Aujourd’hui, nous avons bien conscience qu’il ne suffit pas que des services et des ressources existent pour qu’ils soient utilisés ; il faut bien mobiliser l’ensemble des acteurs pour arriver à un usage et un apprentissage avec ces ressources.
Alain Thillay positionne la problématique ressources autour du thème de cette édition d’écritech à savoir le focus sur les établissements et les écoles au coeur de cette mobilisation, thème plutôt fédérateur d’après lui.
La DNE met maintenant à disposition des ressources gratuites et en ligne tels que le portail Eduthèque, English for schools, D’COL etc que les enseignants peuvent utiliser également via les ENT. Il souligne que toutes ces ressources sont toujours associées à des services.
Nous cherchons à la fois des usages collectifs, une personnalisation possible des parcours à travers les outils qui sont mis à disposition ; nous souhaitons également que ces ressources soient multi-supports à savoir la tablette, l’ordinateur etc.
Alain Thillay rappelle le rôle de la DNE à ce sujet qui est bien « de faciliter le jeu entre tous les acteurs, aussi bien au niveau national qu’au niveau académique tel que nous l’avons commencé avec les DAN et fédérer l’ensemble des acteurs avec les observatoires, les Canopés et les collectivités territoriales« .
Cette visite était également l’occasion de dévoiler la nouvelle identité du réseau et d’inaugurer le nouveau lieu de création et d’accompagnement pédagogiques.
Ces espaces vont être déployés dans les territoires pour mieux accompagner les enseignants dans l’évolution de leurs pratiques pédagogiques, en particulier celles induites par le numérique. Le ministre a également lancé le chantier de la restructuration organisationnelle du réseau pour en permettre la modernisation.
La refondation du réseau repose sur une transformation de son offre éditoriale, numérique, de services …
Une offre éditoriale rénovée
Pour répondre aux besoins des enseignants, accroître la lisibilité de l’offre existante et à venir, un vaste travail de refonte éditoriale a été mené. L’édition transmédia est le nouveau modèle développé par le réseau. Le principe est de concevoir, d’éditer et de diffuser des ressources multiformats adaptées à chacun des canaux de diffusion disponibles (print, web, mobile, TV), complémentaires les unes des autres, et répondant aux besoins de la communauté éducative à travers trois univers éditoriaux : éclairer, maîtriser, agir.
Une offre numérique restructurée
La refonte de l’offre numérique a pour objectif d’améliorer l’accès aux ressources éditées, la navigation des internautes sur les offres numériques du réseau, afin de faciliter la recherche et l’utilisation de ces ressources pédagogiques. Ainsi, un nouveau site web et une librairie en ligne, fondés sur un principe de mutualisation des contenus gratuits et payants dans une plateforme unique, seront lancés en avril 2014.
Une nouvelle offre de service au plus près des territoires : les ateliers Canopé, lieux de création et d’accompagnement pédagogiques
Pour créer des ressources pédagogiques, la proximité avec les enseignants, les établissements scolaires, les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (Éspé) est une des clés afin de faire entrer l’école dans l’ère du numérique.
Le réseau revisite son offre de services et sa relation avec la communauté éducative. Il transforme ses lieux de proximité en « ateliers Canopé », des espaces de créativité, de collaboration, d’expérimentation et de formation, pour accompagner les nouvelles pratiques pédagogiques et particulièrement celles induites par le numérique. La refondation du réseau passe par le renforcement des liens avec ces partenaires : rectorats, collectivités territoriales, ESPE, associations et parents d’élèves, notamment dans le domaine du numérique éducatif.
Le nom du réseau change
Canopé, le nouveau nom du réseau, créé une identité unique, faisant disparaître l’ensemble des acronymes existants – un nom évoquant un écosystème riche basé sur la diversité et l’adaptabilité, un lieu foisonnant et stimulant d’expérimentation et d’échanges.
