Catégorie : RESSOURCES NUMÉRIQUES

  • Le manuel scolaire à l’heure du numérique. Une « nouvelle donne »

    Le manuel scolaire à l’heure du numérique. Une « nouvelle donne »

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    En 1998, l’inspection générale s’était déjà interrogée sur la place, la nature et les usages du manuel scolaire en France. La mission confiée en 2010 à l’inspection générale, au moment où est menée une expérimentation d’usage des manuels scolaires numériques ou numérisés à travers les espaces numériques de travail, permet une approche renouvelée du sujet.

    Ce rapport de 98 pages (y compris les annexes) donnent des orientations et proposent des recommandations organisées en six axes structurants, elles sont proposées, d’une part, au plan stratégique, d’autre part, au plan opérationnel.

    En préambule à ces recommandations, les inspecteurs généraux auteurs du rapport, Alain Séré et Alain-Marie Bassy, précisent que « l’emprise du manuel scolaire sur les principales problématiques de l’École est considérable ; son adaptation ne peut être dissociée des réponses que le système éducatif élabore pour faire face à ses missions ».

    Ils ajoutent que « les inspections générales sont convaincues d’avoir à observer, étudier et comprendre les logiques nouvelles qui viennent restructurer l’École » et précisent que. Les recommandations formulées dans ce rapport sont constitutives d’un nouveau projet politique (une « nouvelle donne ») pour la ressource éducative.

    Les cinq axes de recommandations du rapport :
    1. Les élèves sont formés et accompagnés dans la maîtrise des environnements pédagogiques, des manuels, des réseaux, des supports numériques et cet objectif figure dans les missions de l’enseignement scolaire

    2. La chaîne des prescriptions en matière de manuels, de ressources et d’outils pour l’enseignement est maîtrisée

    3. Les manuels scolaires répondent à des exigences de conformité aux cahiers des charges liés aux programmes, mais aussi de plasticité pour pouvoir s’adapter au profil des différents utilisateurs, aux finalités et aux conditions d’utilisation. La complémentarité des supports imprimés et numériques est privilégiée afin de résoudre le problème récurrent du poids des cartables

    4. La répartition des responsabilités entre l’État et les collectivités territoriales en matière de ressources pour l’enseignement est clarifiée. Les modalités et les conditions d’accès aux manuels et aux ressources dans l’école, au collège et au lycée sont réaménagées

    5. La formation initiale et continue des enseignants et des corps d’inspection pédagogiques inclut l’acquisition de compétences en matière de choix, de qualification et d’utilisation de manuels, de ressources et d’outils pour l’enseignement

    On notera que seul le point 3, ne comporte pas de propositions opérationnelles ! De là à dire qu’on n’a pas trouvé d’idées opérationnelles pour l’allègement du poids des cartables…où s’agit-il d’une coquille ?

    Télécharger le rapport dans son intégralité sur EducNet

  • La France leader mondial du manuel scolaire numérique open source?

    L’étude constate que deux Etats sont à la pointe du manuel numérique open source : la France et la Californie. Rappelons tout d’abord la définition d’un manuel open source : il s’agit d’un manuel gratuit sur internet et payant pour sa version papier. Le pionnier en la matière est sans conteste l’association Sesamath qui, depuis 2006, produit en France des manuels papier et numériques de mathématiques et détient entre 15% et 20% du marché du livre scolaire de mathématiques au collège.

    Depuis 2006, les enfants peuvent retrouver gratuitement leur manuel sur Internet et s’exercer online. Lelivrescolaire.fr, pour sa part a produit les premiers manuels scolaires d’histoire-géographie et de français (5ème), en open source également ; ils sont consultables gratuitement sur le site de l’éditeur. Plus de 25 000 exemplaires papier ont été vendus aux collèges français pour la rentrée 2010.

    Mais les Etats-Unis et tout particulièrement la Californie sont en train de rattraper leur retard sous l’impulsion du gouvernement. En effet, dans un contexte de réduction budgétaire, l’Etat Californien a voté en juillet 2009 une loi dont l’objectif était d’économiser 338 millions de dollars. Les manuels scolaires n’ont pas échappé aux mesures de restriction budgétaire : cette loi a notamment pour effet de ne pas rendre obligatoire l’achat de livres scolaires pour la période 2009/2013. Parallèlement, le gouvernement a lancé une opération « Open Source Digital Textbook Initiative ».

