Catégorie : recherche

  • Google France soutient la formation, la recherche et l’innovation en TIC

    Avec cet accord, Google rejoint donc le cercle des partenaires fondateurs de la Fondation Télécom aux côtés de Alcatel-Lucent, BNP Paribas, France Télécom-Orange et SFR. Tous ces acteurs du numérique contribuent au développement des enseignements, de la recherche, de l’innovation et de la prospective en TIC au sein des écoles (Télécom ParisTech, Télécom Bretagne, Télécom SudParis et Télécom Ecole de Management) et laboratoires de l’Institut Télécom.

    L’arrivée de Google conforte la stratégie de partenariat de l’Institut Télécom qui, avec sa position inédite en France (formation/recherche/innovation), a vocation à réunir de grands partenaires entreprises de dimension internationale pour soutenir son développement.

    Guy Roussel, président de la Fondation Télécom, est très enthousiaste à l’idée de l’entrée de Google France dans la Fondation : «Compter une entreprise mondiale aussi innovante que Google parmi nos partenaires va permettre aux chercheurs et aux étudiants des écoles de l’Institut Télécom de bénéficier de contacts privilégiés avec l’un des leaders mondiaux du numérique, pour des collaborations scientifiques et technologiques thématiques, pour des opportunités de carrière offertes à nos ingénieurs et managers, et pour le soutien aux start-up incubées. Rappelons que Google est né dans la Silicon Valley, où les échanges avec le milieu universitaire sont foisonnants. Il était donc naturel pour nous de chercher à développer ce type d’échanges. Et avec ce nouveau partenariat, la Fondation Télécom prouve ainsi son attractivité auprès des plus grands acteurs mondiaux de l’innovation».

    Google France-Fondation Télécom : un partenariat inédit pour le géant mondial du numérique

    «Nous sommes heureux de signer ce partenariat en France avec l’Institut Télécom, établissement de pointe dans le domaine des technologies de l’information, via sa Fondation. Avec le nouveau centre de R&D de Google basé à Paris, nous espérons que nous pourrons continuer à développer des échanges et des partenariats constructifs avec d’autres établissements d’excellence tels que celui-ci, en France et en Europe», déclare Dan Teodosiu, directeur du Centre de Recherche et Développement de Google basé à Paris.

    Parmi les programmes qui ont séduit Google France, le programme «Futur et ruptures» vise à soutenir des projets de recherche dit «amont» et en rupture dans le secteur des technologies de l’information et de la communication. Pour les chercheurs, comme pour les entreprises il s’avère primordial de faire avancer la recherche sur des sujets décorrélés des contingences immédiates du marché.

    Pour Google, ce partenariat doit aussi permettre de découvrir les talents de demain nécessaires au développement de son centre de recherche mais également d’échanger avec le milieu universitaire sur des projets technologiquement innovants.

  • Un nouvel Epitech Innovative Projects est en ligne

    Les Epitech Innovative Projects (EIP) sont des projets de fin d’études menés avec une rigueur professionnelle, liés à un sujet technologique innovant

    Skuld, l’EIP de la semaine est en ligne

    Skuld rassemble deux nouvelles applications médicales disponibles sur les terminaux mobiles et les tablettes tactiles, pour les professionnels en milieu hospitalier. Le projet est réalisé en collaboration avec l’Institut de recherche sur les cancers de l’appareil digestif (IRCAD) France.

    La première application de la suite Skuld permet de consulter à distance les données sécurisées des serveurs d’archivages d’images appelés PACS. Depuis un terminal portable, les médecins, chercheurs ou radiologues ont accès aux informations d’un patient. L’intégralité du contenu des fichiers DICOM (le standard du secteur) est accessible, dont les images des examens médicaux.

    Le projet Skuld embarque également une application de réalité augmentée. Elle permet de superposer des informations virtuelles sur les captures réelles prises par un terminal mobile. Le corps du patient est détecté en le prenant en photo ou en le filmant, puis les images obtenues après l’examen médical se superposent pour faciliter le diagnostique et sa délivrance.

