Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Aménagement des rythmes scolaires et EPN : retours d’expériences

    Aménagement des rythmes scolaires et EPN : retours d’expériences

    Pouvez vous présenter votre municipalité et votre EPN en deux mots?

    jessJessica Labanne : Livron est une commune de 9000 habitants située entre Valence et Montélimar. Elle appartient au Canton de Loriol.

    Livron a deux groupes scolaires au centre-ville et deux écoles dans les hameaux.

    A Livron les temps d’activité périscolaires s’appellent des TAPS.

    L’EPI lilO (comprenez Espace Public Internet de Livron Loriol – Ndlr) a été créé en janvier 2013, cet espace est porté par les villes de Livron et Loriol. Deux espaces existent donc de chaque côté de la Drôme. LilO propose de l’accès libre Internet, de l’accompagnement sur mesure, des ateliers collectifs d’initiation et des ateliers partenaires.

    Les partenaires sont variés : les écoles, le foyer logement , l’UNRPA (Union Nationale des retraités et des personnes âgées), la MJC, le club de généalogie, l’IME (Institut Médico Educatif), les associations et bien plus encore.

    SamSamuel Pabion : La Voulte-sur-Rhône est une commune de 5084 habitants située entre Valence et Montélimar. Elle a trois groupes scolaires.
    Intervention de Vincent Peillon à La Voulte-sur-Rhône.

    À La Voulte les temps d’activité périscolaires s’appellent les TAPS.

    Le CCM (Comprenez Centre de Communication Multimédia Ndlr) a été créé en avril 1999. Cet espace est porté par la MJC de La Voulte depuis 2004. Le CCM propose de l’accès libre internet, des ateliers collectifs et particuliers d’initiation à l’informatique, des clubs informatiques, des ateliers en direction des adolescents.

    Nos partenaires sont variés : les écoles, l’Espace social, l’UNRPA (Union Nationale des retraités et des personnes âgées), la MJC, la maison de retraite, le collège, les associations locales, le syndicat mixte des Inforoutes, le Conseil Général de l’Ardèche, la Région Rhône Alpes, la CORAIA.

    L’intégration de l’EPN dans la réforme a-telle été naturelle ? Avez-vous été concerté en amont ?

    JL : Très naturelle, lilO était à peine ouvert lorsque les concertations ont été lancées, la médiathèque a été sollicitée, j’ai été invitée aux réunions et j’ai tout de suite eu envie de proposer un module de TAPS.

     SP : C’est la MJC qui a été intégrée dans la réforme. L’EPN faisant partie intégrante de cette structure, la direction nous a demandé de nous positionner. En effet, nous avions déjà l’expérience des Contrats éducatifs locaux et Loisirs éducatifs prioritaires (partenariat entre l’Education nationale, la municipalité, jeunesse et sport et la MJC) mais dans ce cadre l’EPN était mis à disposition et le matériel utilisé sur place. dans le cas des TAPS c’est nous qui nous nous déplaçons dans les écoles.
    Nous avons été invité à quelques réunions de présentation du déroulement de l’organisation générale.

    Avez-vous fait partie d’une équipe projet, d’un comité de pilotage ?

    JL : J’ai participé autant que possible aux réunions et concertations autour de la mise en place de la réforme.

    SP: La  participation a été celle des responsables de la MJC.

    Après un trimestre passé, que retenez vous de cette expérience ?

    JL: Comme je l’avais pressenti, c’est un excellent point d’entrée auprès du public jeune. Je suis aujourd’hui à mon 3ème groupe d’enfants. Les deux premières périodes ont été très positives malgré quelques difficultés d’ordre technique.
    Après une période de TAPs, il est fréquent que les enfants viennent à lilO avec leur parents.

     SP: Quelques frustrations ! Nous avons ¾ heures d’activité de 15h45 à 16h30 mais dans les faits seulement ½ heure d’activité est effectuée (installation, démarrage, retour au calme….). Les enfants ne choisissent pas l’activité à laquelle ils participent ce qui peut parfois être compliqué à gérer.

    Referiez-vous les mêmes propositions aujourd’hui ? Les mêmes ateliers ? Si non pourquoi?

    JL : Je ferai les mêmes propositions aujourd’hui mais enrichies par l’expérience de ce premier trimestre.
    L’intervention en TAPS est chronophage, en plus du temps d’intervention, il faut penser à la préparation du contenu de module et du matériel , aux déplacements et à l’installation et rangement du matériel. Pour 45 minutes d’animation il faut compter au moins 1h30.

    SP: Sur l’horaire 15h45 – 16h30 non car c’est un temps où les enfants ont besoin de se dépenser. De plus le fait de devoir s’absenter de l’EPN peut être problématique.

    Avez-vous des idées en tête pour les mois à venir ou l’année prochaine ?

    JL : Les idées ne manquent pas, les moyens un peu plus.

    SP : Une réorientation des horaires semblent se profiler. Déjà 2 groupes scolaires sur 3 on choisit le temps de pause méridienne. Les enfants seront plus posés pour des activités multimédias.

    Que conseilleriez-vous à un EPN intégré dans la réforme l’année prochaine ?

    JL : De ne pas hésiter à profiter de ce point d’entrée dans les écoles. Les enseignants ont un grand besoin d’accompagnement au numérique même lorsqu’ils sont utilisateurs réguliers. De bien chiffrer le temps dédié aux TAPS et de le valoriser dans les bilans.

