Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Des eaux et débats : le nouvel épisode de L@-KOLOK.com

    Des eaux et débats : le nouvel épisode de L@-KOLOK.com

    Lakolok_140314Voir l’épisode ici
    L@-KOLOK.com est une web-fiction interactive et pédagogique libre d’accès, destinée principalement aux jeunes de 14 à 20 ans, qui aborde de manière ludique et humoristique des thématiques responsables et citoyennes.

    Mettant en scène le quotidien de quatre jeunes en colocation, cette web-fiction « dont on est le héros » propose des arrêts sur image qui permettent à l’internaute de choisir la suite d’une scène.

    Chaque épisode est construit autour d’un sujet de société particulier ; l’alimentation, l’énergie, la consommation responsable. Le premier épisode « Popote Chef » a été lancé en novembre 2012.
    La mise en ligne du quatrième volet de L@-KOLOK.com, sur le thème de l’EAU, a lieu le 10 mars 2014.

    Le pitch de l’épisode « Des eaux et débats »

    Panique chez les Koloks : le robinet de la cuisine fuit, l’évier est bouché et Sofian est en plein déménagement. Emma, elle, est déjà au Costa Rica. Restent Romain et Marilou pour résoudre le problème… mais l’une passe son temps sur Skype et l’autre n’est pas réputé pour son sens du bricolage !

    Heureusement, comme toujours chez les Koloks, les énergies finissent par se conjuguer : même les bras encombrés de cartons, Sofian déborde de théories, Emma l’écolo propulse ses conseils de l’autre bout de la planète et Romain, assisté de Marilou, improvise une improbable maquette sur le cycle de l’eau. Et c’est ainsi qu’au passage, on en apprend beaucoup sur le cycle de l’eau domestique.

    Sensibiliser sur la gestion et les ressources en EAU

    Ce nouvel épisode permet d’aborder quatre grands thèmes ; la production d’une eau de qualité, le cycle de l’eau domestique, la gestion de l’eau et enfin la consommation d’eau et le gaspillage.

    Comme pour les autres volets de la web-fiction, l’épisode est en lien avec des vidéos « Paroles d’expert » qui viennent approfondir et renforcer la découverte de la thématique.

    Elles ont été réalisées grâce au partenariat technique de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) et de l’Agence de l’Eau Seine Normandie.

     

    Episode réalisé avec le soutien de la Région Ile-de-France et Eau de Paris

    LA KOLOK : un dispositif transmédia :

    Concept pédagogique innovant, le « transmédia » est une nouvelle forme de narration permettant de raconter une même histoire sur plusieurs supports (vidéo interactive, réseaux sociaux, jeu de société, jeu en réalité alternée, podcasts, etc.). Grâce au potentiel des nouvelles technologies et des réseaux sociaux, l’internaute est invité à agir directement sur le déroulement de l’histoire, en naviguant sur les différents supports et en dialoguant avec les personnages sur les réseaux sociaux.

  • Printemps du Numérique : à suivre en direct sur LudoMag !

    Printemps du Numérique : à suivre en direct sur LudoMag !

    Le Printemps du Numérique, 3ème édition, ouvrira ses portes au Grand Palais de Lille les 18, 19 et 20 mars prochains.

    Les inscriptions affichent complet !

    Néanmoins, si vous souhaitez profiter des nombreux intervenants présents à cette occasion et suivre l’évènement à distance, LudoMag vous propose, la retransmission en direct, d’un panel varié de personnalités jouant un rôle majeur dans cet évènement sur l’école numérique.

    Référez-vous au programme ci-dessous et rendez-vous dès mardi 18 mars sur notre chaîne Youtube LUDOVIA MAGAZINE, onglet Playlist « Printemps du Numérique Lille ». ou rendez vous sur cette page, toutes les vidéos des intervenants seront visibles ci-dessous.

    Pour les plus chanceux qui sont déjà inscrits, l’appli du Printemps est sortie ! Téléchargez-la avant d’y aller , elle est disponible pour les téléphones mobiles, tous formats ! Android, W, et sur l’apple Store ! Elle est bien sûr gratuite.

