Auteur/autrice : Eric Fourcaud

  • La communauté ADE s’agrandit ! rejoignez-là !

    Intégrer le réseau ADE signifie avoir accès à une communauté de plus de 1500 enseignants venant du monde entier (des anglophones mais également des francophones). Tous sont des utilisateurs avertis des solutions Apple en classe, de l’iPad en particulier, et qui innovent en permanence : une source d’information et d’inspiration d’une immense richesse !
    La communauté ADE s’agrandit tous les deux ans et les membres de la promo 2015 devraient être sélectionnés très prochainement ! C’est donc une excellente opportunité d’en faire partie ! 
     Ce sont également des auteurs. Une collection de livre dont les auteurs sont des ADE est d’ailleurs disponible sur l’iBookStore (mettre « One Best Thing » dans le moteur de recherche de l’iBookStore). Vous y découvrirez des exemples de ce qu’ils font en classe.
    Ils disposent également d’une page iTunes U ADE sur laquelle ils peuvent publier du contenu :
     
    Un séminaire sera organisé cet été en europe afin que les nouveaux ADE puissent se rencontrer et rencontrer des ADE membre du groupe depuis plus longtemps.
    Si vous êtes un enseignant passionné par le numérique, créatif, qui intègre l’iPad dans ses pratiques, repense sa façon d’enseigner, crée ses propres contenus, le programme ADE devrait vous intéresser !
    Pour rejoindre le groupe, inscrivez-vous dès maintenant sur le lien ci-dessous et tenez-vous prêt à envoyer votre candidature. Vous serez informés dès l’ouverture des inscriptions (sur janvier ou février normalement) des différentes modalités de candidature.
    Plus d’infos sur le programme :
  • Faut-il scolariser les tablettes numériques ?

    Faut-il scolariser les tablettes numériques ?

    tabletteDans le cadre d’une utilisation en classe au primaire, la tablette, selon Gaëlle Charcossset, nécessite un outil de pilotage collectif. En effet, le logiciel de pilotage des tablettes à distance est nécessaire car ainsi, le professeur peut envoyer une trame de cours, peut verrouiller les tablettes et récupérer les exercices effectués en classe facilement. Cet outil est indispensable selon elle surtout en classe de premier degré.

    D’un point de vue pratique, les avantages et usages sont multiples : elle a été amenée à diffuser des ressources via les tablettes et le « Manager » et ensuite les usages ont permis de produire et élaborer d’autres modes de réflexion avec notamment des modes coopératifs avec du travail à réaliser en groupes par les élèves.

    L’apport le plus important de la présence d’un manager est la possibilité de gérer la différenciation. En effet, on peut proposer des documents différents et des exercices différents aux élèves ou à un seul élève de la classe. (Ce qui n’a pas été dit c’est aussi l’aspect « confidentiel ou anonyme » de la différenciation qui est important grâce aux possibilités apportées par ce type d’outils numériques : l’élève n’est pas mis à l’index et le fait qu’il effectue un exercice différent peut rester « anonyme » ce qui n’est pas possible autrement.)

    Pour ce qui est des problématiques liées au langage, là encore, la dyspraxie ou la dyslexie, on peut avoir grâce aux tablettes, une production autre que l’écrit avec par exemple une production sonore avec un fichier son.

    La pédagogie par l’erreur est également un des points forts de l’utilisation de tablettes avec un manager. La correction est possible tout au long du cours, une analyse du parcours et des erreurs peut aussi être mesurée. Ainsi avec les tablettes associées à leur « gestionnaire », on peut travailler par tâche complexe, en fonction des difficultés des élèves.

    Une question principale est soulevée par Bruno Devauchelle sur l’avantage des tablettes  : on se demande si ces outils sont adaptés à tous les niveaux et si la tablette est utilisable dans tous les contextes.

    En guise de réponse, Yves Cohen qui a travaillé en maternelle pendant plusieurs années et aussi dans le primaire précise que la tablette, en tant qu’objet numérique, peut transformer notre attitude pédagogique comme d’autres objets numériques moins récents (un PC, un tableau numérique).