     SP : De bien réfléchir aux ateliers qu’il va proposer en fonction de l’horaire et du temps d’activité qui lui est imparti.

    Comment se passe la relation avec les enfants ?

    JL : Je suis très bien accueillie dans les écoles, que ce soit par les enfants ou par les équipes enseignantes. En général, à la dernière séance les enfants sont déçus que ça soit déjà fini et c’est l’occasion de leur parler de la possibilité de venir à lilO pour continuer ou pousser plus loin les activités. Souvent je les vois pousser la porte de l’EPI avec leurs parents dans les semaines qui viennent.

     SP: Les enfants sont parfois agités. On peut parfois perdre du temps à demander le calme pendant l’activité.

    Quel point vous semble le plus positif ?

    JL : Les retombées en fréquentation de l’Espace, les participants à mon TAPS sont prescripteurs auprès de leurs parents, de leurs frères et sœurs collégiens ou lycéens. Et bien sûr le fait de permettre à des enfants d’utiliser un ordinateur.

    Nous sommes en 2014 et j’ai encore, dans mon groupe de cette période, 2 fillettes de 9 ans qui n’ont jamais utilisé d’ordinateur. Certains enfants en raison du manque de moyens, de motivation et/ou de connaissances de leurs parents n’ont accès à aucune activité culturelle, artistique ou sportive en dehors de l’école. Et c’est un point vraiment positif de cette réforme que de réduire cette inégalité.

    SP : Pour la majorité, les enfants sont contents de participer à cette activité.

    Quel point vous semble le plus négatif ?

    JL : L’impossibilité pour le moment de mettre en place un vrai projet suivi, 1 heure c’est court. Ce temps de TAPS doit être ludo-éducatif sans être de l’apprentissage. Il n’est pas question de faire garderie mais de proposer une activité aux enfants sans que ça soit trop lourd ou fatiguant. L’objectif principal de cette réforme étant d’alléger les journées. J’aimerai pouvoir accueillir les enfants dans mon EPI, mais avec le déplacement, le temps d’activité sera encore plus court.

     SP : L’énergie et le temps passé pour seulement ½ heure d’activité. Le nombre d’enfant par groupe (18 maxi). L’équipement de la salle informatique de l’école. 7 PC seulement et un réseau LAN n’est pas très stable.

    Pouvez vous nous décrire un déroulé type ?

    JL : J’ai un groupe pour 6 à 8 séances de période vacances à vacances.
    Mon module s’appelle découverte de l’ordi.
    La première séance est une prise de contact et de discussion autour des usages de l’ordinateur. Qui utilise, pourquoi comment. Cette séance est assez libre, on échange, j’explique qui je suis et comment fonctionne mon espace. Puis on allume les ordinateurs et on échange du vocabulaire. S’il reste du temps on lance un jeu. Puis on éteint les ordinateurs.

    Les 2 ou 3 séances suivantes, les enfants découvrent Tux Paint et la possibilité de dessiner avec un ordinateur (beaucoup ne font que regarder des vidéos sur youtube ou jouer à des jeux en ligne à la maison). Ceux qui le veulent sont photographiés pour que je créée des tampons à leur image pour qu’ils puissent s’inclure dans les dessins. Ils sauvegardent en fin de séance leur dessin le plus réussi afin que je leur imprime pour la séance suivante.
    Une des séances consistent à découvrir l’intérieur d’un ordi, j’apporte du matériel démonté dans une boite, des cartes que nous avons créées à lilO avec les noms et les photos des composants et périphériques et une vieille tour. Cette séance est très appréciée, ils adorent mettre les mains dans le cambouis !

    Une autre séance j’apporte des CD-ROM Mobiclic ou Toboclic de la médiathèque.
    En fonction des groupes et de la réactivité des enfants j’adapte mes propositions. J’ai eu un groupe qui a adoré jouer à Tux typing. Nous avons Track Mania qui est installé sur les postes et certains enfants ont eu envie de faire des courses.

    Mon programme à la base était d’utiliser des services web pour ce module de TAPS, des soucis de réseaux m’empêchent de bénéficier d’un accès internet stable. J’ai du complètement repenser le contenu de mon module pour qu’il soit cohérent même sans Internet. Finalement c’est plutôt un bien car les enfants avec Internet deviennent plus passifs, par habitude et ou facilité. Sans connexion ils explorent finalement plus de possibilités de l’ordi.

     SP : Un groupe pour 6 à 8 séances de vacances à vacances. Mon module s’appelle « Activités multimédias ».
    Nous proposons des jeux en réseau. Le jeu de course TrackmaniaTM, qui se prête très bien à un format court par une mise en route rapide et une prise en main facile. Les enfants découvrent tous les modes de jeu : course contre la monte, en équipe, etc ; avec des niveaux de difficultés croissant. Pour finir on explore le mode de construction de circuit et la personnalisation des véhicules.

    Combien de séances par semaine ?

    JL : J’interviens actuellement une fois par semaine. Nicolas Capt, un de mes collègues qui a la double casquette médiathèque et EPI intervient 2 fois par semaine sur un module de TAPS reporter avec les tablettes.
    Nous proposerons le même module pour une intervention sur les écoles de Loriol qui vont passer à la semaine de 5 jours en 2014/15.

