Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • LEMANEGE, pour la co-élaboration des ressources en économie-gestion

    LEMANEGE, pour la co-élaboration des ressources en économie-gestion

    200420114daef2612d8ccToutes les ressources sont disponibles gratuitement pour tous les enseignants, après l’envoi d’un simple justificatif de fonction.

    De la même manière, chaque enseignant a la possibilité de participer activement en déposant lui-même des ressources, en partageant avec ses pairs des retours d’expérience ou en s’investissant dans un ou plusieurs projets de l’association. LEMANEGE souhaite favoriser la co-élaboration de ressources entre les enseignants.

    Après un an d’existence, LEMANEGE, c’est 2300 membres actifs, 125 000 visites uniques, plus de 600 ressources disponibles…

    En 2011, voici les projets de l’association :

    Améliorer le fonctionnement de la plateforme :
    – Communiquer sur nos principes afin de faire comprendre à nos utilisateurs l’importance du processus de validation des ressources ;
    –    Trouver des adhérents volontaires pour nous aider à valider les ressources qui ont obtenu 2 votes positifs ;
    –    Trouver des adhérents volontaires pour compléter les listes de mots clés.

    Innover en économie gestion :
    –    Utiliser les technologiques comme nouveaux moyens d’apprentissages participatifs et collaboratifs pour les élèves
    –    Mettre en place d’un espace réservé aux étudiants et aux élèves
    –    Organiser un jeu concours nommé les PFEG Awards sur le thème du développement durable. Des élèves de seconde devront pour gagner ce concours concevoir une vidéo de 3 à 5 minutes sur le thème «Eau Secours»!

    Plus d’infos sur LEMANEGE : www.lemanege.eu

  • Cartable et manuel Numérique : le point de vue d’Alain Laurent – vice-président du GEDEM

    Cartable et manuel Numérique : le point de vue d’Alain Laurent – vice-président du GEDEM

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    Alain Laurent, en tant qu’éditeur « multimédia » historique en France et également fournisseur de manuels papier, vous avez connu l’émergence et l’évolution des ressources et applications numériques interactives. Sommes-nous à un tournant historique ?

    Alain Laurent : «Nous avons effectivement une longue pratique du multimédia éducatif puisque Génération 5 existe depuis plus de 20 ans. Nous sommes d’ailleurs aujourd’hui le premier éditeur français de ressources numériques pour l’Éducation, ainsi qu’en témoigne le récent plan Écoles Numériques Rurales : Génération 5 est largement en tête en termes de « parts de marché », comme on dit dans la presse économique !

    En vingt ans, nous avons connu de nombreux supports et formats : disquettes (et même cassettes informatiques !), CD et DVD-ROM, applications Internet, PC et Netbooks, et maintenant tablettes tactiles. À cet égard, il me semble que la tablette marque une évolution très intéressante.»

    En quoi les tablettes tactiles constituent-elles une évolution ?

    «Le tactile induit une nouvelle ergonomie et de nouveaux usages. On le voit bien avec les smart phones. Dans l’Éducation, une tablette est certainement plus « portable » (en tous cas, plus transportable) qu’un mini PC. Elle est aussi plus rapide à l’allumage, si je puis dire, ce qui est fondamental dans un contexte scolaire. Le tactile est également plus immédiat, plus intuitif, etc.

    Et en même temps, la tablette se situe dans la continuité d’un support familier qui reste aujourd’hui encore très utilisé. Je veux parler du support papier et notamment du livre. La tablette ressemble au livre, elle se « feuillette », elle n’érige pas non plus la barrière d’un écran entre le professeur et l’élève comme c’est le cas pour les ordinateurs portables.»

    Vous parlez là du support physique. Mais qu’en est-il des contenus présents sur les tablettes ?

