Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Création des MédiaFICHES pour la MimioClassroom

    Création des MédiaFICHES pour la MimioClassroom

    051020114e8c70a6c4ea1La collection des MédiaFICHES a été créée par l’Académie de Créteil afin d’accompagner la diffusion des technologies numériques dans les écoles, les collèges et les lycées. Chaque série se décline en fiches « lignes d’usages« , « comment faire« , en fiches de formation « prise en main » et en fiches de cadrage. Celles dédiées aux solutions DYMO/Mimio permettent aux enseignants de découvrir et d’appréhender les différentes fonctionnalités des solutions composant la MimioClassroom. La collection s’est enrichie de nouvelles vidéos tutorielles DYMO/Mimio en accès libre sur le site.

    Les MédiaFICHES, sont conçues par des enseignants, des formateurs et des membres des corps d’inspection. Elles sont réalisées sous licence Creative Commons en partenariat avec les fabricants. Elles contribuent à former et à informer chaque membre de la Communauté Educative, les Collectivités et les parents sur les potentialités et les fonctionnalités des produits DYMO/Mimio et de leur utilisation en classe.

    Afin d’améliorer réellement et durablement les conditions d’enseignement et les résultats scolaires, la formation des enseignants à la maîtrise technique et pédagogique des Tice est indispensable. «Equiper ne suffit pas à modifier les pratiques, les enseignants doivent être familiarisés avec les outils numériques pour mieux en maîtriser les usages et les enjeux. La création des MédiaFICHES DYMO/Mimio démontre notre volonté d’accompagner les enseignants dans l’utilisation et l’appropriation de nos solutions éducatives» indique Sandrine Roux – Campagne, Market Development Manager de DYMO/Mimio.

    «L’observation par les enseignants de mises en situation et la maîtrise des différentes fonctionnalités des TNI sont indispensables à une utilisation efficace dans les pratiques de classe. Nous sommes satisfaits de la participation de DYMO/Mimio aux médiaFICHES, qui permet d’enrichir l’offre de supports de formation en direction des formateurs et des enseignants» explique François Villemonteix, IEN – Conseiller TICE adjoint du  Pôle numérique au Rectorat de Créteil.

    Plus d’infos :
    La collection des MédiaFICHES est accessible sur mediafiches.ac-creteil.fr

  • 20 nouveaux jeux pour Sony sur son SmartPhone

    Les MMO débarquent sur le Xperia  PLAY tandis que des jeux classiques PS1 feront bientôt leur apparition

    Parmi les nouveaux titres, on retrouve Minecraft, le jeu très attendu du développeur indépendant suédois en vogue Mojan. Minecraft™ est l’une des franchises de jeu dont la croissance est la plus rapide de l’histoire, avec plus de 8 millions d’utilisateurs enregistrés et plus de 50 000 nouveaux joueurs chaque jour.

    «Avec ces 20 nouveaux jeux, notre portefeuille de titres disponibles s’étoffe encore pour offrir le meilleur du gaming sur notre smartphone star.  En tirant parti de l’écosystème ouvert d’Android, nous donnons libre court à la créativité des développeurs et des éditeurs de jeux. Notre objectif commun : proposer leurs meilleurs titres à de nouveaux publics et aux utilisateurs du Xperia PLAY, des expériences inédites», indique David Mignot, Directeur Général de Sony Ericsson France.

    Au delà des nouveaux titres révélés à l’occasion de l’E3, Sony Ericsson proposera prochainement de nouveaux jeux du groupe Sony Computer Entertainment, issus du catalogue classique sur PlayStation 1.

    Sony Ericsson défie les développeurs Android avec son programme «Stand out from the crowd»

    Sony Ericsson soutient également l’écosystème Android via des partenariats avec des acteurs clés de l’industrie, comme Unity et Havok. Pour preuve, Sony Ericsson lance un programme pour attirer toujours plus de développeurs audacieux. Baptisé «Stand out from the crowd», ce programme permet aux développeurs de jeux de faire partie de l’histoire du Xperia PLAY et de donner à leurs jeux le profil recherché.

