Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • La frise chronologique : un outil pour enseigner

    La construction de frises historiques ou chronologiques peut favoriser le dialogue entre les différentes disciplines qui constituent la culture humaniste ; elle peut  également aider les élèves à maîtriser les repères historiques et culturels abordés en classe.

    La nécessaire approche pluridisciplinaire engendre une multiplicité de thèmes à aborder : les périodes historiques de référence évidemment, mais également par exemple les domaines artistiques dont les arts du son, les arts de l’espace, les arts du spectacle vivants … Grâce aux technologies désormais disponibles, il devient possible de proposer d’autres outils de conception que la traditionnelle frise version papier.

    L’enseignement de l’histoire des arts est un enseignement de culture artistique partagée. Il concerne tous les élèves. Il est porté par tous les enseignants. Il convoque tous les arts.
    Il devient alors nécessaire de doter les élèves de supports mobiles, qui peuvent les suivre de classe en classe, de cours en cours.

    Le générateur de frises chronologiques est une application développée dans le cadre d’une collaboration entre l’IUT de Bayonne à travers une équipe de recherche et l’association «La boîte à fabriques».
    Cette application en cours de développement permet aux enseignants de créer des frises chronologiques intégrant des données multimédia.

    Une présentation de l’application et son contexte d’usage pédagogique sera faite sur un explor’camp, lors de l’université d’été de Ludovia 2011:

    Un générateur de frises chronologiques multimédia en classe pour quoi faire ?

    •    Présentation des fonctionnalités du générateur de frises : création, partage, et mise à disposition pour les élèves.
    •    Manipulation et exemples de frises conçues : Histoire, Histoire des arts, et pour les plus jeunes d’autres contextes d’usages en lien avec la construction du temps.
    •    Questions diverses et… ouverture d’un compte utilisateur pour les enseignants qui souhaitent faire partie du pool d’enseignants testeurs.

  • Usages pédagogiques des tableaux numériques eInstruction dans les écoles de Clichy

    Usages pédagogiques des tableaux numériques eInstruction dans les écoles de Clichy

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    La mairie de Clichy a équipé en trois ans les écoles élémentaires et maternelles de 80 TNI. L’Inspectrice et l’équipe de circonscription ont accompagné les enseignants dans les usages de cet outil par le biais d’actions de formation. Accompagnés par le CRDP de Versailles et le CDDP du 92, aidés aussi par la société eInstruction, les enseignants ont appris à utiliser le TNI et le logiciel Workspace.

    L’Inspection a impulsé un réseau d’enseignants-référents TNI qui sont réunis régulièrement par l’équipe de circonscription. Ces réunions sont l’occasion d’échanges de pratiques et de séquences, échanges qui se poursuivent ensuite grâce aux outils numériques.

    Onze enseignants se sont investis dans l’opération « Fête de l’école numérique » destinée à montrer les usages en cours et les valoriser en accueillant une classe invitée. Familles et partenaires ont été aussi conviés à assister aux séances. Ainsi, 25 parents et une douzaine d’institutionnels ont pu observer l’usage du TNI dans les écoles de Clichy.

    Un exemple d’usage – Vendredi 20 mai dans la classe de M. Romain DUPUIS, école Pasteur A
    Ce vendredi après-midi, R. Dupuis a d’abord fait classe à la moitié de ses élèves et a accueilli la moitié des élèves d’une classe d’une école voisine. Puis, à la fin de la séance, les deux autres demi-classes ont pris la place des premières. Par groupes de 4 à 8, les élèves ont abordé à travers différentes activités un chapitre de l’histoire des Gaulois, la bataille d’Alésia.

    Le groupe au TNI a été composé d’élèves qui ont l’habitude de manipuler ce matériel et d’autres qui n’y ont jamais touché. En quelques minutes les élèves des 2 écoles ont eu une connaissance et une utilisation égales du tableau interactif. Ils ont surligné en différentes couleurs les mots pour analyser le texte, distingué les armements des guerriers romains et gaulois, classé les images en les faisant glisser dans différentes cases, et enfin, légendé les dessins. Chacun leur tour, ils ont tenu le stylet en main et su changer la couleur, utiliser la gomme, changer de page extrêmement aisément.

    Les élèves aiment visiblement utiliser cet outil de travail qui comprend un aspect ludique et permet de les faire réfléchir et réagir en direct sur la leçon du jour.

    Clôture d – Vendredi 27 mai
    La clôture e la Fête de l’école numérique qui a réuni organisateurs, partenaires et participants a été l’occasion de faire la synthèse des différentes séquences réalisées pendant les 10 jours.

    Un des principaux points soulignés lors du bilan de cette Fête du Numérique et de l’utilisation du TNI en classe en général a été l’évolution de l’espace de la classe : avec un tableau noir, l’enseignant notait les consignes, l’organisation de la journée, tandis que le TNI est davantage employé pour utiliser des documents pédagogiques.