    «La question des contenus est centrale. Nous en sommes aujourd’hui aux balbutiements. Il y a beaucoup d’applications américaines mais très peu d’applications spécifiques au système éducatif français. Ou alors, il faut utiliser sa tablette comme un terminal Internet. Pourquoi pas mais la vraie mobilité, cela signifie qu’une application doit être disponible partout et à tout moment, sans aucun souci de connection ou de débit. Cela est loin d’être le cas dans les établissements scolaires du premier et du second degré.

    C’est dans cette optique que nous avons voulu développer des applications scolaires sur tablettes. Nous avons ainsi réalisé les premiers manuels scolaires sur iPad, en l’occurrence les manuels Sésamath que nous proposons par ailleurs en version papier. Il s’agit d’applications spécifiquement dédiées à cet environnement, qui sont disponibles gratuitement dans l’Apple Store.

    Notre objectif était de fournir à l’élève et au professeur des versions très proches du support imprimé qui leur est familier. C’est une formidable réponse à la problématique du poids des cartables.

    Nous complèterons prochainement ces premières versions par des compléments numériques interactifs. Ces applications seront proposées à des prix très accessibles, suivant en cela la logique des manuels « papier » Sésamath.»

    Avez-vous d’autres développements en cours ? Et travaillez-vous sur les autres environnements tactiles ?

    «Sur iPad, nous avons sorti « Multi Tables », une application simple et attractive pour l’apprentissage des tables de multiplication. Nous avons eu de bons retours de la part d’un certain nombre de parents et nous sommes en train d’ajouter à cette application des fonctionnalités très intéressantes pour un usage en classe.

    En termes de développement, nous nous sommes concentrés sur l’iPad car c’est un standard qui domine le marché. Mais nous sommes très attentifs aux autres environnements : par exemple, nous travaillons actuellement à des applications sous Android.»

    Vous êtes vice-président du GEDEM (Groupement des Éditeurs et Diffuseurs d’Éducatif Multimédia) et à ce titre, vous êtes en relation avec les pouvoirs publics. Comment vous accompagnent-ils dans cette évolution du numérique éducatif ?

    «Le GEDEM regroupe les principaux acteurs du numérique dans l’Éducation et nous sommes en contact régulier avec les instances publiques, notamment au niveau du Ministère. Nous trouvons que les initiatives récentes vont dans la bonne direction car elles impliquent réellement les enseignants, on l’a vu pour le plan ENR.

    Ce plan s’est aussi manifesté par une forte mobilisation des mairies. Les collectivités jouent en effet un rôle de plus en plus important dans l’équipement numérique des établissements scolaires. Et elles ont pris conscience que le véritable enjeu se situe maintenant au niveau des ressources. À quoi bon avoir le plus bel équipement matériel possible si vous n’avez pas de ressources éducatives associées ? Certaines collectivités prévoient désormais un budget consacré aux produits numériques. C’est très positif.

    Un autre aspect fondamental consiste dans l’accompagnement et la formation des enseignants. Nous avons là quelques inquiétudes : on supprime actuellement de nombreux postes de référents et d’animateurs informatiques dans les établissements. Le numérique éducatif devrait être considéré comme une priorité nationale : c’est une clé de l’avenir, la France est très en retard dans ce domaine. Cela implique d’engager un minimum de moyens et en tous cas, pas d’en enlever.»

    On observe la position des éditeurs de livres actuellement vis à vis de l’ibook, des liseuses, les freins par rapport au marché, les droits d’auteurs, les marges, …peut-on faire le parallèle dans le monde du manuel numérique ?

    «Nous avons une position beaucoup plus « décomplexée » que nos confrères de l’édition « traditionnelle » car le numérique est notre cœur de métier. Et même quand Génération 5 fait de l’édition « papier », comme c’est le cas pour les Manuels Sésamath ou pour des fichiers pédagogiques, il y a toujours un lien avec le numérique : outils logiciels complémentaires pour l’enseignant, déclinaisons pour les Tableaux Interactifs, etc.

