Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • « Dites-le en langue des signes », lancement d’une campagne de financement participatif

    « Dites-le en langue des signes », lancement d’une campagne de financement participatif

    signedesens_070214L’Association Signes de sens a lancé sa première campagne de financement participatif – crowdfunding –, pour son projet de jeu « Dites-le en langue des signes ». Les personnes intéressées peuvent les aider en leur apportant un soutien financier sur la plateforme Kisskissbankbank, en échange de contreparties dont bien sûr : le jeu lui-même !

    L’objectif de 8000 € est à atteindre avant le 10 avril, KissBankers, à vous de jouer…

    Sensibiliser de manière ludique un maximum de personnes à la langue des signes

    Plus qu’un simple divertissement, le jeu « Dites-le en langue des signes – le jeu » s’avère être un outil de sensibilisation et de découverte de la langue des signes. « Le projet est né d’un besoin de faciliter toujours plus la communication entre les sourds et les entendants», explique Simon Houriez, concepteur du jeu.

    « Il y a peu d’outils pour aider les entendants à découvrir la langue des signes de façon simple et ludique. L’objectif est de sensibiliser un maximum de personnes à la langue des signes par le jeu », poursuit Florent Pruvost, chargé de projet à Signes de sens.

    Des cartes « Défi langue des signes » et une application mobile originale !

    signedesens2Composé d’une centaine de cartes, parmi lesquelles des cartes pièges, des cartes d’attaque, des cartes de défense et surtout des cartes « défi langue des signes » qui vous amèneront à reconnaître et à faire les signes que vous verrez sur votre application mobile pour smartphones et tablettes (iOS et Androïd).

    Le but du jeu est d’obtenir 10 points avant ses adversaires. Pour les gêner vous aurez tout un tas de cartes attaque à votre disposition, et pour marquer des points vous devrez réussir les défis langue des signes.

     

    « C’est là qu’intervient l’application mobile. La langue des signes se vit avec le corps, donc nous avons choisi de la présenter aux joueurs sous sa forme la plus adaptée : la vidéo. À travers les défis langue des signes, les joueurs devront donc reconnaître les signes mais aussi les mémoriser afin de les reproduire », précise Florent Pruvost.

     Co-Financé sur la plateforme de crowdfunding Kisskissbankbank

    signedesens3Si vous voulez sensibiliser votre entourage à la langue des signes ou la découvrir à travers notre jeu : Soutenez et devenez acteur ! Une fois que vous aurez le jeu, vous pourrez découvrir la langue des signes, la prendre en main et/ou sensibiliser vos proches, amis, collègues, camarades… Vous prendrez goût à la langue des signes et au plaisir de la faire partager !

    Plus d’infos :
    Soutenez sur KissKissBankBank et recevez votre exemplaire du jeu en cliquant ici 

     A propos de Signes de sens
    Signes de sens imagine et propose des solutions pédagogiques innovantes à partir du besoin de publics spécifiques (sourd, autiste, enfant ou adulte en difficulté de communication…).

    Depuis 2003, nous développons des dispositifs numériques accessibles, reposant exclusivement sur l’observation des usages qui aident les publics dans leur quotidien et les professionnels dans leur réflexion et la mise en place de médiations adaptées.

    Basée au cœur de Lille, nos équipes accompagnent les professionnels du secteur médico-social (IME, SESSAD, CAMPS…), les lieux culturels (musées, office de tourisme, monuments..) et depuis peu les entreprises soucieux de repenser leur relation avec leurs publics.

    Fondée par Simon Houriez, et reposant sur une équipe pluridisciplinaire de 9 personnes. Avec une approche résolument humaniste et avec son angle unique combinant la recherche-action et le design, elle s’entoure au gré des projets d’une constellation de partenaires complémentaires reconnus pour leur pertinence et leur expérience de l’observation des usages et des secteurs technologique, audiovisuel, artistique, social, éducatif ou de la recherche.

    Notre objectif est de favoriser la mixité des publics, le partage de l’expérience culturelle et le vivre-ensemble.
    Signes de sens est soutenue notamment par le ministère de la Culture et de la Communication, la Région Nord-Pas de Calais, le Conseil Général du Nord, la fondation Bettencourt Schueller, la Fondation Cultura, le programme Create Joy de Vivendi
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  • Quelle école pour demain ?