    Le TNI force l’attention des élèves, les élèves peuvent agir sur le tableau, l’enseignant comme l’élève y gagnent en autonomie. L’enseignant est plus libre de ce qu’il peut proposer à la classe et les élèves peuvent se tromper sans que cela ne soit trop stigmatisant. Tous les concepts sont visibles sous différentes facettes, les enfants ont des points d’accroche qui leur sont plus personnels. De plus, le TNI permet de faire facilement des sauvegardes, il change le statut de l’erreur. Il permet une aide personnalisée, et une différenciation pédagogique.

    «Le TNI est un outil pour une pédagogie créative, il permet la création de documents propres, puis le partage de ressources, de documents», précise Dominique Garcia, conseillère pédagogique de la 4ème circonscription de Clichy. La direction générale de l’éducation scolaire (DGESCO) parle d’un «outil de classe intégré comme un autre, dans une logique de complémentarité». Le TNI sert de «support de langage entre les enfants».

    Ces échanges ont permis aux uns de découvrir les usages du TNI chez les autres et il est déjà prévu comme perspective d’associer davantage les enseignants des classes invitées dans la préparation des séances des «classes numériques ouvertes» afin de tirer un meilleur profit de ces échanges tant pour les élèves que pour les professeurs.

    Pour plus d’infos :
    Pour mieux voir les usages faits des TNI dans les classes de Clichy, un blog a été créé par Dominique Garcia : blog.crdp-versailles.fr

    De plus, 2 vidéos ont été faites :
    DEGESCO / European Schoolnet : « Utiliser un tableau numérique et des tablettes pour apprendre les mathématiques » (Maternelle – Nathalie Kuhn)
    DEGESCO / European Schoolnet : « Utiliser un tableau numérique et des tablettes pour apprendre l’histoire » (CM1 – Mathieu Claure)

    Pour contacter eInstruction : emeamarketing@einstruction.com / www.einstruction.fr

  • Visite virtuelle géotouristique des parcs nationaux du Gabon en 3D interactive

    Visite virtuelle géotouristique des parcs nationaux du Gabon en 3D interactive

    230620114e031032c05c6Une démarche de préservation et de valorisation d’un environnement unique au monde, au cœur du projet de société du Président de la République Gabonaise, Ali Bongo Ondimba

    Le Gabon joue un rôle moteur dans la sauvegarde de la forêt du Bassin du Congo, 2ème poumon vert de la planète avec 2 millions de km2 de forêt tropicale qui capte chaque année plus de 70 millions de tonnes de CO2. La forêt recouvre 85% du territoire gabonais. On y recense 10 000 espèces de plantes dont 15% sont endémiques, plus de 10 400 essences forestières mais aussi la plus grande population au monde de tortues luths, 30 000 éléphants, 15 000 gorilles… Les Monts de Cristal sont l’une des régions les plus riches en biodiversité de toute l’Afrique tropicale. Enfin, c’est au Gabon que l’on a trouvé le plus vieux fossile multicellulaire du monde (2,1 milliards d’années) et les premiers outils de l’humanité.

    En 2000, sous l’impulsion de feu son Excellence le Président El Hadj Omar Bongo Ondimba, débute un vaste travail de recensement des écosystèmes gabonais mené à la fois par l’administration des Eaux et Forêts, les scientifiques gabonais du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique, des ONGs comme WCS (Wildlife Conservation Society) et WWF (World Wildlife Fund) ou encore par l’explorateur Mike Fay. D’incroyables merveilles naturelles et biologiques sont alors découvertes et cartographiées.

    Deux ans après, motivé par ces résultats, le Président Omar Bongo Ondimba annonce la création d’un réseau de 13 parcs nationaux, classant ainsi d’un seul tenant 11% du territoire gabonais en zone protégée. Le nouveau Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, fait de l’environnement un des piliers de son programme politique. Il interpelle la communauté internationale sur la nécessité d’un nouvel «ordre écologique mondial».

    Face au défi majeur du réchauffement climatique, il crée un Conseil National Climat, chargé de l’élaboration d’un plan climat pour le Gabon, et l’Agence Gabonaise d’Etudes et d’Observation Spatiale qui permettra notamment le suivi du couvert forestier grâce à l’installation d’une station d’images satellite. Le Gabon ambitionne de réduire de 50 millions de tonnes ses émissions de CO2, grâce à la gestion durable des forêts et à l’interdiction du torchage des puits pétroliers.

    Enfin, le pays se classe au 9ème rang africain du rapport 2010 de l’Indice de Performance Environnementale.

