En cours de géométrie, cela fait deux ans que M. Boughanemi utilise le TBI. «Les élèves aiment bien car c’est très ludique ; ils peuvent faire beaucoup plus de dessins que sur le papier car on peut effacer facilement». Compas, équerres, règles et autre matériel ne sont pas pour autant relégués au rang des oubliés ; à la maison les élèves doivent utiliser les outils classiques.
Les résultats scolaires sont ils meilleurs ? Réponse de M. Boughanemi : «Les élèves sont plus intéressés, plus concentrés avec le TBI. Après il faut quand même du travail !»
Cet enseignant passionné nous confie qu’il n’a pas reçu de formation particulière pour utiliser ce matériel, il a appris «sur le tas ». «Au début on tâtonne, ce n’est pas toujours évident. L’avantage, c’est qu’on apprend en même temps que les élèves». Pour les élèves en revanche, il n’y a pas de soucis, ils sont très à l’aise avec ces nouvelles technologies, ils y arrivent très facilement.
Deuxième cas concret en présence de Bruno Ferrari, autre ensegnant en mathématiques, avec un exercice de calcul mental et l’utilisation des boîtiers de vote.
Comme il le souligne, un exercice de calcul mental prend souvent beaucoup de temps en termes d’organisation, entre distribuer la feuille d’interrogation, ramasser les copies… Avec ce programme, il lance l’exercice sur le TBI et les élèves répondent sur les boîtiers ; gain de temps aussi pour la correction, ce qui est agréable pour un professeur.
«Cela m’aide car la note est générée automatiquement avec le temps de réponse. Je peux accéder rapidement aux résultats et aux rendus des élèves. Tout ce dont j’ai besoin, je l’ai directement en quelques secondes. C’est de la rapidité et du gain de temps».
Les élèves sont satisfaits d’utiliser ces nouvelles technologies, cela les change de l’habituelle interrogation papier. Et à la fin de l’heure, ils connaissent leur note.
Il y a véritablement un nouvel intérêt pour les mathématiques à utiliser cette méthode, le prof et les élèves y trouvent plus de plaisir.
Et si on interroge M. Ferrari pour savoir si d’après lui, ce sont les cours de demain, il n’y a pas de doutes : «Nous ne sommes qu’au début de quelque chose, je suis attentif à tout ce qui peut se faire».