    Nous réfléchissons à un module supplémentaire qui serait proposé par Jean-Claude Bondaz, mon collègue animateur, renfort CUI-CAE de la deuxième vague.
    Le fait que nous soyons en capacité de proposer ces activités aux collectivités a été un argument de taille pour la prolongation du CUI de Jean-Claude que je n’ai pas hésité à brandir auprès de mes élus et responsables.
    Nous aimerions proposer un TAPS Sport Numérique, qui aurait sans doute un grand succès…

    Nous échangeons également autour d’un TAPS radio, de mon côté j’aimerai faire évoluer mon TAPS sur de la création de film d’animation.

     SP : Une fois par semaine

    Combien de groupes différents ?

    JL et SP : Autant de groupes que de périodes soit 5 pour cette année.

    Combien d’enfants par groupe ?

    JL : Un enfant par poste soit 8 à 10 enfants

    SP :Entre 16 et 18 enfants, pour 7 ordinateurs.

    Combien êtes-vous pour l’encadrement ?

    JL : Je suis seule.
    SP : Je suis seul. Ma collègue me remplace en cas d’absence.

    Source : Garlann Nizon, le blog des EPN,  http://epi.pole-numerique.net/amenagement-des-rythmes-scolaires-et-epn-retour-dexperience

    Rythmes scolaires : rencontre avec les équipes… par EducationFrance

  • L’EDHEC lance le 1er SERIOUS GAME intelligent virtuel

    L’EDHEC lance le 1er SERIOUS GAME intelligent virtuel

    EDHC_seriousgame

    Autant de questions auxquelles l’EDHEC répond pour les besoins des entreprises et proposer aujourd’hui un outil de formation performant et intelligent : Les Serious Games.

    Dans le cadre de son programme pour manager, Le Cycle Supérieur de Management en E-Learning, les participants testent leurs fondamentaux en management et également élargissent leurs connaissances à travers des mises en situation virtuelles capables de reconnaître les différents comportements des participants pour un parcours de formation adapté à chacun.

    Conçus en partenariat avec KTM Advance, société leader en France, et les Ressources Humaines, deux serious games sont proposés :

    • Entretien Annuel d’Evaluation
    • Entretien Professionnel de Seconde Partie de Carrière

    L’outil pédagogique ajuste au plus près la formation en fonction des compétences et points de progression attendus et adapte les exercices et niveaux de difficulté pour chaque participant sur une durée d’activité totale de 7 heures.

    A l’issue de cette formation « sur mesure » le participant acquiert, développe de nouvelles compétences managériales telles que l’intelligence émotionnelle, la connaissance juridique, etc.

    Cette formation incite le participant à oser expérimenter de nouvelles postures managériales.

    Elle permet également :

    –        Un enrichissement personnel et professionnel du comportement
    –        Une inter culturalité entre générations
    –        Un gain de temps pour les hommes et les entreprises
    –        Une émulation au sein d’un groupe
    –        Une individualisation de la relation

    « Chaque apprenant est pris en main individuellement et progresse à son rythme et selon ses besoins en fonction d’une grille d’évaluation précise. L’analyse des résultats obtenus permet à l’équipe pédagogique de définir le potentiel et les axes de progression du manager, afin de déployer une formation « sur-mesure » notamment lors des sessions individuelles de coaching. C’est l’atout majeur de ces serious games dans notre dispositif de formation.» souligne Stefan CRISAN, Directeur du Cycle Supérieur de Management en E-learning de l’EDHEC.

    Focus sur le Cycle Supérieur de Management en E-Learning de l’EDHEC

     L’EDHEC a été une des toutes premières Business School française à développer une plateforme d’E-Learning « black board».
    Pionnier dans la formation en « Blended-Learning » (apprentissage en E-Learning et regroupements en présentiel) avec 80 heures de cours en classe virtuelle et serious games, le Cycle Supérieur de Management en E-Learning  est ouvert :
    –        aux managers opérationnels issus du secteur privé (2/3) et du secteur public (1/3)
    –        dont la moyenne d’âge se situe entre 35 et 40 ans
    Titre de Niveau 1 reconnu par le RNCP – niveau BAC +5 en gestion et management d’entreprise.
    Format en présentiel sur le Campus de Lille (10 mois à temps partiel).
    300 managers formés en 12 ans.

  • Avec les «Les Cantines Etoilées»,  GDF SUEZ enrichit son dispositif «J’apprends l’énergie»

    Avec les «Les Cantines Etoilées», GDF SUEZ enrichit son dispositif «J’apprends l’énergie»

    « Quand j’ai spontanément accepté cette belle initiative, je me sentais dans ma mission », déclare Georges Blanc, parrain de l’opération « Les Cantines Etoilées ».

    Le Prix GDF SUEZ «Les Cantines Etoilées» s’inscrit dans la stratégie partenariale du Groupe, en France, qui a placé au coeur de ses préoccupations, les jeunes et l’aide à leur orientation professionnelle, le transfert du savoir et la sensibilisation aux économies d’énergie.

    Georges Blanc a été très sensible à l’invitation qui lui a été faite de s’associer à ce concours. Pour lui, « c’est tout à fait dans l’air du temps d’essayer de cuisiner avec les produits locaux de préférence, tout en apprenant les bons gestes pour ne pas gaspiller l’énergie ». Il parle d’une « culture » qui doit commencer à l’école.

