Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Workspace LE, le logiciel gratuit de création de leçons interactives par einstruction

    Workspace LE, le logiciel gratuit de création de leçons interactives par einstruction

    180520114dd61f2379c11Ce logiciel est celui qui est habituellement fourni avec les tableaux numériques de marque eInstruction. Il propose donc toutes les fonctionnalités que l’on peut demander à un tableau numérique : écriture, surlignement, dessin à la main, dessin de formes, insertion d’images, sons, vidéos, rideau, outils mathématiques (compas, rapporteur…) et encore de nombreuses autres fonctions.

    La conception ouverte de Workspace permet de contrôler, d’annoter et d’interagir avec toutes vos ressources d’enseignement existantes, quel que soit leur format, ainsi qu’avec des contenus en ligne ou provenant d’applications tierces. Il n’y a à se soucier d’aucun problème d’importation ou de compatibilité. Il est possible de capturer n’importe quel contenu affiché à l’écran en un clic ou deux.

    Workspace est un logiciel innovant et reconnu, développé pour créer des leçons interactives.

    Utilisé avec le MobiView, les Mobi ou le DualBoard, il est le seul logiciel qui permet à neuf élèves ou groupes d’élèves de collaborer simultanément. Le logiciel Workspace est une version gratuite et complète à destination de tous les enseignants, élèves, formateurs et personnels d’encadrement. Il peut être installé sur tous leurs postes, professionnels comme personnels.

    Workspace LE répond ainsi au besoin d’interopérabilité entre les différents matériels déjà installés. Il est délivré dans le cadre d’un accord avec le Ministère de l’Éducation nationale et est, aujourd’hui en France, un des logiciels de création de leçons interactives adopté par le plus grand nombre d’enseignants.

    Pour en savoir plus : rendez-vous sur le page consacrée à Workspace LE 

    Contact : emeamarketing@einstruction.com

  • Le multimédia comme remède à un quotidien difficile

    Le multimédia comme remède à un quotidien difficile

    L’association a mis en place une plateforme, appelée « Kolibri« , sorte d’internet privé, qui permet aux enfants d’échanger avec les «cyber-reporters» de l’association qui envoient régulièrement des messages, des reportages mais aussi des énigmes, des quizz pour faire travailler les enfants.

    Depuis peu, « Radio Kolibri » complète les forums de Kolibri. Il s’agit d’une radio podcast sur mesure destinée à stimuler l’imaginaire en favorisant la concentration auditive. Les jeunes malades et handicapés peuvent également s’exprimer au cours d’ateliers d’écriture, de dessin et de photo numérique.

    A partir de septembre, une nouvelle plateforme intitulée « Kolibri2« , encore plus performante, va voir le jour. Elle offrira aux enfants la possibilité de mettre eux aussi en ligne des vidéos, du son…

    Les nouvelles technologies à travers le multimédia sont au service des enfants pour qu’ils aient, eux aussi, leur «petite université à eux». L’association intervient dans toute la France auprès des enfants malades par un réseau de volontaires et de jeunes bénévoles qui visite très régulièrement les enfants. Cet accompagnement de proximité favorise une relation qui répond à la demande particulière exprimée par chaque enfant. Il permet également une appropriation de Kolibri et Radio Kolibri par les jeunes malades.

    Depuis début 2011, l’association a ouvert sa plateforme à d’autres publics : elle intervient maintenant, sur le même principe, auprès des jeunes des quartiers défavorisés mais aussi des jeunes détenus en établissements pénitentiaires…qui s’étonnent de voir quelqu’un –comme par exemple un aventurier en vélo au bout du monde– s’intéresser à eux : un remède pour les sortir «un peu» de leur quotidien difficile.