    Pour visionner la vidéo et découvrir Skuld en deux minutes


    EIP 2012 : SKULD par Epitech

    Ce projet a remporté le 2e prix des Epitech Innovative Projects remis par un jury, présidé par Jean-Baptiste Descroix-Vernier, président fondateur du Groupe Rentabiliweb, membre fondateur du CNN.
    Idée originale qui peut être développée en partenariat avec une entreprise, l’EIP est un réel travail en équipe (de 5 à 10 personnes), imaginé, conçu, finalisé, marketé et qui donne lieu à la création d’entreprise ou à la commercialisation de produits et services.
    Ces réalisations qui s’étendent de la 4e à la 5e année illustrent la pédagogie incitative et la culture projet défendues par Epitech.Comme chaque année, suite au forum des EIP qui s’est déroulé en novembre dernier, une nouvelle saison des EIP a début.

    Tous les quinze jours, un EIP sur les 12 sélectionnés (parmi 52) sera mis en ligne sur le site de l’école et sur sa page Facebook.


  • Une thèse sur la conception de Serious Games

    Pour cela, nous nous intéressons aux méthodologies et outils utilisés pour la création de jeux vidéo de divertissement, et nous analysons comment ils peuvent être employés pour faciliter la création de Serious Games.

    Parmi les nombreux outils étudiés, nous retrouvons des outils “théoriques”, qui vont de simples “série d’étapes à suivre” pour créer un Serious Game à des langages schématiques permettant de modéliser une structure ludique.

    Cette thèse présente ainsi une sélection d’outils issus d’une quarantaine d’ouvrages traitant de “Game Design”. Ces outils “théoriques” sont complétés par un volet “technique”, en la forme de nombreux logiciels permettant à des créateurs qui ne possèdent aucune compétence particulière en programmation informatique de créer des jeux vidéo : les usines à jeux.

    Tous ces outils permettent tout d’abord de faciliter le travail des professionnels du Serious Game. Par exemple, notre analyse détaillée des spécificités de la conception de Serious Game pourra aider un concepteur professionnel à imaginer un système de jeu qui incorpore une thématique sérieuse. Ensuite, grâce à des usines à jeux, ce même concepteur pourra facilement prototyper ces idées sans avoir besoin de “déranger” un programmeur.

    Mais ces outils et méthodologies n’ont pas uniquement vocation à simplifier le travail des professionnels de l’industrie. En facilitant la création de Serious Games, ils la mettent à la portée des “novices” en matière de création vidéoludique.

    Par exemple, nous avons utilisé ces outils pour mettre en place des cours dans lesquels les apprenants doivent réaliser un Serious Games. En jouant sur la variété des outils disponibles, il est tout à fait possible de proposer de tels cours à des étudiants d’université comme à des élèves d’école primaire. La force du Serious Games étant que, pour réaliser un jeu sur une thématique proposée par l’enseignant, l’apprenant doit auparavant enrichir ses propres connaissances sur cette thématique.

    La création de Serious Game est donc un support des plus pertinents pour la mise en place d’activités de type “pédagogie active”.

    Au final, que vous soyez Game Designer, concepteur de Serious Game, enseignant ou tout simplement curieux de la manière dont on crée des Serious Games, il devrait y avoir un moins chapitre de cette thèse qui s’adresse à vous !

    Damien Djaouti, 15 décembre 2011

    Plus d’infos :
    La thèse est disponible en libre téléchargement à cette adresse : www.ludoscience.com

  • Formes et enjeux de la collaboration numérique

    En science, les infrastructures numériques pour la collaboration scientifique telles que les grandes bases de données encouragent la recherche interdisciplinaire et à grande échelle. Dans la sphère domestique, les jeux de rôle en ligne massivement multi joueur (MMORPG) rassemblent des milliers d’internautes utilisant des ensembles d’outils pour coordonner leurs actions.