    Le Géotourisme : le Gabon pionnier du tourisme de demain

    Le défi du Gabon est de réussir à accueillir, d’ici à 2020, 100 000 touristes par an dans ses parcs et sur ses 800 km de plages de sable fin. La réalisation de cet objectif n’est envisageable que dans une perspective de préservation des ressources naturelles du pays et de leur caractère vierge et intact. Pour cela, le pays a lancé un programme de conservation et de valorisation sur 10 ans dans les infrastructures d’accueil, la formation de 500 écogardes, la promotion du tourisme à l’étranger ainsi que le renforcement des pouvoirs de l’ANPN (Agence Nationale des Parcs Nationaux) pour lutter contre l’exploitation illégale du bois, la surpêche, le trafic d’ivoire et la chasse.

    Le premier muséum multimédia virtuel et permanent, unique au monde, qui permet à chacun, où qu’il soit sur terre, de s’immerger au sein des 13 parcs nationaux du Gabon

    Pionnier des muséums d’histoire naturelle du futur, d’une surface équivalente à 15 000 m2, cette visite virtuelle des parcs nationaux du Gabon est à la fois un espace de découverte, d’immersion, d’expérience personnelle et au final de prise de conscience, car elle propose tout à la fois de :
    • découvrir les richesses de la faune et de la flore originelles qui composent l’extraordinaire biodiversité du Gabon
    • dialoguer avec la communauté scientifique gabonaise et internationale
    • partager l’implication des populations locales
    • vivre une expérience dans les parcs d’aujourd’hui et de demain
    • comprendre le géotourisme et devenir soi-même un véritable militant de la planète
    • prendre conscience de l’impact de la démarche « verte » du Gabon ;
    • donner envie aux visiteurs-géotouristes de s’impliquer dans les engagements du pays pour préserver un des derniers témoignages de nature encore vierge pour les générations à venir.

    « Gabon Designed by Nature » propose une extraordinaire navigation spatiale en 3D au cœur des 13 parcs nationaux du Gabon.

    Au sein de cet espace, le visiteur s’aventure à sa guise et peut choisir de :
    • se balader au sein des écosystèmes gabonais : les forêts, la mangrove, la savane, les milieux humides, les montagnes et les plateaux, les plages et les dunes
    • entrer dans les 6 auditoriums où scientifiques, écoguides, experts se tiennent à sa disposition pour lui expliquer la genèse des parcs, leurs enjeux, leur futur, comprendre les peuples et les cultures du Gabon, apprendre à devenir le touriste de demain, découvrir la biodiversité et, enfin, avoir toutes les informations pour préparer sa venue au Gabon
    • voyager au sein des 13 parcs nationaux.

    Une œuvre multimédia interactive unique

    Le Gabon est le premier pays à proposer un voyage illimité et interactif au cœur de ses forêts, alliant photos, reportages, documentaires, interviews de scientifiques, dans un décor virtuel en 3D. La visite virtuelle des parcs nationaux du Gabon, première du genre, regroupe les savoirs, les expériences, les documents, les images, les architectures, les films les plus inédits recueillis depuis plus de 10 ans auprès de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN), de l’ONG Wildlife Conservation Society (WCS) et de tous les acteurs de la communauté scientifique et culturelle gabonaise en matière de conservation, de protection de l’environnement et de développement durable.

    En étroite collaboration avec le maître d’œuvre, la Présidence de la République et le producteur délégué, l’ANPN, la production et la réalisation de cette visite ont été confiées à l’agence française de production multimédia interactive haut débit, NOVACOM Associés («entreprise innovante», agréée par le Ministère français de la Recherche).

    Les moyens humains, scientifiques et techniques mis en œuvre sont à la hauteur des engagements pour la biodiversité et la valorisation du tourisme de demain :
    • un comité d’une trentaine de scientifiques présidé par le Pr Lee White, Secrétaire exécutif de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux du Gabon
    • près de 7 heures d’images de synthèse, de documents numérisés, de vidéos interactives…
    • plus de 110 intervenants dans les domaines scientifiques, des arts contemporains et de la musique, de la photographie, de la production cinématographique et documentaire, du sponsoring, de l’écriture et du montage de la visite multimédia
    • 200 heures de vidéos retravaillées pour en faire 40 sujets de 3 minutes chacun
    • 20 000 images numérisées, répertoriées… et ainsi préservées
    • 4 800 heures de calcul 3D
    • une équipe technique de 11 personnes pendant 15 mois pour la conception et la réalisation de ce projet multimédia.

    Plus d’infos :
    Gabon Designed by Nature est diffusé en français et en anglais sur www.gabon-nature.com. Il sera bientôt disponible sur Ipad et en DVD.

  • Retrouvez les mathématiques d’antan !

    Retrouvez les mathématiques d’antan !

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    Vous pourrez ainsi découvrir :

    – une sélection des textes fondateurs de l’École de la République. On verra que, si les préoccupations quotidiennes ont quelque peu changé, les idées chères à Jules Ferry et à d’autres réformateurs sont toujours d’actualité.

    – des exercices (avec leurs solutions), regroupés en thèmes parfois surprenants : les petits métiers, robinets et fontaines, maîtres et domestiques, système métrique, géographie, impôts et assurances, etc.

