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  • Les devoirs scolaires : que dit la recherche ? Quelles sont les stratégies gagnantes ? Quel apport des technologies ?

    Les devoirs scolaires : que dit la recherche ? Quelles sont les stratégies gagnantes ? Quel apport des technologies ?

    KarsentiOuvragedevoirs_290415Du primaire à la fin du secondaire, c’est parfois plus de 2000 heures que l’enfant passera assis à faire ses devoirs à la maison.

    Peu d’aspects de l’éducation concernent autant l’école et les familles que les devoirs scolaires dont l’efficacité et l’utilité font débat depuis longtemps.

    Les devoirs scolaires : ce qu’en dit la recherche, stratégies gagnantes et apport des technologies (Éditions Grand Duc), a pour but d’apporter des réponses aux questions que l’on se pose sur les devoirs scolaires, à travers une synthèse exhaustive des principaux résultats de recherche sur la question (plus de 300 études analysées).

     Lancement du livre le 30 avril 2015

     

     

     

     

    Pour en savoir davantage, communiquez avec Thierry KARSENTI :

    Thierry KARSENTI, Ph.D.Professeur
    Titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les technologies en éducation
    Université de Montréal
    514-343-2457
    thierry.karsenti@umontreal.ca

  • « Les incollables » enfin déclinés en application mobile !

    « Les incollables » enfin déclinés en application mobile !

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    A destination des élèves de primaire, cette application propose plus de 200 quizz par classe, du CP au CM2.
    Maths, français, culture, histoire, géographie… Les notions essentielles du programme sont abordées.

    A faire seul ou en famille… Pour occuper intelligemment les enfants pendant les vacances, dans les transports… L’application « Les incollables » accompagne par le jeu les 7-10 ans dans leur apprentissage.

  • Les apports du numérique : nouvelles intuitions pédagogiques avec la classe inversée.

    Les apports du numérique : nouvelles intuitions pédagogiques avec la classe inversée.

    Je n’ai aucun mal à imaginer cela dans le cadre de formations supérieures obligeant les élèves, devenus étudiants, à se former en parallèle ou en plus des cours dispensés. Dans le second degré, je suis assez d’accord pour les élèves de lycée ; j’ai plus de mal avec les collégiens. Et que dire du premier degré ?

    Martial_classeinversee1_210415Répondre tout de suite par cette contradiction : « étonnant cette remarque car plusieurs classes inversées ont démarré dans le monde francophone au primaire et collège mais effectivement la question de l’autonomie semble se poser. Mais ne se la pose-t-on pas pour une classe classique ? » (C.Batier)

    Plus qu’un article de fond, c’est aux mises en oeuvre que je vais m’attacher dans cette publication.

    Une mise en oeuvre toute personnelle que je déclinerai en plusieurs niveaux, sur le cas d’exemples très concrets où je vous fais part de mon interprétation des choses. Une interprétation soumise à critique bien évidemment et qui se nourrira au fil du temps des découvertes et avancées qui seront faites au travers des présentations auxquelles je pourrais assister.

    Pour essayer de comprendre les enjeux de la « classe inversée » et être pragmatique dans mon discours, je m’appuierai sur différentes activités en rapport avec les développements numériques en cours. Je lie de manière forte ce qui se passe dans mes leçons avec les compétences acquises au travers des différentes disciplines.

    Le mot est lâché, je vois la classe inversée au travers de « l’interdisciplinarité ».

    L’activité physique et sportive est un lieu conséquent de recherche d’informations. Et cette information se trouve dans la richesse des contenus des autres disciplines.

    Mon idée, ce trimestre, était de faire un lien entre l’EPS, et tout particulièrement les contenus et l’organisation des séances, et les autres disciplines. Le tout basé sur un axe du projet d’établissement : « mettre le français et les mathématiques au coeur des apprentissages ».

    Jusqu’à présent, difficile de se libérer du carcan des conceptions qui tendent à classifier les actions de chacun (je parle de la valeur attribuée à chaque discipline) et les cantonner à des domaines d’évaluation et de validation affichés de manière intuitive.