    Printempsnumerique_Appli_130314Dispo sur Google Play ou Apple Store

     

    Pour plus d’infos sur le programmedepartementeducation.enseignement-catholique.fr/ecolenumeriquepourtous

     

    Suivre le Printemps du Numérique sur twitter :

    @CoordTice et #Printempsdunumerique

     

     

    Programme du « Direct » LudoMag TV

    Retrouvez notre « playlist » de tous les intervenants sur la chaîne YouTube Ludovia Magazine

    Mardi 18 mars

    Horaire Intervenant Sujet
    14h00 Marcel Lebrun Classe inversée et MOOCs
    14h20
    14h30 Yannick Potier la téléréalité au service des apprentissages
    14h50
    15h20 Serge Tisseron Apprivoiser les écrans
    15h30 Bénédicte Dubois numérique et besoins éducatifs particuliers
    16h20 Claude Berruer, adjoint au secrétaire général Pourquoi le Printemps du Numérique
    16h40 Michel Perrinel intégration de la réalité augmentée dans les apprentissages
    17h00 Jean-Roch Masson Apprendre à lire et à écrire avec twitter

     

    Mercredi 19 mars

    Horaire

    Intervenant

    Sujet

    09h30 Pascal Bihoué (trophée) quel bilan pour la pratique de la classe inversée
    10h15 Benoît Skouratko Des sites pour enseigner
    10h40 Eric Viennot les nouvelles formes dʼécriture et le transmédia
    12h00 Anne Lechene BIC Education, Elèves et outils nomades

     

    Horaire

    Intervenant

    Sujet

    14h20 Jean Pierre Gallerand auteur de 40 jeux sérieux pour les svt
    14h40 Benjamin Lévy musique et numérique
    15h15 Elie Maroun illetrisme et numérique
    15h20 Vanessa Lalo décodage de la pratique du « e-sport »
     15h30  Olivia Assemat (trophée)  la création de votre jeu sur Ulysse

     

    Horaire

    Intervenant

    Sujet

    15h40 Alain Lahrant apprentissage à distance
    16h00
    16H10 Jean-Luc Velay, CNRS Articulation de la culture de l’écran avec la culture de l’écrit
    16h40 Le frère Thierry lʼapplication Théobule
    17h00  Alan Yvon pratiques d’écritures numériques

    Jeudi 20 mars

    Horaire

    Intervenant

    Sujet

    08h40 Pascal Balmand, secrétaire général
    09h00 Julian Alvarez et Sylvain Haudegond Edugames
    09h20 Jean Philippe Barthe projet écriture à plusieurs mains
    09h40 Marie-Odile Plançon sur le jeu des 3 figures
    10h00 Valéry Auchère sur la fracture numérique
    10h10 Jérôme Gaillard Animer un territoire

     

  • Différenciation et classes multi-niveaux avec les ardoises numériques BIC

    Différenciation et classes multi-niveaux avec les ardoises numériques BIC

    « Il nous semblait plus pertinent de mettre en place un tel système dans une école où les enfants développent plus d’autonomie, ayant plusieurs niveaux par classe », explique Christian Hurault, coordinateur TUIC de la circonscription diocésaine.

    La différenciation facilitée et même suscitée par les ardoises numériques

    « C’est un outil qui permet la différenciation et je dirais même qu’il suscite la différenciation », souligne Marie Le Corre. Enseignante mais aussi directrice de l’école primaire depuis la dernière rentrée, Marie n’est pas une adepte des technologies. Elle confie même n’avoir jamais utilisé de numérique dans sa classe avant d’arriver dans cette école.

    Aujourd’hui, elle apprivoise les ardoises numériques au jour le jour ; et même si elle avoue devoir passer beaucoup de temps à préparer les séances et ne pas encore trouver suffisamment de disponibilité pour explorer toutes les capacités de l’outil, elle relève « une prise en main aisée et très facile ».

    Au stade où elle en est, l’intérêt majeur qu’elle perçoit de l’outil, « c’est de pouvoir créer des groupes de niveaux, des groupes de besoins, des groupes en fonction des thèmes choisis » et tout cela de manière très simple :

    « c’est trois clics, il suffit de déplacer des étiquettes de prénoms dans des groupes cases ; c’est à la portée de n’importe quel enfant de 5 ans ».

    Fonctionnement au quotidien de deux classes multi-niveaux

    BIC_Vannes2_130314Au programme du jour, dans la classe de Morgane Laurent, Maternelle et CP : activités de numération pour les Grandes Sections : casque sur les oreilles, les élèves de Morgane, qui ne savent pas encore lire, peuvent écouter la consigne « comptez le nombre d’animaux » puis cocher la bonne réponse parmi un choix de trois blocs d’images, dans une séquence d’exercices progressifs.

     

    BIC_Vannes3_130314
    Pendant ce temps, l’enseignante travaille les mathématiques avec les élèves de CP; chaque élève doit « payer » le montant indiqué  pour « sa casquette et son chien », représentés à l’écran ; pour cela, il va faire glisser, à l’aide de son stylet, du bon côté de l’ardoise, le nombre de pièces ou de billets correspondants à la somme.

    Un exercice qui n’est pas évident pour ce niveau que Morgane se doit d’accompagner en projetant au TNI soit son ardoise, soit celle d’un élève pour aider à sa réalisation.

    « Avec les ardoises numériques, c’est plus simple pour moi de travailler en double niveau GS-CP, pendant que les petits et moyens de maternelle sont à la sieste ou occupés avec l’ATSEM ».

