Catégorie : technologies éducatives

  • Applications maths TI-Nspire pour iPad, retours d’usages en vidéo

    Applications maths TI-Nspire pour iPad, retours d’usages en vidéo

    « L’application TI-Nspire pour iPad permet de combler un besoin éducatif indispensable : un outil mathématique tout-en-un, spécialement conçu pour l’iPad », ajoute Melendy Lovett. En effet, TI a optimisé sa technologie graphique avancée pour créer la première application en classe pour iPad. Ainsi, TI étend sa technologie sur tablette et offre aux enseignants et aux étudiants la plus performante des applications mathématiques pour iPad. Ces applications vont changer la vision des étudiants et leur permettre de mieux saisir des principes abstraits et d’accroître leur compréhension des mathématiques.

    Les applications mathématiques TI-Nspire et TI-Nspire CAS pour iPad apportent la performance de la technologie TI-Nspire sur une interface interactive : l’iPad. Ces applications TI sont les seules à intégrer et combiner les fonctionnalités graphiques et géométriques, données et statistiques, simulations dynamiques, tableur et éditeur mathématique et bien d’autres encore. Dotée d’un puissant moteur de calcul formel, l’application TI-Nspire CAS est une réelle innovation.

    TI est une marque de confiance qui a optimisé sa technologie graphique avancée, en plus de tous les services gratuits associés (activités en classe, formations pour les enseignants, aide à l’équipement, prêt de matériel,…) qu’elle propose.

    Les applications TI-Nspire pour iPad ont été élaborées en collaboration avec des chercheurs et des enseignants afin de répondre parfaitement aux besoins des utilisateurs.

    Jean-Louis BALAS, professeur de sciences-physiques au lycée professionnel Maryse Bastié (Limoges) nous explique son point de vue sur l’application : « TI-Nspire sur iPad c’est enfin les maths au bout des doigts, avec une communication immédiate avec la classe et la possibilité de s’ouvrir tout de suite sur le quotidien par l’intermédiaire des outils intégrés à la tablette (photos, base de données , ).»

    Adrien  BERTRAND, étudiant en 1ère année d’ingénierie, à l’ISEN Toulon nous confie son avis : « J’attendais depuis longtemps une application Nspire officielle pour iPad, et depuis sa sortie, c’est un vrai  plaisir que de l’utiliser. Pouvoir profiter d’autant, voire plus de capacités que sur la calculatrice physique, pour bien moins cher, est un véritable atout, surtout avec la version CAS. Disposer directement sur tablette d’un outil si avancé est, pour moi, très pratique, et peut-être même plus plaisant que sur calculatrice, grâce au grand écran notamment et au clavier mathématique très bien réalisé sur iPad. En tant qu’étudiant, le fait de pouvoir tester des algorithmes, par exemple, sans avoir besoin d’aller sur ordinateur, mais en profitant de la puissance de cette plateforme, est aussi un gros point positif. »

    *T3 signifie « Teachers Teaching with Technologies », un réseau d’enseignants et de formateurs en mathématiques et en sciences qui enseignent avec les nouvelles technologies et qui partagent avec d’autres enseignants leur savoir et leurs expériences pédagogiques.

    Plus d’infos :
    connectez-vous sur www.education.ti.com/france
    Ou sur notre site communautaire www.univers-ti-nspire.com

    Retour d’usages en classe, par Web TV AC Versailles :

  • Ouverture du MOOC ITyPA saison 2

    Ouverture du MOOC ITyPA saison 2

    ITyPA2_111013La saison 1 qui a duré 10 semaines a démarré avec 900 inscrits et s’est achevée avec plus de 1300 participants.

    La saison 2 a démarré le jeudi 10 octobre 2013 et se déroule sur 9 semaines, jusqu’au 12 décembre 2013.

    Toujours gratuit et ouvert à tous en saison 2, ITyPA est d’ores et déjà repéré par FUN – France Université Numérique -, annoncé par la Ministre Geneviève FIORASO le 2 octobre 2013.

    A quelques jours de lancement d’ITyPA 2, plus de 1000 inscrits se sont déjà pré-enregistrés sur la plate-forme, essentiellement de France, du Canada, de Chine et de pays d’Afrique (Côte d’Ivoire, Sénégal et Cameroun).

    Nouveau : l’évaluation sous forme de Badge de compétences

    Les participants pourront choisir d’assister librement aux séances ou de s’investir davantage dans le but d’obtenir non pas un simple certificat mais un Badge délivré à partir d’une évaluation établie pour chaque participant et alignée sur le référentiel de la Fondation Mozilla dans le cadre l’Open Badges Initiative qui permet la reconnaissance de compétences acquises sur le web ou en présentiel.

    Pour obtenir cet Open Badge délivré au nom des deux partenaires institutionnels que sont Centrale Nantes et Télécom Bretagne, il sera demandé à chaque participant de s’inscrire entre la 3ème et la 8ème séance et de remplir toutes les conditions requises (document de travail à déposer sur une plateforme, quizz, évaluation par des pairs).

    Des lieux relais pour mieux échanger

    En plus du Badge, plusieurs nouveautés sont également au programme de la saison 2, notamment la mise à disposition des participants d’une plateforme d’échange pour que chacun puisse créer son espace personnel en ligne.
    De plus, le réseau de participants va pouvoir bénéficier de séances de travail en présentiel en
    Espagne et en France (Auvergne, Rhône-Alpes, Bretagne, Lorraine, Midi-Pyrénées et Bourgogne) grâce à un réseau de sites partenaires.