    C’est un marché difficile. Mais le secteur du numérique éducatif a toujours été très difficile. Il est souvent ingrat, il demande de s’inscrire dans la durée. Il faut beaucoup d’expérience pour bien en saisir la complexité et adopter les bonnes stratégies.

    Cette expérience, nous l’avons acquise au fil des ans, parfois durement. Cela nous permet aujourd’hui de regarder l’avenir avec confiance !»

  • La tablette numérique : une solution pour alléger les cartables de nos enfants ?

    La tablette numérique : une solution pour alléger les cartables de nos enfants ?

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    Une tablette ou un Notebook semble au premier abord plus léger que le poids moyen actuel des manuels scolaires et autres cahiers que l’on peut voir chaque matin et chaque soir sur le dos de nos enfants. Mais encore faut-il que les manuels scolaires puissent y être hébergés, les ressources numériques compatibles, pour faire du rêve une réalité, L’éducation nationale n’en est pas à ses premiers essais et bon nombre d’expérimentations, de tentatives, même si elles n’ont pu être généralisées, auront peut-être montrer la voie du futur cartable « numérique » tant attendu.

    30 ans que la question du poids du cartable est posée

    Depuis plus de 30 ans, la question du poids du cartable est régulièrement posée, en général cette question revient toujours à l’occasion de la rentrée scolaire.
    Le cartable, en effet, selon les directives, les préconisations des médecins, ne devrait pas « en théorie » dépasser 20% du poids des élèves, ce qui n’est, hélas, pas le cas bien trop souvent. Afin de régler cette question, en 2007, le ministre Xavier Darcos a présenté un plan pour imaginer un  cartable plus léger et les manuels scolaires du futur ceux-ci représentant l’essentiel du poids *
    Ainsi, le manuel scolaire du futur devrait être numérique, et son aboutissement permettra, en tout cas c’est le souhait qui est émis, d’alléger le poids des cartables. L’idée paraît simple, mais sa concrétisation semble plus complexe qu’il n’y paraît.

    Historiquement, les tentatives de passer au « numérique », n’ont pas semble t’il eu comme objectif premier l’allègement du cartable, mais simplement une volonté d’entrer dans la modernité, d’éviter la fracture numérique d’un point de vue social et économique, ce qui a été le cas par exemple d’une opération grandeur nature lancée par le Conseil Général des Landes et sous l’impulsion forte d’Henri Emmanuelli
    « La première expérimentation de dotation d’ordinateurs portables à des collégiens et des lycéens a démarré il y a juste…. 20 ans ! » rappelle Gilles Braun de Ministère de l’Education Nationale.
    « Elle a été suivie ensuite, en France, d’opérations d’envergure dont les plus connues en France sont celles des départements des Landes « un collégien, un ordinateur portable » (2001) citée ci-dessus et celle des Bouches du Rhône quelques temps après, en 2002, « Ordina 13 ». Depuis, il n’y avait pas eu de nouvelles dotations de cette ampleur. »

    Les tablettes numériques proposées par de nombreux constructeurs en 2010, engendrent de nouvelles initiatives et une attente pour permettre un véritable basculement vers le manuel « tout numérique »
    Depuis la rentrée scolaire 2010, on note la volonté de collectivités territoriales de renouer avec ce type d’opération. Sans doute l’effet « tablette tactile » comme par exemple le plan d’équipement de tous les collégiens dans le Val de Marne annoncé, il y a quelques semaines, ou l’opération du département de la Corrèze annoncée en grande pompe il y a quelques mois et qui prévoit, entre autre, de doter plus de 2500 6ème en iPad et en ressources numériques « embarquées»

    D’un point de vue technique, l’offre actuelle des constructeurs n’est pas entièrement satisfaisante et reste à adapter pour un usage scolaire intense et sécurisé.
    « C’est un nouvel outil qui nécessite une prise en main spécifique, il ne faut pas le comparer à d’autres outils, le facteur de l’immédiateté est important sur l’iPad, il est proche du livre et de l’ardoise mais ça ne ressemble à rien de connu. » précise  Élie Allouche Directeur du CDDP de Versailles