  • La mallette de lecture numérique : une utilisation intéressante des tablettes !

    La mallette de lecture numérique : une utilisation intéressante des tablettes !

    080620114def747547e33
    « ce déploiement obéit aux principes qui nous ont toujours guidés : l’objectif n’est pas de doter tout le monde d’un outil dont nombre d’usages sont encore à inventer mais de penser dans le même temps l’outil et l’usage dans le souci constant de la plus-value pédagogique », déclare Isabelle Pecheyran, IA-IPR Lettres.

    La mallette de lecture numérique se présente comme une mallette en plastique, comportant six tablettes tactiles (avec les alimentations), une borne Wifi, une prise d’alimentation générale (avec câble), une prise réseau et un câble USB de synchronisation.

    L’objectif premier de cette mallette de lecture numérique est de faciliter la lecture des élèves plus faibles ou moins appétents, par un objet ludique, facile d’accès et parfaitement stable techniquement (pas de problème de réseau ou d’alimentation).

    •    Permettre à chacun d’accéder facilement à de très nombreux ouvrages (très simplement stockés et conservés sur la machine), et de les consulter dans un grand confort visuel.
    •    Associer lecture et écriture par une circulation facilitée entre consultation, commentaires et échanges.
    •    Constituer, dans les établissements, des banques de ressources singulières, variées, et accessibles à tous.
    •    Faciliter des travaux en maîtrise de la langue par l’usage d’applications performantes

    Le Rectorat de Bordeaux a acheté onze mallettes à expérimenter dans l’académie. (deux mallettes supplémentaires ont été achetées par le CG64). Un dispositif d’accompagnement est proposé aux établissements équipés. Quelques IPR et chargés de mission ont été équipés d’une tablette tactile afin de mieux suivre les différents établissements.

    Un pilotage pédagogique primordial : Travail conjoint du Catice et des corps d’inspection dans le choix des établissements et des équipes, l’impulsion et le suivi et de l’expérimentation, la réflexion sur l’outil et les usages.

    Une expérimentation volontairement limitée :
    – des enseignants engagés avec lesquels doivent se construire les ressources pédagogiques
    – un petit nombre de tablettes qui permet la mise en projet encadrée de petits groupes d’élèves successifs ou la différenciation entre le travail de groupes avec et sans la tablette numérique
    – une réflexion avancée sur les ressources (travail conjoint Ctice/corps d’inspection/CRDP pour concevoir et organiser le serveur de livres et de documents numériques et des enseignants engagés dans la constitution de ressources).

    Exemple d’expérimentation au Collège de Podensac

    Projet autour de la création littéraire
    «Elle consiste en un dialogue par mail entre un écrivain de littérature de jeunesse et un groupe d’élèves. Chaque semaine, le mardi, l’auteur poste un début puis partie d’un roman qu’il est en train d’écrire, les élèves postent les commentaires le jeudi au plus tard.
    L’écrivain ajustera sa création et l’écriture de son roman en fonction des commentaires. Une fois le texte envoyé à l’éditeur, les élèves pourront de la même façon suivre le processus de création éditoriale (mise en page, correction, création de couverture). Enfin le roman sera publié sous forme numérique et mis en ligne
    », nous décrivent Katia Detchessahar Professeur de Lettres clg de Podensac et Elsa Pujos Documentaliste Clg de Podensac (33).

    Plus d’infos : catice.ac-bordeaux.fr

     

  • Expérimentation smartphone et baladodiffusion dans l’académie de Rouen

    Expérimentation smartphone et baladodiffusion dans l’académie de Rouen

    040620114dea40c59510c

    Le recteur de l’académie de Rouen, Marie-Danièle Campion et le directeur général innovation, services et contenus, Jérémie Manigne ont signé une convention de partenariat qui a pour objectif de :

    – favoriser, en matière de communication numérique, l’adoption de solutions spécifiquement adaptées à l’enseignement basées sur l’utilisation de téléphones mobiles Smartphones équipés de cartes SIM