    Quelle école pour demain ?

    Philippe_chavernac_070314« Réformer le mammouth ! » disait un ancien ministre de l’Education nationale pour souligner d’une part la nécessité d’engager des réformes, d’autre part pour stigmatiser la taille importante du ministère dont il avait la charge.

     

    Un rapport de la Cour des comptes (« Gérer les enseignants autrement », mai 2013) rappelle la prééminence de l’Education nationale dans le budget de la nation :

    « En raison de leur nombre (837 000 en 2012, soit 44% des agents publics employés par l’Etat et du poids de leurs rémunérations (49,9 Md€ en 2011, soit 17% du budget général de l’Etat), leur gestion est déterminante ».

    Comment le simple citoyen, au delà de toute appartenance politique ou idéologique, peut-il contribuer à réfléchir à la place de l’école dans notre société ? Les professeurs ont-ils trop de vacances ? Les rythmes scolaires sont-ils bénéfiques aux apprentissages ? Comment adapter la pédagogie des nos jours quand les élèves utilisent et s’approprient les résultats donnés par les moteurs de recherche ?

    De nombreuses questions récurrentes, d’éternelles critiques souvent sans fondement, qui sont peut-être exprimées pour se défausser de son rôle de parent… Et si la solution passait par une réflexion basée sur le bon sens ? Quelques idées simples, de la bonne volonté et surtout une prise de conscience du vivre ensemble pourraient changer le cours des choses. Passons de la communauté scolaire à la communauté nationale pour appréhender le devenir de l’école. Regardons autour de nous, et surtout au niveau européen, pour prendre le « meilleur » des systèmes étrangers.

    Améliorons le système de « gestion des enseignants pour redresser les résultats des élèves ». Demandons aux « politiques » d’avoir le courage nécessaire pour faire évoluer le système éducatif français et ainsi le réformer.

    Il est toujours utile de se référer au passé et de nombreux ouvrages ne manquent pas de nous le rappeler. A quoi ressemblait la classe de nos grands parents ? Le fameux tableau noir qui reste dans notre imaginaire collectif, le pupitre de l’écolier immortalisé par les photographies de Doisneau, la craie, la tablette de l’élève sont des images toujours présentes dans nos esprits.

    Mais encore faut-il replacer l’école d’autrefois dans son contexte où il y avait peu de bacheliers et où deux systèmes étaient juxtaposés (l’enseignement primaire supérieur dans les écoles primaires supérieures et le lycée qui couvrait l’enseignement de la sixième à la terminale pour une catégorie sociale plus aisée). De plus, les comparaisons internationales étaient inexistantes, ce qui n’est pas le cas de nos jours. En effet, comme le rappelle le rapport de la Cour des comptes, la France « se situe au 18ième rang de l’OCDE pour la performance des élèves […] et connaît une inquiétante crise d’attractivité du métier ».

    Pour cette institution, ces résultats « passables » (un professeur pourrait porter l’appréciation suivante : « peut mieux faire »…) proviennent en partie d’une « utilisation défaillante des moyens existants ». Le rapport souligne l’inadéquate utilisation des moyens humains :

    « les heures de cours entrent dans le cadre hebdomadaire fixe sans que cela corresponde nécessairement aux besoins des élèves ».

    Au niveau national, les auteurs du rapport mentionnent le difficile travail pour répartir sur tout le territoire les enseignants, entre la volonté du professeur de retourner dans son académie d’origine et les besoins de certaines régions qui sont déficitaires en personnels qualifiés. Et de souligner en gras la phrase suivante : « les postes d’enseignants sont répartis sur le territoire selon des critères qui ne caractérisent que partiellement et indirectement les difficultés des élèves ».

    Cela entraîne de nombreux effets pervers :

    « Dans le second degré, 45% des jeunes enseignants affectés sur leur premier poste le sont dans les deux académies les moins attractives, provoquant par la suite des départs massifs ».

    Parallèlement, nous pouvons aussi nous interroger sur la sous-utilisation des locaux ? On peut se référer aux expériences, baptisées « école ouverte », qui pendant les vacances, montrent qu’un public est près à venir dans l’établissement en dehors des horaires « normaux ».