    La tablette par rapport aux autres objets cités, est très mobile ! Par contre, il n’est pas sûr que le Manager soit indispensable si l’enseignant prépare son cours et qu’il est assez directif… Là encore la question de « l’évasion » des élèves ou de leur motivation à se concentrer sur les exercices ou phases de cours proposées par l’enseignant pourra être envisagée…

    Par contre, Yves Cohen rejoint Gaëlle Charcosset sur la gestion de l’erreur qui est fondamentale dans l’utilisation du numérique. L’interopérabilité des systèmes utilisés est importante sans que l’on soit coincé par un modèle économique. Yves Cohen fustige un peu les plateformes ou « stores » fermés que l’on a tendance à vouloir mettre en avant aujourd’hui : ne pas être prisonnier d’un store quel qu’il soit, lui paraît indispensable !…

    Quoiqu’il arrive, précise t-il, on doit développer une culture numérique chez les enseignants ! Accompagner les enseignants pour qu’ils puissent devenir des contributeurs !

    Pour le niveau Lycée, Pierric Bergeron propose une expérience sur un projet pédagogique qui a fait appel au numérique. Sur le projet depuis sa création les outils ont été intégrés y compris le numérique. Il y a deux ans les tablettes numériques ont été intégrées dans le projet. Il y avait un blocage chez les enseignants, car les tablettes ne pouvaient pas intégrer les outils de gestion couramment utilisés par les établissements. Passé ce point clé, les expérimentations sont, pour la plupart, concluantes et la généralisation est en cours.

    L’autonomie des élèves dans le cadre du projet cité, n’impose pas de logiciel de type « Manager » comme dans le premier degré. D’ailleurs, la moitié du « contenu mémoire » des tablettes est utilisé dans un cadre personnel par les élèves (autorisé). Aujourd’hui la tablette remplace même, en phase de généralisation, les manuels papier.

    Les changements dans l’établissement après l’apparition des tablettes, sont l’apparition d’un déplacement des centres de connaissance : une moindre importance du centre de documentation qui n’est plus « le centre » à cause ou grâce à la mobilité des outils de type tablettes.. Chacun grâce à la tablette peut « récupérer » les ressources dont il a besoin sans se déplacer ; le Centre de documentation change de positionnement et d’intérêt !

    François Villemonteix revient sur la scolarisation et l’utilisation des tablettes, sujet de cette conférence. En effet une tablette, outil personnel avant tout, souhaite être utilisée dans un cadre scolaire et on s’aperçoit qu’il y a des usages mixtes scolaires/personnels dans les établissements où s’opèrent des expérimentations. De plus les tablettes sont des outils individuels qui sont utilisées dans un cadre collectif. Ce qui provoque un changement d’attitude à tous les niveaux.

    Une question qui revient souvent également dans le champs des études est s’il y a un besoin de tablettes « du commerce » ou de tablettes « dédiées» dans un cadre scolaire.

    La proposition politique récente de l’utilisation ou la dotation d’une tablette par élève (voir notre article sur l’annonce présidentielle) qui fait partie des projets du gouvernement n’est pas anodine car la plupart des études montrent que ce n’est pas en donnant une tablette par élève que l’usage numérique en classe se développe et que l’impact sur les apprentissages dans ce contexte n’est pas encore démontré clairement.

    En conclusion

    Selon François Villemonteix, les résultats des études montrent que les tablettes sont compatibles avec les instructions du ministère et l’objectif des programmes d’enseignement à atteindre. La difficulté de l’enseignant est par contre de gérer l’écosystème dans lequel il enseigne et donc les aléas qui interviennent dans l’usage des outils, sa capacité à gérer et à acquérir une compétence technique dans l’usage au quotidien de la tablette.

