Catégorie : technologies éducatives

  • Quatre situations d’apprentissage conjuguées avec les nouvelles technologies

    Quatre situations d’apprentissage conjuguées avec les nouvelles technologies

    Patricia Dutertre, enseignante en maternelle, utilise TNI et tablettes et nous parle de comment « individualiser un travail qui a été au départ collectif avec le TNI ».

    Alexandra Vinon, enseignante à l’école primaire, utilise aussi le TNI et les tablettes ; elle nous donne son sentiment sur leur complémentarité, « le TNI propose quand même un travail en frontal, même s’il y a une certaine interactivité ; pour le travail différenciée, ce sont les tablettes qui vont prendre le relais« .

    Christophe Coadic, enseignant au collège en SVT « ne conçoit pas partir dans un établissement où il n’y aurait pas de TNI » et au lycée, on expérimente la visioconférence pour discuter avec des classes en Alsace.

  • Faire la classe en CM2 avec des ardoises numériques : témoignage d’enseignant

    Faire la classe en CM2 avec des ardoises numériques : témoignage d’enseignant

    A la question « comment utilisez-vous les ardoises BIC en classe ? », Catherine Le Quellenec répond très simplement, « c’est pas compliqué, les élèves arrivent dans la classe, récupèrent chacun une ardoise dans le chariot ; ensuite, je connecte mon ordinateur au TNI  et j’envoie, sur les ardoises, les travaux que j’ai préparés en amont à différents groupes d’élèves ; puis ils travaillent en autonomie, chacun à leur rythme ».

    Apparemment, rien d’extraordinaire que d’utiliser ces nouveaux matériels en classe, si ce n’est un déroulé normal avec une préparation de séance en amont et une distribution des travaux en classe.

    Néanmoins, en analysant la déclaration de Catherine, plusieurs éléments ressortent et mettent en évidence les « plus » pédagogiques qu’apporte la solution.

    Avec la BIC Tab, pas de perte de temps

    Les élèves entrent dans la classe et récupèrent une ardoise sur le chariot. Une fois allumée, ils attendent que les informations arrivent à l’écran.

    « Ce n’est pas long mais il faut patienter quelques instants ; ça aussi, c’est une bonne chose, ça leur apprend la patience », souligne Catherine.

    La veille, l’enseignante à préparer le travail pour chacun qu’elle va dispatcher en fonction des groupes qu’elle a définis. C’est aussi ça l’intérêt de l’outil, la possibilité d’une pédagogie différenciée.

    La possibilité d’un travail personnalisé par pédagogie différenciée

    Cette fonctionnalité intéresse particulièrement Catherine ; c’est également un atout indéniable pour les financeurs que sont les communes, comme nous l’avons vu dans notre précédent article « L’ardoise BIC, une démarche d’innovation partagée avec les acteurs » où M. Moingt, Maire adjoint de Clichy-la-Garenne, en charge de l’éducation, des centres de vacances et de loisirs et en charge de la communication, déclarait

    «  les outils numériques peuvent servir l’école en apportant des solutions pour une pédagogie différenciée et c’est ce qui a retenu mon attention sur la BIC Tab ».

    Cela répond également aux exigences du Ministre Vincent Peillon qui déclarait « l’école primaire est notre première priorité. Les débuts de la scolarité sont essentiels pour la réussite de tous les élèves. Les difficultés doivent être repérées dès les premières années d’apprentissage ».

    Avec la BIC Tab, l’enseignant peut adapter la présentation des activités aux besoins spécifiques d’un ou plusieurs élèves. Le caractère interactif multimédia de certaines activités ouvre sur des modes de perception qui peuvent aider à contourner le handicap.

    « Je prépare ma séance par groupe d’élèves ; ensuite, chaque élève clique sur son prénom sur sa tablette pour récupérer le travail  (…) Ils travaillent ensuite par groupe ou en autonomie et la correction se fait tous ensemble sur le TNI (…) L’interactivité avec le TNI est quelque chose de très important ».

    Une interactivité évidente entre les ardoises et le TNI

     Catherine est bien consciente de la chance qu’elle a d’avoir dans sa classe à la fois un TNI et maintenant des tablettes numériques ; et elle utilise la complémentarité entre ces 2 outils à 100% !

    « Avant d’envoyer le travail sur les ardoises, je veux faire lire l’énoncé du problème à toute la classe, j’envoie donc mon document de mon ordinateur sur le TNI ».

    Catherine explique qu’elle peut passer du travail individuel sur tablette à un travail collectif sur TNI, si elle se rend compte que certains élèves sont en difficultés, par exemple.

    Elle peut alors stopper les ardoises depuis son ordinateur ou depuis son ardoise, de manière à ce que les élèves se concentrent sur les explications qu’elle peut donner oralement, sur le TNI ou sur le tableau noir !

    « Je peux à tout moment faire un aparté et travailler au tableau noir sur la technique opératoire de résolution du problème (…) et on est pas dans le tout numérique », ajoute t-elle.

    « C’est un plus pédagogique de pouvoir agir directement sur les tablettes ou sur le TNI ».