Un nom qui évoque la vitalité, la spontanéité, la complémentarité. Nouveaux outils pédagogiques, nouvelles approches, nouveaux supports, nouvelles attentes des enseignants, des parents et des élèves… Le réseau produit un grand nombre de contenus et de services sous des formes toujours plus diverses et interconnectées : c’est une « canopée pédagogique » dont l’action et les productions sont créatrices de richesse et de futurs.
Yannick Joly, Directeur Associé du Groupe ITOP, recevant le Prix de l’Innovation
C’est l’Environnement Numérique de Travail NetEcole, plateforme pédagogique en ligne, combinaison d’outils de communication entre les parents et les écoles et d’outils périscolaires pour les Mairies, qui a retenu l’attention du jury.
77 dossiers avaient été retenus et classés en 11 catégories. Ce prix récompense les produits, matériels, systèmes, services ou techniques innovants. Développés par les fournisseurs de biens et services du secteur des collectivités locales, ces innovations apportent des réponses concrètes aux problématiques actuelles qui se posent aux décideurs locaux.
Le jury, présidé par Jacqueline Gourault, vice-présidente de l’AMF (Association des Maires de France), sénateur-maire de La-Chaussé-Saint-Victor, s’est réuni le jeudi 31 octobre afin de délibérer.
ITOP éducation occupe une position clé dans le panorama de l’éducation. Présente depuis plus de dix ans sur ce secteur, elle produit une offre complète de logiciels innovants qui couvre tous les besoins des établissements scolaires, de la maternelle au lycée. Plus de quatre millions d’utilisateurs échangent au travers des Environnements Numériques de Travail ou accèdent aux ressources pédagogiques multidisciplinaires ITOP éducation et gèrent notes et absences grâce au module de vie scolaire Educ-Horus. Sur plus de quinze projets ENT en généralisation, ITOP éducation offre également ses services d’accompagnement, formation, hébergement et support. Pour développer les nouveaux usages et conduire une stratégie d’innovation volontariste, plus de 20% du chiffre d’affaires sont consacrés chaque année à la recherche et au développement. Depuis 2012, Hervé Borredon, PDG d’ITOP est élu président de l’Afinef, Association Française des Industriels du Numérique pour l’Education et la Formation. Cette nouvelle entité fédère et structure l’ensemble de la filière numérique éducative et assure l’interface entre industriels et institutionnels, www.afinef.net
Educatice 2013, qui vient de se terminer a été une bonne édition pour nous. La fréquentation fut très bonne, surtout les deux premiers jours et ce salon demeure un moment important pour rencontrer nos clients et partenaires. C’était aussi l’occasion pour eduMedia d’annoncer le lancement de notre nouvelle application gratuite pour tablette Android, ainsi que notre récente nomination pour un BETT Awards 2014, commente Charles Sol, Directeur.
Dans un article de janvier 2012 , eduMedia attendait beaucoup de l’opération chèque ressources du plan DUNE. Cette opération a-t-elle tenue ses promesses selon vous ?
« Effectivement, avec plus de 2000 commandes via le portail Eduscol du chèque ressource, eduMedia fait partie des ressources plébiscitées par les enseignants. Je tire plusieurs enseignements de cette opération dont les deux suivants : Les enseignants sont dans l’attente de ressources numériques de qualité, notamment de formats granulaires. Le portail Eduscol et le principe du chèque ressource ont grandement simplifié la procédure de commande pour un établissement. En effet, la chaîne de décision qui mène à une commande est habituellement très complexe, surtout si je la compare avec ce qui se passe au Canada et aux USA« .
Comment cela se passe-t-il justement outre-atlantique ?
« Au Canada, et aux USA, le « ministère » (appelons le comme cela) alloue les budgets aux commissions scolaires (ou School Board). Dans chaque CS se trouvent des Conseillers Pédagogiques (un par discipline). Un enseignant qui souhaite du matériel ou des ressources, peut le faire sur le budget de son école ou contacter son Conseiller Pédagogique.
