Étiquette : Ressources numériques

  • Maxicours.com lance son nouveau programme : le parcours par notion

    Maxicours.com lance son nouveau programme : le parcours par notion

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    Les difficultés scolaires rencontrées par les élèves surviennent le plus souvent parce qu’ils ne sont pas parvenus à surmonter un écueil sur une notion précise, la compréhension de chaque brique du programme étant indispensable à la construction de l’ensemble des savoirs.

    Pour permettre aux élèves de lever leurs points de blocage un à un, Maxicours.com lance le parcours par notion. Dans cette nouvelle méthode d’apprentissage, l’élève apprend chacune des notions une par une, sans obligation de revoir la globalité des notions de la matière qui peut contenir des éléments que l’élève connaît et maîtrise déjà.

    Les plus ? Cet outil est entièrement personnalisé, car il propose à l’élève de réviser et de travailler uniquement des notions avec lesquelles il est mal à l’aise. Enfin, il représente un véritable gain de temps car l’élève ne doit pas revoir tout le programme de A à Z pour parvenir à progresser. Le parcours par notion proposé par Maxicours.com est un outil qui permet d’aller à l’essentiel pour surmonter les difficultés scolaires au rythme de chacun.

    Un outil « à la carte » et personnalisé accessible à tous les niveaux, pour toutes les matières

    « Nous avons tous eu des difficultés avec telles ou telles notions à l’école. Les homophones « a » ou « à » en français, les verbes irréguliers en anglais, la quatrième proportionnelle en mathématiques ou le règne et la chute des grandes civilisations en histoire…  Autant de notions qu’il est indispensable de maîtriser pour pouvoir assimiler les suivantes. Sans le savoir, certains points de blocage sur une seule notion peut générer des difficultés plus globales » explique Patrice Magnard – Fondateur de Maxicours.com

    Le parcours par notion mis en place par Maxicours.com est un outil de révision clé en main qui permet de travailler un point précis du programme. En effet, trop souvent, l’élève qui fait preuve de bonne volonté en révisant pour progresser se trouve confronté à plusieurs difficultés : par où commencer et comment continuer ?

    Avec le parcours par notion, Maxicours.com le guide dans son apprentissage en lui posant une simple question : que veux-tu étudier aujourd’hui ?

    Les élèves sélectionnent en fonction de leur niveau de classe et de la matière dans laquelle ils rencontrent le point de blocage. Couvrant l’ensemble des programmes du CP à la terminale, Maxicours.com propose un large éventail de notions à réviser et à maîtriser. À l’élève de faire son choix.

    Une fois celui-ci fait, l’élève entre dans un cycle pédagogique complet où il sera accompagné le long des 3 étapes : apprendre, s’évaluer et s’entraîner.

    Un outil simple et fonctionnel, inscrit dans un cycle pédagogique complet

    Comment fonctionne le parcours par notion de Maxicours.com ? Il répond à un cycle pédagogique complet, le parcours, répartit en 3 étapes distinctes :

    1-     L’apprentissage : Maxicours.com met à disposition des élèves des fiches de cours complètes classées par notions et rédigées par des enseignants de l’éducation nationale. Une vidéo viendra compléter cette phase le cas échéant. L’élève révise la notion qui l’embarrasse grâce à ces 2 supports

    2-     L’évaluation : Maxicours.com accompagne les élèves en leur proposant de s’évaluer grâce à un quizz dédié uniquement à cette notion

    3-     L’entraînement : enfin, pour être certain que les élèves aient totalement acquis les connaissances concernant la notion, et sache en faire bon usage, Maxicours.com offre des exercices clés pour s’entrainer. Corrigés étape par étape, ils permettent aux élèves de construire un raisonnement méthodique et structuré.

    L’accès multicanal de Maxicours.com : permettre à l’élève de travailler où il souhaite, quand il le souhaite

    De plus, grâce à l’accès multicanal proposé par Maxicours.com sur l’ensemble des programmes, matières et niveaux, le parcours notionnel peut être commencé par l’élève à la maison sur ordinateur et poursuivi plus tard, sur tablette ou smartphone, dans les transports ou à l’extérieur. Un usage simplifié qui rend les révisions, de réputation si rébarbatives, plus pratiques.