    En voulant déplacer un peu les lignes, je me suis rendu compte de la richesse inexploitée des dispositifs numériques tels que nous les concevons.

    C.Batier préconise une réflexion sur la manière dont le temps et l’espace peuvent être utilisés. Par exemple, promouvoir une prise d’information en amont des leçons est un point important, impliquant la mise en oeuvre d’un dispositif permettant à l’élève de trouver de manière précise une information en relation avec les attentes précises des enseignants.

    Et au sein même de la leçon, modifier la posture des élèves et des enseignants de manière à favoriser l’autonomie des uns et l’intervention des autres.

    La brique disciplinaire demeure à mes yeux le vecteur des innovations. Elle renferme les informations pensées pour être partagées et les structures de manière à être exploitées. Là où le dispositif bloque un peu, c’est qu’il n’encadre pas clairement l’activité pédagogique, et oblige à la penser, et surtout repenser. Un rapport au thème de cette année à Ludovia : « Appropriations et détournements dans le numérique éducatif ».

    Une petite expérience de collège qui s’appuie sur la famille des activités duelles en EPS. Ce sont ces activités qui permettent aux élèves de s’affronter individuellement et les incitent à construire une logique de prise d’informations sur leurs capacités et celles de leurs adversaires, organisant les oppositions en fonction de la valeur respective de chacun : tennis, tennis de table, badminton, boxe, lutte, judo…

    Pour ma part, je prendrai appui sur le tennis de table, avec une classe de 6ème… et pour aboutir dans ma réflexion, du badminton, avec une classe de troisième. La question qui se pose :

    comment permettre aux élève de définir une stratégie qui se construit pendant le cours, mais également en amont du cours et en aval ?

    Définissons les conditions avant tout. Un cycle, c’est environ 12 heures de pratique, avec des objectifs allant de l’apprentissage de la règle aux aspects techniques de l’activité. Le situations de références sont et resteront les matchs. Chacun d’eux renferme les fondements des progrès des élèves, par le biais d’observations diverses. Et chacun d’eux produit de fait un résultat prompt à classer les élèves.

    Combien un élève réalise de matchs dans un cycle ? Combien en gagne-t-il ? Contre qui ? Pourquoi ? Autant de questions qui ne se posent pas, autant d’informations qui se perdent, et pourtant pouvant être intéressantes à suivre.

    Pour cela, un seul lieu de centralisation, PRO-EPS. La brique ENT disciplinaire dont nous avons évoqué le fonctionnement lors d’un précédent article. L’application de gestion et de transmission des rencontres s’appelle ATP Network.

    Pédagogiquement, il s’agit de développer une activité de recherche d’information et d’analyse simple afin de permettre aux élèves d’intégrer cette démarche au sein des séances par des choix plus pertinents. L’apport de ces connaissances se fait en dehors du cours. Il s’agit de les lier au vécu en séance afin de construire ensemble les éléments de progrès.

    Pour revenir à l’ensemble de ce qui a été abordé précédemment, j’insisterai sur la valeur des contenus d’enseignements lorsqu’ils sont exploités immédiatement dans des activités personnelles. La classe inversée, au sein des dispositifs de transmission/restitution, renferme un potentiel considérable dans la valorisation du travail personnel.

    L’atteinte de tels objectifs est un levier dans la manière dont sont appréhendées les consignes dans un premier temps, mais également dans la détermination d’objectifs personnels à plus ou moins long terme dans les apprentissages, permettant la différenciation des parcours.

    Partons des élèves de sixième… L’expérience s’est déroulée en plusieurs étapes. Tout d’abord apprendre à maîtriser son espace personnel en ligne. Ensuite, lire les informations qu’il renferme. Des informations essentiellement tirées de la pratique.
    Le premier exercice a consisté à anticiper sur une séance le choix des adversaires. Les vecteurs de diffusion, le mail et une fiche papier. En sixième, les élèves ne possèdent pas tous une boîte mail personnelle. Pour pallier à cette difficulté de diffusion par mail, j’ai opté pour l’utilisation de l’ENT. Pour ne pas être polémique, nous dirons que c’est un peu compliqué, et que la fiche papier demeure dans ce cas une valeur sûre !

