Étiquette : Ressources numériques

  • L’éveil musical pour les enfants à l’école ou chez eux !

    L’éveil musical pour les enfants à l’école ou chez eux !

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    Depuis près de deux ans, le site www.mon-eveil-musical.com propose une série de 6 cahiers élaborés pour favoriser l’enseignement de la musique entre l’adulte et l’enfant en utilisant les technologies d’aujourd’hui.

    L’enseignement de la musique à l’école passe par des exercices simples et des jeux qui mettent en confiance l’enfant pour son apprentissage musicale.

    Nicolas Catrix propose donc 6 cahiers qu’on peut acquérir sur le site www.mon-eveil-musical.com au format PDF notamment afin que l’adulte (parent ou enseignant) puisse imprimer le contenu complet ou seulement quelques cours bien définis.

    Ces cahiers sont sous la forme de cahiers de vacances car ils proposent non seulement des explications, des exercices mais aussi des jeux sous la forme de coloriages, de découpages, de comptages, d’écriture, de mots cachés, d’intrus, de mots croisés, etc…

    En plus, l’enfant et l’enseignant trouveront dans ces cahiers des liens vers des fichiers sonores (extraits MP3) permettant de bien écouter et de comprendre le thème étudié.

    Les cahiers sont déjà utilisés notamment dans les foyers mais également dans les écoles maternelles et primaires dont voici chaque spécificité :
    – Piano Junior : pour apprendre les bases du piano…
    – Orchestre Junior : pour découvrir et entendre les instruments du monde par des jeux et exercices…
    – Solfège Junior : pour comprendre les bases du solfège en s’amusant…
    – Rythmes Junior : pour comprendre la notion de rythme musical: tempo, pulsation, à travers des activités et de la reconnaissance des rythmes du monde…
    – Sonorités Junior : pour apprendre et reconnaître les sons et bruits de l’environnement de l’enfant (forêt, mer, ciel, eau, oiseaux, etc…)
    – MusiClasse Junior : cahier d’exercices sur le thème de la musique destiné aux enfants de moyenne section (exercices, jeux et sons).

    Quelques « vrais » avis de clients :

    Christiane Chéron (60), accompagnante spécialisée chez particulier pour enfants autistes
    « Je trouve très bien vos cahiers… J’ai d’ailleurs parlé de votre nouveau cahier de musique  sur les sonorités auquel nous sommes intéressés pour 3 familles« .

    Sylvie (Orphin 78), maman d’Elyot 6 ans
    « Mon fils de 6 ans adore la musique et votre méthode m’a permis de lui apporter beaucoup de joie et d’émerveillement. Je suis complètement convaincue que votre cahier permettrait de faciliter cette activité auprès des enseignants ou des Mairies qui ont la volonté de mettre en place les TAP (Travaux d’Activités Périscolaires)... »

    Adeline, enseignante en maternelle
    « Merci, je suis enseignante en maternelle et j’utilise pendant un trimestre votre cahier sur les instruments… C’est très pratique et simple car j’ai cherché longtemps des outils ou supports pédagogiques me permettant de faire découvrir la musique à mes élèves. Merci à vous« .

    Mme Jousse (72), Professeur de piano indépendant
    « J’ai investi dans les ouvrages proposés par Monsieur Nicolas Catrix afin de proposer un éveil musical à mes plus jeunes élèves. Ceux-ci sont vivement appréciés des plus jeunes. En effet, d’abord très ludiques, très colorés, les enfants prennent plaisir à apprendre tout en s’amusant. Pour la plupart, ils ont presque terminés ces livrets et attendent la suite avec impatience... »

    Plus d’infos :

    Chaque cahier est disponible au téléchargement sur www.mon-eveil-musical.com

    Sonorités JUNIOR from nicolas on Vimeo.

  • 50 activités numériques au service des apprentissages et du B2i

    50 activités numériques au service des apprentissages et du B2i

    Cet ouvrage aidera les enseignants à intégrer les TICE (Technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement) dans leur pratique pédagogique quotidienne.

     

    Il permettra aux élèves d’être plus actifs dans la construction des apprentissages, en s’appuyant sur les possibilités offertes par les outils informatiques (ordinateur, tablette, tableau interactif, appareil photo numérique, site d’école, applications en ligne, logiciels…).

    Il intéressera également les maîtres formateurs, conseillers pédagogiques et animateurs TICE, en leur proposant des exemples d’activités pour illustrer des formations et des animations pédagogiques.

    Ce sera enfin une aide précieuse pour les étudiants des ESPE, notamment dans le cadre de la préparation du C2i2e (Certificat Informatique et Internet de l’Enseignement supérieur de niveau 2 « Enseignant »).

    Christophe GILGER, directeur d’école et formateur TICE en circonscription et à l’ESPE, a pu recueillir et élaborer au fil de ses expériences, ces 50 activités, tous cycles, intégrant des outils numériques (avec 87 fiches élèves et maître sur CD) où les TICE apportent une plus-value aux apprentissages proposés.

    L’entrée est donc d’abord disciplinaire (toutes les disciplines sont représentées : des mathématiques en passant par les sciences, les arts visuels, l’EPS, les mathématiques, l’histoire, l’anglais, la géographie… , mais en lien avec le B2i).