    – favoriser, en matière d’accompagnement, de formation et de suivi le développement des usages, notamment en matière d’Espace Numérique de Travail (ENT) y compris dans une version mobile (choix de l’ENT itslearning), et de baladodiffusion sur des téléphones mobiles Smartphones

    – organiser une veille technologique, en matière de logiciel liés aux Espaces Numériques de Travail et aux applications à but pédagogiques fonctionnant sur des téléphones mobiles Smartphones

    Dans cette optique, la société SFR met à disposition du lycée du Golf de Dieppe des cartes SIM. Le matériel sera utilisé par une partie des enseignants et des élèves du lycée dans le cadre d’un projet dénommé expérimentation smartphone et baladodiffusion. Les cartes SIM permettent l’envoi de SMS/MMS métropolitains et l’accès à l’Internet Mobile depuis la France métropolitaine, mais empêchent de passer des appels voix et visio.

    Les modalités des enquêtes sur les usages ainsi que celles de l’évaluation seront définies en accord entre les deux signataires et le Lycée du Golf.

    Un logiciel de contrôle parental sera également installé par défaut sur les terminaux. Ce produit, étant dans une version de test, ne garantira pas une protection totale du Smartphone. Il ne se substituera pas non plus au rôle de régulateur exercé par les enseignants et les parents des élèves participant à l’expérimentation.

    Un comité de pilotage réunissant des représentants des deux signataires assurera la conduite de ce partenariat.

    La mise en oeuvre de l’expérimentation doit conduire à des transferts de compétences. Ils permettront aux usagers des matériels expérimentés de se les approprier dans les meilleures conditions. Le Rectorat identifiera les pratiques pédagogiques innovantes pour les valoriser et les diffuser. La société SFR utilisera ces retours d’usages pour analyser l’utilisation réelle de ses équipements et améliorer les fonctionnalités des produits.

    En savoir plus : www.ac-rouen.fr

  • Logiciels de contrôle parental : LogSafe met l’éducation au coeur du débat

    Logiciels de contrôle parental : LogSafe met l’éducation au coeur du débat

    310520114de49252472deLes logiciels  de contrôle parental existants: une efficacité limitée
    En France, le gouvernement oblige les fournisseurs d’accès à Internet à fournir un logiciel de contrôle parental. Ces logiciels ont des fonctionnalités limitées. Le blocage des sites adultes est leur principale utilité, les enfants très à l’aise avec l’informatique ont tôt fait de contourner le blocage. L’éducation est la seule solution efficace.

    Logsafe : l’éducation avant tout
    Eduquer ses enfants à la bonne utilisation d’Internet est difficile quand on ignore tout ou presque de ce qui se passe sur l’ordinateur de la maison. Ainsi LogSafe arrive pour donner aux parents la visibilité nécessaire.

    Une nouvelle génération de logiciel de contrôle parental : LogSafe informe et alerte sur les deux risques majeurs de l’internet : les visites sur des sites jugés inappropriés selon les tranches d’âge et l’excès de temps passé.

    Un rapport est envoyé aux parents et aux enfants, ce qui permet de responsabiliser ces derniers. Contrairement aux logiciels «traditionnels» de contrôle parental, LogSafe ne bloque pas les contenus. Les parents font confiance aux enfants et peuvent rester vigilants. Dans le monde virtuel comme dans le monde réel, le dialogue et la pédagogie des parents restent les seuls moyens efficaces pour responsabiliser et éduquer les enfants. L’étude EU Kids Online de la communauté européenne, publiée en janvier 2011, montre que les 9‐16 ans sont demandeurs de plus d’accompagnement dans leur utilisation d’Internet.

    Conçu pour tous, LogSafe mise sur la simplicité : une installation en trois clics sur le site logsafe.org et un rapport quotidien d’activité envoyé par e‐mail aux parents.