    Le parcours notionnel de Maxicours.com est un concept modulable aux souhaits et rythmes de vie de chaque élève, un outil véritablement personnalisé qui de réconcilier les élèves avec leurs révisions.

  • De nouveaux services numériques pour les enseignants de l’AC Toulouse

    De nouveaux services numériques pour les enseignants de l’AC Toulouse

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    En voici un aperçu :

    Europresse : plus de 1 500 titres de presse internationale, nationale, régionale et locale avec la possibilité de lire plus de 40 titres français (Le Monde, L’Express, Libération, LSA…) au format .pdf identiques à la version papier.
    Cyberlibris : bibliothèque numérique proposant plus de 5 000 e-books accessibles en texte intégral.
    MémoElectrePlus : service bibliographique complet pour rechercher selon de multiples critères dans l’intégralité de la base Electre mise à jour en temps réel.

    L’accès à ces ressources s’effectue via un portail  utilisant le potentiel de la solution E-sidoc.

    La phase de déploiement a permis de créer plus de 1800 comptes utilisateurs. Le CRDP table sur plus de 3500 utilisateurs à la rentrée de septembre lorsque l’ensemble des usagers auront communiqué leurs coordonnées.

    Si la mise à disposition de ces ressources numériques est une réelle avancée en termes d’offre documentaire pour les enseignants, les équipes du CRDP travaillent déjà sur l’élargissement de l’offre de contenu en l’ouvrant par exemple sur des ressources audio, vidéo ou des tutoriels de logiciels informatiques.

    Les équipes du CRDP s’attachent à accompagner les enseignants dans la prise en main de ce portail numérique avec la création de tutoriels ainsi qu’avec la médiation proposée dans les centres départementaux et dans l’espace culturel du CRDP de Toulouse.

    Complémentaires des ressources physiques, ces ressources numériques ont naturellement trouvé place dans les dernières sélections thématiques proposées par les documentalistes comme le montre la sélection proposée par le CDDP de l’Ariège autour de la culture numérique.

    Que ce soit individuellement ou par l’intermédiaire de leur établissement scolaire, les enseignants intéressés peuvent dès à présent souscrire à l’abonnement 2013/2014 pour accéder à l’ensemble de cette offre numérique mais aussi avoir accès à l’ensemble des services proposées par le CRDP de l’académie de Toulouse et ses CDDP.

     

     

     

     

     

     

  • NetEduc, le portail pédagogique pour élèves et enseignants

    NetEduc, le portail pédagogique pour élèves et enseignants

    Un portail de ressources granulaires évolutif et ouvert

    NetEduc propose des ressources granulaires, ce qui signifie qu’il met à disposition de toutes petites unités d’apprentissage indexées sur les instructions officielles du Ministère de l’éducation.
    Evolutif, car il sera en permanence agrémenté par de nouveaux contenus.
    Et enfin, c’est un portail ouvert car il permet aux enseignants d’y déposer leurs activités.

    « Dans NetEduc, on référence des granules c’est à dire des choses très fines sur une unité d’apprentissage précise », souligne Brigitte Redon, responsable production ressources chez ITOP éducation.

    Un portail d’outils pédagogiques pour enseignants et élèves

    NetEduc est un outil qui permet de créer très rapidement des contenus, en s’appuyant sur des modèles pédagogiques dont ITOP a hérité de son expérience d’éditeur.
    « Le but du jeu est qu’en 3 clics, je peux créer ma propre activité », ajoute Brigitte Redon.

    Créer des parcours personnalisés avec NetEduc
    En intégrant NetEduc à un ENT, l’enseignant peut créer des parcours personnalisés.

    « C’est une chose de disposer de granules mais encore faut-il que les enseignants puissent prendre ce dont ils ont besoin à un moment donné ; avec NetEduc, ils vont pouvoir piocher dans tout ce qu’on leur propose », décrit Brigitte Redon.

    Dans une logique d’intégration « forte » d’un ENT ITOP, l’enseignant pourra avoir, en plus de la création des parcours pour un élève ou un groupe d’élèves, toutes les fonctionnalités de suivi. Mais Brigitte Redon précise que dans le cas d’un ENT d’un autre fournisseur, l’utilisation de NetEduc n’est pas dénué de sens.