    Par contre, il est incontournable de passer par la brique disciplinaire pour pouvoir, de chez soi ou d’ailleurs (CDI, salle de classe,…), avoir accès aux bilans et synthèses. Sur la base de ces informations, quelques explications s’imposent pour pouvoir comprendre ce qui est recherché.

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    Il s’agit tout d’abord d’apporter aux élèves un suivi complet de leur activité et les inciter à y développer un intérêt. Avec cette étape franchie, un second effet se produit irrémédiablement. Il s’agit d’une organisation plus dynamique de la séance.

    Martial_classeinversee3_210415Les matchs s’organisent autour d’objectifs personnels de performance et la recherche de l’amélioration de son classement. Les adversaires correspondent à des choix initialement simples et au fur et à mesure stratégiques.
    Par la suite, le passage par des tâches nouvelles (comme l’arbitrage et l’observation) se fait plus facilement par la définition des limites de matchs et les impératifs de formations associés au choix de l’activité.

     

    Progressivement, et jusqu’à la classe de troisième… On peut complexifier les choix en s’appuyant sur les autres disciplines.

    Les mathématiques deviennent un excellent support au travers des chapitres concernant les statistiques, probabilités et la proportionnalité abordés au cours de la scolarité.

    Ainsi, avec une maîtrise des tables de cotation, la réflexion se pousse jusqu’à la prévision d’un intervalle de points accessibles lors d’une séance. Le tout pouvant s’appuyer sur des matchs à thèmes propres à développer des compétences particulières et permettre aux élèves de préciser leurs points forts dans les apprentissages.

    Cette préparation en amont produit déjà quelques effets dans la recherche des moyens pour améliorer son travail en classe. Se fixer des objectifs bien avant la séance, en ayant pris un peu de temps, porte un regard différent sur les feed-back. Il y a une forme d’instantanéité qui s’oppose à cette réflexion plus longue qui interroge sur les choix effectués et les moyens mis en oeuvre.

    Une autre expérience de terrain sur laquelle je travaille depuis peu… « M’sieur, à quoi ça sert de courir ? »

    Tout enseignant d’EPS aura entendu cette célèbre phrase au moins une fois dans sa carrière ! Au début, je m’attachais à répondre de manière très classique sur des problématiques de maîtrise, de connaissance de soi et de santé, et puis… Face à des résultats qui, malgré tous les efforts du monde, n’étaient jamais à la hauteur des attentes des élèves, j’ai pensé proposé d’autres stratégies.

    Tout d’abord, il faut pouvoir définir un cadre progressif qui permette aux élèves d’intégrer quelques impératifs en rapport avec les aspects « classiques » de la justification de la course et les adapter à leurs capacités. Il faut répondre de manière précise à leurs questions (souvent très simples : est-ce que ce que je fais c’est bien ? sous-entendu, est-ce que cela correspond à ce que vous attendez de moi…), et valoriser leur effort.

    C’est ce que permet d’obtenir l’application EPS RUNNING utilisée sur tablette (Androïd) au cours d’une séquence de pratique.
    Une fois le bilan fait sur la réalisation des séquences programmées, les informations sont transmises en ligne.

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    Sur la base de ce qui a été réalisé, il s’agit pour les élèves (ici, ce sont des classes de 4ème te de 3ème) d’effectuer un petit travail personnel d’analyse ; l’objectif étant de reproduire la séquence initiale et d’obtenir un travail plus pertinent de ceux qui n’ont pas obtenu un 100% et d’envisager avec les autres d’autres objectifs de réalisation, allant d’objectifs plus ambitieux à la réalisation de performances.

    Exercice type

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    Il existe d’autres propositions que nous étudions en ce moment. L’élaboration de contenus prompts à accompagner la marche de l’enseignant en EPS.

