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  • L’autonomie des établissements, pourquoi ?

    L’autonomie des établissements, pourquoi ?

    Avant 1992, les lycées anglais (les sixth form colleges qui scolarisent les jeunes de 1ere et de terminale) étaient gérés par leurs municipalités comme les collèges et les écoles. Depuis une loi du gouvernement Conservateur qui a ‘incorporé’ tous les lycées, nous sommes entièrement indépendants des collectivités.

    Nous sommes donc très autonomes ; quasiment des entreprises privées quoique financées par le gouvernement.

    En revanche, il nous faut subir des audits et des inspections très sévères et faire preuve assez constamment de notre performance par rapport aux moyennes nationales.

    Effectivement, je suis un chef d’entreprise, sélectionné par un conseil d’établissement auquel je réponds. Nous sommes entièrement responsables du projet d’établissement, des priorités budgétaires, la gestion du budget, l’immobilier, les investissements financiers, y compris les prêts commerciaux,  le maintien, la rénovation et la reconstruction de l’immobilier, du nombre, des structures et du recrutement de tous les employés y compris leurs contrats, leurs salaires, leurs conditions de travail et leur formation continue.

    Nous sommes aussi responsables du choix des programmes, du recrutement et de la sélection des étudiants, leurs heures de cours, la politique générale éducative de l’établissement y compris nos programmes de soutien et d’encadrement et nos programmes d’enrichissement éducatif.

    Nous décidons aussi notre orientation envers nos concurrents, notre politique de marketing et nos choix de partenariats régionaux, nationaux et internationaux.

    Au niveau stratégique, je réponds directement au conseil d’établissement et je suis soutenu par une équipe de gestion de 8 autres cadres supérieurs. Au niveau juridique et financier je réponds à un organisme semi-autonome (the Education Funding Agency) qui nous finance et qui fait partie du ministère de l’éducation.

    Cette large marge d’autonomie n’est limitée que par un financement public de plus en plus étroit. Nous sommes financés essentiellement en fonction du nombre d’étudiants recrutés l’année précédente. Pour recevoir un financement maximal chaque étudiant doit suivre un programme assez proscrit. Ces dernières années, nous avons subi des réductions très importantes du tarif étudiant et notre marge de manœuvre a été bien réduite. Néanmoins, chaque lycée choisit de créer un équilibre particulier des investissements qui lui sont possibles. L’autonomie que nous avons nous permet de d’innover et de répondre aux besoins particuliers de nos étudiants et de notre quartier.

    Par exemple, mon établissement a besoin d’un nouveau centre de documentation et nos espaces sociaux sont insuffisants. Nous allons donc construire un nouveau bâtiment avec une nouvelle entrée, un nouveau théâtre et un nouveau centre de documentation 3 fois plus grand que celui d’aujourd’hui. C’est un investissement qui va nous couter £8 Millions, dont £4 Millions sont déjà en réserve et £4 Millions seront fournis par le moyen d’un prêt commercial qu’il faudra financer nous-mêmes sur plusieurs années.

    Cette autonomie existe dans un contexte très marchandisé.

    A 16 ans, les jeunes ont le choix d’étudier ou ils veulent et il n’y a aucune carte scolaire ; aucun planning.

    Le gouvernement a voulu encourager la concurrence et la création de nouveaux établissements, par exemple les ‘free schools’ (espèce de charter schools a l’Américaine) ou les collèges qui peuvent ‘ajouter’ des classes de 1ere et de terminale. Dans mon quartier par exemple, nous sommes allés de 3 établissements concurrents en 2008 à 9 en 2015.  En conséquence, il nous faut faire face à ces nouveaux concurrents et dans ce cadre notre budget de marketing devient de plus en plus important.

    Cette année dans notre quartier, vous verrez affichées sur plusieurs arrêts de bus et sur les bus eux-mêmes des publicités avec des belles photos de nos étudiants les plus performants de l’année dernière.

    EddyPlaifair_170415

    Nous en sommes très fiers bien sûr, mais je préférerai dépenser ce budget pour nos programmes éducatifs. Tout cela est fait pour attirer des étudiants, ou pour éviter que nos concurrents en attirent trop !

    Nous avons plus de 2,600 étudiants et un budget annuel de plus de £15 Millions. Nous pouvons faire de la publicité et des économies d’échelle. Dans une grande ville comme Londres, nous pouvons aller recruter dans les quartiers voisins. Dans le contexte d’une concurrence croissante tous les lycées n’ont pas cette marge d’action s’ils sont moins grands ou situés en province.

    Les 93 lycées anglais ont choisi de se fédérer dans une association (SFCA : Sixth Form Colleges Association, dont je suis président) ce qui nous permet d’offrir du soutien à chaque membre, d’être en rapport avec le ministère d’une façon plus unie et de négocier collectivement avec nos syndicats. Heureusement que la marchandisation n’a pas pu rompre cette solidarité entre établissements du même type.

    Pour conclure, j’apprécie l’autonomie. Il faut bien responsabiliser les responsables et leur permettre de gérer leurs établissements sans trop de lourdes intrusions. Notre autonomie nous donne la flexibilité de pouvoir répondre rapidement aux besoins de nos étudiants. Le fait que nos employés et nos étudiants ont tous choisi de faire partie de notre communauté éducative nous permet de créer une ambiance particulière et un attachement unique à chaque établissement.

    Mais il faut aussi demander de cette autonomie : « dans quel contexte ? ». Les établissements ne sont pas des particules détachées indépendants de la société ou sans rapport les uns aux autres.  Ce qui nous manque en Angleterre c’est un système, un cadre rationnel qui permettrait un projet vraiment national pour l’éducation des jeunes de 16 à 19 ans. Dans ce vide, il n’y a que le marché, et il est bien évident que dans un marché concurrentiel il y a toujours des gagnants et des perdants. Incontestablement, ceux qui sont déjà les moins favorisés de la société seront les perdants.

    Donc, j’accepte d’être responsable et je revendique l’autonomie. Mais l’autonomie dans un vide n’est que l’ombre de l’autonomie réelle.