    Des partenaires incontournables associés à l’opération

    « Une culture de l’aliment » : un argument de choix qui est repris par Francis Morlet, Directeur académique de l’Ain, qui se félicite de cette opération qui permet « de mobiliser les élèves sur des projets concrets, de la « vraie vie » » et qui, plus largement, va les sensibiliser aux problématiques de l’énergie.

    Associés à Georges Blanc comme parrain et à l’Education Nationale, le Prix « Les Cantines Etoilées » compte deux autres partenaires : le Conseil Général de l’Ain et le groupe presse « le Progrès ».

    « La restauration scolaire est une de nos préoccupations essentielles pour laquelle nous essayons de mettre en place des circuits courts par exemple et surtout privilégier de la qualité », déclare Rachel Mazuir, Président du Conseil général de l’Ain, à l’issue de la signature de la convention.
    Pour lui, il est primordial que les jeunes puissent avoir accès, au collège, à des repas équilibrés, car ce n’est pas toujours le cas dans leurs familles, « qui connaissent de plus en plus de difficultés ». Il associe donc, à cette éducation au goût, au « bien-manger » et au « bien-cuisiner », une valeur sociale qui lui est chère.

    Christine Gonnu, Vice-Présidente en charge de l’Enfance, de la Jeunesse et de l’Action éducative au Conseil général de l’Ain, confirme cette prise de position en soulignant la mise en place de dispositifs pour privilégier les circuits courts et le bio dans les assiettes des collégiens.

    En cela « le trophée des Cantines étoilées nous semble tout à fait pertinent et complémentaire à notre action ».

    Enfin, Pierre Fanneau, Directeur Général du groupe Progrès a souhaité s’associer à cette action « pour aider à former nos enfants au goût ». Déjà organisateurs du trophée de la gastronomie de l’Ain pour promouvoir aussi bien les producteurs que les restaurateurs et les savoir-faire du territoire, ils ont imaginé, avec GDF SUEZ, comment ils pourraient agir auprès des collégiens.

    C’est de cette réflexion qu’est née l’idée du Prix « Les Cantines Etoilées ».

    Concrètement, le Progrès va user de son pouvoir médiatique pour mobiliser un maximum de collèges du département ; il a également en charge la gestion du blog « Les Cantines Etoilées » sur lequel tous les candidates pourront voter, « afin que le choix du vainqueur ne soit pas uniquement celui de spécialistes mais bien un choix du public qui sont les utilisateurs de ces cantines », souligne Pierre Fanneau.

    Objectifs et règles du concours

    Sensibiliser les élèves à l’utilisation rationnelle de l’énergie dans leur quotidien (comme par exemple le choix d’une casserole au format adapté, l’emploi du couvercle afin de conserver au mieux la température, l’extinction du four quelques minutes avant la fin de la cuisson), tout en valorisant le métier de cuisinier de restauration scolaire : voici, en résumé, les objectifs du concours.

    Les collèges de l’Ain et leurs chefs de cantine seront invités, avant le 30 avril, à composer une recette faisant appel à des produits locaux et une préparation économe en énergie. Les chefs proposeront une recette, les élèves intègreront les éco-gestes nécessaires à faire diminuer le bilan énergétique de la préparation.

    Le collège vainqueur sera récompensé le 4 juin 2014, lors de la remise des Trophées GDF SUEZ «J’apprends l’Energie, Ma Ville en 2020», le concours national destiné à tous les collèges francophones, ayant pour objectif d’imaginer une ville plus durable, plus verte et moins émettrice de CO2.

    Ce Prix GDF SUEZ « Les Cantines Etoilées » est une première qui, en fonction de son succès, aura la vocation d’être démultipliée aux 6 coins de l’hexagone.

    Plus d’infos sur « J’apprends l’énergie » :

    Après 1 an, le dispositif “J’apprends l’énergie”a fait ses preuves puisque 4000 enseignants sont utilisateurs du site ; le site internet compte plus de 51 000 visiteurs uniques et 30 classes sont inscrites au trophée « Ma ville en 2020 » cette année.

    Très prochainement, retrouvez en ligne sur LudoMag la classe de l’IME Georges Loiseau à Villereversure qui est arrivée à la 3ème place du concours « J’apprends l’énergie, ma Ville en 2020 » en 2013 et qui tente à nouveau sa chance en 2014 ;  un beau retour d’usages en classe du dispositif « J’apprends l’énergie » à suivre sur ludomag.com.

    “J’apprends l’énergie” se présente sous la forme de 3 outils, réunis sur le site www.japprends-lenergie.fr 

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  • Pour faire entrer l’école dans l’ère du numérique, l’éducation nationale se dote d’une Direction du Numérique pour l’Education (DNE)

    Pour faire entrer l’école dans l’ère du numérique, l’éducation nationale se dote d’une Direction du Numérique pour l’Education (DNE)

    Ecolenumerique_171213Élément clé de la refondation de l’École, la diffusion des usages du numérique dans l’enseignement constitue un puissant levier de modernisation, d’innovation pédagogique et de démocratisation du système scolaire. Elle est également un formidable outil d’inclusion des enfants en situation de handicap.

    La DNE, dont la mise en place a été confiée à Catherine Becchetti-Bizot, inspectrice générale de l’éducation nationale, a pour mission de mettre en synergie tous les acteurs du numérique éducatif avec les systèmes d’information du ministère.