    L’enseignant pourra  récupérer un identifiant personnel non nominatif pour chaque élève, ce qui va permettre pour le professeur, de gérer ses propres favoris et « il est possible aussi de récupérer des informations non nominatives de type classe ou groupe, ce qui permet quand même d’envisager la création de parcours qui ne sont plus personnalisés mais qui peuvent être mis à disposition d’une classe ou d’un groupe ».
    L’élève de cette classe ou du groupe pourra donc accéder uniquement aux travaux qui lui sont destinés.

    Le plus de l’intégration dans un ENT ITOP se situe dans la possibilité d’avoir une fonctionnalité de suivi de parcours nominatif.

    NetEduc est composé de ressources essentiellement produites par ITOP éducation mais l’offre pourrait s’élargir à termes vers d’autres éditeurs, « les intégrer dans NetEduc pourrait être pertinent », conclut Brigitte Redon.

    Plus d’infos : www.itopstore.com

  • Accompagner les éditeurs et les enseignants pour créer des ressources pédagogiques numériques

    Première en France : 13 éditeurs ont présenté leurs contenus numériques pour TNI SMART Board sur le stand SMART Technologies à Educatice

    Conscient des enjeux de la création de contenus numériques pour les acteurs de l’édition, SMART Technologies accompagne déjà une trentaine d’éditeurs en France dans leurs projets de production et de commercialisation de ressources pédagogiques numériques et d’applications pédagogiques interactives.

    A l’occasion du salon Educatice, SMART Technologies propose un théâtre de démonstration inédit, dédié à la présentation, par les éditeurs eux-mêmes, de leurs contenus les plus emblématiques, pour des disciplines telles que les langues (dont le français langue étrangère), les mathématiques, les sciences, l’Histoire ou encore la lecture. Etaient présents : Bayard, Boîte à Livres, Edumedia, JOCATOP, Hatier, Jolicours, Nathan, Éditions Maison des langues, InteractiFLE, TV5 Monde, SED / CRDP de Rennes, Cabrilog et Madeve.

    Le « SMART Ecosystem Network », outil privilégié des éditeurs pour créer des ressources numériques

    Ces partenariats sont facilités par le « SMART Ecosystem Network », un outil dédié aux éditeurs, qui leur fournit des guides et une assistance technique pour les aider à créer des applications et des contenus de qualité sous le logiciel SMART Notebook. L’éditeur peut ensuite commercialiser ses ressources via son propre catalogue de contenus numériques, ou via SMART Exchange, la plateforme communautaire de SMART Technologies.

    Un système d’accréditation lui permet également de bénéficier d’avantages personnalisés en fonction du nombre de ressources accréditées créées, comme des kits de développement d’application, ou des accès privilégiés à des logiciels SMART.

    À noter que SMART, dans le cadre du SMART Ecosystem Network propose aussi des outils de développement comme des SDK (Software Development Kit) ou un plugin permettant de créer directement des contenus au format SMART Notebook dans Adobe inDesign.

    A ce jour, près de 400 éditeurs dans le monde ont intégré le « SMART Ecosystem Network », et l’outil permet de créer environ 1 000 ressources et applications nouvelles par an.

    SMART Exchange, plateforme communautaire d’échange de ressources pédagogiques

    Ouvert à la communauté éducative française depuis début 2009, SMART Exchange,  est un espace communautaire qui favorise les échanges entre enseignants et facilite la création et la mutualisation de ressources pédagogiques créées sous SMART Notebook.

    En se connectant sur ce site dédié, les enseignants ont accès à deux espaces :
    ·    Un espace pour télécharger des ressources pédagogiques et également partager leurs propres contenus pour les mettre à disposition des autres enseignants,
    ·    Un espace dédié à la discussion à travers des forums, pour échanger sur leurs expériences d’enseignement.

    Chaque membre de la communauté peut reprendre, pour son propre usage, les documents mis en ligne par d’autres enseignants et mutualiser son savoir-faire et ses expériences éducatives, quels que soient sa matière et son niveau.

    Plébiscité par plus de 1,2 millions d’utilisateurs inscrits à travers le monde, SMART Exchange propose aujourd’hui plus de  60 000 ressources pédagogiques, dont plus de 2 700 en français.

    SMART Exchange dispose également d’un espace réservé aux éditeurs, pour qu’ils mettent à disposition des enseignants leurs ressources accréditées sous SMART Notebook, soit gratuitement, soit dans une logique commerciale, afin de s’appuyer sur la communauté SMART Exchange pour promouvoir leur catalogue de ressources payantes.