    La discipline et les problèmes techniques sont deux choses bien différentes dans le quotidien de la classe. Ainsi, on insistera sur l’accompagnement des enseignants (formation technique et culture numérique)

    Pierric Bergeron revient sur la notion de contrôle, on a le sentiment que le constat qui est fait est que le niveau de contrôle des élèves doit être décroissant ou peut être décroissant avec l’âge et le niveau scolaire, l’apprentissage de l’autonomie restant un des objectifs de l’enseignement. Ainsi les systèmes de type « manager » ou gestion de classe seront de moins en moins utiles plus on atteindra des niveaux supérieurs dans la scolarité.

    Pour Yves Cohen, dans les écoles le débit reste un frein budgétaire, et il reste encore persuadé que des ressources sur clé USB ou sur serveurs NAS locaux, doivent être utilisés pour pallier à ce problème de débit et de réseau. On parle de tablette tactile, mais le clavier reste indispensable dans un contexte de classe ! Donc il faudra privilégier des tablettes qui proposent des claviers comme les modèles hybrides.

    Il n’y a pas de réponses uniques sur les tablettes  ; ce n’est pas l’outil qui fait la pédagogie ou le maitre mais c’est ce qu’on en fait de toute façon !

     

    Intervenants de la conférence :

    Gaelle Charcosset enseignante qui expérimente la tablette Sqool, elle est référente numérique au rectorat de Dijon

    Yves Cohen ex-futur enseignant tombé dans la marmite du numérique

    Bruno Devauchelle Président du CaféPédagogique

    Pierric-Yves Bergeron prof du Lycée Pilote International à coté du Futuroscope

    François Villemonteix enseignant chercheur à Cergy Pontoise, auteur d’une étude sur l’utilisation des tablettes en école primaire.

     

  • 3ème édition du Forum E-learning Tunisie

    3ème édition du Forum E-learning Tunisie

    Charte_Forum-E-learning-Tunisie

    Les nouvelles technologies ont colonisé notre vie quotidienne en tant que citoyens et marquent progressivement le contexte mondial de l’enseignement, formation et apprentissage. Ce n’est pas seulement que nous nous soyons habitués aux routines d’une société hybride, dans laquelle la façon dont nous travaillons, apprenons, consommons, vivons et nous réunissons est désormais mêlée d’un flux constant de traces numériques, d’outils mobiles et d’objets connectés.

    Le Centre pour Développement des Compétences Professionnelles (CDCP E-learning) est heureux de vous présenter la 3ème édition du Forum E-learning Tunisie qui se tiendra les 22 et 23 octobre 2014 au siège de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA).

    Le Forum sera inauguré par Mr Hafedh LAAMOURI, Ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi et Mme Najoua KOOLI, conseillère auprès du Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des TICs.

    Avec ses 40 exposants attendus issus des ONG, des collectivités, des institutions académiques et des entreprises privées et publiques nationaux et internationaux, le Forum E-learning Tunisie est devenu le rendez-vous incontournable de référence en matière de formation à distance à l’échelle du Maghreb.

    Le Forum est le lieu unique de rencontres du secteur public, du monde de l’entreprise, des institutions académiques mais aussi des médias et des étudiants, un événement international incontournable réunissant des personnalités emblématiques et des experts internationaux.

    La conférence plénière, le Plateau TV, les ateliers thématiques, les tables rondes, le salon virtuel, la mascotte du Forum … autant de nouveautés à découvrir pendant les 2 jours de l’événement pour dynamiser davantage vos réseaux, rencontrer vos futurs partenaires et partager vos projets.

    Rejoignez-nous les 22 & 23 octobre au centre d’exposition et de congrès de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA) pour vivre des moments forts de rencontre et d’échanges avec tous les professionnels du secteur et le grand public et découvrir comment vous pouvez redéfinir la formation avec la technologie d’aujourd’hui.