    Il est également accompagné de fiches ressources pour mettre en œuvre le B2i au sens large (fiches équipement notamment). Toutes les compétences du Brevet Informatique et Internet (B2i) sont identifiées et abordées dans les différentes activités.

    L’ouvrage se veut donc être une banque d’activités à mettre directement en œuvre ou adaptables à sa classe.

    L’ouvrage est composé :

    – d’un guide pédagogique présenté dans un classeur de 128 pages :
    . rappel des éléments techniques : matériel nécessaire, configuration optimale d’une classe numérique, conditions de mise en place des TICE ;
    . mise en œuvre du B2i, descriptif des domaines et items à valider ;
    . présentation des 50 activités avec indication des objectifs pédagogiques, indications pratiques (matériel utilisé, compétences techniques éventuelles, durée, etc.), déroulement détaillé de l’activité, mention de la plus-value apportée par les TICE, prolongements possibles…

    – d’un cd-rom avec les fiches-outil associées aux activités :
    – fiches pour l’enseignant au format PDF ;
    – fiches-élève disponibles en format numérique (Open Office et Word) afin que les élèves les complètent sur l’ordinateur ;
    – un fichier « webographie » permettant d’accéder aisément aux sites web cités dans les différentes activités.

    Plus d’infos :
    Pour en savoir plus : http://classetice.fr

  • Ressources numériques : l’offre des professionnels de la filière répond-elle vraiment aux besoins d’innovation pédagogique ?

    Ressources numériques : l’offre des professionnels de la filière répond-elle vraiment aux besoins d’innovation pédagogique ?

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    Faire entrer les ressources numériques dans l’Ecole : l’offre n’est plus le problème

    Alain Laurent, Président du GEDEM, est formel : l’offre actuelle de ressources, qu’elles soient éditoriales ou produites par les enseignants, est suffisamment étoffée pour répondre aux besoins des enseignants.
    Pour répondre à la question posée par cette table ronde, « l’offre des professionnels de la filière répond-elle vraiment aux besoins d’innovation pédagogique ? », Alain Laurent exprime son scepticisme par rapport au terme « d’innovation ». D’après lui, l’innovation ramène à l’expérimentation.

    Cela fait 25 ans que nous expérimentons ; aujourd’hui, la question est celle de la généralisation, déclare t-il.

    Jean-Marc Merriaux, Directeur général de Canopé, parlerait davantage d’initiatives pédagogiques que d’innovations pédagogiques.

    Les enseignants, des producteurs de ressources ? Mais cela suffit-il vraiment ?

    « Aujourd’hui, l’ensemble des outils doivent permettre de renforcer l’initiative pédagogique, et donc valoriser la liberté pédagogique de l’enseignant. Cette pratique pédagogique change les habitudes, par exemple, la posture de l’enseignant dans la classe est différente ».

    Pour lui, le principe de granularité est encore à développer de même que la question de l’indexation de la ressource afin de permettre qu’elle soit utilisée par l’enseignant comme il le souhaite.

    L’enseignant est un éditeur, souligne t-il.

    « Il est amené à produire des contenus, il est un agrégateur de contenus ».

    Un autre point fondamental que Jean-Marc Merriaux soulève est qu’une ressource aujourd’hui, quand elle est pensée, doit intégrer une dimension par rapport à des fonctionnalités.
    « Jusqu’à présent, les ressources ont été pensées « enseignant centrées ».

    Il signifie par cette remarque que la ressource numérique doit aussi être « élève centrée », afin de pouvoir être utilisée en autonomie par l’élève.

    Véronique Saguez, responsable éditoriale aux éditions BORDAS mais aussi enseignante a l’avantage d’être de chaque « côté de la barrière ».
    Quoique le terme de « barrière » soit un peu caricatural, force est de constater que le dialogue éditeurs-enseignants ne saute pas aux yeux à première vue.

    Pour elle, l’enseignant ne peut se suffire des contenus qu’il produit. D’une part, parce qu’il a très peu de temps pour cette production et d’autre part, « parce que tout simplement, ce n’est pas notre métier ».

    La majorité des enseignants a besoin de parcours tout faits et c’est le rôle des éditeurs que de créer ces contenus.

    Les enseignants sont-ils capables de se retrouver dans ce marché foisonnant de ressources ? Et surtout sont-ils formés pour cela ?

    C’est sur ce point que Véronique Saguez étend son propos ; en effet, bien que les ressources soient de plus en plus « innovantes », la formation des enseignants reste une part non négligeable à prendre en compte pour une équation parfaite.

    Véronique Saguez propose la formule suivante :
    4 euros pour l’école = 2 euros pour l’équipement, 1 euro pour la formation et 1 euro pour les ressources. Et elle ajoute qu’aujourd’hui, « on est loin de cette équation ».

    Enfin, elle définit les besoins concrets pour un enseignant en classe : des ressources agrégeables, compatibles avec tous les environnements et libres de droit.

    Sur les questions d’ordre économique, Hervé Borredon, Président de l’AFINEF apporte quelques précisions.

    Le manque de visibilité économique ne motive pas les industriels du secteur à investir dans des ressources dites « innovantes ».

    Au sujet de l’offre, le constat est clair : elle est plus importante pour le second degré que pour le premier degré.