    Il reste du chemin à parcourir, car même si les matériels de type iPad sont très séduisants aux premiers abords, « pour le moment il y a peu d’applications de niveau « Collège », alors qu’il existe une offre importante sur le niveau primaire. Nous sommes très satisfait des caractéristiques techniques et la bonne qualité de lecture sur iPad et le faible poids de la tablette notamment pour les élèves de 6éme, mais on espère l’arrivée des manuels numériques de 6ème sur iPad !!! » clame Bernard Roussely du Conseil Général de la Corrèze.

    Le cartable numérique ? Les éditeurs semblent adhérer, mais ne croient pas à l’eldorado, selon eux, pour le moment la France doit d’abord combler son retard.
    Nathan, Hachette, le Canal Numérique des Savoirs, qui font partie des plus gros diffuseurs en milieu scolaire, ne s’y sont pas trompés, tous ont initié des programmes de développement pour porter leurs ressources et leurs manuels sur ces nouveaux supports. Même si la route semble encore longue, l’espoir d’un tout numérique est toujours en ligne de mire.

    Les tablettes numériques et plus généralement « le tactile » induisent une nouvelle ergonomie et de nouveaux usages. En tout cas c’est ce que pense Alain Laurent de Génération 5 et vice-président du GEDEM, un éditeur historique qui a connu les débuts des premières ressources et application multimédia dans les années 90 « Dans l’Éducation, une tablette est certainement plus « portable » (en tous cas, plus transportable) qu’un mini PC. Elle est aussi plus rapide à l’allumage, si je puis dire, ce qui est fondamental dans un contexte scolaire. Le tactile est également plus immédiat, plus intuitif, etc. »

    Et en même temps, la tablette se situe dans la continuité d’un support familier qui reste aujourd’hui encore très utilisé. « Je veux parler du support papier et notamment du livre. La tablette ressemble au livre, elle se « feuillette », elle n’érige pas non plus la barrière d’un écran entre le professeur et l’élève comme c’est le cas pour les ordinateurs portables » ajoute Alain Laurent.
    Alors, pourquoi une telle inertie dans le développement de ces fameux cartables ou manuels numériques ?

    N’oublions pas que les 215 millions d’euros que représente le marché des manuels scolaires est un marché très lucratif et bien rodé, les méthodes de financement sont déjà établies et ce qui n’est pas toujours le cas pour le numérique ou la question du financement par les collectivités reste notamment posée.

    Si on compare le marché du livre et la bataille qui s’engage autour du livre numérique, on comprend pourquoi les éditeurs ou les auteurs avancent à pas comptés : l’enjeu est de taille et les risques de « copies » et de téléchargements sauvages sont un risque que la profession, même si ceux-ci s’en défendent, hésite à prendre sans une analyse économique préalable.
    Produire un véritable manuel numérique (et non pas un simple copier coller en pdf d’un  manuel traditionnel) reste encore plus cher à produire et les niveaux d’investissement, au regard d’un marché qui ne semble pas vouloir résolument basculer vers le numérique, comportent un risque non négligeable.

    « Nous avons une position beaucoup plus « décomplexée » que nos confrères de l’édition « traditionnelle » car le numérique est notre cœur de métier. Et même quand Génération 5 fait de l’édition « papier », comme c’est le cas pour les Manuels Sésamath ou pour des fichiers pédagogiques, il y a toujours un lien avec le numérique : outils logiciels complémentaires pour l’enseignant, déclinaisons pour les Tableaux Interactifs, etc. » précise Alain Laurent

    « C’est un marché difficile. Mais le secteur du numérique éducatif a toujours été très difficile. Il est souvent ingrat, il demande de s’inscrire dans la durée. Il faut beaucoup d’expérience pour bien en saisir la complexité et adopter les bonnes stratégies. Cette expérience, nous l’avons acquise au fil des ans, parfois durement. Cela nous permet aujourd’hui de regarder l’avenir avec confiance ! » précise Alain Laurent de Génération 5.

