrits sur l’écran de l’ordinateur de la personne malvoyante.

    Le tableau blanc interactif, du fait de son utilisation intuitive, est moteur pour des autiste souhaitant pouvoir d’exprimer et interagir. Il en est de même pour les logiciels proposés qui sont souvent plus adaptés aux spécificités mentales de chacun qu’un tableau traditionnel. Certains logiciels collaboratifs tel que SMART Bridgit, propose aux élèves ne pouvant quitter leur domicile, de profiter et d’intervenir à distance pendant le cours sur le tableau interactif de la salle.

    Quelques projets et solutions remarquables

    Le projet Eyeschool, développé initialement par THALES, est un dispositif numérique nomade pour l’accès à la lecture, et la prise de note pour les personnes déficientes sensorielles et les élèves présentant des troubles spécifiques du langage dans un parcours d’éducation et de formation professionnelle. Il est expérimenté à l’heure actuelle auprès de 400 élèves avant de programmer un déploiement national.

    Le kit TadeoBOX, quant à lui, permet aux personnes sourdes et malentendantes de participer aux cours sans interprète. Le concept est simple, il propose via une webcam un interprète ou un transcripteur à distance. Les options disponibles sont la transcription instantanée de la parole, la visio-interprétation en langue des signes et le visio-codage en langue française. Commercialisée sous forme de kit, c’est la solution de communication incontournable pour les malentendants qui souhaitent gagner en autonomie et réussir leur intégration.

    La marque SMART Technologies France en association avec le GIE Tableaux Interactif du Centre, ont établi avec l’UNAPEI (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis) une convention de partenariat proposant aux adhérents de bénéficier d’une tarification spécifique sur le TBI.

    Ainsi, on peut penser qu’à travers l’évolution des solutions numériques collaboratives et interactives, les personnes en situation de handicap réussissent à se former dans de meilleures conditions. Le distributeur de TNI Tbi-direct.fr conseille sur la solution adaptée à chaque cas.

    [info]Les chiffres clés : la scolarisation des personnes en situation de handicap
    – En 2013, 5,5 millions de personnes ont déclaré leur handicap auprès des Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH).
    – En 2007, l’INSEE estimait que 9,6 millions de personnes étaient en situation de handicap en France, soit près de 15% de la population totale (www.insee.fr).
    – 210 395 élèves handicapés en 2011/2012 (contre 151 523 en 2005)
    – 130 517 dans le premier degré dont les 2/3 dans une classe ordinaire
    – 79 878 dans le second degré dont 71% dans une classe ordinaire
    – 74 845 enfants ne sont pas pris en charge par l’éducation nationale et sont accueillis en milieu spécialisé (établissements hospitaliers ou médicaux sociaux) en 2009
    – 20 000 enfants handicapés ne sont pas scolarisés
    – 5 000 élèves n’ont pu bénéficier de l’accompagnement d’un Auxiliaire de Vie Scolaire en 2011 (estimation)
    – Seul 1 jeune handicapé sur 5 poursuit des études supérieures, contre 4 sur 5 pour les valides
    – 11 000 étudiants en situation de handicap (estimation de la CPU), ce qui représente 0,5% de l’effectif global d’étudiants
    – De 800 à 1000 jeunes handicapés seulement suivent un cursus en grande école (estimation CGE)
    [/info]

    Sources : www.starting-block.org/ – http://www.tableauxinteractifs.org/sante/medico-social/

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