    Une équipe d’enseignants passionnés

    A l’exception de Simon Carolan, ils étaient déjà là en 2012. Les participants les retrouveront donc en saison 2, dès le 10 octobre 2013 :
    Simon Carolan est doctorant à l’Ecole Centrale de Nantes. Après avoir effectué une analyse de la motivation des participants de la première session de ITyPA, publiée à l’atelier MOOC de la conférencen EIAH, il rejoint l’équipe de conception et d’animation de ITyPA de l’année dernière.

    Jean-Marie Gilliot, enseignant-chercheur à Telecom Bretagne, chargé de mission MOOC à l’Institut Mines-Télécom.

    Anne-Céline Grolleau ingénieure pédagogique à l’École Centrale de Nantes en charge du dispositif de formation inter-établissements ” PedaTice”.

    Morgan Magnin enseignant-chercheur à l’École Centrale de Nantes, chargé de mission EAT-TICE.

    Christine Vaufrey consultante en formation en ligne, rédactrice en chef de Thot Cursus.
    … Ainsi que de nombreux experts avec lesquels les participants sont invités à échanger durant chaque séance, du 10 octobre au 12 décembre 2013.

    Rejoindre le MOOC ITyPA :  http://mooc.fr/itypa2/

  • Une séance de classe « double niveau » avec l’ardoise numérique BIC Education

    Une séance de classe « double niveau » avec l’ardoise numérique BIC Education

    Découvrons comment elle optimise un cours de français pour ses deux niveaux, en alliant l’utilisation du numérique aux usages traditionnels.

    « Les élèves étaient très enthousiastes lorsqu’ils ont vu débarquer la station d’ardoises numériques dans la classe », confie Valérie.

    « Et il y en a beaucoup qui, depuis, ont demandé à leurs parents d’avoir une tablette tactile à la maison », ajoute t-elle.

    Un phénomène de mode ?

    Certainement un peu ; mais avec l’ardoise numérique, souvent appelée aussi « tablette », la maîtresse observe une réelle motivation à travailler.

    Elle donne l’exemple d’un enfant en CE1 qui avait toujours des problèmes sur les exercices d’écriture. Depuis qu’il utilise l’ardoise, il peut modifier son travail sans faire de ratures et « rendre un travail propre ».

    « C’est vrai que j’ai noté de réels progrès pour cet enfant au niveau de l’écriture », ajoute t-elle.

    Elle précise aussi qu’il faut savoir mesurer les séances de travail sur l’ardoise.

    « En général, je travaille avec les ardoises pendant une heure maximum ; après, les élèves décrochent ».

    C’est un élément que nous fait remarquer Géry Quenesson, Inspecteur de l’Education Nationale dans la circonscription de Boulogne-sur-Mer. Il travaille notamment avec les enseignants, pour les aider à faire le choix des activités où il paraît judicieux de travailler avec l’ardoise.

    « J’ai demandé aux enseignants de n’utiliser l’ardoise BIC que quand ils notaient une réelle plus-value, un intérêt ou une motivation pour les enfants », souligne t-il.

    L’ardoise numérique perturbe-t-elle la classe ?

    Un nouvel instrument pour le moins distrayant qui arrive en classe ne serait-il pas un facteur de déconcentration ?

    Valérie nous explique que tout est question de discipline instaurée dans la classe dès le début d’année ; et ça ne vaut pas que pour les ardoises !

    « Ils prennent l’ardoise sur leur table comme ils sortent leurs livres ou leurs cahiers ».

    C’est réellement un outil de travail et les élèves savent très bien mettre l’ardoise de côté quand l’enseignante leur en fait la demande.

    D’autant qu’elle souligne, au sujet d’Internet que « le module Internet a été bien pensé car on peut limiter le nombre de « clics » des enfants et prévoir sur quel site ils vont aller ». Aucune chance donc, d’avoir un élève qui va surfer sur Internet toute la journée !

    « Pour nous enseignants, cet aspect est vraiment sécurisant ».

    Un modèle d’enseignement qui favorise la collaboration

    L’enseignante peut suivre les travaux des élèves sur son ordinateur ; elle a accès à l’historique de chacun. Elle a également la possibilité  d’envisager une correction collective autour d’un travail d’un ou plusieurs élèves en projetant au tableau (avec un vidéoprojecteur), « l’ardoise d’un d’entre eux ».

    Elle trouve cette fonctionnalité très pratique car l’élève n’a pas besoin de réécrire au tableau ce qu’il a préparé et « nous pouvons discuter avec toute la classe de ses propositions ».

    « C’est quand même un gain de temps pour nous, et les enfants sont fiers de montrer au tableau ce qu’ils ont fait sur leur ardoise », ajoute Valérie.

    L’auto-évaluation, une fonctionnalité de l’ardoise qui marche bien

    L’ardoise numérique propose plusieurs modules sur lesquels les élèves peuvent s’auto-évaluer. Lorsqu’ils ont terminé un exercice, ils comptabilisent le nombre de points qu’ils ont réalisé. « Ils peuvent ensuite s’entraîner jusqu’à améliorer leur score », précise Valérie.

    « Avec l’ardoise, on peut faire plus d’exercices, des exercices différents et surtout, ce qui les intéresse, c’est de voir s’ils ont des réponses correctes ou pas ».