    Passer des « outils » aux « usages » par la formation des enseignants, une règle essentielle pour atteindre un cercle vertueux

    Si les technologies existent, l’intégration du numérique dans l’enseignement modifie sensiblement la manière d’enseigner, les habitudes doivent changer, les enseignants qui ne sont pas tous de la génération « Internet » sont en demande de formation et d’accompagnement. Quand on mesure le nombre d’enseignant à former et la quantité de dotations en matériel à fournir pour une généralisation du « tout numérique », on comprend mieux la position des experts du Ministère

    « Depuis les premiers plans « numériques », on connaît l’équation : formation des enseignants (technique mais surtout pédagogique) – mise à disposition dans de bonnes conditions de matériel et de ressources pédagogiques adaptée et de qualité – maintenance efficace des matériels – accompagnement de l’encadrement par les corps d’inspection et de direction. Ces conditions n’ont pas changé. On les retrouve posées dans la mise en œuvre des dernières expérimentations autour des tablettes tactiles » argumente Gilles Braun, qui résume bien les recettes pour développer les pratiques et les usages. Il reste que les moyens financiers, notamment aujourd’hui avec les restrictions budgétaires engagées par l’Etat et les collectivités locales, resteront insuffisants pour aborder sereinement cette révolution numérique. Sans un « Plan Marshall » pour le tout numérique, les espoirs de rattrapage par rapport à d’autres pays européens et la volonté de changement, risquent fort de rester lettre morte.

    Au vu de ces constats, arrivera-t-on un jour « enfin » à l’allègement des cartables, faudra t’il attendre encore une vingtaine d’année pour que cette « révolution numérique » tant souhaitée, diminue la lourde charge qui pèse encore sur les épaules de nos enfants ? Difficile de faire de la prospective, même si le chemin est tracé. Comme nous le rappelle Gilles Braun qui a connu et suivi la plupart de ces dossiers « Les prédictions sont souvent (voire toujours) fausses mais elles permettent d’interroger le présent et d’étudier les possibles ! »

  • Une cabine d’essayage en Réalité augmentée

    La Réalité Augmentée, c’est ce qui se trouve entre la réalité et le monde virtuel. Il s’agit en fait de superposer en temps réel des informations graphiques ou textuelles aux images réelles qui nous parviennent d’une webcam ou d’une caméra.

    Cela permet de percevoir l’image autrement, elle devient interactive. La démarche vise à compléter notre perception du monde réel.

    Les élèves de BTS Modélisme du Lycée professionnel Gabril Péri de Toulouse ont initié un projet consistant à mettre en œuvre cette nouvelle technologie.  Ils ont travaillé seuls ou à plusieurs sur des créations vestimentaires en réalisant 15 chemises. Les modèles ont été  réalisés et photographiés. Ces photos ont ensuite été  traitées pour produire les aplats et les intégrer pour apparaître en Réalité Augmentée.

    Lors de la première présentation, qui a eu lieu le 23 mars 2011 à l’ensemble de la communauté éducative, étudiants, professeurs, représentants de l’académie, et aux partenaires, les élèves ont montré comment essayer virtuellement ces vêtements,  pour se voir les porter sans avoir eu à se dévêtir.

     

  • Partager la musique de son iPod sans fil

    I2I

    Les i2i Stream s’apprivoisent en quelques secondes, ils ne nécessitent aucune configuration et peuvent diffuser du son à partir de n’importe quelle source Audio qui dispose d’une prise mini-jack (iPod, Chaîne Hi-Fi, Télévision, Console de Jeux,..).Il suffit de brancher la source Audio (au bas du boîtier qui va devenir l’émetteur).

    Ensuite d’appuyer sur le bouton de diffusion, en choisissant un canal de couleur au milieu du boîtier (7 canaux de diffusion peuvent être choisi). Bien sûr le boîtier qui diffuse le son permet de l’écouter en même temps.