    « Avec plus de 40 millions d’utilisateurs dans le monde, SMART Notebook est aujourd’hui devenu le standard de fait pour la création de ressources pédagogiques numériques. Pour accompagner cette dynamique, chez SMART Technologies, nous nous attachons à créer un écosystème vertueux avec les enseignants et les éditeurs, pour mettre les contenus au cœur du dispositif technologique. Nous sommes convaincus que cette démarche est essentielle pour transformer l’apprentissage et remotiver nos élèves à l’heure où les enseignants assistent chaque jour à une baisse de la participation et de la motivation des élèves, que nous avons baptisé chez SMART la « tragédie du désengagement » explique Richard Ramos, Directeur Général de SMART Technologies en France.

    « Nous estimons que notre rôle est de lutter avec l’ensemble de la communauté éducative, contre cette situation, et il existe aujourd’hui des solutions tout à fait adaptées pour y remédier ».

  • ENT et ressources numériques en situation de mobilité

    Le sujet de la mobilité en lien avec l’ENT nous amène rapidement sur le sujet de l’utilisation des tablettes et leur capacité à communiquer avec un Environnement Numérique de Travail.

    Dans le contexte de l’ENT, la problématique des tablettes c’est que ce sont des outils « nativement » non sécurisés et la plupart des utilisateurs ne mettent pas en place le mot de passe de sécurité.

    Les élèves n’ont pas, en général, une culture de la confidentialité et un regard sur la sécurisation de leurs données et de leur environnement de travail ; ce phénomène est d’autant plus flagrant sur tablette numérique, même si ce problème existe sur des machines classiques (emprunt d’email d’un camarade, etc.)

    C’est de la responsabilité de l’enseignant ou de l’établissement de ne pas fournir de matériels non sécurisés pour éviter ce type de problème notamment en contexte d’utilisation de l’ENT !

    Les outils de mobilité comme les tablettes, posent donc problème aujourd’hui en contexte d’utilisation de l’ENT dans les établissements.

    Du point de vue des OS, Windows 8 apporte une interface tactile, mais l’approche sur les outils de type ENT ne changera pas.

    Problème de compatibilité avec les iPads et le navigateur safari intégré avec des applications web développées sous Windows.

    Quelques exemples de situations de mobilité et l’utilisation de tablettes 

    Situation des élèves hospitalisés ; avec la tablette, les élèves ont pu avoir accès aux ressources, peuvent lire la tablette alors qu’avec un livre ils ne pouvaient pas manipuler seuls les pages (handicap lourd). Pour gérer la relation avec la classe, les ressources sont partagées avec un outil de type Cloud Computing, qui met à jour les fichiers proposés par l’enseignant et qui se synchronisent dès qu’une connexion WI-FI est possible (en général, lors du retour à la maison).

    En EPS : Acquisition d’un parc de tablettes pour une classe ; les élèves peuvent avoir des ressources en situation (exemple : consignes de sécurités pour un mur d’escalade,..), les élèves peuvent se filmer avec iMovie en situation, dans le gymnase pour corriger leurs gestes ou sur tout site sportif en extérieur, qu’il y ait une couverture Wi-fi ou non. D’ailleurs le wifi n’est généralement pasdéployé sur les stades dans les établissements.

  • La ressource numérique, un mythe pour l’enseignement français ?

    La ressource numérique, un mythe pour l’enseignement français ?

    250120124f1fbbd043defEdumedia, très présent sur le marché international (Canada, Suisse, Angleterre…), n’est pas encore très implanté sur le marché français ; mais ce n’est pas le seul éditeur de ressources numériques dans ce cas. Pourtant, d’après Charles Sol, la France a toutes les qualités requises pour se développer dans ce domaine.

    L’organisation de l’école à la française : un atout pour les éditeurs de ressources

    D’une part, le côté structurel des institutions françaises est tout à fait propice à accueillir de nouvelles expérimentations. Que ce soit pour les Länder en Allemagne ou les Etats aux Etats-Unis, la politique scolaire applicable peut être différente d’une entité à l’autre. «C’est un frein à la production de contenus»,  souligne Charles Sol.
    Et il ajoute : en France, «c’est une chance d’avoir le même programme scolaire pour tout le pays, car les éditeurs peuvent espérer valider un modèle économique et pédagogique sur une population importante».