    Plus d’infos : www.enfant-hopital.org

  • Baladodiffusion, pour un meilleur apprentisage d’une langue étrangère

    Baladodiffusion, pour un meilleur apprentisage d’une langue étrangère

    130520114dcd4c109708aAJ : Quels sont les apports d’un tel outil pour l’apprentissage d’une langue étrangère ?
    XS : Concrètement, il s’agit de fournir aux élèves un document audio ou vidéo avec une activité à réaliser afin de prolonger hors de la classe le temps d’exposition à la langue. L’élève peut ainsi développer ses propres stratégies de décodage et d’acquisition du sens de la « chaine parlée« .
    «En plus de la richesse des supports authentiques dans les différentes variétés d’une langue étrangère qui représente une plus-value», la baladodiffusion prolonge donc le cours de l’enseignant et aide l’élève à s’impliquer personnellement dans son travail. «C’est aussi un apprentissage de l’autonomie que nous développons chez les élèves».

    Et pour les élèves qui manquent d’assurance, le fait de pouvoir écouter leur enregistrement et recommencer autant de fois qu’ils le souhaitent, leur fait oublier leur timidité, ils sont plus motivés et les résultats s’en ressentent. «Pour ce qui est de la motivation des élèves, la richesse, l’actualité et l’authenticité des supports audio et vidéo disponibles est un facteur indéniable. De plus, l’exploitation de ces supports à travers des activités vivantes proches des situations de la vie réelle présente un intérêt supplémentaire. Cette plus grande adhésion aux activités se traduit très souvent par de meilleurs résultats».

    Utiliser la baladodiffusion pour les élèves s’avère être incontestablement positif. Mais qu’en est-il de l’enseignant ? Est ce plus compliqué pour lui ?

    «Hormis un temps de formation initial pour l’enseignant, je dirais que le temps de préparation des séances n’est pas plus long, c’est simplement une préparation différente de ce que l’on pouvait faire par le passé. De plus, des stages sont mis en place au Plan Académique de Formation et  les interlocuteurs académiques et formateurs peuvent aussi répondre à des demandes ponctuelles des établissements ou de groupements d’établissements. Pour ce qui est de la formation initiale des enseignants (Université et IUFM), le volet TICE fait partie intégrante du cursus».

    Combien de temps faut-il alors envisager pour bien maîtriser cet outil ?

    «Cela dépend de chacun et des possibilités et solutions offertes par les établissements. Quand les bonnes conditions sont réunies, c’est en général assez rapide car il y a un effet addictif une fois qu’on a découvert cette façon de travailler. Je dirais qu’avec une bonne formation, un projet de baladodiffusion peut se mettre en place en quelques semaines. Je conseillerais de s’y mettre progressivement et si possible en équipe».

    En termes de ressources, Xavier Soltysiak nous confie que «l’assouplissement progressif  du cadre légal, les accords sectoriels,  ainsi que l’existence sur le marché de produits RIP (Reconnus d’Intérêt Pédagogique) offrent à l’enseignant un large choix de ressources».

    D’un point de vue financier, car il en est toujours question lorsqu’il s’agit d’équiper un établissement avec des TICE, Xavier Soltysiak nous rassure «dans la plupart des cas, la mise en place de la baladodiffusion  n’entraine pas un surcoût notable pour l’établissement ; parfois même aucun, selon les équipements présents». «Le matériel informatique « standard » (ordinateur et enceintes) constitue une base. Il est judicieux de prévoir quelques baladeurs numériques avec fonction enregistreur pour les quelques élèves qui n’auraient aucun équipement chez eux. Ce matériel peut être prêté à la journée; ainsi il ne quitte pas l’établissement. Si l’établissement dispose d’une salle informatique ou d’un réseau c’est tout de suite beaucoup plus simple. Ensuite, il est vrai que disposer d’un ENT (Environnement Numérique de Travail) est le nec plus ultra car il permet à l’enseignant d’échanger des documents et travaux en ligne avec ses élèves».

    Pour un établissement déjà équipé en ordinateurs, les frais engagés concernent donc l’acquisition de quelques baladeurs pour pallier à la fracture numérique (élèves sans équipement à la maison), des enceintes pour une amplification de qualité et un éventuel abonnement à un site de ressources en ligne.