    – des extraits de livres anciens à feuilleter, avec les illustrations d’époque.

    – les épreuves du Certificat d’Études Primaire : arithmétique, dictée, composition française, agriculture, histoire, géographie, dessin…

    Ces textes présentés aux enfants et aux adolescents susciteront une réflexion sur l’évolution de notre société. Et peut-être s’amuseront-ils en essayant de résoudre les problèmes d’antan avec leurs connaissances d’aujourd’hui !

    Plus d’infos : www.generation5.fr

  • Apprentissage réussi des langues avec le « labo » tout numérique et la « balado »

    Apprentissage réussi des langues avec le « labo » tout numérique et la « balado »

    200620114dff0e0181603Avec l’enseignement de l’anglais obligatoire depuis 2005 dès le cycle 2, les enfants du premier degré sont censés acquérir les bases pour être au même niveau que leurs voisins et «rentrer dans le moule» du Cadre Européen commun de référence pour les langues. Dans les faits, des témoignages de parents d’élèves affirment que les heures attribuées à l’anglais à l’école primaire sont épisodiques : la machine n’est donc pas en marche partout de manière homogène. Et alors que Luc Châtel déclarait en janvier, vouloir «réinventer l’apprentissage de l’anglais», en suggérant un enseignement dès l’âge de trois ans, il va bien falloir trouver des moyens d’apprentissage novateurs pour faire apprendre les langues à nos bambins…

    Les Nouvelles Technologies peuvent-elles répondre à ce défi ? Quels sont les atouts du Laboratoire de langues tout numérique et de la baladodiffusion pour cet apprentissage « obligatoire« .

    Gain de temps et plus de pratique pour le laboratoire tout numérique

    Autrefois, il y avait le laboratoire de langues classique, les cassettes à bandes qui déroulaient et qu’on rembobinait ; maintenant le labo est tout numérique, le labo du futur, super moderne. Mais avec son nouveau look très «design», il  compte aussi dans sa valise un bon nombre d’atouts comme nous l’expliquent les enseignantes du collège du Sacré Cœur à Thonon les bains.

    La salle où enseigne Emily Yon, professeur d’anglais, comporte 32 ordinateurs en réseau sur lesquels est installé le laboratoire de langues tout numérique. Avec cet outil, elle passe des activités écrites aux activités orales en un seul clic. Cela lui permet de faire beaucoup plus d’exercices en une heure de cours. Le Labo classique était trop compliqué, trop archaïque et donc moins efficace. «Un exercice de présentation qui nécessitait quatre heures pour faire passer tous les élèves de la classe, ne prend plus que quinze minutes avec le logiciel», nous explique t-elle. Sa collègue, Viviana Michaux ajoute : «il nous est possible de réaliser une quantité impressionnante d’exercices, écouter des fichiers, les répéter, décrire des images, réaliser des chats, créer des podcasts, faire des dictées, utiliser des flashcards…».

    Le laboratoire de langues permet donc un gain de temps, dans la mesure où, sur la même heure, l’enseignant peut réaliser plusieurs choses.

    «Un laboratoire de langues permet à l’enseignant de superviser la salle de classe, de la gérer par groupe et/ou individuellement, de contrôler les accès internet, d’écouter et même d’apporter une aide individualisée. Il peut varier le type d’exercice en combinant texte, audio, vidéo sous des formes actuelles de communication comme « le chat » écrit, le sous-titrage, le doublage, les jeux de rôles ; évaluer les besoins de chacun et faire évoluer leurs scénarios pédagogiques et mesurer les progrès très rapidement. Une véritable immersion dans la langue enseignée est possible en respectant le rythme de tous», déclare Dominique Dupuy de Kallysta.

    Quand baladodiffusion rythme avec prolongation

    Prolongation, sous-entendu prolongement du travail de l’élève en dehors de la classe, car là est tout l’intérêt de la baladodiffusion.

    Au départ, nous retrouvons les mêmes méthodes de travail que «le labo de langues» : le professeur fournit à l’élève un document audio ou vidéo avec une activité à réaliser. Le matériel informatique «standard» peut suffire à utiliser la baladodiffusion (ordinateur + enceintes), mais il est judicieux de prévoir un baladeur numérique par élève pour parfaire l’équipement.

    Aniella Lebeau est professeur d’anglais au Collège d’Ancemont dans la Meuse, département dynamique pour l’apprentissage des langues vivantes où le Conseil Général a investi pour que tous les élèves entrant en 6ème soient équipés d’un baladeur MP4. Elle nous parle de son expérience en baladodiffusion : «nous travaillons de temps en temps avec les baladeurs en classe, mais le plus gros du travail se fait en dehors de la salle de classe. Certains écoutent leurs fichiers dans la cours de récréation, en salle de permanence, au CDI et à la maison bien sûr» ! «Le temps de parole, qui est quand même dérisoire en classe, est plus que doublé avec les baladeurs ; imaginez ce que cela change sur une scolarité» !