    Côté pédagogique justement, Catherine se réjouit également de pouvoir accéder aux procédures des élèves. En effet, la solution prévoit du déroulé du travail de chacun.

    L’analyse des procédures d’apprentissage des élèves

    « Je peux voir, presque en temps réel, toutes les procédures que les enfants utilisent quand ils font une recherche, ce qui permet, quand j’analyse le soir les procédures, de voir quels enfants ont atteint une certaine procédure, experte ou de débutant et d’être capable de former mes groupes en fonction de cela ».

    Auparavant, avec le cahier, Catherine pouvait juste voir ce que l’élève avait écrit mais n’avait pas autant d’informations sur le cheminement de sa réflexion.

    A chaque moment clé du travail des élèves, une copie d’écran est prise automatiquement par l’ardoise BIC Tab. C’est l’ensemble des captures que pourra ensuite consulter l’enseignant et être réinvesti pour devenir le point de départ d’un prochain support pédagogique.

    « Visionner 28 procédures d’élèves pour comprendre leur démarche, c’est, pour moi, ce qu’il y a de plus intéressant dans la solution », ajoute Catherine.

    Elle avoue que le travail de préparation en amont lui prend beaucoup de temps et demande une gestion de classe évidente et l’instauration d’une certaine discipline.

    « Mais une fois que tout cela est bien ficelé, ce qu’on perd d’un côté on le gagne facilement de l’autre ».

    A la rentrée prochaine, il est prévu une mutualisation des supports et des préparations de séances qui sera possible sur la plateforme de la communauté, ce qui permettra, peut-être, un gain de temps.

    Pour cette enseignante « convertie », aucun retour en arrière n’est possible.

    Pour elle, les « anciens » devraient même éduquer les nouveaux profs à ces pratiques : « A nous, anciens, d’expliquer aux jeunes qui entrent dans notre profession, que c’est tout à fait possible et qu’il ne faut pas avoir peur de ce genre d’outils », pour conclure sur «  je pense que l’on ne peut pas faire l’économie du numérique maintenant dans les classes, ça ne peut être que du bénéfice, on ne risque pas grand chose ».

     Plus d’infos sur l’expérimentation BIC Education :
    L’expérimentation BIC Education comprenant les ardoises numériques et le logiciel BIC Connect a été déployée sur le territoire national dans sept communes volontaires. A voir aussi ici

  • As tu fait tes devoirs numériques ?

    As tu fait tes devoirs numériques ?

    Une première version de cet article a été soumise à ceux qui nous avaient laissé leurs coordonnées, il est donc enrichi de leurs compléments, précisions, modifications…

    Qui a répondu ?
    Les réponses proviennent d’élèves et de parents d’élèves allant de la moyenne section à l’université avec une majorité de CM2 et de collégiens. Pour certains nous avons les réponses d’un parent et les réponses d’un ou plusieurs enfants. Le questionnaire ayant été diffusé via les réseaux sociaux, les répondants sont très probablement des usagers plutôt à l’aise sur Internet.

    Une utilisation massive confirmée
    86 % des répondants disent utiliser le numérique dans un but scolaire au moins une fois par semaine et pour 33 % tous les jours voire plusieurs fois par jour.
    Cet usage est parfois restreint par les parents, Adrien,  élève de CM2 n’hésite pas à profiter de l’occasion du remplissage du questionnaire pour se plaindre que sa mère ne le laisse pas assez y aller !

     

    Faire des recherches mais aussi échanger
    L’utilisation la plus importante est “faire des recherches” mais on a aussi beaucoup d’échanges ; autant avec les camarades qu’avec les enseignants ! À vérifier mais il est probable que cela concerne seulement certains enseignants qui échangent par ce biais. Aurélie, regrette par exemple que les enseignants du collège de sa fille ne donnent pas leur adresse mail pour communiquer notamment quand un problème d’accès à un exercice à faire se pose. Elle se demande s’ils ont peur de quelque chose, d’être “envahis” peut-être, mais trouve cela dommage.

    Concernant les recherches, Christian Ducass évoque l’utilisation pour sa fille en CM2 du dictionnaire sur tablette qu’il juge plus pratique pour rechercher des définitions.
    Pour les échanges un élève de seconde évoque ceux avec les correspondants en Angleterre qui permettent à la fois de travailler l’expression dans une langue étrangère mais aussi de découvrir une classe dans un autre pays.

    Se sentir moins seul
    S’assurer que l’on a compris ce qu’il faut faire, savoir où trouver ce dont on a besoin mais aussi travailler en groupe, s’entraîner et faire des révisions, le numérique semble aider à se sentir moins seul et démuni face au travail demandé.

    Pas indispensable ?
    Malgré l’usage massif reconnu par nos répondants, 41% d’entre eux pensent qu’ils pourraient se passer du numérique pour le travail scolaire ! C’est l’avis de 7 élèves sur les 15 qui ont répondu et de 5 parents sur 20. En même temps, comme la majorité du travail scolaire effectué en classe se fait quasiment sans recours au numérique, c’est logique de ne pas forcément le juger indispensable. Autre possibilité, ne pas avoir recours au numérique, peut aussi paraître parfois plus simple.