    «Il est à noter que tout ceci reste abordable et qu’il est judicieux de travailler sur un projet interlangues afin de partager les frais (le matériel utilisé étant le même), ainsi que les bonnes idées» !

  • Un Master dédié aux nouvelles applications du jeu vidéo

    A partir de septembre 2011, cette formation de spécialisation délivrera un diplôme du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) accréditée par la Conférence des grandes écoles. Elle se veut novatrice : son ambition est de former des spécialistes des medias interactifs qui maîtrisent le multi-support, l’aspect communautaire et les mécanismes ludiques, au cœur de la communication de demain.

    Architecte systèmes interactifs (lead développeur), concepteur et designer d’univers interactifs (Lead Artist), concepteur en narration interactive (game designer/designer d’interactivité) sont autant de postes qu’ils pourront occuper à l’issue de la formation.

    L’objectif de cette formation est de permettre aux 25 candidats qui seront retenus – après sélection sur dossiers, tests et entretiens oraux – d’acquérir les compétences suivantes :
    – dans un module commun : la conception, narration interactive, story telling, game design et mise en scène
    – dans un module de spécialisation pour les graphistes : la conception d’univers originaux adaptés à des scénarios interactifs et aux nouveaux supports, la maîtrise des outils graphiques (2D, 3D, vidéo) en tenant compte des contraintes du temps réel
    – dans un module de spécialisation pour les programmeurs : la programmation de l’image et de l’animation, utilisant des moteurs de jeux.

    Le cursus prévoit également un projet de fin d’études. Par équipe de 5, les stagiaires devront concevoir une application ludique multi supports (ex : TV + mobile + web), proposant une expérience interactive «riche» destiné au grand public. Elle s’appuiera sur les dynamiques communautaires type réseaux sociaux.

    Au cours d’un stage de 5 mois, les étudiants pourront se plonger dans le monde professionnel (les studios de développement, les éditeurs de jeux vidéos, l’audiovisuel/médias, les agences interactives/ de communication, la téléphonie et le web, la publicité).

    Pour en savoir plus : www.enjmin.fr et www.cnam.fr
    Les candidats peuvent retirer les demandes d’inscriptions à partir du 16 mai. Un sujet à traiter leur sera confié et devra être rendu le 16 juin. Puis, les candidats dont les dossiers auront été retenus passeront du 5 au 8 juillet des épreuves écrites et orales aux GOBELINS, l’Ecole de l’image, à Paris.

  • Intercartes, une publication conçue par des enseignants de terrain

    Intercartes, une publication conçue par des enseignants de terrain

    100520114ddd0490211eaNouveaux outils, nouveaux objectifs, la nouvelle édition Intercartes 5e se compose :

    ‐ D’un guide de l’enseignant
    ‐ D’un bloc de documents et de fonds de cartes à compléter par les élèves
    ‐ D’un site proposant des ressources numérisées

    Cette parution intègre les documents officiels figurant au programme d’histoire­géographie et tient compte des impératifs du Socle Commun relatif aux classes de cinquième, pour l’acquisition d’une culture humaniste. Les chapitres proposent à l’enseignant des propositions de réflexion et des documents de référence pour construire son cours.

    Des documents diversifiés et problématisés :
    –  Le guide de l’enseignant : des cartes ainsi que des documents complémentaires tels que graphiques, textes, images, photographies…; en début de chaque nouveau chapitre, une problématisation à partir de document et des pistes pédagogiques ; une bibliographie «pour aller plus loin» pour approfondir le cours.
    – Le bloc «élève» des documents et des fonds de cartes : la version muette des mêmes cartes et documents proposés dans le guide de l’enseignant et en ligne
    – Les ressources numérisées sur le site : les documents couleurs projetables, des cartes animées, des cartes visualisables dans Google Earth

    Cet outil est pensé pour favoriser le travail personnel de l’élève et propose à l’enseignant un contenu modulable, qu’il peut adapter à son cours.