    Valérie nous explique que ce genre d’évaluation n’était pas possible sans les ardoises, du moins pour obtenir des résultats immédiats ; surtout avec une classe « double » où l’enseignante ramassait les cahiers qu’elle corrigeait ensuite à la maison.

    Valérie gère donc son quotidien de classe entre harmonisation de la durée de travail avec les ardoises et les outils traditionnels, choix cohérents d’activités pour l’usage de la tablette et « jonglage » entre les deux niveaux.

    L’ardoise numérique s’avère d’ailleurs bien adapté au cas de Valérie et à la classe « multi-niveaux » ; elle nous a démontré son côté pratique : pendant qu’elle faisait travailler l’écriture des lettres aux CE1 par une mise en commun au tableau de la production d’un élève, elle a pu laisser les CE2 travailler sur un exercice « à trous », dans lequel ils avaient la possibilité de s’auto-évaluer.

    Valérie, une enseignante convaincue

    Valérie était déjà habituée à aller avec ses élèves en salle informatique ; elle avait donc une forme de « culture numérique », mais cela n’a jamais modifié sa manière d’enseigner ; elle voyait plutôt ce « mouvement » d’une salle à l’autre, comme une contrainte, obligeant chaque élève à prendre avec lui livres et cahiers.

    Avec l’arrivée de l’ardoise, elle note de réels changements dans son propre comportement et dans celui de ses élèves, « c’est un plus pour moi et pour mes élèves » !

    « Quand je dis que l’arrivée des ardoises numériques n’a pas changé ma pédagogie, ça l’a améliorée, ça facilite mon travail dans la classe ».

    Et elle apporte juste une nuance : « on fait beaucoup plus de choses avec l’ardoise en classe ; par contre, cela me demande plus de travail de préparation (…) C’est aussi la première année que je les utilise ; une fois le exercices créés, je pourrai les réutiliser l’année prochaine ».

    Un travail préparatoire dont est bien conscient Géry Quennesson ; mais pour lui, « cet investissement en temps est largement rentabilisé par un outil qui est facile à prendre en main ».

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  • Les atouts « cachés » du dictionnaire électronique : révélations d’un enseignant

    Les atouts « cachés » du dictionnaire électronique : révélations d’un enseignant

    Le dictionnaire électronique : l’outil de référence

    Au début de l’expérimentation, Jean-Grégoire a débuté l’aventure en « défrichant ». Le dictionnaire électronique apparaît aux premiers abords, pour celui qui ne le connaît pas, comme un « simple » dictionnaire ; mais notre enseignant s’est vite rendu compte qu’il pouvait facilement dépasser ce stade.

    « L’idée que tout le monde se fait d’un dictionnaire est bien enracinée, c’est une roue de secours ; lorsqu’on bloque sur un mot, on va toujours chercher dans le dictionnaire ».

    L’intérêt du dictionnaire électronique est de pouvoir chercher la traduction d’un mot français en anglais, par exemple, mais aussi d’aller compléter cette recherche dans un dictionnaire monolingue.

    Après trois ans d’utilisation, c’est désormais LE support privilégié de cet enseignant pour faire travailler ses élèves, tout en précisant qu’en classes prépa, « il n’y a pas vraiment de manuels » et que le dictionnaire électronique occupe aussi cette fonction.

    Un objet multifonctions

    C’est pour l’outil riche en contenus que Jean-Grégoire a choisi d’utiliser le dictionnaire électronique mais pas seulement. Comme il l’explique, il a bien d’autres fonctions intéressantes :

    « Il y a un moteur de recherche qui est spécifique à l’objet lui-même qui permet des recherches par arborescence, des recherches multi-dictionnaires, des recherches sur le sens du mot mais aussi de l’emploi du mot dans des locutions (…) ».

    Comme l’indique cet enseignant, l’outil permet une recherche à la fois extrêmement fine et large.

    Une invitation à la réflexion et à la collaboration en classe

    Autour de l’objet se crée une émulation de classe, nous explique t-il. Allant au-delà de la traduction, les élèves peuvent trouver, pour un seul mot, plusieurs sources fiables qui se complètent et confronter alors leurs recherches. C’est un bon moyen d’ouvrir des débats de classe, de faire confronter les idées.

    «  L’outil n’est donc plus une roue de secours mais un moteur qui crée une dynamique de classe », conclut Jean-Grégoire. « Il aide à réfléchir ».

    De la collaboration active entre enseignants autour de l’objet numérique

    Les collègues de Jean-Grégoire sont désormais équipés en dictionnaires électroniques pour leurs élèves et, même si les pratiques ne sont pas toutes similaires, chacun ayant sa propre manière de s’approprier l’outil, Jean-Grégoire se réjouit de pouvoir partager son expérience.

    A l’avenir, des expérimentations d’usages vont être faites en commun, entre plusieurs classes, ce qui démontre encore une fois tout l’intérêt de l’apport du numérique.

    « Quand je parle d’explorer cet inconscient collectif, l’arrière plan culturel qui nourrit le langage, c’est pour moi un continent à explorer et on ne peut pas le faire tout seul ; à plusieurs, cela permet à chacun d’apporter sa pierre à l’édifice », confie Jean-Grégoire.

    Côté élèves, le dictionnaire électronique est une évidence !

    Comme le souligne cet enseignant, tout objet numérique qui arrive en classe est accueilli à bras ouvert par les élèves ; pas besoin non plus de notice d’utilisation, « en une heure ils ont compris comment ça fonctionne ».