    L’objectif de cette initiative gouvernementale est de proposer des manuels scolaires open source aux établissements scolaires, et de réduire ainsi les dépenses liées au financement de ces manuels. Elle est contrôlée par le CLRN (Californian Learning Ressource Network / www.CLRN.org), dont la mission est d’évaluer puis de « certifier » un certain nombre de manuels proposés par différents acteurs (éditeurs, associations, professeurs indépendants) pour les intégrer au sein de l’initiative. A la rentrée 2009, une première vague de manuels a été adoptée. Elle concernait uniquement les sciences dite dures (géométrie, algèbre, physique, biologie). En janvier 2010, une deuxième vague a élargi le spectre des matières.

    Dans les deux premières vagues, deux principaux types d’acteurs ont répondu : des professeurs indépendants ayant eux-mêmes créé des manuels scolaires et des associations philanthropiques (comme l’organisation CK12 (www.ck12.org), Curriki ou encore Connexions). A une exception près, les éditeurs ont attendu la troisième vague d’accréditation (décembre 2010) pour proposer leurs manuels. Ainsi, un des plus grands éditeurs américains, Glencoe/McGraw-Hill a soumis 7 de ces livres.

    Les autres éditeurs vont-ils suivre et mettre leur manuel numérique gratuitement en ligne ?

    Dans tous les cas, il semblerait que la politique de l’Etat de Californie ait stimulé l’apparition et/ou le renforcement d’acteurs du manuel scolaire open source. C’est d’ailleurs pour cette raison que lelivrescolaire.fr s’est récemment installé en Californie et a lancé la réalisation d’un manuel scolaire open source à destination de l’Etat Californien en Français langue étrangère : « French level One».

    De son côté, la France a toujours été un terreau fertile pour le développement du libre, de l’open source et des licences creative commons. L’Etat a d’ailleurs souvent encouragé le libre dans ses choix publics. Sans copier/coller le modèle californien, il pourrait être souhaitable de s’inspirer de la politique californienne pour que l’Etat français  promeuve l’édition de ressources open source.

    Ces ressources contribuent sans conteste à améliorer la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage, à favoriser l’utilisation du numérique avec les élèves, tout en préservant les finances publiques. Dans ce domaine comme dans tant d’autres la France a été pionnière et, cette fois, il n’est pas trop tard pour le rester.

    Au sujet de l’entreprise lelivrescolaire.fr :
    Créé en septembre 2009 par un professeur, Lelivrescolaire.fr est un éditeur indépendant qui élabore des manuels scolaires collaboratifs, numériques et papier. Lelivrescolaire.fr est un projet innovant structuré autour de valeurs fortes :

    •    une communauté d’utilisateurs et d’auteurs qui travaillent ensemble pour éditer une œuvre collaborative ;
    •    une étroite proximité avec les professeurs pour répondre d’une manière personnalisée à leurs préoccupations pédagogiques ;
    •    des manuels papiers et numériques à la pointe de l’innovation et de l’interactivité pour les enseignants et leurs élèves.

    •    le choix  de partager les créations des auteurs  à travers des manuels libres (open source). A cet effet, lelivrescolaire.fr place le contenu qu’il élabore lui-même sous licence Creative Commons (CC-by-SA)

    Site: www.lelivrescolaire.fr

  • L’AFPA lance la 1ère Web TV dédiée à la formation professionnelle

    L’AFPA lance la 1ère Web TV dédiée à la formation professionnelle

    070120114d26c3d6dd641Au programme : 4 chaînes, plus de 300 métiers en vidéo, des documents et dossiers disponibles depuis une médiathèque et 14 thématiques phares abordées (des réflexions sur l’insertion dans l’emploi, sur la mobilité professionnelle en passant par l’impact du développement durable sur les référentiels de formation). Toutes ces ressources sont accessibles gratuitement 24h/24 sur www.webtv.afpa.fr.