    Dans la classe de Marie Le Corre, ce sont les quatre niveaux de l’élémentaire qui sont concernés !

    BIC_Vannes4_130314Alors que CE1 et CE2 doivent écouter un conte dans leur casque pour répondre ensuite à un questionnaire, les CM1 et CM2 travaillent en coopération par deux (un CM1 et un CM2), Marie a choisi aujourd’hui de faire « plancher » les CM2 sur un texte complexe extrait d’Internet traitant de la vie de Pierre et Marie Curie ; accompagnés de leurs camarades de CM1, ils doivent répondre à des questions en interrogeant leur binôme sur ce qu’il a lu.

    En travaillant ainsi, Marie vise à mettre l’accent sur le travail de recherche pour les CM2 et ainsi les « préparer » à leur entrée en 6ème, poussés par les CM1 qui, eux, ont l’objectif de faire un « sans-fautes » au questionnaire.

    Pour Morgane, c’est essentiellement la capacité de l’outil à enregistrer le travail des élèves qui l’a séduite.

    L’enregistrement du travail des élèves, étape par étape : un argument de choix qui encourage l’utilisation des ardoises numériques

    « Après la séance de mathématiques, je peux étudier ce qu’ont fait les grandes sections pendant qu’ils travaillaient en autonomie et je me rends compte que certains sont capables de travailler tout seuls et de se corriger alors que d’autres n’ont pas terminé les exercices ;  je sais donc qu’il faudra que je reprenne avec eux le fonctionnement pour les prochaines séances », explique Morgane.

    Cette fonction « Replay » lui sert aussi pour les exercices d’écriture. Elle nous montre le travail réalisé le matin-même par les CP sur la formation des lettres. Elle se repasse sur l’ordinateur le tracé d’un élève sur l’écriture du « i » et commente : « on voit qu’au début, il s’applique et à la fin, il espace de plus en plus ses lettres comme ça il prend de la place et ça lui évite d’en tracer plus ».

    Ce temps d’analyse, plutôt que de « correction », lui fournit également d’autres données comme par exemple, le temps mis par l’élève pour réaliser le travail ; pour le cas de l’écriture,

    « je peux voir comment il trace ses lettres ; c’est notamment intéressant pour les enfants qui font leurs lettres à l’envers ou qui partent dans le mauvais sens ; pour remédier après et rectifier les choses, c’est plus facile ».

    Pour Christian Hurault, l’autonomie est déjà une qualité très développée dans les classes multi-niveaux et la présence d’outils comme les ardoises numériques BIC ne peut que faciliter l’enseignement au quotidien.

    « On voit bien que les enfants développent une autonomie différente dans ce type de classe et si l’enseignant peut avoir d’autres outils pour accompagner cette autonomie, c’est nettement plus agréable et efficace », conclut-il.

  • Les supports pédagogiques, des créations pleines de ressources

    Les supports pédagogiques, des créations pleines de ressources

    Quelle différence y a t-il entre une ressource et un support ?

    « Une ressource, cela se matérialise de différentes manières : par des documents, des personnes, … tandis qu’un support, c’est ce que va vraiment utiliser l’enseignant dans son enseignement », définit Bruno Devauchelle.

    Il utilise les supports pour illustrer ses cours, aider les élèves à apprendre ou laisser une trace aux élèves.

    Les enseignants utilisent de plus en plus de supports (documents) pour enrichir leurs cours. Les traditionnelles cartes murales chères à notre imaginaire scolaire collectif sont désormais davantage des objets de collection (cf le livre de Michel Picouly) que des outils de travail.

    L’enseignant peut trouver des supports tout faits, par exemple auprès des éditeurs ou auprès de Canopé, « mais en réalité, quand on regarde les enseignants travailler, on se rend compte qu’ils détournent une partie de ces supports et ils en fabriquent une partie », souligne Bruno Devauchelle.

    Ce que regarde en premier un enseignant est comment il va pouvoir adapter le support à ses besoins pédagogiques.

    « En fait, peu d’enseignants utilisent des supports tout faits ; le manuel scolaire est d’ailleurs un très bon exemple et il a beaucoup évolué passant d’une forme linéaire à une forme kaléidoscopique ».

    Le tableau noir a été remplacé par le tableau blanc et désormais, le tableau se numérise. L’évolution des vecteurs de diffusion a permis une variété importante de pratiques et donc de supports.

    Les acétates (rétroprojection) introduites dans les années 60, la télévision petit à petit arrivée dans les salles de classe et désormais internet via les ordinateurs et autres appareils mobiles, enrichissent, voire remplace les supports plus anciens.

    Au delà de cette évolution et cette variété, est apparue, ou plutôt s’est développée, la possibilité pour chacun de concevoir et construire ses propres supports.