    En effet, les élèves qui sont souvent issus de milieux moins favorisés n’ont pas les moyens d’aller à l’étranger pour suivre des cours de langues ou d’avoir des stages de pratique sportive. Pouvoir les accueillir, leur proposer des activités ludo-éducatives permet d’entretenir un lien social fort avec ces populations. On peut en profiter pour avoir une relation plus individuelle, les « voir » autrement, « casser » un peu cette relation frontale maître-élèves.

    De la maison à l’école, l’élève, à part peut-être à la bibliothèque ou au centre sportif, ne fréquente pas régulièrement d’autres lieux. A l’inverse, on constate que les espaces virtuels sont surencombrés. L’établissement scolaire reste un repère essentiel dans le processus de socialisation de l’élève et participe à la construction de son identité. Ce lien permet aussi de se retrouver entre pairs, de se rencontrer, et d’échanger.

    D’ailleurs, l’école n’est-elle pas un bien public financée par l’impôt ? Comment accepter qu’elle soit fermée après 18 heures, souvent les samedis et pendant toutes les vacances ? Comment vaincre cette bureaucratie qui empêche d’ouvrir les espaces où les « jeunes » pourraient trouver un sens nouveau à leurs actions, encadrés bien sûr par un personnel compétent et rémunéré.

    S’appuyant sur les recommandations du rapport de la Cour des comptes, on peut espérer quelques changements et en particulier une affectation des professeurs « en fonction de la réalité des postes et des projets d’établissement ». On peut aussi envisager de « mieux valoriser les ressources humaines, au niveau individuel et des équipes ».

     

    Ce constat étant posé, on en revient toujours au même. Quand on annonce aux élèves l’absence de leur professeur cela provoque chez eux des cris de joie. Notre système est fortement basé sur un lieu, la salle de classe, un face à face, professeur élèves et des programmes nationaux. Quelques expérimentations peuvent faire la une de la presse locale mais cela reste limité à peu d’établissements.

    L’école Steiner, au Royaume Uni, révolutionne le cadre scolaire par la volonté de travailler autrement à des rythmes différents et en choisissant ses matières. Sans adopter cet extrême, ne pourrions-nous pas faire évoluer cette relation frontale entre professeur et élèves ? Si le TNI (Tableau Numérique Interactif) a remplacé l’historique tableau « noir », il n’en reste pas moins des dispositifs qui ne bougent pas.

    Ne peut-on, à l’instar du système universitaire américain, travailler sur des thématiques et des problématiques que les élèves résoudraient progressivement en utilisant un centre de ressources ? L’apprentissage individuel de la pédagogie par projet pourrait être plus largement mise en œuvre. En effet, comme l’écrit Catherine Reverdy dans un intéressant dossier d’actualité (« Des projets pour mieux apprendre ? », Dossier d’actualité Veille et analyses, n°82, février 2013) de l’Institut français de l’éducation (Ife) :

    « L’apprenant possède des connaissances et des compétences sur lesquelles il va s’appuyer pour construire son projet […] il construit son savoir au fur et à mesure, en faisant et réparant ses erreurs ». Cette pédagogie pourrait se mettre en place dans le CDI (Centre de Documentation et d’Information).

    De plus, nous constatons dans nos pratiques quotidiennes de nouveaux supports pour la lecture et l’écriture. La quête de l’information pour construire un exposé passe par l’utilisation des moteurs de recherche via l’emploi de mots-clés. L’intégration du numérique dans les programmes des disciplines scolaires a été un des thèmes d’une passionnante conférence nationale organisée à Lyon les 21 et 22 mai 2013 et intitulée : « Cultures numériques, éducation aux médias et à l’information ».

    Eric Sanchez (maître de conférences, École normale supérieure de Lyon – Institut français de l’éducation) et Paul Mathias (inspecteur général de l’Éducation nationale) rappellent dans la présentation de leur table ronde (« Cultures numériques : quelles responsabilités de l’école ? ») qu’il « est devenu capital de penser une refondation numérique de l’Ecole et de comprendre comment elle peut se confronter aux évolutions de notre société en s’y adaptant mais aussi en les accompagnant ».