    Une attention particulière sera portée aux services déconcentrés qui représentent un important réseau de compétences, d’expertises et de savoir-faire pour relayer la stratégie numérique sur l’ensemble du territoire.

    La DNE comprendra un « Service du développement du numérique éducatif » et un « Service des technologies et des systèmes d’information » dont l’étroite collaboration permettra de traiter à la fois des enjeux pédagogiques du numérique, du développement de nouveaux contenus et services en ligne de qualité, des infrastructures et des conditions techniques et de sécurité permettant la réussite des projets. La direction est par ailleurs dotée d’une compétence générale en matière de pilotage et de mise en œuvre des systèmes d’information.

    Pour accompagner le déploiement de la stratégie numérique du ministère, une structure d’incubation de projets numériques, « le Numérilab‘ », est également créée au sein de la direction. Elle vise à mutualiser les initiatives autour de grands projets innovants et à assurer leur valorisation.

    La création de cette direction va ainsi permettre d’accélérer la stratégie pour faire entrer l’école dans l’ère du numérique.
    5 nouveaux services sont d’ores et déjà à la disposition des enseignants et des élèves du premier et du second degré :

    • D’Col, un service d’accompagnement interactif personnalisé pour les élèves de 6ème de l’éducation prioritaire
    • English for schools, une offre d’exercices et de vidéos pédagogiques pour les 8-11 ans, accessible en ligne pour un apprentissage ludique et facilité de l’anglais en classe et à la maison
    • ÉduThèque, un portail destiné aux enseignants du 1er et du 2nd degré qui permet d’accéder gratuitement à des ressources proposées par les grands établissements publics scientifiques et culturels pour un usage pédagogique
    • Les Fondamentaux, films d’animation pour comprendre, de façon ludique, les notions fondamentales liées à l’apprentissage du français, des mathématiques, des sciences, etc.
    • Le dispositif de formation continue tutorée et interactive M@gistère, spécifiquement conçu pour les enseignants du 1er degré.

    Selon l’article 11 du décret du 17 février 2014 qui crée la DNE, les missions suivantes lui seront attribuées :

    Article 11
    Direction du numérique pour l’éducation :

    La direction du numérique pour l’éducation est une direction commune au secrétariat général et à la direction générale de l’enseignement scolaire.
    I. – La direction du numérique pour l’éducation assure la mise en place et le déploiement du service public du numérique éducatif.
    Elle définit la politique de développement des ressources, des contenus et des services numériques pour répondre aux besoins de la communauté éducative. Elle crée les conditions d’un déploiement cohérent de ces ressources, et en assure la valorisation et la diffusion.
    Elle assure une fonction d’impulsion, d’expertise et d’appui aux grands projets structurants du numérique éducatif.
    Elle prépare les orientations stratégiques et les éléments de programmation en matière de numérique éducatif et de systèmes d’information.
    Elle conduit la politique partenariale avec les acteurs publics et privés de la filière numérique.
    Elle assure une fonction de veille, de prospective et de communication dans le domaine du numérique éducatif et de l’innovation.
    Elle anime les réseaux pédagogiques, accompagne les pratiques, valorise les innovations dans le domaine du numérique.
    Elle conçoit, dans le cadre des objectifs fixés par la direction générale de l’enseignement scolaire, les dispositifs de formation initiale et continue des enseignants au numérique et par le numérique.
    Elle assure la coordination et l’animation des pôles académiques chargés de mettre en place la stratégie numérique dans les académies.
    Elle coordonne le volet numérique de l’activité des opérateurs de l’enseignement scolaire, en lien avec la direction générale de l’enseignement scolaire et la direction des affaires financières, et définit les orientations stratégiques dans ce domaine.

    II. – La direction du numérique pour l’éducation dispose d’une compétence générale en matière de pilotage et de mise en œuvre des systèmes d’information. A ce titre, elle représente les ministères auprès des structures interministérielles en charge des systèmes d’information et de communication.
    Pour le ministère de l’éducation nationale, elle assure le cadrage opérationnel, technique et juridique des projets numériques et pilote les relations avec les partenaires concernés.
    Elle assure la maîtrise d’ouvrage, la mise en œuvre et la maintenance de l’infrastructure technique adaptée à ces projets.
    Elle conçoit, met en œuvre et assure la maintenance des systèmes d’information et de communication.
    Elle élabore, en lien avec les maîtrises d’ouvrage, le schéma stratégique des systèmes d’informations et des télécommunications, et conduit sa mise en œuvre opérationnelle.
    Elle assure la maîtrise d’œuvre des projets informatiques et numériques et en propose la programmation budgétaire.
    Elle assure une mission de contrôle de gestion dans le domaine du numérique pour l’éducation.
    Pour le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, la direction du numérique pour l’éducation participe, avec les directions en charge de la maîtrise d’ouvrage, à l’élaboration du schéma stratégique des systèmes d’informations et des télécommunications. Elle peut assurer la maîtrise d’œuvre des projets et la maintenance des infrastructures techniques définis dans ce cadre.