    Certes, il y a bien longtemps que les enseignants construisent et « bricolent » des supports. Outre les petits « bricolages », l’arrivée du photocopieur, par exemple, a fortement marqué le travail enseignant ainsi que celui des élèves. La photocopie est devenue très rapidement le prolongement efficient de cette manière de personnaliser les supports destinés aux élèves.

    Les éditeurs ont toujours lutté contre le « photocopiage », en particulier ceux spécialisés en éducation, qui ont obtenu le maintien de l’interdiction dans la loi sur l’exception pédagogique. La mise sur le marché de supports avec droits de reproduction n’a pas connu de franc succès, laissant le champ à un contournement toujours d’actualité.

    Utiliser légalement ou pas, un supports de cours reste un élément de base de la profession enseignante. Une pratique complémentaire existe et demande aussi à être analysée : l’enrichissement des supports existants.

    « Les enseignants ont une tradition d’enrichissement de supports ; avec le numérique, cela devient plus compliqué ».

    Bruno Devauchelle parle alors de « clans » qui se créent.

    En première typologie de support, « on a tout simplement la sélection d’un support : parmi un ensemble de documents, j’en sélectionne un que je vais fournir à mes élèves, soit sous forme vidéo-projetée, soit sur l’ENT, soit sous forme papier ».

    La deuxième typologie est l’assemblage qui consiste à rapprocher plusieurs objets qui ne sont pas ensemble à l’origine. Le troisième niveau est celui où l’enseignant met sa touche personnelle ; « plus que du bricolage,  il s’agit, selon la loi, d’oeuvre de création par assemblage ».

    Reste une question essentielle qui soutient les pratiques : quelles sont les compétences nécessaires pour parvenir à enrichir des supports existants ?

    Selon l’objectif visé et les objets techniques sollicités, elles sont très diverses et pas forcément toutes faciles à maîtriser. Il semble bien que ce soit l’un des freins, au moins partiel.

    Avec l’arrivée des moyens numériques, les niveaux techniques ont fortement augmenté. D’ailleurs, l’utilisation des photocopies n’a encore que peu diminué, contrairement à ce que l’on pouvait croire. D’un autre coté, les manuels scolaires numériques et les éditeurs éponymes n’ont pas encore apporté suffisamment d’accessibilité et d’utilisabilité pour encourager le développement de telles pratiques.

    Enrichir des supports reste une pratique artisanale et relativement modeste, bien que largement répandue en quantité.

     

  • In the MOOC for doc…

    In the MOOC for doc…

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    Il s’agit d’une démarche expérimentale qui relève de « l’artisanat pédagogique » et qui s’appuie sur une mise en activité des apprenants dans l’esprit du « learning by doing ». Les apprenants auront pour défi de concevoir, en collaboration, des projets pédagogiques innovants intégrant le numérique.

    Cette formation doit également permettre aux professeurs-documentalistes, dont la mission commune est de développer chez les élèves une culture informationnelle, d’échanger, de collaborer malgré le fait d’être le plus souvent seul au sein des établissements scolaires.

    Objectifs poursuivis

    Le #MOOCdocTICE doit permettre la réunion des professeurs-documentalistes de l’académie de Besançon en particulier mais aussi, s’ils en font la demande, de professeurs-documentalistes d’autres académies. L’ambition de l’équipe du #MOOCdocTICE est de développer une pédagogie collaborative, transdisciplinaire et innovante.

    Pour les participants, la finalité concrète est la formalisation de scenarii ou de projets innovants intégrant le numérique qu’ils pourront ensuite réinvestir sur le terrain en faveur de l’acquisition par les élèves d’une culture informationnelle. Leur participation à une formation en distanciel leur permettra également de développer leur propre culture informationnelle, grâce à l’utilisation des outils web 2.0.

    L’espace de formation est supporté par les outils proposés par Google et Twitter. Aucune plate-forme d’Elearning n’est utilisé afin de ne pas enfermer les MOOC-A dans des outils peu flexibles et parfois éloignés des pratiques déjà existantes des enseignants et des élèves.

    Les objectifs professionnels de l’équipe #MOOCdocTICE sont les suivants :

    • diversifier nos pratiques pédagogiques pour conduire vers une pédagogie collaborative et transdisciplinaire,
    • proposer aux enseignants de construire leurs ressources pédagogiques et numériques contribuant à la formation initiale et continue,
    • entrer dans une démarche où l’apprenant est acteur de son parcours pédagogique dans une logique de co-formation et co-construction de connaissances,
    • développer des compétences et pas seulement des connaissances,
    • formaliser des scenarii pédagogiques innovants intégrant le numérique,
    • construire des ressources collaborativement,
    • permettre une formation distancielle ancrée dans les usages sociaux.