  • « Capture », un jeu inédit sur Internet pour inciter les jeunes à protéger leur audition

    « Capture », un jeu inédit sur Internet pour inciter les jeunes à protéger leur audition

    310520114de48f84a9604Un concert exclusif de Jenifer et l’aventure auditive démarre
    Le concert de Jenifer débute et soudain l’artiste disparaît : kidnappée. C’est le début d’une expérience auditive inédite, sous forme de jeu vidéo sur le web, qui repose sur une technologie innovante : le son holophonique, 3D1. Les internautes sont invités à brancher leur casque audio pour partir à la poursuite du ravisseur. Ils sont alors confrontés à diverses situations, dans lesquelles ils ne peuvent «progresser» pour retrouver Jenifer qu’en se fiant à ce qu’ils entendent.

    A travers cette expérience, il s’agit non plus de «dire» le risque auditif mais de le faire «vivre», en montrant que l’oreille humaine est capable de percevoir une infinité de sons, aussi subtils soient ils.

    Une campagne qui s’adresse aux jeunes pour leur faire éprouver le risque en toute sécurité
    La campagne s’adresse aux adolescents de 11 à 18 ans, public particulièrement exposé. En effet, l’écoute de musique à des volumes sonores élevés (dite musique amplifiée) est une pratique courante chez les jeunes. Elle intervient de plus en plus tôt (dès 10-11 ans) par des canaux de plus en plus nombreux (lecteurs MP3, téléphones portables, chaînes hi-fi, ordinateurs, concerts, discothèques, ect. ). Or les jeunes ne se sentent pas concernés par les risques auditifs et ne sont pas conscients que leur audition peut-être dégradée de manière durable à la suite d’une exposition à des volumes sonores élevés. Cela est d’autant plus vrai que le seuil de danger pour l’oreille (85 dB) est nettement inférieur au seuil de douleur (120 dB).

    La campagne leur rappelle qu’en protégeant son oreille au quotidien, par des gestes de prévention simples (limiter le volume de son Mp3, limiter la durée d’écoute, porter des bouchons d’oreilles en concert, etc.), on protège durablement le plaisir qu’on a d’écouter de la musique : «Protéger son ouïe, c’est protéger la musique qu’on aime».

    Un dispositif de communication en trois temps
    Le dispositif se décompose en trois temps : –    Du 25 au 28 mai : annonce et promotion sur internet de la diffusion d’un concert exclusif de la chanteuse Jenifer. –    Le 28 mai : jour du concert au cours duquel Jenifer se fait «kidnapper», les internautes peuvent commencer l’expérience interactive «Capture» – Après cette date, le jeu «Capture» restera disponible sur www.ecoute-ton-oreille.com et sur www.youtube.com/jeniferliveconcert.com. Outre la diffusion de bannières web pour annoncer le concert et promouvoir le jeu, l’Inpes a notamment déployé une opération de community management sur les réseaux sociaux, remanié le site ecoute-ton-oreille.com et édité un nouveau dépliant sur le sujet.

  • un jeu sur iphone pour la défense des droits humains

    un jeu sur iphone pour la défense des droits humains

    300520114de390692a093Amnesty
 International
 France
 invite
 chacun
 à
 participer
 à
 cet
 élan
 de
 solidarité
 pour
 que
 les
 femmes
 et
 les
 hommes,
 où
 qu’ils 
vivent,
soient 
libres 
et 
égaux 
en 
dignité 
et 
en
droits.
 De
 nombreuses
 manifestations
 ponctueront
 l’année
 2011.
 Le
 28
 mai,
 jour
 de
 création
 de
 l’association,
 lors
 d’événements
 grand
 public
 organisés
 dans
 de
 nombreuses
 villes
 de
 France
 et,
 à
 Paris,
 place
 Stalingrad,
 un
 toast 
sera 
porté 
à 
la 
liberté 
de 
tous 
partout 
dans 
le 
monde.