En France, l’enseignant pourrait de façon similaire contacter son académie (inspecteur, cellule TICE), ou son CDDP, mais la grande différence en France est que l’argent est ailleurs, dans la collectivité. Cela complique énormément. D’où l’intelligence d’une opération comme le chèque ressource.
Ajoutons enfin que la commission scolaire gère simultanément le primaire et le secondaire, ce qui permet encore de gagner en cohérence sur le pilotage de certains projets« .
Quels sont les futures échéances pour eduMedia ?
« Avec l’opération CCR, la France était redevenu notre premier marché. Comme je viens de le dire, le portail Eduscol associé au principe d’un chèque ressource permettait à un établissement de prescrire une ressource avec l’argent de la collectivité. Il est dommage que ce portail soit abandonné.
Un formidable travail d’accompagnement a été fait par les académies et le réseau Scéren. Les enseignants commençaient à s’habituer à ce portail. Je trouve dommage que les collectivités ne puissent pas capitaliser sur ce travail.
L’application Android que nous venons de publier nous ouvre énormément de marchés, comme la Turquie (projet F@tih avec 18 millions de tablettes Android), la Colombie ou le Mexique. eduMedia souhaite d’ailleurs accompagner les opérations pilotes en France car nous misons beaucoup sur ce nouveau service.
Enfin, nous poursuivons nos publications, condition nécessaire pour conserver nos nombreux clients à travers le monde« .
« Le cartable numérique c’est un moment intéressant pour la pédagogie pour les professeurs, intéressant pour l’élève pour qu’il ait l’opportunité de s’approprier un outil mais c’est aussi pour alléger le cartable d’où le nom donné “cartable numérique“ et faciliter le transport quand les élèves rentrent chez eux », explique Alain Bossard.
Cette année, le cartable numérique se matérialise par une tablette hybride avec les ouvrages à l’intérieur : finis les livres papier pour les élèves de 6ème 2 « cartable numérique », tel est le nom qui leur est attribué. Cet outil est utilisé tant pour les cours que pour les devoirs, tant pour la communication avec leurs professeurs que pour les loisirs (jeux, réseaux sociaux ou autres) car il appartient à l’élève.
En effet, ce sont les parents qui ont financé la tablette hybride de leur enfant ; A l’inscription, le choix leur est laissé d’inscrire leur enfant en 6ème « classique » ou en 6ème « cartable numérique », mais comme le souligne Alain Bossard, « il y a plus de demandes pour les entrées en 6ème « numérique » ».
Mise en place du cartable numérique au Collège Notre Dame : le facteur humain en première ligne
C’est une réelle volonté d’Alain Bossard d’introduire le numérique dans son établissement et pour cela, il a commencé par « préparer » ses enseignants à l’arrivée de ces nouveaux outils.
« La technologie doit être au service de l’humain et pas l’inverse ».
En parallèle avec ce travail avec les professeurs, Alain Bossard a recherché auprès des constructeurs la solution qui répondait le mieux à leurs aspirations tant d’un point de vue matériel et technologique que d’assistance et d’accompagnement ; et c’est le groupement d’entreprises autour de Microsoft, Cebea et CAMIF collectivités, entre autres, qui lui a offert la solution globale qu’il espérait.
La réflexion aura duré six mois pour atteindre les objectifs souhaités, « et qu’elle corresponde bien à la fois aux enjeux pédagogiques du corps professoral, à la fois à l’attente des familles puisque c’est quand même un objet qui rentre dans la maison et à la fois sur le contenu des cours car nous souhaitions que l’outil soit utilisable dans toutes les disciplines ».
Des éditeurs ont aussi joué le jeu du projet cartable numérique en agrémentant l’outil de manuels numériques pour permettre vraiment d’alléger le cartable ; mais également pour se faire une place dans ce laboratoire d’idées et ne pas rester en marge de cette réflexion communautaire.