     

    Au programme…

    La formation repose sur un programme évolutif qui comporte, en préambule, une étape de prise en main de son Environnement Personnel d’apprentissage (EPA) par le MOOC-A. Elle sera rythmée par des temps forts en synchrone (webinaires), des temps de travail personnel pour les MOOC-A, des temps de partage, de collaboration et de co-construction des scenarii et des projets entre MOOC-A et avec les MOOC-T.

    Des thématiques de travail sont d’ores et déjà envisagées :

    • parcours numérique de découverte du et au CDI
    • réseau social et orientation entre collégiens, lycéens et étudiants
    • mise en place d’une veille sur les métiers
    • informations et outils nomades : suivre l’actualité aujourd’hui
    • un journal scolaire à l’ère des réseaux sociaux
    • infographie de l’information pour mieux la comprendre et la diffuser…

    D’autres sujets pourront être proposés lors de la foire aux idées de projet qui aura lieu la première semaine de formation.

    La validation des projets repose sur un certain nombre de contraintes :

    • travail en équipe de 3 à 6 personnes
    • utilisation de 4 outils TICE au minimum (social bookmarks, éditorialisation, publication, partage)
    • explicitation de la démarche pédagogique choisie et des compétences visées
    • mise en oeuvre du carnet de bord partagé.

    Les détails du plan de formation sont consultables sur l’espace réservé su le site des documentalistes de l’académie de Besançon.

    Pour le MOOC-A, il s’agit de s’investir pleinement dans son parcours pédagogique, de développer des compétences et pas seulement des connaissances, et de réactualiser des connaissances professionnelles.

    Celui qui s’inscrit au #MOOCdocTICE s’engage dans une formation dont il sera acteur à part entière ; il ne doit donc pas s’attendre à recevoir des contenus formatés et directement applicables en situation professionnelle.

    Moyens mobilisés

    MOOCDocTICe2_130314Le projet est encadré par une équipe de 9 MOOC-Tuteurs (MOOC-T) bénévoles majoritairement professeurs-documentalistes : Brigitte PIERRAT (Canopé Paris/MEN) Marion BAZEAUD, Christophe COQUET (Canopé Franche-Comté), Séverine COTTERET, Stéphane FONTAINE (EDATICE lettres), Catherine GRISARD, Raphaël HEREDIA (CLEMI Franche-Comté), Julie JACOUTOT (Doctorante SIC), Mickaël PORTE (IATICE documentation).

    Des intervenants extérieurs seront également sollicités pour enrichir les ressources partagées sur la communauté.

    Pour que la communauté fonctionne, il faut que l’enseignant ne craigne pas de perdre ses prérogatives par rapport à ses collègues et qu’il ait une conscience claire de ce qu’il apporte et du rôle qu’il joue.

    • Chacun des membres du groupe a une légitimité
    • Tous les membres sont détenteurs de savoirs, de compétences qu’ils apportent au groupe, fussent-ils inégaux, ils contribuent à l’intelligence collective, dans une logique de co-formation.
    • La participation de chacun est prise en compte, il ne faut donc pas craindre de voir les autres s’approprier le fruit de son travail et inversement, ne pas craindre de s’approprier le travail d’autrui.
    • Tous les membres sont médiateurs et animateurs.

    Conclusions

    Le #MOOCdocTICE est l’aboutissement de la réflexion menée à l’échelle inter-académique dans le cadre de la thématique “mutualisation” des TRAvaux Académiques Mutualisés (TraAM) 2012-2014.

    Le soutien de la DIFOR au projet permettra à une partie des participants de #MOOCdocTICE de l’académie de Besançon de pouvoir échanger en présentiel lors de deux journées de formation.

    Aucune plate-forme d’Elearning n’est utilisée afin de ne pas enfermer les stagiaires dans des outils peu flexibles. Il s’agit de nous appuyer sur des pratiques déjà existantes des élèves et des enseignants et sur les outils du web 2.0.

    Le #MOOCdocTICE doit stimuler l’utilisation du numérique dans les pratiques pédagogiques. Il permet aussi de s’interroger sur les stratégies mises en place pour développer les apprentissages info-documentaires : situation problème, pédagogie inversée…

    Les TIC démultiplient les possibilités de travail collaboratif et permettent de mener à bien des projets d’envergure. Le MOOC réinterroge la notion de mutualisation et permet de dépasser la simple coopération ou la participation pour co-construire et créer de l’intelligence collective.

    Dans le cas précis de #MOOCdocTICE, l’impératif d’innovation doit concourir à dynamiser les projets et l’enseignement menés au sein des établissements scolaires afin d’améliorer l’acquisition d’une véritable culture informationnelle par les élèves. S’adapter aux usages des élèves, être ambitieux pour la formation des enseignants, c’est penser une école en phase avec la société actuelle.

    Plus d’infos : http://moocdoctice.fr/

  • Bienvenue dans l’ère de l’Homo numericus !