    Et sur le concept « le prof ne sait pas tout », Jean-Grégoire voit bien qu’en l’espace d’une semaine, ses élèves réalisent des choses que lui-même n’a pas encore découvert ! Et il avoue « humblement », « ils m’apprennent des choses aussi », un échange à double sens particulièrement apprécié.

    Devenir autonomes pour un meilleur apprentissage

    Avec un dictionnaire entre les mains, les élèves sont donc « détenteurs du savoir ». On se demande donc : « mais alors, que vont-ils apprendre ? » C’est bien là tout l’enjeu de Jean-Grégoire et de ses collègues : faire réfléchir les élèves sur ce qu’ils vont faire de ce savoir.

    Leur faire gagner en autonomie, voilà la réponse de notre enseignant.

    Il donne l’exemple des listes de vocabulaire à apprendre. Il a tout simplement exclu cette méthode de son enseignement et, plutôt que de distribuer des listes, il les fait créer aux élèves eux-mêmes.

    « Certains vont proposer une liste de 25 mots et d’autres plus de 100. Peu importe le chiffre exact, ce qui compte c’est que c’est adaptable en fonction du niveau de l’élève, de ce qu’il perçoit du dictionnaire ».

    Et il ajoute « on apprend jamais aussi bien que lorsqu’on a soi-même fixé les limites de ce que l’on doit apprendre ».

    Plus d’infos :

    Voir aussi la sujet : « Le dictionnaire électronique : la machine à rêver », ici

     

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  • Tclass+M, premier laboratoire multimédia 100% tablettes et 100% mobile est paru

    Tclass+M, premier laboratoire multimédia 100% tablettes et 100% mobile est paru

    Tclass+ M intègre la plus grande partie des fonctionnalités d’un laboratoire multimédia classique et offre la possibilité de créer un espace de travail partout puisque la tablette de l’enseignant, paramétrée comme un point d’accès Wi-fi, permet de créer un environnement de travail quel que soit l’endroit ou l’on se trouve.

    Une version d’évaluation de 30 jours est disponible via Google Play et la version complète du module professeur est proposée pour moins de 30 euros (le module élève est entièrement gratuit).

    CAMIF Collectivités propose dès maintenant des ensembles complets de tablettes incluant la solution Tclass+ M.

     Qu’en pense la Recherche ?

    Tclass+ M a été soumis à un test au Laboratoire de Recherche sur le Langage, Maison des Sciences de l’Homme  à Clermont-Ferrand. Un rapport de ces essais est reproduit ci-après avec l’aimable autorisation de cet organisme

    Matériels

    –        Tablettes Google Nexus 7 et Samsung Tab 2 : application « student »

    –        Smart phone Samsung S3 : création et partage de point d’accès Internet par réseau 3G et application « teacher »

    –        OS Android : Jelly Bean

    Interface

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    –        Distribution des icônes autour d’un espace central cohérente et intuitive pour le lancement des fonctions par rapport à un élève ou vers un ou plusieurs groupes.

    –        Les actions disponibles par groupe sont d’une grande lisibilité : elles s’affichent clairement dans la partie haute de l’écran

    –        La création automatique d’un groupe par défaut simplifie le travail de l’enseignant dans le cas d’une utilisation simple de TClass+M ou lorsque celui-ci débute avec l’application

    –        Interface élève claire et dépouillée laissant un maximum d’espace écran pour l’essentiel

    –        Des notifications informent efficacement les participants de tout évènement (envoi de fichier, sortie d’un participant du système etc.)

    Fonctionnalités et fonctionnement

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    –        TClass+M permet à l’enseignant de gérer sa classe mais surtout va très loin dans les notions de partage, de contrôle et de communication.
    Cette application concrétise ces notions dans une démarche résolument pédagogique qui respecte les besoins de l’enseignant en situation de classe réelle dans une approche didactique moderne.

    • On notera par exemple :
      •  la mise à disposition des documents transférés dans un dossier de la tablette élève dans un souci de travail ultérieur en autonomie
      • le contrôle (par boutons de lecture) et le suivi au niveau de la « console» de l’enseignant d’une vidéo diffusée à un groupe
      • l’autorisation de l’enseignant nécessaire pour qu’un élève accède à la fonction « tchat »
      • l’inclusion automatique de l’enseignant parmi les récipiendaires de messages audio ou photos échangés entre élèves

    –        Les activités de type « webquest » sont facilitées par la fonction de diffusion de page web.

    • L’enseignant envoie à un groupe une page web ou une page de liens, par exemple, mais les élèves maîtrisent leurs possibilités de navigation afin d’accomplir les tâches données par l’enseignant.

    –        Pour l’accomplissement d’une tâche pédagogique, le concepteur de TClass+M a pensé à inclure une fonction de prise de vue avec la camera de l’appareil par l’élève ou le professeur. Il est possible, pour l’élève, d’envoyer la photo à l’enseignant ou aux membres du groupe. Le professeur peut également envoyer la photo aux groupes.

    –        Après les cours, Il est  facile de consulter les productions envoyées par les élèves. Ces documents sont automatiquement placés dans un dossier prévu à cet effet sur  son appareil mobile Android et il est donc possible de travailler sur tous ces documents. Cette fonction est également disponible pour l’élève concernant les fichiers reçus du professeur ou des membres de son groupe.

    –        Nous avons aussi apprécié la possibilité de préparer ses documents de cours qu’il pourra charger sur son appareil mobile directement ou par l’intermédiaire d’un service comme Dropbox.