    Des réseaux sociaux sont mobilisés de manière originale, dans le Moyen Orient et ailleurs, dans le but de coordonner l’action sociale. Des plateformes Web réunissent amateurs et experts autour de préoccupations communes dans des domaines variés (journalisme, santé, etc.). Ce ne sont là que quelques exemples des formes de collaboration rendues possibles par les TIC.

    Dans la perspective où l’on reconnaît le rôle des dispositifs techniques dans le cadrage des pratiques et la prégnance des conditions matérielles qui les entourent (Law 1987, Star 1989, Suchman 2005), il apparaît important de réfléchir à la relation entre TIC et collaboration. Si les TIC facilitent a priori la collaboration, elles ne la produisent pas à tout coup et peuvent aussi en constituer des obstacles. Dans quelle mesure observe-t-on, ou non, de nouvelles formes de collaboration appuyées sur les technologies de communication?

    Sommes-nous face à une injonction de collaborer ?
    Dans quelle mesure les relations de coopération médiatisées par les TIC s’avèrent-elles aussi comprendre des rapports de domination ?
    Si oui, quelles en seraient les implications ?
    Peuvent-elles contribuer à remettre en cause un ordre établi, ou encore favoriser l’émergence d’un nouvel ordonnancement des rapports sociaux ?
    Quels sont les enjeux, notamment en termes de pouvoir ou de contrôle, associés au développement de pratiques dites collaboratives ?

    Ce numéro de tic&société cherche à poser un regard critique sur la relation entre les TIC et les formes de la collaboration contemporaine. Nous encourageons les contributions qui associent l’exploration théorique des compréhensions actuelles de la notion de collaboration et son application sur les lieux de travail (milieux de l’éducation, de la santé et de la science compris), mais aussi dans le cadre de pratiques associatives, culturelles et artistiques. Nous invitons également les contributions basées sur des études empiriques qui développent une perspective critique dans l’analyse des pratiques de collaboration dans leurs usages des TIC. Entre autres, les articles peuvent aborder les aspects suivants :

    – les enjeux de politisation des artefacts et des infrastructures de collaboration;

    – les enjeux de contribution et de participation dans la collaboration en ligne;

    – les enjeux de pouvoir et de contrôle social;

    – les formes novatrices de collaboration, par ex.  la « cloud based collaboration », les modèles de type open source, la collaboration dans les environnements hautement technologiques («technologically dense environments»);

    – les enjeux d’accès et d’attention dans la collaboration en ligne;

    – les enjeux de confiance et d’engagement;

    – les discussions théoriques sur les concepts de collaboration, coopération, coordination.

    Les contributeurs et contributrices sont invités à soumettre leurs textes accompagnés d’un résumé de 3 000 caractères. Les textes doivent comprendre environ 40 000 caractères espaces compris. Les auteurs doivent respecter les consignes concernant la forme du manuscrit (consignes disponibles sur le site de la revue, rubrique «Consignes aux auteurs »). Les manuscrits seront évalués par deux évaluateurs, évaluatrices selon la procédure de lecture à l’aveugle des revues à évaluation par les pairs. Notez que des textes en anglais, en espagnol ou en allemand accompagnés d’un résumé en français de 3000 caractères (2 pages) peuvent être soumis pour évaluation. S’ils sont retenus, le ou les auteurs devront toutefois en assurer la traduction en français.

    Nous vous invitons à envoyer vos textes au plus tard le 30 avril 2012 à l’attention de Lorna Heaton, coordinatrice de la thématique « Formes et enjeux de la collaboration numérique » : lorna.heaton@umontreal.ca

    Il est également possible de proposer des textes hors thème. Après évaluation et s’ils sont acceptés, ils seront soit diffusés dans la rubrique « Varia » du présent numéro, soit conservés pour un prochain numéro thématique. Merci, dans ce cas, d’envoyer les textes à l’adresse suivante : comite-editorial@ticetsociete.org

    Lorna Heaton
    Professeure agrégée
    Département de communication
    Université de Montréal

  • Le Concours du Castor Informatique, c’est parti !

    Le concours est ouvert aux collégiens et lycéens sur quatre niveaux (6e-5e / 4e-3e / 2nd / 1ère-Term).