    Plus d’infos : CRDP de l’Académie de Nice

  • Le Musée du Quai Branly surfe toujours sur la vague numérique

    Le Musée du Quai Branly surfe toujours sur la vague numérique

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    Développée grâce au mécénat de compétence de Augusta Reeves Group, l’application mise en place en collaboration étroite avec les équipes du musée du quai Branly propose notamment l’agenda complet de ses manifestations (expositions, spectacles vivants, évènements et conférences…), une visite en vidéo du musée avec Stéphane Martin, président du musée (version sous-titrée également disponible), 4 vidéos de présentation des collections (une par aire géographique, disponible en version sous titrée également), ainsi que 4 promenades thématiques au cœur des collections : «Masques», «Rites funéraires», «Parure et ornements», «Féminité, fertilité».

    L’application contient également des informations pratiques, dont un plan d’accès interactif (affichage des accès piétons, parkings, Métro ou bus)

    Les utilisateurs ont aussi la possibilité de créer puis d’envoyer à leurs contacts une carte postale virtuelle du musée grâce à une sélection de visuels à personnaliser.

    Les Atouts du support Android : dans un contexte économique croissant de l’Android Market™ (augmentation 3 fois plus rapide en un an que l’App Store d’Apple), l’application «musée du quai Branly» est donc aujourd’hui accessible gratuitement au plus grand nombre d’utilisateurs de smartphones en France.

    Outre sa facilité d’utilisation et son confort de lecture, l’application est déclinée selon les 3 résolutions d’écran les plus couramment utilisées (320X480, 480X800 et 480X854 pixels), assurant ainsi le fonctionnement optimal de ses contenus quelque soit l’appareil mobile utilisé. Le système d’exploitation Open source de Google permet aussi la portabilité de l’application vers d’autres terminaux (comme les tablettes) et l’intégration des services de cartographie de Google offrent une option de Géolocalisation pour un meilleur repérage et une possibilité de zoom de qualité.

    Précurseur en termes de nouvelles technologies parmi les musées français, le musée du quai Branly continue donc d’offrir au public un accès gratuit, facile, riche et interactif à ses collections.

    Plus d’infos sur : www.quaibranly.fr

  • Des dictionnaires numériques à emporter à l ‘étranger

    EW-F200 : 4 dictionnaires de référence en poche ! Le dictionnaire électronique EW-F200 compile quatre dictionnaires de référence dont Le Robert & Collins français-anglais ainsi que le Larousse français-espagnol. Transportable partout grâce à ses 180g (contenu équivalent à plus de 10kg en dictionnaires papier), c’est l’outil idéal des traductions instantanées pour les voyageurs qui redoutent de ne pas pouvoir se faire comprendre en terrain britannique ou ibérique. Ergonomique avec son grand écran rétro éclairé, d’utilisation intuitive avec ses touches larges, ce dictionnaire permet une navigation facile entre les mots et les dictionnaires, où que vous soyez.

    EW-F4000C : un concentré de technologie avec un écran couleur
    Doté d’un écran 5’’ couleur très lumineux (même en extérieur ou en plein soleil), le dictionnaire électronique EW-F4000C possède également une batterie longue durée de 130 heures et une entrée pour carte microSD. Le tout pour un poids minime de 270g et une utilisation sans câbles ni chargeur particuliers (s’utilise avec piles) vous permettant de l’emporter facilement partout avec vous. L’EW-F4000C propose la traduction en six langues : français, anglais, allemand, espagnol, italien et russe, représentant à lui seul l’équivalent de 17 dictionnaires et dispose également d’une fonction vocale qui donne la bonne prononciation des mots ou expressions en cinq langues.

    Parfait compagnon de route, il propose aussi des jeux, des œuvres littéraires ou encore une aide aux mots croisés, l’idéal pour la plage. Il est notamment l’allié idéal des seniors en vacances aux quatre coins de la planète grâce à son interface facile d’utilisation, à ses couleurs le rendant très ludique et au grand nombre de phrases de la vie courante préenregistrées pour les sortir de toutes les situations !