    Article complet sur http://ecolededemain.wordpress.com/2013/02/26/as-tu-fait-tes-devoirs-numeriques/

  • L’ardoise BIC, une démarche d’innovation partagée avec les acteurs

    L’ardoise BIC, une démarche d’innovation partagée avec les acteurs

    « Je crois que BIC a démarré cette expérience en même temps que nous, les enseignants donc nous avons tous débuté ensemble ».

    Cette phrase de Catherine Le Quellenec, enseignante à l’école Pasteur B de Clichy-la-Garenne résume bien l’état d’esprit dans lequel ce projet d’ardoises numériques a vu le jour.

    Soutenu par le Ministère de l’éducation nationale et en accord avec les communes impliquées, il est actuellement au stade d’expérimentation dans sept écoles représentatives de la diversité territoriale française (centre ville, périphéries et zones rurales) et concerne environ 400 élèves.

    L’objectif de cette expérimentation, une des plus importantes lancée dans le premier degré, est de récolter les avis de la communauté enseignante et des élèves, dans le but d’atteindre un produit qui réponde parfaitement aux besoins de la classe.

    « En interrogeant les enseignants lors de réunions régulières, nous souhaitions pouvoir valider les choix que nous avions fait pour notre ardoise et confronter le produit dès le début », explique Mathias Mattiuzzo, directeur du Développement chez BIC Education.

    Le choix de la simplicité, le maître mot de l’ardoise BIC

    Un des arguments principaux mis en avant par BIC, à savoir la simplicité, a remporté un vif succès auprès des enseignants.
    « Si j’ai une seule phrase à retenir de nos échanges avec les équipes enseignantes, c’est : c’est tellement simple qu’on l’utilise », souligne Mathias Mattiuzzo.

    Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance face à un public « exigeant » qui, dès le début, a annoncé la couleur, « on a peu de temps donc si ça ne marche pas, on laisse tomber », rapporte Mathias des premières réactions recueillies.

    Une simplicité que confirme Catherine Le Quellenec ; elle avoue ne pas avoir eu « peur » d’utiliser le numérique, qui pour elle « est un passage obligé pour l’enseignement d’aujourd’hui » et elle ajoute que les échanges sur l’utilisation de l’ardoise BIC lui ont même été bénéfiques pour son enseignement.

    « Le travail en collaboration avec BIC m’a permis de remettre en question ma pratique pédagogique ; au bout de 20 ans, on peut tout à fait se laisser un peu aller ; avec l’arrivée de l’ardoise dans ma classe, je me suis replongée dans les programmes, j’ai repensé ma pédagogie car l’apparition d’un outil numérique apporte un autre rapport à la classe », affirme t-elle.

    Un matériel pensé pour l’enseignant

    Plusieurs points de détail sont venus aux oreilles des équipes de BIC éducation, comme par exemple un problème de fil, l’autonomie des tablettes ou un stylet qui s’use trop vite !

    La R&D de BIC éducation a fait en sorte que les tablettes se rechargent très rapidement pendant une durée calibrée sur la pause déjeuner, soit environ deux heures, ce qui éloigne toute possibilité de stress à l’enseignant de ce côté-là.

    Concernant les fils, il est apparu qu’il n’y avait pas d’emplacement pour les ranger sur le chariot où sont entreposées les tablettes et les prises se trouvant au dos du chariot, risquaient d’être endommagées par le frottement lors du déplacement des appareils.

    « Pour répondre à cette demande, les prises ont été positionnées sur le côté et le fil peut désormais s’entourer autour de la poignée qui permet de guider le chariot », comme nous le décrit Mathias.

    Au bout de quelques semaines, les enseignants ont fait remonter que le stylet s’usait très rapidement. Aujourd’hui, il est fabriqué avec un plastique plus dur, utilisé dans l’aéronautique, pour faire face à cette usure précoce.

    Au travers de ces exemples, on peut constater que les expérimentations ne sont pas vaines et surtout permettent d’obtenir, à termes, un produit qui réponde à des problématiques concrètes et quotidiennes des enseignants.

    Mathias tient à souligner que l’appropriation de l’ardoise est très différente d’un enseignant à l’autre car le produit a été pensé pour que l’enseignant adapte sa pédagogie, voir la fasse évoluer. « On a vu émerger de nouvelles pratiques dans des matières qui sont pourtant très classiques », ajoute t-il.

    Le produit BIC éducation a été également pensé pour les élèves, qui ne manquent pas non plus, d’émettre des critiques ou suggestions, comme le souligne Catherine Le Quellenec, « les élèves demandent aussi des améliorations comme : pourquoi on peut pas avoir cette couleur ? Pourquoi on peut pas écrire comme ça (…) ? Finalement, je crois qu’ils ont aussi fait avancé le projet ».

    Une ardoise pensée pour des élèves de primaire

    Plusieurs fonctionnalités sur le produit ont été réfléchies pour correspondre aux habitudes d’un élève de primaire et qu’il lui soit confortable, sans le perturber dans sa progression en classe.