Le cartable numérique, un projet sociabilisant dans la classe et à la maison
Pour Alain Bossard, chaque enfant aborde l’apprentissage avec une « fragilité » différente. Pour des élèves ayant des « fragilités » particulières, comme c’est le cas dans leur classe ULIS dont fait mention M. Bossard, le numérique reste un outil permettant d’autonomiser l’élève, d’individualiser le travail et il constate que « le rapport avec l’ordinateur est facilitateur de ce type de relations ; pour des enfants de classe ULIS qui ont un niveau classique très bas, ils peuvent, avec l’outil numérique, acquérir une posture dans la classe qui leur permet d’être reconnu ».
Il en est de même lorsque les élèves rentrent chez eux avec leur ordinateur ou leur tablette. La réalité éducative voudrait, comme le souligne Alain Bossard, « que les parents créent un lien avec leurs enfants et nous sommes souvent confrontés, de ce point de vue là, à une fracture où la communication est parfois difficile ».
« L’outil numérique est un objet de médiation extraordinaire ».
L’élève s’approprie l’outil, il en est maître et il sollicite fièrement ses parents pour découvrir l’outil avec lui. Il a même parfois un meilleur outil que ses parents comme le souligne Lucas : « mon père a un ordinateur à la maison avec Windows 8 mais il n’est pas tactile ».
« L’élève est apprenant à l’école et devient professeur à la maison, les postures d’apprenant sont en éternel mouvement », ajoute Alain Bossard.
En résumé, l’outil numérique pacifie la relation de l’élève avec ses parents et il unifie le lien entre l’élève et ses professeurs.
Pourquoi une tablette hybride et pourquoi Windows 8 pour « porter » le projet du cartable numérique ?
C’est avant tout la recherche d’une solution globale, un « package », un « tout en un » qui motivait le chef d’établissement, offre qui lui a été faite par le groupe d’entreprises partenaires de l’opération*.
« Avec le « touch », on ne peut pas vraiment tout faire », témoigne Samy Laribi, enseignant en mathématiques. Il explique que pour des logiciels dédiés à certaines matières, le besoin du clavier et de la souris se fait sentir.
Pour exemple aujourd’hui, il fait un cours d’initiation au tableur Excel et 95% de ses élèves utilisent le clavier et la souris pour cet exercice.
Seule Alisson préfère le tactile pour écrire, « car c’est comme envoyer un SMS sur un téléphone », témoigne t-elle. Pour Killian, pas de doutes, avec le clavier, il écrit beaucoup plus rapidement : « chez moi j’écris sur le clavier de mon ordinateur, je suis plus habitué à ce que les touches bougent sous mes doigts ».
Par contre, il arrive fréquemment à Samy, notre enseignant de mathématiques, de passer du « touch » au mode clavier dans la même heure de cours, sans problèmes, « il n’y a rien à éteindre, tout se fait automatiquement ».
Un ressenti de la part des élèves également comme en témoigne Lucas : « c’est bien parce qu’on peut faire tablette et écrire avec la tablette mais ça fait aussi ordinateur et on peut écrire sur le clavier ; ça se défait très rapidement, on va sur l’accueil très rapidement, on peut remettre le clavier rapidement ».
C’est, d’après Samy, le gros atout de Windows 8, de proposer ces deux fonctionnalités et de pouvoir aisément passer de l’une à l’autre sans perturber la classe.
En conclusion, même si il est encore tôt pour parler des résultats, Alain Bossard croit en cette démarche intégrée de cartable numérique qui s’inscrit dans sa philosophie. Ce dont il est fier, c’est d’être toujours en mouvement pour tester de nouvelles choses et surtout, le plus important d’après lui, c’est d’associer l’enfant à cette recherche puisqu’il fait, lui aussi, partie du laboratoire.