  • Trois établissements scolaires aquitains testent la numérisation des ouvrages

    Trois établissements scolaires aquitains testent la numérisation des ouvrages

    090520114dc7a5fdc48a1Alors que la France accuse un retard certain dans le domaine des technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (Tice), le gouvernement en a fait l’une de ses priorités, conscient de leur rôle essentiel pour la croissance de demain. Les raisons de l’informatisation des établissements scolaires sont nombreuses : amélioration de la qualité de l’enseignement et des résultats scolaires, formation des élèves aux outils numériques afin de leur donner les compétences-clés, indispensables à leur réussite sur le marché de travail, amélioration de l’efficacité de l’administration et de la gestion des établissements scolaires …

    Autant d’enjeux économiques et pédagogiques auxquels répond le scanner libre-service e-Scan d’i2S. Preuve en est : alors que depuis son lancement mondial en 2009, près de 80% des ventes en France et à l’international d’e-Scan ont été réalisées dans des bibliothèques universitaires, une analyse marché réalisée conjointement par i2S et le Laboratoire des Usages en Technologies d’Information Numérique (LUTIN) montre que les utilisateurs (étudiants, enseignants et personnel administratif) voient un réel intérêt dans l’usage de la solution :

    –         pérennité et conservation des ouvrages (fragiles, précieux et modernes) : limitation des risques liés à la manipulation ou à la communication des documents,
    –         facilitation des accès au savoir : gain de temps pour élaborer des supports de cours, installation dans des accès libres (CDI, salles multimédia et de professeurs), développement de l’autonomie des élèves et appui pour l’élaboration des devoirs,
    –         meilleure diffusion : rapidité et facilité de diffusion et de transfert des documents, adaptable à l’environnement et aux équipements existants,
    –         geste éco-responsable : aucun consommable, maîtrise de la consommation de papier.

    Ainsi, fort de ces constats et avec le soutien actif du Centre Régional de Documentation Pédagogique (CRDP) d’Aquitaine et du rectorat de Bordeaux (Catice), i2S a permis à trois établissements de l’académie de Bordeaux de tester durant deux mois e-Scan, son scanner dédié au libre-service. Les installations et les formations ont donc eu lieu fin avril.

    «Cette expérimentation de l’e-Scan d’i2S auprès de trois établissements de notre académie s’inscrit parfaitement dans la volonté de l’Etat et du ministère de l’Education nationale d’intégrer quotidiennement les nouvelles technologies à l’enseignement. Nous souhaitons ici plus particulièrement sensibiliser les élèves, les enseignants et le personnel administratif à employer une solution de numérisation de nos documents, et à en évaluer les usages, qu’ils soient pédagogiques ou administratifs», commente Jean-Luc MURE, directeur régional du CRDP d’Aquitaine.

    A l’issue de la période de prêt, un audit sera réalisé avec l’ensemble des acteurs investis dans cette opération pour évaluer les bénéfices d’e-Scan dans un établissement scolaire.

    «Cette initiative démontre que l’école numérique de demain passe par la collaboration d’acteurs publics avec le secteur privé et qu’i2S, reconnue pour ses innovations et ses solutions adaptées au grand public, a un rôle à jouer dans la numérisation des documents pédagogiques et administratifs et l’accès au savoir», ajoute Jean-Pierre Gérault, Président du directoire d’i2S.

    Plus d’information sur e-Scan : www.escan-digibook.com

    A propos de I2S DigiBook:
    Créé en 2000, i2S DigiBook, pôle appartenant au groupe i2s, conçoit, fabrique et commercialise une gamme complète de scanners, associée à de puissantes suites logicielles de restauration automatique d’images, pour la numérisation et la valorisation du patrimoine écrit culturel, administratif et industriel (livres anciens, de documents reliés et d’archives). La division i2S DigiBook s’adresse également au marché du libre-service et répond aux grands projets de numérisation. Progressivement, ce pôle s’impose comme le spécialiste mondial de scanners numériques pour documents reliés. Et aujourd’hui, plus de 600 sites sont équipés de solutions de numérisation et de valorisation i2s, soit plus de 1 600 scanners installés dans 80 pays.
    Les enjeux culturels et économiques mis en évidence par les grands programmes internationaux de numérisation de bibliothèques, d’états civils ou d’édition électronique ont conduit i2S DigiBook à développer une offre d’assistance, de conseils et de services auprès des grandes institutions.