    « Au delà de ce constat, on pourrait penser que le premier degré a besoin de moins de ressources parce qu’ils n’ont pas de matériel mais cela amènerait à un raccourci un peu rapide ».

    Hervé Borredon explique que la difficulté à laquelle se heurte les éditeurs du premier degré, ce sont les investissements très importants qui doivent être engagés pour produire ces nouvelles ressources (il faut compter sur un investissement de 2-3 ans pour pouvoir obtenir une ressource « innovante »).

    La mise sur le marché est aussi très compliquée ; les produits peuvent être attractifs et plaire aux enseignants mais les réponses auxquelles se heurtent les éditeurs sont qu’il n’y a pas de budget.

    Pour investir, il faut avoir des perspectives de retombées économiques et trouver un équilibre financier au projet, rappelle Hervé Borredon

    « La filière manque cruellement de visibilité sur les budgets d’investissement et ce défaut de visibilité sur les budgets est encore plus prégnant sur le premier degré », ajoute t-il.

    La problématique gratuit-payant est-elle encore au coeur du débat ? Les enseignants deviendraient t-ils des concurrents du secteur privé ?

    Pour Alain Laurent, la cohabitation est tout à fait possible. Il rappelle l’expérience de Sésamaths, une action totalement collaborative qui a dépassé les ambitions premières des créateurs. Il explique qu’à un moment donné, Sésamaths a été confronté à une production des enseignants à grande échelle ; la question de trouver un éditeur s’est alors posée.

    La société Génération 5 a alors travaillé avec Sésamaths.
    « nous sommes tout à fait complémentaires ; nous avons apporté des compétences éditoriales (la relecture, la correction par exemples) tout simplement », souligne Alain Laurent.

    Pour lui, l’éditeur a une réelle plus-value à apporter c’est pourquoi il a sa place dans le « paysage »,

    A la question qui est posée par l’animateur de la table ronde, Eric Fourcaud, directeur de publication Ludomag, sur des enseignants qui fabriquent leur propre manuel numérique, Alain Laurent répond qu’il ne voit aucun mal à cela. Pour lui, ce sont des cas isolés.

    « Cela demande beaucoup de temps de créer son propre manuel. Je préfère me concentrer sur le suivi et les pratiques de mes élèves », ajoute Véronique Saguez, en appuyant le propos d’Alain Laurent.

    Enfin, Alain Thillay, chef du département du développement et de la diffusion des ressources numériques à la Direction du Numérique pour l’Education donne son point de vue sur les éléments qui ont alimenté le débat.

    « Au delà de la production, il y a aussi à clarifier la distribution et la diffusion des ressources ».

    L’élément perturbant est qu’aujourd’hui, il est question de contenus associés et plus seulement de ressources physiques. Le rôle de l’Etat est de donner des cadres (notamment par rapport aux règles sur les données personnelles, par exemple).

     Les enseignants sont des producteurs, c’est vrai ; mais ils ne sont pas des éditeurs de ressources, ils veulent les partager dans leur univers professionnel.

    Alain Thillay réaffirme la position du Ministère quant au dialogue engagé avec les éditeurs pour arriver à « ce point d’équilibre ».

    « Le rôle du Ministère est aussi d’avoir une approche de soutien à l’ensemble de la filière e-éducation », ajoute t-il.

     

     

  • Nomad Education, des applis pour tous les niveaux à l’Ecole

    Nomad Education, des applis pour tous les niveaux à l’Ecole

    Des premiers mots pour les tous petits à la préparation aux concours des Grandes Ecoles en passant par les cahiers de vacances ou les révisions du Bac, les applis Nomad Education sont toutes rédigées par des enseignants de l’Education nationale ou des spécialistes reconnus dans leurs domaines.

    NomadEducation2_061114Les applis Nomad Education présentent les atouts suivants :
    – conformes aux programmes et régulièrement réactualisées, elles permettent aux enseignants d’aborder un sujet ou un chapitre précis avec leurs élèves
    – à toute réponse, une explication pour progresser dans l’apprentissage
    – gamification intelligente : construction d’îles, réalisation d’une mascotte pour les enfants ; vies et boucliers pour les plus grands…

    Actuellement, plusieurs applications font l’objet d’un pilote dans les écoles primaires.
    A ce jour, les applis de Nomad Education ont bénéficié de près de 900 000 téléchargements.

    Plus d’informations : www.nomadeducation.fr

     

  • Concevoir des ressources numériques : un travail interdisciplinaire

    Concevoir des ressources numériques : un travail interdisciplinaire

    Sylviane Levy raconte en vidéo la démarche concrète mise en oeuvre pour la conception de ressources numériques dans son Université. Des ressources qui seront ensuite diffusées de manière libres et gratuites ; un écho de l’étranger assez intéressant à analyser. Elle nous explique ci-dessous comment elle parvient au résultat, en suivant le cheminement d’une réflexion sur la ressource numérique, de sa définition à sa conception pour atteindre une certaine qualité.

    Qu’entend-on par ressources numériques ?

    D’après Bruno Devauchelle, une ressource est « tout ce qu’on a besoin, que ce soit le papier, le numérique et beaucoup d’autres choses, pour enseigner et apprendre ».