    Deux pistes :

    ressources exemples : une pédagogie du modèle qui ne retient que partiellement notre attention. Les ressources de ce type existent (diaporama, vidéos et autres), nous les exploitons au sein des séances pour répondre à des problèmes précis, mais ne sont pas utilisées dans des logiques de progression où le dialogue, l’instant pédagogique, interaction entre l’enseignant et l’élève demeure privilégié pour la conduite des progressions.

    ressources situations : ce sont des descriptifs des mises en oeuvre sur le terrain, apparentées à un carnet de route, souvent complexe, où la lecture par l’élève nécessite un accompagnement par l’action qui ne se vit qu’au sein des situations sur le terrain.

    Nous avons donc orienté nos travaux sur les moyens de comprendre dans des temps différents entre propositions, actions et bilans. Le maître mot de ces travaux est « interdisciplinarité ».

    En effet, le travail sur l’ensemble de cette idée d’inversion est basé sur la collaboration entre les contenus de différentes disciplines, même s’il se veut bénéficier à celle considérée en particulier.

    La possibilité de réinvestissement des savoirs qui est proposée à nos élèves renferme tout l’intérêt qu’il y a à vouloir intégrer les technologies dans les apprentissages. Car même si la plus-value disciplinaire demeure un aspect incontestable, elle est renforcée de fait par cette capacité donnée aux élèves de contextualiser les acquis d’autres matières à des fins de compréhension et de mises en oeuvre.

    Un certain nombre d’obstacles pourraient interférer avec ces développements.

    Le premier étant la difficulté pour les enseignants de repenser la didactique au regard de l’offre de plus en plus large des possibles liés aux usages numériques. Viennent ensuite les inerties décisionnelles concernant le maillage numérique éducatif. Les ENT n’occupent pas, à mes yeux, la place qui leur est destinée dans la scolarité d’un élève et la pratique d’un enseignant. Ce n’est pas la faute des utilisateurs, mais bien celle des concepteurs.

    La culture numérique est interrogée également, laissant une large place aux réseaux sociaux et d’échanges. Cela peut s’avérer intéressant dans beaucoup de domaines, mais ne se préoccupe encore que trop peu de la personnalisation des besoins en amont des prises d’information. Aujourd’hui encore, lorsqu’un collégien doit faire une recherche, la majorité des consignes le laisse un peu dans le vague sur les pistes à explorer ; je précise bien : la majorité, car il existe des travaux très performants qui guident les élèves, mais encore trop peu.

    Dans la mesure où l’activité de l’élève, surtout en dehors du cours et de l’école, demeure une activité encadrée ; et que cette activité propose un contenu prospectif, il y a de grandes chances que se développent des stratégies de « classes inversées ».

    Il me semble qu’une large part doit être accordée à la production prédictive afin de passer en revue la somme des apprentissages et accompagner nos élèves vers une autonomie prompt à donner aux formations à distance et aux développements pédagogiques qui les accompagnent toute la valeur de ce que nous recherchons.

  • Consocréation : l’illusion de compétence

    Consocréation : l’illusion de compétence

    Le terme consocréation est un oxymore. Il décrit le lien indissociable entre la consommation de la création.

    Déjà fortement présents avant l’apparition d’Internet, les outils consocréatifs sont ceux qui proposent un encadrement technique à base de masques, de modèles ou de thèmes. L’utilisateur et ses destinataires s’en suffisent car ils estiment faire acte de création alors qu’ils consomment des fonctionnalités de « personnalisation ».

    Avec la généralisation des blogs puis des réseaux sociaux où il est possible de « créer » sa page sans programmation (d’ailleurs, le mot n’apparaît sur aucun dispositif socio-numérique), une illusion de compétence est fortement à l’œuvre. Les attentes et la réception des contenus ainsi mis en ligne renvoient une image positive car chacun fait de même et ne recherche plus la créativité mais l’originalité dans le choix des contenus.

    La pénétration dans les espaces publics et professionnels des dispositifs socio-numériques en ligne, comme Facebook, a généralisé des pratiques et des usages inédits. Certes, dans le fond il ne s’agit que d’un véhicule de communication supplémentaire, un « cas particulier des transports » (Escarpit, 1986, p. 9).

    Facebook, LinkedIn, Tumblr, Ask et Racontr sont autant d’applications qui portent sur des segments thématiques connexes et le plus souvent juxtaposés.