    Dès
 maintenant,
 Amnesty
 International
 France
 appelle 
le 
public 
à
 l’action 
à
 travers 
:

    • – un
 jeu
 sur
 I­Phone
 qui
 met
 en
 scène
 la
 défense
 des
 droits
 humains
 et
 permet
 pour
 une
 somme
 symbolique,
 de
 soutenir
 l’action
 d’Amnesty
 International
 France
, « Bulletproof« 
    • – un
 spot
 audiovisuel
 «
Projection »,
 réalisé
 par
 Wilfrid
 Brimo
 (Wanda
 Productions)
 avec
 l’agence
 La
 Chose, 
illustrant 
la 
manière 
dont 
chaque 
signature 
participe 
à 
faire 
reculer 
les 
violations 
des 
droits 
humains,
    • – un
 nouveau
 site
 Internet
 www.amnesty.fr :
 dédié
 à
 l’information
 et
 la
 mobilisation,
 le
 site
 propose
 un
 espace 
permettant 
aux 
internautes 
d’accéder 
à 
un 
suivi 
personnalisé 
de 
leur 
engagement 
avec 
l’association.«Amnesty
 International 
dénonce 
les 
violations 
commises 
lors 
des 
manifestations 
pacifiques 
en 
Afrique
 du 
Nord 
et 
au 
Moyen­ Orient 
aussi 
bien 
que 
celles 
commises 
en 
France 
contre 
les 
populations
 vulnérables, 
en 
particulier 
les 
étrangers 
et 
les 
Roms. 
Les 
droits 
humains 
sont 
universels,
 notre 
action 
ne
 peut 
avoir 
de 
frontières »,
 déclare 
Geneviève 
Garrigos, 
présidente 
d’Amnesty
 International 
France,
 nous 
invitons 
toutes
 les 
personnes 
indignées, 
toutes 
celles 
qui 
veulent 
résister 
aux 
injustices

 à 
nous 
rejoindre 
et 
passer 
à 
l’action».

      Pendant
 50
 ans,
 de
 Londres
 à
 Santiago
 et
 de
 Sydney
 à
 Kampala,
 l’engagement
 et
 la
 persévérance
 de
 millions
 de
 personnes
 ont
 contribué
 à
 faire
 pression
 sur
 les
 Etats
 et
 décideurs
 pour
 faire
 avancer
 les
 combats
 d’Amnesty
 International.
 Aujourd’hui,
 139
 pays
 n’appliquent
 plus
 la
 peine
 de
 mort
 ;
 des
 dizaines
 de
 milliers
 de
 prisonniers
 d’opinion,
 telle
 que
 Aung
 San
 Suu
 Kyi,
 ont
 été
 libérés
 ;
 de
 nombreux
 défenseurs
 des
 droits
 humains,
 militants,
 avocats,
 journalistes,
 harcelés,
 sont
 protégés
 afin
 qu’ils
 puissent
 poursuivre
 leur
 travail
.

      Pour
 le
 respect 
des 
libertés 
fondamentales.
 
 Pendant
 50
 ans,
 toutes
 les
 avancées
 en
 matière
 de
 droits
 humains,
 dont
 Amnesty
 International
 a
 été
 partie
 prenant,
 montrent
 que
 chaque
 individu
 peut
 apporter
 une
 contribution
 vitale
 à
 la
 mobilisation
 collective.
 Cette
 force 
peut 
contribuer 
à
 changer 
les 
situations 
graves 
qui 
persistent 
en 
2011.

      A propos de « Bulletproof » : Application
 imaginée
 par
 La
 Chose
 et
 réalisée 
par 
MobiGame
‐
En 
téléchargement 
sur 
amnesty.fr/bulletproof

  • Le Tableau Blanc Interactif fixe n’est pas une option, c’est le quotidien !

    Le Tableau Blanc Interactif fixe n’est pas une option, c’est le quotidien !

    250520114dddf1c6f30feEn 2003, à Limoges, est né un projet d’équipement informatique de toutes les écoles : une classe mobile, composée de 16 ordinateurs portables, 1 imprimante, 1 scanner, 1 appareil photo numérique et 1 vidéoprojecteur, ont été installés dans chaque école élémentaire. En 2006, forte de son expérience en mobilité, la Ville de Limoges décide d’acquérir des TBI nomades. Chaque classe mobile sera donc complétée par un TBI à roulettes qui pourra circuler entre les classes.