Plus d’infos sur l’Institut Notre Dame : Avec 4 classes de maternelle, 13 de primaire (dont 2 de CLIS1 et un regroupement d’adaptation) et 13 de collège (dont une 3ème DP6 et une UPI), le Collège Notre-Dame de France, à Malakoff est un établissement mixte placé sous la tutelle des Sœurs de La Providence de Ruillé-sur-Loir et sous contrat d’association avec le Ministère de l’Education Nationale.
*Les partenaires de l’opération :
Microsoft Education, Cebea, Toshiba, Camif Collectivités, Editis et Hachette
Kartable est le premier recueil de ressources parascolaires exhaustif et entièrement gratuit.
Tous les contenus, strictement conformes aux programmes officiels en vigueur, sont accessibles librement.
Comment est née l’idée ?
Le projet est né d’un constat très simple : Internet a révolutionné les pratiques dans de nombreux secteurs, à l’exception du domaine scolaire.
Les jeunes générations étant constamment « connectées« , il nous paraissait impensable qu’un élève ne puisse pas accéder facilement – et gratuitement – aux ressources dont il a besoin dans son travail personnel au quotidien.
Nous avons donc décidé de créer un outil moderne et pratique, qui centralise tous les contenus scolaires indispensables et les rend accessibles à portée de clic.
D’ou provient la masse considérable de contenus disponible sur le site ?
Pour réaliser une plateforme fiable et homogène, nous avons pris le parti de concevoir l’intégralité des contenus. C’est ce qui a permis d’obtenir des ressources d’excellente qualité, et respectant une ligne pédagogique cohérente et globale.
Pour ce faire, nous avons fédéré une cinquantaine d’intervenants qui ont participé pendant près de deux ans aux différentes étapes de notre processus éditorial.
Quels sont les avantages de Kartable par rapport aux supports existants ?
Kartable est la seule plateforme scolaire exhaustive offrant des contenus de qualité entièrement gratuits.
Quelles sont les différentes utilisations de Kartable ?
Kartable est avant tout destiné aux élèves.
A chaque moment de son travail, l’élève y trouve les ressources dont il a besoin :
la fiche de cours du chapitre qui synthétise toutes les notions à connaître ;
un quiz qui permet de tester la bonne connaissance du cours ;
des méthodes illustrées et détaillées pour acquérir les réflexes requis dans les exercices ;
des exercices intégralement corrigés, dont la rédaction est semblable à celle attendue sur une copie ;
des ressources complémentaires relatives à la culture générale de chaque matière : profils d’œuvres en Français, biographies d’économistes en SES, chronologies en Histoire…
Kartable peut donc être aussi bien utilisé tout au long de l’assimilation d’un chapitre que pour un besoin précis à un instant donné.
Dans ce dernier cas, le moteur de recherche est particulièrement bien construit et permet d’atteindre immédiatement la ressource correspondant à une question précise. L’optimisation de l’interface pour tablette et smartphone favorise aussi fortement l’utilisation spontanée de la plateforme.
Quels sont les premiers retours ?
Quelques semaines après son lancement, Kartable a déjà enregistré plus de 50 000 visites.
La plupart des élèves qui sont l’ont découvert l’ont immédiatement adopté.
Les professeurs qui ont commencé à utiliser Kartable ont été conquis et l’ont recommandé à leurs élèves.
Nous avons même de nombreux retours de parents qui se félicitent de pouvoir enfin suivre facilement le travail de leurs enfants.
Quelles sont vos prochaines étapes ?
Nous nous concentrons actuellement sur la phase de communication. L’enjeu est de faire connaître rapidement le site à l’échelle nationale.
Nous encourageons tous les enseignants intéressés par le projet à nous contacter pour participer à sa diffusion.