    Une ligne éditoriale cohérente avec les attentes de ses publics
    Avec 4 chaînes à son actif (celle des métiers, celle de la formation tout au long de la vie, celle des professionnels de la formation et celle dédiée aux salariés de l’AFPA), la Web TV de l’AFPA affiche clairement ses objectifs :
    • rendre accessible à tous, grand public comme professionnels de l’enseignement, de l’orientation et de la formation, les secrets de fabrication de la pédagogie, les réflexions en matière d’ingénierie et d’orientation, en les vulgarisant.
    • répondre aux besoins d’information et de représentation concernant les métiers en vue d’orienter des carrières professionnelles et de susciter des vocations
    • développer et dynamiser la formation tout au long de la vie comme le prévoit la loi
    • proposer un territoire d’expression permettant à l’AFPA d’innover et de présenter en exclusivité à ses salariés les innovations sorties de son laboratoire avant de les commercialiser

    Pour ce faire, l’AFPA mise sur la richesse et la récurrence de ses contenus auxquelles s’ajoute un haut niveau d’interaction et de fonctionnalités au service des internautes. Aller à la rencontre des savoirs, une nouvelle façon d’apprendre et de se former à distance.

    L’interactivité au rendez-vous
    Au cœur de cette web TV, les internautes ne sont pas « e-spectateurs » mais bien acteurs de leur apprentissage. Ils peuvent à la fois commenter les vidéos, les partager, créer leur propre playlist ou encore retrouver une vidéo à partir de mots-clés et d’un moteur de recherche.

    Passage à l’heure du Web 2.0 oblige, les internautes ont également la possibilité de prendre la parole en réagissant aux articles publiés sur le blog de la Web TV. De quoi nourrir les réflexions sur les métiers, la formation tout au long de la vie ou encore la formation des professionnels de la formation.

    A propos de l’AFPA
    Avec près de 200 000 personnes formées chaque année, l’AFPA (Association pour la formation professionnelle des adultes) est depuis plus de 60 ans, le 1er organisme de formation des actifs en France. Implantée nationalement avec 186 sites de formation, elle propose une large gamme de formations adaptées aux besoins de tous les actifs : qu’il s’agisse des demandeurs d’emploi à la recherche d’une reconversion professionnelle, ou de salariés en quête de perfectionnement dans leur métier, ou encore d’actifs ayant besoin de formations adaptées (personnes handicapées, détenus, etc..).
    Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.webtv.afpa.fr et www.afpa.fr

  • MaPreuve.fr : pour protéger ses ressources numériques !

    MaPreuve.fr : pour protéger ses ressources numériques !

    070120114d26d1277a870Internet, c’est génial, c’est la liberté : tout est permis, mais rien n’est protégé ! En décembre 2010, un nouveau site voit le jour: MaPreuve.fr, apportant une protection juridique aux documents numériques. Créée par la société Dhimyotis qui en est l’entier développeur, MaPreuve.fr donne une garantie d’intégrité et une preuve d’antériorité aux créations, pages web, photos, musiques, vidéos, textes, logiciels, documents personnels…

    Rapide, pratique et confidentiel ce site est ouvert à tous :
    •    Agences de pub
    •    Créateurs
    •    Photographes
    •    Artistes
    •    Concepteurs
    •    Ecrivains
    •    Formateurs
    •    Architectes
    •    …

    Je crée, mais je protège !

    Le service MaPreuve.fr apporte une preuve juridique d’existence aux créations artistiques, littéraires et scientifiques.
    A titre d’exemple, dans de nombreux pays comme la France, le droit d’auteur s’acquiert du simple fait de la création. Mais en cas d’exploitation ou de contestation, l’auteur doit pouvoir prouver ses droits sur l’œuvre.
    En cliquant sur MaPreuve.fr, tous types de créations sont ainsi protégés et valorisés. Cette solution est parfaitement adaptée à la musique et la vidéo quelque soit le poids du fichier et son format.

    Avec MaPreuve.fr, les idées, projets, inventions sont datées, et l’antériorité du document devient incontestable. Le site MaPreuve.fr permet également de certifier à une date certaine des documents importants comme des constats et des états des lieux.

    Avec MaPreuve.fr, plus de contestation possible : la signature électronique est infalsifiable, elle a une valeur juridique, et la preuve d’antériorité procure des droits indiscutables.

    La création d’une preuve sur le site suit plusieurs étapes :

    1.    L’utilisateur sélectionne le fichier,
    2.    Une empreinte numérique est créée,
    3.    L’empreinte est transmise à MaPreuve.fr,
    4.    Cette même empreinte est signée électroniquement, afin de garantir l’intégrité du fichier,
    5.    Une date précise et infalsifiable est déposée sur l’empreinte du fichier, on parle d’horodatage,
    6.    La preuve est créée sur l’ordinateur du déposant, puis il est généré une attestation qui reprend tous les éléments du processus,
    7.    L’attestation de preuve est envoyée par email certifié.