    Bienvenue dans l’ère de l’Homo numericus !

    En deux ans, la population des catégories « déconnectés« , « distants » et « usagers » a peu à peu basculé vers la catégorie des « Homo Numéricus« , passant de 17 à 34%.

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    Qui sont les Homo Numéricus ?

    Les outils numériques leur sont devenus indispensables dans leur vie de tous les jours ; ils se disent curieux et enthousiastes mais également prudents.
    On note en effet une plus grande maturité dans les usages mais également une prise de conscience sur la responsabilité que cela implique. Dans le rapport, il est cité l’oncle de Peter Parker dans le film Spider-man qui dit « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités« .

    La fracture a disparu, un sentiment d’apport positif global prédomine mais l’utilisation croissante, la massification des usages ont généré parallèlement des « embarras numériques » comme le stockage des données, l’équipement, l’installation. On pourrait résumer cet état d’esprit par « c’est génial mais je en m’en sors pas très bien », Jacques François Marchandises, Directeur de la recherche et de la prospective de la Fing.

    L’INRIA, institut de recherche public en sciences du numérique a son rôle à jouer dans cette part de risque que prennent chaque jour les usagers du numérique : lever les doutes, limiter les embarras, ouvrir le champ des possibles et contribuer à inventer le monde numérique. Il intègre, dans cette nouvelle édition 2014, deux nouvelles thématiques que sont l’éducation au numérique & le numérique dans l’éducation et l’économie du numérique & l’attractivité du secteur.

    Focus Education

    par Gilles Dowek,  chercheur Inria et auteur du programme d’ISN, Apprendre l’informatique pour inventer demain et David Roche, enseignant d’ISN et de sciences physiques, « Programmer c’est avant tout créer »

    L’école des super héros numériques

    Dans le domaine de l’éducation, le numérique peut être un outil, mais aussi une matière en elle-même. Les Français l’ont compris, et s’il jugent à 77% que le numérique à des effets positifs dans l’enseignement, ils sont maintenant prêts à aller plus loin.

    Les Français veulent une éducation au numérique qui donne les clés des usages de base :
    • 90 % des Français pensent que l’éducation au numérique doit permettre d’avoir un usage averti d’Internet
    • 87% de se servir des outils bureautiques
    Mais ils réclament également une éducation approfondie au numérique pour vraiment maîtriser le monde numérique.
    • 64 % des Français pensent que l’éducation au numérique doit permettre de comprendre les langages de programmation
    • 62% produire et publier du contenu sur le web
    • 50% savoir coder des logiciels

    En 2014, seul les élèves de terminale S peuvent accéder à des cours d’informatique, via l’option ISN (Informatique et sciences du numérique). Les résultats du Baromètre montrent que 75% des Français pensent que l’éducation approfondie au numérique devrait être proposée avant la Terminale.

    Plus d’infos :

    Crédit photo : INRIA
    Auteur du rédactionel « L’école des super héros numériques » : Elodie Darquié, Chef de projet communication grand public chez Inria #numérique #usages #citoyens

    INRIA_enquetenumerique_110314

  • Easytis sera présent au 3ème Printemps du numérique à Lille !

    Easytis sera présent au 3ème Printemps du numérique à Lille !

    Easytis_Lille_110314Easytis propose des solutions innovantes et connectées pour le e-learning.

    Venez découvrir les boitiers de réponse Turning Technologies, ou les applications vPads pour tablettes. Utilisés individuellement pour suivre les progrès de l’élève ou en groupe de manière collaborative, pour des QCM ou des réponses plus complètes, les logiciels tels que Flow apportent de réels avantages pédagogiques (participation de tous les élèves, évaluations diagnostiques et formatives, analyse des résultats facilitant la mise en place d’une pédagogie différenciée…etc).

    Vous préparez l’ASSR ? N’hésitez pas à utiliser nos boîtiers de réponse homologués, qui vous permettront de gagner du temps pour faire passer et corriger les épreuves.

    Easytis distribue également la gamme de produits de Numetis, avec notamment l’antenne HDMI NumCast, qui permet, branchée sur un video projecteur ou un téléviseur, de partager l’écran de sa tablette de manière immédiate et sans fil.

    Vous pourrez également essayer le NumCam, visualiseur de grande qualité pouvant être piloté  par une tablette (Android ou iPad).

    D’autres solutions vous attendent sur le stand d’Easytis, venez les découvrir !