    Pour les deux usages : plus de motivation, moins de timidité

    Le baladeur ou le laboratoire de langues affichent les mêmes atouts en terme de travail : les élèves peuvent s’écouter, recommencer avant de soumettre leur travail au groupe ou à l’enseignant, comme en témoignent Douglas et Camille, élèves au collège de Thonon les bains : «on a le droit à l’erreur, on peut effacer et on peut recommencer jusqu’à l’instant où il faut rendre nos travaux au professeur. On a moins de stress de parler devant tout le monde comme en pleine classe. Si notre accent est mauvais, il n’y a que le prof qui l’entend (…)».

    Du côté des élèves, pas de doutes, ces nouvelles technologies font l’unanimité. Ils se l’approprient aisément car ce genre d’appareils les motive plus qu’un nouveau manuel scolaire, par exemple. Elles réduisent aussi le handicap d’expression orale qui peut exister entre les élèves. «L’utilisation du labo de langues lève la timidité de certains adolescents. Il débloque et désinhibe ceux qu’on n’entend pas habituellement en classe», nous confie Sylvie Kuhn, enseignante d’anglais au Collège de Thonon les bains.

    «J’ai des élèves que je n’entends pas en classe, non pas parce qu’ils ne sont pas attentifs, mais parce qu’ils n’osent pas. Avec les baladeurs, ces élèves là me rendent leurs exercices d’expression orale comme les autres et les réussissent», témoigne Aniella Lebeau.

    Meilleure expression orale, allongement de la durée d’exposition à la langue, motivation des élèves… suivis de meilleurs résultats ?

    Il n’y a pas de miracles, l’utilisation de ces outils dernières générations oblige quand même l’élève à travailler. Passé le cap de la nouveauté, les enseignants remarquent souvent une stagnation des progrès. «Le premier mois d’utilisation a été surprenant, les progrès ont été spectaculaires ; mais, durant les deux mois suivants, nous avons assisté à un palier, voire une mini régression», précise Emily Yon.

    Au professeur de maintenir les élèves en haleine, pour suivre la progression. Et pour cela, il doit organiser son temps de préparation et trouver des ressources variées et diversifiées. «Le laboratoire de langues, c’est une boîte vide qu’il faut remplir de médias. Heureusement, il y a de nombreuses ressources sur Internet et de plus en plus de contenus numérisés», nous confient les enseignantes du collège de Thonon les bains. Point de vue partagé par leur collègue de la Meuse «Internet représente un mine d’or ; le plus long, c’est de chercher des podcasts adaptés à la séquence étudiée».

    En dehors de la formation que l’enseignant a la possibilité de recevoir pour utiliser ces outils, il lui faut donc compter un temps de préparation important mais aussi un temps pour l’écoute et la correction des enregistrements des élèves, mais, pour ces enseignants «le jeu en vaut la chandelle». «Mes élèves sont plus confiants lors des évaluations orales, obtiennent des meilleurs résultats lors de ces évaluations et leur diction est meilleure», conclut Aniella Lebeau.

  • Ecole numérique durable avec EduRiver

    Ecole numérique durable avec EduRiver

    200620114dff00a0d94c1DotRiver virtualise et centralise sur des serveurs, l’ensemble des outils bureautiques dont les élèves ont besoin (tableur, traitement de texte, présentation, images, dessins, internet, messagerie, etc..).

    Les grands objectifs
    S’approprier un environnement informatique de travail, adopter une attitude responsable, créer, produire, traiter, exploiter des données, s’informer, se documenter, communiquer, échanger.
    EduRiver répond à ces objectifs en offrant l’accès au poste de travail informatique depuis n’importe quel «terminal» connecté. Avec EduRiver, tous les programmes, tous les fichiers et tous les environnements de travail deviennent uniques, quel que soit le matériel ou le lieu de travail. Élèves, enseignants et responsables d’établissements peuvent enfin travailler sur les mêmes documents, avec les mêmes outils (libres), partager et collaborer.

    Une solution complète et légale
    Tous les types d’applications bureautiques classiques sont disponibles. Les formats de fichiers sont compatibles avec tous les standards connus. Les outils utilisés sont légaux et utilisable sans avoir à payer de licences. Vous pouvez également utiliser des logiciels soumis à des licences (dans la mesure où vous les détenez). Évidemment toutes les applications web sont accessibles comme les ENT (Espace Numérique de Travail), les sites éducatifs ou autres (avec un contrôle par les enseignants des sites accessibles aux élèves).

    Mobilité : une solution dans et hors l’école
    Les utilisateurs retrouvent leurs bureaux (fond d’écran…), leurs documents personnels et les documents partagés (travaux collaboratifs). Idéal pour que les enseignants puissent préparer leurs cours à domicile sur le même système que celui de l’école.