    Cela se concrétise par le degré de luminosité au démarrage de la tablette, calé à 40%, « pour éviter la fatigue oculaire des élèves » ; ou encore la possibilité de pouvoir écrire « normalement », comme sur une feuille de papier, en positionnant sa main sur la tablette pendant que l’autre main écrit.
    Pour des âges où l’apprentissage de l’écriture est un incontournable, ce détail n’en presque pas un !

    « On s’est rendu compte qu’on ne pouvait pas demander aux élèves de changer de façon d’écrire entre le papier et un support numérique, c’est pourquoi l’ardoise a des bords profilées de façon à ne pas avoir de cassure au niveau du poignet (…) Un élève qui va écrire sur une BIC Tab ne verra pas la différence avec une écriture sur papier », explique Mathias.

    Un outil numérique qui doit aussi répondre aux exigences des collectivités locales

    L’éducation nationale, qui est une des parties la plus concernée par l’arrivée d’un nouveau produit dans la classe, a aidé à l’élaboration et à l’amélioration de l’ardoise BIC.
    Les collectivités locales, qui, rappelons-le, sont les financeurs de l’école, sont elles aussi rentrées dans la boucle.

    Béatrice Daveney, insiste sur le caractère robuste de l’ardoise, qui va permettre aux communes d’investir dans une solution pérenne qui dure dans le temps.

    Pour M. Moingt, Maire adjoint de Clichy-la-Garenne, en charge de l’éducation, des centres de vacances et de loisirs et en charge de la communication, les outils numériques peuvent servir l’école en apportant des solutions pour une pédagogie différenciée et c’est ce qui a retenu son attention sur la BIC Tab.

    « Ce qui est très intéressant avec les tablettes BIC, c’est que l’enseignant peut faire un travail personnalisé avec chaque élève et pour moi c’est le vrai « plus » de cet outil ».

    Face à des problématiques financières, il avoue ne pas pouvoir équiper toutes les classes de sa commune avec tel ou tel matériel ; d’un autre côté, étant conscient des enjeux du numérique à l’école, Il a tenu une réflexion commune avec l’inspectrice d’académie pour investir dans des outils mutualisables.

    « Nous avons divisé les écoles en cinq secteurs et l’idée, par exemple, est d’avoir une solution pour chaque secteur ; à charge ensuite à l’éducation nationale d’en gérer le planning d’utilisation par les enseignants ».

    Dans ce projet d’ardoise numérique, tous les acteurs ont été concertés, pour apporter un vrai produit d’éducation qui corresponde aux besoins des enseignants et des élèves tout en tentant de prendre en compte les contraintes liées aux collectivités locales.

    Plus d’infos sur l’expérimentation BIC Education :
    L’expérimentation BIC Education comprenant les ardoises numériques et le logiciel BIC Connect a été déployée sur le territoire national dans sept communes volontaires. A voir aussi ici

  • Tablette numérique et ENT, enfin le cartable numérique?

    Tablette numérique et ENT, enfin le cartable numérique?

    André Marcant, Conseiller TICE de l’académie de Nice et Hugues Laffez, enseignant et animateur à la mission TICE de l’académie apportent leurs arguments sur cette question, ayant actuellement plusieurs expérimentations autour de différents usages de tablettes dans l’académie.

    Dans leurs projets, les tablettes sont mises à disposition des enseignants et des élèves pour toute la durée de l’année scolaire, pour un usage en classe et à la maison.

    Pour Hugues Laffez, la tablette répond dans un sens à cette question de cartable numérique puisqu’elle offre un écran par élève, que ce soit à la maison ou en classe.
    Rapide d’utilisation, elle permet de se connecter facilement à des réseaux, accéder à des ressources, « de manière plus ou moins simple selon les marques et les systèmes d’exploitation », précise t-il.
    Enfin, elle permet de valoriser et de conserver les productions d’élèves.

    Productions d’élève et  ENT

    La tablette et un outil de production et de consultation. André Marcant donne  l’exemple en SVT ;  l’élève peut photographier des expériences et compléter avec un commentaire sur des mesures effectuées ; ainsi on recueille des infos très confrontées qui sont légitimes à stocker ou à faire remonter dans l’ENT.

    L’ENT est tout à fait approprié dans cet exemple pour accueillir ce type de données, mais les tablettes ne sont pas encore toutes adaptées au réseau sécurisé qui gère l’ENT.
    On passe par de la DropBox ou du WebDAV pour passer par des solutions intermédiaires.

    « La tablette est un outil personnel mobile de consultation de l’ENT, alors que l’ENT est un outil collectif et collaboratif notamment pour leur réutilisation dans le temps ou par d’autres enseignants », ajoute André Marcant.

    Avec cette remarque, André Marcant tient à souligner que la fusion n’est pas encore totale entre la tablette et l’ENT ; la fonctionnalité la plus contraignante étant le besoin de liaison entre l’ENT et la tablette et les difficultés sont les mêmes sur iPad ou sous Android.

    L’ENT est-il prévu pour la tablette ?