    Plus d’infos : www.easytis.com

    Evènement  3ème Printemps du Numérique Lille Grand Palaisa Espace Lille Metropole
    les 18, 19 et 20 mars 2014
    departementeducation.enseignement-catholique.fr/ecolenumeriquepourtous/

     

  • Fédérer et motiver élèves et enseignants :  mission accomplie pour «J’apprends l’énergie»

    Fédérer et motiver élèves et enseignants : mission accomplie pour «J’apprends l’énergie»

    Le dispositif « J’apprends l’énergie », composé de ressources gratuites en ligne sous forme de contenus pédagogiques et d’un jeu sérieux, est aussi complété par des visites de sites du groupe GDF SUEZ et par l’intervention de leurs techniciens en classe, dans le but d’apporter le plus d’éléments possibles à la connaissance des élèves dans le domaine de l’énergie.

    Il s’appuie en outre sur les programmes de l’éducation nationale qui, d’ailleurs, contractualise avec GDF SUEZ sous forme de partenariats, comme le précise Philippe Peyrat, Délégué général de la Fondation GDF SUEZ : « nous enclenchons des partenariats régionaux avec les rectorats ; à ce jour, nous avons signé avec les académies de Paris, Versailles, Créteil et Rouen et nous sommes en discussion avec Toulouse, Lyon et Dijon et nous avons de très belles expériences à Lille ».

    Virginie Archambault, enseignante à l’IME Georges Loiseau, nous dresse un court historique sur l’arrivée du dispositif  dans l’établissement.

    « J’ai entendu parler du concours l’année dernière et avec mes deux collègues, nous avons décidé de tenter l’aventure avec les élèves ».

    Elle explique qu’ils avaient justement un excellent terrain d’expérimentation au quotidien pour réaliser un projet concret, répondant au cahier des charges du concours : le bâtiment de leur établissement très énergivore qui nécessitait de gros travaux de rénovation.

    C’est sur un objectif de réhabilitation du bâti existant que Virginie, David et Stéphane ont construit leur dossier qui a été retenu parmi les cinq meilleurs projets lors de la remise du trophée en juin dernier au siège de GDF SUEZ à la Défense.

    C’est finalement avec la troisième place que les élèves de l’IME Georges Loiseau ont quitté Paris à l’issue de la cérémonie, fiers d’avoir su susciter de l’intérêt et de la reconnaissance mais aussi heureux d’avoir pu arpenter les rues de la capitale lors d’une journée riche en émotions.

    L’IME Georges Loiseau en course pour le Trophée 2014 avec un nouveau projet

    GDFSUEZ3_100314A la rentrée 2013, Virginie et ses collègues ont décidé de relever à nouveau le défi.  Le projet entrepris sur l’année scolaire 2012-2013 (réfection totale de l’établissement) ne pouvant voir le jour faute de financement suffisant, c’est sur la création d’une construction nouvelle en centre ville que les élèves travaillent actuellement.

    « Ce nouveau bâtiment nous laisse un champ d’exploration pour travailler d’autres thèmes qui n’avaient pas été abordés l’an dernier, tout en conservant les acquis », souligne Virginie.

    Travailler sur un projet concret au sein du dispositif « J’apprends l’énergie, Ma ville en 2020 » permet aux enseignants d’avoir un cadre précis associé à un calendrier qui va rythmer les séances et « d’avoir l’objectif d’être récompensé, c’est toujours motivant et bénéfique », ajoute Virginie.

    Le travail est interdisciplinaire ; Virginie pousse les élèves à réfléchir sur les aspects développement durable et matériaux sous forme de recherches et de visites de sites. David se concentre sur les aspects techniques par la réalisation d’une maquette et Stéphane utilise l’outil informatique pour les aider à avancer sur le projet et comprendre certaines notions, notamment via le Serious Game  qui est mis à disposition gratuitement sur le site japprendslenergie.com.

    Faciliter le travail collaboratif et les échanges entre élèves

    « Dans un premier temps, nous travaillons surtout sur les parties collectives du jeu », explique Stéphane. La classe de Stéphane n’en est qu’au démarrage du jeu et accomplit ses premières missions ; elle a aussi en charge d’expliquer aux autres classes le déroulement du jeu, « une compétence qui est importante à développer et qui n’est pas un exercice évident pour nos élèves », ajoute t-il.

    Finalement, le jeu va leur permettre d’acquérir certaines notions sur les énergies renouvelables, « qu’ils n’auraient pas forcément comprises dans un autre contexte »., conclut t-il.

    Il vante le côté « motivant » du Serious Game de par son interactivité mais également la motivation évidente avec la finalité du trophée « j’apprends l’énergie, Ma Ville en 2020 » qui leur permet de travailler sur le montage d’une vidéo présentant le projet, par exemple.

    GDFSUEZ2_100314De son côté, David aborde le projet d’un point de vue technique et technologique. Comme il s’agit d’une création d’un nouveau bâtiment, il a décidé d’intégrer la loi de réglementation thermique 2012 qui comprend trois axes : la nécessité d’utiliser les énergies renouvelables, l’urbanisme et l’implantation du bâtiment dans son contexte environnemental et enfin l’obligation d’arriver à des résultats en terme d’isolation pour des économies d’énergie.