    Je préfèrerai pouvoir l’exercer dans le cadre d’un système national avec des valeurs nationales et un plan national susceptible d’être interprété et traduit au niveau de la région et du quartier d’une façon qui encouragerait les établissements à travailler en coopération plutôt qu’en concurrence.

    Tous les étudiants en seraient les gagnants.

    Eddie Playfair est chef d’établissement de Newham Sixth Form College (NewVIc) un lycée polyvalent inclusif de 2,600 étudiants dans un quartier défavorisé de l’Est de Londres.

  • Apprendre à coder à l’école avec OZOBOT, le mini robot

    Apprendre à coder à l’école avec OZOBOT, le mini robot

    [callout]Ce mode de fonctionnement peut faire de lui l’objet de multiples projets éducatifs permettant de développer de façon ludique la créativité, la logique, le travail en équipe et l’entrepreneuriat, chez les enfants et les adolescents.[/callout]

    OzobotHP_170415
    Le mini robot peut se déplacer sur l’écran d’une tablette tactile, mais aussi sur une simple feuille blanche sur laquelle des lignes aux crayons-feutres ont été dessinées. Il est possible par exemple, à l’aide de crayons feutres de couleurs de faire créer aux enfants toutes sortes de trajets et d’assigner au mini robot différentes actions (avancer, tourner, pivoter, accélérer, etc.), afin, par exemple, de lui faire gagner une course ou de le faire sortir d’un labyrinthe.

    Ozobot1_170415Les séquences de couleurs agissent tels des panneaux de signalisation et ordonnent au robot de ralentir ou d’augmenter sa cadence, de tourner à droite ou à gauche, de rebrousser chemin, de prendre une pause, de tourner sur lui-même, de faire marche arrière, etc.

    Comment cela fonctionne?

    Ce petit robot est composé d’un module de détection optique de couleurs et de deux micromoteurs.
    Lorsqu’on le dépose sur une surface comprenant différentes combinaisons de lignes et de couleurs qui correspondent à son langage, il suit le tracé et exécute les mouvements imposés.

    Cela permet d’introduire très simplement la notion de projet, de codage et d’algorithmique auprès des enfants, sans leur faire écrire une seule ligne de code et sans avoir à maîtriser des logiciels complexes.

    Pour les plus aguerris le constructeur propose des applications mobiles (iOS et Android) . Les OZOBOTs sont également programmables par le projet Google : « Blockly Games » .

    Quelques exemples de liens avec le programme du cycle des approfondissements à l’école primaire

    Français

    1 – Langage oral : écouter le maître, poser des questions, exprimer son point de vue, ses sentiments ; prendre la parole devant d’autres élèves pour reformuler, résumer, raconter, décrire, expliciter un raisonnement, présenter des arguments ; tenir compte des points de vue des autres.
    2 – Lecture : compréhension des phrases et compréhension de textes informatifs et documentaires.

    Mathématiques

    Ozobot2_1704151 – Nombres et calcul : comparaison et rangement de nombres, relations arithmétiques entre les nombres d’usage courant : double, moitié, quadruple, quart, triple, tiers…, notion de multiple, fractions simples et décimales, calcul mental : additions et de multiplications, résolution de problèmes permettant d’approfondir la connaissance des nombres étudiés, de renforcer la maîtrise du sens et de la pratique des opérations, de développer la rigueur et le goût du raisonnement.

    2 – Géométrie : alignement, perpendicularité, égalité de longueurs, symétrie axiale, milieu d’un segment ; utilisation d’instruments et de techniques : règle, équerre, compas,…; figures planes : le carré, le rectangle, le triangle et ses cas particuliers, le cercle ; problèmes de reproduction ou de construction de configurations géométriques diverses mobilisant la connaissance des figures usuelles.

    3 – Grandeurs et mesures : angles : comparaison, utilisation d’un gabarit et de l’équerre ; angle droit, aigu, obtus ; durées : unités de mesure des durées, calcul de la durée écoulée entre deux instants donnés.

    4 – Organisation et gestion de données : capacités d’organisation et de gestion des données; résolution de problèmes de la vie courante ; trier des données, les classer, produire des graphiques et les analyser.

    Sciences expérimentales et Technologie

    Observation, questionnement, expérimentation et argumentation ; démarche d’investigation, créativité ; développement de l’esprit critique et de l’intérêt pour le progrès scientifique et technique ; consignations des travaux expérimentaux dans un carnet d’observations ou un cahier d’expériences ; objets mécaniques, transmission de mouvements.

    Avec son design innovant, Ozobot s’adresse aussi bien aux enfants qu’aux plus grands, et est disponible avec des cours et des kits de développement fournis pour vous initier et développer vos propres applications.

  • Défi solidaire par les jeunes pour les jeunes à la Gaîté Lyrique du 21 au 24 avril 

    Défi solidaire par les jeunes pour les jeunes à la Gaîté Lyrique du 21 au 24 avril 

    TransapiGameJam_210415

    La Game Jam FLE se déroule sur 4 jours au centre de Paris. Une douzaine de lycéens, dont certains primo-arrivants et décrocheurs, se retrouvent pour créer un jeu vidéo éducatif d’apprentissage du Français Langue Etrangère (FLE).

    Faite par des jeunes dont le français n’est pas la première langue ; la Game Jam FLE se fait en coopération entre des lycéens en décrochage scolaire, des primo-arrivants en France (non francophones) et des lycéens scolarisés solidaires. Ces jeunes seront encadrés par une professeure de FLE, un programmeur et un animateur de chez Transapi.

    La Game Jam FLE, c’est plusieurs individus d’horizons différents qui se réunissent autour d’un projet numérique, ici la création d’un serious game, où chaque participant vient apporter ses connaissances dans une logique d’échange réciproque de savoirs.

    Durant 4 jours, les participants formeront des équipes auxquelles sont assignées une tâche bien précise pour produire le jeu : écriture du scénario d’usage, développement informatique, design, infographie, musique etc…

    Chaque jeune choisit son groupe de travail selon ses sensibilités, ses compétences et ses centres d’intérêts. Il peut alors se familiariser avec les outils de création de jeux vidéos, s’initier à l’édition multimédia et acquérir des compétences transverses.