    Une ressource numérique peut donc être un média (texte, image, vidéo, son ou animation) ou la composition de divers médias, lesquels peuvent être ou pas, interactifs. Elle est créée pour être utilisée par professeurs ou élèves dans le but de favoriser l’enseignement et l’apprentissage.

    Dans les cas où une ressource est composée de plusieurs médias et médias interactifs, elle a alors la particularité d’être considérée, à son tour, comme un média ainsi qu’un logiciel. En effet, comme tout média, elle a pour but de transmettre de l’information à un public varié, massif et dispersé. D’autre part, il s’agit d’un logiciel puisqu’il fait intervenir dans sa réalisation des informaticiens, concrètement, des programmateurs et fait appel à un ordinateur pour pouvoir être joué.

    Pour les réaliser, une équipe interdisciplinaire est donc indispensable : concepteurs, experts en contenu, réalisateurs de médias (infographistes, photographes, vidéastes, ingénieurs du son, musiciens, animateurs, etc.) et programmateurs.

    Le problème est donc de savoir si cette équipe va concevoir et réaliser ces ressources en suivant une méthodologie issue du génie logiciel ou suivant une méthodologie issue de la réalisation de médias, telle que le cinéma ou la télévision.

    Ressource numérique : poser les besoins des usagers avant de la concevoir ?

    En génie logiciel, la conception d’un produit se construit à partir des besoins exprimés par les usagers et les personnes concernées (stakeholders en anglais), lesquels sont ensuite traduits en besoins du produit : besoins fonctionnels (ce que doit faire le logiciel) et non-fonctionnels (généralement appelés caractéristiques de qualité).

    Ainsi, pour connaître les besoins d’un produit, il suffit de demander à toutes les personnes concernées quels sont leurs besoins et les exprimer en termes de besoins fonctionnels et non-fonctionnels. Cela parait clair et simple si l’on parle d’un produit qui a pour but de résoudre un problème précis, par exemple un système de comptabilité.

    Par contre, dans le cas d’un média qui a pour but de transmettre de l’information à des usagers, généralement non-captifs, tels que des élèves, il paraît difficile de leur demander quels sont leurs besoins.

    Il est donc nécessaire de faire intervenir  un expert ou un professeur pour fournir l’information à transmettre, lequel ne sera généralement pas un usager du système. Est-ce alors suffisant pour répondre aux besoins de l’élève ?

    Ses besoins sont en premier lieu, d’acquérir l’information, laquelle s’exprime à travers des médias et des médias interactifs. Mais, il existe d’autres besoins. Par exemple, l’information devrait se présenter de manière compréhensible et constructive ; elle devrait aussi être correcte et fiable ; l’élève devrait trouver la ressource suffisamment attractive pour s’y arrêter; l’élève devrait aussi y trouver des éléments qui maintiennent son attention, etc.

    Ainsi, tous ces éléments doivent être pris en compte pour concevoir la ressource.

    Il faudrait donc connaitre, imaginer et poser les besoins des usagers avant de concevoir la ressource.

    Et, le problème c’est que, une fois ces besoins posés, il n’est pas toujours aisé de les traduire en termes de besoins fonctionnels et non-fonctionnels.

    Une autre approche est celle de concevoir une ressource numérique comme on concevrait un média.

    D’après Friedmann, le premier pas dans la conception d’un média, est d’analyser les différents éléments qui conforment la problématique : quel problème veut-on résoudre, quel est le public, quel contenu veut-on transmettre, sur quel support, dans quel contexte ?

    Le deuxième pas, c’est de proposer une stratégie pour solutionner le problème posé et rechercher les différents produits qui traitent le même sujet. Il s’agit de savoir si le nouveau produit proposé apportera quelque chose de nouveau et d’original par rapport aux autres produits existants ou de s’en inspirer. Souvent, on utilise une stratégie qui a déjà fait ses preuves telles que les stratégies ludiques ou narratives.

    Finalement, le troisième pas est de proposer le concept créatif du media que l’on veut construire. C’est à dire d’utiliser une stratégie donnée au problème posé.

    On peut combiner les deux approches méthodologiques, en posant les différents éléments du problème, comme dans la conception d’un média et intégrer les besoins des usagers (information, attractivité, attention, crédibilité, etc.). Le concept créatif de la ressource est produit de l’analyse de tous les éléments. Le concept doit alors se traduire en termes de besoins fonctionnels et non-fonctionnels afin qu’une équipe multidisciplinaire puisse la réaliser.

    Comment analyser la qualité d’une ressource numérique ?

    Par définition, un produit est de qualité lorsqu’il est conforme aux besoins établis (requirement en anglais).

    Le modèle de qualité de software le plus utilisé se compose d’un côté d’un modèle de qualité du produit et de l’autre d’un modèle de qualité du point de vue de l’utilisateur.

    Dans le premier, les caractéristiques qui le composent, comprennent : la pertinence des fonctions, l’efficience, la compatibilité, l’usabilité, la fiabilité, la sécurité (des données), la facilité de maintenance et la portabilité. Ces caractéristiques se divisent en sous-caractéristiques. Par exemple, dans le cas de l’usabilité, ses sous-caractéristiques comprennent, entre autres : la facilité de comprendre l’interface, son esthétique, la rapidité de navigation (nombre de clicks minimum), etc.