    «Chaque enseignant qui souhaite donc utiliser ce matériel doit amener le tableau dans sa classe, installer le vidéoprojecteur comme il peut (en le surélevant avec des livres, plus ou moins en équilibre…) et ensuite doit calibrer le TBI afin que les repères soient fixés. L’utilisation en classe se complique énormément car ni le vidéoprojecteur, ni le tableau ne doivent bouger sinon il est nécessaire de re-calibrer le tout à chaque fois. Quand les élèves interviennent au tableau, il est aussi nécessaire de faire très attention à ne pas s’enchevêtrer les pieds dans les fils», nous explique Angélique Gorce.

    Résultat de cette expérience : des enseignants démotivés par l’outil, qui est vite relégué dans un coin de salle d’activités derrière des cartons, «un avant-goût plutôt médiocre de l’interactivité en classe».

    Néanmoins, comme le besoin en TBI se fait de plus en plus ressentir, la Ville de Limoges étudie à nouveau la question et décide d’équiper tous les enseignants de CP volontaires, en TBI fixes. «L’apprentissage de la lecture n’en est que plus attractif et motivant pour les élèves», nous a précisé une enseignante qui avait persisté à utiliser un TBI mobile. « L’arrivée du fixe dans sa classe est encore plus positive: pas de pré-installation avant l’arrivée des élèves, ni de calibrage intempestif tout au long de la séance« . “En plus, on peut adapter la hauteur du tableau à la taille de l’enfant”, souligne-t- elle.

    La Ville de Limoges, d’un commun accord avec l’Inspection Académique, décide de continuer les équipements de chaque enseignant, pour atteindre, au bout de 3 ans, 90% de classes équipées en élémentaire. «Avant de lancer cette expérimentation, nous, Ville de Limoges et Inspection Académique, avons rencontré plusieurs constructeurs de tableaux et testé leurs différents produits. Le logiciel associé au tableau Promethean répondait pleinement aux attentes de chacun, notamment en terme d’ergonomie et d’éventail de manipulations pédagogiquement intéressantes. Désormais, afin de respecter une certaine homogénéité, nos classes sont équipées avec la même marque de tableaux. Un enseignant, qui change de classe ou d’école, n’est pas dépaysé, ses contenus fabriqués les années précédentes peuvent être réutilisés. Il peut aussi exister une certaine mutualisation, l’échange de pratiques et de fichiers étant plus aisé grâce au site Promethean Planet».

    Une enseignante de CM2 précise que les élèves ont besoin de repère dans leur classe ; «un TBI fixe est présent toute la journée et est utilisé pour chaque matière ou activité. Il n’est pas question de dire : aujourd’hui, on fait TBI« ! « Nos classes sont équipées de manière homogène, le TBI est installé à la place du tableau noir, en devant de classe et de chaque côté on rajoute un tableau blanc à feutre qui permet à l’enseignant d’afficher plus longtemps les informations à retenir», ajoute Angélique Gorce.

    Autre point de vue, celui de Michelle Rouveyrolle, Enseignante en CP à l’école élémentaire La fontaine d’Annemasse et ATICE (formatrice informatique) à l’inspection de circonscription d’Annemasse 1, qui a testé le TBI mobile et qui utilise maintenant le TBI fixe :

    «J’ai utilisé plusieurs TBI dit «mobiles». Même si au départ, cela permet de rendre l’outil plus accessible et de le manipuler, les contraintes d’installation matérielle entrainent très vite une perte de motivation des enseignants. En effet, avant de commencer la classe, il est nécessaire d’installer 3 éléments : le TBI, le vidéoprojecteur et l’ordinateur.  Et comme le vidéoprojecteur est posé sur la table, il faut couvrir les fils qui le relient au TBI par un tapis afin que les élèves ne se prennent pas les pieds dedans. Un autre point, l’ombre projetée du vidéoprojecteur sur le TBI mobile ne permet pas une utilisation optimale. Les élèves doivent se contorsionner pour pouvoir écrire sans être gênés par leurs ombres».

    «Aujourd’hui, j’ai un TBI fixe Promethean dans ma classe, avec un vidéoprojecteur fixé au plafond. C’est un élève de service qui le met en route, le calibre et ouvre le travail de la journée. Je vais parfois dans les écoles, conseiller des collègues dans l’achat de matériel. Je les oriente toujours vers une solution fixe plutôt que mobile».