    Sur le boîtier choisi comme récepteur, il suffira de brancher ses écouteurs, et de sélectionner la même couleur de canal et d’appuyer sur la touche de réception… ensuite le réglage du son se fait par une petite mollette, la même qui permet d’allumer ou d’éteindre le boîtier.

    Une qualité sonore étonnante pour une portée sans fil d’environ 10 mètres.

    Le plus étonnant avec le i2i Stream c’est la qualité CD Audio d’écoute que l’on obtient sans fil ; celle-ci est due à la transmission WiFi 2.4GHz de haute qualité utilisée.
    La musique, ou le contenu audio n’est pas compressé et ne subit aucune altération.

    Par ailleurs chaque boîtier dispose des fonctions émission/réception.

    Le i2i Stream est économique en énergie

    Les boîtiers i2i Stream disposent d’une batterie Lithium qui se recharge très simplement sur le port USB de n’importe quel ordinateur, ou ave un chargeur USB de voyage. Pour la première utilisation, il faut compter 40 minutes de chargement et ensuite 20 minutes par boîtier. L’autonomie obtenue est de 5 à 7 heures en utilisation.
    Bien sûr les câbles de chargement sont fournis avec les boîtiers.

    À propos de i2i Gear :
    i2iGear est une marque Américaine, propriété de la société Aerielle Technologies Inc, basée à Mountain View en Californie. Les technologies développées par Aerielle s’étendent depuis les solutions de diffusion Audio de haute qualité, comme le i2i Stream, jusqu’aux émetteurs / transmetteurs FM brevetés. Les produits i2i ont été présentés début 2008 à la MacWorld de San Francisco et ont remporté un succès immédiat aux Etats-Unis.

    Pour plus d’information sur les produits ou la société : www.i2igear.com

  • Les nouvelles technologies, pour une accessibilité culturelle pour tous

    Les nouvelles technologies, pour une accessibilité culturelle pour tous

    110420114da6922596a2cParce que les nouvelles technologies offrent de réelles opportunités pour enrichir des parcours d’apprentissage et renouveler les formes de médiation, parce que chacun peut comprendre un geste, une image, parce que le handicap peut être une source d’innovation pour tous…parce que tous les enfants doivent pouvoir accéder à la culture et aux savoirs, quelles que soient leurs compétences de départ :
    « Signes de sens » a lancé Muséo.
    L’originalité de ce programme : la médiation est accessible aux enfants sourds grâce à une pédagogie visuelle & évaluation en partenariat avec le LSC Dream.

    Il s’agit d’une alternative ludique et sensorielle pour accéder à la culture grâce à une pédagogie visuelle novatrice issue de la langue des signes française (LSF). Grâce aux NTIC (visioguide interactif sur iPad, écran tactile, re- connaissance de gestes), les enfants découvrent des populations de 2 continents à travers les objets du quotidien.

    Le dispositif a été rendu possible grâce au soutien du programme Create Joy de Vivendi, du Ministère de la Culture et de la Communication et à l’engagement du musée du quai Branly.
    L’expérimentation est conçue spécifiquement pour les enfants sourds mais profite à tous les enfants. Elle s’est déroulée au musée du quai Branly du 7 au 17 décembre 2010, dans le cadre de la semaine de l’Accessibilité organisée du 3 au 12 décembre 2010.

    Plus d’infos sur « Signes de sens »:
    Signes de sens est une association lilloise qui travaille depuis 7 ans sur l’accès aux Savoirs et à la culture pour les personnes sourdes, public méconnu et à la marge. Elle intervient sur la médiation culturelle, la production de supports multimédias avec vidéo et langue des signes et réfléchit à l’usage social des nouvelles technologies. Elle produit pour les personnes sourdes et au profit de tous.