    Dans le cas d’une ressource numérique qui a pour but de transmettre de l’information à un public non captif, il est indispensable de considérer également un autre modèle de qualité, celui qui représente la qualité du point de vue de l’usager.

    Celui-ci comprend, entre autres, la satisfaction qui considère le plaisir, le confort et l’accomplissement des objectifs. D’autres caractéristiques comme l’attractivité, l’intérêt, la compréhension de l’information et sa crédibilité doivent être également considérées.

    Mais, la qualité n’est pas quelque chose qu’on puisse rajouter une fois que le produit est terminé. Elle doit être prise en compte depuis l’étape de la conception puis évaluée en cours et en fin de production, afin d’être certains que les caractéristiques ont été prises en compte. La majorité des caractéristiques du modèle de qualité du produit peuvent être simplement vérifiées. Par contre, les caractéristiques correspondantes à la perception de l’usager nécessitent des méthodes plus sophistiquées. Il est d’usage de développer alors un prototype ou d’effectuer des évaluations en cours de sa réalisation.

    Les évaluations comprennent des méthodes qualitatives et quantitatives.

    Par exemple, si l’on veut évaluer l’intérêt de l’élève, on peut certes d’un côté le lui demander, mais il est indispensable de le vérifier à travers des méthodes quantitatives telles que le temps passé ou le nombre de liens que l’usager a utilisé.

    Ce genre d’évaluation est souhaitable si l’on veut vérifier que la ressource proposée est sur la bonne voie.

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Une Ecole plus coopérative et créative, par Sophie Pène du CNN

    Une Ecole plus coopérative et créative, par Sophie Pène du CNN

    Elle part du constat de la difficulté du métier d’enseignant aujourd’hui :

    c’est une activité d’une grande complexité : surveiller les enfants, leur donner envie d’apprendre, utiliser les ressources etc

    Pour elle, la ressource numérique doit être une aide pour l’enseignant, sous des formes qui restent encore à découvrir pour « stimuler l’interdisciplinarité, stimuler l’autonomie, stimuler les compétences« .

    Nous sommes encore beaucoup trop dans une vision des ressources de style exerciser et gamification.

    Elle suggère de prendre un peu plus en considération le temps pour l’enseignant de comprendre le design et la manière dont s’agencent les objets, la temporalité et les interactions. Pour se faire, pourquoi ne pas faire travailler les enseignants sous forme de « living-labs« , « d’educa-labs » dans lesquels les éditeurs seraient des compagnons dans cette création ?

    Enfin, elle conclut sur un petit mot sur le Conseil National du Numérique dans lequel elle intervient.
    « La société numérique subit de très forts changements venus des techniques en réseaux » ; et Sophie Pène ne parle pas, volontairement, d’informatique.

    Cette société appelle donc une Ecole plus coopérative, plus partageuse, où la créativité de l’élève est plus sollicitée car ce sont de jeunes gens ainsi formés et éduqués dont la société a et aura besoin dans les années à venir.

    Plus d’infos sur Sophie Pène :
    Sophie Pène a créé et dirigé la recherche en design à l’ENSCI-Les Ateliers depuis 2009. Son équipe Paris Design Lab multiplie les partenariats scientifiques et industriels et tente de montrer comment le design peut développer une innovation plus créative.

    Sophie Pène est une pionnière des usages numériques à l’université. Spécialiste des écrits de travail elle a, dès les années 95, suivi le glissement des écrits vers les supports digitaux et observé de nouvelles pratiques coopératives. En 2001 elle a monté le campus numérique COMOR (Communication coopérative dans les organisations). En 2003, elle a créé une licence en ligne sans équivalent, Animation de réseaux, qui a diplômé des développeurs et médiateurs devenus alors parmi les premiers community managers. Elle a présidé de 2008 à 2011 le CA de l’Institut d’enseignement à distance de l’université Paris 8.

    Elle fait partie du conseil d’orientation du Think Tank La Fabrique de l’Industrie. Elle représente l’ENSCI au CA de Silicon Sentier. En 2005 elle est devenue vice-présidente chargée du développement numérique. Sous son impulsion, Paris Descartes a été l’une des premières universités à expérimenter un numérique pédagogique innovant, fondé sur l’image et le son, et donnant un statut aux écrits et aux actions des étudiants. Elle est une ancienne auditrice de l’IHEST.

  • Ludovia#11 : retour sur la Khan Academy

    Ludovia#11 : retour sur la Khan Academy

    Par Jean-François Cerisier, intervenant sur la conférence inaugurale sur le thème de l’année « Numérique & éducation, entre consommation et création », à lire aussi sur son blog.

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    [callout]Du côté scène, sous la houlette de Bruno, les échanges sont nourris. Les questions et remarques de la salle aussi avec un public nombreux (salle comble) et persistant (clôture de la table-ronde à 23 heures). Et les discussions se poursuivent bien plus tard dans la nuit, autour d’un verre, dans la douceur de l’air exceptionnellement estival d’Ax-Les-Thermes. Sans compter les tweets, les commentaires postés sur les murs Facebook et les conversations au petit déjeuner du lendemain. Bref, la Khan Academy soulève des questions. Et c’est bien intéressant.[/callout]

    Comme l’espace de discussion d’une table-ronde ne laisse pas toujours le temps de développer son argumentation et que le train retour vers Poitiers ménage un temps propice à l’écriture, je propose de revenir ici sur quelques points.