    Plus d’informations sur www.forumelearningtunisie.com

  • FileMaker PRO : la solution de gestion de base de données indispensable pour les enseignants

    FileMaker PRO : la solution de gestion de base de données indispensable pour les enseignants

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    Du développement des cours au suivi de la présence des élèves, FileMaker Pro est la solution de gestion de base de  données indispensable pour les enseignants qui souhaitent gérer et effectuer le suivi de leurs élèves, des projets, des équipements, des images ou tout autre type d’informations. FileMaker Pro aide également de nombreux chercheurs et chefs d’établissements à gérer leurs contacts, leurs projets et leur suivi de recherche avec des solutions adaptées.  photo1 Grâce aux solutions de démarrage intégrées dans FileMaker Pro, vous pouvez mettre en place, configurer et déployer rapidement vos solutions flexibles et personnalisables afin d’être opérationnel en quelques minutes seulement. Les professionnels de l’éducation peuvent ainsi gérer efficacement les tâches importantes de leur activité :

    • Les enseignants utilisent FileMaker pour gérer les listes d’appel, les plans des cours, les voyages et sorties scolaires, les bulletins scolaires, les résultats aux contrôles et tests.
    • Le personnel administratif utilise FileMaker pour gérer les admissions des étudiants, contrôler les inventaires, administrer les frais de scolarité, suivre les aides financières et gérer les collectes de fonds.
    • Les universités utilisent FileMaker pour développer des plans de cours, répertorier les articles scientifiques, suivre les mémoires des étudiants, gérer les diplômes.
    • Les chercheurs utilisent FileMaker pour conserver les fiches terrain détaillées, suivre les résultats de recherche, documenter et classer des recherches.
      Les chefs d’établissement et les enseignants ont également accès à plusieurs solutions de démonstrations iOS comme , une application iPad qui gère des listes d’appels d’élèves selon deux modes de saisies : pour les professeurs – l’enseignant enregistre un appel en distinguant les présents, absents et retardataires – ou pour le personnel administratif – le personnel enregistre les arrivées à la cantine à partir de la liste alphabétique des élèves, après une recherche par classe ou après le scan d’un code barre sur un badge ou une carte de cantine.  

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    FileMaker aide donc les professionnels de l’éducation brassant une quantité importante d’informations à capitaliser sur celles-ci. Le Centre National de Danse (CND) est un des nombreux exemples de professionnels de l’éducation ayant fait de FileMaker le pilier de leur gestion quotidienne :

      Face à la difficulté d’harmoniser toutes leurs informations, Laurent Dassier, Responsable Informatique du CND a mis en place une base de données FileMaker qui permet de gérer le parcours des élèves, de leurs examens à l’intégration des compagnies. Toutes les informations sont rassemblées dans la base de données FileMaker et sont à la disposition de l’ensemble des employés. La solution permet également de gérer les mailings, les adresses ainsi que la pré-édition de documentations professionnelles, principalement des annuaires.   Lire le témoignage : Grâce à FileMaker Go, les enseignants et chefs d’établissement peuvent utiliser FileMaker Pro pour créer des solutions qui fonctionnent sur iPad et iPhone et avoir accès à leurs données en toute circonstance. Ainsi, ils pourront répertorier l’ensemble de l’équipement informatique d’un groupe scolaire, accéder aux numéros à contacter en cas d’urgence lors d’une sortie scolaire, réaliser les évaluations de professeurs dans la salle de classe ou encore faire passer des tests et évaluer les performances des étudiants en classe sur un iPad.    

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    PUBLI-REDACTIONNEL

  • 19ème édition du salon Educatec – Educatice en vue!

    19ème édition du salon Educatec – Educatice en vue!

    educatice-accueil
    Educatec – Educatice, le salon professionnel de l’éducation qui a lieu les 26, 27 & 28 Novembre 2014 à la Porte de Versailles, propose une vision globale des solutions et innovations en matières de technologies de l’information et de la communication pour l’éducation ainsi que du matériel pour l’enseignement scientifique et technique.

    C’est un véritable carrefour de tous les acteurs de l’enseignement, éditeurs, constructeurs, collectivités territoriales et Éducation nationale, depuis la maternelle jusqu’au supérieur et à la formation continue.