    A l’issue de ces 4 journées le jeu créé lors de la Game Jam FLE sera intégré à des ressources en ligne et accessible à tout le monde (association d’accueil de primo-arrivants, profs…) pour apprendre le Français comme langue étrangère.

    La Game Jam FLE est organisée par Transapi, association d’innovation édagogique pour une école collaborative et solidaire, et avec le soutien de la Fondation LCL.

    Le projet Game Jam est soutenu par la fondation LCL.

    Copyright © 2015 Transapi, All rights reserved.

  • Quelques conseils de survie pour le professeur avec un tableau numérique

    Quelques conseils de survie pour le professeur avec un tableau numérique

    Man frustrated with his laptop computer on white backround

    [info]1. Est-ce que vous essayez de comprendre le problème et de continuer votre présentation en numérique
    2. Est-ce que vous abandonnez ? vous passez à un autre sujet, ou vous retournez à un mode de présentation plus traditionnel.
    Dans le cas numéro 1 vous prenez le risque de transformer votre présentation en séance de test, au détriment de la matière présentée.
    Dans le cas numéro 2 vous perdez le bénéfice de la présentation numérique.[/info]

    Vous allez de façon bien naturelle blâmer l’ordinateur, et vous avez beau jeu puisque ce dernier ne peut guère répondre… Néanmoins il faut savoir qu’en 2015 un ordinateur ne plante presque plus « par lui-même ». Ceux qui ont connu Windows 3.1 il y a une vingtaine d’années ont expérimenté les plantages systèmes fréquents, aujourd’hui c’est plutôt rare, même très rare….

    Alors, quel est le coupable ? C’est le plus souvent un comportement imprévu de l’ordinateur ou du tableau numérique interactif, une situation face à laquelle vous ne savez pas comment réagir.
    Pour vous aider, voici quelques conseils pour vous aider à mieux maîtriser un environnement TNI

    Conseil 1 : Connaissez votre zone de confort et progressez pas à pas

    C’est l’essence même de l’apprentissage de l’informatique, il y a toujours un ensemble de choses que l’on maitrise et un ensemble de choses que l’on ne maitrise pas ; et l’on progresse en faisant des essais/erreurs.
    Avoir expérimenté une fois ne suffit pas pour le montrer en public : il vaut mieux l’avoir fait 5 fois et plus.

    Pour appliquer ce dernier conseil, il faut
    • passer du temps en dehors du temps de présentation à réaliser des essais « à blanc » ;
    • ne pas hésiter à repousser le moment ou vous allez utiliser quelque-chose de nouveau, ne présentez en public que ce que vous connaissez sur « le bout des doigts ».

    Conseil 2 : Maîtrisez votre environnement TBI
    Une installation de TBI fait intervenir de nombreux composants, il suffit parfois d’un léger changement pour que l’ensemble ne fonctionne plus.

    Voici quelques causes possibles de dysfonctionnement d’un TNI :
    • le défaut de charge ou les piles du stylet
    • Un changement d’ordinateur
    • Un changement d’un câble (USB pour l’interactivité ou câble video)
    • Un changement de la place du port USB connecté pour l’interactivité
    • Un changement de la définition de l’ordinateur
    • L’installation d’un nouveau programme (qui n’est pas nécessairement lié au TNI)
    • (….)

    Concernant le stylet, il se recharge sur batteries, assurez-vous laisser le TBI branché pour que ce dernier se charge régulièrement la nuit, si votre stylet fonctionne sur piles, ayez toujours à disposition un jeu de piles neuves.
    En ayant un ordinateur dédié au TNI, réservé à cet usage et qui ne change pas de place, on limite les risques de dysfonctionnement ; on s’assure ainsi que l’on dispose à tout moment d’un système prêt à l’emploi.

    Conseil 3 : Evitez les systèmes sans fil
    Maintenant tout peut devenir sans fil,
    • la liaison ordinateur-réseau (wifi)
    • la liaison ordinateur-écran (clef HDMI)
    • la liaison ordinateur-clavier
    • la liaison ordinateur-souris
    • ….
    Bien entendu toute liaison sans fil apporte un agrément d’utilisation, mais dans la mesure du possible, les liaisons sont à éviter, car elles peuvent créer des latences et sont souvent moins fiables.
    Plus que l’agrément d’utilisation, le professeur doit rechercher avant tout la fiabilité, au moment de l’installation de votre TBI, demandez du « filaire ».

    Conseil 4 : Paramétrer les mises à jour Windows une fois par semaine
    Voilà une situation que vous souhaiterez éviter :
    Vous avez une présentation bien huilée, et vous arrivez une dizaine de minutes en avance, et en allumant votre ordinateur, vous faites 1 ou 2 tests et le comportement de votre ordinateur n’est pas satisfaisant, vous lancer un redémarrage de Windows et … l’application des mises à jour Windows se met en marche, et ne vous laisse pas la main pendant 20 minutes…
    Sachez que par défaut Windows s’autorise à mettre à jour votre système tous les jours ; il est conseillé de mettre cette mise à jour toutes les semaines et à un moment ou cela ne risque pas de vous interrompre pendant une démonstration.

    misesajour

    Conseil 5 : Enlever l’économiseur d’écran et désactivez le mode économie d’énergie
    Si vous laissez ces options par défaut, vous êtes obligés de revenir régulièrement à votre clavier pour réveiller votre ordinateur qui se met en sommeil après un certain temps d’inactivité, c’est une situation ennuyeuse pour le présentateur, c’est un point que l’on peut facilement gérer depuis l’économiseur d’écran ;

    eco-ecran

    Conseil 6: limiter tous rappels de mise à jour
    De nombreux programmes vont, quand on les installe par défaut, régulièrement chercher des mises à jour « en tache de fond »
    Quand vous travaillez seul sur votre ordinateur, la gêne est minime, mais lorsque votre ordinateur annonce au milieu d’une de vos explications « la base de données de votre antivirus a été mise à jour », ou bien « une nouvelle version de Java est disponible », cela peut être déstabilisant.