    Entrée en matière

    L’enthousiasme de Jérémy Lachal pour présenter la version française de la Khan Academy (KA) fait réellement plaisir à entendre. En revanche, le fond du discours à consonance quasi-évangélique dérange. Il en ressort l’image d’un dispositif « miracle » adaptable à tous les contextes éducatifs et à tous les élèves, susceptible de résoudre tous les problème d’apprentissage, restaurant l’appétence éducative des élèves qui en manquent, développant la créativité, rassurant les parents, produisant une transformation des pratiques pédagogiques …

    Quelques témoignages dithyrambiques d’enseignants et de parents et quelques chiffres chocs (déjà plus de 10 millions d’utilisateurs dans le monde) accréditent un discours sans nuances. L’évocation des résultats préliminaires particulièrement positifs d’une recherche dont on ne connaît pas les conditions de réalisation parachève l’édifice.

    J’avais déjà été frappé de la tonalité des présentations de Salman Khan qui me rappelait celle de Nicolas Negroponte présentant le programme One Laptop Per Child il y a quelques années. Je la retrouve ici. J’imagine que l’on peut l’imputer, au moins partiellement, à des déterminants culturels et à des formats de présentation (TED notamment pour l’une des interventions de Salman Khan). Comme je ne doute ni de la sincérité de Jérémy ni de celle du projet de Bibliothèques sans frontières, j’admets volontiers que l’on ne doit pas s’arrêter à ce discours et qu’il convient de procéder à une véritable analyse du projet. Toutefois, je suggère qu’une présentation plus nuancée, moins « lisse » et intégrant les éléments d’une dimension critique serait bienvenue.

    Au fond, mes interrogations sont ailleurs.

    Tout d’abord, il faut bien convenir que la genèse du projet de Salman Khan s’inscrit dans une vision de l’éducation en marge de l’institution éducative. Les modules de cours adressés à sa cousine cherchaient (avec succès manifestement) à remédier aux échecs qu’elle rencontrait dans ses apprentissages scolaires. Une partie notable des témoignages qui circulent aujourd’hui sur les usages des ressources de la Khan Academy sont du même ordre ou d’un ordre voisin : usages pour des révisions scolaires, absence d’Ecole, problème d’accès à l’Ecole pour des apprenants ayant des besoins spécifiques …

    D’autres usages, parfois très différents en sont faits mais le modèle des ressources et de l’ensemble du dispositif a initialement été pensé dans et pour un contexte non scolaire (et culturellement situé). Il est de ce fait porteur d’un modèle de l’apprentissage qui, encore une fois, n’interdit pas d’en faire autre chose mais qui suggère des usages par ses caractéristiques propres. Si l’on se réfère à la théorie de l’activité instrumentée (Rabardel) et au modèle de médiation instrumentale de Peraya qui montrent notamment comment la nature des artefacts constitue un cadre d’usage, on peut affirmer que la modèle de la KA se retrouve nécessairement dans les usages qui en sont faits. Il est bien sûr possible d’utiliser un tournevis pour enfoncer une pointe mais il est probable qu’il sera plus souvent utilisé pour une vis.

    Ainsi, les ressources de la KA peuvent sans aucun doute être également utilisées intelligemment et efficacement à l’Ecole mais elles y importeront son modèle sous-jacent et c’est la raison pour laquelle il faut pouvoir le caractériser. Ce qui est vrai pour la KA est vrai pour toutes les ressources, toutes les méthodes et tous les dispositifs, bien sûr. C’est pourquoi il est si important que la nation décide de l’Ecole dont elle veut se doter et charge son institution scolaire de réaliser son projet politique.

    S’agissant de la KA, je relève 4 caractéristiques qui me semblent constitutives de son modèle en ce qu’elles sont susceptibles de subsister quelle que soit l’ampleur de l’appropriation qui en sera faite :
    – la nature magistrale des cours qui constituent les ressources de base du dispositif ;
    – la logique d’une scénarisation traditionnelle qui enchaîne la consultation d’un cours magistral suivie d’une activité d’application ;
    – le découpage des contenus présentés qui s’inscrit dans une pédagogie de la maîtrise (du simple au complexe, du facile au difficile, une progression progressive subordonnée à la maîtrise des étapes à franchir) ;
    – l’attribution de « badges » qui attestent des connaissances/compétences acquises.

    Ces choix sont respectables, discutables, présentent des intérêts et des limites, ne conviennent probablement ni à tous les publics ni à tous les contextes et/mais sont très prégnants surtout si l’on réifie et idéalise la KA comme LE modèle salvateur. De fait, ce modèle interroge l’Ecole, du moins en France, car il s’éloigne notablement des approches que l’on y trouve le plus souvent. On peut y voir le ferment de très souhaitables innovations. On peut aussi y voir une proposition et des promesses par rapport auxquelles l’institution scolaire gagnerait à se positionner clairement.

    La question du financement de la KA a également été posée lors du débat de Ludovia. 