    « Je trouve intéressant de travailler sur le rapport à la loi au quotidien et non pas simplement le rapport à la loi tels que les jeunes se le représentent par rapport à leurs comportements en tant que citoyens »,  souligne t-il.

    « J’apprends l’énergie, Ma Ville en 2020 », un projet de classe qui touche la « vraie » vie

    Au-delà du fait que le projet permet un travail interdisciplinaire évident, les trois enseignants tiennent à souligner qu’il permet, pour des élèves en IME, d’acquérir plus facilement des connaissances au demeurant très « conceptuelles », comme se plaît à préciser David lorsqu’il parle des énergies renouvelables :

    « Dire que l’énergie est renouvelable  ou qu’elle n’est pas renouvelable, c’est une notion très conceptuelle ; pour rendre les choses compréhensibles il faut trouver les bons supports ».

    Choisir les bonnes visites de sites, construire une maquette pour matérialiser le projet ou étudier des notions de développement durable à l’aide d’un Serious Game : autant d’actions qui peuvent répondre aux objectifs de nos trois enseignants autour d’un projet commun.

    Il semblerait qu’autour du dispositif « J’apprends l’énergie », les enseignants aient trouvé matière à avancer pour atteindre ces objectifs mais aussi remplir leur mission d’enseignants comme le précise David, en guise de conclusion :

    « ce qui est intéressant aussi dans ce dispositif c’est que le contenu proposé correspond aux programmes officiels ce qui nous a permis de nous l’approprier ; si cela n’avait pas été le cas,  nous ne nous serions pas lancés dans l’aventure ».

    GDFSuez_video2_100314

  • Les ressources pour apprendre, de l’enseignant à l’élève

    Les ressources pour apprendre, de l’enseignant à l’élève

    Une ressource, c’est quoi ?

    C’est la première question qui se pose lorsqu’on utilise le mot « ressource ». Bruno Devauchelle définirait, de manière général, « tout ce qu’on a besoin, que ce soit le papier, le numérique et beaucoup d’autres choses, pour enseigner et apprendre ».

    Quelles ressources choisir ?

    Dans l’enseignement traditionnel, l’enseignant arrive en classe avec des ressources. Comment fait-il ses choix et pourquoi n’utiliserait-on que les ressources de l’enseignant et pas celles que les élèves pourraient apporter en classe ?

    Le manuel scolaire est le symbole le plus reconnu parmi les ressources, mais l’observateur de la classe au quotidien sait bien que les enseignants, comme les élèves, font appel à des ressources de toutes natures, humaines, matérielles, visuelles, auditives, etc. Or, le choix de ces ressources et un des éléments clés de la réussite dans l’apprentissage.

    Si avec l’Ecole, le XIXème siècle a consacré le manuel scolaire et le Maître, le XXIème siècle risque de consacrer d’autres ressources car « avec l’arrivée du numérique, les ressources ont explosé ».

    « En réalité, les enseignants n’ont pas une ressource mais une multiplicité de ressources qu’ils vont chercher ; l’enseignant est un assembleur de ressources ».

    Il peut faire appel aussi bien aux collègues qu’aux manuels scolaires, à Internet ou encore à sa propre bibliothèque, désormais de plus en plus numérisée elle aussi.

    Apprendre suppose que l’on accède à des ressources qui vont aider au passage à la connaissance.

    L’élève qui utilise l’ordinateur et internet fait de même ; il prolonge son travail en allant à la recherche de ressources variées pour répondre aux demandes des enseignants : amis, livres, sites web, forums, réseaux sociaux, etc…

    La mutation des ressources utilisées dans l’enseignement est le premier signe d’une évolution importante du système scolaire. L’apparition de classes inversées ou de cours en ligne gratuits et massifs (CLOM ou MOOC) viennent s’ajouter à ce phénomène.

    Ainsi, lorsque l’on recherche dans une discipline les ressources numériques accessibles, on est étonné d’en voir la variété mais surtout le nombre ; à tel point qu’il est très difficile de se tenir à jour et surtout de distinguer, dans ces sources, ce qui est vraiment pertinent.

    Ce qui guette les enseignants c’est la surdose de ressources.

    D’ailleurs le maintien du recours au manuel scolaire peut être lu comme le signe du besoin de ressources limitées et cohérentes, tout comme l’attente des enseignants vis à vis des inspections dont ils demandent un cadrage plus important et surtout un guidage ; ce à quoi certains répondent par des sites disciplinaires académiques très riches et variés.

    En conclusion, Bruno Devauchelle attire notre attention sur le fait que l’enseignement va être totalement dépendant  de « la façon dont l’enseignant utilise les ressources, la façon dont il les amène et la façon dont il les fait chercher par les élèves ou pas » et qui constituent ses choix pédagogiques.