    De nombreuses expérimentations dans l’utilisation de nouveaux supports ont, d’une part, témoigné d’un réel engouement des élèves et d’autre part de la mise en place d’une pédagogie vraiment différenciée. On constate, peut-être avec raison, une grande prudence des collectivités territoriales pour investir dans ces matériels. Comme le souligne Michel Perez (inspecteur général de l’Éducation nationale) : « la responsabilité de l’école sans laquelle celle-ci n’a aucune chance d’entrer dans le numérique, sera de donner aux enseignants les moyens d’être capables de médiatiser l’accès à la connaissance dans ses nouvelles modalités issues du monde numérique ».

     

    De même, il serait temps de favoriser les échanges au niveau européen et de simplifier les procédures d’inscription (voir le programme Comenius).

    Pourquoi ne pas permettre à un professeur de passer trois mois ou plus dans un autre pays de la Communauté européenne. Comment vraiment apprendre une langue sans séjourner dans un pays étranger ?

    L’Europe se fera sur cette prise de conscience que nous appartenons à la même communauté et la barrière de la langue ne sera franchie que par l’immersion complète dans un pays étranger. Et pour finir, comment accepter qu’un jeune professeur lauréat fasse toute sa carrière devant les élèves ?
    Pourquoi les ressources humaines au sein de l’Education nationale en particulier et de l’administration en général sont elles si peu ouvertes aux évolutions de carrière ? N’y a-t-il pas chez certains une lassitude qui s’instaure ? Et comment leur permettre d’évoluer avant une retraite qui s’annonce de plus en plus lointaine…

    Beaucoup de questions sont posées dans cet article qui demanderaient des réponses de bon sens… Mais comme l’écrivait Michel Crozier, dans son livre d’il y a déjà quarante ans (La société bloquée, Le Seuil, 1970), sans une révolution la France est-elle capable de changer ? Puissent ces quelques remarques susciter la réaction ainsi que le débat et l’entreprise ne sera pas totalement vaine…

    Auteur : Philippe CHAVERNAC, professeur documentaliste, LP Gustave Ferrié Paris
    Retrouvez le sur son blog : supercdi.free.fr

  • European Schoolnet Academy

    European Schoolnet Academy

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    European Schoolnet, réseau européen créé en 1997 réunissant acutuellement 30 Ministères européens de l’Education, a pour objectif d’encourager l’utilisation des TIC au sein des écoles, d’améliorer et d’augmenter la qualité de l’éducation en Europe et de promouvoir la dimension européenne dans ce cadre.

    L’offre de formation

    Deux cours pilotes en anglais vont débuter en mars 2014. Les inscriptions sont déjà ouvertes et la programmation d’autres supports de formation est également programmée. Les cours sont découpés en modules hebdomadaires regroupant des vidéos de présentation d’idées et de concepts clés, des activités de discussion d’une question ou de partage de ressources (plans de leçons, vidéos, images), un quizz sur les vidéos de chaque module.

    Le contenu des modules reste accessible jusqu’à la fin du cours permettant ainsi aux participants de travailler à leur rythme. Des webinaires sont également programmés pour encourager la communication synchrone. A la fin du cours les participants doivent créer une activité d’apprentissage qui est évaluée par le groupe. Les participants ayant réussi tous les quizzes et fait évaluer leur activité finale recevront un certificat de fin de cours.

    A suivre et à lire sur eduscol.education.fr

    Plus d’infos : http://www.cndp.fr/itec/wp-content/uploads/2014/02/EUN-Academy.pdf

  • Google veut se rapprocher du monde de l’enseignement

    Google veut se rapprocher du monde de l’enseignement

    Google_Renaissance_240214En investissant dans Renaissance Learning, Google via le fond « Google Capital », prend une nouvelle orientation ; c’est un grand pas vers l’éducation ; jusqu’à présent, Google Capital, ayant pour vocation d’accompagner les sociétés dans leur croissance, s’était concentré sur Lending Club (finance participative) et Survey Monkey (sondage en ligne).

    Renaissance Learning n’est pas le « premier venu » en matière d’outils pour enseigner. L’entreprise propose des services cloud pour enseigner mais aussi pour évaluer les élèves et compte actuellement pas moins de 20 millions d’étudiants et d’enseignants qui utilisent ses solutions à travers le monde.