  • La mort annoncée du Tableau Blanc Interactif fixe …

    La mort annoncée du Tableau Blanc Interactif fixe …

    PROFETIC

    Principalement parce que  la France s’est équipée tardivement et a donc eu accès à des technologies plus récentes (contrairement au Royaume-Uni, par exemple, qui s’étant équipé au début des années 2000, n’a eu accès qu’aux technologies fixes). Ensuite parce que des sociétés françaises (dont Speechi), se sont focalisées sur le développement de ces technologies nomades et ont inventé des outils et des usages spécifiques. A titre d’exemple, une mallette nomade ITsac, totalement pré-câblée, permet aujourd’hui à un professeur de déployer l’ensemble des outils d’une classe interactive en moins de 2 minutes.

    Les marchés du TBI mobile et du TBI fixe sont bien séparés, avec des caractéristiques différentes, mais nous constatons depuis quelques mois que le marché du TBI fixe se déplace de plus en plus vers l’utilisation des vidéoprojecteurs interactifs. Le vidéoprojecteur interactif, récemment arrivé sur le marché français, intègre l’interactivité du tableau interactif dans le vidéoprojecteur lui-même. Comme le TBI mobile, il peut donc être utilisé sur toute surface (table, tableaux blancs émaillés, etc.).

    Aujourd’hui, la demande sur le fixe a donc chuté de façon brutale. Seul le TBI mobile, fort de ses nombreux avantages, résiste face au vidéoprojecteur interactif.  Le TBI mobile se partage notamment entre enseignants, réduisant ainsi d’un facteur 5 à 10 le coût d’acquisition d’un équipement numérique (source interne Speechi), qui reste onéreux pour les collectivités.

    Selon moi, nous allons arriver à une situation où le TBI mobile occupera un tiers des parts de marché de l’interactif, et le vidéoprojecteur interactif à peu près 50% de ce marché. Le reste du marché est réservé aux TBI fixes traditionnels et ira decrescendo.

    Comment évoluera, selon vous, le marché français d’ici un an ?
    En fait, ce sont les collectivités ont le plus besoin, c’est d’une offre mixte. Lorsque la collectivité est en cours d’équipement (taux d’équipement de moins de 30%), le TBI mobile est irremplaçable car, comme il se partage entre enseignants, il donne à tous les enseignants l’accès à la technologie interactive, instantanément.

    Lorsque l’on dépasse 50% de taux d’équipement -ce qui n’arrivera peut être jamais en France !- il devient nécessaire d’équiper certaines salles de façon permanente, avec du matériel fixe. Celui-ci sera, dans le cas de la France, plutôt un vidéoprojecteur interactif à cause de l’avantage matériel et logistique qu’il présente sur le tableau fixe. En effet, son installation est extrêmement simple et il se réduit ainsi à une sorte de cube très facile à installer par rapport à un TBI classique.

    Je pense donc que, dans les prochaines années (phase d’équipement), la part de matériel mobile va continuer à augmenter. Puis diminuera (en part de marché) si le taux d’équipement dépasse 50% – nous en sommes actuellement à 10% environ en France.

    Comment imaginez-vous l’équipement de la classe de demain ?

    L’approche «couplée» fixe et mobile présente un triple avantage. Cela laisse la possibilité d’équiper en vidéoprojecteur fixe – ou tableau fixe – quelques salles «stratégiques» ou quelques enseignants désireux d’utiliser le matériel en continu, puis d’équiper le reste, en tableau mobile. Les établissements scolaires peuvent ainsi à tout moment faire évoluer leur parc matériel en «mobilisant» ou en «immobilisant» quelques TBI, selon les usages et les moyens. Car le TBI mobile est totalement reconvertible, à tout moment, en une version fixe !  Autrement dit, une école peut très bien commencer par investir dans un nombre réduit de TBI mobiles et décider d’équiper ensuite les  salles en vidéoprojecteurs interactifs fixes, en fonction de l’accroissement des demandes.