    La gratuité, avancée à juste titre par les promoteurs du projet comme un facteur favorable aux usages des ressources témoigne en fait d’un modèle économique où le financement n’est pas assuré directement par les clients finaux. C’est évidement un modèle particulièrement intéressant en ce qu’il facilite les usages de tous. Sauf erreur de ma part (les données sont difficiles à trouver et à vérifier), dans le cas de la KA, la localisation du dispositif au contexte français a été financée dans le cadre d’un mécénat de la fondation Orange d’un montant de 320 000 euros, c’est-à-dire 128 000 euros de fonds privés mais aussi 192000 euros de fonds publics sous forme de défiscalisation.

    L’engagement des mécènes est une excellente chose comme l’accompagnement de l’Etat. Même si l’on sait que les caisses de l’Etat sont vides, des financements publics restent indispensables pour permettre la conception et le développement de ressources de qualité qui exigent des investissements importants. Bien des projets restent dans les cartons faute de ces budgets d’amorçage …

    Le succès de la KA place dans l’ombre de nombreuses réalisations du même ordre. Certaines ont été réalisées par des enseignants, pour leurs élèves, dans des conditions relativement similaires à celles de Salman khan. Le site Maths-Vidéos réalisé par Philippe Mercier, par exemple offre plus de 900 vidéos pour 5000 utilisateurs. D’autres sont commerciales, comme l’offre de Paraschool notamment. De façon beaucoup plus générale, l’abondance de l’offre de ressources, extrêmement hétérogène en nature, formats, qualité … complique considérablement la tâche de l’enseignant.

    Dominique Cardon nous invite à faire confiance à l’évaluation par les utilisateurs que traduisent les algorithmes de PageRank avec des classements relatifs à la popularité des ressources. Pour autant, il est important que ces ressources soient sérieusement documentées (ce qu’elles sont, ce qu’elles font, ce que l’on peut en faire … ) et il me semble que cette tâche d’importance incombe à la puissance publique (Canopé ?).

    Pour conclure sur une note qui incite à l’optimisme, poussons le paradigme de la pédagogie inversée un peu plus avant et remplaçons les professeurs de la KA par des élèves. C’est ce que fait Muriel Epstein avec des élèves qui réalisent les ressources d’un MOOC intitulé TRANSIMOOC et dont les ressources ressemblent furieusement à celles de la KA. Ironie, la ressemblance va jusqu’au financement du projet par la fondation Orange. Si les ressources produites par les élèves autorisent des usages du même ordre que celles le la KA, leur réalisation exige des efforts d’élaboration et de structuration du discours particulièrement efficace pour conforter leurs apprentissages. Et que dire de la confiance qu’ils construisent …

    Ça, c’est de l’inversion ! Et Muriel Epstein n’est pas la seule à la pratiquer …

    Lire la synthèse de la soirée, rédigée par François Jourde et Caroline Jouneau-Sion sur le site de Ludovia#11

  • Produire des ressources multi-supports et multi-plateformes, le logiciel libre scénari

    Produire des ressources multi-supports et multi-plateformes, le logiciel libre scénari

    Problématique pédagogique

    visuel_atelierRheinJusqu’à maintenant le prof produisait ses cours avec une suite bureautique classique : Microsoft Office, libre Office et autre… Généralement il complète son diaporama ou son pdf avec des ressources multimédias et de temps à autre il place certains points de cours sur un site web.

    Depuis l’arrivée massive des appareils mobiles mais aussi des cahiers de texte électroniques et autres ENT, la ressource doit être utilisable sur différents formats et supports.

    – écrans de smartphones, tablettes, netbook

    – systèmes d’exploitations variés

    La chaîne éditoriale Scenari permet-elle de répondre à cette problématique ?

    Présentation de la techno utilisée

    Scenari est un logiciel libre et gratuit permettant de créer des contenus multimédia structurés selon une approche innovante : celle de la chaîne éditoriale.

    Une chaîne éditoriale est un procédé technologique et méthodologique, issu de la recherche en ingénierie documentaire. L’approche consiste à réaliser un modèle de document, à assister les tâches de création du contenu et à automatiser leur mise en forme.

    Il s’appuie sur un principe dit de séparation fonds/formes.

    Les 6 M de la chaîne éditoriale Scenari

    Relation avec le thème de l’édition

    L’utilisation d’une chaîne éditoriale va permettre aux enseignants de structurer leurs contenus de cours et de les diffuser sur divers supports. Ils vont pouvoir agréger, organiser l’existant et le rendre publiable en le structurant à travers un outil numérique.

    L’enseignant va être capable de partager ses ressources sous divers formats mais aussi facilement collaborer avec des tiers en partageant ses sources.

    Les usages

    Des enseignants utilisent leurs ressources en les publiant avec la chaîne éditoriale Scenari dans différentes situations et niveaux de classe. Le Canopé de Corrèze accompagne les enseignants désireux de numériser et/ou de prendre en main le modèle de production de ressource. Des formations sont organisées dans le cadre du Plan Académique de Formation, des formations de proximités dans les établissements.