    Il couvre divers aspects de l’informatique : information et représentation, pensée algorithmique, utilisation des applications, structures de données, jeux de logique, informatique et société.

    Ce concours international est déjà organisé dans 14 pays européens (voirwww.bebras.org) qui partagent une banque commune d’exercices.
    Environ 235 000 élèves ont participé à l’épreuve 2010.

    Les points à retenir sur le concours

    • Entièrement gratuit
    • Organisé en salle informatique
    • 45 mn pour 15 questions
      • Quatre niveaux : 6ème-5ème / 4ème-3ème / 2nde / 1ère-Terminale
        Participation individuelle ou par binôme
        Aucune connaissance préalable en informatique n’est requiseFrançoise Tort, Maître de conférences à l’ENS Cachan au laboratoire STEF, nous explique les objectifs du concours du Castor Informatique et ses perspectives, lors du colloque Didapro 4 qui a eu lieu en octobre dernier à Patras en Grèce.
        Interview réalisé par François Villemonteix, Maître de conférences à l’Université de Cergy Pontoise.

    Plus d’infos :
    Le site du concours : castor-informatique.fr
    Laboratoire stef, ENS Cachan:www.stef.ens-cachan.fr

  • Tout savoir sur l’option informatique à la rentrée 2012

    Les élèves sont entourés dans leur vie privée et leur vie étudiante d’objets informatiques (téléphones portables, télévisions numériques…) ; il semble alors tout à fait justifié de leur faire étudier les notions et concepts informatiques principaux pour qu’ils puissent mieux en comprendre le fonctionnement et donc les appréhender plus intelligemment.

    Par ailleurs, ils sont aussi entourés d’informations multiples d’origines diverses, pas forcément toutes bonnes à prendre ! Dans ce monde un peu hors normes, il paraît  judicieux de les guider grâce à cet enseignement vers des choix éclairés de «bonnes» informations.
    C’est la notion de «culture informatique» qu’il faut mettre en avant.  «L’informatique doit devenir un élément de culture générale comme les autres disciplines», précise Jean Pierre Archambault.

    L’option ne devrait pas rester au seul niveau de terminale ; pour l’instant, c’est une «petite opération qui ne va concerner la première année que 20 000 élèves», nous confie Robert Cabane ; on comprend au travers du discours de nos différents interlocuteurs qu’elle pourrait se propager aux classes de 1ère, seconde et pourquoi pas au collège.

    Elle a toute sa légitimité comme les autres disciplines, telles que les mathématiques ou les langues. Simplement, comme l’indique Maurice Nivat, il faut avoir conscience que «c’est un enseignement qui ne pourra pas ressembler à celui des mathématiques ou de la physique (…). Il devra être fondamentalement plus concret (…). Peut être parce que l’informatique est un domaine où on ne peut pratiquement pas dissocier la technique de la science (…)».

    4 hommes, 4 points de vue

    Quels enseignants pour cet enseignement ?

    Les lycées techniques ont déjà l’informatique dans leur programme. Va t-on recruter des professeurs issus de ces lycées pour venir enseigner en terminale S ?

    Pour l’instant, la réponse est «non» ; il serait prématuré de recruter des enseignants qui dispenseraient exclusivement l’informatique. Dans un premier temps, ce sont donc les enseignants en mathématiques, en sciences physiques ou en STI qui vont recevoir une formation complémentaire pour être opérationnels dès la rentrée 2012.

    Qu’en est-il des élèves et de leur motivation à vouloir choisir cette option ? 

    De ce côté, c’est l’inconnu pour les instigateurs de cette nouveauté. Bien  sûr, dans l’environnement «hyper» numérique des adolescents, on se doute bien que certains vont être tentés. «Mais il ne s’agit pas de leur apprendre à utiliser Facebook, cela n’aurait pas de sens», souligne Gilles Dowek. L’enjeu est de leur faire comprendre les concepts fondamentaux qui ont mené à Facebook et à d’autres systèmes.