     

    Tclass+ était pourvu, à l’origine d’un Chat, un grand pas en avant est franchi avec l’introduction d’une fonctionnalité très réussie de messagerie oral asynchrone.

    Tclass

     

    Nous avons pu,  avec la plus grande simplicité créer, lire, envoyer, recevoir et stocker des messages audio enregistrés. Cette fonctionnalité ouvre de nouvelles perspectives de travail de la production orale en classe mobile.

     

    Dans les conditions de notre test avec 3 appareils mobiles Android, nous avons été agréablement surpris par le bon déroulement de toutes les fonctionnalités du logiciel. Les limites se trouvent naturellement dans les limites des matériels et de la technologie sans fil mais sinon les seules limites sont celles de l’imagination des enseignants et de leurs élèves !

    Conclusion 

    Les résultats sont bien à la hauteur de nos espérances. Bien sûr, j’ai adoré l’envoi de message audio qui a parfaitement fonctionné.

    Le logiciel a atteint maintenant une maturité certaine aussi bien dans la logique de ses possibilités pédagogiques que dans la complémentarité de ses fonctionnalités.

    On voit là le fruit d’un énorme travail et j’aimerais bien assister à une prise en main dans une situation de classe réelle suivant un scénario pédagogique bien réfléchi !

    Les enseignants  ont maintenant là un superbe outil s’ils veulent vraiment travailler avec des tablettes/smart phones.

    Témoignage de John Fynn, membre associé Laboratoire de Recherche sur le Langage, EA 999, Maison des Sciences de l’Homme à Clermont-Ferrand

     

    Plus d’infos : http://www.crealogic-tn.fr/fr/tclassm.html

  • La classe est-elle plus mobile avec le numérique ?

    La classe est-elle plus mobile avec le numérique ?

     

    Ludovia_T4Introduction par Corinne Martignoni
    Qu’est-ce qui est vraiment mobile ? est-ce que cela met en cause le concept de classe ou cela l’enrichit-il ? quel bilan des expérimentations ?


    Marie-Noëlle Martinez, chercheur de l’Académie de Toulouse
    (expérimentation tablettes au collège d’Albi, classe de 6ème)
    Elle suit une expérimentation de tablettes dans un collège à Albi. Elle note la volonté de faire entrer l’école dans l’ère numérique. Cependant, nous disposons de très peu de retour sur les expérimentations de tablettes qui ont débuté en 2010. Dans l’AC Toulouse, 2 expérimentations. Une troisième a été mise en place de telle sorte que chaque système d’exploitation soit testé (Apple, Android, Microsoft).
    Méthodologie employée : un questionnaire initial a été distribué aux élèves, enseignants et parents pour recueillir les représentations, puis un questionnaire final (bilan). A cela s’ajoute l’observation en classe et l’évaluation des résultats scolaires.

    Perception de l’utilité des tablettes ; 89 à 100% des élèves, enseignants et parents pensent que l’usage des tablettes a une influence positive sur les apprentissages. Peu de différence après 5 mois d’utilisation, néanmoins ce sont les enseignants qui sont les plus sceptiques (89%) au départ et les plus convaincus après 5 mois (100%).

    L’outil est perçu comme un outil facile d’utilisation et donc utile dans le travail.

    Au début, les problèmes techniques sont un frein. Après 3 mois, on note une adaptabilité des enseignants et des élèves. De plus, les enseignants disposent de solutions de rechange en cas de problème technique (préparation de matériel de secours au format papier par exemple).

    Les plus-value sont difficilement mesurables. Néanmoins, 100% des parents souhaitent la poursuite de l’expérience. La motivation est très forte de la part des parents, des enseignants et des élèves.

    Il y a une corrélation entre l’utilité et l’affect: si l’élève aime l’outil, il en verra l’utilité et inversement.

    L’élève est sous influence de l’enseignant: comment influencer l’enseignant dans ses pratiques?  Par la formation ? Il n’a pas été noté de corrélation des parents sur les élèves: si le parent n’aime pas la tablette, l’élève l’aime quand même.

     

    André Delacharlerie de la Délégation de Wallonie intervient à son tour.
    On passe en Wallonie et leur utilisation de la tablette dans une éducation par et au numérique. Compte-rendu en 1ère primaire (CP) par une enseignante qui utilise 12 tablettes android et un projecteur.

    Apprentissage, différenciation et remédiation sont les axes d’utilisation des tablettes. L’avantage spécifique de la tablette, c’est sa mobilité : travail individuel avec ou par pair, puis travail par groupe en emportant à chaque fois sa tablette. Possibilité de l’utiliser en rue comme en classe. Les élèves peuvent expliquer les choses devant la caméra et ainsi, structurer leur pensée.

    La tablette a changé sa manière d’enseigner. Certaines choses ne seraient pas possibles au moyen de papier/crayon. Tablette et mobilité sont des concepts qui se chevauchent.

    Le rendement de travail est meilleur : l’enseignante constate 3 fois plus de travail en classe. L’outil est vite maîtrisé : la tablette est un couteau suisse.

    La tablette est un outil intéressant, mais pas le seul. D’autre part, beaucoup trop de logiciels partent de ce que savent faire les développeurs, mais pas des besoins des enseignants. Les enseignants ont besoin de logiciels ouverts (souples), simples et ergonomiques. L’utilisation du « Cloud » est aussi une demande importante en terme de portabilité (école/domicile/maison).

    20 tablettes, ce sont 20 cerveaux qui fonctionnent. Combien de cerveaux sont mobilisés avec un TNI ?