    Comme ils ont pris de l’importance dans les budgets temps consacrés à l’utilisation des ordinateurs, de tablettes et des mobiles depuis le colloque « Do it Yourself », il est intéressant de questionner l’actualité du concept de consocréation dans ce nouveau cadre.

    En effet, la part de la consommation apparaît avoir pris une telle importance qu’elle semble diminuer la part de créativité.

    Pourtant, cette part est fortement mise en avant sous couvert de monstration identitaire, de « partage » de contenus personnels et de ressources entre « amis ». L’enquête qualitative réalisée auprès d’une population d’apprenants, les résultats montrent une confusion entre consommation et création.

    Elle met en lumière la part croissante de la consommation et de l’hybridation des contenus sur la créativité originale.

    Elle montre par ailleurs la progression du mécanisme des illusions de contrôle et de compétence comme régulateurs du stress technologique et de l’urgence communicationnelle.

    Simultanément, le masquage de la complexité du soubassement informatique aux yeux des utilisateurs consocréatifs, c’est-à-dire de la majorité de la population observée, favorise l’émergence d’une production, qui si elle n’est pas forcément renouvelée, a le mérite d’exister et de drainer des apprentissages incidents.

    Ainsi, comme l’a souligné Gilbert Simondon, le « geste du travailleur sur sa machine prolonge l’activité d’invention » (Simondon, 1989).

    Référence :

    Gobert T., (2014), Consocréation : la quête de l’originalité comme illusion de compétence créatrice, in Consommation et création, Ax-les-Thermes : Ludovia, 25 au 28 août 2014.

    Gobert T., (2008), « Consommer pour créer, créer en consommant : la consocréation, in Do it yourself, Ax-les-Thermes : Ludovia, 27 au 30 août 2008.

  • Le dispositif Twictée : un vrai succès et de plus en plus d’adeptes !

    Le dispositif Twictée : un vrai succès et de plus en plus d’adeptes !

    Plus de 3000 élèves francophones, près de 122 enseignants du CP au Collège s’adonnent avec plaisir et angoisses à revisiter la dictée à travers le réseau social Twitter et par l’utilisation de diverses plateformes de partage et de travail collaboratif telles que Google Drive, Evernote, …. Moult applications numériques enrichissent le dispositif dans la création des twoutils, pierre d’achoppement et clé de voûte de la constuction des stratégies métacognitives des élèves afin d’aider leurs pairs à la prédiction de l’écriture de la twictée ou à la correction de leurs erreurs.

    Chaque enseignant est libre d’organiser en classe et avec ses collègues des classes scribe et miroir le protocole de l’épisode, et ce, selon un calendrier qui conviendra au mieux à la team à laquelle il appartient.

    Le travail de préparation en off est une donnée importante qui ne peut être reléguée au second plan.

    Il s’agit de co-construire le texte de la twictée en réel partenariat.

    Un véritable arc en ciel illumine l’écran quand plusieurs doigts tapotent de concert sur un document Google Forms. Les rires, les incompréhensions, les réflexions s’entremêlent dans une joyeuse cacophonie de cliquetis distanciels. La réflexion va bon train au rythme des vies de chacun : « attends je couche les enfants et je reviens »…. « oulaaa ça brûle en cuisine, une minute.! »… « j’ai des valises à finir, à plus tard… ».

    Invisible aux yeux des élèves, cette élaboration didactique met en scène une intelligence collective foisonnante, riche de rebondissements. « On pourrait ajouter une adverbe ? » … « Ah je verrais bien un petit participe passé là ! » …. et pafff le texte est à reconstruire pour toujours plus de cohérence, toujours plus de sens, toujours plus de ZPD.

    Les élèves ne sont pas en reste ! Une certaine frénésie envahit la classe … C’est le grand jour !

    La passation de la twictée individuelle suivie de l’élaboration des twictées de groupe à envoyer aux copains de la classe miroir.