    Le programme :
    – 2 univers pour une vision globale :
    Durant 3 jours, près de 200 exposants (chiffres de l’édition 2013) seront présents pour représenter les 2 visions de l’éducation, la partie TEC et la partie TICE.
    – Un cycle de conférence sur 3 jours
    – La plateforme DEMOTICE : C’est un espace de démonstration des usages pédagogiques à tous niveau d’enseignement en matière de numérique et un lieu d’échange avec des tables rondes sur des thèmes d’actualité! Le programme est en cours d’élaboration et sera disponible début Septembre !
    – La plateforme DEMOSCIENCES : Tout au long du salon, des enseignants de collèges, lycées et classes prépa, des filières techniques et scientifiques, se succèderont pour montrer les usages innovants pratiqués dans leurs classes. Le programme est en cours d’élaboration et sera disponible début Septembre !
    
    Educatec – Educatice 2014 sera, cette année encore, un rendez-vous incontournable, tant pour échanger et débattre sur les métiers de l’éducation que pour saisir des opportunités d’affaires et étoffer son carnet d’adresses !

    Demandez votre badge d’accès gratuit à l’adresse suivante : http://www.educatec- educatice.com/DEMANDEZ+VOTRE+BADGE_4150.html

    Crédits Photos : JCGuilloux et Innovaphot – EDUCATICE 2013

  • Des livres en streaming en accès illimités avec Youscribe

    Des livres en streaming en accès illimités avec Youscribe

    Young female passenger at the airport, using her tablet computer while waiting for her flight (color toned image)
    Lancée en mai 2014, l’offre de YouScribe propose désormais plus de 100 000 livres en accès illimité et en streaming, avec la contribution de nombreux éditeurs : romans, guides de voyages, vie pratique, polars, livres sur le marketing et l’informatique… Pour 9,90 € par mois, les abonnés peuvent accéder de manière illimitée à l’ensemble du catalogue et lire sur tous leurs écrans : smartphones, tablettes, ordinateurs. YouScribe compte déjà plus de 800 000 membres.

    Le streaming en illimité s’installe pour de bon en France

    « L’arrivée prochaine de Netflix sur le territoire français démontre un changement de perception envers la culture digitalisée et une volonté de redynamiser l’industrie culturelle, » commente Juan Pirlot de Corbion, fondateur de YouScribe. « Les abonnements en illimité sont de moins en moins perçus comme des menaces pour les marchés du divertissement. »

    Jusqu’à présent, la France s’était montrée réticente à permettre aux modèles d’abonnement vidéo en illimité de se développer, malgré une baisse de 3 % du chiffre d’affaire des offres de vidéos digitales en 2013. Au niveau mondial, où les offres de vidéo en streaming illimité ont prospéré ces dernières années, la vidéo est partout en progression d’au moins 4 % (source : étude GFK 2014)

    Démocratiser les offres en illimité pour stimuler les industries culturelles

    Là où les offres de streaming illimité ont été déployées, on constate un regain de croissance : d’après une étude publiée par le Syndicat national de l’édition phonographique, le marché de la musique en France a connu en 2013 une progression de 2,3 % de son chiffre d’affaires avec la démocratisation de sites tels que Deezer ou Spotify. C’est au fond constater aussi que c’est le service que les clients apprécient.

    Le milieu de l’édition de livres a lui aussi vu apparaître des acteurs numériques au cours de ces dernières années, tels YouScribe, Scribd et Oyster outre-Atlantique, et plus récemment Amazon, avec son offre Kindle Unlimited. Les plus grosses maisons d’édition américaines ont déjà rejoint Scribd et Oyster, la culture numérique étant un phénomène plus ancré.

    Quant aux maisons d’éditions françaises, elles commencent timidement à rejoindre ces offres. La chute des revenus de l’édition (-2,7 % en 2013) devrait logiquement les amener plus globalement à chercher d’autres sources de revenus. L’étude de 2014 publiée par Xerfi France prévoit d’emblée une progression annuelle de la vente de e-books à hauteur de 20 %.