    En plus, la vérification de la preuve se fait en ligne en un clic, et peut être réalisé par un tiers.

    Le site MaPreuve.fr propose différents packs selon les besoins de l’internaute (1, 10 ou 100 preuves, à partir de 5 euros). Avec ce nouveau service, les créations et tous les documents numériques vont pouvoir être protégés au quotidien.

    Pour en savoir plus : www.mapreuve.fr

  • Lancement de l’appel à projets « Numérisation des contenus »

    Dans un paysage numérique en constante évolution, les collaborations entre les différents acteurs de la chaîne de numérisation sont à l’origine de l’émergence de solutions techniques innovantes.

    Le présent appel à projets contribuera à renforcer et à stimuler le potentiel de croissance des filières de contenus numériques, confortant ainsi la politique volontariste du Gouvernement en faveur de l’innovation dans l’ensemble de ces filières.

    Cet appel à projets soutiendra de tels projets de collaborations entre fournisseurs de contenus, acteurs technologiques et organismes de recherche, en vue de développer des solutions innovantes pour la numérisation, l’indexation, la gestion et la valorisation de contenus culturels, scientifiques et éducatifs.

    Cette démarche s’inscrit pleinement dans le cadre de la politique ambitieuse conduite par le Gouvernement pour accompagner le développement d’une offre légale de contenus numériques et promouvoir les nouveaux modes de diffusion et de valorisation du patrimoine culturel et des contenus scientifiques et éducatifs.

    Les premiers projets de recherche et développement seront sélectionnés avant l’été 2011, à la suite d’une phase de présélection.

    Ces appels s’inscrivent dans le volet « services, usages et contenus innovants » du Fonds pour la Société Numérique (FSN), créé dans le cadre des investissements d’avenir. La gestion de ce fonds est confiée à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) conformément aux termes de la convention signée le 2 septembre 2010 (JO n°205 du 4 septembre 2010) entre l’Etat et la CDC.

    Les candidatures devront être déposées avant le 31 mars 2011.

    Télécharger l’appel à projets :
    www.gouvernement.fr (rubrique investissements d’avenir), www.telecom.gouv.fr/fsn/numerisation

     

  • L’éditeur multimédia français eduMedia remporte 6 appels d’offre sur 8 au Maroc

    L’éditeur français eduMedia, spécialisé dans les ressources numériques en mathématiques et en sciences, a été sélectionné pour équiper plus de 800 lycées, 1400 collèges et 7400 écoles en ressources numériques en sciences.

    eduMedia est née en 2003 sous l’impulsion du projet ENS (Espace Numérique des Savoirs) du ministère de l’Éducation Nationale et a bénéficié à plusieurs reprise de sa politique de soutien.

    La société eduMedia, basé à Bordeaux et plus récemment Québec, a beaucoup investi pour l’international. Actuellement disponible en  6 langues dont l’Arabe, les ressources eduMedia sont distribuées dans plus de 30 pays.

    eduMedia fait de la pédagogie son cœur de métier. Traduit en 6 langues, et unanimement reconnu pour la qualité et le caractère innovant de ses contenus, eduMedia exerce une veille permanente sur les nouvelles technologies éducatives liées à internet et contribue, à travers ses productions, au développement des nouvelles pratiques pédagogiques.

    eduMedia propose à la fois :

    • – Un outil de travail et de révision pour l’élève

      – Une encyclopédie scientifique multimédia à destination du grand public et des bibliothèques- Une banque de ressources pédagogiques pour l’enseignant

    eduMedia propose Plus de 500 animations interactives et vidéos en perpétuelle évolution pour l’apprentissage des sciences, des Visuels réellement interactifs Téléchargeables pour un usage hors ligne même depuis le domicile, adaptés pour un usage en vidéoprojection. Idéal avec un tableau interactif

    • Les 6 langues disponibles : français, anglais, espagnol, allemand, arabe et hollandais

    Plus d’informations sur EduMedia sur http://www.edumedia-sciences.com/fr/

  • L’Académie de Créteil accompagne les enseignants dans leur utilisation de la classe numérique