    Plus d’infos sur le programme muséo : http://museo-lsf.com

  • Premiers logiciels ludo-educatifs pour enfants déficients cognitifs

    Présentation de «Popi»
    Public visé : enfants de grande section de maternelle, enfants en difficulté scolaire, enfants handicapés, enfants démotivés
    Trouble ciblé : handicap mental dyslexie
    Type de la ressource pédagogique : logiciel

    Contexte d’utilisation : en travail individuel de perfectionnement avec l’enseignant, en travail autonome, en travail collectif en utilisant un tableau numérique interactif.

    L’intérêt pédagogique :
    «Sully» et «Popi» privilégient l’autonomie et le sentiment de réussite des élèves.
    Tous les jeux sont indépendants et l’élève peut ainsi passer de l’un à l’autre sans difficulté. Toutes les interfaces sont visuelles et sonores ce qui rend l’utilisation des jeux très intuitive.

    «Sully» a fait l’objet de tests concluants auprès d’élèves âgés de 5 ans à 34 ans, 3 enfants de maternelle (groupe témoin), 2 enfants en primaire l’un dyslexique l’autre présentant des troubles du comportement, 5 enfants en école spécialisée, 6 collégiens en classe spécialisée et 5 jeunes adultes handicapés mentaux en foyer.

    Pour la grande majorité des apprenants, ce logiciel est jugé comme facile à utiliser (20/21), qu’il satisfait les utilisateurs et ne suscite pas d’énervement (17/21). Il est globalement agréable à utiliser (19/20). L’esthétique est extrêmement bien jugée.

    Ce jeu est vu comme étant amusant, unanimement rassurant, et pas ennuyeux. Les participants ont exploré 70 % des activités scolaires et 84 % des jeux sur une durée totale d’environ 45 minutes. Aucun participant n’a souhaité arrêter le jeu avant la fin hormis un enfant de maternelle car il était fatigué. La plupart souhaitait continuer le jeu après la séance ou voulait l’emmener chez eux.

    A noter :
    Les logiciels « Sully » et « Popi » sont reconnus pas l’Institut national supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INSHEA).

  • Politique de valorisation des TICE au lycée Pierre et Marie Curie de Menton

    De plus, l’établissement s’est doté depuis 3 ans d’un Environnement Numérique de Travail. Dans une démarche de continuité des pratiques du bassin Menton-Roya, le choix s’est porté sur l’outil de la société Itop que les élèves utilisent dès le collège.Plusieurs exemples d’utilisation des TICE au lycée Pierre et Marie Curie de Menton :

    Le programme «Assemb’live» sur l’académie de Nice, permet aux élus lycéens du Conseil de Vie Lycéenne (CVL) d’échanger lors de réunions entre élus par un système de vidéoconférence complétement virtuel : chaque élève choisit un avatar, il n’y a pas de caméra qui les filme en direct.

    «ce monde virtuel, comme dans les jeux vidéos, nous a plu tout de suite, car certains n’aiment pas leur image ou être filmés ; cela rend la communication plus facile», nous confie Sophie ROGER, élève en 1ère ES et élue CVL.

    «La timidité de certains élèves s’efface complétement, ça leur permet de s’extérioriser et cela rend le travail beaucoup plus efficace», ajoute le chef d’établissement, Hervé Beauvais.
    Par ce programme, les élèves du lycée Pierre et Marie Curie partagent leur expérience des TICE, car c’est là l’intérêt de ce dispositif : mutualiser les usages heureux de TICE faits par les lycéens des extrémités de l’académie.

    C’est donc un inter-cvl innovant, un réseau par webconférence qui se tisse par les usages numériques et pour les usages numériques, sous l’œil attentif des trois élus au Conseil Académique de Vie Lycéenne (CAVL), Sophie, Maverick et Fabien, qui veillent à ce que l’échange des projets profite à leur établissement d’accueil mais aussi à tous les autres lycées de l’académie en élaborant des tutoriels «lutte contre la fracture numérique» et «créer un espace web medias» qui seront rapidement mis en ligne sur le site académique .