    Un temps accordé à la lecture en hausse

    Si le modèle d’offre de lecture en illimité se présente comme une opportunité pour relancer la croissance de ce marché, certains considèrent également qu’il peut contribuer à augmenter le temps accordé à lecture, en déclin depuis des années. Celui-ci a diminué d’un tiers depuis 1986, perdant en cumul 9 minutes par jour.

    Au Etats-Unis, où en 2012 les jeunes de 15 à 24 ans passaient 2h30 à regarder la télé par jour, contre seulement 7 minutes par jour à lire, les ebooks et les tablettes contribuent à changer la donne. Désormais, 43 % des américains utilisent un e-reader pour lire la presse et les lecteurs sur tablettes lisent en moyenne 9 livres de plus que les lecteurs papier par an (source : étude Online Teching Degree, 2012), empiétant ainsi sur le temps anciennement accordé à la télévision.

    À propos de YouScribe
    Crée en 2011 par Juan Pirlot de Corbion, précédemment fondateur de Chapitre.com, YouScribe propose aux internautes l’accès numérique à des milliers de livres par abonnement. YouScribe a réalisé une levée de fonds de 2 millions d’euros en novembre 2012 auprès d’investisseurs institutionnels, d’actionnaires privés et en crowdfunding.

    Crédits Photo : FOTOLIA/Youscribe

  • Université d’été de Ludovia : 10 ans « d’ateliers chiants » et de foire du moyen âge ?

    Université d’été de Ludovia : 10 ans « d’ateliers chiants » et de foire du moyen âge ?

    gateau-ludovia

    Il est vrai que Ludovia a démarré en 2004 dans la cité médiévale de Saint-Lizier en plein coeur du payse du Couserans ; depuis, elle a quitté ce village pour s’installer durablement à Ax-les-Thermes, un autre village d’Ariège et des Pyrénées, où sports de glisse, montagne et thermalisme font bon ménage.

    La plupart des travaux de l’Université d’été sont pratiquement depuis sa création, compilés sur les sites web des différentes éditions (www.ludovia.org, /2014 / 2013 / 2012 ,..). Ainsi, bilans et synthèses « officielles » réalisées par les blogueurs et organisateurs de Ludovia sont disponibles en ligne …

    Dans ce billet, nous avons voulu faire une « synthèse » en reprenant les mots de certains participants qui ont vécu l’expérience « Ludovia« , certains venus pour la première fois, d’autres un peu plus aguerris qui revenaient avec un esprit plus critique …

    Pour cette 11ème édition « Anniversaire« , les qualificatifs de Foires, de Souks ont été évoqués, certains blogueurs ont même parlé de Ludovia comme le «Woodstock du numérique et de l’éducation». Au delà des efforts de structuration de l’événement qui se prépare pendant plus de 6 mois, le « OFF » de Ludovia devient en effet de plus en plus présent et productif : les participants investissent la ville, et qui n’aperçoit pas un groupe d’enseignants installés sur une terrasse de café, sur un banc, allongés dans le parc en train de discuter éducation, numérique, encore et encore…

    …Une ambiance participative qui a inspiré Michel Guillou enseignant-blogueur  dans un billet «Je reviens d’Ax-les-Thermes, où se déroulait la 11e édition  de Ludovia, avec des étoiles plein les mirettes… Je croyais avoir tout vu, compte tenu de mon grand âge, après tous les colloques, universités d’été — j’ai fait Hourtin, moi, vous savez ! — et autres raouts consacrés à l’informatique, au multimédia, aux Tice puis au numérique éducatif auxquels j’avais assisté depuis vingt ans au bas mot…»