    « All over the world, technology has opened new doors for students to learn both in the classroom and at home. For many educators, the question is not whether to embrace new technology, but how to embrace technology in a way that makes teachers’ lives easier and meaningfully boosts student achievement, » said Gene Frantz of Google
    Capital. « Renaissance Learning is at the forefront of this educational movement, and their ability to use data to support effective teaching and drive student growth is unparalleled ».

    Google Education compte déjà plusieurs services et applications utilisés par la communauté éducative comme Google Calendar, Gmail, Google Docs etc. Par cette acquisition, on imagine que sa stratégie serait de rendre compatible ses propres outils à ceux développés par Renaissance Learning, pour construire une offre dédiée aux enseignants et à leurs élèves… Affaire à suivre.

    Avec cette levée de fonds, la valorisation de Renaissance Learning, qui fait partie du groupe britannique Permira, approcherait le milliard de dollars.
  • Technologie : Robotique… sans robot

    Technologie : Robotique… sans robot

    Retour vers le futur… Il y a fort-fort longtemps (enfin pas trop tout de même), dans les années 80 ; nous étions élèves. Ce sont les débuts de l’informatique et l’école à l’ère du numérique existe déjà !!!
    Si, si, avec les TO7 et le Nano-réseau. En ce temps moyenâgeux de l’informa-geek, règne en maître dans les écoles le premier tamagotchi de tous les temps, l’animal de compagnie rêvé, qui obéit au doigt et à l’œil, qui ne demande jamais à sortir en pleine nuit pour faire ses besoins, et pour qui il n’est pas nécessaire de pleurer auprès des parents d’élèves pour le faire garder durant les vacances scolaires. Cet animal qui est au maître et la classe ce que Caroline est à Boule et Bill…

    Et oui, il s’agit bien de notre fameuse tortue, alimentée au Logo.

    Comme le disaient en ce temps là ses concepteurs, elle était destinée à proposer « un système éducatif dans lequel la technologie ne serait pas utilisée sous forme de machines destinées à traiter l’enfant, mais comme une chose que l’enfant apprendrait à manipuler, à développer, à appliquer à ses projets… ». Précepte, en définitive qu’il convient de ne pas perdre de vue.

    Elle a surtout servie à initier nombre d’enfants aux principes de  la programmation à l’aide d’un langage en Français, le Logo, avec comme principal intérêt d’avoir un objet effectuant exactement les mêmes taches que la tortue présente à l’écran.

    Bien que disparue depuis des lustres, notre tortue n’en reste pas là pour autant et continue toujours et encore son bonhomme de chemin, soit pas des nouveaux robots reprenant ce principe, soit par des versions adaptées du logiciel d’origine pour nos ordinateurs actuels.

    algoid-miniElle revient maintenant au sein d’une application destinée aux appareils android : Algoid.

    Cette application 3 en 1 intègre dans un même ensemble un environnement de développement, une plateforme de documentation, véritable « cours » illustré et un langage de programmation simple, bien qu’en Anglais.

    algoid-1

    Deuxième saut temporel, beaucoup plus proche celui-ci, 1993, et la première coupe de France de robotique, qui en ce temps là s’appelle encore la Coupe E=M6 de Robotique… et son concours de Sumo ; mais ici encore, tout comme indiqué au début de cet article, tout le monde ne peut pas avoir le budget nécessaire à la réalisation d’un tel robot et de sa piste d’évolution. D’autant plus que ce type de robot, nécessite énormément de compétences en programmation, ce qui nous éloigne du public école-collège, voir même lycée.

    robocom-miniIci encore, une application va nous permettre de simuler un robot dessinateur en évolution sur une piste parsemée d’obstacles.

    La programmation de Robocom Basic, en Anglais également, va se faire à l’aide de briques (instructions) que l’on dispose sur une grille.

    Les illustrations sont assez simples pour pouvoir contourner le problème de la langue. On va donc ici aussi pouvoir aborder les notions de sauts, tests, boucles… avec un rendu visuel immédiat des opérations de programmation réalisées. (à noter que cette dernière existe également pour ipad, micro-ordinateur windows, mac et linux).

    robocom-piste

    Ces deux applications, gratuites, légères vont donc permettre d’aborder des notions de programmation simplement sur tout type de matériel android, y compris les téléphones des élèves ; elles pourront donc éventuellement suppléer  ou compléter le matériel du laboratoire de Technologie dans le cadre du projet de Troisième ou être utilisées dans le cadre de clubs et autres activités.

    Elles seront toutes les deux détaillées dans deux articles distincts afin de fournir modes d’emplois et tutoriels.

    Source : Hugues Laffez, android-education.net, Android pour des enseignants et par des enseignants.

  • EHPAD’PANIC, un serious game de formation pour le personnel en EHPAD

    EHPAD’PANIC, un serious game de formation pour le personnel en EHPAD

    seriousgameEhpad_240214

    Que tout le monde garde son calme !

    Bien que ces deux patients aient un bon fond, ils ont la fâcheuse tendance de n’en faire qu’à leur tête ! A vous de réagir au mieux pour que tout se passe bien… Voici ce qui vous attend dans le dernier jeu de simulation développé par le Groupe GENIOUS en partenariat avec l’INRIA et le CHU de Nice dans le cadre du projet AZ@GAME.

    EHPAD’PANIC va permettre au joueur d’incarner un(e) infirmier(e) ou un(e) aide-soignant(e) et d’apprendre à gérer les situations de crises tout en gardant son sang-froid et en veillant à maintenir le bien-être du patient.

    Sang-froid, diplomatie et ruse

    À destination du personnel soignant, ce serious game ne se contente de simuler des situations connues du personnel en EHPAD, mais fournit également des fiches pédagogiques pour distiller de précieux conseils au joueur. Les situations évoluent constamment, et ont été choisies en étroite collaboration avec le personnel médical du CHU de Nice.

    Preuve de l’efficacité de ce jeu, EHPAD’PANIC a reçu la Victoire de l’Innovation de la fonction publique hospitalière, décernée par le magazine Acteurs Publics.

    Vous avez la possibilité de tester le jeu en vous inscrivant directement depuis le site web dédié.

    Pour aller plus loin :

    Auteur article : Clément Kolodziejczak et source www.serious-game.fr

  • Mise en ligne du site facilécriture & facilorthographe

    Mise en ligne du site facilécriture & facilorthographe

    facileecriture_240214

    Instituteur spécialisé, professeur des écoles, j’ai été au cours de ma vie professionnelle confronté aux difficultés rencontrées dans l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et de l’orthographe par bon nombre d’élèves dans le cadre de classes spécialisées et de classes ordinaires, en France et dans le réseau des établissements français à l’étranger.

    Au fil des ans, mon intérêt et ma passion pour ce sujet m’ont conduit à mener des recherches personnelles et à développer des applications dans le cadre de ma pratique pédagogique afin de venir en aide à ceux qui en avaient besoin.

    Après la mise en ligne en 2008 de facilecture (procédé d’aide à l’apprentissage de la lecture), puis en 2009 de facilalire (outil d’entraînement à l’identification rapide des mots et à la lecture fluente), je poursuis la présentation de mon travail via ce site dédié à l’apprentissage de l’écriture et de l’orthographe lexicale.

    Fruits de l’expérience de toute une carrière sur le terrain, la méthode et les outils que je présente ici sont aussi le résultat de la contribution de tous ceux qui m’ont rejoint, m’accompagnent, m’aident à les faire vivre en les mettant en pratique, les adoptant et les adaptant, et les recommandant.

    Puisse ce travail être utile au plus grand nombre : élèves, enseignants, familles. C’est toute sa raison d’être.

    Et s’il vous plaît au passage d’entamer un dialogue, d’ouvrir des échanges, n’hésitez pas à me contacter, c’est également l’une des vocations de ce site.

    Auteur : Francis Ribano

    De nombreux enseignants témoignent sur le site :

    Comment enseigner l’écriture cursive en classe de CP ?

    Comment faire en sorte qu’un élève ne soit pas perdu dans le dédale de lignes d’un cahier Séyès ?
    Comment s’assurer qu’il va maîtriser le « chemin » d’une lettre et plus tard celui du mot sans emprunter des stratégies personnelles qui risquent de l’handicaper dans la production d’écrits ?
    C’est à ces questions que répond la méthode facilécriture.