    Expérience en ballado-diffusion par Jean Louis Blandino,  professeur certifié en anglais.
    Jean Louis Blandino utilise l’ENT du Lycée avec les groupes de travail pour chacune de ses classes et archive les cours créés avec ses élèves pour les mettre en libre service. L’utilisation des TICE au micro lycée (pour des élèves qui ont décroché à un moment donné et à qui on donne une deuxième chance d’intégrer le cursus scolaire), se fait sous forme de baladodiffusion avec des fichiers MP3.

    Il a mis en place une «Audio Drop Box» hébergée sur un site américain (magnétophone numérique ), sur chaque groupe de travail pour permettre aux élèves de laisser des productions orales qui n’alourdissent pas la messagerie en pièce jointes.

    Il témoigne : «Cela me permet d’évaluer individuellement les élèves à l’oral. Tous les enregistrements sont sauvegardés, ce qui donne la possibilité aux élèves de constater leur progression d’un mois sur l’autre. Le système de Dropbox, n’encombre pas ma messagerie avec des fichiers trop lourds».

    Combinaison d’une carte heuristique et du TBI en philosophie avec Sylvie Allouche, professeur de philosophie
    Sylvie Allouche recourt de façon variée aux NTIC, pour illustrer par exemple un cours sur l’art, afficher les textes d’étude ou garder trace des discussions maïeutiques conduites en classe. A court terme, elle compte tester l’intérêt pédagogique de l’usage combiné d’un logiciel de carte heuristique et du tableau numérique, ainsi que celui des discussions en ligne. Elle envisage aussi d’utiliser une tablette numérique pour certaines tâches remplies actuellement via le papier.

  • Apprentissage de l’anglais en primaire avec le TBI

    Apprentissage de l’anglais en primaire avec le TBI

    Capture_ecran 2013-03-28 à 15.04.57Avant le TBI, Christine Menanteau dessinait au tableau à la craie des horloges, plus ou moins bien faites, pour faire apprendre l’heure en anglais ; ou elle utilisait des « flashcards », des petites images avec des dessins dessus… qui prennent du temps à être confectionnées et qui ont une durée de vie limitée. Avec le TBI on a tous les dessins à disposition quand on veut. Elle enseigne l’anglais à plusieurs niveaux, car les programmes du TBI sont adaptables et modulables.

    « Cela me permet d’avoir un matériel toujours en bon état, à la disposition des enfants, et de rendre l’activité plus ludique, plus vivante » précise Christine Menanteau.

    Autre avantage ; le TBI incite au travail collectif : les enfants peuvent facilement participer, même les plus timides. « L’enfant qui avant n’osait pas, se porte volontaire rien que pour le plaisir d’aller cliquer sur le tableau pour donner la bonne réponse, il oublie sa timidité ».

    Et ce n’est pas seulement l’anglais que les enfants apprennent grâce au TBI. A l’école des Sartoux, on généralise cette pratique à toutes les matières : « J’utilise quotidiennement dans ma classe que ça soit pour les mathématiques, le français… ce n’est pas seulement un outil mais plus quelque chose de central au niveau pédagogique ».

    En conclusion, les enfants apprennent vite et mieux, tout en s’amusant.

    « Ce n’est pas un gadget, je note vraiment une amélioration du niveau des enfants en anglais ; il se crée une symbiose au sein du groupe car le TBI est pour eux synonyme de jeu. Comme un jeu vidéo, ils s’amusent en apprenant. Maintenant, il ne faut pas se contenter de ce matériel, il faut aller plus loin » (sous entendu, la mise en place d’un ENT dans cette école primaire).

    Seul petit bémol, la «formation et l’accompagnement» en amont pour utiliser ce type de matériel. « Cela demande aussi beaucoup de travail de la part de l’enseignant. Les formations sur l’utilisation de ce type de matériel ne suffisent pas ; l’enseignant doit s’investir personnellement ».

    Propos recueillis lors des Netjournées 2011