    « Aujourd’hui, l’ENT est prévu pour être utilisé via une interface web, dans un navigateur, sur un ordinateur avec un clavier physique et une souris ;  il y a, sur tablette, des petits soucis comme par exemple la lecture de documents sous flash ou Java qui ne sont pas bien supportés par des outils mobiles comme les tablettes », précise Hugues Laffez.

    Pour certaines parties d’usage de l’ENT, ce constat est problématique.

    Développer des applications ou « widgets » sur le bureau d’une tablette « sur lesquels on pourrait avoir, comme un flux RSS, les informations de l’établissement, l’agenda de l’établissement, l’accès aux documents de manière transparente comme on a aujourd’hui l’accès à l’Evernote ou du Dropbox », serait une possibilité que propose Hugues Laffez en réponse à ces difficultés.

    Aujourd’hui, nous pensons : quelle tablette serait idéale pour devenir le cartable du futur ?
    Quelques soucis restent encore à régler et nous venons d’en avoir un aperçu via le retour d’expériences de l’académie de Nice.
    Dans les conversations, il est aussi question des appareils que les élèves possèdent déjà à titre personnel et du BYOD comme l’enjeu technologique de demain…?
    Faut-il réfléchir dans cette voie également et faire en sorte que l’ENT fonctionne aussi avec ces appareils, toutes disparités confondues ?

    Interview réalisée lors des NetJournées d’ITOP éducation

  • Apprendre à utiliser le numérique en classe : une formation suffit-elle ?

    Apprendre à utiliser le numérique en classe : une formation suffit-elle ?

    Pour atteindre cet objectif, il semblerait qu’ils aient plusieurs étapes à franchir, avec, comme ingrédient principal de la recette, beaucoup d’investissement personnel.

    Les premiers pas, la découverte

    Avant de se lancer dans l’aventure, l’idéal serait d’assister à plusieurs cours de collègues utilisant déjà le numérique.
    C’est en tout cas ce que conseille Bernard Chabrerie, enseignant en mathématiques, pour que le professeur débutant se rende compte par lui-même des apports du numérique.

    « Il va s’apercevoir qu’il y a une convivialité, une efficacité et une richesse du cours qu’il va pouvoir développer grâce au numérique et seulement après, l’enseignant peut aller voir un formateur ou un autre professeur pour se lancer dans un processus de formation ».

    Suivre une formation spécifique à un outil numérique

    L’intérêt que portent les enseignants pour une demi-journée de formation est certain, car ils avouent découvrir à chaque fois de nouvelles fonctionnalités, « des trucs et astuces » qui leur permettent d’être plus à l’aise devant leurs élèves.
    « Tout ce qui est interactif permet de mieux capter leur attention », souligne Nicolas Giudicelli, enseignant en mathématiques.
    et Panpan Chen, enseignante en chinois poursuit « dès qu’on ajoute des petites étoiles, des smileys ou autres gadgets, ils adorent ».

    Pour Bernard, L’idéal serait d’avoir une session par trimestre, soit sur des outils généralistes, soit par matière pour aborder spécifiquement tel ou tel aspect pédagogique.

    Pourtant, ce type de sessions de formation ne constitue pour eux qu’une base de départ pour la maîtrise du TNI ; « après, il faut pratiquer tous les jours, sinon on oublie tout », nous confient-ils.

    De l’autoformation en continu 

    L’obstacle majeur à leur perfectionnement est le manque de temps.  « Entre le moment où le prof est en cours, où il prépare ses cours et où il corrige les copies, cela lui laisse très peu de latitude pour s’entraîner ».

    Pourtant, c’est indispensable, car comme le souligne Nicolas  « s’entraîner pendant les cours, ce n’est pas terrible ». Il utilise par contre beaucoup plus le TNI lorsqu’il donne des cours de soutien dans lesquels le groupe d’élèves est restreint.
    « Même tout seul, cela m’est déjà arrivé d’aller dans une salle pour faire des tests et tenter de découvrir des choses ».

    L’idéal pour Panpan serait d’avoir un genre de « tutoriel » avec les fonctionnalités par discipline, « car il y a des choses qu’on utilise tous les jours », souligne t-elle. Cela lui permettrait de gagner du temps et de ne pas avoir à chercher dans ses notes.

    L’aspect chronophage de ce perfectionnement personnel est aussi abordé par Bernard qui souligne qu’il a « mis un certain nombre d’heures et de jours à mettre en place certains outils ». Pour lui, l’apprentissage des outils numériques se fait vraiment en continu, « j’ai toujours besoin d’être encore plus performant », ajoute t-il.

    La mutualisation entre enseignants, une forme d’apprentissage peu pratiqué mais pourtant si efficace

    Entre la découverte, la formation et l’autoformation, que se passe t-il ?

    Aujourd’hui, il ne se passe pas grand-chose, ce que regrettent les enseignants que nous avons interrogés ; ils trouveraient par exemple très utile des rencontres entre professeurs pratiquants pour échanger sur leurs usages, toutes disciplines confondues. Ce manque de mutualisation est évident et pourtant, ce travail collaboratif est le meilleur complément à un programme de formation.