    Acquisition des apprentissages : il est important de  promouvoir la collaboration entre enseignants. L’enseignant ne doit pas inventer et développer seul les ressources.

    Pour lui, les nouvelles technos fonctionnent si on s’investit beaucoup.

    Intervention de Jean-Loup Burtin, Directeur de la société FORMATICE pour BIC Education,
    «On ne peut pas faire fi de son passé» Quelques jalons de réflexion :

    Quelques interrogations : la tablette pour parler de mobilité et nomadisme ? problématique des ressources ? Pas d’écosystème créé . Quels sont les usages pédagogiques des TICE ? Derrière les disciplines il y a bien de la didactique, quel est l’apport du numérique ?
    Le contexte de l’école et des élèves a changé: comment la pédagogie évolue ?

    Comment les élèves apprennent ? Le numérique outil discriminant selon l’accès au numérique.

    Les Lieux et temps d’apprentissage et d’éducation sont modifiés par le numérique. Il faut prendre en compte ces changements.

    JL Burtin évoque le problème de l’évaluation des usages de l’ENR qui n’a pas été fait.
    On a pas encore défini ce qu’est le numérique éducatif et son apport à l’enseignement.

    On est passé d’un empilement d’ordinateurs  à un empilement de tablettes.

    Le matériel devrait nous servir à réfléchir sur la finalité de leur utilisation en classe.

    Se pose ensuite la question des ressources à mettre à disposition. Dans la mesure où les lieux et les temps d’apprentissage sont modifiés par le numérique, l’organisation spatiale de la classe serait à repenser ainsi que les modalités d’apprentissage avec le numérique.

    Avantages :

    • travail scolaire bonifié : gain de temps et meilleur répartition du travail. On note aussi un accès accru à l’information actuelle (à jour)
    • les facteurs psycho-sociaux de la réussite scolaire : si la motivation est une tarte à la crème sans y ajouter l’intérêt de l’apprentissage. L’attention est néanmoins améliorée
    • Interactions entre les acteurs (profs, parent, élève)
    • Equité et ouverture sur le monde

    L’école est plus sur la mobiquité (un usage sédentaire d’outils mobiles) que sur la mobilité.

     

    2ème temps de la table ronde  Retour d’expérimentation tablettes tactiles

    Michèle Monteils, chef projet tablettes à la DGESCO
    La tablette s’inscrit dans le prolongement des expériences faites avec les ordinateurs portables. Des témoignages d’usages à retrouver sur Eduscol : usages très variés selon les académies. Les expérimentations de tablettes ont lieu plus massivement dans les collèges.

    15000 tablettes sont actuellement en expérimentation en France dans 119 écoles, 174 collèges et 42 lycées.

    Avoir une tablette sous la main représente un changement notable dans la présence du numérique en classe, car elle est vraiment sous la main et devient un outil parmi d’autres sur la table de l’élève.
    Dans de nombreuses disciplines, elle a un impact positif dans les apprentissages, mais toutes les disciplines ne sont pas égales en cette matière. La possibilité de faire des photos ou des vidéos est notamment mise en avant, notamment dans le contexte d’une sortie de classe.
    Une réserve est émise par Michèle Monteils sur l’utilisation et la plus-value de la tablette en mathématiques.

    L’aspect couteau suisse de la tablette est à nouveau mis en avant. Par contre, Michèle Monteils observe peu d’innovations des pratiques via la tablette. [Remarque perso : mais les expérimentations n’ont que 3 ans… stade normal de l’introduction d’un nouvel outil, on sait que l’enseignant adapte d’abord l’outil à ses pratiques habituelles avant de, peut-être, modifier ses pratiques]

    Quelles perspectives?
    Pour Michèle Monteils, la tablette mobile va l’emporter à l’école sur la tablette personnelle. Volonté de contraindre à l’activité des élèves au travers de dispositifs techniques permettant à l’enseignant de garder la maîtrise de l’accès aux applications et la connexion à internet. L’avenir est-il à la tablette hybride permettant d’être à la fois ordinateur et tablette ou à des tablettes dédiées (et donc fermées) – dans ce dernier cas pour le primaire.

    Elle dresse quelques constats sur des retours d’expériences :

    • rapidité de mise en œuvre  / autonomie / légèreté / simplicité d’utilisation / mobilité
    • Peu de mobilité hors de la classe : frilosité à sortir de la classe.
    • Modification des usages des tice en classe : outil parmi d’autres sur la table. Bonne séance quand l’enseignant suscite le désir de savoir, d’apprendre.
    • Impact positif sur les apprentissages de nombreuses disciplines : plus-value pour les langues / mobilité en cours d’EPS, modification des stratégies d’apprentissages quand il y a sortie / réserve sur l’usage en maths.
    • Alternance travail individuel/ collectif : tablette et tableau se complètent
    • Apparente simplicité : à nuancer
    • Contraintes techniques : nécessitent des compétences que ne maîtrisent pas tous les enseignants
    • Évolution rapide, offre qui se diversifie

     

    Jean-Paul Moiraud intervient à son tour
    Mobilité des corps ou des espaces? Inconstance et instabilité forment la définition première de la mobilité.

    La mobilité est souvent donnée comme égale à tablette. Or, il n’en est rien. Les ENT sont aussi un moyen d’être mobiles et sans tablette. Par ailleurs, la mobilité à l’école n’a pas attendu le numérique. Jean-Paul Moiraud rappelle que, dans les années 60, la mobilité des objets existait déjà en classe : ainsi en était-il des émissions de radio scolaire qui apportaient l’éducation musicale dans la classe. (cf entretiens de Jean Valérien). «On réinvente  ce qui existe déjà».