    Les cerveaux chauffent, les paroles se délient, le ton monte… Ils doivent s’accorder entre pairs. Les phases de réception des twictées de la classe scribe et d’élaboration des twoutils est une autre paire de manches. Un protocole est à suivre selon une forme canonique précise.

    Les experts en orthographe doivent aussi exister dans la dynamique de groupe, ils créent donc en amont de la twictée, et en parallèle, des twoutils prédictifs sans donner la solution, mais en interrogeant leurs pairs sur l’écriture des mots twictés. Exercice de haut vol !

    Quelle place occupe l’enseignant ? Guidage, étayage, caviardage…. là sans être là… synchrone et asynchrone… une position méta particulière…. ne pas s’immiscer quand une co-constuction se met en place entre élèves, les laisser se dépatouiller et intervenir au bon moment pour recentrer et ouvrir le débat. S’effacer sans effacer les discours tenus. Il tient les ficelles du dispositif et le timing à respecter mais fait tomber les murs de l’emploi du temps car l’engagement des élèves est tel qu’il ne peut couper la pensée collective en cours.

    La ruche est en activité, les abeilles sont au travail, la twictee est reine durant 15 jours.

    Et Evernote, support de travail des élèves, s’avère un outil numérique intéressant pour paramétrer les différentes phases, pour guider les élèves parfois perdus, pour laisser une trace de leurs productions tant collectives qu’individuelles.

    Voici celui que j’ai créé. Il est bien sûr adaptable, perfectible et partageable. Il est à la disposition des collègues souhaitant se l’approprier.

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    Je ne vous cacherai pas que j’étais morte de trouille à l’idée de rentrer dans ce dispositif. Comment mes élèves allaient-ils se l’approprier ? Quel regard vis à vis de leurs difficultés ? Je touchais là un épineux problème puisque je les confrontais à ce pourquoi, entre autres, ils sont en enseignement spécialisé. Mais mes propres angoisses à l’idée de, peut être, les mettre en échec furent vite balayées car ce dispositif est pensé, relayé, étayé et vous n’êtes jamais seuls.

    Une communauté extraordinaire partage vos craintes et cherche de manière concomittente à dépasser des écueils que, seul, vous ne parveniez à surmonter. La force de l’intelligence collective éducative au service de vos élèves. Je la vis au quotidien.

    Une journée de formation continue est organisée à la HEP Lausanne le mercredi 29 avril 2015 avec Michel Fayol en conférencier. Aucun atelier pour parler de la twictée ne semble être au programme. Comme j’ai l’opportunité d’y participer, il est évident qu’un certain « gazouilli » se fera entendre. ;)

    Plus d’infos : Pour entrer dans le dispositif ou obtenir toutes les informations sur la #twictee, contactez @karabasse77 (Fabien Hobart), @profdesecoles (Régis Forgione) ou suivez le compte @TwicteeOfficiel.

    Source : Anne Andrist, sur son blog : http://ca-va-ou-bien.ch/le_blog

  • Nouveau : le livre d’école pour raconter son année, entièrement personnalisable

    Nouveau : le livre d’école pour raconter son année, entièrement personnalisable

    monlivreamoilogo_210415Parce que les souvenirs des années de crèche et d’école sont précieux…. Mon Monde à Moi lance une collection de livres d’écoles à personnaliser de la crèche au CM2.

    Lancé en 2010, Mon Monde à Moi propose une large gamme de produits personnalisés pour enfants : livres, dessins animés, CD de chansons, CD-Rom, lettres, certificats, diplômes, ou encore journaux de naissance. Encouragée par le succès rencontré, Catherine Bouhet Walker, fondatrice gérante de la maison d’éditions, décide de créer une nouvelle collection de livres d’écoles entièrement conçus et développés en France.

    Après de nombreuses discussions avec des parents, instituteurs, personnels de crèches, nourrices, orthophonistes, psychologues, etc., elle lance 3 titres, le livre de crèche, le livre de maternelle et le livre de primaire.