    « Quand je vois quelqu’un travailler et m’apporter un outil efficace et rapide, je perçois tout de suite ce que je vais pouvoir en faire, ce qui me permet d’optimiser car je n’ai pas le temps d’aller tout lire, faire des recherches… (…). Apprendre du savoir-faire des autres est essentiel », affirme Bernard.

    D’après lui, ce modèle ne peut se mettre en place à cause de certaines barrières qu’il décrit ainsi : « cela demande à chacun d’entre nous une humilité, se dire « oui, je peux apprendre des autres, ma façon d’enseigner n’est pas forcément la meilleure, je peux l’optimiser »(…). Je pense que dans le monde de l’enseignement, c’est une remise en question qui doit se faire continuellement ».

    Avoir une ouverture d’esprit, la clé pour réussir à apprivoiser le numérique ?

    La conclusion de Bernard résume bien l’état d’esprit dans lequel chaque enseignant devrait entrevoir sa formation au numérique.

    « Installer des tableaux interactifs parce que ça fait bien, ça montre qu’on est une école à la pointe, ça n’a aucun intérêt (…). Donc la formation est essentielle mais tout aussi bien que l’investissement des enseignants. De toute façon, nos jeunes sont dans un monde complétement numérique donc il faut que les enseignants se forment et arrêtent de dire « je ne sais pas faire » (…).
    Ils peuvent avoir des connaissances mais s’ils ne savent pas les transmettre par les outils d’aujourd’hui, je crois pas que cela ne va pas les aider à asseoir une autorité devant les élèves (…).
    Il faut également que les enseignants apprennent à avoir une autocritique sur eux-mêmes et sur l’utilisation de ces nouveaux outils pour aider les jeunes à les prendre en main et les utiliser efficacement
     ».

    Une remise en question pour chaque enseignant sur sa manière d’enseigner, sur ses relations au sein de l’établissement et avec ses collègues pour acquérir de solides compétences en numérique seraient la clé de la réussite ?

    Cela pourrait s’appliquer, d’ailleurs, à d’autres compétences que le numérique dans le monde de l’enseignement…

  • La ronde des mots sur tablette en classe de 6ème

    La ronde des mots sur tablette en classe de 6ème

    tablette en classeApprivoiser le matériel : un challenge remporté facilement par les élèves

    Après trois semaines d’utilisation de la tablette en classe, tout le monde semble déjà être très à l’aise avec la manipulation du matériel, aussi bien du côté des élèves que du côté de l’enseignante.

    Cette tablette offre la possibilité d’écrire en tactile avec ou sans stylet, mais aussi de manière plus «standard » avec un clavier et une souris. Les enfants ont le choix mais nous notons tout de suite que le tactile ne sort pas favori.

    C’est majoritairement en mode « classique », clavier accroché à l’écran, la souris à ses côtés, que les enfants répondent aux exercices de grammaire donnés par Jacqueline. Il faut dire que ces enfants sont encore jeunes, comme le fait remarquer David Arderiu, référent numérique de l’établissement.
    « Ce sont des élèves de 11 ans donc il faut se rappeler que la technique pour eux correspond à 11 ans de vie, même seulement 2-3 ans pour certains ».

    La tablette en classe, c’est donc tout nouveau pour ces élèves de 6ème qui sont encore des «apprentis du numérique » ; peut-être ont-ils déjà pris des habitudes d’utilisation avec un ordinateur, le clavier leur semble alors plus évident ?

    A ce sujet, notre enseignante en français nous répond que c’est aussi pour des raisons pratiques que les élèves utilisent plus facilement le clavier lorsqu’ils doivent rédiger quelque chose.

    « En début de cours,  je leur laisse le choix ; dès les premiers jours, c’est vrai qu’ils étaient attirés par le tactile avec le stylet ; mais comme en français, on est amené à beaucoup écrire, l’écriture stylet est complexe pour eux et quand ils font apparaître le clavier tactile, il ne demeure plus qu’une partie très étroite de l’écran (…) et ça leur pose problème. C’est pourquoi, ils ont vite adopté le clavier et ont même sorti la souris» !

    D’après Jacqueline, c’est donc pour un confort personnel de visibilité de l’écran que les élèves ont choisi seuls, le mode d’écriture « classique » au détriment du « moderne » tactile.

    Elle fait également remarquer que la classe choisie pour l’expérimentation regroupe un certain nombre d’élèves plus fragiles que d’autres, dyslexiques ou dyspraxiques, qui favorisent le mode clavier lorsqu’il s’agit d’exercices d’écriture ; le mode tactile n’est pas délaissé pour autant et est utilisé pour des recherches, par exemple.

    Les élèves se sont très bien accoutumés à jongler d’un mode à l’autre.

    Usages au quotidien de la tablette en classe : une vraie collaboration pour l’équipe d’enseignants

    L’expérimentation a démarré en plein milieu d’année scolaire. Conscients qu’ils ne pourraient tout révolutionner en un jour, les enseignants concernés se sont accordés en décidant de laisser les cours sur papier et de ne réaliser, avec la tablette en classe, que les exercices.
    « Cela demande un jonglage pour les élèves entre le papier et le numérique mais ils s’y sont fait sans grande difficulté», souligne Jacqueline.