    Mobilité des espaces: Exemple des « maternages par skype » des nounous  philippines qui sont mamans à distance. Les espaces virtuels permettent la mobilité…
    La mobiquité  : on peut être mobile sans bouger…

    Ludovia_T4bis

  • Comment l’usage pédagogique de la tablette numérique renforce-t-il les compétences des élèves ?

    Comment l’usage pédagogique de la tablette numérique renforce-t-il les compétences des élèves ?

    Ludovia_AtelierAlbiwindows8
    À l’heure où la société se fait envahir par le numérique, je m’interroge sur la place qu’il doit, ou devrait occuper dans l’enseignement. Le B2i, qui avait fait son apparition dans un B.O en 2001, puis l’apparition du socle commun de compétences en 2005, impulsaient déjà cette nouvelle orientation. Récemment, M. Vincent Peillon, Ministre de l’éducation nationale, a clairement affiché sa volonté de « faire entrer l’école dans l’ère du numérique ».

    On comprend parfaitement qu’une fracture numérique entre l’École et la société doit être évitée : l’École doit s’adapter et évoluer dans ce sens. D’ailleurs, il existe de fortes attentes de la part des enseignants, des élèves, et même des parents, en matière de numérique interactif. Il est clair que les avantages de certains outils sont indéniables : ils permettent d’améliorer l’efficacité des enseignements, de mieux les personnaliser et l’interactivité des cours est une source supplémentaire de motivation pour les élèves.

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée

    L’académie de Toulouse a mis en place en 2011/2012 deux expérimentations d’utilisation de tablettes numériques dans deux le second degré : une avec des tablettes sous Android et une autre avec des tablettes Apple, des Ipad2. Pour compléter ces expérimentations, elle a donc lancé pour l’année en cours, une troisième expérimentation sous Windows 8 afin d’avoir une vision globale de l’ensemble (IOS, Android et Windows 8) et d’identifier les possibilités et les limites des trois principaux systèmes dans l’enseignement.

    Plusieurs expérimentations sont en cours sur les tablettes dans toute la France mais aussi outre-Atlantique. Il s’agit d’un outil multimédia nomade qui offre une multitude de possibilités. Sa facilité de prise en main et ses nombreuses fonctionnalités réduisent les freins technologiques que l’on pourrait rencontrer lors de son utilisation. Le côté tactile permet de prolonger le geste jusqu’à l’écran ce qui réduit la distance humain/machine. Les élèves peuvent l’utiliser à l’extérieur et ainsi enrichir leurs productions à l’aide de photos, vidéos, podcasts…

    Relation avec le thème de l’édition 

    Imaginaires du numérique, session V mobilité et nomadisme : l’utilisation des tablettes en situation pédagogique offre de nombreux avantages par rapport à l’utilisation d’un ordinateur. La mobilité et la facilité d’utilisation de la tablette, son autonomie, en font un outil mieux adapté à la classe, que ce soit dans l’enceinte du lycée, du collège, de l’école, sur le terrain lors de sorties pédagogiques ou encore à la maison pour le travail personnel.
    Synthèse et apport du retour d’expérience en classe 

    Toutes les personnes concernées par cette expérimentation tablettes sont en grande majorité satisfaites ou très satisfaites de cet outil (élèves, parents et professeurs).

    Du point de vue des élèves, ces pratiques n’engendrent  pratiquement que des retours positifs. Ils sont entourés depuis leur naissance par le numérique et ces changements de supports et de modes d’apprentissage, ne semblent pas les effrayer, au  contraire. Les parents sont confiants et considèrent la tablette comme un outil moderne qui offre les moyens d’apprendre différemment avec son temps.

    Du point de vue des enseignants, l’utilisation de ces nouveaux outils remet en question tout ou partie de leur manière d’enseigner. Ils sont tout de même une grande majorité à penser que l’usage des tablettes a une influence positive sur les apprentissages. Mais, lorsque l’on constate que plus les enseignants se sentent à l’aise avec cet outil, plus les élèves apprécient l’usage en classe, il semble primordial de ne pas négliger la formation et l’accompagnement des enseignants.

    Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici

  • Des ardoises numériques pour un travail de différenciation au service des apprentissages fondamentaux en cycle 3

    Des ardoises numériques pour un travail de différenciation au service des apprentissages fondamentaux en cycle 3

    Dans le cadre de l’expérimentation nationale menée avec la société BIC® Education, une solution mobile de 30 ardoises numériques a été mise à la disposition des enseignants de l’école Paquier d’Aupré à Saint Apollinaire, d’avril 2012 à juillet 2013.

    La première année, la solution a été expérimentée par 3 enseignants de CP, CM1 et CM2 et la seconde année par des enseignants de CE1, CE2 et CM2.  Monsieur Dejean a accompagné durant tous ces mois l’équipe pédagogique, il a formé les enseignantes ce qui leur a permis d’avoir une approche différente de leurs pratiques pédagogiques.

    Présentation de la technologie et des différents modules

    Les apports d’un outil numérique ouvert, au service des apprentissages fondamentaux, et à la personnalisation des parcours de l’élève dans les différentes compétences du socle commun permet à ce dernier de progresser à son rythme en renforçant son implication, sa motivation et en modifiant son rapport à l’erreur. Cette  solution dédiée à l’éducation est compatible avec les TNI.