    Promethean et le CRDP, support du Pôle numérique de l’Académie de Créteil, annoncent la signature d’une convention de partenariat portant sur la création de MédiaFICHES sur les différentes solutions de l’ActivClassroom Promethean: tableaux interactifs ActivBoard+2, logiciel ActivInspire, systèmes d’évaluation ActiVote et ActivExpression…

    D’ici fin décembre 2010, 52 fiches (tutoriels) et 6 vidéos d’accompagnement (didacticiels) seront ainsi mises en ligne par le Pôle numérique de l’Académie de Créteil sur le site http://mediafiches.ac-creteil.fr1 ; elles seront également accessibles sur la communauté Internet Promethean Planet (www.PrometheanPlanet.com/fr). Un suivi des mises à jour sera assuré via des fils RSS et Twitter ou par abonnement à une liste de diffusion.

    Cette convention s’inscrit dans la continuité de la relation partenariale engagée conjointement par Promethean et l’Académie de Créteil qui a notamment donné lieu à la signature d’accords avec le Rectorat il y a 2 ans.
    « Nous avons choisi de dédier des MédiaFICHES à Promethean car la société compte aujourd’hui parmi les principaux fournisseurs de l’Education nationale en solutions numériques. Les différents composants de son ActivClassroom sont en effet présents dans un nombre croissant d’établissements, ne serait-ce qu’à l’échelle de notre Académie, et nous nous devions de donner aux enseignants les moyens de mieux les utiliser et d’en exploiter tout le potentiel », explique François Villemonteix, conseiller TICE adjoint du Recteur de Créteil.

    Le pôle numérique de l’Académie de Créteil crée régulièrement des ressources de formation sur les technologies numériques pour l’éducation afin d’en faciliter les usages en classe.

    À ce jour, plus de 18 MédiaFICHES sont déjà téléchargeables par les enseignants. Placées sous licence libre Creative Commons, ces MédiaFICHES contribuent à la formation et à l’accompagnement de la communauté éducative non seulement de l’Académie de Créteil, mais aussi de toutes les Académies; elles informent par ailleurs les collectivités territoriales et les parents sur les potentialités offertes par les TICE et autres ressources numériques, ainsi que sur leur mise en œuvre dans des pratiques de classe.

    Les MédiaFICHES sur Promethean sont réalisées par une équipe rédactionnelle composée d’enseignants de l’éducation nationale, de formateurs en liaison avec les corps d’inspection.
    « La signature de cette convention illustre notre engagement continu à contribuer au développement d’outils adaptés aux pratiques des enseignants. L’objectif in fine étant de faciliter la transmission des savoirs pour améliorer la capacité des élèves à acquérir de nouvelles connaissances et compétences », souligne Alexandre Titin-Snaider, Directeur des Opérations de Promethean France.

  • Dailymotion accueille la formidable base d’archives vidéo de l’Ina

    En
 marge
 du 
renouvellement 
de 
leur 
accord 
de 
2007 
portant 
sur 
l’utilisation
 de 
la 
technologie 
«
Signature
» 
de 
l’Ina
 et
 permettant
 la
 détection
 des
 vidéos
 protégées
 au
 moment
 de
 leur
 mise
 en
 ligne,
 l’INA
 et
 Dailymotion
 ont
 aujourd’hui 
franchi 
une 
nouvelle 
étape 
dans 
leur 
partenariat
 en 
positionnant 
Dailymotion 
comme
 vitrine 
de 
plus 
de
 50.000
 vidéos 
d’archives 
de 
l’INA.

    L’intégrale
 des
 journaux
 télévisés
 français
 de
 1971‐2008,
 des
 programmes
 courts,
 des
 extraits
 de
 programmes
 (fiction, 
humour, 
jeux
magazines, 
archives 
Ardisson…) 
sont 
désormais 
accessibles 
sur 
l’espace 
réservé 
à 
l’INA,
 sur 
le
 site
 Dailymotion 
ainsi 
que
 sur 
sa 
déclinaison 
mobile.

    Ce 
nouvel 
accord 
reflète 
la 
volonté 
de 
ces 
deux 
acteurs 
majeurs 
d’utiliser 
les 
forces 
de 
leur 
partenaire 
pour
mettre
 en
 avant
 leur
 savoir‐faire
 dans
 leur
 propre
 activité
 et
 ainsi
 démontrer
 la
 possibilité
 de
 coopération
 efficace
 entre
 industries 
du 
contenu 
et 
de 
l’Internet.