    Pertinence, rigueur, simplicité

    Une vraie méthode d’enseignement et d’apprentissage de l’écriture pour le cycle 2, efficace, facile à appliquer, facile à comprendre pour les élèves, les parents. L’essayer … c’est l’adopter ! 

    Mais pourquoi on a attendu si longtemps pour nous apprendre ce secret ?

    Maître spécialisé E depuis 5 ans, j’utilise les outils facilecture depuis leur début avec une totale satisfaction et je ne saurais m’en passer.    
    En 2011, étant amené à travailler avec des élèves de CE2 ayant un geste graphique mal assuré et une orthographe déficiente, j’ai entamé un travail d’aide et de remédiation en m’appuyant sur la méthode  facilécriture et facilorthographe  créée par l’auteur de facilecture, et ce fut une véritable réussite.

    D’autres témoignages sont à découvrir sur le site, onglet « sur le terrain ».

    Plus d’infos : découvrir le site

     

  • « Gleamcode » : le jeu pour apprendre à coder

    « Gleamcode » : le jeu pour apprendre à coder

    GleamCode_240214
    En complément de nos actions pour « PENSER » le numérique« , nous avons ainsi le plaisir de vous présenter aujourd’hui le premier volet d’un ambitieux projet ayant pour vocation « d’apprendre à FAIRE » le numérique » dès le plus jeune âge.

    Projet auquel nous souhaiterions vous associer : Gleamcode !

    Le kit Gleamcode, c’est quoi ?

    Un kit Arduino, outil ludique permettant aux jeunes (à partir de 7 ans) d’apprendre les bases de la programmation, en créant un objet personnalisable, prétexte à programmer et à créer.

    Un Gleamcode :

    1- Un écran lumineux composé de 256 leds de couleurs (relié à l’ordinateur par cable USB)
    2- Des capteurs de lumière et un accéléromètre
    3- Une application en ligne : l’enfant pourra programmer simplement son Gleamcode afin de créer des images et animations lumineuses simples
    4- Un cable USB relie l’ordinateur à l’écran
    5- Une plateforme pour échanger ses créations

    Aidez-nous à faire de Gleamcode une réalité !

    Gleamcode sera lancé à l’issu d’un financement en mode « Crowdfunding » sur kisskissbankbank.

    Plus d’infos :
    Découvrez le projet ici et aidez-nous à faire de nos enfants les acteurs du numérique de demain.

  • Les musées de la Ville de Paris lancent une plateforme dédiée aux jeunes publics

    Les musées de la Ville de Paris lancent une plateforme dédiée aux jeunes publics

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    MUSÉOSPHÈRE propose des visites virtuelles dans les collections permanentes des musées.

    Cinq salles par établissement, accessibles en visite 360°, peuvent ainsi être parcourues par les enfants, en autonomie ou avec l’assistance d’un animateur. Des mascottes de couleurs les guident à travers les musées en leur indiquant des thématiques aussi variées que les animaux et la nature, la fabrication des œuvres, la mode ou encore les petits secrets des grands personnages qui ont marqué l’histoire des collections.

    Pour chaque musée, une trentaine d’œuvres sont approfondies grâce à des notices conçues spécialement pour ce jeune public. Cet outil aide ainsi les enfants à s’approprier les lieux en se familiarisant avec l’univers des musées et à préparer une visite.

    MISSION ZIGOMAR est un jeu qui permet d’explorer des œuvres de l’ensemble des musées de manière plus récréative à travers des  aventures animées.

    Elles mettent en scène de jeunes héros, Gaby l’aventurière, Hugo le rêveur et Selim l’intellectuel féru de nouvelles technologies, qui doivent empêcher l’affreux Zigomar de confisquer aux enfants les œuvres des musées. Au fil des énigmes, les jeunes internautes se familiarisent avec des œuvres des collections permanentes et des notions générales évoquées à travers de grandes thématiques de l’art (portrait, monstres et dragons, écriture…)

    Enfin, « Paris Musées Juniors » regroupe, musée par musée, les différents documents pédagogiques disponibles pour les enfants et les enseignants (adultes et autres accompagnateurs) sous format vidéos, pdf ou par lien externe.
    Ces outils ont également été mis à disposition des écoles parisiennes dans le cadre des activités prévues les mardi et vendredi suite à l’aménagement des rythmes éducatifs.