    Nos voisins d’Outre Manche sont sur le même modèle très «étatisé», globalisé, «mais avec un avantage sur la France, c’est qu’ils ont su imposer leur modèle/curriculum en dehors de leurs frontières. Ainsi l’Inde, le Moyen Orient et bien d’autres pays s’alignent avec le GCSE britannique (General Certificate of Secondary Education)».

    Il nous donne l’exemple suivant : pour un éditeur, développer une solution pour le New Jersey aux Etats-Unis n’est pas très intéressant car il n’est pas sûr de pouvoir vendre le même modèle à l’Etat d’à côté.

    C’est donc un atout indéniable pour la France que de posséder ce «réservoir» de testeurs qui sont susceptibles d’utiliser le même contenu partout.

    La «matière grise» française, un autre atout pour les ressources numériques

    D’autre part, le savoir-faire français dans le milieu de l’édition est reconnu, «un savoir-faire didactique et pédagogique qui fait envie», rapporte Charles Sol. Ces compétences et ce savoir-faire proviennent en partie de la compétence des profs auteurs. Elles se transposent bien en mode numérique mais ne trouvent pas preneurs… «Il y a une richesse dans le domaine de la création de ressources et de l’édition multimédia. Mais malheureusement, cette richesse ne trouve pas son public».

    Ce côté positif parvient-il à rayonner à l’extérieur ?  Charles Sol nous avoue que le  cap de la traduction est difficile à franchir pour certains… En effet, pour traduire, il faut investir et l’investissement n’est possible que si le marché national permet de gagner de l’argent. C’est un cercle vertueux que ne connaissent pas encore certains éditeurs français.

    Priorité à l’apparence extérieure, peu de place pour le contenu

    Dernier point sur lequel Charles Sol voit un réel frein au développement des ressources numériques dans nos écoles françaises, c’est le peu de budget qu’il reste pour le contenu.

    Il prend l’exemple des Etats-Unis où, semble t-il, les ressources ne sont pas un problème d’argent. «Quand un enseignant veut acheter une ressource, il demande à l’établissement de l’acheter. Nous sommes sur un modèle de consommation», explique notre éditeur.

    «En France, notre grand amour du libre se transforme en un rejet du privé, malgré la qualité et la complémentarité de nos ressources».

    Problème d’argent mais pas seulement : pour acheter des ressources dans un établissement, la prise de décision est très complexe.

    Une prochaine embellie avec le chèque ressource ?

    Pour conclure sur une note positive, Charles Sol voit dans le programme «chèque ressource» du Ministère quelque chose d’encourageant pour l’avenir. L’enseignant va enfin pouvoir choisir lui-même dans un catalogue les ressources dont il a besoin.

    Le point de vue de notre interlocuteur est simple : «La chaîne pour arriver jusqu’à l’enseignant était jusqu’à présent trop complexe. Avec le chèque ressource, l’enseignant pourra faire son marché grâce à un code fourni à l’établissement ; la chaîne va être simplifiée». Il ajoute : «j’espère juste que les enseignants vont s’impliquer dans cette démarche».

    L’Angleterre a connu un plan similaire entre 2007 et 2008, le «eLearning credits» qui a permis à toutes les écoles, du primaire au secondaire, de se doter en ressources numériques ; une réussite aujourd’hui.  Malgré la coupe brutale des crédits que connaît le pays, les TICE sont maintenant bien intégrés dans les écoles anglaises avec 70% des écoles équipées en matériel … et en ressources.

    En tout cas, pour Charles Sol, le programme du chèque ressources est une initiative positive puisqu’il y voit une prise de conscience que l’école ne se fera pas sans les contenus.
    La suite dans quelques mois…

  • Logiciels libres, ressources libres et partage : un tiercé gagnant pour la solidarité numérique

    Internet , un lieu de partage de connaissances
    Le Web  est devenu un espace d’informations par excellence où les utilisateurs  peuvent communiquer, partager leurs connaissances.  Plus que technique, le Web est bien devenu une  innovation sociale avec des informations accessibles pour tous.  Le Web qui permet d’annuler les barrières de l’espace et du temps  peut être considéré comme une plate-forme vivante de transmission et de partage des connaissances, « un  des lieux  où la solidarité entre les hommes peut prendre le plus de sens » selon Michel Authier.