    Catherine Bouhet Walker confie,

    « Les Livres d’écoles que nous venons de lancer sont nés de mon expérience de maman. Mis à part les habituelles photos d’école, il n’existait encore aucun produit sur le marché permettant d’immortaliser l’année scolaire des enfants. Grâce aux livres d’école personnalisés, tous les événements importants de l’année vont pouvoir être compilés dans un livre pour lequel l’enfant pourra participer à la création. »

    Un livre à personnaliser pour raconter son année…

    monlivreamoi1_210415Anniversaires, sorties scolaires, ateliers, spectacles, Noel, fête de fin d’année… L’année scolaire est marquée de temps forts très importants pour les enfants. Pour garder en souvenirs tous ces bons moments, Le livre d’école permet à chaque crèche ou classe de créer au fil des évènements un livre unique.

    Sujets, textes, dessins, photos, titres, couleurs des textes, nombre de pages, tout est entièrement personnalisable !

    Catherine Bouhet Walker souligne,

    « Plus qu’un souvenir, Le livre d’école est une formidable aventure à partager entre enseignants, encadrants et enfants. Pour le choix des dessins et des photos, l’écriture des commentaires et textes, c’est l’occasion pour les enfants de s’impliquer dans un travail de groupe, de se familiariser avec l’objet livre et de découvrir la lecture et l’écriture à travers un livre dont lui et ses camarades sont les héros ! »

    Un formidable cadeau pour les familles, une opportunité pour les établissements

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    Retraçant l’année de leurs enfants, Les livres d’école personnalisés de Mon Monde à Moi sont un formidable cadeau pour tous les parents souhaitant garder plus qu’une « simple » photo de classe pour souvenir. Vivant, riche de moments et d’émotions partagés, Le livre d’école trouvera sans aucun doute sa place dans toutes les familles !

    C’est également l’opportunité pour les écoles et crèches de véhiculer une image dynamique, de valoriser le projet d’établissement ainsi que le travail des enseignants et des encadrants.

    monlivreamoi3_210415Commercialisé directement auprès des écoles et des crèches, Le livre d’école Mon Monde à Moi peut également être distribué par un parent, une association de parents d’élèves, les photographes d’école ou encore être financé par un sponsor dont le logo sera ajouté sur le livre.

    Dans tous les cas, un premier exemplaire gratuit sera offert pour la classe ou la crèche et 2€ seront reversés à la coopérative scolaire pour chaque livre vendu.

    Plus d’infos :

    A propos de Catherine Bouhet Walker :

    Suite à ses études dans le commerce et les ressources humaines, Catherine Bouhet Walker travaille plus de 15 ans à l’international dans des multinationales et start up basées en Angleterre. Au sein de ces entreprises en technologie (GE, Cisco, T-mobile), elle devient spécialiste en employement branding et plus particulièrement en strategic sourcing avec la mise en place de nouveaux départements.

    Mais, à la naissance de sa fille en 2003, Catherine Bouhet Walker reçoit un cadeau personnalisé à son prénom… L’idée de créer des histoires personnalisées utilisant une technologie de pointe est née. Occupant un poste à temps plein en Angleterre, la jeune maman murît le projet pendant plusieurs années et lance finalement en 2010 Mon Monde à Moi, entourée et encouragée par ses 2 filles de 7 et 10 ans qui participent activement au développement des nouveaux produits.

    Site web : www.monmondeamoi.fr

    Le livre d’école : http://www.monmondeamoi.fr/43/les-livres-decole

  • Création du Fablab « Fabric’ INSA »

    Création du Fablab « Fabric’ INSA »

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    Dans une école d’ingénieurs, un FabLab est devenu aussi utile qu’une bibliothèque. La bibliothèque est le lieu des savoirs, le FabLab est l’endroit où l’on peut acquérir des savoir- faire.

    C’est ainsi que Baptiste Bonnaud, le vice-président étudiant de Fabric’INSA, résume la céation du FabLab.

    Le fablab de l’INSA Toulouse « Fabric’ INSA » a été inauguré le jeudi 9 avril, lors d’une journée dédiée à l’innovation.

    Cet atelier de fabrication et de prototypage rapide est un lieu d’échange et de collaboration géré par une association 1901, dont le bureau est constitué par des étudiants et personnels INSA. Il permettra aux étudiants, aux personnels et à des partenaires industriels de l’institut de réaliser leurs projets en exprimant leurs idées innovantes et leur créativité.

    Fabric’INSA est un espace de 120m2, avec 60m2 dédié au prototypage, au co-working et à la détente ; le reste est dédié à la mécanique.

    Ouvert au public (les jeudis après-midi et en soirée du lundi au mercredi), le lieu est équipé de quatre imprimantes 3D, d’une fraiseuse à commande numérique, de toute une série de capteurs/actionneurs ainsi que de modules électroniques permettant de construire des objets communicants.

    Outre l’accueil du public en semaine, des évènements thématiques seront organisés, comme des rencontres « recherche et innovation », des hackatons, des ateliers, des formations express, comme par exemple à l’utilisation d’une imprimante 3D.

    L’équipement du FabLab a été financé grâce au mécénat des entreprises et des particuliers de la Fondation INSA Toulouse.

    Ce projet entre dans les dispositifs d’accompagnement de l’innovation et d’encouragement à l’entrepreneuriat, priorités pédagogiques de l’INSA Toulouse et soutenues par la Fondation.

    Plus d’informations : www.fabric-insa.fr

  • ENT à l’école : les Landes pionnières !

    ENT à l’école : les Landes pionnières !

    Avec plus de 90% des écoles reliées à l’Environnement Numérique de Travail (ENT), le département des Landes fait figure d’exception en France.

    L@ndecoles est à la fois un outil pédagogique pour les enseignants et un moyen de communication entre élèves, enseignants, mais aussi avec les parents.

    Cet ENT permet de mettre à disposition des écoles une offre diversifiée de services numériques permettant de prolonger l’offre des enseignements qui y sont dispensés, d’enrichir les modalités d’enseignement. Il propose aux enseignants une offre diversifiée de ressources pédagogiques, des contenus et des services  ainsi que des outils de suivi de leurs élèves et de communication avec les familles.

    L’équipe départementale TUIC (équipe M@I40) est en charge de la formation (intégration dans les pratiques de classe) et de son suivi (déploiement, assistance aux utilisateurs,..). La mise en place de ce dispositif inscrit tous les acteurs, partenaires de l’École, dans une dynamique d’échanges et de collaboration.

    Cet espace apporte aux élèves des outils et des services numériques permettant d’acquérir les compétences définies par le B2i.

    L’ENT est également un élément structurant des projets départementaux,  des projets d’écoles qui demeure un « moyen mis en œuvre pour assurer la réussite de tous les élèves ».

    Découvrez en image l’utilisation de L@ndecoles dans des classes des écoles de Villeneuve-de-Marsan, Saint-Gein et Saint-Laurent-de-Gosse.

    Source : ALPI
    Source vidéo : LandesPublicTV

  • Applis « Objectif Bac » : les nouveautés pour le Bac 2015

    Applis « Objectif Bac » : les nouveautés pour le Bac 2015

    Nomadeducation2_BAC170415
    OBJECTIF BAC L      Objectif Bac ES      OBJECTIF BAC STMG      OBJECTIF BAC PRO            Objectif Bac S

    Entièrement actualisée pour le Bac 2015, la gamme Objectif Bac accueille cette année une nouvelle application : le BAC STI2D.

    Autre nouveauté : un Game center pour permettre aux candidats de se challenger entre eux. Stimulation garantie!

    Nomadeducation_BAC170415Les six applications Objectif Bac éditées par Nomad Education, reprennent la globalité du programme sous forme de QCM et de mini-cours.

    Déclinées par série (S, L, ES, Bac pro, STMG et STI2D), l’ensemble du contenu est rédigé par des professeurs de l’Education Nationale.

    Les + :
    –         A chaque réponse, une explication détaillée pour conforter ses acquis !
    –         Par alerte, de nouveaux QCM et des mini-cours sont envoyés régulièrement.
    –         Un simulateur de résultats permet au candidat d’évaluer sa note globale.

    Plus d’infos :
    Applications gratuites
    Disponible sur App Store &Disponible sur Google Play

     

    Source : Nomad Education