    « L’accord 
qui 
vient 
d’être 
signé 
élargit 
l’audience 
de 
nos 
vidéos 
notamment
 aux 
plus 
jeunes.
 En 
outre 
je 
me 
félicite
 que 
depuis 
trois 
ans 
Dailymotion 
utilise 
l’application 
Signature*
 et 
nous 
renouvelle 
sa 
confiance. » 
Mathieu
 Gallet,
 Président
 Directeur
 Général
 de 
l’Ina.

    «
Dailymotion 
s’est 
toujours 
attaché 
à 
collaborer 
activement 
et 
harmonieusement 
avec
 ses
 partenaires 
détenteurs
 de
 contenus.
 En
 nous
 choisissant
 pour
 mettre
 en
 avant
 son
 extraordinaire
 collection
 d’images,
 l’INA
 permet
 à
 Dailymotion
 de
 franchir
 une
 étape
 décisive
 dans
 son
 développement
 en
 tant
 qu’espace
 privilégié
 de
 rencontre
 entre 
les 
créateurs
 et 
les 
internautes
». 
Cédric
 Tournay, 
Président 
Directeur 
Général
 de 
Dailymotion

    *
procédé
 technique 
de 
protection 
des
 contenus
 sur 
le 
web 
développé 
par 
l’INA.

  • Développement des usages des ressources numériques en classe : ce qui coince …

    Les ressources sont achetées par l’établissement et pourtant sont peu utilisées :
    – aucun accompagnement n’est prévu au sein de l’établissement pour développer les usages ; quand l’accompagnement est fait (par les CRDP par exemple), l’usage se développe.
    – le niveau d’équipement en matériel informatique n’est pas suffisant; quand l’usage est correct, c’est la plupart du temps quand la collectivité a fait un effort important dans l’équipement des établissement (achat et renouvellement)
    – Les ressources acquises par l’établissement, n’ont pas été présentées aux enseignants ;

    On rencontre parfois des politiques ambitieuses dans certains départements où des abonnements sont prévus pour la plupart des établissements, l’éditeur ne peut présenter lui même les ressources, la présentation doit être gérée au sein de l’établissement, parfois elle est effectuée, mais bien souvent les codes d’accès ne sont pas distribués aux élèves, les ressources ne sont pas prescrites par les enseignants.

    Une autre cause de non utilisation peut être le nombre d’interlocuteur en charge de l’opération, cela alourdi le projet, ce qui réduit l’efficacité dans la diffusion des usages.

    L’enseignant au centre des motivations :
    On retrouve dans l’éducation nationale les mêmes freins que dans d’autres secteurs marchands ou non marchands. le personnel doit développer des motivations pour intégrer les ressources numériques dans sa pratique pédagogique de tous les jours Là encore on se retrouve confronté à la mobilité des enseignants : l’enseignant ressources est muté dans un autre établissement après avoir développé une dynamique, il n’est pas remplacé et tous les efforts sont remis en cause, l’établissement qui était en réussite par rapport aux usage du numérique se retrouve alors en état d’échec.

    Un autre constat qui tient également à la structure et l’animation de l’établissement montre qu’il y a peu d’échanges entre collègues d’un même établissement sur le sujet du numérique, les enseignants n’ont pas le temps de se rencontrer, ou cet espace de collaboration n’existe simplement pas au sein de l’établissement.

    Ainsi, on ne doit pas confondre pour l’éditeur la réussite commerciale et l’usage, un grand nombre de contrats ou de comptes restent inutilisés ou sous utilisés. Phénomène plus grave pour le développement des usages, chacun rejette la responsabilité de l’échec sur l’autre ; soit le chef d’établissement, l’IPR, l’IEN ou in fine l’enseignant lui même. Le système actuel ne convient à personne et pourtant l’offre devient de plus en plus attractive et performante.

    Même si bien souvent elle est jugée « trop fragmentée » pour être un outil de productivité et ne correspond pas tout à fait à l’usage attendu par l’utilisateur : le rythme scolaire, le temps de mise en oeuvre, le temps de la classe est tout simplement inadapté au développement des usages numériques …

    Pourtant quand la ressource numérique est livrée avec la formation, les accès, qu’elle est présentée notamment avec des exemples de scenario pédagogiques : elle a toute les chances d’être utilisée !