    Voici nos conseils :
    Mettez votre antivirus en mode silencieux
    Enlever les mises à jour automatiques des programmes suivants :
    • Acrobat reader
    • Flash Player
    • Mozilla Firefox
    • Les pilotes d’imprimantes
    • Java
    • …

    [info]En conclusion, on pourra relativiser l’expression « conseil de survie », elle est certainement un peu racoleuse ; elle fait principalement écho à la montée d’adrénaline que vous avez peut-être connue en tant que professeur devant faire face à l’imprévu. On peut rectifier en disant qu’il s’agit plus de conseils de gestion maitrisée de l’environnement technique, le professeur doit être « en situation de contrôle de ses outils » pour que toute son énergie soit concentrée sur l’approche pédagogique.[/info]

    Cet article a été rédigé par un responsable support technique de chez tbi-direct.fr, distributeur spécialisé en solutions interactives (écran tactile interactif, TBI fixe et mobile, vidéoprojecteur interactif) : http://www.tbi-direct.fr/ecran-tactile.html

     

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  • Soyez créatifs ! Vidéos, tablettes et éducation aux médias en classe

    Soyez créatifs ! Vidéos, tablettes et éducation aux médias en classe

    [callout]Les vidéos et formats animés (Gif par exemple) viennent s’ajouter à la panoplie des professeurs. Les capsules vidéos présentant des concepts étudiés en classe en sont un très bon exemple mais il est aussi possible d’utiliser cet outil très différemment : soyez créatifs ![/callout]

    En Histoire-Géographie j’ai ainsi transformé une frise chronologique, statique et souvent trop conceptuelle pour des élèves de collège, en vidéo type « stopmotion« .

    Déroulement de la séance

     

    L’exemple suivant intervient dans une séquence de 5ème à propos des grandes découvertes de la Renaissance. Nous avons utilisé plusieurs fonctions de la tablette : capture d’écran et retouche, dessin au stylet, navigation facilitée entre les documents et enfin utilisation d’une application spécifique de montage vidéo (ici Picmotion car gratuite sous Android).

    A la fin de la séance, nous nous posons la question de la publication sur un réseau social (Vine, Instagram).

    Des élèves acteurs et créateurs en cours d’histoire-géographie : un meilleur apprentissage et pour l’intégration de certaines notions.

     

    J’avais constaté les années précédentes que mes élèves avaient du mal à comprendre le choc culturel qu’ont constitué les découvertes de C. Colomb, Vasco de Gama et Magellan. J’ai donc décidé de faire créer par les élèves une carte du monde connu par les Européens au XVe siècle. Pour cela, nous avons utilisé un fonds de carte vierge dont nous avons noirci les parties inconnues.

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    En dessinant eux-même la carte, les élèves ont mieux compris l’univers mental du XVe siècle que si je leur avais simplement montré les limites du monde connu.

    Les questions qu’ils ont posées témoignent de leur difficulté à concevoir un monde aussi différent du notre.

    Nous avons ensuite repris le fonds de carte, ajouté les voyages de Colomb, de Gama et Magellan afin qu’ils prennent conscience que ces entreprises, en s’élançant vers l’inconnu (les parties noircies de nos cartes), étaient audacieuses et périlleuses.

    L’application picmotion nous a ensuite servi à monter la vidéo afin que toutes les cartes se succèdent et nous montre une évolution dynamique.

    Et si l’éducation aux médias s’immisçait tout simplement en cours d’histoire-géo ?

     

    Une fois la vidéo terminée, cette application propose de la publier sur un réseau social au format souhaité (6 secondes ou 15 secondes). C’est l’occasion de faire réfléchir les élèves aux conditions de partage en regardant les conditions générales d’utilisation d’Instagram : si la carte est libre de droits dès lors qu’on en cite l’auteur (A. Houot), l’âge requis pour publier est 13 ans… Ce qui n’est pas le cas en 5e!

    Objectif atteint : un intérêt certain et avéré des élèves pour cette partie du programme d’histoire-géographie.

     

    Je me permets de citer Yassine, 5e4, pour une question qui ne m’avait jamais été posée : « Monsieur, et maintenant on pourrait faire la carte du monde tel que la connaissaient les Indiens avant l’arrivée de C. Colomb ? »

    Bilan de l’activité

    Le bilan est très positif : l’activité n’a pas été très chronophage ; elle s’est avérée ludique et a permis d’approcher plus efficacement la vision d’un homme du XVe siècle.

    La vidéo apporte une dimension supplémentaire aux apprentissages en permettant de pratiquer un autre langage que la rédaction et représente une corde (particulièrement efficace) à « l’arc pédagogique » des professeurs.

    En classe, ce travail était bien plus aisé à réaliser avec des tablettes tactiles qu’avec un ordinateur (dessin sur la tablette à l’aide du stylet, capture d’écran et retouche, importation et partage des documents, facilité d’utilisation de l’application picmotion…).

  • WiFi à l’école : que faire pour limiter l’exposition des élèves ?

    WiFi à l’école : que faire pour limiter l’exposition des élèves ?

    MFBodiguian_WIFI6_130415Si après avoir effectué toutes les études nécessaires (voir notre article wifi à l’école : comment arbitrer ?), votre choix est à présent établi, il vous reste encore une  question à résoudre : comment concilier développement des usages et limitation des expositions  aux ondes, afin d’en réduire les dangers potentiels pour les élèves ?

    En d’autres termes : « dans quel cas utiliser le wifi, et dans quelles conditions ? Existe-t-il des alternatives ? »

     

    A toutes ces questions, voici 3 points pour alimenter votre réflexion :

     Les alternatives aux réseaux WiFi et aux câblages traditionnels…

     

    L’usage du WiFi à l’école est souvent justifié pour des raisons budgétaires : il évite la construction d’un réseau filaire (type RJ45) dont beaucoup d’écoles anciennes sont dépourvues.

    MFBodiguian_WIFI3_130415Si un réseau filaire dédié est vivement recommandé pour desservir les classes – les débits sont plus performants, évolutifs et  la connexion plus stable  – il faut savoir qu’il existe une alternative avec la technologie des courants porteurs en ligne professionnel  (CPL appelé également BPL).

    Cette technologie utilise le courant électrique pour vous donner accès à internet. Mais attention, il ne s’agit pas là de ce que vous utilisez à la maison avec de simples boitiers branchés  à la  box et à la prise qui relie votre ordinateur. Nous parlons ici d’une technologie industrielle. Voir l’article « Avantage : l’installation est peu coûteuse, rapide et mobile… « .