  • Au lycée Pardallhan d’Auch, le papier laisse place à l’ENT

    Au lycée Pardallhan d’Auch, le papier laisse place à l’ENT

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    «Concernant la partie administrative, j’ai recherché les points forts de cet outil, mon but étant de remplacer le papier par le numérique. Actuellement, nous n’utilisons plus du tout de papier, même les documents officiels (ex : les circulaires) sont sur l’ENT», nous explique Pierre Martin.

    Sur la partie pédagogique, il nous confie s’être appuyé sur un enseignant tout aussi motivé que lui ; ils ont créé ensemble un comité d’enseignants comprenant un représentant de chaque discipline.

    Ce chef d’établissement a souhaité «imposer» une nouvelle façon de travailler avec l’ENT. Il ajoute «personne ne peut dire qu’il n’avait pas telle ou telle information, tout est sur l’ENT et tout le monde sait l’utiliser et a l’obligation de l’utiliser s’il veut être informé».

    Comment cette révolution a t-elle été ressentie par l’équipe enseignante ?
    Apparemment ces bouleversements ont été bien perçus par les professeurs car l’ENT permet le travail à domicile. «Les profs préfèrent travailler chez eux, ils peuvent consulter les agendas de l’établissement et de la direction, noter les absences, regarder les devoirs des élèves…., l’enseignant peut tout faire de chez lui et ça lui plaît» !
    D’un point de vue pédagogique, certains enseignants mettent leur cours sur l’ENT, les devoirs, les corrigés… «C’est un outil qui a permis le travail en équipe ; les enseignants échangent leur ressource, travaillent beaucoup plus ensemble», nous confie Pierre Martin.

    «La communication a franchi les murs du lycée», déclare Pierre Martin. Et c’est bien là tout l’intérêt de l’ENT.

    Concernant les parents, il nous confie que certains ont des difficultés à adhérer à l’ENT ; aucune formation ne leur a été proposée, car les parents avouent manquer de temps ; par contre, des explications leur sont apportées à chaque réunion. L’établissement essaie de convaincre les plus réfractaires, en leur montrant, par exemple, qu’ils peuvent consulter l’ENT pour connaître les absences de leur enfant. Chaque parent se voit attribuer, par le Rectorat, un mot de passe dans le courant du mois d’août.

    Sur environ 1300 élèves au lycée, on compte 1400 à 1500 parents. Un rapide clin d’œil sur la proportion d’utilisation de l’ENT par les différentes communautés nous confirme que l’engouement des parents pour cette nouvelle technologie n’est pas à son maximum. Le mercredi 20 avril, par exemple, sur 600 connexions, on note 63% d’élèves, 26% d’enseignants et 6% de parents !

    «L’adhésion des parents est la partie la plus délicate à traiter», souligne Pierre Martin.

    Concernant les élèves, les chiffres ne trompent pas ; ce sont bien eux qui s’approprient le plus facilement ce nouvel outil.  Pour Pierre Martin «il faut faire en sorte que les élèves aient une utilisation intelligente d’internet. Nous devons réussir à captiver avec l’ENT les enfants qui, à la maison, passent leur temps sur internet et les réseaux sociaux. L’Education doit surfer sur cette vague, c’est un passage obligé».

    Pour conclure, ce chef d’établissement convaincu nous livre son sentiment sur l’ENT : «c’est une révolution dans les comportements des élèves, des parents et des enseignants, mais l’ENT est un outil qui demande à être simplifié et amélioré».

    Et comme cet établissement tient à «rester dans la course» en matière de TICE, il étudie la possibilité de s’équiper, dès la rentrée prochaine, en tablettes numériques.