    • Publication Web et papier pour les élèves de collège: Utilisation en histoire/géographie en insérant des données google data avec mise à jour instantanée. courshgdarnet.free.fr/seconde/dev_durable
    • Réalisation d’un parcours personnalisé lors d’un cours de Domotique (en construction lors du dépôt de la demande) : techno-college.no-ip.biz/seriousgame
    • Réalisation de fiches d’EPS dans le premier degré en mode collaboratif pour une publication web et papier : unt.univ-reunion.fr/uv2s/eps-ecole
    • Collaboration d’enseignants de physique avec l’UTC pour réaliser quelques vidéos enrichies de la série « Physique à main levée » scenari.utc.fr/paml/co

    Voir la bio de Christophe Rhein sur Ludovia 2014

    Voir le programme complet des ateliers ExplorCamps

  • Texas Instruments et les éditions Hatier s’associent pour faciliter l’entraînement au calcul mental et la résolution d’exercices mathématiques

    Texas Instruments et les éditions Hatier s’associent pour faciliter l’entraînement au calcul mental et la résolution d’exercices mathématiques

    TexasInstrument_SmartviewPrimaire_270514
    A l’occasion du Congrès de l’Association Nationale des Conseillers Pédagogiques, l’équipe éducation de Texas Instruments France lance la TI-Primaire Plus™, un « exerciseur mathématique » de type calculatrice scientifique, avec son logiciel « TI-Smartview™ pour la TI-Primaire Plus™ »  :

    émulateur gratuit utilisable avec un vidéoprojecteur ou un TNI/TBI.

    Il permet à l’enseignant de guider ses élèves dans l’utilisation de la calculatrice à travers des activités de pratique de calculs mathématiques.

    Le lancement de la TI-Primaire Plus™, est accompagné de deux ouvrages proposés par les éditions Hatier : des fiches photocopiables immédiatement exploitables par l’enseignant : Les activités et exercices pour la calculatrice (CM1-CM2, 64 p., 27 € ; 6e-5e, 80 p).

     

    Texas Instruments France a inventé avec l’aide d’une équipe d’enseignants français, un « exerciseur mathématique » unique en son genre pour l’approfondissement des connaissances des élèves des relations entre les nombres et le calcul. Un mode particulier permet la résolution d’exercices tout en s’entraînant au calcul mental.

    « La TI-Primaire Plus permet de combiner l’utilisation du calcul instrumenté, qui doit faire selon les textes officiels l’objet d’une utilisation raisonnée, à la pratique du calcul mental qui est une priorité. Le mode exercice permet à l’élève de se confronter à des questions du type recherche d’un complément dans une addition à trou, d’un facteur dans une multiplication à trou ou de décompositions additives, soustractives, multiplicatives, etc. Cet outil nomade assimilé à une calculatrice peut servir de support à l’entraînement et l’investigation, ainsi que d’outil de contrôle de réponses élaborées mentalement. Dans tous les cas, l’autonomie de l’élève est favorisée que ce soit en classe ou à la maison », indique Roland Charnay, expert en didactique des mathématiques.

    Pour Gilles Aldon, chercheur à l’IFÉ-ENS de Lyon : « A l’IFÉ, plusieurs projets ayant trait aux usages des technologies en mathematiques, pourront s’appuyer sur les fonctionnalités de la TI-Primaire Plus™,  pour construire des situations de classe avec des points de vue différents ; ils s’intéresseront particulièrement au rôle de la technologie dans les pratiques d’évaluation formative, à l’articulation entre artefacts matériel et digital et à l’utilisation des problèmes dans l’enseignement des mathématiques ».

    Afin de valider ces objectifs Texas Instruments France s’est rapproché de l’IFÉ et équipera jusqu’à 50 classes pilotes de CM1, CM2, 6e  et 5e  dès la rentrée 2014 de la TI-Primaire Plus, son logiciel compagnon, contenus et formations associés.

    TexasInstrument2_SmartviewPrimaire_270514Les éditions Hatier se sont associées à Texas Instruments France en proposant des activités clés en main dédiées à l’usage de cet outil numérique en cycle 3 et jusqu’à la classe de 5ème.

    Une équipe d’auteurs spécialisés a ainsi conçu deux ouvrages de fiches photocopiables pour la classe couplés à un CD-ROM pour l’enseignant : Les activités et exercices pour la calculatrice, CM1- CM2, 6e  – 5e, collection Mosaïque, R. Charnay, G. Combier, B. Anselmo, L. Treffort.

    Plus d’infos :
    La TI-Primaire Plus™ sera disponible en distribution à partir du mois de mai à http://www.education.ti.com/fr/france/acheter/etudiants_acheter_distributeurs
    Les deux ouvrages développés par Hatier seront disponibles à partir du mois de mai à http://www.editions-hatier.fr/livre/mosaique-fiches-dactivites-photocopiables-pour-la-calculatrice-texas-instruments-inclus-cd-rom.

     

     

     

     

     


    A propos de Texas Instruments
    La Division produits scolaires (ET) de Texas Instruments, propose des solutions matérielles et logicielles innovantes pour l’apprentissage des mathématiques et des sciences. Les produits scolaires et les services de TI sont conçus depuis 20 ans en collaboration avec des enseignants formateurs français du « réseau T3 » de façon à répondre parfaitement aux besoins spécifiques d’une utilisation en et hors classe. De plus amples informations sont disponibles sur
    http://education.ti.com/france