    Un évènement à multiples facettes qui nourrit la réflexion de chacun

    Bruno Devauchelle qui était de la partie cette année et qui animait la conférence inaugurale le décrit assez bien dans un article  sur le CaféPédagogique et compare même Ludovia aux grandes foires du Moyen Âge, parce que «la forme de Ludovia est assez proche par certains aspects de ce que furent jadis ces moments importants de la vie sociale, culturelle, économique, technique et intellectuelle. C’est bien ce qui caractérise les quatre (et non trois) évènements qui sont rassemblés sous le même toit (oui presque) trois jours durant : le colloque scientifique, qui apporte la thématique générale; l’université d’été qui ouvre cette thématique aux personnes intéressées et qui s’appuie sur les acteurs impliqués; les évènement associés ou périphériques (selon les années) comme le séminaire des collectivités territoriales ; un espace d’échange exposition dans lequel des « vendeurs » viennent à la rencontre des participants. Chaque évènement à ses propres logiques, fonctionnements et sous-évènements – comme les barcamps, explorcamps et autres ateliers ».

    Une passerelle entre l’éducation nationale et les collectivités

    Cette année c’était la 7ème édition du séminaire collectivités territoriales « Etablissement du XXIème siècle et Numérique« , un évènement qui se plaçait en pleine conjoncture et contexte de réforme assez difficile pour les collectivités, qui sont cependant venues pour partager leur expériences. Faire échanger les collectivités entre elles, tisser des passerelles de compréhension entre enseignants et directions en charge de l’éducation…une affaire qui ne semble parfois pas si simple..comme le décrit  Jean-Paul Moiraud enseignant et blogueur

    « Cette année à l’Université de Ludovia, j’avais choisi de suivre les débats des ateliers collectivités locales. Peut-être une façon de renouer avec ma formation de juriste de droit public, plus probablement l’envie de me frotter aux réalités de l’éducation versus institution, certainement pour mettre en acte le principe de la nécessaire collaboration. Vue de la sphère enseignante, le jugement a été radical et démoralisant : « Tu as choisi l’atelier le plus chiant ».…Et pourtant j’aime à penser les superstructures de mon métier car elles font émerger les conflits et les tensions car on y instille la dimension politique et tous les tabous dont on ose parler ouvertement. Sous les tentes totémiques de Ludovia ont été abordés les tabous de la formation ».

    Nous aurions pu ajouter d’autres commentaires, d’autres remarques aussi pertinentes et révélatrices de ce que nous pensons de cette Université d’été, de la manière dont elle est construire et de la façon qu’elle puisse rester encore et encore un évènement qui puisse inspirer et faire évoluer l’éducation «Les foires du Moyen âge avaient une régularité proche de celle de Ludovia, souhaitons-lui la même longévité et le même écho dans la société» (Bruno Devauchelle)

  • Chauffer gratuitement des écoles grâce aux calculs informatiques

    Chauffer gratuitement des écoles grâce aux calculs informatiques

    Loin de n’être qu’une solution de chauffage économique et écologique, les radiateurs numériques de Qarnot permettent également une meilleure gestion des établissements avec des écoles plus connectées et intelligentes et une valorisation de l’installation de la fibre optique.

    Les radiateurs numériques constituent également un support pédagogique pour l’éducation numérique. La puissance de calcul a des applications très pédagogiques, comme l’initiation à la 3D, via le logiciel libre Blender, ou la programmation avec le language Python.

    Responsabilité environnementale & sociale

    En dissipant toute l’énergie consommée par les processeurs de calcul sous forme de chaleur, les Q.rads permettent de chauffer gratuitement et écologiquement tout type de local (habitations, locaux professionnels, collectivités) en fonction des besoins des occupants.

    En répartissant la puissance et la chaleur aux bons endroits, la technologie Q.rad fournit la première vraie solution de calcul écologique.

    Qarnot computing participe également à la démocratisation du calcul distribué en offrant gratuitement de la puissance de calcul à la recherche scientifique publique et universitaire.

    Plus d’infos :
    sur l’activité de Qarnot computing et sur l’usage de Blender et Python en milieu scolaire, n’hésitez pas à contacter : helene.legay@qarnot-computing.com

     

  • Numérique éducatif : les politiques des collectivités locales passées au crible

    Numérique éducatif : les politiques des collectivités locales passées au crible

    etude

    Qui pilote la politique de développement du numérique éducatif dans les collectivités ?