    La tablette est entrée dans toutes les disciplines pour cette classe de 6ème et de petits dysfonctionnements au quotidien se sont vite fait remarquer.

    Adapter la tablette en classe à l’environnement existant  

    David évoque avec nous les détails qui restent à penser pour optimiser les usages de la tablette et il n’est pas seulement question de contenus.

    Le collège Jean Jaurès a investi dans des Vidéoprojecteurs Interactifs en WIFI, mais également dans des vidéoprojecteurs simples.

    L’intérêt de faire fonctionner ensemble la tablette et les vidéoprojecteurs est certain ; « Si l’enseignant veut projeter sa tablette au tableau, il prend sa télécommande et peut effectuer la manipulation (…) Mais dès que l’enseignant parle, la tablette se met en veille et cela coupe la connexion WIFI (…). Le temps de retrouver la liaison, cela peut être perturbant pour l’enseignant », explique David.

    La solution a été trouvée en augmentant la durée de mise en veille de la tablette en classe car « la technique ne doit pas être un facteur handicapant pour les enseignants », souligne David.

    Autre problème rencontré, cette fois avec les vidéoprojecteurs simples : comment projeter la tablette de l’enseignant ou de l’élève avec ce matériel en classe ?

    L’équipe est encore en phase de test de plusieurs logiciels qui permettront cette manipulation.

    C’est par ces exemples concrets que David souhaite pointer le fait que toute nouvelle arrivée de matériels nécessite une implication de toute l’équipe éducative et que ces réglages du quotidien peuvent être très chronophages.
    « On se retrouve, on discute (…) Le projet numérique, ça soude une équipe, on fonctionne tous en avant », conclut-il.

    Un cartable allégé mais plus volumineux

    Un des leitmotiv de ces dernières années, lorsqu’il s’agit de numérique à l’école est  de réduire le poids du cartable de nos collégiens. L’expérimentation au collège Jean Jaurès d’Albi va t-elle répondre à cette problématique ?

    Pour l’instant, les livres scolaires de la classe de 6ème sont tous numériques, mais cela ne suffit pas, comme l’explique David. « Nous nous sommes rendus compte en ajoutant la sacoche et la tablette à l’intérieur, que le cartable ne s’était pas alourdi en terme de poids mais avait pris du volume ! (…) Les élèves arrivaient en classe avec leur sac, la sacoche de la tablette et quand ils avaient EPS, le sac de sport ! ».

    L’équipe enseignante a donc opté pour un classeur unique dans lequel les élèves ont tous les cours, afin de répondre à un des principaux enjeux du produit.

    Au delà des difficultés liées aux prémices d’usages, beaucoup de positif !

    La collaboration entre enseignants qu’engendre un tel projet a déjà été soulignée par David et Jacqueline.
    Côté élèves, Jacqueline note « le dynamisme à faire le travail et à vouloir le faire bien ». Les élèves apprécient tout particulièrement de pouvoir rendre un résultat propre sans ratures.

    Elle ajoute qu’il faut rester vigilants sur le partage du temps entre la tablette en classe et les outils traditionnels ; les élèves ont vite fait de se laisser distraire, « ne serait-ce que de naviguer dans leur espace d’un endroit à l’autre, c’est leur tendance naturelle ».

    Mais pour autant, le jeu en vaut la chandelle et elle précise bien que le travail avec ce nouvel outil numérique ne lui prend pas plus de temps qu’avant, d’autant que « comme les élèves de 6ème sont particulièrement lents pour comprendre les consignes, la tablette en classe les aide peut-être un peu ».

  • L’appli Tclass+ pour tablettes a réussi son entrée dans le monde de l’enseignement

    L’appli Tclass+ pour tablettes a réussi son entrée dans le monde de l’enseignement

    L’accueil de cette application a été favorable et quelques légères modifications ont été apportées, suite aux avis reçus, pour pallier à un manque ; manque notamment en ce qui concernait la possibilité, pour l’élève, de consulter directement les fichiers envoyés par le professeur ou la possibilité de relire, pour un travail en autonomie, les fichiers multimédia utilisés en mode diffusion.
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    Tclass+ est avant tout un outil de diffusion et de partage de contenus entre le professeur et ses élèves, répartis en groupes de travail. Ses fonctionnalités ont été inspirées des logiciels de supervision utilisés jusqu’alors en salle informatique traditionnelle.

    Diffusion de vidéos et audio, partage de site web, partage de fichiers, intercommunication à l’écrit entre les élèves, au sein du groupe de travail auquel ils ont été rattachés par le professeur…. Telles sont les fonctions qui sont intégrées dans la version de départ de Tclass+.

    L’ensemble des testeurs a montré sa satisfaction en signalant son caractère intuitif et sa grande facilité d’intégration dans la pratique pédagogique. L’accent a toutefois été mis sur le fait de donner à l’élève la possibilité de relire les fichiers. L’application a aussitôt été modifiée pour répondre à cet usage. Crealogic a ainsi pu affirmer son désir de bâtir une application répondant aux usages pratiques sans pour autant tomber dans l’excès conduisant à la production d’un produit surdimensionné, techniquement complet, mais offrant des aspects inutiles ou inutilisables, dénués d’intérêt sur le plan pédagogique.

    Jacques BUVAT, concepteur de Tclass+ entend poursuivre le développement de son produit en collaboration étroite avec des enseignants et des chercheurs pour aboutir à une application dont les bases reposent uniquement sur des bessons pratiques, tâche ambitieuse s’il en est…

    « Il est vrai que la tentation est grande de développer des fonctionnalités parfaites sur le plan technique mais qui n’ont aucune utilité en classe.
    Il est donc hors de question de chercher à vouloir répondre à des suggestions qui ne seraient pas proposées par les enseignant eux-mêmes et qui ne seraient pas basées sur des constats liés à l’utilisation en classe ou en cours
    « .

    Tclass+ en est à sa première version, nul doute que ce produit va évoluer car le logiciel parfait n’existe pas.

    Crealogic a elle-même une vocation pédagogique. En effet, dans le cadre de projets de fin d’études, elle recrute de jeunes ingénieurs tunisiens qui, dans le cadre de leur stage, apprennent à organiser leur savoir, à encadrer des équipes et à gérer correctement un projet de développement.  Une formation à la gestion d’entreprise leur est également dispensée de façon à leur permettre de créer à terme leur propre structure. Leur collaboration  au développement des produits de Crealogic leur permet ainsi de bâtir leur propre projet et de construire leur avenir professionnel.

    Le résultat est une équipe solide qui œuvre dans un cadre hors du commun,  basé sur un échange réel de compétences et la mutualisation des connaissances.

    Crealogic oriente maintenant son activité vers le développement du successeur de Tclass+, un logiciel qui héritera des fonctionnalités de base de Tclass+ tout en étant axé sur la mobilité. Une simple phrase en résume le concept hardi : un logiciel qui permettra  à un enseignant et à ses élèves d’être connectés partout, en classe, au musée, dans la nature…Affaire à suivre ?

    Auteur : Jacques BUVAT, créateur de Tclass+

    Plus d’infos :  http://www.crealogictn.fr
    * Tutoriel visible sur http://youtu.be/E5vbbiFuq6I

  • Intégrer le TBI dans l’enseignement des langues

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    Cette volonté d’encourager les pratiques interactives autour du TBI en classe de langue se traduit par la création d’un site internet où retrouver des conseils et ressources pour la formation des enseignants en langue, des vidéos montrant d’usages en classe, des informations sur la bonne utilisation du TBI dans l’enseignement des langues, et un réseau d’échange et d’entraides pour les enseignants et les établissements.

    Shona Whyte, enseignante chercheuse d’Anglais à l’Université de Nice, est chargée pour le projet iTILT de collecter des exemples d’uti

    lisation du TBI dans l’enseignement des langues étrangères.

    Elle a pu disposer et voir utilisé un tableau interactif mobile eInstruction, un Mobi, et en découvrir les avantages : « Une de nos enseignantes (collège de Roquebillière) s’en sert avec ses étudiants, et (…) elle manipule des éléments au TBI depuis la tablette (Mobi). Elle a un tableau eInstruction et un problème de mobilité qui fait qu’elle préfère rester assise au fond de la classe et faire participer les élèves au tableau, les aidant par la tablette. »

    En effet, le Mobi est un tableau interactif mobile et permet de profiter de toutes les fonctionnalités du logiciel Workspace, au même titre que le tableau interactif fixe.

    Toutefois, le Mobi est compatible avec toutes les marques de tableau et permet alors de piloter la classe à distance.

    Et Shona explique ensuite en quoi cet outil l’aide dans son travail quotidien : « La tablette je dois dire m’a été d’une très grande utilité. Je m’en sers en cours quand je n’ai pas de TBI pour écrire, taper, faire participer les étudiants et pour pouvoir m’éloigner de la position magistrale – c’est très sympa, et les étudiants en général prennent le coup très vite. »

    De plus, « lors de problèmes de pilotes et autres « hics » ordi-tableau, la tablette permet de se servir des fichiers TBI quand même. Et puis lors d’une communication à un colloque en Italie, je l’ai utilisé pour montrer nos fichiers TBI sans TBI. »

    Le TBI présente des avantages indéniables dans l’enseignement des langues étrangères. Il offre une multitude d’outils qui permettent à l’

    enseignant d’adapter ses pratiques pédagogiques et développer l’interactivité dans sa classe. Chaque outil doit être au service de l’enseignant et de l’élève. La mémorisation du travail effectué sous forme de PDF ou de vidéo permet une diffusion rapide du travail. De plus, la nouvelle version de Workspace intègre le Common File Format, format de fichier TBI interopérable, c’est-à-dire compatible avec les différents systèmes et produits.

    Plus d’infos :
    Pour en savoir plus :  le site du projet, qui ouvre le 14 janvier.
    De plus, des stages de formation pour le TBI en classe de langue sont proposés cet été.
    www.einstruction.fr et le blog einstructionblog.fr
    Téléchargez gratuitement le logiciel Workspace LE.