Julien Cohen-Solal et Sarah Besnaïnou, fondateurs de Kartable, majors de mathématiques au Bac 2003 et aux concours HEC 2005
Plus d’infos : Kartable, cours et exercices gratuits, site web
Cette table ronde fut d’une bonne qualité avec des prises de paroles riches, intéressantes, suscitant la réflexion et de nombreuses questions.
On peut regretter le peu d’échanges entre les participants et avec la salle (malgré les nombreuses interactions possibles via Twitter).
Des ressources pour quoi faire ?
Alimenter les élèves ? Faire plaisir aux enseignants ?
La seule enseignante présente sur la table ronde n’a pas fait montre d’un besoin pressant de ressources didactisées, elle a plutôt déploré l’enfermement dans les applications et a conclu qu’elle préférait les faire elle-même !
L’accès aux ressources
Les producteurs de ressources présents ont répété qu’ils connaissaient bien, eux, les besoins des enseignants : de la simplicité, une authentification professionnelle, des ressources triées, des droits d’auteurs strictement respectés… mais ils ont néanmoins pointé la question des liens à créer entre les enseignants et les ressources disponibles. Rien sur les réseaux sociaux ni sur la mutualisation, la question de l’interopérabilité des nombreuses plateformes centralisées a à peine été évoquée.
Organiser les ressources
En partant du présupposé que de nombreux enseignants ne trouvent pas les ressources dont ils ont besoin, les intervenants ont à cœur de les trier, les indexer, les organiser, les granulariser, les éditorialiser pour éviter le « syndrome Marmiton ».
Question des droits d’auteur et de l’exception pédagogique
Dans les différentes interventions, la liberté pédagogique a été plusieurs fois mise en avant mais aussi et surtout le strict respect des droits d’auteurs. L’enseignante belge a osé affirmer tout haut que les droits tels qu’ils sont aujourd’hui sont impossibles à respecter, qu’il en va de l’intérêt des élèves ! De fait, pas un seul enseignant ne peut affirmer être totalement en règle tant le droit d’auteur et l’exception pédagogique sont complexes et contraignants. Question centrale pour laquelle on nous a recommandé de prendre patience mais qui pourtant empêche les enseignants de travailler sereinement en toute transparence. À quand une offre publique et libre de ressources ouvertes à tous les citoyens ?
De nouvelles questions
Cette table ronde et les échanges sur Twitter ouvrent de nouvelles questions :
– Quelle place pour Wikipédia ? Utilisation pour soi, en classe, contribution avec les élèves…
– Valorisation des productions des enseignants et des élèves ? Quelles mutualisations ?
– Comment les insérer ces ressources dans les apprentissages, avec quelles pédagogies à l’heure du numérique ?
À chaque niveau scolaire son ouvrage encyclopédique de référence :
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Après plus de 10 ans de présence, le Robert Junior arrive dans une toute nouvelle version numérique pour les établissements scolaires.
Entièrement repensé pour répondre aux besoins des élèves du primaire et aux exigences des programmes scolaires, le nouveau Robert Junior en ligne fait peau neuve avec une interface plus actuelle, plus intuitive et plus vivante permettant une navigation simplifiée dans le dictionnaire.
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– un dictionnaire de langue française de référence adapté au niveau scolaire.
à Une fenêtre sur le monde pour expliquer les notions clés :
– nouveaux : un dictionnaire de noms propres, un atlas, une chronologie, 92 planches illustrées…
à Des fonctionnalités importantes qui simplifient l’usage du dictionnaire :
– le correcteur d’orthographe, une recherche sélective, l’hyperappel, et l’intégration possible dans les ENT…
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Le Petit Robert encyclopédique dans son nouveau millésime 2014, l’union de deux ressources fondamentales pour la maîtrise du français au collège ou au lycée, ainsi que des notions clés du savoir et de la culture.
Une ressource complète, intégrale, qui réunit dans leurs toutes dernières éditions 2014 le Petit Robert de la langue française ET le Petit Robert des noms propres.