    En tout état de cause, une grande hétérogénéité pourra se dessiner entre les élèves qui vont choisir l’option ; et même une hétérogénéité entre l’élève et l’enseignant, qui pourrait bien se laisser «dépasser» par certains ados «accros» d’informatique.

    Une réflexion reste donc à conduire dans la durée à propos de la formation des enseignants qui dispenseront l’option informatique et sciences du numérique…

    Plus d’infos sur nos interlocuteurs :
    Gilles Dowek : www-roc.inria.fr/who/Gilles.Dowek
    Maurice Nivat : http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Nivat
    Jean Pierre Archambault :association EPI www.epi.asso.fr
    Robert Cabane : Inspection Générale du groupe des mathématiques : gmaths.net
     
    Interview réalisé par François Villemonteix, Maître de Conférences à l’Université de Cergy-Pontoise lors de Didapro 4, tous les articles sur le dossier Didapro 4 en page d’accueil.

  • Robotique pour petits et grands dans l’enseignement

    Avec le robot programmable Bee-Bot, les maîtresses des écoles maternelles qui participent en Grèce au projet européen Fibonacci (http://www.fibonacci-project.eu/), abordent quelques concepts préliminaires de la programmation avec des enfants de 4 à 6 ans.  En équipes de quatre à sept, les enfants programment les déplacements du robot, par un jeu d’hypothèses, d’actions sur l’objet et de vérification en temps reél des trajectoires effectuées.

    «Les résultats de cette recherche montrent que le jouet programmable peut avoir un potentiel cognitf pour le développement des compétences relatives à des notions mathématiques, à la pensée algorithmique et aux stratégies de résolution des problèmes», écrit Vassilis Komis, Maître de conférences à l’Université de Patras en Grèce.

    D’après Gilles Dowek, Directeur de recherche informatique à l’INRIA , «on peut faire de l’informatique à tous les niveaux». D’après lui, en maternelle par exemple, les enfants sont déjà confrontés au problème du traitement de l’information ; lorsqu’ils voient un dessin qu’ils viennent de tracer avec un crayon, ils comprennent le lien entre le dessin et la signification de ce dessin, comme reconnaître leur nom par exemple.

    À l’autre bout de la chaîne éducative, à l’université Paris-descartes, les étudiants en maths info se forment également à la robotique, comme nous l’expliquent Damien Pellier et David Janiszek, Maîtres de Conférence à l’Université Paris Descartes, qui utilisent dans leur enseignement le robot Nao.

    L’enjeu est d’amener les étudiants à mettre en oeuvre une démarche de programmation au travers de quelque chose de «palpable» ; «mais aussi leur donner envie d’aller vers des carrières scientifiques et susciter chez eux des vocations», nous confie Damien Pellier.

    Un exemple de projet réalisé avec Nao : «Nao joue au puissance 4». Au delà des problèmes concrets d’utilisation et de programmation, le robot humanoïde a remporté un vif succès auprès des étudiants qui se sont montrés plus patients dans ce contexte que dans ceux de projets informatiques plus classiques.
    Les étudiants, satisfaits de leur travail, ont souhaité le valoriser via Facebook et Youtube ; communication, qui échappe parfois à l’enseignant…

    Au delà de ces constats, ces réalisations offrent des perspectives professionnelles intéressantes et apportent confiance et motivation aux étudiants.

    Plus d’infos sur Damien Pellier et David Janiszek : www.mi.parisdescartes.fr/~janiszeket www.mi.parisdescartes.fr/~pellier

    Interview réalisé par Françoix Villemonteix, Maître de Conférences à l’Université de Cergy-Pontoise lors de Didapro 4, tous les articles sur www.ludovia.com


  • Usages de l’informatique scolaire : le projet Oppidum

    Ce projet original intitulé Oppidum (Observatoire des pratiques pédagogiques du multimédia) a pour but d’apporter à la Ville des éléments de compréhension sur les utilisations du numérique, sur l’aide qu’elles peuvent apporter pour la réussite des élèves et de la guider dans ses choix futurs d’équipement.

    La première phase de la recherche a permis de mener une enquête terrain auprès de l’ensemble des acteurs de la communauté éducative.

    «Nous avons interrogé dans les écoles, les directeurs, les enseignants, les animateurs pour faire un bilan sur la manière dont ils utilisaient les technologies mais aussi de manière plus large ; nous voulions avoir le point de vue des élèves (350 ont été interrogés) et des parents. Pour cela, un questionnaire sur ce qu’ils pensaient des technologies à l’école mais aussi sur la manière dont ils utilisaient ces technologies à la maison leur a été adressé ; du côté des parents, les fédérations de parents d’élèves ont fait le lien», explique Laetitia Boulc-h.

    Les premiers résultats nous éclairent sur la réalité des équipements et sur les pratiques sociales du numérique des élèves ; ils montrent également la différence entre les pratiques des TIC sur le temps scolaire et sur le temps périscolaire.

    Saint Maur est une ville plutôt aisée et les élèves sont très majoritairement coutumiers de l’utilisation du numérique à la maison (ordinateur dans leur chambre, téléphone portable, consoles de jeux…). A l’école, les usages dans les classes sont assez modestes malgré la présence d’équipements.

    Laetitia Boulc’h nous explique que les animateurs du périscolaire ont l’habitude d’utiliser l’informatique dans leurs activités comme par exemple la production de documents multimédia, la consultation web, le traitement des photos… Elle précise que la complémentarité avec le temps scolaire ne va pas de soi.

    Le projet entre dans sa deuxième phase où seront mis en place des expérimentations et des suivis plus particuliers de profils d’enseignants et d’élèves.

    Très prochainement un site compagnon du projet oppidum sera ouvert sur les serveurs du rectorat de Créteil, partenaire de l’opération. Toutes les informations relatives à cette opération seront publiées.

    Retrouvez les projets de recherche du laboratoire EDA de l’Université Paris Descartes :eda.shs.univ-paris5.fr
    Interview réalisé par Françoix Villemonteix, Maître de Conférences à l’Université de Cergy-Pontoise lors de Didapro 4, tous les articles sur le dossier Didapro 4 en page d’accueil.

  • TNI or not TNI

    En premier lieu, la recherche fait le point sur le contexte des équipements en TNI en France aujourd’hui et montre les conditions dans lesquelles les déploiements s’effectuent. Elle souligne les tendances du discours institutionnel et commercial sur cet outil relevant souvent de l’enchantement. Les pratiques constatées sont généralement frontales et ne favorisent que partiellement les interactions entre les élèves.

    L’adoption d’un TNI par un enseignant dépend majoritairement de sa motivation et d’un calcul rationnel entre le coût et le bénéfice de cette acquisition. En effet, plus un enseignant est concerné par le projet d’équipement et se sent entouré par les acteurs institutionnels notamment, meilleur sera son engagement dans une adaptation de l’outil à ses besoins. Si le dispositif lui est imposé et si les contraintes induites lui paraissent trop pesantes, on constatera un déficit d’engagement.

    Pour les chercheurs, la qualité et la pertinence des utilisations qu’un enseignant fait du TNI dépendent également de  la «part de soi» qu’il place dans cet outil. Ce processus est donc déterminé par un contexte technique et humain favorable.

    Des premiers entretiens exploratoires ont été menés auprès d’enseignants de profils différents. Ils ont révélé un rapport entre leur utilisation du TNI et les conditions et qui ont entouré son arrivée dans la classe (existence d’un projet, d’une formation, d’un accompagnement, d’un soutien technique). Plus les conditions sont favorables, plus l’enseignant investit l’outil, le transforme pour l’adapter à ses besoins.

    La recherche va se poursuivre cette année par un ensemble d’entretiens ciblés et par des observations de l’activité de préparation de l’enseignant avec leur TNI.

    Plus d’infos : sur François Villemonteix,www.ecedu.upatras.gr/didapro et www.n.u-cergy.fr

    plus d’infos sur cette recherche :http://www.ecedu.upatras.gr/didapro/final/actes/VillemonteixStolwijkDidapro2011.pdf