Un développement significatif en France
En 8 ans, Kosmos est passée d’une société confidentielle de 19 personnes, avec un chiffre d’affaires d’1,7 million d’euros, à une PME d’envergure nationale, comptant 70 collaborateurs et réalisant un chiffre d’affaires de près de 6 millions d’euros.
Ses offres ont convaincu, au fil du temps, des établissements et organisations sur l’ensemble du territoire. Kosmos affiche ainsi sur le marché français une croissance moyenne de 20 % chaque année, depuis plus de 3 ans. Le marché intérieur français reste, dans ces conditions, le terrain de développement prioritaire de la société.
« Au vu des succès rencontrés sur le territoire national, nous nous sommes logiquement intéressés à l’international, où nous avons entrevu des opportunités de développement », expose Jean Planet, Président de Kosmos.
C’est en 2013 que l’idée d’un développement commence à germer. Bien accueillis en France, les produits de la société ont un potentiel certain à l’international.
Le marché de l’e-éducation s’internationalise. Cela se traduit par l’arrivée d’acteurs internationaux importants sur le marché français. Afin de rester compétitive, Kosmos a décidé d’intégrer la dimension export dans sa stratégie et d’ouvrir son horizon au-delà de nos frontières.
Une démarche structurée et programmée
Ce développement a été abordé de manière extrêmement progressive et structurée car, comme le souligne Jean Planet, « nous savions qu’une telle approche nécessitait des investissements significatifs. Il fallait donc franchir pas à pas les jalons qui conditionneraient l’étape suivante ».
Un premier travail de traduction des sites Internet et des supports marketing a été mené, ainsi qu’une localisation des produits de la société en langue anglaise. Kosmos s’est également penchée sur la protection intellectuelle de ses innovations et de ses marques, tout en réalisant des études de marché sur plusieurs zones géographiques.
C’est à ce moment-là qu’un continent a particulièrement attiré notre attention : le continent nord-américain, indique Jean Planet.
Ce territoire, très sensible au numeérique, bénéficie d’un rayonnement à l’international de son système éducatif. Son marché est également particulièrement dynamique et ouvert.
De plus, les solutions K-Sup, dans le supérieur, et K-d’école, dans l’enseignement scolaire, se démarquent des produits actuellement proposés sur ce marché.
Le choix s’est arrêté sur le Canada, passerelle très prisée des entreprises françaises envisageant de se développer outre-Atlantique et qui en favorise l’implantation. En outre, les canadiens sont particulièrement férus d’e-éducation.
« Notre décision s’est arrêtée sur Montréal. Grâce à sa proximité culturelle avec notre pays et à son environnement francophone, la province du Québec est particulièrement adaptée pour un premier pas à l’international », poursuit Jean Planet.
Pour l’ensemble de sa démarche, Kosmos a pu compter sur le soutien de dispositifs extrêmement performants et efficaces, portés par la Région Pays-de-la-Loire, la Coface, Ubifrance, Bpifrance et la CCI de Nantes Saint- Nazaire.
Un objectif de réussite à trois ans
Sa filiale à présent ouverte, la société se donne trois ans pour appréhender le marché nord-américain, comprendre ses spécificités par rapport au marché français et adapter ses offres à l’écosystème local. Une équipe de quatre personnes a été mise en place pour mener à bien ce travail.
A l’horizon 2018, Kosmos ambitionne un chiffre d’affaires annuel représentant 5 à 10 % du chiffre d’affaires global de Kosmos. L’objectif est de concrétiser, d’ici la fin de l’année, les premières signatures clients.
Ces trois ans échoués, la société tirera des conclusions de cette démarche à l’export. Si les objectifs sont atteints, Kosmos envisagera d’aller sur d’autres territoires. Les Etats-Unis sont déjà pressentis.