    Selon Pierre Lévy, l’intelligence collective peut se développer  dans ce cybersespace. «Le langage oral porte l’intelligence collective de la tribu, l’écriture porte l’intelligence collective de la ville, et le futur Web sémantique exprimera l’intelligence collective de l’humanité mondialisée interconnectée dans le cyberespace». Le web facilite «La vision du savoir partagé» qui est si chère à  Michel Serres. «Ce qui caractérise la façon dont le savoir s’organise maintenant, c’est qu’au-delà même du réseau, il fait espace. Le plus important n’est pas tant le tuyau, c’est-à-dire l’interconnexion, mais bien plutôt d’imaginer des systèmes de circulation, ainsi que de cartographie de l’espace : les premiers permettant d’aller très vite d’un savoir à l’autre, les seconds permettant de s’y  » retrouver  » sur un territoire».

    Internet, un bien universel, au service de l’intérêt général
    Comme le souligne Tim-Berners-Lee Père du World Wide Web, le Web existe grâce à la création du protocole TCP-IP dans les années 60 qui a permis d’interconnecter virtuellement des réseaux de conceptions différentes, et qui grâce à  la nouvelle norme technique créée  a permis le développement d’Internet. Le Web, qui est un prolongement d’Internet, était aussi une norme à l’origine: le protocole de transfert de documents (HTTP) créé en 1990 au CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire pour rendre rapide et bon marché le partage des données scientifiques à l’échelle internationale. Pour lancer ce système, le CERN a développé le langage HTML  qui permet aux utilisateurs de se connecter facilement à une infinité de sites et de services en ligne. On parle désormais du Web pour désigner cette collection mondiale de textes et de fichiers interconnectés.

    Tim Berners-Lee  a lancé un appel en faveur de l’ouverture et de la neutralité de la Toile mondiale. «J’ai tenté de faire du Web, une plate-forme universelle et neutre qui ne doit pas entrer en conflit avec du matériel spécifique, un logiciel, un réseau, un langage, une culture, un handicap, ou encore des données spécifiques», a rappelé Tim Berners-Lee, mardi 8 juillet 2008, lors d’une intervention à Londres sur l’avenir du Web.

    Pour  Berners-Lee, la neutralité de la Toile  est primordiale. «C’est la base d’une économie de marché compétitive, la base de la démocratie, à travers laquelle une communauté peut décider ce qu’elle veut faire, la base de la science, qui permet au genre humain de décider où se trouve la vérité». Les gouvernements, les scientifiques et les entreprises doivent faire plus d’efforts pour garantir que le Web reste « un standard ouvert utilisable par tous », a déclaré Berners-Lee.  Pour lui, «les développements du Web auront des implications sociales, économiques et politiques majeures sur notre vie future. L’engagement à maintenir les principes d’ouverture et de neutralité d’une plate-forme dédiée au partage de l’information doit être respecté»,  (Tim Berners-Lee, 2008)
    Voir le lien : http://www.clubic.com/actualite-150598-tim-berners-lee-appelle-web-ouvert.html

    Le partage de la connaissance et l’éducation avec des ressources libres
    Dans ce Web, l’Unesco a  essayé d’identifier les bénéfices  apportés par les OER (open educative resources). Les ressources éducatives libres sont sous licence libre et sont accessibles pour tout le monde avec la possibilité de les re-mélanger, d’améliorer et de les redistribuer. Le professeur Moustapha Diack directeur de MERLOT Afrika Network, note le déploiement efficace des OER avec les objectifs  associés de sensibilisation , de   promotion, du renforcement des compétences , de recherche de guides des meilleures pratiques.
    Voir le lien : http://www.elearning-africa.com/newsportal/english/news118.php

    Les creative commons, une réponse de choix  pour les OER.
    La production et le partage des connaissances soulèvent ipso facto des questions sur les droits d’auteur et sur le cadre juridique proposé par de nombreuses licences notamment par les Creative Commons.
    L’organisation Creative Commons créée en 2001 aux États-Unis, par un groupe de spécialistes du droit sur internet et d’experts en droits d’auteur, s’est penchée sur le problème juridique. Elle a proposé la licence Creative Commons qui permet à l’auteur d’autoriser par avance certains usages et d’en informer la sphère publique. Les Creative Commons se présentent sous la forme d’une famille de contrats créée afin de rendre aisée la diffusion d’oeuvres en accordant certains droits à l’utilisateur. Leur philosophie peut être résumée par «Share what you want, keep what you want» («Partagez ce que vous voulez, réservez ce que vous voulez»).