    La direction de l’éducation est le pilote général des besoins et projets dans le secteur de l’éducation, la DSI est le pilote opérationnel bien souvent. Le tandem le plus courrant est la Direction Education et la DSI. Parfois les projets peuvent prendre en compte un nombre important de services. Exemple pour une région : Direction de l’Education/ Pôle Equipement, Assurance et systèmes Numériques des EPLE, Direction du Développement Durable/Service du Développement technologique /Direction des Bâtiments/Service des Bâtiments d’Enseignement.

    Par ailleurs, l’étude montre que le partenaire naturel des collectivités en matière de développement et d’investissement sur le numérique éducatif reste bien entendu l’Education Nationale et ses différents services. A part égale, le réseau CANOPE comme les autres échelons de collectivités sont également des partenaires essentiels (notamment sur les projets d’ENT dans le secondaire). Viennent ensuite les prestataires de services et industriels et parfois la CDC ou la DRAAF. Les parents d’élèves sont rarement associés en tant que partenaire sur les projets.

    Les collectivités entre « leaders » et financeur « passif »

    La collectivité est généralement plus réactive sur les actions de généralisation que l’académie. L’académie cherche à se positionner comme « prescripteur« . Cependant, il est difficile de déterminer une position unique pour la collectivité :selon les thématiques le positionnement de la collectivité peut être différent. Les collectivités sont parfois dubitatives sur leur capacité à prendre en charge financièrement le numérique…

    Cependant nombreuses sont celles par obligation statutaire, qui réfléchissent aujourd’hui au financement de la maintenance des matériels alors qu’elles ne souhaitaient pas s’y impliquer  quelques années auparavant.

    Les Collectivités souhaitent investir pour la généralisation des usages !

    Lassées des expérimentations à répétition depuis plusieurs années, les collectivités souhaitent aujourd’hui être sollicitées pour investir pour la généralisation des usages du numérique. Pourtant certaines acceptent encore de co-financer les expérimentations proposées par l’Education Nationale.

    Les collectivités restent nombreuses à ne pas être satisfaites de la mesure des usages sur les investissements ou matériels utilisés. Si une petite moitié dispose d’un outil de mesure (en propre, Educ. Nationale ou mutuel), une autre moitié sinon la majorité considère qu’elles n’ont pas de visibilité sur les usages réels…et pourtant la demande existe (20%). A noter que quand on parle d’évaluation des usages, les outils de fréquentation des ENT sont parfois cités (monitoring CDC-EN ou autre dénombre de connexion) comme moyen d’évaluation !  Les observatoires d’évaluation sont souvent en projet. Certaines collectivités font appel à la recherche pour faire de réelles évaluations scientifiques des usages, mais elles sont rares.

    Pris au hasard des commentaires un directeur éducation précise «Les usages et leurs évaluations doivent permettre un retour d’expérience pour en tirer les leçons. Certaines expérimentations doivent naturellement déboucher sur une généralisation. Sans ces évaluations, les actions correctives et les évolutions se trouvent freinées. Les collectivités doivent être présentes sur le partage des diagnostics pour adapter les actions ultérieures.»

    L’étude passe en revue les critères d’achat des collectivités ainsi que les principales tendances en matière de technologies prioritaires depuis 2013 et jusqu’en 2015.

    Ce qui est certain, c’est que les projets de réformes territoriales, les rythmes scolaires et les difficultés budgétaires ont mis un frein aux projets les plus ambitieux et certains investissements s’en trouvent décalés. Pour l’avenir, les collectivités dans un contexte budgétaire très contraint ne pourront donc consacrer beaucoup plus de moyens supplémentaires.

    Aujourd’hui,  l’objectif n’est pas de faire plus mais de faire mieux !

    Etude réalisée par Ludomag en partenariat avec l’ANDEV, l’AREF et l’ADF avec le soutien de Microsoft, Promethean, Smart Technologies, SFR et Intel.