    Autre alternative attendue de tous le Li-FI, qui diffuse le signal internet à travers la lumière et plus précisément les lampes LED.

    Pour permettre la mobilité, cette technologie, couplée au CPL, devrait normalement réunir toutes les conditions de performance et théoriquement de sécurité.

    MFBodiguian_WIFI4_130415Mais notons quoiqu’il en soit un manque de recul sur cette technologie, pour le moins très prometteuse. Car qu’en est il, comme le dit l’étude de l’ANSES « des composantes intenses dans la partie bleue du spectre de la lumière émise par certaines LED qui, posent la question de nouveaux risques sanitaires liés à ces sources d’éclairage » en particulier chez les petits dont le cristallin est encore très sensible. Qu’en est-il de la modulation haute fréquence « invisible à l’oeil » pour autant captée par les tissus ? A suivre…

    Un usage raisonné du WiFi,  dédié à la mobilité

     

    MFBodiguian_WIFI2_130415Il n’y a pas de doctrine officielle du ministère de l’Éducation nationale sur l’usage du WiFi à l’école. Quelques règles simples s’imposent cependant. Il s’agit tout d’abord de lister les cas d’usages où on peut l’éviter : si une prise réseau existe dans la classe et si les TBI, ordinateurs, imprimantes… en sont dotées, autant les utiliser !

    La qualité de la connexion y gagnera car le WiFi est une fréquence libre, partagée et à ce titre soumise à des variations de débits qui peuvent être préjudiciables à la qualité des cours.

    Un réseau filaire ne résout cependant pas tout : le Wifi s’avère très utile dans les derniers mètres pour gagner en mobilité et en flexibilité : en effet de plus en plus d’équipements utilisés par les élèves et en particulier les tablettes tactiles et les mini-ordinateurs portables ne comportent plus de prises réseau.

    Mieux vaut donc opter alors pour une régulation des usages, en rajoutant une borne à n’utiliser que pendant un temps délimité, le temps d’une session pédagogique mobile.

    Paramétrer et bien placer les équipements

    MFBodiguian_WIFI5_130415La plupart des terminaux, routeurs émetteurs WiFi de dernière génération comportent un bouton on/off pour le WiFi : pourquoi ne pas le désactiver lorsqu’il n’est pas utilisé ? Certains box permettent même d’ouvrir le réseau WiFi dans des créneaux horaires pré-programmés.

    On peut recommander de placer émetteurs WiFi en hauteur pour les éloigner des enfants, le niveau d’exposition aux ondes diminuant très fortement avec la distance comme l’a montré l’étude de l’ANSES (voir pg 76-77 du rapport).  Enfin, on privilégiera un usage des terminaux WiFi sur les tables et évitera qu’ils soient en contact directs avec le corps des enfants.

    Toutes ces règles auront avantage à être formalisées dans le cadre d’une charte des bons usages de l’informatique à l’école.

  • Le challenge NAO, un projet transdisciplinaire

    Le challenge NAO, un projet transdisciplinaire

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    Présentation du robot NAO

    NAO est un robot de 58 cm de haut pesant 5 kg développé par Aldebaran Robotics. C’est un robot entièrement programmable, autonome et interactif. NAO peut voir, entendre, parler, et communiquer.

    Le robot est pourvu de microphones et comprend plusieurs langues, ce qui lui permet de réagir aux paroles humaines. De plus, ces microphones permettent de localiser l’interlocuteur par triangulation. NAO écoute donc, mais il peut aussi parler grâce à un logiciel de synthèse vocale ! Il dispose de deux caméras ce qui lui permet de reconnaître son environnement grâce à la vision par ordinateur.

    Le contexte du challenge

    Le Challenge NAO est un concours qui été ouvert aux élèves de 4E1.

    Le challenge est simple : les élèves doivent concevoir un comportement pour NAO.

    Le challenge a eu lieu du 6 janvier au 2 février 2015. Les élèves ont présenté leur projet le mardi 3 février en présence d’un jury composé d’enseignants, de parents d’élèves et d’industriels.

    Pour concevoir un comportement, les élèves ont utilisé le logiciel de programmation lié à NAO « Chorégraphe ».

    Découverte des robots humanoïdes

    Lors d’une sortie scolaire à l’atelier Aldebaran les élèves découvrent les robots et s’initient à la programmation.

    L’usage pédagogique

    Le challenge NAO est transdisciplinaire avec l’intégration des disciplines suivantes :
    – le français,
    – l’espagnol,
    – l’anglais,
    – la technologie.

    Des axes de travail liés à chaque discipline ont été défini

    En français, c’est le thème de la poésie robotique qui a été retenu.

    Projet de travail :
    Nao est amoureux d’une joli(e) robot(e) qu’il a rencontrée chez Aldebaran.
    Il soupire, se lamente, voudrait la revoir et finalement se met à réciter un poème à la gloire de sa belle aux yeux lumineux.
    Travail prévu :
    . Mettre en scène la gestuelle de Nao en deux étapes : Tristesse de Nao, lamentations, soupirs etc. Déclamation du poème.
    . Travail sur une poésie décrivant les parties du robot.
    Travail sur le langage poétique mené en classe avec études de différents poèmes lyriques.

    En anglais, le thème retenu est le dialogue avec deux possibilités de travail en classe.

    La première possibilité est un jeu : « Who wants to be a millionaire ? »
    Les élèves pourront jouer le rôle des candidats et le robot sera le présentateur.
    Un petit dialogue a été mis en place avant de commencer le jeu : Savoir interroger sur l’identité du candidat : What’s your name ? Where are you from ? Who did you bring with you ? Who is watching you at home ?

    Interroger sur les sentiments du candidat : How are you feeling ? Are you alright ? Are you comfortable ? + le présentateur rassure le candidat : Relax ! Take a deep breath ! It’s gonna be okay !
    Demander ce que le candidat ferait s’il gagnait 1 million : What would you do with one million dollars ? / I would buy a car / travel all around the world …

    Questions à choix multiples avec possibilité de mettre des enregistrements de chansons : Who sang this song ? Who composed this song ? When was this song released ?

    La deuxième possibilité est une interview : « You’re a journalist who works for Rock Magazine ! Interview a rock star ! »
    Interroger le chanteur sur son parcours : When did you start singing ? What was your first album ? Did you get any awards ? Do you play any instruments ?
    ou sa dernière tournée : Where did you go ? When did your world tour start ? How many songs did you perform ? How many spectators were there ?…
    Le journaliste peut demander au chanteur (robot) de chanter un extrait de son dernier album et commenter son dernier album : It was awesome… The lyrics were repetitive… It made me cry… When I hear this song, I get…

    En Espagnol, c’est sur le champ lexical et l’expression orale en intégrant du travail réalisé en classe qu’a porté le travail.

    Objectifs lexicaux :
    – travail du champ lexical corporel sur NAO
    – réemploi des questions
    – réemploi des adverbes de lieu
    – introduction du vocabulaire et des verbes de mouvement

    Travail des compétences orales :
    Compréhension orale (vidéo) et expression orale dialoguée (interview).
    Réutilisation de ces éléments au moyen d’une interview de présentation sur les capacités et possibilités « robotiques » de Nao.

    Le travail réalisé en cours d’espagnol est présenté dans l’article ¡ Nao pasa en la televisión del Colegio de Sèvres !

    En technologie, c’est sur l’adaptation de NAO à son environnement que les élèves ont du se pencher.

    Les élèves devaient être capable d’identifier les modes et dispositifs d’acquisition de signaux, de données, d’identifier la nature d’une information et du signal qui la porte, repérer le mode de transmission pour une application donnée.

    A voir aussi « Conception d’un programme pour NAO » et « les gagnants du challenge NAO » dans l’article original réalisé par Franck Dubois www.clg-sevres.ac-versailles.fr où vous trouverez également toutes les étapes du projet en vidéos.

  • Lʼéducation par le numérique

    Lʼéducation par le numérique

    NinonLouise_130415

    Le numérique comme outil dʼapprentissage scolaire est un domaine encore peu exploité. Selon le modèle SAMR, dans la plupart des cas, lʼoffre dʼenseignement par le numérique se situe au niveau Amélioration, cʼest-à-dire Substitution et Augmentation. Nous nous approchons graduellement du niveau Transformation, cʼest-à-dire une reconfiguration significative de la tâche éducative (Modification) et une Redéfinition de celle-ci.

    Enseignants, malgré la prolifération des MOOC, nʼayez crainte! Les merveilles offertes par les ordinateurs ne remplaceront pas, ne devraient jamais remplacer, la relation humaine entre lʼécolier et son enseignant.

    Je suis retraitée et depuis quelques années, jʼaide de petits voisins à leurs devoirs. Jʼai accumulé au fil des ans plusieurs «Apps» sur mes iPad que jʼutilise avec eux lorsque le sujet dʼétude sʼy prête. Il ne sʼagit pas dʼune étude exhaustive de lʼusage éducatif du iPad. Je teste en toute simplicité et pour mon plaisir la réaction de ces écoliers du primaire aux «jeux» que je leur propose. . . car pour eux iPad est encore synonyme de jeu, et puis si ces jeux les aident à apprendre, tant mieux.

    Première constatation

    Trop dʼapplications numériques «éducatives» sont malheureusement des mises en ligne de livres. Quelle perte!

    Trop dʼentre elles ne sont que des cahiers dʼexercices numérisés auxquels lʼusage de lʼordinateur nʼapporte rien.Un gaspillage!

    Les sites encyclopédiques et de référence

     

    Tous connaissent et utilisent Wikipedia.

    On fait régulièrement appel à lʼun ou lʼautre des nombreux dictionnaires disponibles en ligne pour confirmer lʼorthographe dʼun mot, en comprendre le sens et vérifier la conjugaison dʼun verbe.

    Il existe aussi dʼexcellents sites encyclopédiques à lʼusage des écoliers dont les très connus Brainpop et Khan Academy de plus en plus francisé.

    Flashcards (carte mémoire dʼapprentissage) et Quiz

     

    Les logiciels flashcards (carte mémoire dʼapprentissage) utilisent la technique de répétition espacée. Lʼordinateur est le support idéal pour cet outil pédagogique. Lʼordinateur ne se fatigue jamais. Il demandera à répétition et dans un ordre aléatoire les questions à mémoriser.

    Il existe des jeux de carte mémoire dʼapprentissage pour les mathématiques, les langues, . . . Plusieurs logiciels et Apps permettent à lʼenseignant et à lʼélève de créer leur propre jeu de carte mémoire.

    Les quiz se situent aussi parmi les grandes applications pédagogiques de lʼordinateur. Il en existe des centaines et plusieurs applications. ChallengeU par exemple, permet aux enseignants de créer leurs propres quiz et utiliser ceux élaborés par dʼautres membres de la communauté.

    Le français et les maths, quelques exemples

     

    Je nomme le français et les maths, les outils de la connaissance. Lire et écrire ainsi que connaître et comprendre la logique des nombres forment les apprentissages fondamentaux qui ouvrent la porte à tous les autres apprentissages.

    J’ACCORDE– Exercices et règles de grammaire français, une «app» disponible sur iTunes

    SLICE FRACTIONS pour lʼétude du concept mathématique de fractions selon la pensée logique.

    Puis le répertoire de sites éducatifs, où on trouve entre autres le site Tableau noir.

    Ce ne sont que quelques exemples. Il existe pour les tablettes en particulier, une multitude dʼApps visant lʼapprentissage «par» le numérique.

    Les Twictées

     

    «Allo qd9» «Wow c vrm le fun» Connaissez-vous cette nouvelle langue «le texto», aussi parfois nommée SMS? «Omg Ok g con pri»

    Le français écrit deviendra-t-il dans 50 ans, dans 100 ans, une langue morte ?

    Apprendre à écrire le français correctement à nos élèves demeure un des fondements essentiels de lʼapprentissage de base. Lʼexpérience didactique de Fabien Hobart et Régis Forgione dont vous trouvez le lien ci-dessous est à multiplier. Cʼest un exemple dʼusage intelligent, créatif et autonome du numérique pour enseigner. «Oki cool»

    Ludification (ou gamification)

     

    Pour ce qui est des «connaissances», c’est-à-dire les sciences humaines, biologiques, physiques et technologiques, ainsi que pour le développement des compétences dites essentielles au 21e siècle, les jeux sérieux sont utilisés par de nombreux enseignants. Voici quelques uns de ces jeux très populaires.

    CRÉO – La science en jeu Des mondes virtuels où l’écolier vit diverses aventures et participe à des jeux de vulgarisation scientifique.

    SPORE peut favoriser l’apprentissage de certains aspects des sciences biologiques et des sciences humaines pour les élèves de 8 ans et plus. L’article de éduscol ci-dessous offre une intéressante analyse de l’usage scolaire de ce jeu.

    MINECRAFT est aussi très populaire auprès d’une certaine clientèle. Il s’agit d’un jeu qui unit construction et aventure. On lui prête beaucoup de bénéfices éducatifs. Le second site, en anglais cependant, propose certains usages scolaires de MINECRAFT.

    CLASSCRAFT est un jeu de motivation qui favorise le travail d’équipe et qui reçoit une excellente critique.

    Dans l’ensemble, il y a encore une grande place pour l’innovation dans le domaine de lʼéducation par le numérique.

     

    Conclusion des trois épisodes et de la réflexion de Ninon Louise :

     

    1 – Le numérique, cʻest au niveau de lʼécole que ça se passe. Cʼest à lʼécole de démontrer un esprit entrepreneurial, de sʼouvrir à sa communauté et demander la participation de cette dernière pour le passage au numérique.

    2 – Le technicien spécialiste du numérique et lʼécole (les enseignants) doivent former un tandem et rouler dans la même direction, être à lʼécoute lʼun de lʼautre, créer une équipe productive.

    3 – Lorsque les écoliers se partagent les tablettes dʼune année à lʼautre, il faut penser à la question de la protection des données personnelles. Les travaux réalisés par un écolier sur sa tablette, les résultats de ses jeux et activités scolaires sont du domaine privé. Lʼécole doit faire appel à des firmes de gommage de données pour les tablettes partagées.

    4- Écrire à la main demeure très important, il importe de garder son indépendance face à la machine. Taper nos textes deviendra peut-être obsolète sous peu, déjà la machine écrit par elle-même les textes quʼon lui dicte : lʼamusant et assez efficace «DRAGON dictation» disponible sur iPad par exemple.

    Plus dʼune étude souligne que lʼécriture à la main fait appel à des fonctions cérébrales différentes de lʼécriture au clavier et que les élèves et les étudiants retiennent davantage et comprennent mieux en écrivant à la main.

    5- Combien de temps lʼélève passera-t-il devant lʼécran à chaque jour?

    6- Dans certains pays cʼest la fête en ce jour particulier : lʼentrée à lʼécole en début dʼannée scolaire. Les écoliers portent de jolis vêtements ou dʼamusants déguisements. On dépose des couronnes de fleurs sur les cheveux des petites filles, les garçons portent de beaux chapeaux, on chante, on danse. Lʼentrée à lʼécole est proposée aux élèves comme un moment important de leur vie. De telles activités favorisent une attitude positive des écoliers envers lʼécole. Il faut plus que la technologie pour inciter les écoliers à aimer lʼécole, pour stimuler leur désir et leur plaisir à apprendre.

    7 – Les enfants contemporains mènent une vie stressante, tout comme leurs parents. Pourquoi lʼécole ne les guiderait-elle vers une certaine douceur de vivre, apprécier la chaleur du soleil sur la peau, la beauté des nuages qui se forment et se déforment au gré des vents, lʼodeur de la pluie, le plaisir dʼêtre . . . Pourquoi ne pas valoriser cette douce France si chère aux touristes. Puis lʼamour du travail ne sʼapprend-t-il pas à partir du plaisir pris à jouer?

    Une éducation aux valeurs de la République, oui.

    Une éducation aux valeurs humanistes, oui, oui, oui.

    Pi c tu okey? A+

     

    Retrouvez Ninon Louise dans de prochaines réflexions sur ludomag.com

  • Le CESI choisit Kosmos pour sa transformation digitale

    Le CESI choisit Kosmos pour sa transformation digitale

    [callout]Une décision qui repose autant sur l’expertise de Kosmos et sur la qualité de ses solutions, que sur la confiance mutuelle qui s’est très rapidement installée entre les équipes des deux entreprises. Focus sur ce partenariat stratégique entre Kosmos et le CESI.[/callout]

    Le CESI, en marche vers un établissement numérique

     

    Le CESI, leader dans le domaine de la formation professionnelle et continue en France, décide de changer de dimension en s’appuyant sur une transformation de son système d’information d’entreprise vers un système axé sur les services et les clients.

    « Nous évoluons dans le monde de l’éducation. Opter pour un ENT nous a très rapidement paru évident. Inscrit au cœur de notre schéma directeur, l’ENT va nous permettre de communiquer plus efficacement avec nos collaborateurs, partenaires et apprenants, et de refléter également une image plus moderne, en adéquation avec les formations que nous proposons », indique Vincent Millet, Directeur du système d’information du Groupe CESI.

    Cinq objectifs ont au préalable été définis par le CESI, dans le cadre de la mise en place de l’ENT.

    Citons parmi eux la volonté du CESI de fluidifier la communication, d’accompagner de façon personnalisée les apprenants ou de fédérer la communauté autour d’un bouquet personnalisé de services.

    La mise en œuvre de procédures dématérialisées constitue également un des objectifs fondateurs du projet, accélérant ainsi le traitement des demandes entre tous les acteurs du CESI (administratifs, apprenants, tuteurs…).

    Un partenaire métier pour accompagner la transformation digitale du CESI

     

    Pour répondre à ses objectifs, le CESI recherchait un spécialiste du monde de l’éducation, véritable partenaire pour une relation dans la durée, avec une solution clé en main.

    « Dès nos premiers échanges avec Kosmos, durant l’appel d’offres, nous avons été séduits par la société et sa compréhension de nos besoins », précise Vincent Millet.

    Il poursuit : « Kosmos a élargi notre vision du service numérique et de l’ENT en nous montrant que l’outil allait au-delà d’un ensemble de services métiers tournés vers l’utilisateur. Nous souhaitions que l’ENT soit aussi un outil de communication et d’échange avec l’apprenant et l’environnement extérieur, ce qui répondait en tous points à nos attentes ».

    Les références de Kosmos dans le domaine de l’éducation, et tout particulièrement auprès des établissements d’enseignement supérieur, ont rassuré le CESI. « Le sérieux, l’expérience, la compétence et la connaissance métier de Kosmos ont largement influencé notre décision », ajoute Vincent Millet.

    D’autres éléments ont également été déterminants dans le choix rapide et en toute sérénité du CESI. Parmi eux, la maîtrise démontrée de Kosmos pour la mise en œuvre de bout en bout de la solution de par ses métiers d’éditeur et d’intégrateur.

    Les engagements de qualité de service proposés par Kosmos, ou encore la dimension open source de ses logiciels, ont joué en la faveur de la PME nantaise.

    Cette approche ouverte permettra aux équipes informatiques du CESI, mais aussi à certains apprenants, d’être impliqués dans le développement de nouveaux services numériques de l’ENT : une véritable opportunité pour les étudiants en ingénierie du CESI.

    « Kosmos va aussi accompagner notre équipe interne de développement pour la faire monter en compétences sur l’outil. Elle pourra ainsi prendre la main et développer différents nouveaux services au fil des besoins exprimés par les utilisateurs  », complète Vincent Millet.

    Vers un bouquet de services global

     

    Le projet a démarré très rapidement, pour que, dès le mois de janvier 2016, les premières promotions puissent bénéficier de l’ENT.

    Entre les mois de mars et de septembre, nous allons équiper les promotions des marques du groupe

    précise Eric Danion, Responsable de la BU enseignement supérieur chez Kosmos. « Ainsi, l’ensemble du réseau du CESI accèdera aux services majeurs de la vie scolaire via l’ENT (la gestion des notes, de l’emploi du temps et des absences) ainsi qu’à un ensemble de services numériques en mode authentifié et personnalisé (pédagogie, collaboratif…) », poursuit-il.

    Chaque usager disposera d’un accès Web à l’ENT et à l’ensemble de ses services.

    L’ENT développé pour le CESI aura une véritable fonction structurante dans l’entreprise. « Nous ambitionnons une montée en puissance de l’outil afin qu’il devienne un bouquet de services global et que les usages décollent », indique Vincent Millet. Il permettra par exemple d’augmenter l’interactivité entre les apprenants et leur équipe pédagogique ou bien encore d’accroître la qualité du service client.

    Une interface responsive design permettra à chaque usager d’accéder à son ENT depuis ses appareils mobiles.

    Pour Kosmos, le partenariat avec le CESI marque une nouvelle étape importante dans son développement sur le secteur de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle. Le spécialiste du numérique pour l’éducation va accompagner, dans sa transformation digitale, un acteur majeur de ce secteur en France, en déployant un ENT d’envergure nationale.

    A propos de la société Kosmos :

    Créée en 1998 à Nantes, Kosmos est spécialisée dans la mise en œuvre de solutions numériques pour l’éducation : portails web, e-portfolios, ENT, portails de ressources, solutions mobiles… Elle accompagne les acteurs de l’éducation en intervenant autour de quatre métiers : le conseil, l’intégration, l’infogérance et l’édition logicielle.

    Aujourd’hui, Kosmos compte quatre implantations : Nantes (siège social), Toulouse, Lyon et Montréal.
    Pour en savoir plus : www.kosmos.fr

    A propos du CESI:

    Le CESI a été créé en 1958 par de grandes entreprises industrielles françaises souhaitant faire évoluer et promouvoir leurs techniciens à fort potentiel. En France, le CESI développe sur l’ensemble du territoire une relation étroite avec les régions, les branches professionnelles et les entreprises, un portefeuille de marques leaders sur le champ de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur. Le CESI est une référence pédagogique s’agissant de la formation continue et de l’alternance. Fort de sa gouvernance paritaire, le CESI s’inscrit dans un engagement en termes de développement social pour répondre aux attentes des compétences de l’entreprise.

    Le CESI est également présent par ses filiales en Algérie et en Espagne. Il développe un partenariat de relations étroites avec les universités dans le monde entier. Le CESI, formant chaque année plus de 20 000 ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maitrise pour près de 6 000 entreprises, développe ses activités dans le cadre de 5 marques :

    • CESI : école d’ingénieurs formant des ingénieurs généralistes ou de spécialité par l’apprentissage, la formation continue ou sous statut étudiant. Elle accueille chaque année plus de 4 000 élèves en formation et diplôme près de 1 780 ingénieurs et mastériens.
    • CESI : spécialité informatique de l’école d’ingénieurs CESI forme des ingénieurs professionnels de l’informatique ancrés dans le monde de l’entreprise. Elle compte 1 250 étudiants en cours de formation et un réseau de 2 500 diplômés.
    • CESI entreprises : organisme de formation accompagnant les entreprises et les salariés dans leur évolution professionnelle en inter et en intra. Son offre de formations diplômantes et modulaires couvre les principaux besoins en compétences des entreprises. CESI entreprises forme chaque année près de 9 000 stagiaires (21 diplômes RNCP de niveau III à niveau I).
    • CESI alternance : cette nouvelle marque du groupe CESI abrite en son sein l’ensemble de ses parcours professionnalisant réalisés par la voie de l’alternance, à destination de jeunes titulaires de Bac à Bac+4, autour de filières d’excellences (Informatique, Ressources Humaines, Industrie et services et BTP), dans le cadre de son école supérieure des métiers. Cette école diplôme chaque année près de 2 500 alternants.
    • CESI certification : filiale du groupe Cesi, accréditée par le Cofrac dans le cadre de la certification de personnes des opérateurs en diagnostic immobilier, son activité est dédiée à la certification des personnes dans les domaines de l’immobilier, de la performance industrielle, de l’informatique et de la qualité-sécurité-environnement.

    Le réseau du CESI compte plus de 44 000 diplômés. Chaque année, il en accueille plus de 4 000 nouveaux et rivalise avec les plus grandes associations d’anciens élèves.

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