    Aujourd’hui au nombre de six, ces contrats comportent tous un tronc commun visant à accorder plus de libertés que le régime minimum du droit d’auteur en informant le public que certaines utilisations sont autorisées à l’avance. Ils offrent une autorisation non exclusive de reproduire, distribuer et communiquer l’ oeuvre au public à titre gratuit, y compris dans des oeuvres dites collectives. Ils font apparaître clairement au public les conditions de mise à disposition de cette création, à chaque utilisation ou diffusion.
    Voir lien article : http://www.framasoft.net/article4396.html

    Les logiciels libres…  pour redonner une nouvelle vie aux ordinateurs.
    Si les ressources libres éducatives sont une alternative intéressante pour la réduction de la fracture numérique, on ne peut ignorer aussi les logiciels libres qui peuvent être reproduits sans problèmes et qui peuvent être mis à la disposition des élèves, des familles ou encore être intégrés dans des solutions de recyclage des ordinateurs. Voir article sur le Cloudcomputing.(Ludovia)
    Le partage : des communautés libres pour partager du Wifi gratuitement

    SOLIDARITE NUMERIQUE WIFIFON est   une communauté « libre »  pour du partage  du Wifi gratuit dans le monde. Les membres de la communauté, les Foneros, partagent un peu de leur connexion Internet à la maison et en échange ont un accès gratuit au WiFi FON partout dans le monde. Le dispositif  permet d’ établir un réseau WIFI partagé par une communauté d’utilisateurs.

    Source  image sur  http://www.klaxxx.com/post/2006/12/23/Fon-un-reseau-WIFI-collaboratif

    Une façon de partager Internet. Voir interview du  Président de Fon France

    Pour mieux comprendre : Télé Voisins-tout sur Fon sur dailymotion et sur youtube

    Partager … des fréquences  et des infrastructures
    La radio cognitive peut réduire à la fracture numérique
    Cette technologie permettrait d’utiliser les fréquences – dont les chaînes de télévision ou les radios ont habituellement l’usage exclusif – pour distribuer le haut débit dans les pays du sud.

    Les technologies  «satellites»
    L’Université de Tsinghua  de Pékin a été la première à avoir moderné  l’enseignement à distance entre les universités en Chine. Avec plusieurs années d’investigation, l’Université de Tsinghua a développé avec  succès une  plate-forme d’enseignement à distance couvrant l’ensemble du pays avec plusieurs technologies combinées et  avec  beaucoup de ressources pédagogiques à la clé. Il existe  16 stations d’ éducation à distance au titre de l’éducation et l’aide aux régions pauvres dans l’ouest du pays.  Une grande quantité de ressources éducatives est  ainsi disponible sur le territoire chinois.

    Partager … avec le travail en réseaux
    Web2solidarité est le réseau social des acteurs de la solidarité numérique créé par l’Agence mondiale de solidarité numérique. Ce réseau permet d’informer, de réunir et favorise la collaboration de tous ceux qui œuvrent pour un développement solidaire et durable du numérique. http://www.web2solidarite.org/

    «La solidarité numérique ne doit pas être perçue comme une œuvre caritative, mais comme un enjeu primordial de développement économique. Nous, pays africains, ne pouvons pas rater notre révolution numérique…Ce qui manque le plus à l’Afrique et aux pays du Sud, ce sont des ordinateurs, pas de l’argent. Le numérique est capital pour nos pays dans la mesure où c’est un levier transversal puissant pour résoudre l’ensemble des problèmes liés au développement. Si on résorbe notre déficit numérique, on résoudra d’autant mieux l’ensemble de nos fractures dans tous les domaines.» Abdoulaye Wade, Président de la République du Sénégal.

    Cette solidarité ne pourra se faire qu’à travers des projets de partage, un travail en réseaux facilités par les TIC avec des visions partagées. . Il ne s’agira pas seulement d’avoir des « ordinateurs » mais également d’avoir des «ordinacoeurs » comme le précisait le président  Abdoulaye Wade dans son discours du 24 Novembre à Lyon…