    Tranquillité, sérénité et sécurité
    Toutes les données (documents, programmes, configurations) sont sécurisées (sauvegarde, anti-virus, etc…) et se trouvent sur des serveurs. L’accès à internet est protégé, contrôlé et sécurisé. Vous n’avez plus à vous soucier de votre informatique !

    Une solution centralisée pour tous
    Vos «PC» sont utilisés pour le clavier, l’écran, la souris et le son. Vous accédez aux informations à tout moment et ce depuis n’importe quel poste de travail. Les fichiers, les programmes et toute «l’intelligence» se trouvent sur des serveurs.

    Économies de matériels
    La force d’EduRiver réside dans la réutilisation des «vieux» PC à priori inexploitables par d’autres systèmes. Les utilisateurs peuvent travailler, par exemple, depuis : une machine recyclée, équipée d’un lecteur CD, un système déjà lancé (Windows©, Mac…), un navigateur Internet, un client léger avec une consommation électrique faible. L’utilisation des imprimantes locales, scanner est possible.

    D’autres avantages…
    une meilleure connaissance des possibilités offertes par les TICE sur des activités à valeur ajoutée pédagogiques, accès à internet protégé, contrôlé et sécurisé, tous les logiciels toujours à jour pour tous les utilisateurs, mises à jour simplifiées à chaque nouvelle année scolaire, outils pédagogiques performants et adaptés, pas de dépenses imprévues pour l’informatique.

    Réduire réellement la fracture numérique : accès aux TICE pour tous, élèves et enseignants, et ce de partout.

    Et le serveur dans tout cela ?
    Le serveur EduRiver est situé soit dans votre établissement soit sur nos serveurs mutualisé hébergés en DataCenter.

    Environnement et informatique
    DotRiver s’inscrit dans une démarche vers une informatique plus écologique (reconnue par l’ADEME) grâce à de faibles consommations électriques des matériels utilisés (jusqu’à 80 % de réduction), l’utilisation plus longue de matériels «obsolètes», la promotion des logiciels libres.

    A propos de DotRiver : Installée à Lyon (69), la société DotRiver développe, maintient et exploite une gamme complète de solutions de centralisation/virtualisation des postes de travail. DotRiver est une solution unique de type OsaaS (Operating System as a Service) entièrement mise en place avec des solutions open Source. Elle a pour but de recouvrer une maîtrise totale des coûts, des données et de la gestion des postes de travail. DotRiver est soutenue par l’ADEME et Oséo pour la promotion de l’informatique durable et ses solutions éco-innovantes.

  • Scolariser un enfant handicapé grâce à la visioconférence

    L’exemple de Charles, 10 ans, atteint d’une maladie génétique qui le rend immobile, sous assistance respiratoire et avec des difficultés d’élocution nous le prouve. Ses parents, convaincus qu’il est un enfant comme tous les autres, ont décidé dès le CP, d’entrer dans les démarches pour le faire scolarisé. Avec l’équipe pédagogique de l’école primaire Jules Ferry à Montpellier, ils se sont mis en relation avec la MATICE du Rectorat de Montpellier pour assurer ensemble ce projet de visioconférence. Il a débuté il y a cinq ans et a permis à Charles de suivre l’école en « présence » des autres élèves.

    Charles est aujourd’hui un très bon élève de CM2, ses camarades nous disent même qu’il est bien meilleur qu’eux dans certaines matières : il est très rapide en mathématiques, il a toujours fini avant tout le monde !

    Alors que l’enseignant est entrain de faire son cours sur le TBI, Charles est concentré sur la webcam depuis chez lui, installé dans son fauteuil de 1m50 de long et 80m de large. La mise en place du projet a veillé au matériel utilisé car il fallait que la qualité d’image soit bonne ; l’utilisation du TBI répond à cette exigence.

    Du côté de Charles, pas de matériel sophistiqué ni de coûts démesurés, juste un ordinateur portable, une webcam et une connexion internet haut débit.

    Pour l’image, Charles a la « visio » et pour le son, un micro est placé sur la table de ses camarades, une manière interactive d’être présents avec lui pour qu’il participe aux exercices de toute la classe. Son handicap ne lui permet pas de taper sur le clavier d’ordinateur ; pour répondre aux questions et participer ou pour faire ses devoirs, Charles utilise la souris avec son index droit. Un auxiliaire de vie sociale est là pour l’assister en cas de besoin, mais Charles se débrouille tout seul, il est autonome ; ce n’est vraiment qu’en cas de souci «technique» qu’il a besoin d’une assistance.

    La vision du handicap de la part des enseignants mais aussi des enfants a vraiment changé. Le comportement des camarades de Charles a aussi évolué au fil du temps : ils font par exemple très attention à ne pas faire de bruit lorsque Charles est présent avec eux. Et ils le disent eux même, leur camarade est un enfant comme les autres.