à La référence numérique absolue de la langue française :
– une description fine, contemporaine et complète du français, dans toutes ses nuances de sens.
à LE dictionnaire numérique encyclopédique de référence :
– tous les domaines culturels abordés : histoire, géographie, politique, économie, philosophie, religion, littérature, arts, sciences et techniques, sport…
à De puissantes fonctionnalités pour naviguer dans la totalité de l’ouvrage en un clic
– un puissant moteur de recherches avancées multicritères, toutes les fonctions bureautiques pour exploiter ses résultats de recherches, l’hyperappel, l’intégration en ENT…
Plus de 3 250 établissements scolaires nous font confiance et sont équipés avec des dictionnaires numériques Le Robert.
L’enseignement contemporain des langues vivantes en Europe est profondément enraciné dans la réflexion dont témoigne le CECRL. Ce texte de référence a renforcé l’idée d’un apprentissage de la langue comme outil de communication et posé les bases d’une pédagogie « actionnelle » par la réalisation de « tâches ».
Au fil du cursus scolaire, celles-ci se complexifient et font de plus en plus appel à une langue nuancée et authentique, c’est à dire fidèle à son modèle, mais aussi spontanée et personnelle. Comment accompagner les élèves pour qu’ils parviennent à s’affranchir du modèle culturel de leur langue maternelle, qu’ils dépassent la pratique par imitation et accèdent à une autonomie leur permettant de recevoir autant que de produire un véritable « discours » en langue vivante étrangère ?
Par ses fonctionnalités autant que par la fiabilité et la richesse de ses contenus le dictionnaire électronique est indéniablement un outil permettant d’apporter des réponses à ces questions.
Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée
Le dictionnaire électronique est un outil numérique doté de fonctions de recherche avancées inspirée de la navigation sur le web (entrée alphabétique, parcours par arborescence, liens hypertextes, consultation de l’historique de recherche et création de listes de ‘favoris’). Combinant versions bilingues et monolingues, il est sécurisant pour les élèves et d’un recours précieux pour l’enseignant.
C’est un outil pédagogique permettant de développer en classe de vraies stratégies d’accès au sens, de déclencher une prise de parole argumentée, en continu comme en interaction, de recenser à la source, d’organiser et d’apprendre au fil du cours un glossaire personnalisé, afin de conjuguer compréhension et réception, expression et construction, subjectivité et réflexion, communication et signification.
Relation avec le thème de l’édition 2013
Tout discours, qu’il soit écrit, oral, pictural, puise son sens profond dans un substrat « intertextuel » qu’on appelle souvent « inconscient collectif » ou encore « culture ».
Plus qu’un ouvrage de référence, le dictionnaire est surtout une machine à rêver, comme l’écrivait Roland Barthes, un outil pour accéder à cet imaginaire hérité et se l’approprier. L’emploi de sa version électronique en cours de langues vivantes étrangères ouvre des perspectives pédagogiques infiniment passionnantes dont je me propose de donner une illustration très concrète sur la base d’un support écrit très bref (type Haïku) ou d’une image (travail niveau B1/B2)
Synthèse et apport du retour d’expérience en classe
L’utilisation ciblée, régulière et raisonnée du dictionnaire électronique, en particulier monolingue, en cours de langue favorise rigueur méthodologique et prise de distance vis-à-vis de la langue première.
L’enrichissement des savoirs est d’autant plus net qu’il est adaptable et personnalisé : chacun se constitue son propre glossaire en fonction de sa compréhension des documents sources.
L’exploration collective et individuelle de ces documents au moyen du dictionnaire est incitation à la confrontation des subjectivités mais aussi à la réflexion et à l’argumentation.
Enfin la confrontation à un texte, au sens large de « discours », perçu comme intertexte (cf. Barthes « tout texte est un tissu nouveau de citations révolues ») induit un rapport nouveau au sens, un nouveau regard sur le lien signifiant/signifié.
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