    Plus d’infos sur « Faire entrer l’école dans l’ère du numérique » : www.education.gouv.fr/ecole-numerique

    Source : www.education.gouv.fr

  • Grande enquête sur les usages des enfants sur tablettes

    Grande enquête sur les usages des enfants sur tablettes

    • Sourisgrise_enquetetablettes_180214La parole aux parents et aux pros

      – Comment les enfants utilisent-ils réellement les tablettes ? Lisent-ils, jouent-ils, font-ils leurs devoirs, avec leur propre tablette ou celle de la maison ? Comment la tablette s’intègre-t-elle dans les usages globaux de la famille ?
      – Et qu’en est-il des professionnels, personnels de crèches, médiathécaires, thérapeutes, enseignants ? Quels sont leurs pratiques au quotidien avec les enfants dont ils ont la charge ?

    • L’enquête à mener

      La Souris Grise mène l’enquête pour donner la parole aux usages et aux témoignages et dresser un tableau concret de l’évolution majeure que les enfants sont en train de vivre. Ils ont accès à de nouvelles pédagogies et à de nouvelles formes de jeux. 

    • En pratique : 

      Cette enquête, menée en ligne, a été lancée le 14 février et a déjà recueilli en trois jours plus de 250 réponses détaillées et qualifiées. Le panel sera constitué de 1200 participants au minimum.
      Deux questionnaires ont été mis en place pour évaluer les usages :  le questionnaire Familles et le questionnaire Pros.Les résultats de cette enquête seront disponibles sur le site de La Souris Grise et intégrés à la nouvelle édition du livre L’enfant et la tablette.

    Plus d’infos : La Souris Grise, éditée par la société ScreenKids, est un magazine online indépendant créé en octobre 2010, guide des meilleures applications pour les enfants de moins de 12 ans.
    La Souris Grise est partenaire de France TV Education.
    ScreenKids est le spécialiste des culture tactiles des enfants, organisme de conseil et formations et impulseur d’événements.

  • Marcel Lebrun :  quelles pédagogies pour quels apprentissages à l’ère numérique ?

    Marcel Lebrun : quelles pédagogies pour quels apprentissages à l’ère numérique ?

    MLebrun_MOOC_180214Marcel Lebrun nous renvoie au démarrage des technologies avec l’invention de l’écriture  :

    « Le dieu Theuth, inventeur de l’écriture, dit au roi d’Égypte : « Voici l’invention qui procurera aux Égyptiens plus de savoir et de mémoire : pour la mémoire et le savoir j’ai trouvé le remède [pharmakon] qu’il faut » – Et le roi répliqua : « Dieu très industrieux, autre est l’homme qui se montre capable d’inventer un art, autre celui qui peut discerner la part de préjudice et celle d’avantage qu’il procure à ses utilisateurs. Père des caractères de l’écriture, tu es en train, par complaisance, de leur attribuer un pouvoir contraire à celui qu’ils ont. Conduisant ceux qui les connaîtront à négliger d’exercer leur mémoire, c’est l’oubli qu’ils introduiront dans leurs âmes : faisant confiance à l’écrit, c’est du dehors en recourant à des signes étrangers, et non du dedans, par leurs ressources propres, qu’ils se ressouviendront ; ce n’est donc pas pour la mémoire mais pour le ressouvenir que tu as trouvé un remède. » Platon, Phèdre, 274e-275a

    Il nous conduit ensuite vers ce qu’il appelle le « principe de cohérence« , outils-objectifs-méthodes. Puis nous donne quelques définitions de ce qu’est Apprendre, « apprendre et enseigner » ou encore « enseigner et apprendre« . Et il s’en réfère à une discussion entre Michel Serres et Bernard Stiegler sur le « pourquoi nous n’apprenons plus comme avant« , à découvrir ici.

    Mise en lumière de la génération « C » et de la génération « Y » pour en arriver progressivement à la formation, au e-learning et aux ressources puis au débarquement des MOOCs ; « il y a MOOCs et MOOCs »… en passant par les Flipped Classrooms.

    Toute une réflexion à découvrir ici :

    ou en vidéo ici


    Plus d’infos sur l’auteur :

    Marcel Lebrun Institut de Pédagogie universitaire et des Multimédias IPM Université Catholique de Louvain UCL marcel.lebrun@uclouvain.be Blog de M@rcel : http://bit.ly/Blogdemarcel Twitter id : @mlebrun2 Scoop.it : http://www.scoop.it/u/marcel-lebrun

  • Promouvoir et développer une offre francophone de Cours en Ligne Ouverts et Massifs

    Promouvoir et développer une offre francophone de Cours en Ligne Ouverts et Massifs

    AUF_MOOC_170214La convention de partenariat qui lie l’Agence universitaire de la Francophonie au Ministère français de l’Enseignement supérieur et de la Recherche depuis le lundi 27 janvier 2014, fait écho à la 17ème action de l’agenda numérique établi par le Ministère pour développer le numérique dans l’enseignement supérieur et la recherche française.

     

     

    Elle prévoit le déploiement d’actions spécifiques à destination de la Francophonie. L’AUF et le MESR s’entendent pour :
    – promouvoir la diffusion de l’offre française et francophone à travers leurs réseaux et sites Internet respectifs ;
    – faciliter les partenariats publics-privés pour développer l’offre de CLOMs ;
    – mettre en relation les établissements d’enseignement supérieur français et les établissements francophones du Sud pour conclure des partenariats permettant de construire des CLOMs ;
    – participer conjointement à l’élaboration d’une démarche qualité pour les CLOMs, notamment en matière d’organisation, de suivi pédagogique, de certification et de modèle économique.

    L’échange de compétences entre le MESR et l’AUF se traduit aussi par des actions communes telles que l’organisation des certifications proposées par les établissements français. De même, un CLOM destiné à former les enseignants pour la conception de cours en ligne est financé conjointement.

    L’AUF mobilisera ses campus numériques francophones (CNF ®) pour relayer l’offre française de CLOMs. L’Agence a également lancé début novembre 2013 un appel à projets destiné à ses membres du Sud pour la conception de CLOMs et de formations à distance. Il s’agit, là aussi, d’enrichir l’offre francophone en la matière.

    Ce partenariat confirme l’engagement de l’Agence universitaire de la Francophonie dans la modernisation des universités par le numérique éducatif.

    « L’AUF, qui entend partager ses compétences dans le domaine du numérique, collaborera activement avec le MESR. Car les CLOMs représentent un défi primordial pour l’université française et le monde universitaire francophone. L’Agence, vecteur de diffusion du savoir en langue française, contribue au rayonnement international de la communauté universitaire francophone, dans un contexte où l’on présente souvent l’anglais comme la seule langue de coopération », explique Bernard Cerquiglini, Recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie.

  • Le WIFI est-il sans risques pour notre santé ? Point de vue sur les précautions à prendre

    Le WIFI est-il sans risques pour notre santé ? Point de vue sur les précautions à prendre

    WIFI_pointdevueDominiqueLebourseLe Canada répond Oui.

    Au préalable, j’attire votre attention sur le fait que la vidéo associée à l’article « Le-wifi-est-il-sans-risque-pour-notre-sante-le-canada-repond-oui« , date de 2010.

    Or, si l’on fait un parallèle avec les téléphones portables, on peut considérer que le point de vue des scientifiques et des constructeurs a sensiblement évolué depuis 2010.

    Pourquoi pas concernant le Wifi ? Par ailleurs, il est dit que les fréquences mises en œuvre se situent : « sur une échelle inférieure à d’autres ondes qui sont présentes dans notre quotidien (ex le micro-onde) ».
    Je me permets de préciser que les ondes du wifi sont pulsées à 2,4 GHz et qu’il s’agit bien de micro-ondes ou d’hyperfréquences. Je ne rentrerai pas plus dans les détails techniques en concluant que – tout comme avec les micro-ondes, il faut prendre des précautions.
    Par exemple, on ne reste pas à proximité du micro-onde avec son bébé dans les bras pendant que l’on réchauffe son biberon.

    Qu’en est-il du Wifi dans les écoles ?

    Mon point de vue est technique et non pas scientifique, sachant que je travaille dans une entreprise qui équipe des écoles avec des infrastructures réseau. Nous installons notamment des points d’accès Wifi qui sont effectivement indispensables à l’utilisation des tablettes et autres équipements sans fils.

    Nous avons aussi un rôle de conseil auprès des municipalités qui sollicitent nos services : nous leur confirmons qu’il ne faut pas proscrire le Wifi mais effectivement prendre des précautions.

    Quelles précautions prendre avec le Wifi et que préconisons-nous ?

    . Il faut éviter de déployer des infrastructures 100% Wifi dont on ne maîtriserait pas le niveau d’émission. Là aussi, je ne rentre pas dans la technique, mais il faut comprendre que – soit automatiquement, soit lors de l’installation -, le niveau d’émission des points d’accès Wifi peut être augmenté pour éviter les zones d’ombres et bénéficier d’une bonne couverture de l’ensemble des salles de classe.

    En outre, une entreprise peut être tentée de limiter le nombre de bornes wifi pour augmenter ses chances d’être retenue dans le cadre d’un appel d’offre avec une solution moins-disante financièrement.

    . Il faut limiter l’utilisation d’un point d’accès wifi dans la durée et dans l’espace ; pour ce faire :
    – la borne Wifi doit être installée à l’intérieur de la classe mobile ou de la valise qui embarque les PC portables où les tablettes ;
    – il faut utiliser un modèle de point d’accès sans fil professionnel dont on diminuera au maximum le niveau d’émission ;
    – il faut éteindre le Wifi dès que l’on a terminé la séquence pédagogique collaborative. Petite parenthèse : la majorité des constructeurs propose un bouton pour couper le wifi au même titre que l’on éteint la lumière quand on sort de la salle de classe. Pédagogiquement, il est bon de sensibiliser les élèves au fait que le wifi, tout comme le téléphone portable doivent être utilisés avec précaution.
    – la Classe Mobile – qui contient la (ou les bornes wifi) doit être placée dans la classe à plus d’un mètre des élèves ou de l’enseignant. Un point d’accès au réseau dans chaque salle de classe : un préalable essentiel à l’école numérique.

    Pour bénéficier pleinement d’une Classe Mobile, elle doit être raccordée au réseau informatique de l’école et à Internet. Cela suppose qu’un accès au réseau soit disponible dans la salle de classe et non pas via une infrastructure Wifi globale (cf le point 1).

    Comment faire quand l’établissement n’est pas câblé ?

    Si l’on dispose du budget et que l’on peut supporter ou attendre les travaux nécessaires, il faut câbler le bâtiment et faire l’acquisition des matériels réseaux actifs. Pour limiter le coût du câblage, on pourra profiter d’une éventuelle réhabilitation électrique où la main d’œuvre sera mutualisée sur la pose consécutive de tous les câbles courants fort et faible.

    Si l’on préfère consacrer une part plus importante du budget pour les équipements informatiques et interactifs, des solutions alternatives – performantes et sécurisées – existent qui mettent en œuvre une technologie Courant Porteur professionnelle qui s’adapte aux installations électriques triphasées les plus vétustes.

    A noter que des mesures réalisées par un centre de recherche indépendant ont montrées que le CPL utilise de fréquences comprises entre 1 et 68 MHz (Mega et non Giga Hertz) qui ne sont plus mesurables au-delà de quelques centimètres. En conclusion En termes de risques sanitaires, il y a sans doute plus de risques de jambes cassées à multiplier les câbles RJ45 dans les salles de classe que de risques avérés à utiliser une technologie sans fil comme le Wifi, à condition néanmoins d’observer des précautions nécessaires et suffisantes.

    On ne proscrit donc pas le WiFi mais on prend des précautions et on consulte des entreprises spécialisées qui proposent une infrastructure réseau filaire ou des technologies alternatives plus économiques qui mixent une infrastructure réseau CPL et des points d’accès Wifi.

    Auteur : Dominique LE BOURSE, société Handi-Informatique

  • BYOD au collège : expérience réussie au collège Bonhoeffer

    BYOD au collège : expérience réussie au collège Bonhoeffer

    Airwatch_170214

    Le collège Bonhoeffer a lancé son initiative mobile en 2011 et a depuis étoffé sa flotte mobile avec plus de 200 iPads appartenant à l’école et utilisés par les enseignants, et 900 iPads appartenant aux élèves. Les élèves apportent leur propre terminal (BYOD) dès la première année du cursus.

    Selon Femke Gerritsen, enseignante et coordinatrice TIC au collège Bonhoeffer :

    « les iPads nous permettent d’introduire la technologie du 21e siècle dans notre programme scolaire. Nous pouvons créer un environnement d’apprentissage interactif et intéressant dans lequel les étudiants apprennent, créent et présentent leur travail grâce au multimédia. »

    L’école possède 98 Apple TV inscrits avec AirWatch et utilisés aussi bien par les enseignants pour présenter le cours que par les élèves pour présenter un exposé à la classe.

    Avec l’Ipad, les élèves et les professeurs peuvent consulter leurs emails, télécharger des applications et des e-books éducatifs dans l’App Store et accéder au système d’apprentissage électronique ‘It’s Learning’.

    Les enseignants utilisent cet environnement collaboratif (ENT) pour rendre disponible des ressources et corriger les devoirs. Les élèves l’utilisent pour partager de l’information et faire leurs devoirs. Les professeurs encouragent l’apprentissage participatif en confiant des tâches exigeantes réalisables avec l’iPad.

    Ce qui n’est pour déplaire aux élèves, comme le confirme un des élèves du collège interrogés :

    « Pour moi, le meilleur projet collaboratif a été la construction de châteaux dans Minecraft sur un mode multi-joueurs ».

    Le jeu est utilisé dans le but de développer chez l’élève des compétences en science et en technologie, tout en explorant des intérêts dans le domaine de l’ingénierie.

    Ian Evans, Directeur Général d’AirWatch pour la région EMEA, a commenté : «  AirWatch porte un grand intérêt au domaine éducatif, et possède une équipe de commerciaux dédiés qui comprennent le marché, ainsi qu’une équipe de recherche et développement dédiée à l’éducation. »

    L’équipe de direction de collège Bonhoeffer a cherché une solution d’EMM personnalisable pour limiter l’accès des élèves à certaines applications  et fonctionnalités au sein de l’école comme l’appareil photo ou FaceTime.

    AirWatch utilise le Wi-Fi pour activer les géo-barrières qui autorisent ou restreignent des fonctionnalités uniquement au sein du périmètre de l’école, ce qui est indispensable avec un programme BYOD.

    Femke Gerritsen poursuit :

    « AirWatch nous aide à utiliser du contenu et des applications éducatives et à délimiter l’environnement d’apprentissage des élèves pour qu’ils restent concentrés ».

    Louis Trousset, manager IT du collège Bonhoeffer, ajoute : « nous avons choisi AirWatch en nous basant sur la recommandation de notre revendeur Network2Day, et parce que les solutions, la fonctionnalité de géo-barrières et les prix sont développés sur-mesure pour le secteur éducatif » Les administrateurs IT du collège sont actuellement en train de définir les besoins des différentes parties prenantes des six sites qui composent le collège, pour un déploiement de la solution prévu début 2014.

    Pour la rentrée scolaire 2014, l’équipe IT prévoit d’inscrire environ 1 800 nouveaux iPads avec AirWatch. L’école souhaite utiliser le programme d’achats en volume d’Apple pour acheter un grand nombre d’applications. Le collège souhaite ensuite rendre disponible aux élèves ces applications et d’autres applications recommandées dans une boutique d’applications personnalisée aux couleurs de l’école.

    L’établissement étudie l’idée d’enrichir sa flotte mobile avec des terminaux Android et Windows 8, pour offrir aux élèves plus d’options quant au choix du terminal.

     Plus d’infos :www.air-watch.com/fr