    Plus d’infos sur «l’école de Charles» :
    Rendez vous sur le site de la MATICE : reportage en images réalisé par France 3 Languedoc Roussillon, du 11/05/2009, intitulé « l’école de Charles »

  • Les manuels lelivrescolaire.fr aident les professeurs à valider les compétences de leurs élèves

    Les manuels lelivrescolaire.fr aident les professeurs à valider les compétences de leurs élèves

    140620114df9cdf87348fDésormais, de nombreux exercices des manuels lelivrescolaire.fr sont reliés aux compétences, domaines et items du socle commun. Lorsqu’un élève envoie par internet son exercice à son professeur, ce dernier à la possibilité, au moment de la correction de l’exercice, de valider les compétences, domaines et items liés à l’exercice.

    Le professeur dispose d’un livret de compétence par élève, ainsi que d’une vue synthétique des résultats de sa classe. Pour chaque compétence, domaine ou item, une liste d’exercices lui est proposée.Lorsque vient le temps de remplir les documents officiels, il peut exporter le livret de compétences lelivrescolaire.fr et s’aider de l’export pour remplir les outils officiels de reporting.

    Lelivrescolaire.fr publie des manuels sous licence libre (Creative Commons BY SA NC) et les rend gratuitement disponibles sur son site Internet. Seule la version papier de chaque manuel est payante, à un prix attractif compte tenu des économies réalisées grâce à l’utilisation d’une nouvelle plateforme d’édition collaborative développée parlelivrescolaire.fr.

    Les manuels numériques sont enrichis de multiples outils qui permettent notamment aux élèves de faire leurs exercices en ligne, et au professeur de corriger ses élèves ou encore de personnaliser son manuel scolaire en y insérant ses propres cours. Désormais, les professeurs peuvent également se servir de leur manuel numérique pour travailler et valider les compétences du socle commun avec chacun de leurs élèves. Un tutoriel d’explication est disponible dans la rubrique «Aide» du site internet.

    Au sujet de l’entreprise lelivrescolaire.fr :
    Créé en septembre 2009 par des anciens professeurs, Lelivrescolaire.fr est un éditeur indépendant qui élabore des manuels scolaires collaboratifs, numériques et papier. Lelivrescolaire.fr est un projet innovant structuré autour de valeurs fortes :
    •    une communauté d’utilisateurs et d’auteurs qui travaillent ensemble pour éditer une œuvre collaborative
    •    une grande proximité avec les professeurs pour répondre d’une manière personnalisée à leurs préoccupations pédagogiques
    •    des manuels papier et numériques à la pointe de l’innovation et de l’interactivité pour les enseignants et leurs élèves
    •    le choix de partager les créations des auteurs à travers des manuels libres (open source)

  • Des tablettes PC dans l’enseignement supérieur

    L’Ecole Centrale de Nantes qui accueille plus de 1800 étudiants a pour vocation de former des ingénieurs généralistes de haut niveau scientifique et technique, entrepreneurs et innovateurs. Depuis 2004, l’Ecole Centrale de Nantes a développé une politique d’appropriation par les enseignants et les étudiants des technologies de l’information et de la communication (TIC), mais aussi de développement de l’autonomie (25 pour cent du total de la formation) et du raisonnement à partir de cas faisant le plus souvent appel aux TIC.

    Et en 2008, elle a été lauréate du prix HP «Technology for Teaching» sur un projet visant à développer l’usage des Tablettes PC pour les enseignants comme les étudiants. Le projet s’articule autour du fait que les systèmes les complexes peuvent mettre à profit les outils les plus simples. Et ses principaux objectifs sont d’améliorer l’autonomie et l’engagement des étudiants, en développant les usages des Tablettes PC par les élèves, mais aussi par les enseignants en modifiant certaines habitudes pédagogiques.

    Une technologie nomade et performante

    Pour Morgan Magnin et Guillaume Moreau, maîtres de conférences : «les tablettes PC nous sont apparues comme des outils adaptés pour améliorer l’implication des étudiants et soutenir les efforts pédagogiques des enseignants Car elles permettent d’augmenter l’autonomie de leurs utilisateurs vis-à-vis des technologies». En effet, de par la complète couverture WiFi sur le campus, les étudiants peuvent choisir les ressources numériques mises à leur disposition et s’approprier des connaissances, seul ou en groupe, dans le cadre de travaux confiés par les enseignants.

    Le but est de personnaliser la formation, de l’adapter au rythme de chaque élève et d’améliorer son appropriation. De plus, les tablettes PC constituent un support matériel sur lequel s’appuient les étudiants pour préparer à moindre coût des supports de présentation orale : réalisation de croquis, compilation de documents récupérés depuis Internet ou support numérique avec annotations personnelles et manuscrites….

    Côté professeur, les tablettes PC se sont rapidement révélées une aide précieuse pour pallier par exemple, au problème de visibilité des écrits sur un tableau traditionnel. Couplé avec un vidéoprojecteur, elles permettent de gérer l’équivalent d’un tableau blanc interactif. L’enseignant peut donc assurer son cours manuscrit, comme à l’accoutumée, mais sur une surface tactile plutôt que sur un tableau. Avec ce système, il est facile de revenir en arrière pour reprendre le détail d’une démonstration, compléter une explication ou répondre aux questions d’un élève. Il est également possible de distribuer le cours par courrier électronique.