    Développement d’une séance pédagogique autour de la maîtrise de la langue en Cycle 3

    Comment utiliser plusieurs modules pour travailler  un même objectif pédagogique en réalisant une pédagogie différenciée.

    Manipulation de l’outil, création de supports et utilisations des ardoises dans des domaines, comme : Le vocabulaire, l’orthographe, la conjugaison… Où les exercices de manipulations consistent souvent à associer, faire correspondre, compléter… Les modules « Ecriture », « Etiquettes », « Texte à trous », « Importation de doc », « QCM », sont pertinents et faciles à mettre en œuvre. En ce qui concerne la différenciation et les groupes de besoin : il est possible de jouer sur les curseurs « difficulté » et « quantité ». L’un ou l’autre, mais aussi les deux cumulés. On peut également transposer l’exercice dans un autre module qui permet plus ou moins d’étayage.

    Modification des pratiques pédagogiques :

    Monsieur Dejean nous explique que ces nouveaux outils, dont le TNI fait partie, génèrent forcément une approche différente de la pratique pédagogique. Par les possibilités supplémentaires qu’ils impliquent, on peut aller plus loin dans tout ce qui nécessite des manipulations, des essais et leur validation, des entraînements, des échanges et confrontation de point de vue. Ce qui replace d’autant l’élève comme acteur de ses apprentissages.

    La différenciation facilitée permet aussi la personnalisation des parcours d’apprentissages qui répond ainsi aux besoins de tous les élèves.

    Synthèse du retour d’expérience :

    Les aspects différenciation, gestion des groupes d’élèves, visualisation/intervention sur une ardoise depuis le TNI sont très positifs. L’aspect aisé de la gestion des ardoises et des groupes d’élèves est séduisant. Le module Internet qui permet la navigation contrôlée peut permettre des activités qui répondent au domaine n°4 du B2i. Enfin, l’arrivée des clés USB depuis quelques semaines, permet de préparer chez eux des activités pédagogiques.

     

    Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici

     

     

     

  • Mobilité et nomadisme : atelier de fabrication de cours pour une utilisation sur tablette tactile

    Mobilité et nomadisme : atelier de fabrication de cours pour une utilisation sur tablette tactile

    Ludovia_AtelierAlbiwindows8
    Leur collège a été choisi par le Ministère de l’Education Nationale pour être l’un des 20 sites pilote « Collèges Connectés » à la rentrée scolaire 2013. Déjà relié au très haut débit, et engagé dans des expérimentations pédagogiques innovantes, l’établissement devient, en tant que « collège connecté », un véritable laboratoire du numérique.

    Ainsi, depuis janvier 2013, les élèves d’une des classes de sixième utilisent une tablette numérique.

    Les tablettes, mises à disposition des élèves, sont proposées avec un clavier qui permet aux jeunes de travailler soit en mode tablette soit en mode PC. Le système d’exploitation est windows 8. Les principaux logiciels utilisés sont des logiciels de prises/de lecture de son, le traitement de texte, les compléments des livres numériques, les applications permettant d’écrire sur un pdf, … ; Le choix des outils pédagogiques est très ouvert par le fait du choix du système d’exploitation.

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    En mathématiques, M Frédéric Jourdan a eu la possibilité de fabriquer ses cours à l’aide du livre numérique, de déposer et ensuite de récupérer par le biais de l’ENT des travaux d’observation de géométrie dynamique, par exemple.

    Les nombreux exerciseurs en ligne facilitent la pédagogie différenciée, notamment pour les élèves en difficulté, favorise l’autonomie, et permettent d’aller plus loin, pour les meilleurs.

    Mme Corinne Pierre, l’enseignante d’anglais de la classe, a demandé à ses élèves de s’enregistrer (pour parler de la météo, pour laisser un message téléphonique et donner un rendez-vous, etc),

    Elle a souvent utilisé des documents vidéos fournis par le manuel numérique de la classe ou  mis en ligne, avec grille de travail ou questionnaire, afin de développer la compréhension des élèves. Après un travail sur la météo et quelques pays européens, elle a filmé ses élèves présentant un bulletin météorologique.

    Les livres numériques (digital books) mis en ligne par des collègues sont largement utilisés par la classe pour réviser le vocabulaire, ainsi que les sites de dictionnaire et text-to-speech.

    Relation avec le thème de l’édition :

    Finalement, la tablette constitue l’essentiel du cartable de l’élève. Il y trouve l’ensemble de ses exercices, tous faits à l’aide de la tablette. L’ENT joue un rôle de tampon pour, entre autres, y déposer et récupérer des ressources, profiter du cahier de texte. Perdure un classeur où sont consignées les leçons, afin de permettre à l’élève de se les approprier en les écrivant « à la main » et encore et toujours de travailler l’écriture.

    Synthèse et apport du retour d’expérience en classe :

    Cet outil, véritable couteau suisse de technologies, permet aux enseignants d’enrichir et libérer leur pédagogie, et d’accéder à une plus grande diversité de ressources. Et même si l’expérimentation n’est pas terminée (ces élèves retrouveront leur tablette en cinquième), les professeurs de la classe s’accordent pour dire que la tablette accroît la participation des élèves, stimule leur motivation, et développe leur autonomie. Grâce à cet outil, professeurs et élèves ont pu travailler avec des manuels numériques intégrés, profiter pleinement de l’ENT, et ouvrir le collège vers l’extérieur.

     

    Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici