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  • Le CNED lance la collection #Jeveuxparler, du blended-learning pour les formations en langues

    Le CNED lance la collection #Jeveuxparler, du blended-learning pour les formations en langues

    [callout]Cette nouvelle offre en blended-learning permet de s’adapter aux usages de tous les publics, à leurs modes de vie et aux possibilités offertes par tous les supports de mobilité (tablettes, smartphones, etc.).[/callout]

    Une liberté d’apprentissage

    Apprendre en toute liberté, avec un accès en illimité à tous les niveaux, sous la forme d’abonnements, que ce soit pour débuter ou approfondir une langue, améliorer la fluidité d’expression, enrichir son vocabulaire ou encore acquérir les bases de la communication professionnelle.

    Un dispositif centré sur la réussite

    Dédiée à la compréhension de la langue et la pratique de l’oral, la collection #jeveuxparler est 100% en ligne et propose :
    •    un laboratoire de langues intégré avec un dispositif de reconnaissance vocale pour la pratique de l’oral ;
    •    une plateforme accessible 24h/24 et 7jours/7 avec plus de 10 000 activités interactives et autocorrectives, plus de 1 000 exercices de grammaire et de vocabulaire, plus de 1 000 vidéos pour le développement de la compréhension, de l’information et des activités hebdomadaires autour de l’actualité de la langue choisie ;
    •    des chats et des forums animés par une équipe d’experts.

    L’apprenant au cœur du dispositif de formation

    L’accès à tous les niveaux est illimité. Ce parti pris permet à l’apprenant de revenir, s’il le souhaite, sur des notions antérieures insuffisamment maitrisées mais aussi accéder à des activités supérieures dès qu’il se sent capable de les réaliser.

    Un test de positionnement et de progression

    Un test de positionnement accessible dès le début de la formation et tout au long du parcours permet à chacun d’évaluer ses acquis, sa progression et de poursuivre sa formation en toute liberté sur le niveau atteint.

    CNED_160215Les langues disponibles

    #jeveuxparler anglais ; #jeveuxparler allemand, #jeveuxparler espagnol, #jeveuxparler italien et #jeveuxparler FLE (français langue étrangère).

    Pour en savoir plus :
    •    www.cned.fr/vie-active/langues/   
    •    Une formule d’inscription par abonnement.
    •    Une offre complémentaire de coaching téléphonique pour s’entraîner à l’oral.

  • Marché du livre : la cohabitation entre ebooks et livres papiers est(-elle) possible en France

    Marché du livre : la cohabitation entre ebooks et livres papiers est(-elle) possible en France

    Aux Etats-Unis, comme au Canada, les dépenses des lecteurs dans la filière du livre augmentent nettement depuis que les abonnements en accès illimité s’y sont développés. L‘enquête menée par Nielsen BookScan montre en particulier que les lecteurs seraient même prêts à payer leur abonnement en streaming plus cher que ce qui leur est généralement proposé ( de 14 et 17 dollars quand les systèmes actuels tournent autour de 10 dollars).

    Dans ce contexte de bilan économique plutôt positif pour le livre, physique comme numérique, se pose toujours la question en France du modèle d’abonnement en accès illimité. Plébiscité partout par les amateurs de musique et de vidéo, celui-ci provoque encore des réticences lorsqu’il s’agit d’ebooks.

    En France, diminuerait-t-il vraiment la fréquence d’achat de livres des utilisateurs comme s’en effraient nombre de professionnels du secteur ? L’abonnement en accès illimité de livres numériques va-t-il pouvoir légitimer sa place en France ?

    Juan Pirlot de Corbion, fondateur de la bibliothèque digitale YouScribe voudrait convaincre les éditeurs et les auteurs que les abonnements en streaming vont permettre une progression de la lecture et une croissance économique de la filière.

    L’arrivée du Kindle Unlimited d’Amazon en décembre dernier a suscité la vive protestation d’éditeurs, de libraires et d’auteurs. La cause invoquée : les formules d’abonnements illimités seraient incompatibles avec la loi en vigueur sur le prix unique du livre.

    Pour Juan Pirlot de Corbion, « les modèles d’abonnement auraient plutôt la vertu de multiplier les points d’accès au texte en touchant par ailleurs des populations nomades. L’accès illimité est si proche du modèle de nos bibliothèques avec cette différence : la bibliothèque s’invite directement chez le lecteur. En Allemagne, en Espagne, aux Pays-Bas, la loi sur le Prix Unique du livre existe comme en France et les modèles d’abonnement s’y développent activement. La France laissera-t-elle les nouvelles bibliothèques numériques aux mains d’opérateurs étrangers ? La réponse nous parviendra bientôt avec les conclusions du rapport de la Médiatrice du Livre ».

  • Ouverture d’une filiale au Canada: les premiers pas de Kosmos à l’international

    Ouverture d’une filiale au Canada: les premiers pas de Kosmos à l’international

    Un développement significatif en France

    KosmosCanada_160215En 8 ans, Kosmos est passée d’une société confidentielle de 19 personnes, avec un chiffre d’affaires d’1,7 million d’euros, à une PME d’envergure nationale, comptant 70 collaborateurs et réalisant un chiffre d’affaires de près de 6 millions d’euros.

    Ses offres ont convaincu, au fil du temps, des établissements et organisations sur l’ensemble du territoire. Kosmos affiche ainsi sur le marché français une croissance moyenne de 20 % chaque année, depuis plus de 3 ans. Le marché intérieur français reste, dans ces conditions, le terrain de développement prioritaire de la société.

     

    « Au vu des succès rencontrés sur le territoire national, nous nous sommes logiquement intéressés à l’international, où nous avons entrevu des opportunités de développement », expose Jean Planet, Président de Kosmos.

    C’est en 2013 que l’idée d’un développement commence à germer. Bien accueillis en France, les produits de la société ont un potentiel certain à l’international.

    Le marché de l’e-éducation s’internationalise. Cela se traduit par l’arrivée d’acteurs internationaux importants sur le marché français. Afin de rester compétitive, Kosmos a décidé d’intégrer la dimension export dans sa stratégie et d’ouvrir son horizon au-delà de nos frontières.

    Une démarche structurée et programmée

    Ce développement a été abordé de manière extrêmement progressive et structurée car, comme le souligne Jean Planet, « nous savions qu’une telle approche nécessitait des investissements significatifs. Il fallait donc franchir pas à pas les jalons qui conditionneraient l’étape suivante ».

    Un premier travail de traduction des sites Internet et des supports marketing a été mené, ainsi qu’une localisation des produits de la société en langue anglaise. Kosmos s’est également penchée sur la protection intellectuelle de ses innovations et de ses marques, tout en réalisant des études de marché sur plusieurs zones géographiques.

    C’est à ce moment-là qu’un continent a particulièrement attiré notre attention : le continent nord-américain, indique Jean Planet.

    Ce territoire, très sensible au numeérique, bénéficie d’un rayonnement à l’international de son système éducatif. Son marché est également particulièrement dynamique et ouvert.

    De plus, les solutions K-Sup, dans le supérieur, et K-d’école, dans l’enseignement scolaire, se démarquent des produits actuellement proposés sur ce marché.

    Le choix s’est arrêté sur le Canada, passerelle très prisée des entreprises françaises envisageant de se développer outre-Atlantique et qui en favorise l’implantation. En outre, les canadiens sont particulièrement férus d’e-éducation.

    « Notre décision s’est arrêtée sur Montréal. Grâce à sa proximité culturelle avec notre pays et à son environnement francophone, la province du Québec est particulièrement adaptée pour un premier pas à l’international », poursuit Jean Planet.

    Pour l’ensemble de sa démarche, Kosmos a pu compter sur le soutien de dispositifs extrêmement performants et efficaces, portés par la Région Pays-de-la-Loire, la Coface, Ubifrance, Bpifrance et la CCI de Nantes Saint- Nazaire.

    Un objectif de réussite à trois ans

    Sa filiale à présent ouverte, la société se donne trois ans pour appréhender le marché nord-américain, comprendre ses spécificités par rapport au marché français et adapter ses offres à l’écosystème local. Une équipe de quatre personnes a été mise en place pour mener à bien ce travail.

    A l’horizon 2018, Kosmos ambitionne un chiffre d’affaires annuel représentant 5 à 10 % du chiffre d’affaires global de Kosmos. L’objectif est de concrétiser, d’ici la fin de l’année, les premières signatures clients.

    Ces trois ans échoués, la société tirera des conclusions de cette démarche à l’export. Si les objectifs sont atteints, Kosmos envisagera d’aller sur d’autres territoires. Les Etats-Unis sont déjà pressentis.

  • Grandes écoles : mettez toutes les chances de votre côté pour réussir avec Texas Instruments et OpenClassrooms

    Grandes écoles : mettez toutes les chances de votre côté pour réussir avec Texas Instruments et OpenClassrooms

    [callout]D’une durée de 4 semaines, cette formation en ligne certifiante est présentée par Boris Hanus, professeur agrégé en mathématiques enseignant depuis plusieurs année en lycée, DUT et école d’ingénieurs. Elle sera disponible à partir du 24 février 2015.[/callout]

    « Chaque année, le nombre d’étudiants présentant les concours des plus grandes écoles d’ingénieurs augmente alors que le nombre de places disponibles reste limité à moins d’une dizaine de milliers, » raconte Boris Hanus. « Texas Instruments a souhaité donner un coup de pouce à tous ceux qui commencent déjà à préparer les tests d’entrée en proposant une formation en ligne accessible à tous sur sa calculatrice la plus utilisée par les étudiants de classes préparatoires. »

    Réussir les concours d’école d’ingénieurs avec sa calculatrice TI-Nspire CX CAS

    À qui s’adresse ce cours ?

    À tous les étudiants en classe prépa de toutes sections (MPSI, PCSI, BCPST, TSI) ou aux personnes ayant le niveau de 2e année de classes prépa en mathématiques.

    Au programme :

    • TI5_3010114Prendre en main sa calculatrice Texas Instruments TI-Nspire CX CAS
    • Maîtriser l’analyse graphique, la programmation et les matrices
    • Résoudre des équations différentielles et intégration
    • Poursuivre la programmation : arithmétique, Cholesky et calcul avec des nombres complexes

    Les sujets utilisés sont extraits des sites des Concours communs de Polytechnique et de Centrale Supélec

    « Aujourd’hui, les utilisateurs qui investissent dans un équipement haut de gamme, tel qu’une calculatrice graphique formelle, souhaitent l’utiliser à bon escient pour réussir leur concours à l’aide d’outils d’entraînement complémentaires. C’est en quoi le principe du MOOC proposé par OpenClassrooms a retenu l’attention de Texas Instruments qui nous a choisis pour sa réalisation, » explique Pierre Dubuc, co-fondateur d’OpenClassrooms.

    À propos de Texas Instruments
    La Division  « Education Technology » de Texas Instruments, propose des solutions matérielles et logicielles innovantes pour l’apprentissage des mathématiques et des sciences. Les produits scolaires et les services de TI sont conçus depuis 20 ans en collaboration avec des enseignants chercheurs et des enseignants formateurs français du « réseau T3 » de façon à répondre parfaitement aux besoins spécifiques d’une utilisation en et hors classe. De plus amples informations sont disponibles sur http://education.ti.com/france

    À propos d’OpenClassrooms
    Créée en 2013, OpenClassrooms développe et anime une plateforme de cours en ligne gratuite, accessible et ouverte dont la vocation est de favoriser l’éducation pour tous, la collaboration, l’échange et le partage des connaissances. Imaginée en 1999 par Mathieu Nebra et Pierre Dubuc, OpenClassrooms est devenue en quelques années la référence en matière d’e-Education et la première plateforme de cours en ligne en Europe.

    En partenariat avec des écoles, des universités, des entreprises, et l’ensemble de sa communauté de plus de 900 000 membres, OpenClassrooms réunit chaque mois sur son site plus de 2,5 millions d’étudiants et propose 1000 cours en ligne. Une partie de ces cours est désormais éditée sous la forme de MOOC (Massive Open Online Courses) relayée par les services Premium et Premium Plus. Les étudiants peuvent ainsi accéder en illimité à des cours certifiants, télécharger des vidéos et des eBooks, apprendre à leur rythme, sans limite de temps, et bénéficier d’un suivi avec des professeurs particuliers en visioconférence.

    Réussir les concours d’école d’ingénieurs avec sa calculatrice TI-Nspire // Teaser from OpenClassrooms on Vimeo.

  • « Le Roi et la Salamandre » un jeu vidéo qui invite le jeune public à découvrir François Ier

    « Le Roi et la Salamandre » un jeu vidéo qui invite le jeune public à découvrir François Ier

    Francois1erjeuvideo_160215
    Deux héros sont au cœur de ce scénario établi à partir de faits historiques : le roi François Ier et Etincelle, sa salamandre. L’histoire déroule la chronologie des évènements liés au règne de ce roi. Des informations historiques sont délivrées tout au long du jeu.
    Les enfants vont ainsi vivre l’incroyable aventure d’un destin qui a changé la France à travers les monuments du réseau du CMN et des rencontres avec des personnages historiques, tels que Léonard de Vinci ou encore le chevalier Bayard, qui ont vécu dans les lieux visités.
    Pour progresser dans l’aventure, ils vont réaliser une succession de quêtes, collecter des objets d’époque et résoudre des énigmes dans différents tableaux afin d’avancer dans une découverte du monument.
    C’est au total un voyage dans pas moins de 11 monuments nationaux qui est proposé.
    Festin au Palais du Tau pour le sacre du roi, montée dans les remparts du château d’Angers, chasse au château de Rambouillet, nuit au château d’Azay-le-Rideau, mais également découverte du château d’If, de la Basilique de Saint-Denis, des châteaux de Vincennes, de Talcy, de Puyguilhem, d’Oiron et d’Assier sont au programme de ce parcours dans le royaume de François Ier.Plus d’infos :
    D’une durée de 2 ou 3h, ce jeu pédagogique d’aventure sera disponible sur tablette iOS et Androïd, ainsi que sur le web. Téléchargeable en « free-to-try », la première mission est proposée gratuitement. Pour participer à l’ensemble de l’aventure, cela coûtera moins de 5€.Retrouvez le jeu vidéo « le Roi et la Salamandre » sur
    – Le site du Simesitem (exposant : PinpinTeam)
    – Le site du Centre des monuments nationaux (CMN)
    – Le site de PinpinTeam
    – Twitter avec #JeuSalamandre

  • Lancement de Geek Junior, le premier média d’information high-tech à destination des adolescents

    Lancement de Geek Junior, le premier média d’information high-tech à destination des adolescents

    Geekjunior_160215

    Nos enfants sont des geeks en puissance avec un intérêt pour l’univers high-tech qui dépasse souvent leurs propres parents.

    Ils utilisent plusieurs appareils, sont multi-écran, sont connectés constamment à leur téléphone portable et adorent jouer aux jeux vidéo. La génération des ados technophiles est déjà là.

    L’ambition de Geek Junior est de proposer un média pour les informer et les conseiller, en publiant tous les jours des contenus adaptés à un public adolescent : actualités, tests, tutoriels et vidéos…

    Geek Junior traite essentiellement des applications mobiles, des jeux vidéo, des gadgets geek et des solutions éducatives pour aider les adolescents dans leur travail scolaire.

    Créer par deux parents d’adolescents, Geek Junior se veut un lieu de découverte et d’échange, avec l’utilisation d’un ton direct sans être infantilisant ni moralisateur. Outre le site web adapté à une lecture mobile, Geek Junior veut continuer la conversation avec les adolescents sur Facebook, Twitter et YouTube.

    Plus d’infos :
    redaction@geekjunior.fr La rédaction de Geek Junior est situé en Catalogne jusqu’à l’été 2015 et sera de retour en France ensuite. Qui sommes-nous ? Christophe Coquis : professionnel des médias depuis plus de 15 ans, Christophe a été le rédacteur en chef du portail high-tech Softonic.fr de 2011 à 2014. Mariel Balbuena Vallejos : après des études de journalisme dans son pays natal, le Pérou, Mariel a continué sa formation en France avec une formation en infographisme.

  • Appel à intervenants pour ateliers Université d’été Ludovia#12, c’est à vous!

    Appel à intervenants pour ateliers Université d’été Ludovia#12, c’est à vous!

    Ludovia_intervenants_110215

    Définition de l’ExplorCamp

    Les Explorcamps de Ludovia sont des séances d’ateliers tournants qui se déroulent en simultané. Chaque atelier dure une heure organisé sous la forme de 30 minutes de présentation et 30 minutes de discussion autour d’une quinzaine de participants. Chaque atelier peut être répété 2 fois lors d’une même session (selon la disponibilité). Il y a 8 ateliers en simultané sur chaque session d’ExplorCamp.

    Matériel et infrastructure fournie : 1 grand écran Plasma 16/9 pour visualisation avec connectiques HDMI ou VGA ; connexion internet Wifi fournie gratuitement pour les intervenants.

    Définition du FabCamp

    L’objectif de cet espace, qui se tiendra tout au long des trois jours, sera de construire une ressource, un contenu ou un outil sur chaque session ; échanger des astuces entre enseignants avec son matériel ; ou encore mettre en place des solutions peu onéreuses (liseuses « bricolées », ressources « maison »…). Chaque atelier FabCamp dure environ deux heures.

    Matériel et infrastructure fournie : 1 outil de vidéoprojection

    NB : Aucun ordinateur ou tablette n’est disponible sur les ateliers – Nous vous invitons à amener votre matériel et surtout, prévoir votre connectique et adaptateurs. (notamment adaptateurs et câbles VGA et HDMI)

    Procédure de soumission

    Soumettre au minimum, une page écrite au format numérique (.doc ou autre format texte) présentant votre atelier et retour d’expérience, en liaison avec le thème de l’année

    «  Appropriations et détournements dans le numérique éducatif ».

    Vous pouvez proposer plusieurs sujets d’ateliers (pour l’espace FabCamp ou l’espace ExplorCamp) sur les quatre sessions (ressources, mobilité & nomadisme, ENT & plateformes d’apprentissages et éducations aux médias & culture numérique).

    Décryptage du thème 2015

    Les enseignants et leurs élèves sont entourés dans leur classe, comme à l’extérieur, d’une profusion d’outils et de ressources numériques variés en constante évolution. Quelles réactions ont-ils dans ce paysage numérique ? Comment se les approprient t-ils ou comment les détournent-ils à leur profit ou au profit des apprentissages ?

    L’appropriation, qu’elle soit professionnelle, via des formations fléchées, ou personnelle, engage chaque jour l’enseignant à se remettre en question. Pourtant, il n’a pas forcément attendu le numérique pour adapter ou modifier sa pédagogie. Mais avec celui-ci, il découvre peut-être de nouveaux horizons…

    Appropriation formelle ou plutôt informelle, comment vous êtes-vous adapté face à l’ENT, aux MOOCs, aux tablettes numériques, aux outils de vidéoprojection, aux ordinateurs ou tout simplement aux téléphones intelligents que transportent vos élèves ? Au-delà des matériels, comment construisez-vous aujourd’hui vos supports de cours : par l’appropriation de différentes ressources éducatives piochées ça et là ou en détournant d’autres contenus (et pourquoi pas ceux des élèves) dont la vocation n’a à première vue, aucune vertu affichée pour les apprentissages.

    Dans votre présentation il s’agira de mettre en lumière toutes formes d’usages conformes ou « non-conformes » du numérique dans vos classes ; les usages « détournés » ont tout autant d’intérêt et nous souhaitons, via ces ateliers, afficher toute la diversité créative des enseignants et des élèves, de tout horizon et de tout niveau.

    Format du texte de soumission

    Titre du sujet : 140 caractères maximum
    Mots clés : 3 mots clés minimum / 10 maximum
    Problématique pédagogique : 10 lignes
    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée : 10 lignes
    Relation avec le thème de l’édition : 5 lignes
    Synthèse et apport du retour d’usage en classe : 10 lignes.

    Si vous êtes sélectionné, ce texte sera mis en ligne sous forme d’article sur le média ludomag.com, afin que les futurs participants à l’université d’été puissent, avant événement, avoir un aperçu précis de tous les ateliers proposés et faire leur choix en amont. Une fois sur place, les participants à votre atelier auront donc déjà pris connaissance du sujet : une forme d’atelier « inversé ».

    Animation en ligne sur le Forum-Ludovia

    Comme l’an dernier, votre atelier pourra avoir une vie en ligne avant, pendant et après Ludovia. Dès sélection et récupération des documents demandés, votre atelier pourrait être mis en ligne sur la plateforme d’échanges de l’Université d’été (« MOOC » Ludovia). Les participants pourront s’inscrire en ligne à votre atelier et entamer les échanges avant, pendant et après les 3 jours de l’Université d’été, ce qui vous permettra d’intéresser un maximum de public à votre sujet (sous réserve de la mise en place du MOOC Ludovia).

    Indiquez dans quelle session du programme 2015 vous souhaitez présenter votre/vos ateliers

    SESSION I : EDUCATION AUX MEDIAS & CULTURE NUMERIQUE
    SESSION II : ENT& PLATEFORMES d’APPRENTISSAGE EN LIGNE
    SESSION III : MOBILITE & NOMADISME
    SESSION IV : RESSOURCES, JEUX & LOGICIELS

    Documents à fournir ABSOLUMENT lors de la soumission 

    – une photo de vous en format .jpg aux dimensions 400×400 pixels de large environ,
    – un texte de présentation (Bio) de l’intervenant / compétence / qui il est / expérience, liens vers ses activités liées au numérique…
    – un visuel en format jpg (800 pix de large minimum) évoquant le sujet de l’atelier
    – adresse email, établissement d’origine, académie, coordonnées professionnelles

    Exemple : Ces documents seront mis en ligne sur le site de l’Université d’été pour présenter les intervenants, voir la page 2014 pour avoir un aperçu de la mise en ligne.

    Date de soumission

    Dernier délai : 30 avril 2015 minuit.
    Attention, les sujets présentés sont sélectionnés au fur et à mesure de leur réception ; le nombre d’ateliers étant limités, nous vous invitons à envoyer votre sujet le plus tôt possible.

    La réception de chaque proposition donnera lieu à un accusé de réception par mail.

    La sélection sur les espaces (explorcamp ou fabcamp)se fera en fonction de la cohérence de votre proposition ; tout atelier de « création » nécessitant une durée plus longue et une mise en pratique des participants, sera favorisé sur le FabCamp.

    Attention, toute proposition ne répondant pas au cahier des charges, notamment qui ne sera pas en lien avec le thème de l’année, sera refusée.

    Sélection : Dernières réponses données le 10 mai 2015.

    Format des documents présentés lors des Explorcamps et captation vidéo, droits à l’image

    Dès sélection de votre atelier vous devez être en mesure de nous fournir avant le 15 juillet les documents, liens, url, application, Powerpoint, Prezi  ou autre ressource numérique qui composeront votre présentation lors des ExplorCamps. Il est possible que votre atelier soit sélectionné pour être filmé et retransmis en streaming vidéo lors des 3 jours de Ludovia ; ce qui explique que vous vous engagez, dès lors que votre atelier sera sélectionné, à nous autoriser à utiliser votre contenu et nous fournir des droits à l’image. L’intervenant s’engage de fait à autoriser la diffusion de ses contenus (autorisation de droits à l’image et contenus à nous renvoyer signée dès validation de votre participation).

    Plus d’infos :
    Envoi de votre dossier complet à 
    aurelie.ludovia@gmail.com

     Nota : Remboursement des frais des intervenants : les intervenants sélectionnés se verront rembourser leurs frais de voyage sous certaines conditions et limites. La prise en charge de leur séjour sur place, hébergement et restauration, est intégrale.

  • L’e-lab,  une expérimentation de pédagogie collaborative et créative associée au numérique

    L’e-lab, une expérimentation de pédagogie collaborative et créative associée au numérique

    L’objectif est de faire des élèves des chercheurs au sein d’une équipe, des « constructeurs de savoirs » et de médiateurs didactiques. Ils expérimentent, découvrent et font découvrir aux autres élèves des connaissances, à travers le prisme de leur sensibilité.

    L’e-lab, c’est une salle de classe (e-lab1) avec des ordinateurs sous Windows ou Mac OS, des iPods, des caméras, deux grands écrans, un vidéoprojecteur numérique ainsi qu’un studio d’enregistrement (e-lab2) en construction.

    Une ambition commune…

    Dans le cadre du programme d’histoire-géographie (et de français) de seconde baccalauréat professionnel, trois classes travaillent parallèlement. Une première séquence a d’abord permis de définir les méthodes de recherche scientifiques autour de quelques axes forts : les sources, les médias, la production d’informations et d’hypothèses. Ce travail interdisciplinaire a permis de poser les jalons du travail de recherche à venir.

    Dans un second temps, les enseignants ont présenté le thème annuel ainsi que les quatre sujets d’étude d’histoire du programme avec, au cœur de chacune de ces présentations, le souci de mettre en place une problématique scientifique ou non, adaptée aux élèves.

    Par exemple, pour introduire Voyages et découvertes (XVIe – XVIIIe siècle), Karine Della Bianca a pris comme point d’entrée la découverte controversée de la Santa Maria. Les 4 sujets d’étude présentés, chaque classe s’est positionnée sur l’un de ces sujets avec pour mission de proposer une ou des hypothèses de réponse à la problématique présentée en début d’année.

    … et des modalités diverses

    Dans la classe, l’enseignant répartit le travail de recherche entre les élèves selon des modalités qui lui sont propres. Ainsi, Emmanuel Dubus a d’abord fait construire une leçon aux élèves de manière collaborative sur « Humanisme et Renaissance » à l’aide d’Etherpad et de Padlet, deux applications qu’il a intégrées dans l’ENT du lycée.

    Cette leçon construite, les élèves, par groupes de 2 ou 3, ont ensuite produit des documents multimédias sous forme de sketches audios qu’ils ont publiés sur la page Dailymotion du lycée.

    Dubus2_090215Ces sketches permettent de balayer le sujet d’étude sous un autre angle que celui de la leçon pure. Par exemple, les élèves ont mis en scène un micro-trottoir sur Léonard de Vinci. Ces sketches, ainsi que la leçon sont ensuite partagés avec les deux autres classes qui se l’approprient. À la charge de l’enseignant de construire sa séquence autour de ces médiateurs didactiques.

    Karine Della Bianca, quant à elle, a traité le sujet d’étude Voyages et découvertes avec le souci de raccrocher le thème à l’actualité, prenant pour exemple la récente découverte de la Santa Maria et les recherches en cours pour percer le mystère La Pérouse.

    Les élèves ont été placés  dans une démarche d’investigation. Des pistes de recherches ont été définies par le groupe classe et ont permis d’élaborer une carte mentale indiquant différents champs de connaissances à défricher. Cette approche a permis une mise en perspective historique, le questionnement sur l’actualité du sujet ayant engendré des interrogations sur le contexte historique dans lequel se sont déroulés les faits étudiés.

    Dubus3_090215Par petits groupes de deux, les élèves ont  choisi une piste de recherche et ont utilisé les ressources disponibles sur internet en adoptant la démarche la plus scientifique possible, mettant en questionnement le choix des sources et la qualité des documents choisis.

    Le travail effectué par chaque groupe a permis de réaliser un document numérique de synthèse destinée à la classe mais aussi aux autres classes de seconde par la publication sur le site ENT.

    Ici, l’utilisation de l’application Prezi s’est avéré pertinente car elle a permis de mettre en commun le résultat des recherches en reprenant la forme de la carte heuristique élaborée au préalable par les élèves.

    Les élèves de la classe de Salem Tlemsani ont consacré leur temps au chapitre portant sur le premier empire colonial français. L’enseignant a commencé par annoncer l’objectif final de la séquence : produire une vidéo à destination des autres classes (diaporama converti en vidéo, accompagné d’une voix off).

    Dans un premier temps, le cours rédigé par le professeur a été lu collectivement. Les élèves et l’enseignant ont pris soin de commenter son contenu. À chaque fois que cela a été nécessaire, un document médiateur fut vidéoprojeté pour faciliter la compréhension (carte, document d’archives…).

    Dans un deuxième temps, un storyboard du diaporama a été construit collectivement. Des binômes d’élèves ont été constitués. Chacun a eu à sa charge le montage d’une diapositive (sélection du document iconographique, du texte à intégrer dans la diapositive, écriture du texte pour la voix off sur Etherpad). Chaque binôme a exposé ses choix à la classe. Les propositions de chacun ont fait l’objet d’un débat. Un élève s’est porté volontaire pour prêter sa voix à l’enregistrement de la voix off.

    L’utilisation du numérique a donc facilité la démarche collaborative impliquant la participation de tous les élèves dans la construction du savoir et a également amené les élèves à s’inscrire dans une démarche de partage de ce savoir.

    La pédagogie collaborative modifie la place de l’élève dans la classe… 

    Comme le rappelle les trois enseignants : « La collaboration entre élèves ou adultes n’est pas une idée neuve, elle émerge au début du XXe siècle avec l’influence croissante des syndicats. Dans l’éducation, Célestin Freinet, pour ne citer que le plus célèbre, a creusé l’idée durant l’entre-deux-guerres (cf. Antoine Prost, Philippe Meirieu). La production de ressources n’est pas, elle non plus, une idée nouvelle, l’enseignement professionnel en produit très régulièrement dans le cadre des PFMP. »

    L’innovation se trouve donc ailleurs, dans la place que l’enseignant laisse à l’élève.

    Elle se situe également dans l’instrument qui induit de nouvelles pratiques : le numérique permet des productions plus nombreuses et plus diverses, il donne accès à un flot d’informations considérable et met en relation les populations qui y ont accès de manière instantanée.

    Il permet finalement de rendre possible une collaboration plus large et plus rapide. Dans ce cadre-là, l’élève ne se trouve que rarement, dans l’espace classe, dans une position frontale avec l’enseignant.

    [callout]L’E-lab est ainsi conçu en quatre espaces : un espace de travail personnel en périphérie de la salle, un espace de travail en petits groupes (4 élèves maximum), un espace de travail en commun autour du vidéoprojecteur interactif et un espace de production (studio e-lab2).[/callout]

    … et celle de l’enseignant

    Cette pratique pédagogique donne aux activités de l’élève une place centrale. La place de l’enseignant n’en est donc pas radicalement bouleversée, cependant, le temps passé face au groupe classe en est très nettement réduit.

    L’enseignant présente les sujets, évalue en qualité d’expert les démarches et les connaissances acquises, aide à l’organisation du travail, échange avec les élèves sur les processus de construction de savoirs et planifie les conditions du travail en autonomie des élèves.

    Il donne l’impulsion et s’adapte au rythme des élèves en réduisant ou en accroissant le niveau d’exigence demandé à chacun de ceux-ci.

    Il peut, lorsqu’il sent que cela est nécessaire, faire une pause, reprendre la main, faire une mise au point et rappeler voire reformuler les objectifs. Son souci est d’utiliser au mieux l’intelligence collective au service des apprentissages individuels.

     

    Les premiers résultats de cette expérimentation sont encourageants même si, comme le reconnaissent les trois professeurs, il a fallu ajuster les objectifs et la méthode en fonction des classes qu’ils ont en responsabilité. Indéniablement cependant, la grande majorité des élèves adhère à cette nouvelle façon de travailler et ni les professeurs, ni les élèves ne conçoivent de revenir en arrière.

     

    Suivez l’expérimentation sur les fils twitter : @dubus3 et @SalemTlemsani

     

     

     

     

     

     

     

  • Avec le numérique, ça va coûter moins cher !

    Avec le numérique, ça va coûter moins cher !

    Des économies financières avec le numérique : un mythe pour l’enseignement ?

    « Beaucoup de personnes ont argumenté depuis vingt ans, une économie des coûts de production, de diffusion, de reproduction liés au numérique pour l’enseignement et la formation professionnelle etc. En regardant de plus près, on a souvent une opinion beaucoup plus nuancée », explique André Tricot.

    Il est vrai que dans certains cas, André Tricot admet que l’utilisation du numérique peut s’avérer moins coûteuse qu’une situation dans le monde réel. Il donne l’exemple d’un simulateur de vol pour les pilotes d’avion ou encore l’utilisation de la chimie qui pourrait s’avérer dangereux en situation réelle et qui, dans le virtuel, prend tout son sens.

    Mais tout cela a fonctionné comme l’arbre qui cache la forêt.

    Pour exemples, dans le domaine des serious games, « produire un outil pédagogique de qualité, est extrêmement cher ».

    Le mythe de la gratuité : une vraie réalité dans l’enseignement

    « De plus en plus de ressources sont accessibles gratuitement où on ne paie pas de droits d’inscription », souligne André Tricot. Et il donne le cas typique des MOOCs ou de Wikipédia où l’accès à ces supports se fait sans frais.

    Pour André Tricot, « c’est de la fausse gratuité ». Il argumente son point de vue en prenant l’exemple des grandes universités américaines qui ont la stratégie marketing de rendre gratuit l’accès à certains cours pour attirer les étudiants et donc de diminuer les chances de survie d’universités plus petites.

    Le mythe de la gratuité s’illustre aussi par la caractéristique de ne pas payer celui qui fabrique les contenus.

    « Personnellement j’ai énormément de mal à imaginer un monde dans lequel les personnes qui fabriquent des contenus, feraient ça gratuitement car je me demande tout simplement de quoi vont vivre ces personnes », conclut André Tricot sur ce point.

    A suivre prochainement dans le dernier épisode : Franck Amadieu et « le mythe des animations et informations dynamiques qui favoriseraient les apprentissages« .

     

    Plus d’infos sur les auteurs :
    André Tricot est enseignant-chercheur en psychologie ; il exerce à l’ESPE de Toulouse et également au laboratoire CLLE (Cognition, Langues, Langage, Ergonomie) de l’Université de Toulouse Jean Jaurès.
    Franck Amadieu est enseignant-chercheur en psychologie cognitive, Maître de conférences et exerce également au laboratoire CLLE (Cognition, Langues, Langage, Ergonomie) de l’Université de Toulouse Jean Jaurès.