    Sans oublier un important levier pour l’amélioration de l’enseignement : la réduction des délais entre la remise de travaux des élèves comme des comptes-rendus ou des examens, et leur correction. Dans un environnement pédagogique où la quasi-totalité des ressources et des travaux demandés est au format électronique, il devient aisé de recevoir un rapport numérisé, de l’annoter au fil de sa lecture et de le renvoyer immédiatement, par email, aux élèves concernés. Ce qui est le cas à l’Ecole Centrale de Nantes et qui permet d’économiser plus de 4000 feuilles de papier pour le seul cours d’algorithmique et de programmation dispensé en première année.

    Un outil adaptable à d’autres univers

    «Dès le début de l’expérimentation, plusieurs étudiants nous ont signifié leur souhait d’utiliser les tablettes PC sous Linux», précisent Morgan Magnin et Guillaume Moreau. De ce fait, 30 pour cent des élèves ont préféré ce système d’exploitation, malgré les difficultés d’installations dues aux composants matériels non standard. Ce qui a engendré un formidable engouement au sein de l’Ecole pour pallier à ces problèmes et relever le défi.

    Plusieurs projets en interne ont été lancés avec pour résultat global, une très forte amélioration aujourd’hui de l’environnement Linux sur les tablettes PC, et un pont entre OpenOffice.org et le monde de l’enseignement. Ce qui a profité également à toute la communauté Open Source de la planète grâce à la mise en place d’un blog qui compile tous les retours d’expérience.

    Les facteurs de succès

    Comme tout nouveau projet dans une entreprise, le monde de l’enseignement doit respecter les mêmes règles. La réussite manifeste des tablettes PC à l’Ecole Centrale de Nantes s’est appuyée sur 4 grands principes.

    – La première est la disponibilité d’une infrastructure numérique solide avec du WiFi sur tout le campus, une plateforme pédagogique électronique accessible, des vidéoprojecteurs dans les amphithéâtres
    – La seconde est la communication basée sur le Web, les réseaux sociaux, des vidéos et dans ce cas précis, sur un blog spécifique afin que le projet prenne de l’ampleur.
    – La motivation est la troisième clé. En identifiant les personnes réceptives à la démarche en 2008 qui sont devenus des vecteurs de promotion, les deux maîtres de conférences qui ont lancé le projet, sont aujourd’hui de plus en plus sollicités par de nouveaux enseignants et élèves.
    – Enfin, le quatrième point consiste à surmonter les obstacles et dans le cas des tablettes PC, il s’agit de montrer que l’outil n’est pas un ordinateur de plus en insistant par exemple sur les avantages du tactile, et notamment sur les possibilités qu’offre la combinaison de l’analogique et du numérique.

    «Il va de soi que le déploiement d’un tel dispositif requiert, de la part des animateurs, une attention de tous les instants, particulièrement dans les premiers mois. Il convient de répondre rapidement et efficacement aux questions des intervenants. Autrement dit, la réussite du projet dépend de la qualité du support proposé, tant sur les aspects techniques que de maîtrise du contenu. Enfin, qui dit obstacles, dit solution pour les surmonter. Il convient de consigner les difficultés rencontrées et, quand c’est possible, de proposer une solution sur un espace public. D’où l’importance – déjà soulignée dans cet article – du blog pour garder trace de l’ensemble des expérimentations menées», concluent Morgan Magnin et Guillaume Moreau.

    A propos du dispositif tablettes à l’Ecole Centrale de Nantes :
    Chargée de former des ingénieurs de haut niveau dans les TIC, l’Ecole Centrale de Nantes souhaitait démontrer les atouts des tablettes PC aussi bien pour les étudiants que les professeurs, dans une démarche de pédagogie active. En 2004, l’Ecole Centrale de Nantes décide de déployer une politique d’appropriation par les enseignants et les étudiants des technologies de l’Information et de la Communication (TIC) au service de l’Enseignement. Quatre ans plus tard, elle met en place un projet qui vise à développer les usages des tablettes PC par les élèves et les professeurs en modifiant les habitudes pédagogiques.

    • Possibilité de relier les tablettes PC à des vidéoprojecteurs dans les amphithéâtres permettant une meilleure visibilité des informations.
    • Amélioration de l’environnement Open Source sur les tablettes PC par les étudiants.
    • Connexion simple au réseau WiFi du Campus pour les échanges électroniques entre étudiants et professeurs et entre les utilisateurs et le système d’information.
    Les bénéfices de ce dispositif :
    Prise de notes manuscrites, homogénéité des échanges, appropriation facile des tablettes PC, motivation soutenue des élèves et des professeurs, meilleure pédagogie.